ORCHESTRE DE PARIS
CONCERTO POUR CLARINETTE, OP. 57 Carl NIELSEN 1865-1931
SYMPHONIE N°4 EN LA MINEUR, OP. 63 Jean SIBELIUS 1865-1957
Entracte
CONCERTO POUR VIOLON EN RÉ MAJEUR, OP. 35 Piotr Ilyitch TCHAÏKOVSKI 1840-1893
Fin du concert aux environs de 22H40
Paavo JÄRVI direction
Philippe BERROD clarinette
Joshua BELL violon
Orchestre de Paris
Roland DAUGAREIL violon solo
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CONCERTO POUR CLARINETTE, OP. 57Carl NIELSEN
Chaque mesure est approfondie, fouillée et conçue pour qu’elle soit aussi claire et limpide que possible. lettre de Carl Nielsen à son ami Carl Johan Michaelsen, à propos du concerto, 1928
C onsidéré par Sibelius comme un « véritable artiste », Carl Nielsen a donné à la musique de son pays un catalogue d’œuvres variées, abordant tous les genres, et en résonance avec la musique de son temps. Étudiant au Conservatoire de Copenhague, Nielsen se forme également à l’étranger, rencontrant par exemple Brahms à Vienne en 1894. La capitale danoise est par ailleurs dans les années 20 une étape pour la tournée de nombreux musiciens tels que Bartok, Schönberg, Ravel, Milhaud ou Stravinski. Ce dernier y fit la connaissance en 1925 de Nielsen qui dirigeait Petrouchka. Lorsque le compositeur danois compose son Concerto pour clarinette, sa renommée est solide. Arthur Honegger lui avait d’ailleurs témoigné son admiration quelques années plus tôt : « Mon cher Carl Nielsen, vous formulez les buts vers lesquels nous nous efforçons tous de tendre actuellement… une génération avant nous autres. » Doté d’une forte personnalité musicale, Nielsen explore et revisite les genres traditionnels en redessinant complètement leurs contours. Ainsi, les quatre mouvements du Concerto sont enchaînés et le passage de l’un à l’autre est difficilement perceptible pour l’auditeur. Nielsen a envisagé sa structure comme le déploiement de différents « tempéraments ». Ce terme, qui lui est cher au point d’acquérir une dimension esthétique, était déjà présent dans
Composé en 1928 et créé le 11 octobre 1928 à Copenhague par Aage Oxenvad et l’Orchestre Royal sous la direction d’Emil Telmanyi Quatre mouvements enchaïnés : 1. Allegretto un poco – 2. Poco adagio 3. Allegro non troppo – 4. Allegro vivace Dédié à Aage Oxenvad Durée approximative : 24 minutes
L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE
Le Concerto pour clarinette de Carl Nielsen fait son entrée au répertoire de l’Orchestre de Paris à l’occasion de ce concert.
EN SAVOIR PLUS
– C. Nielsen, La Musique et la vie (trad. A. Artaud et E. Berg Gravenstein), Éd. Actes sud, Arles, 1988.Un recueil de textes du compositeur .
– J.-L. Caron, Carl Nielsen, Éd. L’Âge d’homme, Lausanne, 1990.Un ouvrage documenté qui rend hommage au compositeur.
le titre de sa deuxième symphonie, Les Quatre Tempéraments, en 1902. Thorvald Nielsen, ami proche du compositeur, nous a laissé une formule éclairante à ce sujet : « La musique de Nielsen ne vise pas au développement passif en douces harmonies, elle vise à nous remuer activement. » La clarinette circule donc au gré de ces atmosphères, accompagnée par un orchestre singulier seulement formé par les cordes, par deux bassons, deux cors et une caisse claire. Cette dernière a une importance capitale : elle est parfaitement intégrée au discours et se prête à un dialogue surprenant avec la clarinette, notamment dans le mouvement initial. Le choix de cet instrument et le rythme de marche qui soutient plusieurs épisodes du Concerto rappellent que Nielsen a reçu une partie de sa formation musicale au sein du 16e bataillon d’Odense. L’apparente simplicité du premier mouvement, proche d’une danse paysanne, contraste avec le niveau extrêmement élevé de virtuosité qu’exige la partie du soliste. Celui-ci doit rendre compte de la manière dont Nielsen entendait la clarinette, instrument qui, selon lui, pouvait être « à la fois chaleureux et totalement hystérique, doux comme un parfum et criard comme un train sur des rails non graissés. »
CARL NIELSEN ET LA MUSIQUE CONCERTANTE
Le catalogue de Nielsen compte trois concertos. Nielsen ne se consacre au genre qu’à partir de 1911 avec le Concerto pour violon. Il le délaisse jusqu’en 1926, année de composition du Concerto pour flûte, qui fut créé à Paris et obtint une réception des plus honorables. Le compositeur reçut à cette occasion les hommages d’une fervente communauté parisienne. L’histoire de ce concerto, comme celle du Concerto pour clarinette, est liée à une autre œuvre, non concertante : le Quintette à vent pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson, composé en 1922. Suite au succès remporté par la partition, Nielsen promit un concerto à chacun des membres du quintette, promesse qu’il ne put tenir qu’en partie. Contrairement au Concerto pour violon, l’orchestre choisi pour les deux autres concertos, par ses dimensions, se rapproche d’une formation de chambre. C’est pour Nielsen un espace idéal favorisant l’étude d’un instrument selon sa conception : « Chaque instrument est comme une personne endormie, que je dois réveiller à la vie. »
SYMPHONIE N°4 EN LA MINEUR, OP. 63 Jean SIBELIUS
Votre musique doit être jugée comme quelque chose de tout à fait spécial, à l’aune non d’une délicate balance de pharmacien, mais d’une grand-route que l’on peut parcourir à cheval, en voiture, avec bêtes et gens à ciel ouvert sous le soleil et dans le vent, au milieu d’une foule en mouvement et au sein d’une nature déployée dans toute sa grandeur et dans toute sa paix. Lettre de Carl Nielsen à Sibelius
L es sept symphonies de Sibelius attestent en miroir d’un travail à la fois artistique et introspectif. La gestation de la Quatrième symphonie n’échappe pas à cette double préoccupation, comme en témoigne le journal du compositeur : « L’œuvre elle-même est une lutte pour la vie et la mort. » Chaque page porte cette volonté d’exprimer cette dimension existentielle. La manière dont Sibelius fait entrer l’auditeur dans son œuvre, avec les syncopes dissonantes des cordes graves qui ouvrent le premier mouvement, douloureuse et lente montée vers un poignant solo de violoncelle, est aussi significative que la manière dont il prend congé du public. De fait, celui de la première hésita à applaudir à la fin du quatrième mouvement, tant les dernières notes ne semblaient pas conclusives. Ce refus d’une fin marquée est d’ailleurs une signature du compositeur et vaut pour les trois autres mouvements, le premier s’achevant sur l’éloquente indication morendo. Sibelius a
Composée en 1910-1911, créée le 3 avril 1911 à Helsinki par l’Orchestre symphonique d’Helsinki sous la direction du compositeur Quatre mouvements : 1. Tempo molto moderato, quasi adagio – 2. Allegro molto vivace – 3. Il tempo largo 4. AllegroDédiée à Eero Järnefelt, artiste-peintre, beau-frère du compositeur Durée approximative : 35 minutes
L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE
La Quatrième symphonie de Sibelius est au répertoire de l’Orchestre de Paris depuis 1999, où elle fut dirigée par Jukka-Pekka Saraste.
EN SAVOIR PLUS
– Marc Vignal, Jean Sibelius, Paris, Éd. Fayard, 2004
– Jean-Luc Caron, Sibelius, Arles, Éd. Actes Sud « classica », 2005
– Pierre Vidal, Jean Sibelius, Éditions Bleu nuit, 2005
– Richard Millet, Sibelius, les cygnes et le silence, Paris, Éd. Gallimard, 2014
LE SAVIEZ-VOUS ?
glockenspiel : instrument de musique à percussion de la famille des idiophones, composé de lames de métal mises en vibration à l’aide d’un maillet ou d’un clavier
choisi d’élaborer son discours harmonique sur un intervalle de quatre notes qui agit comme un moteur. De ce noyau incompressible, émanent des lignes que le compositeur distribue selon des principes d’orchestration novateurs et d’un effet puissant. Sibelius ne tente pas de créer des couleurs par associations, les timbres de chaque pupitre sont toujours clairement perceptibles, il semble plutôt travailler les juxtapositions et les superpositions, ce qui contribue à créer l’impression de strates mouvantes à l’image de la tectonique des plaques. Ce travail de la matière sonore est encore accentué par un sens profond des dynamiques et des textures. Ainsi, dans le deuxième mouvement, Sibelius crée une impression de fixité, de déroulement mécanique en imposant aux cordes un rythme répété, après un épisode ou le même pupitre était traversé d’un frémissement insaisissable et avant l’énoncé d’un motif plus linéaire et lyrique. De même, chaque mouvement voit jaillir des interventions d’instruments solistes, qui, contrastant avec une réalité sonore diffuse, n’en structurent pas moins le discours. C’est le cas du dialogue de flûte qui ouvre le troisième mouvement. Si la participation du glockenspiel donne au finale un caractère lumineux, la symphonie manifeste avec audace une volonté de dépouillement extrême.
Isabelle Porto San Martin
JEAN SIBELIUS
Né en 1865 et mort en 1957, Jean Sibelius vit son destin artistique étroitement lié à celui de la Finlande, qui connut l’occupation russe puis l’indépendance : l’état lui octroya même une pension à vie pour lui permettre de composer en toute quiétude. Ce chantre incomparable du paysage national (Karelia, 1893), auteur de Kullervo (1892), de sept symphonies, et d’un très populaire Concerto pour violon (1903), s’inspira souvent du poème épique du Kalevala, mais c’est cependant par malentendu que lui fut parfois apposée l’étiquette de « folkloriste ». Vite libéré de l’influence de Tchaïkovski, n’imitant jamais un Wagner pour lequel il éprouvait pourtant de l’admiration, il développa au contraire un univers musical particulièrement dense et original, voire intrépide, qui le rendit imperméable aux « avant-gardes », et lui valut une réputation de conservatisme. Rien d’académique, pourtant, dans la vaste production de ce solitaire parfois farouche, animé d’un panthéisme hermétique, dont la popularité a trop souvent dissimulé les audaces et l’authentique modernité.
L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE
Le Concerto pour violon de Tchaïkovski est au répertoire de l’Orchestre de Paris depuis 1972, où il fut interprété par Nathan Milstein. Lui ont succédé depuis, le premier violon solo de l’Orchestre de Paris, Luben Yordanoff qui le joua en 1973 et 1982, Viktor Tretyakov en 1975, Schlomo Mintz en 1981, Beni Schmid en 1985, Midori en 1988, Itzhak Perlman en 1994, Viktoria Mullova en 1995, Vadim Repin en 1996 et 2000, Vladimir Spivakov en 1997, Régis Pasquier en 1999, Anne-Sophie Mutter en 2002, Baïba Skride et Akiko Suwanaï en 2007, Sergey Khachatryan en 2010, Leonidas Kavakos en 2013 et Janine Jansen en 2015.
CONCERTO POUR VIOLON EN RÉ MAJEUR, OP. 35Piotr Ilyitch TCHAÏKOVSKI
Certes, comme toute œuvre écrite pour permettre des démonstrations de virtuosité, elle contient beaucoup de choses froidement calculées, mais ces thèmes ne sont pas nés sous la contrainte, et tout le plan du mouvement m’est venu d’un seul coup et s’est déterminé spontanément.Tchaïkovski, répondant aux critiques de Madame von Meck sur le premier mouvement du concerto.
Le Concerto pour violon de Tchaïkovski appartient, au même titre que ceux de Mendelssohn, de Brahms, de Sibelius, aux monuments du répertoire post-beethovénien pour cet instrument. C’est la découverte de la Symphonie espagnole de Lalo, révélée à Tchaïkovski par son élève Joseph Kotek au début de 1878 lors d’un séjour en Suisse à Clarens, qui a donné l’impulsion. Originalement, le dédicataire en devait être le grand virtuose Leopold Auer, professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, et véritable père de toute l’école de violon russe. Mais celui-ci refusa de le jouer, le trouvant inexécutable ! Le dédicataire en fut finalement le jeune Adolf Brodski qui le joua à Vienne suscitant plusieurs comptes-rendus favorables. Brodski reçut aussitôt plusieurs engagements pour la saison suivante, et le succès du concerto ne s’est pas démenti depuis. (Un nouvel hommage lui ayant été rendu avec le film Le Concert). Quant à Auer, il finit tout de même par l’inclure à son répertoire, mais seulement après
Composé en mars 1878 et créé à Vienne, le 8 décembre 1881, par Adolf Brodski sous la direction de Hans Richter Dédié à Adolf BrodskiTrois mouvements : 1. Allegro moderato – 2. Canzonetta. Andante – 3. Allegro vivacissimoDurée approximative : 35 minutes
EN SAVOIR PLUS
– Jérôme Bastianelli : Tchaïkovski, Éd. Actes Sud/Classica, 2001. Un ouvrage de vulgarisation comportant une discographie sélective. Idéal pour une première approche.
– Klaus Mann : Symphonie pathétique : le roman de Tchaïkovski, 1935, traduit de l’allemand par Frédérique Daber et Gabrielle Merchez, J.-C Godefroy, 1984, Éd. Grasset, 2006. Un roman à fleur de peau où Klaus Mann s’identifie au compositeur
TCHAIKOVSKI ET LA MUSIQUE CONCERTANTE
Les œuvres concertantes de Tchaïkovski révèlent la tentation, de la part du compositeur, de dépasser les cadres formels. Ainsi, en plus des concertos, on trouve au catalogue d’autres pièces qui confrontent un soliste et un orchestre. Les célèbres Variations sur un thème rococo de 1877 et le Pezzo capriccioso de 1887, hommages à la musique baroque, sont consacrés au violoncelle, instrument pour lequel Tchaïkovski n’a pas écrit de concerto. Une Sérénade mélancolique en 1875 et une Valse-Scherzo en 1877 sont écrites pour le violon et une Fantaisie pour piano voit le jour en 1884. Alors que le Concerto pour piano n°1 (1875) est l’un des plus joués au monde, le Concerto n°2, dont les dimensions sont encore plus importantes que le précédent, est moins connu. Repoussant les limites du genre, Tchaïkovski entreprit un troisième concerto pour piano à partir d’une symphonie inachevée. De la même manière, le mouvement central du Concerto pour violon était écrit à l’origine à la manière d’un triple concerto, revendiquant un héritage, celui de Beethoven, pour prôner la nouveauté.
la mort de Tchaïkovski et en y ayant introduit un certain nombre de modifications. Au début de l’Allegro moderato, une courte introduction orchestrale ébauche le thème que le violon va faire entendre sous sa forme définitive, et qui est une des plus magnifiques inspirations mélodiques de son auteur. L’intensité dynamique s’exacerbe ensuite, le conflit entre le violon et l’orchestre se précise quand une première culmination reprend le thème initial à l’orchestre. Autant les thèmes de ce premier mouvement en eux-mêmes sont empreints de ces intonations à la fois gracieuses et mélancoliques qui portent la signature de leur auteur, autant on sent sa volonté de faire briller le virtuose par tous les moyens. Pour le deuxième mouvement, Tchaïkovski avait commencé par écrire une version à laquelle il renonça par la suite, la remplaçant par la belle Canzonetta, toute d’élégie et de confidences. Le Finale, Allegro vivacissimo qui s’enchaîne directement, débute dans un style typiquement tzigane. Un thème est lancé par le soliste, avant qu’on en arrive à l’élément folklorique de l’œuvre : c’est une robuste danse paysanne, volontairement lourde, mais respirant la santé et la bonne humeur. On est là aux antipodes du Tchaïkovski “pathétique”, avec un nouvel exemple de ce besoin qu’éprouvaient les intellectuels et artistes russes de se ressourcer auprès du peuple… La danse est présentée avec des variantes nouvelles, et l’élan dynamique ne cesse de croître jusqu’à la fin du mouvement.
André Lischke
Paavo Järvi est né à Tallinn (Estonie). Il commence par étudier la percussion, puis la direction d’ orchestre. Une prise de position en faveur de la liberté artistique vaut à la famille de nombreux tracas politiques qui la conduisent à émigrer aux États-Unis en 1980. Paavo Järvi a alors 17 ans. Il poursuit ses études au Curtis Institute of Music de Philadelphie, au Los Angeles Philharmonic Institute avec Leonard Bernstein. Il accède ensuite à ses premières responsabilités : directeur musical du Malmö SymfoniOrkester (1994-1997), premier chef invité du Royal Stockholm Philharmonic Orchestra (1995-1998) ainsi que du City of Birmingham Symphony Orchestra (1996-1999). La décennie 2000 voit sa carrière s’accélérer. Invité à diriger le Cincinnati Symphony Orchestra en 2001, il lui est proposé d’ en prendre immédiatement la direction musicale qu’il quitte en 2011 avec le titre de chef émérite. Il est directeur musical du Frankfurt Radio Symphony Orchestra de 2000 à 2013. En 2004, il devient directeur artistique de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême et dirige pour la première fois l’Orchestre de Paris. Il est réinvité à plusieurs reprises avant de devenir en septembre 2010 le septième Directeur musical de l’Orchestre de Paris. En 2012, il est nommé Chef principal de l’Orchestre symphonique de la NHK, fonction qu’il assume depuis cette saison. En 2012, la Ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, lui a remis les insignes de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en reconnaissance du travail accompli à la tête de l’Orchestre de Paris.
PAAVO JÄRVIDirection
EN SAVOIR PLUS
paavojarvi.com
© Mirco Magliocca / ODP
PARIS 101.1 FM
L a r a d i o q u i c h a n g e d e s r a d i o s c l a s s i q u e s
RADIO CLASSIQUEACCOMPAGNE L’ORCHESTRE DE PARISPOUR SA SAISON 2015-2016
DIRIGÉ PAR PAAVO JÄRVI
Premier clarinettiste solo de l’Orchestre de Paris depuis 1995, Philippe Berrod joue en soliste notamment avec le Chamber Orchestra of Europe, le Mahler Chamber Orchestra, le Bayerischer Rundfunk Symphonieorchester de Munich ou le Royal Concertgebouw d’Amsterdam. Premier prix du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Guy Deplus et Guy Dangain, il est lauréat de nombreux concours internationaux et se produit en soliste dans un répertoire allant du Concerto pour clarinette de Mozart au Dialogue de l’ombre double, pour clarinette et électronique de Pierre Boulez, qu’il a notamment interprété au Konzerthaus de Berlin pour le 80ème anniversaire du compositeur. Philippe Berrod a eu le privilège de travailler avec Olivier Messiaen, Luciano Berio, Krzysztof Penderecki, Edison Denisov, Pascal Dusapin, Marc-André Dalbavie, Philippe Hersant, Bruno Mantovani, Olivier Greif, Luis Naón, Nicolas Bacri, Michel Petrossian, etc. et d’être ainsi à l’origine de nombreuses créations pour clarinette solo. Sa discographie comprend le coffret Les Vents Français (paru chez Indésens/Sony Classical) en 2009, Art of Clarinet, ainsi que les intégrales de musique de chambre avec vents de Saint-Säens, Schumann et Poulenc (ƒƒƒƒ Télérama, Choc Classica, Diapason d’or, Clé de l’année ResMusica). En 2011, il est nominé aux Victoires de la Musique. Son goût pour les sentiers non balisés de la musique l’amène à participer à des projets comme Clarinet Latino (Cristal Records) et Clarinet classica (Sony Music), deux DVD pédagogiques pour Cristal Records/Selmer, des séances d’improvisation pour Radio Fance avec Jean-François Zygel, et surtout avec le Sirba Octet, ensemble de musique Yiddish et tzigane avec lequel il enregistre pour Naïve et La Dolce Volta/Harmonia Mundi (40 000 exemplaires vendus).
PHILIPPE BERRODClarinette
PHILIPPE BERROD CLARINETTE SOLO DE L’ORCHESTRE DE PARIS
Philippe Berrod est conseiller artistique de la manufacture française SELMER – Paris.
© Studio Cabrelli
Nommé directeur musical de l’Academy of St Martin in the Fields en 2011, Joshua Bell est le premier à remplir ce rôle depuis sir Neville Marriner qui avait fondé l’ensemble en 1958. Enregistrant en exclusivité pour Sony Classical, il a fait paraître plus de 40 CD récompensés par des Grammy Awards, Gramophone Awards, Mercury et Echo Klassik Prizes depuis son premier disque enregistré pour Decca à l’âge de 18 ans. Parmi les faits marquants de sa saison 2015/2016, mentionnons ses collaborations avec les orchestres symphoniques de Houston, Saint Louis et Indianapolis, une tournée américaine de récitals avec le pianiste Sam Haywood, une tournée européenne et des concerts avec l’Academy of St Martin in the Fields, trois concerts avec le New York Philharmonic (dir. Alan Gilbert). Outre sa collaboration avec l’Orchestre de Paris, il est l’invité de l’Orchestre symphonique de Baltimore pour la célébration de son centenaire sous la direction de Marin Alsop, et du London Symphony Orchestra. Avec Sam Haywood, il effectue une tounée européenne de récitals avant de rejoindre l’Orchestre symphonique de Détroit puis le Phiharmonique d’Israël (dir. Michael Stern). Joshua Bell débute le violon à 4 ans. À 12 ans, il maîtrise déjà l’instrument, en grande partie grâce au violoniste et pédagogue Josef Gingold, devenu son professeur et mentor. À 14 ans, il fait ses débuts avec orchestre sous la baguette de Riccardo Muti aux côtés du Philadelphia Orchestra, puis ses débuts à Carnegie Hall et se voit décerner le prestigieux Avery Fisher Career Grant. L’événement qui a sans doute le plus contribué à sa notoriété fut sa perfomance incognito dans le métro de Washington en 2007. L’opération menée par le journaliste du Washington Post, Gene Weingarten, valut le Prix Pulitzer à ce dernier. Il joue le Stradivarius « Gibson », ex-« Huberman » de 1713. Son archet est l’œuvre du Français François Tourte.
JOSHUA BELLViolon
JOSHUA BELL ET L’ORCHESTRE DE PARIS
Joshua Bell a fait ses débuts à l’Orchestre de Paris en 2003, dans le Concerto de Max Bruch sous la direction de Michel Plasson. Il le retrouvera dès la saison prochaine dans le cadre de sa saison symphonique à la Philharmonie de Paris, puis en tournée.
© Eric Kabik
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CLAUDE GIRON Violoncelliste de l’Orchestre de Paris
Yiddish). Ce serait le terrain idéal, entourée de mes incroyables collègues qui le font si bien ! L’improvisation permet de se dégager du cadre classique et de libérer la créativité.Que vous a appris le métier de musicien d’orchestre ?La vie en communauté au quotidien. On y apprend le respect des autres, on y découvre une pépinière de projets un concert de musique de chambre, un atelier éducatif ou une tournée à l’étranger... Avec comme but de jouer de la musique ensemble pour un public à qui on a envie de donner le meilleur. On y rencontre l’amitié ou même parfois l’amour. C’est un micro-monde que j’adore ! Le pupitre des violoncelles ?Certains collègues nous l’envient ! Il a sa couleur propre et sa personnalité dans l’orchestre. Plutôt sympa, rigolard, excellent quand il faut et toujours prêt à fêter anniversaire, naissance, retraite ou autre événément majeur. Cela permet de maintenir le pupitre soudé.Le répertoire que l’orchestre ne joue pas assez ?Le répertoire classique (Mozart, Schubert, Mendelssohn) avec des chefs spécialisés dans ce répertoire. Cela nous apporterait une qualité de son, d’écoute, de précision que nous négligeons parfois en grand effectif. Il faudrait l’aborder comme de la musique de chambre. Un répertoire à explorer ?La musique ancienne. J’ai fait mettre des cordes en boyau sur un de mes violoncelles. Mon fils et mon compagnon font de la flûte ancienne et j’aimerais partager cela avec eux. Mais c’est une technique bien à part, et je n’ai pas encore trouvé le temps de m’y mettre.Un chef d’orchestre qui vous a éblouie ?Lorin Maazel lors d’un concert à Ravello en Italie. Le site était splendide : la scène surplombait une mer bleu azur. Et puis le regard de Maazel quand il se plantait dans le vôtre ! C’était d’une intensité digne de Jack Nicholson dans Shining !Paavo Järvi ?La page se tourne et ce qui me restera, c’est sa baguette toujours excellente, d’une grande clarté, sa respiration qui concerne autant les cordes que les vents, et enfin son assurance et son engagement dans les concerts, avec une énergie incroyable.
Comment êtes-vous venue au violoncelle ?Par le piano ! Il y en avait un chez ma grand-mère sur lequel je reproduisais d’oreille les musiques entendues à la télévision, comme le générique de l’Eurovision. Puis, dans la perspective de pratiquer un deuxième instrument, je suis allée à une journée « Portes ouvertes » de l’école de musique de ma ville. Dans la cacophonie de tous ces instruments joués dans une même pièce, j’ai choisi le violoncelle. Ma professeur à qui je dois tout (ou presque) m’a suivie jusqu’à mes 17 ans. Un déclic pour devenir musicien ?Mes parents n’étaient pas musiciens et je n’avais pas idée du bonheur que cela peut être de baigner dans la musique. Mon premier stage de musique à 13 ans a été LE déclic. Après il a fallu convaincre mes parents, et surtout mon père, de me laisser poursuivre. Cela m’a appris la persévérance et l’effort, qualités indispensables dans ce métier. Et au final, je crois que mes parents sont assez fiers de moi !Le violoncelle ?Un instrument n’est jamais qu’un outil pour créer, un passeur d’émotions. « Jouer du violoncelle », c’est vraiment un jeu. Qui détend, rend heureux, et vide la tête. C’est une véritable thérapie pour moi. La difficulté technique est là comme un challenge qui ramène à la réalité, comme un défi sportif qui mène à la réussite… ou pas !Si vous deviez jouer d’un autre ins-trument ?La basse électrique ! J’adore le son et j’aimerais savoir improviser. Cela me manque quand je joue dans Sirba Octet (groupe de musique
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L’Orchestre de Paris donne plus d’une centaine de concerts chaque saison dans le cadre de sa résidence à la Philharmonie de Paris, nouvelle salle parisienne conçue par l’architecte Jean Nouvel, ou à l’occasion de ses tournées internationales.Il a donné son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de son premier directeur musical, Charles Munch. Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi et Christoph Eschenbach se succèdent ensuite à la direction de l’ orchestre. Depuis 2010, Paavo Järvi en est le septième directeur musical. À partir de la saison 2016/2017, Daniel Harding lui succèdera comme directeur musical, Thomas Hengelbrock devenant quant à lui chef associé à l’orchestre. L’ orchestre inscrit son répertoire dans le droit fil de la tradition musicale française en jouant un rôle majeur au service du répertoire des xxe et xxie siècles à travers la commande de nombreuses œuvres. Au cours de la saison 2015/2016, il joue en première mondiale Sow the Wind d’Erkki-Sven Tüür lors de l’ouverture de saison, Viola Concerto de Jörg Widmann (avec Antoine Tamestit) en octobre, et Caprice pour orchestre II de Richard Dubugnon en mai ; et en création européenne, le Double Concerto pour deux pianos de Philip Glass en mars. Juste après l’ouverture de saison de la Philharmonie de Paris, l’orchestre s’est pro-duit à la Scala de Milan sous la direction
ORCHESTRE DE PARISPAAVO JÄRVI DIRECTEUR MUSICAL
de Paavo Järvi. En novembre 2015, Paavo Järvi a emmené l’orchestre, en compagnie de Sol Gabetta et Gautier Capuçon, à Budapest, Vienne, Essen, Berlin (où ils se sont produits dans le cadre prestigieux de la Philharmonie de Berlin), Munich, Francfort et Bruxelles. Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l’ orchestre diversifie ses activités pédagogiques (concerts éducatifs ou en
famille, répétitions ouvertes, ateliers, classes en résidence, parcours
de découvertes…) tout en élargissant son public
(scolaires de la maternelle à l’université, familles…). En 2014 est paru le DVD Elektra (Bel Air Classiques), enregistré dans le cadre du
Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2013 sous la direction
d’Esa-Pekka Salonen, qui vient de recevoir un Grammy Award.
Le label Erato a fait paraître en janvier 2015 un CD Dutilleux sous la direction de Paavo Järvi qui s’est vu décerner de nom-breuses récompenses (Diapason d’Or, Choc Classica et ƒƒƒƒ Télérama). Un CD Rachmaninoff (Erato) vient de paraître. Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l’orchestre a par ailleurs engagé un large développement de sa politique audiovisuelle en nouant des partenariats avec Radio Classique, Arte, Mezzo, Classical Live et France Télévisions. L’Orchestre de Paris, et ses 119 musiciens, est soutenu par le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris depuis sa création.
LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARISET LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Bruno HamardDirecteur général
Didier de CottigniesDirecteur artistique
Paavo Järvi Directeur musical
Dalia Stasevska Andrei Feher Chefs assistants
David MolardChef assistant associé
Philippe Aïche Roland Daugareil Premiers violons solos
VIOLONS Eiichi Chijiiwa , 2e violon soloSerge Pataud , 2e violon solo Nathalie Lamoureux, 3e solo Christian Brière, 1er chef d’attaque Christophe Mourguiart, 1er chef d’attaque Philippe Balet, 2e chef d’attaque Antonin André-Réquéna Maud Ayats Elsa Benabdallah Gaëlle Bisson Fabien Boudot David Braccini Joëlle Cousin Christiane Cukersztein Cécile Gouiran Matthieu Handtschoewercker Gilles Henry Florian Holbé Andreï Iarca Saori Izumi Raphaël Jacob Momoko Kato Maya Koch Anne-Sophie Le Rol Angélique Loyer Nadia Marano-Mediouni Pascale Meley Phuong-Maï Ngô Nikola Nikolov
Étienne Pfender Gabriel Richard Richard Schmoucler Élise Thibaut Anne-Elsa Trémoulet Caroline Vernay
ALTOS Ana Bela Chaves, 1er solo David Gaillard, 1er solo Nicolas Carles, 2e solo Florian Voisin, 3e solo Flore-Anne Brosseau Sophie Divin Chihoko Kawada Alain Mehaye Béatrice Nachin Nicolas Peyrat Marie Poulanges Cédric Robin Estelle Villotte Florian Wallez Marie-Christine Witterkoër
VIOLONCELLESEmmanuel Gaugué, 1er soloÉric Picard, 1er soloFrançois Michel, 2e soloAlexandre Bernon, 3e soloDelphine BironThomas DuranClaude GironMarie LeclercqFlorian MillerFrédéric PeyratHikaru Sato
CONTREBASSES Vincent Pasquier, 1er soloSandrine Vautrin, 2e soloBenjamin BerliozIgor BoranianStanislas KuchinskiMathias LopezGérard SteffeUlysse Vigreux
FLÛTES Vincent Lucas, 1er soloVicens Prats, 1er soloBastien PelatFlorence Souchard-Delépine
PETITE FLÛTE Anaïs Benoit
HAUTBOISMichel Bénet, 1er soloAlexandre Gattet, 1er soloBenoît Leclerc Rémi Grouiller
COR ANGLAIS Gildas Prado
CLARINETTES Philippe Berrod, 1er soloPascal Moraguès, 1er soloArnaud Leroy
PETITE CLARINETTE Olivier Derbesse
CLARINETTE BASSE Philippe-Olivier Devaux
BASSONS Giorgio Mandolesi, 1ersoloMarc Trénel, 1er soloLionel BordLola Descours
CONTREBASSON Amrei Liebold
CORS André Cazalet, 1er soloBenoit de Barsony, 1er soloJean-Michel VinitAnne-Sophie CorrionPhilippe DalmassoJérôme RouillardBernard Schirrer
TROMPETTES Frédéric Mellardi, 1er soloBruno Tomba, 1er soloLaurent BourdonStéphane GourvatAndré Chpelitch
TROMBONESGuillaume Cottet-Dumoulin,1er soloJonathan Reith, 1er solo Nicolas DrabikJose Angel Isla JulianCédric Vinatier
TUBA Stéphane Labeyrie
TIMBALES Camille Baslé, 1er soloFrédéric Macarez, 1er solo
PERCUSSIONS Éric Sammut, 1er soloNicolas MartynciowEmmanuel Hollebeke
HARPE Marie-Pierre Chavaroche
CONSEIL D’ADMINISTRATIONPierre JoxePrésident Florence Parly Thierry Le Roy Vice-présidents
Jean-Pierre DuportTrésorier
MEMBRES DE DROIT Audrey AzoulayChristophe GirardRégine HatchondoJean-François CarencoPatrick BlocheFrançois-David CravenneBruno MantovaniBruno FoucherNicolas MartynciowMathilde Serraille
PERSONNALITÉS QUALIFIÉES Florence Alibert Marie-Louise AntoniLaurent BayleConstance BenquéDominique Bourgois Véronique CaylaXavier Delette Pierre EncrevéGuillaume Gallienne Laurence Le NyNathalie RappaportFrancis Rousseau Agnès Saal Vincent SégalCatherine Tasca
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PROCHAINS CONCERTS
ŽURAJ Vito Insideout, épisode pour soprano, baryton et ensemble
MANOURY Philippe Passacaille pour Tokyo, pour piano et dix-sept instruments
SCHOENBERG Arnold Erwartung, monodrame pour soprano et orchestre
BACH Johann Sebastian Cantate du mariage «O holder Tag“ BWV 2010 «Am Abend da es kühle war“ (récitatif et air, extraits de la Passion selon Saint-Matthieu)
VARÈSE Edgar Offrandes, pour soprano et orchestre
ZIMMERMANN Bernd Alois Stille und Umkehr (Orchesterskizzen)
Matthias Pintscher direction Orchestre de Paris Ensemble intercontemporain Solveig Kringelborn soprano Yeree Suh soprano Jarrett Ott baryton Hidéki Nagano piano
Coproduction Orchestre de Paris, Ensemble intercontemporain et Philharmonie de Paris
Tarifs : 30 € | 26 € | 22€ |17€ | 13 € | 10 €
IVES Charles The Unanswered Question
MESSIAEN Olivier Turangalîla-Symphonie
Paavo Järvi direction Roger Muraro piano Cynthia Millar ondes Martenot
Coproduction Orchestre de Paris et Philharmonie de Paris
Tarifs : 40 € | 35 € | 28 € |20€ | 15 € | 10 €
DIMANCHE 1016H30GRANDE SALLE PHILHARMONIE 1
AVRILW��K-�ND « PASSIONS »SAMEDI 9 20H30 GRANDE SALLE PHILHARMONIE 1
POUR FACILITER VOTRE RETOUR APRÈS LE CONCERT
SERVICE DE NAVETTES GRATUITÀ l’issue de chaque représentation donnée en soirée dans la Grande salle ou dans la Salle des concerts, la Philharmonie de Paris vous propose un service gratuit de navettes desservant différents sites parisiens. Ce service est offert durant toute la saison. Les navettes stationnent le long du boulevard Sérurier.
TRAJET NAVETTE 1Gare du Nord, République, Hôtel-de-Ville,Luxembourg et Denfert-Rochereau.
TRAJET NAVETTE 2Gare du Nord, Saint-Lazare, Charles-de-Gaulle – Étoile.
DEPUIS LE 3 SEPTEMBRETAXIS G7, partenaire de l’Orchestre de Paris, met à votre disposition ses taxis à la sortie des concerts du soir de la Grande Salle. Un coordinateur TAXIS G7 se tiendra à votre disposition dans le hall d’entrée de la Philharmonie (niveau 3) pour vous aiguiller vers les taxis. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des agents d’accueil.
QUADRI
BICHRO
MÉLOMANES, REJOIGNEZ LE CERCLE DE L’ORCHESTRE DE PARIS
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en avant-première■ Accédez aux répétitions générales■ Accompagnez l’orchestre
en tournée…
Grâce à vos dons, vous permettez à l ’orchestre de développer ses projets pédagogiques et sociaux. Le Cercle contribue également au rayonnement international de l’orchestre en finançant ses tournées.
DÉDUISEZ 66% DE VOTRE DON DE VOTRE IMPÔT SUR LE REVENU OU 75% DE VOTRE DON DE VOTRE ISF.Si vous résidez aux États-Unis ou dans certains pays européens, vous pouvez également faire un don et bénéficier d’un avantage fiscal.
REMERCIEMENTS
PRÉSIDENTDenis Kessler
MEMBRE GRANDS MÉCÈNES CERCLE CHARLES MUNCHHélène et Gérald Azancot, Anthony Béchu, Nicole et Jean-Marc Benoit, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Eric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen, Claude et Denis Kessler, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier, Adrien Nimhauser, Judith et Samuel (in mem.) Pisar, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Eric Sasson
MÉCÈNES Andrée et Claude Arnoux, Isabelle Bouillot, Brigitte et Jean Bouquot, Sylvie et Philippe Carton, France et Jacques Durand, Isabelle et Jacques Fineschi, Isabelle et Jean Gauvent, Chantal et Alain Gouverneyre, Goya et Olivier Guiton, Annette et Olivier Huby, Marie-Claude et Jean-Louis Laflute, François Lureau, Pascal Mandin, Didier Martin, Michèle Maylié, Valérie Meeus, Gisèle et Gérard Navarre, Eileen et Jean-Pierre Quéré, Véronique Saint-Geours, Louis Schweitzer
DONATEURSClaire et Dominique Bazy, Marie-Odile et Charles Bigot, Maureen et Thierry de Choiseul, Nicole et Ervin Ciraru, Martine et Michel Derdevet, Christiane et Gérard Engel, Yves-Michel Ergal, Claudie et François Essig, François Gerin, Bénédicte et Marc Graingeot, Thibault Hubert, Annette et Henri Meunier, Annick et Michel Prada, Josiane Termens, Colette et Bill Toynbee, Claudine Vigneron, Claudine et Jean-Claude Weinstein
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En remerciement du don de votre entreprise :
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publiques prestigieuses■ De la visibilité sur nos supports
de communication■ Des rencontres avec les musiciens
après le concert■ Des concerts privés dans vos
locaux. . .
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L’Orchestre de Paris prépare votre événement :
■ Des places de concert en 1ère catégorie « Prestige »
■ L’accueil à un guichet dédié, des hôtesses pour vous guider
■ Un cocktail d’accueil , d’entracte et/ou de fin de concert
■ Un petit-déjeuner lors d’une répétition générale
■ Une visite privée de la Philharmonie de Paris et de ses coulisses
CONTACT
Sandrine Braga Alves01 56 35 12 [email protected]
Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1
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Artwork - Esecutivo G_CMYK_POS.ai Country - Paese ITALIA
Software Adobe Illustrator CS5Implementation - Esecutivista CDL
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L’Orchestre de Paris remercie les mécènes et partenaires pour leur généreux soutien
LES MÉCÈNES
Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris
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Membres Partenaires
Membres Donateurs
Membres AmisExecutive Driver Services, Fondation SNCF, HWI, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP
LES ENTREPRISES PARTENAIRES
LES PARTENAIRES MÉDIAS
LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT
Boulet Lamberti BebonAvocats
NOIRFONDATION AIRFRANCENº dossier : 20110085E
Date : 08/04/11
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