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le courrier du boisPUBLICATION TRIMESTRIELLE • 48E ANNÉE • 3ÈME TRIMESTRE 2008 • ABONNEMENT ANNUEL : € 26,00 • € 6,50
BELGIË BELGIQUEP.B./P.P.
BRUSSEL X
BC6594
NO 162
LA REVUE SPÉCIALISÉE À DESTINATION DES ARCHITECTES, ARCHITECTES D’INTÉRIEUR, ARCHITECTES PAYSAGISTES ET DES PROFESSIONNELS DU BOIS.
PANNEAUX EN BOIS MASSIF CONTRECOLLÉS
CHÊNE ROUGE D’AMÉRIQUE
DESIGN
• S O M M A I R E •
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3
Publication trimestrielle
du Belgian Woodforum,
Maison du Bois
Avenue des Volontaires 2 - B-1040 Etterbeek
Rédaction
Koen De Mesel/Manu Defays
Tél. 02-219 28 32 - Fax: 02-523 39 62
E-mail: [email protected]
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Editeur responsable
Roger de Laet, Decom,
Stationsstraat 108, 2800 Mechelen
Réalisation & Design
Decom SA, Stationsstraat 108, 2800 Mechelen
www.decom.be - [email protected]
Régie publicitaire et matériel
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par an (4 numéros)
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Tout a été mis en oeuvre pour que les données paraissant dans le Courrier du Bois soient correctes. Le Courrier du Bois décline toute responsabilité quant à l’application de ces données. Si l’auteur est mentionné, celui-ci porte la responsabilité exclusive de son article. L’acceptation d’annonces dans le Courrier du Bois ne signifie pas qu’elles paraissent sous la protection du périodique.
© Couverture: Roel Vandebeek/Wolters/Carl Vandevoort
Les articles parus dans ce numéro ne peuvent être repris, reproduits ou diffusés de quelque manière que ce soit – partiellement ou dans leur entièreté – qu’après l’accord formel, par écrit, du Courrier du Bois.
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Marquage CE obligatoire des bois de structure L’entrée en vigueur de l'obligation de marquage CE pour des bois de structure est reportée au 01/09/09.
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Projet 4 Un étage en porte-à-faux de 10 mètres sur 14
mètres entièrement en bois, grâce à la mise en
œuvre de panneaux en bois massif contrecollés
comme support structurel.
8 Le plus grand immeuble à appartements jamais
construit en bois. Une structure de neuf étages
en panneaux en bois massif contrecollés, halls
d’escalier et cages d’ascenseur compris.
10 Visite des ‘Thermes de Toscane’, en Allemagne.
Espèces de bois 12 Voici plusieurs siècles, le chêne était déjà en
Europe l’espèce préconisée pour la construction
d’églises, de châteaux, de maisons à colom-
bages et de cathédrales. Lorsque les colons
européens ont débarqué en Amérique du Nord,
ils y ont découvert une nouvelle variété qu’ils
ont appelée ‘American Red Oak’, le chêne rouge
d’Amérique.
Fiches techniques 14 Portes résistant au feu : une nouvelle légitimité -
La résistance au feu de poutres en bois - Les
menuiseries extérieures et la sécurité des
personnes - Tolérances dimensionnelles des
menuiseries extérieures et intérieures.
Fashion 24 Douceur et chaleur bienfaisante du bois dans les
& Design centres de bien-être - Contes des 1001 voiles.
Signature 28 Moniteur bois.
Expertise 30 Wallonie Design - Design Vlaanderen.
Events 34 Biennale internationale du design de Liège - Hout
2008 - Le week-end du bois - Interieur 08 - Salon
Maison Bois - Salon du meuble - Concept &
Build - Norwegian Wood Conference - Energie &
Habitat.
Coin des infos 37 Carrousel - ‘Sur un arbre perché’.
Tout le monde 38 Eurowall – Abet Laminati – ‘Touchons du en parle bois’ – Collection ‘Litho’.
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Saviez-vous que le musée de la photogra-
phie de Charleroi possède l’une des plus
importantes collections d’Europe, avec
80.000 photographies dont plus de 800
en exposition permanente et 3 millions
de négatifs ?
Un trésor bien gardé qui nécessitait
l’aménagement d’une extension. Vu le
cadre arboré de l’ancien couvent carmé-
Panneaux en bois massif contrecollés
Il n’y avait pas photo!
L’extension du musée de la photographie à Mont-sur-
Marchienne (Charleroi) est un exemple d’application
innovante d’architecture, du génie civil et du matériau
bois. La prouesse ? Avoir réalisé un étage en porte-à-
faux de 10 mètres sur 14 mètres entièrement en bois,
grâce à la mise en œuvre de panneaux en bois massif
contrecollés comme support structurel. Un projet
ambitieux et exemplaire qui repousse encore les limites
de la construction en bois.
TEXTE : PASCAL MAGEREN, DECOMPHOTOS : L’ESCAUT ARCHITECTURE / BUREAU D’ETUDES WEINAND
lite qui héberge le musée, les architectes
ont cherché une solution qui puisse met-
tre en valeur les nombreux arbres remar-
quables classés du verger du musée.
Regards multiples
L’intégration de la nouvelle aile dans le parc, et inversement, nous a inspiré l’idée d’un porte-à-faux, explique Eloisa Astudillo,
du bureau d’architecture L’Escaut.
L’architecture de la nouvelle aile joue de rapports intérieur/extérieur incessants et subvertit les frontières. Dessinée en creux successifs, elle agence les cadrages et vues sur le parc et les alentours qui deviennent des points de mire ou des fonds de scène. Chaque espace constitue ainsi un lieu à part entière, qui sert aussi d’antichambre pour les lieux qui lui succèdent.
• P R O J E T •
L’une des principales difficultés du montage : protéger les éléments en bois, en particulier
les tranches, contre la pluie.
L’innovation réside dans la mise en œuvre des panneaux posés sur leur tranche.
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Porte-à-faux
La forme architecturale recherchée,
caractérisée par un énorme porte-à-
faux, nécessitait une structure légère.
Confrontés à ce défi, les architectes ont fait
appel au bureau d’études Weinand, qui a
proposé une solution technique originale
en bois. Une approche interdisciplinaire qui lie les réflexions sur l’espace à celles relatives à la structure du bâtiment, affirme
Yves Weinand, également directeur de
l’Ibois, le Laboratoire de construction en
bois de l’Ecole polytechnique fédérale de
Lausanne.
Application innovante
La solution avancée est une application
innovante d’un produit dérivé du bois,
le panneau en bois massif contrecollé
comme élément structurel. L’innovation
réside en réalité dans la mise en œuvre
de ces panneaux sur leur tranche. Ces panneaux ne sont pas nouveaux (on les trouve sur le marché depuis les années 1994-95), mais ils sont habituellement uti-lisés comme éléments de planchers ou comme paroi, commente l’ingénieur en
stabilité.
Cahier des charges
Pour éviter tout dérapage, un cahier des
charges très précis, prévoyant l’utilisa-
tion de panneaux en bois massif contre-
collés (mais pas le type car différents
modèles existent sur le marché), avait
été rédigé par les auteurs du projet. Les
surprises n’ont cependant pas manqué
: en effet plusieurs entreprises généra-
les de construction ont remis leur prix
pour un projet sans bois ou sans tenir
compte de la solution avancée par le bu-
reau d’étude… C’est finalement la société
Bajart, spécialisée dans la restauration
de bâtiments classés, qui a assuré la
réalisation du projet, avec des panneaux
du fabricant autrichien BBS.
Montage
L’une des principales difficultés du montage a concerné la protection des éléments en bois, en particulier les tranches, contre la pluie, déclare Eloisa Astudillo. Le monta-
ge a par exemple été plus long que prévu
en raison des intempéries car il fallait
absolument éviter toute humidité dans
les parois une fois le bâtiment refermé.
Vu les dimensions de la nouvelle aile,
différents panneaux ont été superposés
pour former des ‘poutres’ porteuses. Le
plancher et la toiture ont également été
réalisés en panneaux sur une longueur
de 23m, l’assemblage étant ponctuelle-
ment assuré par des éléments en acier. Différents panneaux ont été superposés pour former des ‘poutres’ porteuses.
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Info
www.escaut.orgwww.weinand.bewww.bajart.be
Voir également l’article sur l’architec-
ture en structures plissées (un autre
champ d’application des panneaux
en bois massif contrecollés) qui sera
publié prochainement sur
lecourrierdubois.beL E BOIS DANS L’ ARCHITECTURE ET LE DESIGN
UN ATOUT DURABLE
Les panneaux en bois massif contrecol-
lés peuvent être fabriqués au départ de
bois de moindre qualité. Du bois pré-
sentant des nœuds peut très bien être
utilisé pour confectionner ces panneaux
sans altérer la qualité ou les performan-
ces du produit fini. Les problèmes de
qualité ou de classification du bois ne
se posent dès lors pas non plus.
Et Yves Weinand d’ajouter : ces pan-neaux, issus de produits dérivés, sont une aubaine pour la filière bois et ouvrent énormément de débouchés notamment pour le bois belge.
Une structure malheureusement cachée
Au grand regret des concepteurs, la struc-
ture bois a dû être cachée, tant à l’exté-
rieur qu’à l’intérieur. Pour des raisons ad-ministratives, déplore Yves Weinand. Côté extérieur, nous étions tributaires de l’avis du commandant des pompiers, qui n’était visiblement pas un partisan du bois. Quant à l’intérieur, le musée étant un bâtiment public, nous étions contraints de recouvrir le bois car il n’entre pas dans la catégorie des matériaux non inflammables. Un vernis anti-feu aurait été envisageable mais la piste a été écartée en raison des frais d’entretien nécessaires tous les 5 ans. D’autant plus dommage que l’épaisseur des parois en bois (273mm) suffisait largement d’un point de vue technique pour assurer l’isolation thermique. Les nombreuses personnes qui ont pu visiter le chantier lors de la journée portes ouvertes ont été impressionnées par
la construction en bois, mais malheureuse-ment la plupart des visiteurs du musée igno-reront que la nouvelle aile est une prouesse en bois...
Une nouvelle ère pour la construction en bois
Sur le plan économique, la variante bois
bat la variante en béton initialement
imaginée. Nous avons prouvé par ce projet que cette application innovante des panneaux en bois massif contrecollés était un sérieux concurrent aux éléments en béton. Cette réalisation n’est qu’un début car il est possible d’aller encore beaucoup plus loin et d’étendre considérablement le champ d’application de ces panneaux. De nouvelles portes viennent de s’ouvrir en termes d’architecture au départ d’éléments plans. Je suis intimement convaincu que la construction en bois vient d’entrer dans une nouvelle ère et que ces panneaux vont
connaître un envol spectaculaire, conclut
Yves Weinand.
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Vous lisez bien, tout un immeuble à appartements entièrement
en bois. Une structure de neuf étages, halls d’escalier et cages
d’ascenseur compris, tout en bois. Ce projet innovant réalisé
en panneaux en bois massif contrecollés est actuellement
en cours de finition dans le quartier londonien de Murray
Grove. L’immeuble sera terminé en octobre. Une première
mondiale dont le bureau d’achitectes Waugh Thistleton est
naturellement fier. A juste titre!
TEXTE : SARAH BUYL, DECOMFOTOS : WAUGH THISTLETON
Le plus grand immeuble à appartements jamais construit en bois
Les architectes Andrew Waugh et Anthony
Thistleton n’en sont pas à leur premier
essai. Installé depuis une dizaine d’années
dans le quartier londonien de Shoreditch,
leur bureau d’architecture d’une quinzai-
ne de collaborateurs a acquis une renom-
mée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis
PANNEAUX EN BOIS MASSIF CONTRECOLLÉS
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grâce à plusieurs projets novateurs dans
lesquels ‘the practice’s longstanding aim is to prove that intellectually rigorous architec-ture does not need to come at the expense of accessibility’ (l’architecture d’une rigueur
intellectuelle ne porte pas atteinte à l’ac-
cessibilité).
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Info
www.waughthistleton.com
Pas de compromis
Déjà dans la phase de conception de ce
projet d’immeuble à appartements, les pan-
neaux en bois massif contrecollés ont été
retenus comme matériau de construction,
un type de matériau pourtant inhabituel en
pareil cas. L’aspect extérieur de l’immeuble,
dont les appartements s’orientent autour
d’un noyau central selon une structure en
nid d’abeille, a été décidé avec la même
intransigeance. Afin de ne plus devoir faire de concessions au niveau du design dans un stade ultérieur, nous avons dès le début travaillé en collaboration étroite avec les ingénieurs archi-tectes et avec l’entreprise autrichienne KLH chargée de la production des panneaux, souli-
gnent les architectes.
Les architectes se sont laissés inspirer par le
site du bâtiment : la façade a été créée en en-
registrant les effets changeants d’ombre et
de lumière occasionnés sur le terrain vague
par les arbres et immeubles adjacents. C’est
sur cette image en pixels qu’ils se sont basés
pour réaliser le revêtement de la façade,
composé de plus de 5000 panneaux indivi-
duels en trois nuances de couleurs, allant du
blanc au noir en passant par le gris.
Terminé en neuf semaines
L’immeuble compte 29 appartements ainsi
qu’un espace commercial au rez-de-chaus-
sée. Les neuf étages ont été soigneusement
construits à base de panneaux en bois
massif contrecollés (cross laminated timber,
CLT), fabriqués au moyen d’une techni-
que innovatrice dans l’usine autrichienne
de KLH. C’est la firme Eternit qui a livré les
panneaux de façade de 1200 x 230 mm,
constitués pour 70% de déchets de bois.
Tous les éléments, même les portes et
fenêtres, ont été livrés prêts à la pose sur
chantier, en panneaux allant jusqu’à 13 m de
long. De ce fait, trois ouvriers ont pu mettre
en place la totalité de la construction en neuf
semaines à peine.
Acoustique
L’acoustique du bâtiment constituait un défi
de taille dans ce projet. Les panneaux en bois
COMMENT FIXER 306 TONNES DE CARBONE ?
Cet immeuble en bois à Murray Grove affiche des prestations écologiques parti-
culièrement intéressantes. Quelques chiffres :
- ciment : si l’immeuble avait été construit en béton, il aurait fallu utiliser envi-
ron 950 m³, soit 285 tonnes, ce qui aurait donné une production de 67 545 kg
de carbone ;
- acier : s’il avait été réalisé en béton armé, 120 tonnes d’acier auraient été né-
cessaires, ce qui équivaut à la production de 57 240 kg de carbone ;
- bois : 830 m³ de bois ont été utilisés dans cette construction. Non seulement
le bois absorbe le carbone, mais il continue à le stocker lorsqu’il est scié. Cet
immeuble immobilisera donc de manière permanente quelque 181 363 kg de
carbone.
Au total, on obtient donc une différence de plus de 306 tonnes de carbone!
massif contrecollés conçus par KLH satis-
font à des exigences acoustiques élevées : ils
se composent d’une solide âme structurelle,
à laquelle plusieurs couches supplémentai-
res peuvent être ajoutées. Ainsi, l’isolation
acoustique de cet immeuble à appartements
dépasse même les normes strictes d’appli-
cation au Royaume-Uni.
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Situés dans la ville thuringienne d’eaux
et de vins de Bad Sulza, en Allemagne,
les ‘Thermes de Toscane’ accueillent
plus de trois cent mille visiteurs par an.
La qualité des soins et des services
offerts, l’architecture particulière mais
aussi la situation de ce complexe de
balnéothérapie niché dans un magnifique
paysage vallonné justifient qu’il soit repris
sur la liste des cent meilleurs temples du
bien-être et du délassement au monde.
TEXTE : MIA DE KEERSMAEKER
PHOTOS : TOSKANA THERME
Bien-être et prouesses techniques
Le bureau d’architecture Ollertz & Ollertz
a reçu le prix d’or de la créativité en 1999
pour la conception et la réalisation de
ce temple des eaux érigé à Bad Sulza,
dans cette région d’Allemagne appelée
la Toscane de l’Est ; tandis que les in-
génieurs du bureau Trabert & Partner,
experts en construction de toitures en
bois, ont eu recours à de très anciennes
techniques de construction pour réa-
liser les toits du complexe thermal. Le
Courrier du Bois a rencontré les repré-
sentants de ces deux bureaux.
Un défi
Selon le bureau d’architecture Ollertz
& Ollertz, le caractère unique du projet
réside dans la multifonctionnalité du
bâtiment qui comporte quatre parties:
800 m² de bains d’eaux salines dont 450
m² à l’intérieur et 250 m² à l’extérieur
avec sauna ; des espaces de détente et
d’autres réservés aux cures et aux soins
thérapeutiques ; des espaces de confé-
rences et , enfin, l’espace du «Liquid
Sound Temple», un concept d’animation
son et lumière aquatique présenté à
l’ Exposition Universelle d’Hanovre en
2000. Conçus de manière intégrée, ces
différents espaces ont également une
existence propre.
Le complexe thermal a été implanté à
l’endroit d’où émerge une source d’eau
saline. La construction de terrasses,
reliées entre elles et se situant prati-
quement au même niveau que les trois
bassins d’eau, a été envisagée pour
tenir compte du relief très vallonné de
la région.
La coupole qui coiffe entièrement l’édifice à 14 mètres de haut est une prouesse architecturale qui s’intègre avec complicité dans le paysage vallonné et la nature environnante.
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Info
www.toskanatherme.de
La construction ne compte aucun coin ou angle!
Pas un seul coin
Cherchez un coin ou un angle dans cette
construction. Vous n’en trouverez pas un
seul dans tout le complexe ! La coupole
qui coiffe entièrement l’édifice à 14 mètres
de haut est une prouesse architecturale qui
s’intègre avec complicité dans le paysage
vallonné et la nature environnante. Ce sen-
timent vient également des nombreuses
parties vitrées dont le complexe est pour-
vu. Pour les architectes, les Thermes de
Toscane étaient un réel défi car il n’existait
pas encore de complexe architectural de
ce genre qui aurait pu leur servir d’exem-
ple. Le gros œuvre a pris deux fois plus
de temps que prévu. Aucune des parties
du toit ne se trouvant sur le marché de la
construction industrielle préfabriquée, il
a fallu faire réaliser spécialement chaque
partie des onze toits en arc.
La toiture se compose de plus de 1000 nervures en bois d’épicéa de dimensions et courbures différentes.
Prouesses techniques
Pour la construction des 230 tonnes d’élé-
gance du toit en bois, le bureau d’in-
génieurs Trabert & Partner a utilisé un
logiciel de calcul pour simuler les carac-
téristiques physiques des surfaces cour-
bes suspendues. Plus de 1000 nervures
autoportantes de bois d’épicéa de dimen-
sions et de courbures différentes et 330
matériaux acoustiques différents ont été
assemblés sur une surface de 1800 m².
La modélisation informatique a permis
d’adapter les techniques ancestrales de
construction en bois aux formes architec-
turales d’aujourd’hui. L’utilisation d’élé-
ments d’assemblage en acier aux points
de jonction a ainsi pu être limitée au
minimum. Lors du montage, on ne s’est
pas risqué à dépasser le seuil de tolérance
de 0,5 mm. D’anciennes techniques ont
également été utilisées pour cintrer et
coller les onze arcs en bordure de toiture.
Le bois a subi un traitement de préser-
vation pour assurer dans ce milieu riche
en vapeurs d’eaux salines et à l’humidité
ambiante élevée, une résistance garantie
au-delà de 30 ans. L’espace ‘Liquid Sound
Tempel’ a également été conçu selon les
mêmes techniques de construction en
bois. Dans cet espace, les curistes, tout
en se laissant porter par les eaux salines,
écoutent de la musique dont les ondes
sont transmises par le milieu aquatique
et regardent des jeux de lumière : un bain
d’eau mais aussi de lumière et de son.
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Tableau 1: Propriétés physiquesMasse volumique moyenne à 15 % d’humidité relative du bois : 700 kg/m³
Retrait en % : - radial : de 60 – 30 % d’humidité relative de l’air : 0,8
- tangentiel : de 60 – 30 % d’humidité relative de l’air : 1,5
Tableau 2: Propriétés mécaniquesRésistance à la flexion (en N/mm²) : 98
Module d’élasticité (en N/mm²) : 12.500
Résistance à la compression parallèle aux fibres (en N/mm²) : 46
Résistance au cisaillement (en N/mm²) : 12,2
Dureté selon Janka (en N) : longitudinal :
transversal :
7.030
5.740
Dénomination et aires de provenance
La dénomination de cette espèce prête à
confusion. Chêne rouge d’Amérique réfè-
re non pas à la teinte du bois, mais à celle
de l’arbre, et notamment à son feuillage
d’un rouge à brun rouge prononcé en
automne.
Le chêne rouge d’Amérique appartient
au même genre que le chêne d’Europe :
Quercus. Il se classe sous les Quercus spp.,
principalement Q. rubra, appartenant aux
Fagacées, en provenance du sud-est du
Canada et de l’est des Etats-Unis. Cette
espèce de bois est disponible en grandes
quantités, entre autres grâce à une gestion
forestière menée de façon professionnelle
ainsi qu’à une bonne gestion des matières
premières.
Description de l’arbre
L’arbre a une hauteur moyenne de 20 à 25
mètres et un diamètre de 60 à 100 cm.
Description du bois
Le chêne rouge d’Amérique a une teinte
plutôt claire. Le duramen est brun clair à
brun rosé, l’aubier brun jaunâtre. Le fil est
généralement droit, le grain grossier. La
figuration est principalement flammée sur
dosse et présente des mailles de grandes
dimensions sur quartier.
Chêne rouge d’AmériqueLe chêne est l’espèce de bois la
plus courante pour les revêtements
de sols. Voici plusieurs siècles,
le chêne était déjà en Europe
l’espèce préconisée pour la
construction d’églises, de châteaux,
de maisons à colombages et
de cathédrales. Lorsque les
colons européens ont débarqué
en Amérique du Nord, ils y ont
découvert une nouvelle variété
qu’ils ont appelée ‘American Red
Oak’, le chêne rouge d’Amérique.
TEXTE : IR. K. DE MESEL, BELGIAN WOODFORUM
Classe de durabilité et qualités
Le duramen du chêne rouge d’Améri-
que appartient à la classe de durabilité
naturelle IV, l’aubier à la classe V. Il est
conseillé de soumettre l’aubier qui se-
rait éventuellement présent à un traite-
ment suivant le procédé A1 (utilisations
intérieures).
En ce qui concerne le chêne d’Amérique,
on se réfère généralement aux normes
de qualité du pays d’origine. Le système
américain est basé sur le système «cut-
ting», ce qui signifie que selon la qualité
un certain pourcentage de la surface
du bois doit être exempte de certains
défauts.
En chêne rouge d’Amérique, il est pos-
sible d’obtenir des qualités présentant
peu d’aubier et de nœuds, pour les re-
vêtements de sols mais également pour
d’autres utilisations, et ce avec un rapport
qualité/prix très favorable.
Séchage
Le séchage du chêne rouge d’Amérique
doit se faire lentement et avec précau-
tion, vu le risque de déformations et de
collapse.
Usinage
Le chêne rouge d’Amérique se travaille
aisement à la main ou à la machine.
Pour obtenir une surface de rabotage
bien lisse un angle de coupe de 20° est
idéal.
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Tableau 3: Dimensions disponibles- 26 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
- 32 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
- 40 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
- 52 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
- 65 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
- 80 mm en largeurs de 155 mm et plus avec un pourcentage réduit de 100 mm et plus
En longueurs de 215 cm et plus (215 cm, 245 cm, 275 cm, 305 cm, 335 cm, 365 cm, 395 cm, 425 cm, 455 cm, 490 cm)
Les largeurs fixes suivantes sont également disponibles :
- 26 mm x 105 mm en longueurs de 215 cm ou plus
- 26 mm x 130 mm en longueurs de 215 cm ou plus
- 26 mm x 155 mm en longueurs de 215 cm ou plus
- 26 mm x 180 mm en longueurs de 215 cm ou plus
- 26 mm x 205 mm en longueurs de 215 cm ou plus
Fixation
Le préforage est conseillé lors du vis-
sage et du clouage en vue d’éviter les
fissures. De même, veillez à utiliser des
moyens d’assemblage inoxydables vu que
la présence de tanins peut causer des
décolorations bleu-noir au contact avec
les matériaux ferreux et des décolorations
brun clair au contact avec le cuivre ou le
laiton.
Le chêne rouge d’Amérique se colle faci-
lement.
Finition
Sa finition est aisée, mais du fait de l’ab-
sence de thylles, le chêne rouge d’Améri-
que se laisse moins facilement teinter et
mordancer que le chêne blanc d’Amérique
ou le chêne d’Europe.
Utilisations
Le champ d’application du chêne rouge
d’Amérique est large. Ce bois convient
particulièrement pour les revêtements
de sols. Il peut également être utilisé en
menuiserie intérieure (portes, chambran-
les, escaliers, panneaux de parois, lam-
bris, parois, placage,…) ainsi que dans
l’industrie du meuble et comme bois de
structure.
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• F I C H E T E C H N I Q U E •
Les exigences en matière de sécurité ‘in-cendie’ applicables sur l’ensemble du ter-ritoire belge sont stipulées dans l’arrêté royal du 7 juillet 1994 ‘fixant les normes de base en matière de prévention contre l’incendie et l’explosion, auxquelles les bâtiments nouveaux doivent satisfaire’ (modifié par les arrêtés royaux du 19 dé-cembre 1997, du 4 avril 2003 et du 13 juin 2007), communément appelé arrêté royal ‘Normes de base’.
Placement des portes résistant au feu : la fin du chaos?
Entre 1994 et 2004, la réglementation exigeait en substance :• d’une part, que les portes résistant au
feu portent le label BENOR-ATG (un autocollant de 22 mm de diamètre appliqué sur la tranche du vantail), preuve de leur qualité et des contrôles externes effectués ;
• d’autre part, que le placeur soit agréé, c’est-à-dire certifié par l’ISIB (Institut de Sécurité Incendie) après avoir suivi une formation sanctionnée par un exa-men, puis subi des contrôles adminis-tratifs et des inspections régulières sur chantier.
Coup de théâtre : en mars 2004, le Conseil d’Etat annulait ces dispositions, abolissant ainsi la légitimité de la marque BENOR-ATG pour les portes résistant au feu en même temps que l’agréation des placeurs.
Dernière péripétie en date : le 1er janvier dernier entrait en vigueur l’arrêté royal du
Portes résistant au feu :une nouvelle légitimité
La situation réglementaire des
portes résistant au feu a connu
une évolution importante au
cours des dernières années dans
notre pays. Des changements
majeurs sont en outre intervenus
depuis le 1er janvier 2008. Et pour
couronner le tout, une nouvelle
note d’information technique
(NIT 234) est récemment parue
sur le sujet.TEXTE : Y. MARTIN, IR., CHEF DE DIVISION ADJOINT,
DIVISION ‘MATÉRIAUX’, CSTC
13 juin 2007 modifiant l’arrêté ‘Normes de base’ et introduisant de nouvelles prescriptions pour la qualité et la pose des portes résistant au feu (voir enca-dré).
Nouvelle note d’information technique
Outre les fonctions spécifiques des por-tes résistant au feu dans le bâtiment et l’importance d’un placement correct, la nouvelle NIT présente la terminologie propre à la prévention incendie en géné-ral et aux portes résistant au feu en par-ticulier. Elle passe en revue les principes du futur marquage CE, bien que celui-ci ne soit pas possible ni obligatoire dans l’immédiat.
Un chapitre complet est consacré aux performances des portes résistant au feu : résistance au feu évidemment, mais également aptitude à l’emploi (durabi-lité, résistance mécanique, etc.), isolation acoustique ou caractéristiques retardatri-ces d’effraction. Les exigences réglemen-taires et les recommandations sont abor-dées dans un chapitre distinct, de même que la problématique de l’entretien.A noter la notion ‘revisitée’ du sens de rotation des portes, qui, selon la nouvelle norme européenne (et l’édition 2006 des STS 53.1), correspond en fait à la direction de fermeture (c’est-à-dire exactement l’in-verse de ce qui était considéré jusqu’ici en Belgique). Autrement dit :• une porte avec rotation à gauche se
ferme par un mouvement rotatif, les
DEPUIS LE 1ERJANVIER 2008
1) La qualité des portes, c’est-à-dire leur résistance au feu, leur aptitude à l’emploi et le contrôle de leur production, est garantie pour autant que le placeur mette en œuvre des produits attestés par la marque BENOR-ATG. Dans le cas de portes ne possédant pas ce label, il conviendra d’être particulièrement attentif en vue de s’assurer de leur conformité à l’ensemble des prescriptions du nouvel AR.
2) Le placement des portes résistant au feu doit être effectué conformément aux consignes du fabricant (stipulées dans l’agrément BENOR-ATG ou basées sur un ou des rapports d’essai).
3) Il n’existe plus d’exigences légales en matière de contrôle du placement. La certification des placeurs n’est donc plus légalement obligatoire, mais peut tou-jours être mise en pratique sur une base volontaire (comme ‘label de qualité’ du placeur). Elle peut toutefois devenir contractuellement obligatoire lorsqu’elle est prescrite dans le cahier spécial des charges.
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Les exigences en matière de sécurité ‘in-cendie’ applicables sur l’ensemble du ter-ritoire belge sont stipulées dans l’arrêté royal du 7 juillet 1994 ‘fixant les normes de base en matière de prévention contre l’incendie et l’explosion, auxquelles les bâtiments nouveaux doivent satisfaire’ (modifié par les arrêtés royaux du 19 dé-cembre 1997, du 4 avril 2003 et du 13 juin 2007), communément appelé arrêté royal ‘Normes de base’.
Placement des portes résistant au feu : la fin du chaos?
Entre 1994 et 2004, la réglementation exigeait en substance :• d’une part, que les portes résistant au
feu portent le label BENOR-ATG (un autocollant de 22 mm de diamètre appliqué sur la tranche du vantail), preuve de leur qualité et des contrôles externes effectués ;
• d’autre part, que le placeur soit agréé, c’est-à-dire certifié par l’ISIB (Institut de Sécurité Incendie) après avoir suivi une formation sanctionnée par un exa-men, puis subi des contrôles adminis-tratifs et des inspections régulières sur chantier.
Coup de théâtre : en mars 2004, le Conseil d’Etat annulait ces dispositions, abolissant ainsi la légitimité de la marque BENOR-ATG pour les portes résistant au feu en même temps que l’agréation des placeurs.
Dernière péripétie en date : le 1er janvier dernier entrait en vigueur l’arrêté royal du
13 juin 2007 modifiant l’arrêté ‘Normes de base’ et introduisant de nouvelles prescriptions pour la qualité et la pose des portes résistant au feu (voir enca-dré).
Nouvelle note d’information technique
Outre les fonctions spécifiques des por-tes résistant au feu dans le bâtiment et l’importance d’un placement correct, la nouvelle NIT présente la terminologie propre à la prévention incendie en géné-ral et aux portes résistant au feu en par-ticulier. Elle passe en revue les principes du futur marquage CE, bien que celui-ci ne soit pas possible ni obligatoire dans l’immédiat.
DEPUIS LE 1ERJANVIER
1) La qualité des portes, c’est-à-dire leur résistance au feu, leur aptitude à l’emploi et le contrôle de leur production, est garantie pour autant que le placeur mette en œuvre des produits attestés par la marque BENOR-ATG. Dans le cas de portes ne possédant pas ce label, il conviendra d’être particulièrement attentif en vue de s’assurer de leur conformité à l’ensemble des prescriptions du nouvel AR.
2) Le placement des portes résistant au feu doit être effectué conformément aux consignes du fabricant (stipulées dans l’agrément BENOR-ATG ou basées sur un ou des rapports d’essai).
3) Il n’existe plus d’exigences légales en matière de contrôle du placement. La certification des placeurs n’est donc plus légalement obligatoire, mais peut toujours être mise en pratique sur une base volontaire (comme ‘label de qualité’ du placeur). Elle peut toutefois devenir contractuellement obligatoire lorsqu’elle est prescrite dans le cahier spécial des charges.
Un chapitre complet est consacré aux performances des portes résistant au feu : résistance au feu évidemment, mais également aptitude à l’emploi (durabi-lité, résistance mécanique, etc.), isolation acoustique ou caractéristiques retardatri-ces d’effraction. Les exigences réglemen-taires et les recommandations sont abor-dées dans un chapitre distinct, de même que la problématique de l’entretien.A noter la notion ‘revisitée’ du sens de rotation des portes, qui, selon la nouvelle norme européenne (et l’édition 2006 des STS 53.1), correspond en fait à la direction de fermeture (c’est-à-dire exactement l’in-verse de ce qui était considéré jusqu’ici en Belgique). Autrement dit :• une porte avec rotation à gauche se
ferme par un mouvement rotatif, les
JANVIER 20081) La qualité des portes, c’est-à-dire leur résistance au feu, leur aptitude à l’emploi
et le contrôle de leur production, est garantie pour autant que le placeur mette en œuvre des produits attestés par la marque BENOR-ATG. Dans le cas de portes ne possédant pas ce label, il conviendra d’être particulièrement attentif en vue de s’assurer de leur conformité à l’ensemble des prescriptions du nouvel AR.
2) Le placement des portes résistant au feu doit être effectué conformément aux consignes du fabricant (stipulées dans l’agrément BENOR-ATG ou basées sur un
3) Il n’existe plus d’exigences légales en matière de contrôle du placement. La certification des placeurs n’est donc plus légalement obligatoire, mais peut tou-jours être mise en pratique sur une base volontaire (comme ‘label de qualité’ du placeur). Elle peut toutefois devenir contractuellement obligatoire lorsqu’elle est prescrite dans le cahier spécial des charges.
JANVIER
1) La qualité des portes, c’est-à-dire leur résistance au feu, leur aptitude à l’emploi et le contrôle de leur production, est garantie pour autant que le placeur mette en œuvre des produits attestés par la marque BENOR-ATG. Dans le cas de portes ne possédant pas ce label, il conviendra d’être particulièrement attentif en vue de s’assurer de leur conformité à l’ensemble des prescriptions du nouvel AR.
2) Le placement des portes résistant au feu doit être effectué conformément aux consignes du fabricant (stipulées dans l’agrément BENOR-ATG ou basées sur un
3) Il n’existe plus d’exigences légales en matière de contrôle du placement. La certification des placeurs n’est donc plus légalement obligatoire, mais peut toujours être mise en pratique sur une base volontaire (comme ‘label de qualité’ du placeur). Elle peut toutefois devenir contractuellement obligatoire lorsqu’elle est prescrite dans le cahier spécial des charges.
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RÉSISTANCE AU FEU : LA CLASSEEUROPÉENNELes classes belges de résistance au feu ‘Rf ½ h’ ou ‘Rf 1 h’ céderont bientôt la place au système de classification européen et aux critères EI 30 ou EI 60 (le E désignant l’étanchéité au feu et le I l’isolation thermique).En ce qui concerne l’isolation thermique des portes résistant au feu, la nouvelle réglementation belge fera référence à la classe I1, qui correspond grosso modo au même niveau de performance que celui de l’ancienne norme NBN 713-020.Ainsi, on attribuera la classe EI130 ou EI160 aux portes qui résistent durant 30 ou 60 minutes à un incendie. A ne pas confondre avec les classes EI2 (30 ou 60) ou EW (30 ou 60), d’usage courant en Allemagne et aux Pays-Bas, mais moins rigoureuses que les précédentes.
Porte battanteà rotation à droite.
Porte battanteà rotation à
gauche.
charnières se trouvant à gauche lors-qu’on se situe du côté de l’ouverture de la porte. La porte se ferme dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (voir illustration)
• une porte avec rotation à droite se ferme par un mouvement rotatif, les charnières se trouvant à droite lors-qu’on se situe du côté de l’ouverture de la porte. La porte se ferme dans le sens des aiguilles d’une montre (voir illustration).
Souci du détail
Le chapitre principal de la NIT est consa-cré à la mise en œuvre in situ des portes. La moindre inexactitude durant le place-ment de la porte peut amoindrir consi-dérablement, voire anéantir totalement, sa résistance au feu. Les plus infimes détails d’exécution (jeux, dimensions de l’ébrasement, jonctions, fixations, etc.) peuvent avoir des conséquences inéluctables pour la résistance au feu souhaitée in situ, d’où l’importance qui doit être accordée, notamment, à la planéité et à l’horizontalité du support (mur et sol).
Un détail important parmi d’autres est celui de la jonction avec le gros œuvre, pour lequel on veillera tout particulière-ment aux deux points suivants :• l’espacement requis, c’est-à-dire l’espa-
ce nécessaire pour réaliser la jonction entre le mur et l’huisserie ou le bâti dormant. Cet espace, de 10 à 30 mm en général, dépendra entre autres du matériau utilisé à cette fin ;
• le matériau requis : on utilisera de la laine minérale comprimée résistant aux températures élevées (laine de roche) ou éventuellement de la mous-se (traitée de manière à améliorer ses propriétés au feu), un produit intu-mescent ou encore tout autre matériau conforme aux directives du fabricant de la porte.
Info
Le CSTC a pour mission de mener des recherches scientifiques et techniques au profit des professionnels de la construction et de mettre le fruit de ses travaux au service de tout le secteur. Il promulgue des avis techniques et contribue également à l’innovation et au développement dans le secteur de la construction en effectuant des recherches sous contrat.www.cstc.be - www.woodforum.be
charnières se trouvant à gauche lors-qu’on se situe du côté de l’ouverture de la porte. La porte se ferme dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (voir illustration)
• une porte avec rotation à droite se ferme par un mouvement rotatif, les charnières se trouvant à droite lors-qu’on se situe du côté de l’ouverture de la porte. La porte se ferme dans le sens des aiguilles d’une montre (voir illustration).
Souci du détail
Le chapitre principal de la NIT est consa-cré à la mise en œuvre in situ des portes. La moindre inexactitude durant le place-ment de la porte peut amoindrir consi-dérablement, voire anéantir totalement, sa résistance au feu. Les plus infimes détails d’exécution (jeux, dimensions de l’ébrasement, jonctions, fixations, etc.) peuvent avoir des conséquences inéluctables pour la résistance au feu souhaitée in situ, d’où l’importance qui doit être accordée, notamment, à la planéité et à l’horizontalité du support (mur et sol).
Un détail important parmi d’autres est celui de la jonction avec le gros œuvre, pour lequel on veillera tout particulière-ment aux deux points suivants :• l’espacement requis, c’est-à-dire l’espa-
ce nécessaire pour réaliser la jonction entre le mur et l’huisserie ou le bâti dormant. Cet espace, de 10 à 30 mm en général, dépendra entre autres du matériau utilisé à cette fin ;
• le matériau requis : on utilisera de la laine minérale comprimée résistant aux températures élevées (laine de roche) ou éventuellement de la mous-se (traitée de manière à améliorer ses propriétés au feu), un produit intu-mescent ou encore tout autre matériau conforme aux directives du fabricant de la porte.
RÉSISTANCE AU FEU : EUROPÉENNELes classes belges de résistance au feu ‘Rf ½ h’ ou ‘Rf 1 h’ céderont bientôt la place au système de classification européen et aux critères EI 30 ou EI 60 (le E désignant l’étanchéité au feu et le I l’isolation thermique).En ce qui concerne l’isolation thermique des portes résistant au feu, la nouvelle réglementation belge fera référence à la classe Imême niveau de performance que celui de l’ancienne norme NBN 713-020.Ainsi, on attribuera la classe EI130 ou EI160 aux portes qui résistent durant 30 ou 60 minutes à un incendie. A ne pas confondre avec les classes EI(30 ou 60), d’usage courant en Allemagne et aux Pays-Bas, mais moins rigoureuses que les précédentes.
Info
Le CSTC a pour mission de mener des recherches scientifiques et techniques au profit des professionnels de la construction et de mettre le fruit de ses travaux au service de tout le secteur. Il promulgue des avis techniques et contribue également à l’innovation et au développement dans le secteur de la construction en effectuant des recherches sous contrat.www.cstc.be - www.woodforum.be
: LA CLASSE
Les classes belges de résistance au feu ‘Rf ½ h’ ou ‘Rf 1 h’ céderont bientôt la place au système de classification européen et aux critères EI 30 ou EI 60 (le E désignant l’étanchéité au feu et le I l’isolation thermique).En ce qui concerne l’isolation thermique des portes résistant au feu, la nouvelle réglementation belge fera référence à la classe I1, qui correspond grosso modo au même niveau de performance que celui de l’ancienne norme NBN 713-020.
60 aux portes qui résistent durant 30 ou 60 minutes à un incendie. A ne pas confondre avec les classes EI2 (30 ou 60) ou EW (30 ou 60), d’usage courant en Allemagne et aux Pays-Bas, mais moins rigoureuses
:
Les classes belges de résistance au feu ‘Rf ½ h’ ou ‘Rf 1 h’ céderont bientôt la place au système de classification européen et aux critères EI 30 ou EI 60 (le E désignant l’étanchéité au feu et le I l’isolation thermique).En ce qui concerne l’isolation thermique des portes résistant au feu, la nouvelle réglementation belge fera référence à la classe Imême niveau de performance que celui de l’ancienne norme NBN 713-020.
60 aux portes qui résistent durant 30 ou 60 minutes à un incendie. A ne pas confondre avec les classes EI(30 ou 60), d’usage courant en Allemagne et aux Pays-Bas, mais moins rigoureuses
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• F I C H E T E C H N I Q U E •
Un matériau qui s’enflamme rapidement et qui a donc une mauvaise réaction au feu, peut tout de même avoir une résistan-ce au feu élevée et inversement. Pensons au papier et à l’acier. Une feuille de papier prend feu rapidement, mais une pile de livres dans une embrasure de porte peut avoir une résistance au feu élevée. L’acier non traité par contre est ininflammable, mais lorsque la température se situe aux environs de 800°C, il perd sa stabilité et de ce fait sa résistance au feu.
La résistance au feu du bois
Le grand avantage d’une structure en bois est que le bois peut assurer une résistance au feu substantielle sans frais supplémentaire et que cette résistance au feu peut être définie au moyen de calculs, donc sans devoir réaliser d’essais oné-reux. La norme EN 1995 1-2 explique com-ment effectuer ces calculs. Cette norme
traite également de la résistance au feu des assemblages.Le fait que la résistance au feu d’une structure en bois puisse être calculée, est dû aux facteurs suivants :- le bois brûle à une vitesse de combus-
tion constante β, de resp. 0,8 mm/min pour les bois résineux et 0,7 mm/min pour le bois lamellé-collé résineux. Pour le chêne β = 0,55 mm/min;
- le bois non carbonisé avec déduction d’une épaisseur supplémentaire de 7 mm conserve sa solidité initiale ;
- au terme de la résistance au feu requise la structure ne peut pas perdre sa fonc-tion de stabilité.
Techniques de calcul
En ce qui concerne les techniques de calcul, ces règles peuvent être traduites comme suit. Pour des revêtements de sols en bois, le rapport charge normale/
La résistance au feu de poutres en bois
Vous trouverez ci-dessous
quelques règles pratiques
permettant de définir la résistance
au feu de poutres en bois.
TEXTE : IR PATRICK VAN DEN BOSSCHE, CTIB-TCHN
QUELLE EST LADIFFÉRENCE ENTRELA RÉACTION AU FEUET LA RÉSISTANCEAU FEU?- La réaction au feu indique com-
ment un matériau se comporte au début d’un incendie. Il s’agit entre autres de l’inflammabilité, de la for-mation de fumée, du dégagement de chaleur, de la propagation des flammes,… ;
- La résistance au feu a trait au temps durant lequel un élément résiste lors d’un incendie et exprime la durée au cours de laquelle l’élément en ques-tion continue à assumer ses fonc-tions, à savoir stabilité, étanchéité aux flammes et isolation thermique à la face non exposée.
Les poutres n’ont pas de fonction sé-parante, donc il ne faut tenir compte que du critère stabilité.
QUELLE EST LADIFFÉRENCE ENTRELA RÉACTION AU FEUET LA RÉSISTANCEAU FEU?- La réaction au feu indique com-
ment un matériau se comporte au début d’un incendie. Il s’agit entre autres de l’inflammabilité, de la for-mation de fumée, du dégagement de chaleur, de la propagation des flammes,… ;
- La résistance au feu a trait au temps durant lequel un élément résiste lors d’un incendie et exprime la durée au cours de laquelle l’élément en ques-tion continue à assumer ses fonc-tions, à savoir stabilité, étanchéité aux flammes et isolation thermique à la face non exposée.
Les poutres n’ont pas de fonction sé-parante, donc il ne faut tenir compte que du critère stabilité.
Un matériau qui s’enflamme rapidement et qui a donc une mauvaise réaction au feu, peut tout de même avoir une résistan-ce au feu élevée et inversement. Pensons au papier et à l’acier. Une feuille de papier prend feu rapidement, mais une pile de livres dans une embrasure de porte peut avoir une résistance au feu élevée. L’acier non traité par contre est ininflammable, mais lorsque la température se situe aux environs de 800°C, il perd sa stabilité et de ce fait sa résistance au feu.
La résistance au feu du bois
Le grand avantage d’une structure en bois est que le bois peut assurer une résistance au feu substantielle sans frais supplémentaire et que cette résistance au feu peut être définie au moyen de calculs, donc sans devoir réaliser d’essais oné-reux. La norme EN 1995 1-2 explique com-ment effectuer ces calculs. Cette norme
traite également de la résistance au feu des assemblages.Le fait que la résistance au feu d’une structure en bois puisse être calculée, est dû aux facteurs suivants :- le bois brûle à une vitesse de combus-
tion constante β, de resp. 0,8 mm/min pour les bois résineux et 0,7 mm/min pour le bois lamellé-collé résineux. Pour le chêne β = 0,55 mm/min;
- le bois non carbonisé avec déduction d’une épaisseur supplémentaire de 7 mm conserve sa solidité initiale ;
- au terme de la résistance au feu requise la structure ne peut pas perdre sa fonc-tion de stabilité.
Techniques de calculTechniques de calculT
En ce qui concerne les techniques de calcul, ces règles peuvent être traduites comme suit. Pour des revêtements de sols en bois, le rapport charge normale/
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charge en cas d’incendie est de 2,2. Le rapport entre la charge de calcul admissi-ble normale pour une utilisation normale et la charge de calcul en cas d’incendie s’élève à environ 1,8.
D’autre part, la tension qui se manifeste dans une poutre en cas de charge nor-male est une fraction de la charge de calcul admissible réelle étant donné qu’en plus des exigences de solidité, il faut également tenir compte des exigences de flexion.
Il s’agit donc en fait de résoudre la com-paraison suivante :2,2 x 1,8 x h’2 x l’ ≥ αh2l avech resp. l : hauteur resp. largeur initialesh’ resp. l’ : hauteur resp. largeur après incendieα rapport tension réelle/tension de calcul admissible pour une utilisation normaleh’= h – a = h –2βt -14 mm l’= l – a = l – 2βt -14 mmβ étant la constante de combustion et t le temps (= résistance au feu)ou 3,96(h – a)2 (l – a) = α h2l
Ceci permet de calculer la largeur mini-male de la poutre pour une résistance au feu requise si α et le rapport h/l sont connus.
En supposant que α =1 (cas le plus défa-vorable) et que le rapport hauteur/largeur équivaut aux valeurs réalistes de 3 pour les sciages de résineux et de chêne et de 8 pour le bois lamellé-collé, on obtient les tableaux ci-contre.
Revêtements de sol
Le premier tableau mentionne la largeur minimale des poutres en cm dans un revê-
tement de sol pour obtenir une résistance au feu Rf si le rapport hauteur/largeur est au moins égal à 3 (résineux) ou 8 (bois lamellé collé).
Toitures
Ce même raisonnement peut être appli-qué pour les toitures. Dans ce cas, le rap-port charge normale/charge en cas d’in-cendie se situe entre 2,8 (toiture plate) et 1,9 (toiture inclinée), tandis que le rapport charge de calcul admissible normale/charge de calcul en cas d’incendie s’élève à environ 1,6.
Le tableau ci-dessous reprend la largeur minimale des poutres en cm en fonction
Tableau 1 : Revêtements de sol
Rf
Sciages résineux h = 3
Résineux lamellé-colléh = 8
Chêneh = 3
½ h 10 8 8
1 h / 14 13
2 h / 27 25
Tableau 2 : Toitures
Rf
Sciages résineux EMBED
h = 3
Bois résineux lamellé-collé
h = 8
Chêne
h = 3
Incliné Plat Incliné Plat Incliné Plat
½ h 10 12 8 9 7,5 9
1 h / / 13,5 16 13 15
2 h / / 25 29 23 28
Info
Centre Technique du l’Industrie du Bois (CTIB-TCHN)Allée Hof-ter-Vleest 3 1070 BruxellesTél. : +32 (0)2 558 15 50www.ctib-tchn.be
l l l
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de la résistance au feu requise, en suppo-sant que α =1 (cas le plus défavorable) et que le rapport hauteur/largeur équivaut minimum aux valeurs réalistes 3 resp. 8 pour les sciages de résineux et de chêne resp. le bois résineux lamellé-collé.
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charge en cas d’incendie est de 2,2. Le rapport entre la charge de calcul admissi-ble normale pour une utilisation normale et la charge de calcul en cas d’incendie s’élève à environ 1,8.
D’autre part, la tension qui se manifeste dans une poutre en cas de charge nor-male est une fraction de la charge de calcul admissible réelle étant donné qu’en plus des exigences de solidité, il faut également tenir compte des exigences de flexion.
Il s’agit donc en fait de résoudre la com-paraison suivante :2,2 x 1,8 x h’2 x l’ ≥ αh2l avech resp. l : hauteur resp. largeur initialesh’ resp. l’ : hauteur resp. largeur après incendieα rapport tension réelle/tension de calcul admissible pour une utilisation normaleh’= h – a = h –2βt -14 mm l’= l – a = l – 2βt -14 mmβ étant la constante de combustion et t le temps (= résistance au feu)ou 3,96(h – a)2 (l – a) = α
h2l
Ceci permet de calculer la largeur mini-male de la poutre pour une résistance au feu requise si α et le rapport h/l sont connus.
En supposant que α =1 (cas le plus défa-vorable) et que le rapport hauteur/largeur équivaut aux valeurs réalistes de 3 pour les sciages de résineux et de chêne et de 8 pour le bois lamellé-collé, on obtient les tableaux ci-contre.
Revêtements de sol
Le premier tableau mentionne la largeur minimale des poutres en cm dans un revê-
u 3,96(h – a) (l – a) =
tement de sol pour obtenir une résistance au feu Rf si le rapport hauteur/largeur est au moins égal à 3 (résineux) ou 8 (bois lamellé collé).
ToituresToituresT
Ce même raisonnement peut être appli-qué pour les toitures. Dans ce cas, le rap-port charge normale/charge en cas d’in-cendie se situe entre 2,8 (toiture plate) et 1,9 (toiture inclinée), tandis que le rapport charge de calcul admissible normale/charge de calcul en cas d’incendie s’élève à environ 1,6.
Le tableau ci-dessous reprend la largeur minimale des poutres en cm en fonction
Tableau 1 : Revêtements de sol
Rf
Sciages résineux h = 3
Résineux lamellé-collé
½ h 10
1 h /
2 h /
Tableau 2 : Toitures
Rf
Sciages résineux EMBED
h = 3
Bois résineux lamellé-collé
Incliné Plat Incliné
½ h 10 12 8
1 h / / 13,5
2 h / / 25
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Résineux lamellé-colléh = 8
Chêneh = 3
8 8
14 13
27 25
Bois résineux lamellé-collé
h = 8
Chêne
h = 3
Incliné Plat Incliné Plat
9 7,5 9
16 13 15
29 23 28
Info
Centre Technique du l’Industrie du Bois (CTIB-TCHN)Allée Hof-ter-Vleest 3 1070 BruxellesTél. : +32 (0)2 558 15 50www.ctib-tchn.be
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de la résistance au feu requise, en suppo-sant que α =1 (cas le plus défavorable) et que le rapport hauteur/largeur équivaut minimum aux valeurs réalistes 3 resp. 8 pour les sciages de résineux et de chêne resp. le bois résineux lamellé-collé.resp. le bois résineux lamellé-collé.
Résineux lamellé-collé
Bois résineux lamellé-collé
Incliné
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• F I C H E T E C H N I Q U E •
Dans le cas des menuiseries extérieures, assurer la sécurité des personnes consiste à prendre en compte le risque de chute dans le vide (par défenestration ou basculement) lorsque la menuiserie remplit une fonction de garde-corps, mais également le risque de blessure au contact d’éclats tranchants, par exemple. Il est bien entendu que la notion de sécurité des personnes doit être appréciée en fonction d’un usage ‘normal’ ou ‘normalement prévisible’ des ouvrages. Ceci exclut toute prise de risque volontaire et délibérée de la part des usagers.
Le contexte normatif
La diversité des vérifications à effectuer nous oblige à tenir compte de différentes normes et spécifications :• la norme NBN S 23-002 indique le verre à utiliser (float, feuilleté, trempé) et résulte de la mise à l’enquête publique des STS 38, aujourd’hui devenues caduques ;• la norme NBN EN 1991-1-1 spécifie la va-leur des actions statiques en fonction de la catégorie d’utilisation du bâtiment ;• le projet de norme prNBN B 25-002-1 précise quelles sont les actions dynamiques à prendre en compte sur les menuiseries et résulte de la mise à l’enquête publique des STS 52.0.
Dans un rapport à paraître prochainement, le CSTC se propose de coordonner le conte-nu de ces différents documents de réfé-rence, de faire la synthèse des exigences en fonction des conditions de projet et de les compléter afin de permettre une évaluation et une interprétation univoques.
L’architecture actuelle a souvent
recours à de grandes baies
vitrées équipées de menuiseries
extérieures dont la hauteur
équivaut à celle des étages. Ces
ouvrages sont particuliers dans la
mesure où leur conception doit
intégrer la sécurité des personnes.
Le présent article traite du choix
du verre conformément à la
NBN S 23-002.
TEXTE : E. DUPONT, ING., CHEF DE SERVICE
ADJOINT, SERVICE ‘SPÉCIFICATIONS’, CSTC ;V. DETREMMERIE, IR., CHEF DE PROJET, LABORATOIRE
‘ELÉMENTS DE TOITURES ET DE FAÇADES’, CSTC
Le choix du vitrage
Les critères de choix du vitrage sont stipu-lés dans le tableau 5 de la norme NBN S 23-002. Huit types d’application différents y sont envisagés. Ceux-ci sont définis sur la base de caractéristiques telles que la nature et l’inclinaison de la paroi vitrée (paroi verticale, porte, toiture, ...), la hau-teur de chute et celle de l’allège éventuelle ainsi que l’activité prévue de part et d’autre du vitrage. Le type de vitrage à mettre en œuvre selon le cas est, quant à lui, spécifié de la manière suivante :• B = verre feuilleté sans autre précision
(un PVB (1) suffit, minimum 33.1) ;• C = verre trempé ;• 2B2 = verre feuilleté composé de deux
épaisseurs de verre et d’un PVB = pro-tection contre les blessures ;
• 1B1 = verre feuilleté composé de deux épaisseurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2) = protection contre les chutes dans le vide et les blessures ;
• 1C- = verre trempé (minimum 4 mm) = protection contre les blessures ;
• A = verre qui n’est pas de sécurité, verre float recuit, durci, trempé chimi-quement.
Pour un certain nombre de bâtiments tels que les maisons d’habitation, il est possi-ble, dans certains cas, de ne pas recourir à un vitrage de sécurité (et d’autoriser un verre de type A). Le cas échéant, il convient de prouver que le vitrage ne casse pas à la suite d’un essai de choc. Par ailleurs, un verre feuilleté peut toujours remplacer un verre trempé, mais non l’inverse. Dans le
Les menuiseries extérieures et la sécurité des personnes
Dans le cas des menuiseries extérieures, assurer la sécurité des personnes consiste à prendre en compte le risque de chute dans le vide (par défenestration ou basculement) lorsque la menuiserie remplit une fonction de garde-corps, mais également le risque de blessure au contact d’éclats tranchants, par exemple. Il est bien entendu que la notion de sécurité des personnes doit être appréciée en fonction d’un usage ‘normal’ ou ‘normalement prévisible’ des ouvrages. Ceci exclut toute prise de risque volontaire et délibérée de la part des usagers.
Le contexte normatif
La diversité des vérifications à effectuer nous oblige à tenir compte de différentes normes et spécifications :• la norme NBN S 23-002 indique le verre à utiliser (float, feuilleté, trempé) et résulte de la mise à l’enquête publique des STS 38, aujourd’hui devenues caduques ;• la norme NBN EN 1991-1-1 spécifie la va-leur des actions statiques en fonction de la catégorie d’utilisation du bâtiment ;• le projet de norme prNBN B 25-002-1 précise quelles sont les actions dynamiques à prendre en compte sur les menuiseries et résulte de la mise à l’enquête publique des STS 52.0.
Dans un rapport à paraître prochainement, le CSTC se propose de coordonner le conte-nu de ces différents documents de réfé-rence, de faire la synthèse des exigences en fonction des conditions de projet et de les compléter afin de permettre une évaluation et une interprétation univoques.
Le choix du vitrage
Les critères de choix du vitrage sont stipu-lés dans le tableau 5 de la norme NBN S 23-002. Huit types d’application différents y sont envisagés. Ceux-ci sont définis sur la base de caractéristiques telles que la nature et l’inclinaison de la paroi vitrée (paroi verticale, porte, toiture, ...), la hau-teur de chute et celle de l’allège éventuelle ainsi que l’activité prévue de part et d’autre du vitrage. Le type de vitrage à mettre en œuvre selon le cas est, quant à lui, spécifié de la manière suivante :• B = verre feuilleté sans autre précision
(un PVB (1) suffit, minimum 33.1) ;• C = verre trempé ;• 2B2 = verre feuilleté composé de deux
épaisseurs de verre et d’un PVB = pro-tection contre les blessures ;
• 1B1 = verre feuilleté composé de deux épaisseurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2) = protection contre les chutes dans le vide et les blessures ;
• 1C- = verre trempé (minimum 4 mm) = protection contre les blessures ;
• A = verre qui n’est pas de sécurité, verre float recuit, durci, trempé chimi-quement.
Pour un certain nombre de bâtiments tels que les maisons d’habitation, il est possi-ble, dans certains cas, de ne pas recourir à un vitrage de sécurité (et d’autoriser un verre de type A). Le cas échéant, il convient de prouver que le vitrage ne casse pas à la suite d’un essai de choc. Par ailleurs, un verre feuilleté peut toujours remplacer un verre trempé, mais non l’inverse. Dans le
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• F I C H E T E C H N I Q U E •
Fig. 1 Bâtiment résidentiel : exemples types de menuiseries extérieures.
cas d’un vitrage isolant, lorsqu’un des deux vitrages est trempé, l’autre doit également être un vitrage de sécurité (trempé ou feuilleté).
Si l’on s’attarde plus particulièrement à la menuiserie X de la figure 1, il y a lieu de considérer que celle-ci est composée d’une allège menuisée fixe et vitrée d’une hauteur de 0,9 m surmontée d’une partie fixe également vitrée. La hauteur de chute h
c (2) est supérieure à 1,5 m.
En ce qui concerne l’allège, le cas 2 du tableau 5 de la norme précitée est d’ap-plication.Pour le choix de la vitre intérieure, on considère que les locaux du bâtiment re-lèvent de la catégorie A du tableau (habi-tations, bâtiments résidentiels). Sachant qu’il n’y a pas de protection permanente de type garde-corps ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, la vitre intérieure concernée doit être un verre 1B1, autrement dit un verre feuilleté composé de deux épais-seurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2). Il n’existe pas d’autre possibilité.
Quant à la vitre extérieure du même vo-lume, aucun choc ne pouvant provenir de l’extérieur, le choix du verre est normale-ment libre.En ce qui concerne la partie fixe située au-dessus de l’allège, nous sommes dans
le cas 3 du tableau précité, ce qui signifie qu’aucun verre de sécurité n’est exigé, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur, puisque le bord inférieur du vitrage se trouve à une hauteur ≥ à 0,9 m par rapport au sol.
Pour conclure, précisons également que la nouvelle norme ne spécifie rien à propos des remplacements occasionnels. Si le vi-trage doit être remplacé après un accident et qu’il est évident que la situation est dan-gereuse en elle-même, nous conseillons néanmoins de respecter les prescriptions de la nouvelle norme.
(1) Intercalaire constitué par un film en matière synthétique.
(2) La hauteur de chute hc est la hauteur comprise entre le
niveau du sol en contrebas et le niveau haut de la feuillure
du vitrage, en cas d’éléments fixes, ou du dormant en cas
d’éléments ouvrants.
Info
Le CSTC a pour mission de mener des recherches scientifiques et techniques au profit des professionnels de la construction et de mettre le fruit de ses travaux au service de tout le secteur. Il promulgue des avis techniques et contribue également à l’innovation et au développement dans le secteur de la construction en effectuant des recherches sous contrat.www.cstc.be - www.woodforum.be
20
X
H
AIRE D’ACCÈS
JARDIN
PRIVÉ
VOIE PUBLIQUE :
ZONE D’ACTIVITE HUMAINE
cas d’un vitrage isolant, lorsqu’un des deux vitrages est trempé, l’autre doit également être un vitrage de sécurité (trempé ou feuilleté).
Si l’on s’attarde plus particulièrement à la menuiserie X de la figure 1, il y a lieu de considérer que celle-ci est composée d’une allège menuisée fixe et vitrée d’une hauteur de 0,9 m surmontée d’une partie fixe également vitrée. La hauteur de chute h
c (2) est supérieure à 1,5 m.
En ce qui concerne l’allège, le cas 2 du tableau 5 de la norme précitée est d’ap-plication.Pour le choix de la vitre intérieure, on considère que les locaux du bâtiment re-lèvent de la catégorie A du tableau (habi-tations, bâtiments résidentiels). Sachant qu’il n’y a pas de protection permanente de type garde-corps ni à l’extérieur, ni à l’intérieur, la vitre intérieure concernée doit être un verre 1B1, autrement dit un verre feuilleté composé de deux épais-seurs de verre et de deux PVB (minimum 33.2). Il n’existe pas d’autre possibilité.
Quant à la vitre extérieure du même vo-lume, aucun choc ne pouvant provenir de l’extérieur, le choix du verre est normale-ment libre.En ce qui concerne la partie fixe située au-dessus de l’allège, nous sommes dans
le cas 3 du tableau précité, ce qui signifie qu’aucun verre de sécurité n’est exigé, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur, puisque le bord inférieur du vitrage se trouve à une hauteur ≥ à 0,9 m par rapport au sol.
Pour conclure, précisons également que la nouvelle norme ne spécifie rien à propos des remplacements occasionnels. Si le vi-trage doit être remplacé après un accident et qu’il est évident que la situation est dan-gereuse en elle-même, nous conseillons néanmoins de respecter les prescriptions de la nouvelle norme.
(1) Intercalaire constitué par un film en matière synthétique.
(2) La hauteur de chute hc est la hauteur comprise entre le
c est la hauteur comprise entre le
c
niveau du sol en contrebas et le niveau haut de la feuillure
du vitrage, en cas d’éléments fixes, ou du dormant en cas
d’éléments ouvrants.
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800
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le courrier du boisPUBLICATION TRIMESTRIELLE • 48E ANNÉE • 3ÈME TRIMESTRE 2008 • ABONNEMENT ANNUEL : 26,00 • 6,50
BELGIË BELGIQUEP.B./P.P.
BRUSSEL X
BC6594
NO 162
LA REVUE SPÉCIALISÉE À DESTINATION DES ARCHITECTES, ARCHITECTES D’INTÉRIEUR, ARCHITECTES PAYSAGISTES ET DES PROFESSIONNELS DU B
PANNEAUX EN BOIS MASSI
CONTRECOLLÉ
CHÊNE ROUGE D’AMÉRIQU
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• F I C H E T E C H N I Q U E •
Tolérances dimensionnelles des menuiseries extérieures et intérieures
Tolérances de fabrication
Concernant les dimensions hors-tout (lar-geur et hauteur du dormant), les écarts de fabrication sont de ± 2,5 mm pour les me-nuiseries en bois.
Pour ce qui est de la hauteur et de la largeur des ouvrants de fenêtres (mesurées à fond de battées), l’écart toléré est de ± 1 mm pour une largeur ou hauteur < 1 m, à laquelle il faut ajouter 0,5 mm par mètre de largeur ou de hauteur supplémentaire. L’équerrage des ouvrants est déterminé par l’écart sur la diagonale (mesuré à fond de battées) : 2 mm pour une diagonale < 1 m, auquel doit être ajouté 0,5 mm par mètre de diagonale supplé-mentaire (avec un écart maximum de 3 mm).
En ce qui concerne les vantaux de portes exté-rieures et intérieures, les écarts de fabrication tolérés sont repris aux tableaux 1 (hauteur, largeur, épaisseur et équerrage) et 2 (planéité globale et locale) qui sont d’application pour des portes ayant des dimensions standard usuelles (hauteur de 2015 ou 2115 mm et une largeur allant de 630 à 1230 mm). Les mesu-res des écarts sont effectuées tant sous un climat normal qu’après un conditionnement sous un climat humide et un climat sec. Sous réserve de précisions dans le cahier spécial des charges, les portes ne dépassant pas les dimensions usuelles standard appartiennent à la classe de tolérance 2 (D2 et V2) sous un climat normal. Après conditionnement sous un climat sec et un climat humide, la classe 1 (D1 et V1) est acceptée.
Pour les portes extérieures ou intérieures séparant des locaux caractérisés par des climats différents, les STS 53 définissent les sollicitations hygrothermiques à considérer ainsi que la courbure maximale tolérée (en hauteur).
Tolérances de pose
En ce qui concerne les tolérances de la me-nuiserie extérieure mise en place, on admet, pour la verticalité, un écart de Δv < 2 mm/m pour les fenêtres. Pour les battants de portes, l’écart peut atteindre maximum 3 mm/m dans le sens qui favorise la fermeture de la porte.Les écarts sur l’horizontalité doivent, quant à eux, être inférieurs à Δh < 2 mm/m. L’écart admissible maximal est de 5 mm, aussi bien pour la verticalité que pour l’horizontalité des
châssis. Dans tous les cas, le bon fonctionne-ment des ouvrants doit être assuré.
Les éventuelles déformations de la menuise-rie extérieure ne peuvent pas compromettre sa fonctionnalité. Pour les fenêtres et les por-tes-fenêtres, il s’agit notamment de consi-dérer les performances d’étanchéité à l’eau et à l’air. En d’autres termes, il n’y a pas de tolérances relatives aux déformations; seuls les critères concernant les performances d’étanchéité à l’air et à l’eau de la menuiserie sont pertinents.
La battée de la maçonnerie fait également l’objet de tolérances. Pour les menuiseries en bois, sa profondeur s’élève en principe à 60 mm avec un écart toléré de ± 10 mm, c’est-à-dire un recouvrement du profilé dor-mant de 40 mm et un jeu latéral de 20 mm.
Il importe également de veiller à ce que la largeur vue des profilés d’un même châssis soit relativement uniforme. A cet égard, il est recommandé de faire coïncider l’axe de la fenêtre avec l’axe de la baie, avec un écart maximal de ± 5 mm.
Cet article reprend une synthèse
des écarts admissibles pour
les menuiseries extérieures et
intérieures.
TEXTE : B. MICHAUX, IR., LABORATOIRE ‘ELÉMENTS
DE TOITURES ET DE FAÇADES’, ET P. COOSEMANS,ING., SERVICE ‘PRODUITS DE CONSTRUCTION’, CSTC
Tableau 1 : Classes de tolérance sur la hauteur, la largeur, l’épaisseur et l’équerrage des vantaux de porte
Classe detolérance
Hauteur, largeur (mm)
Epaisseur (mm)Equerrage (mm) (à 500 mm du coin)
D1 ± 2,0 ± 1,5 ± 1,5
D2 ± 1,5 ± 1,0 ± 1,5
D3 ± 1,0 ± 0,5 ± 1,0
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
Classe detolérance
Planéité généralePlanéité locale
(mm)Torsion (mm)
Courbure (en hauteur) (mm)
Courbure (en largeur) (mm)
V1 8 8 4 0,4
V2 4 4 2 0,3
V3 2 2 1 0,2
Info
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Tolérances de fabricationTolérances de fabricationT
Concernant les dimensions hors-tout (lar-geur et hauteur du dormant), les écarts de fabrication sont de ± 2,5 mm pour les me-nuiseries en bois.
Pour ce qui est de la hauteur et de la largeur des ouvrants de fenêtres (mesurées à fond de battées), l’écart toléré est de ± 1 mm pour une largeur ou hauteur < 1 m, à laquelle il faut ajouter 0,5 mm par mètre de largeur ou de hauteur supplémentaire. L’équerrage des ouvrants est déterminé par l’écart sur la diagonale (mesuré à fond de battées) : 2 mm pour une diagonale < 1 m, auquel doit être ajouté 0,5 mm par mètre de diagonale supplé-mentaire (avec un écart maximum de 3 mm).
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
Classe detolérance
V1
V2
V3
En ce qui concerne les vantaux de portes exté-rieures et intérieures, les écarts de fabrication tolérés sont repris aux tableaux 1 (hauteur, largeur, épaisseur et équerrage) et 2 (planéité globale et locale) qui sont d’application pour des portes ayant des dimensions standard usuelles (hauteur de 2015 ou 2115 mm et une largeur allant de 630 à 1230 mm). Les mesu-res des écarts sont effectuées tant sous un climat normal qu’après un conditionnement sous un climat humide et un climat sec. Sous réserve de précisions dans le cahier spécial des charges, les portes ne dépassant pas les dimensions usuelles standard appartiennent à la classe de tolérance 2 (D2 et V2) sous un climat normal. Après conditionnement sous un climat sec et un climat humide, la classe 1 (D1 et V1) est acceptée.
Pour les portes extérieures ou intérieures séparant des locaux caractérisés par des climats différents, les STS 53 définissent les sollicitations hygrothermiques à considérer ainsi que la courbure maximale tolérée (en hauteur).
Tolérances de poseTolérances de poseT
En ce qui concerne les tolérances de la me-nuiserie extérieure mise en place, on admet, pour la verticalité, un écart de Δv < 2 mm/m pour les fenêtres. Pour les battants de portes, l’écart peut atteindre maximum 3 mm/m dans le sens qui favorise la fermeture de la porte.Les écarts sur l’horizontalité doivent, quant à eux, être inférieurs à Δh < 2 mm/m. L’écart admissible maximal est de 5 mm, aussi bien pour la verticalité que pour l’horizontalité des
Tableau 1 : Classes de tolérance sur la hauteur, la largeur, l’épaisseur et l’équerrage des vantaux de porte
Classe detolérance
Hauteur, largeur (mm)
Epaisseur (mm)
D1 ± 2,0 ± 1,5
D2 ± 1,5 ± 1,0
D3 ± 1,0 ± 0,5
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
Planéité générale
Torsion (mm)
Courbure (en hauteur) (mm) (en largeur) (mm)
8 8
4 4
2 2
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
châssis. Dans tous les cas, le bon fonctionne-ment des ouvrants doit être assuré.
Les éventuelles déformations de la menuise-rie extérieure ne peuvent pas compromettre sa fonctionnalité. Pour les fenêtres et les por-tes-fenêtres, il s’agit notamment de consi-dérer les performances d’étanchéité à l’eau et à l’air. En d’autres termes, il n’y a pas de tolérances relatives aux déformations; seuls les critères concernant les performances d’étanchéité à l’air et à l’eau de la menuiserie sont pertinents.
La battée de la maçonnerie fait également l’objet de tolérances. Pour les menuiseries en bois, sa profondeur s’élève en principe à 60 mm avec un écart toléré de ± 10 mm, c’est-à-dire un recouvrement du profilé dor-mant de 40 mm et un jeu latéral de 20 mm.
Il importe également de veiller à ce que la largeur vue des profilés d’un même châssis soit relativement uniforme. A cet égard, il est recommandé de faire coïncider l’axe de la fenêtre avec l’axe de la baie, avec un écart maximal de ± 5 mm.
Tableau 1 : Classes de tolérance sur la hauteur, la largeur, l’épaisseur et
Epaisseur (mm)Equerrage (mm) (à 500 mm du coin)
± 1,5 ± 1,5
± 1,0 ± 1,5
± 0,5 ± 1,0
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
Planéité locale (mm)Courbure
(en largeur) (mm)
4 0,4
2 0,3
1 0,2
Info
Le CSTC a pour mission de mener des recherches scientifiques et techniques au profit des professionnels de la construction et de mettre le fruit de ses travaux au service de tout le secteur. Il promulgue des avis techniques et contribue également à l’innovation et au développement dans le secteur de la construction en effectuant des recherches sous contrat.www.cstc.be - www.woodforum.be
Tableau 1 : Classes de tolérance sur la hauteur, la largeur, l’épaisseur et
Epaisseur (mm)
± 1,5
± 1,0
± 0,5
Tableau 2 : Classes de tolérance sur la planéité générale et locale des vantaux de portes.
(en largeur) (mm)
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Douceur et chaleur bienfaisante du bois
D’abord bureau d’architecture, puis bibliothèque, cette maison de
maître bruxelloise du quartier du Châtelain accueille aujourd’hui Sea
Me, un espace de soins esthétiques, de relaxation et de balnéothérapie
exclusivement réservé aux hommes. Un lieu où le bois est roi :
aménagement intérieur en chêne et mobilier de soins italien de la
gamme Lemi Wood.
A Drongen, au centre Hedonia Health and Wellness, les architectes ont
également joué sur la douce et chaleureuse atmosphère du bois pour
séduire les visiteurs.
TEXTE : MIA DE KEERSMAEKER
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25
Embarquez!Après avoir poussé la porte d’entrée de
l’espace Sea Me, on n’a pourtant pas l’im-
pression que le bois joue ici un rôle aussi im-
portant. En empruntant le couloir qui mène
aux vestiaires, le pied se pose d’abord sur
du granit. Ensuite, progressivement, le bois
apparaît jusqu’à affirmer sa présence par-
tout. Entrer au Sea Me, c’est un peu comme
monter à bord d’un bateau par une étroite
passerelle. Entre deux soins, on se repose
dans l’espace détente aménagé en mezza-
nine, enveloppé par une douce chaleur et par
les couleurs apaisantes du chêne. Comme
sur le pont d’un bateau… La métaphore du
bateau est présente également dans le nom
des cabines de soins : Zanzibar, Bora Bora,
Java, Sumatra, Bali...
Flexibilité
Le mobilier de soins fait partie de la gamme
Lemi Wood produite par l’entreprise italienne
Lemi, bien connue dans le monde des soins
esthétiques et du bien-être entre autres pour
ses tables de soins, ses fauteuils, ses tables
roulantes et autres accessoires de haute
technologie. Le fauteuil de type Sowood est
incontestablement une réussite. Le design
moderne, mais aussi la teinte chaude du bois
sont à l’origine de son succès. Les besoins
des professionnels de la beauté, tout autant
que le confort des clients, ont été pris en
compte lors de sa conception. Sowood est le
premier modèle de fauteuil électrique à avoir
été entièrement réalisé en bois, tout comme
le tout nouveau modèle AQA Wood qui vient
de sortir en septembre. Parmi les autres mo-
dèles de fauteuils Lemi, Gemya et Centrun
conjuguent le bois pour la base et l’acier pour
le cadre. Afin de pouvoir s’intégrer à tous les
intérieurs, les fauteuils sont disponibles en
différents coloris naturels de bois (hêtre ou
wengé) ou en bois laqué noir ou blanc, avec
un choix de 1440 combinaisons de coloris
possibles pour le matelas.
Au centre Hedonia Health en Wellness situé à Drongen, les concepteurs de
l’aménagement ont résolument opté
pour les matériaux naturels. Matériau
durable et chaleureux, le bois y trouve
donc tout naturellement sa place : fau-
teuil de soins Sowood en bois laqué
noir, Western Red Cedar pour l’espace
de relaxation. Le Western Red Cedar
a été traité au vernis mat incolore
afin de conserver sa teinte d’origine.
Notons que le Western Red Cedar est
un bois très durable. Pour le reste de
l’espace intérieur, le choix s’est porté
sur du chêne foncé, en contraste avec
des éléments de détails blancs.
UN SENTIMENT DE BIEN-ÊTRE
Info
www.seame.be
www.lemi.it
www.neolabo.be
www.healthandwellnesshedonia.be
Espace de détente aux couleurs apaisantes du chêne.
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ealth
en
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Le Western Red Cedar occupe une place de choix dans l’aménagement
intérieur de ce centre de bien-être.
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26
Le tourisme nautique a le vent en
poupe. De plus en plus de vacanciers
optent pour des voyages en bateau.
Pour ceux qui en ont les moyens,
les yachts modernes deviennent
une seconde résidence. Petit voyage
dans le sillage d’embarcations en
bois : à Bodrum (Turquie), le centre
de la construction de gulets ; à Sur
(Oman), où de nombreux dhows
sont toujours construits ; et puis
sur le plus grand voilier en bois
actuellement en activité, le trois
mâts gréé en barquentin Shakab
Oman. Enfin, quelques tendances
glanées lors du Belgian Boat Show
qui a fêté cette année sa vingtième
édition.
TEXTE : MIA DE KEERSMAEKER
La Turquie dispose toujours de la plus
grande flotte de gulets traditionnels ou
goélettes à moteur construites entiè-
rement en bois. A l’origine, ils étaient
utilisés par les pêcheurs (d’éponges) en
Méditerranée. Depuis le 4e siècle avant
J.-C., la presqu’île de Bodrum est un
des principaux chantiers de construction
navale pour gulets. On y trouve encore
aujourd’hui une trentaine de chantiers
navals. La plupart des bateaux amarrés
sont des répliques modernes conçues
pour le marché des croisières.
Bodrum Cup
Les principales caractéristiques des gu-
lets sont les vastes zones communes :
large pont, grande salle à manger à l’in-
térieur et à l’extérieur (souvent en forme
de demi-lune) et cuisine. Le nombre de
passagers que peut transporter un gulet
dépend évidemment de sa longueur,
mais se situe en principe entre 8 et 16
personnes. Un gulet fait généralement
17 à 25 mètres de long. Certains gulets
disposent à l’arrière d’une agréable zone
séjour dite ‘nid de pigeons’ : un espace
Contes des 1001 voiles
ouvert avec grands coussins et matelas
où l’on peut lire, se reposer ou tout sim-
plement se relaxer en compagnie d’amis
ou de proches. Les mâts sont générale-
ment en bois renforcé à la résine époxy.
Les ponts sont souvent en sipo (voir
article sur le sipo dans Le courrier du bois 161). L’iroko est beaucoup utilisé pour
les aménagements extérieurs, tandis que
le pont extérieur est la plupart du temps
aménagé en teak. La construction d’un
bateau peut durer 9 mois à 2 ans. Une
fois mis à l’eau, un gulet bien entretenu
peut facilement atteindre une durée de
vie de 30 ans. Si l’envie vous prend de
découvrir ces embarcations, rendez-vous
à la Bodrum Cup, un festival annuel
international pour bateaux en bois qui
entend promouvoir les bateaux en bois
au sein de la flotte turque.
Le ‘Levantina’ a été construit selon les techniques d’un gulet : quille en chêne; coque, cabines et mobilier en mohanie; finitions du pont en teak.
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Le plus grand navire en bois en activité
Les habitants d’Oman ont toujours été
un peuple de marins. Les dhows authen-
tiques étaient des voiliers en bois, uti-
lisés pour des voyages en Chine et en
Inde, ainsi qu’à Zanzibar et en Egypte.
Ils étaient construits à Sur. Aujourd’hui
encore, on peut y visiter les ateliers et
faire une excursion au village d’Ayega,
où habitent de nombreux constructeurs
de dhows. Les Omanais construisent le
dhow en se laissant guider par
leur cœur et leur mémoire. A
l’origine, le dhow était réalisé
en cocotier, mais le teak
est aujourd’hui davan-
tage employé. Depuis
une dizaine
d’années,
la coque est réalisée en fibre de verre. Un
ancien dhow rénové est exposé au chan-
tier naval de Sur, en hommage aux grands
constructeurs et équipages. Pourtant, la
tradition ne s’est pas perdue et la produc-
tion de dhows pour pêcheurs se poursuit.
De même, les longs canots à rames
pour régates – fort appréciées par les
Omanais – sont toujours construits en
bois. Et le trois mâts gréé en barquentin
Shabab Oman est toujours le principal
ambassadeur du Sultanat d’Oman. Non
seulement il se rend
dans de nombreux pays, mais il parti-
cipe également à diverses festivités et
événements. Ce navire en bois a été
construit en Ecosse en 1971 en chêne
originaire d’Ecosse et en résineux en
provenance d’Uruguay. En 1979,
il a été remis à la Marine
royale d’Oman, où il fait office de navire
d’entraînement. La proue du navire est
une réplique du fusilier marin omanais
Ahmed bin Maled, qui a assisté le navi-
gateur portugais Vasco da Gama lors
de la découverte de l’Afrique et de
l’Inde. Le Shabab Oman est le plus
grand voilier en bois encore en
activité. Il a participé entre autres
à la Sail New York (1986, à l’oc-
casion du 500e anniversaire de la
découverte de l’Amérique), au 200e
anniversaire de la fondation de
l’Australie (1987-1988),
à la Columbus Regatta
(1992) et a gagné le
Cutty Sark Tail Ship Race
en mer baltique (1996).
Intérieur en mahonie.
Le Fatah Al Khair, un hommage aux constructeurs de dhows.
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© Tourisme Oman
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Moniteur boisCABANE D’ERMITE
Dans les paysages rustiques et vallonnés
du nord de la Suède, les granges caracté-
ristiques, construites en pin et en sapin,
sont fréquentes. Certaines étables datent
d’il y a plus de 200 ans. Lorsque ces petits
joyaux sont menacés, l’entreprise Arvesund
les reprend et utilise le bois pour construire
ses ‘hermit cabins’ ou cabanes d’ermite : de
petites cabanes confortables, offrant le ro-
mantisme d’antan. Comme le nom l’indique,
ces petites habitations de 8 m² sont conçues
pour une seule personne. Mais il ne s’agit
pas seulement d’un refuge, car elles sont
équipées (cuisinière, cheminée, chauffe-eau,
lit, chaise, table et portemanteau) et offrent
à l’habitant un véritable petit chez-soi. Pour
tous ceux qui désirent se retirer dans le
calme ou se ressourcer. Les cabanes d’ermite
sont une nouveauté en Belgique, mais ce
concept unique se retrouve déjà dans nom-
bre d’autres pays. Grâce à l’utilisation de
bois ancien, chaque cabane est différente. La
fabrication sur mesure est également pos-
sible, de même que la combinaison de bois
ancien et neuf.
Le concept de la collection ‘kitt meubelen’ repose sur la combinaison de ‘kitt’, une matière
qui fait fonction de colle et en même temps de joint d’expansion, et de différentes espèces de
bois. Noyer, chêne, merisier, acajou, meranti, teck, curupixa, tilleul, poirier, wengé et autres
essences feuillues ont été utilisés en orientant les fibres dans différents sens. En général, les
résineux sont trop tendres pour les tables ou tabourets. Un aspect intéressant du concept est
qu’il permet de récupérer des pièces de bois qui sont trop petites pour
l’industrie de l’ameublement. Pour la table, le créa-
teur Stephan Siepermann, qui a terminé en 2005 ses
études à l’Académie de Design de Eindhoven et qui a
maintenant son propre atelier à Utrecht, utilise une
structure interne qui assure la rigidité du dessus de la
table et empêche son affaissement suite à son
poids propre. Le tabouret n’a pas été pourvu de structure et a donc
un siège flexible. La flexibilité du siège est également due à l’utilisation de
‘kitt’. La table a été reprise dans la collection ‘zuiver’, un label de design
néerlandais, qui s’occupe de la production de cette table.
RAFFINEMENT BRITANNIQUE EN BOIS
Clive Christian, Anglais d’origine, réalise des meubles de style Victorien, Edwardien
et Régence. S’il utilise divers matériaux, le bois joue toujours un rôle principal.
Pour la finition, il applique des techniques artisanales. Ainsi, les tiroirs en hêtre
massif sont pourvus d’assemblages à queues d’aronde. Son logo est par exemple
gravé sur la face latérale. Les parties avant des armoires sont en bois massif. Il
s’agit de portes panneaux composées de montants et traverses avec un panneau
intérieur saillant ou en retrait. Le client peut choisir entre différentes teintes :
‘miel’, ‘chêne’ ou ‘chêne nature’, ‘noyer’ teinté sombre ou chaleureux ou ‘taxus’
avec finition à l’antique. Les panneaux des portes sont personnalisés au moyen
de marqueterie aux motifs empruntés au style ‘empire’ ou de crossbanding, fine
marqueterie en forme de croix. A l’intérieur, les armoires peuvent être revêtues, au
choix, d’une couche de placage. Les portes sont constituées d’un panneau massif
repris dans un cadre qui recouvre les bords du corps de l’armoire. Les meubles
de Clive Christian ne sont pas réalisés sur mesure dans le sens strict du terme.
Toutefois, les cuisines ou autres meubles sont fabriqués sur commande pour le
client et en fonction de l’espace auquel ils sont destinés.
Clive Christian Leopoldplaats 10, 2000 Antwerpen, Tél.: +32 (0)3 232 34 59www.clive.com
LA MARIAGE DU ‘KITT’ ET DU BOIS
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Stephan Siepermann VormgevingOudegracht 266 werfkelder, UtrechtTél.: +31 (0)6 204 409 51www.stephansiepermann.com
TEXTE : MIA DEKEERSMAEKER
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Design Vlaanderen fait la promotion du design contemporain auprès du grand public et des entreprises
Promouvoir le design est la mission de
base de Design Vlaanderen. Créateurs et
entreprises peuvent bien développer de
nouveaux produits plus captivants les uns
que les autres, si ces produits n’arrivent
pas dans les mains des bonnes person-
nes, s’ils restent inconnus, alors tous les
efforts auront été vains. C’est pourquoi
Design Vlaanderen Galerie organise six
expositions par an. Afin de mieux faire
connaître les différents aspects du design,
Design Vlaanderen décerne également
chaque année les prix Henry van de Velde
Awards et a créé un label du nom du cé-
lèbre peintre, architecte, décorateur d’in-
térieur et enseignant anversois qui - avec
Victor Horta et Paul Hankar - est l’un des
fondateurs de l’Art nouveau belge et, plus
généralement, l’un des acteurs majeurs
du mouvement moderniste de l’architec-
ture et du design en occident au début
du XXe siècle. Design Vlaanderen orga-
nise également l’exposition de groupe ‘De
Nieuwe Oogst’ qui donne la possibilité à
de nouveaux designers reconnus de pré-
senter le résultat de travaux fouillés sur
un thème choisi.
Quatre fois par an, Design Vlaanderen
met l’accent dans sa revue Kwintessens
sur une thématique liée au design et à
la mode, en collaboration avec Flanders
Fashion Institute. Outre des articles de
fond, la revue propose un agenda bien
fourni et un portfolio avec des photos
uniques des nouveautés en design et leur
description. Le graphisme de la revue
Kwintessens est prise en charge chaque
fois par un autre graphiste. Confiée à
d’autres mains, la revue sert donc ainsi
également de carte de visite montrant la
variété du talent des designers graphistes
flamands.
Les Henry van de Velde Awards récom-
pensent les créateurs prometteurs et les
entreprises de design innovantes par une
somme d’argent, un trophée et un certi-
ficat d’authenticité et de qualité, le label
Henry van de Velde, qui atteste du carac-
tère contemporain, créatif et authentique
d’une réalisation. Les œuvres 2008 qui
ont reçu un prix et un label sont exposées
au Parlement flamand.
Les salons et évènements sont également
un moyen astucieux de faire de la promo-
tion. Ainsi, le Salon du meuble de Milan est
l’occasion pour les entreprises sélection-
nées d’entrer en contact avec la presse et
les hommes d’affaires sans trop de frais.
Design Vlaanderen donne aux
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• E X P E R T I S E •
Créé en 2005 par le Ministère de
l’Economie, de l’Emploi et du Commerce
extérieur de la Région wallonne et la
Province de Liège, Wallonie Design
est le premier organisme wallon
chargé de promouvoir le design et de
le faire reconnaître en tant qu’outil
socioculturel et économique. Wallonie
Design est le fruit de l’association de
quinze organismes de promotion du
design, actifs dans toute la Wallonie,
dont l’AWEX, Fedustria et d’autres
associations de renom.
TEXTE : STÉPHANIE KOCH, WALLONIE DESIGN
Wallonie Design
L’asbl Wallonie Design se donne depuis
trois ans la mission principale de valoriser
les activités wallonnes en matière de de-
sign et de stimuler une réelle intégration
de celui-ci dans les projets industriels, en
facilitant la mise en contact de ces deux
univers : design et entreprise.
Particulièrement soucieuse d’éco-concep-
tion, d’écologie et d’intégrer les nouvel-
les données environnementales à ses dé-
marches, l’asbl se profile depuis deux
ans maintenant sur le plan eurégional
en ayant obtenu le leadership du projet
Euregio Design Plattform for Sustainable
Design&Living. Lancé en 2008, ce projet
réunira jusqu’en 2011 différents partenai-
res issus de l’Euregio Meuse-Rhin pour
rassembler leurs forces et mettre en place
une plate-forme qui se spécialisera dans le
design durable.
Mettre l’accent sur les matériaux
écologiques et leurs nombreux avan-
tages à une époque où la conscience
écologique doit être stimulée fait par-
tie des projets de Wallonie Design.
D’autre part, dès 2009, l’asbl déve-
loppera des visites d’entreprises pro-
posées aux designers. Les entrepri-
ses sélectionnées seront spécialisées
dans l’emploi de différents matériaux
et techniques afin de montrer aux
designers les applications possibles
à leur discipline. En effet, les desi-
gners ignorent encore bien souvent
les différentes possibilités du travail
du bois alors que ce matériau dé-
tient d’innombrables qualités et que la
Wallonie possède un vivier important
d’entreprises dans ce secteur.
50 success stories
Fin septembre, Wallonie Design signe
la parution d’un ouvrage original inti-
tulé « Wallonie+Design+Entreprise »
consacré à 50 success stories en
Wallonie qui mettent en lumière les
réussites nées de la synergie design-
entreprise. Parmi celles-ci, la société
Mathy-by-Bols trouve une place de
choix, alliant succès commercial et
souci écologique.
Info
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La chaise Mosquito est réalisée à partir d’une feuille de bois cintrée (multiplex laqué blanc, noir ou finition chêne blanchi)
L’étagère ‘Libri’ en bois de frêne a reçu le ‘+1 Award’ au salon du meuble de Stockholm pour être le ‘meilleurnouveau produit design 2008’.
ENTRÉE GRATUITE (valable uniquement les journées professionnelles : vendredi 21 novembre et lundi 24 novembre 2008)
RÉDUCTION SUR LE PRIX D’ENTRÉE -2 € (valable le samedi 22 novembre et le dimanche 23 novembre 2008)
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• E X P E R T I S E •
Design Vlaanderen décerne également
chaque année les prix Henry van de Velde
Awards et a créé un label du nom du cé-
lèbre peintre, architecte, décorateur d’in-
térieur et enseignant anversois qui - avec
Victor Horta et Paul Hankar - est l’un des
fondateurs de l’Art nouveau belge et, plus
généralement, l’un des acteurs majeurs
du mouvement moderniste de l’architec-
ture et du design en occident au début du
XXe siècle.
Quatre fois par an, Design Vlaanderen
met l’accent dans sa revue Kwintessens
sur une thématique liée au design et à
la mode, en collaboration avec Flanders
Fashion Institute. Outre des articles de
fond, la revue propose un agenda bien
fourni et un portfolio avec des photos
uniques des nouveautés en design et leur
description. Le graphisme de la revue
Kwintessens est prise en charge chaque
fois par un autre graphiste. Confiée à
d’autres mains, la revue sert donc ainsi
également de carte de visite montrant la
variété du talent des designers graphistes
flamands.
Les Henry van de Velde Awards récom-
pensent les créateurs prometteurs et les
entreprises de design innovantes par une
somme d’argent, un trophée et un certi-
ficat d’authenticité et de qualité, le label
Henry van de Velde, qui atteste du carac-
tère contemporain, créatif et authentique
d’une réalisation. Les œuvres 2008 qui
ont reçu un prix et un label sont exposées
au Parlement flamand.
Les salons et évènements sont également
un moyen astucieux de faire de la promo-
tion. Ainsi, le Salon du meuble de Milan est
l’occasion pour les entreprises sélection-
nées d’entrer en contact avec la presse et
les hommes d’affaires à peu de frais.
Design Vlaanderen fait la promotion du design contemporain auprès du grand public et des entreprises
Promouvoir le design est la mission de
base de Design Vlaanderen. Créateurs et
entreprises peuvent bien développer de
nouveaux produits plus captivants les uns
que les autres, si ces produits n’arrivent
pas dans les mains des bonnes person-
nes, s’ils restent inconnus, alors tous les
efforts auront été vains. C’est pourquoi
Design Vlaanderen Galerie organise six
expositions par an, dont l’exposition de
groupe ‘De Nieuwe Oogst’ qui donne
la possibilité à de nouveaux designers
reconnus de présenter le résultat de leurs
travaux. Différentes thématiques sont
également proposées. Afin de mieux faire
connaître les différents aspects du design,
Chaise & Tabouret, Marina Bautier (La Maison de Marina)
Comment décrire au mieux les
missions de Design Vlaanderen?
Simplement par trois courtes
phrases : ‘Design Vlaanderen
fait la promotion du design
contemporain auprès du grand
public et des entreprises’, ‘Design
Vlaanderen donne aux jeunes
talents l’occasion de s’épanouir’ et
‘Le design fait toute la différence’.
TEXTE : BIE LUYSSAERT, DESIGN VLAANDEREN
Ensemble, mobilier urbain de Roel Vandebeek pour Wolters. Ensemble a reçu
en 2007 un label Henry van de Velde.
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InfoVous souhaitez plus d’informations sur Design Vlaanderen ou sur des designers reconnus ? Il vous suffit de prendre contact au 02 227 60 60 ou via [email protected] ou de consulter www.designvlaanderen.be. Pour plus d’informations sur les ateliers: www.belgiandesignforum.be.
Design Vlaanderen donne aux jeunes talents l’occasion de s’épanouir
La Flandre ne manque pas de designers créatifs. Beaucoup de
créateurs exercent avec succès leur art dans des disciplines
telles que le verre, la céramique, le textile, le meuble mais
également le design industriel. Etre un bon créateur ne suffit
cependant pas toujours. Pour exister, il devra apprendre à fonc-
tionner en réseau, avoir ses entrées dans la presse, être présent
à des expositions, etc. Design Vlaanderen donne aux créateurs
la possibilité de participer à des concours. Après une sélection
par un jury indépendant, les créations retenues sont exposées
à la Design Vlaanderen Galerie et font l’objet d’un article dans
la revue Kwintessens. Les créateurs sélectionnés reçoivent éga-
lement une aide financière sous forme de subventions. Via sa
newsletter, Design Vlaanderen tient informé les créateurs et les
entreprises de design des projets intéressants, des expositions,
des appels à projets et des formations.
Un partenariat avec le VLAO (Agence flamande de l’entrepre-
neuriat) permet aux responsables des petites et moyennes
entreprises en design de bénéficier de conseils en gestion
financière et comptable.
Le design fait toute la différence
Design Vlaanderen est largement convaincu que le design fait
toute la différence. C’est pourquoi il organise des ateliers dirigés
au cours desquels les dirigeants d’entreprises et les créateurs
expliquent comment se déroule leur collaboration, ainsi que
les résultats économiques qui en découlent. Le Belgian Design
Forum va plus loin encore en matière de design management
et propose notamment en automne un atelier sur la rentabilité
d’un designer pour une entreprise. Design Vlaanderen met éga-
lement en contact les créateurs et les entreprises au cours de
tables rondes où chacun exprime ses attentes et besoins. Design
Vlaanderen lance ensuite un appel à projet et défend le dossier
des designers auprès des dirigeants d’entreprises.
Betterfood, exposé à la Design Vlaanderen Galerie, automne 2007, table en Bigplank de Philippe Allaeys, Alph, service van Jos Devriendt pour Maat. ©
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• E V E N T S •
La quatrième édition de la Biennale du design de Liège couvre, d’une part, une exposi-
tion centrale « [é]vocations » et, d’autre part, une vingtaine d’événements (expositions,
colloques, journées thématiques, parcours magasins…) qui se déroulent dans de nom-
breux endroits comme des musées, des galeries ou des lieux alternatifs. La manifesta-
tion met à l’honneur le designer liégeois de réputation internationale qu’est Gustave
Serrurier-Bovy (1858-1910), dont on célèbrera le 150e anniversaire de la naissance.
DU 29 SEPTEMBRE AU 3 OCTOBRE (ROTTERDAM, PAYS-BAS) HOUT 2008 Le salon professionnel néerlandais du
bois et du travail des panneaux à base
de bois se tiendra du 29 septembre au
3 octobre à Ahoy Rotterdam. Les expo-
sants y seront répartis selon leurs spé-
cialités : machines et automatisation,
accessoires, bois et panneaux à base de
bois, outillage. Parmi les nouveautés,
on annonce un prix de l’innovation
dans le domaine de l’aménagement
intérieur et de l’ébénisterie. Le but de
ce prix n’est pas de mettre en avant un
projet mais bien un professionnel dont
la méthode de travail ‘intelligente’ s’est
traduite par une plus grande efficacité,
une sécurité accrue ou une réduction
des coûts.
DU 17 AU 19 OCTOBRE 2008 (WALLONIE ET LUXEMBOURG)
LE WEEK-END DU BOIS
Le Week-end du bois, qui en est à sa quatrième édition, vise plusieurs objectifs : sensibiliser
le grand public à la forêt et au bois au travers d’initiatives pédagogiques, ludiques, récréa-
tives et artistiques ; mettre en évidence le savoir-faire et les compétences de la filière bois ;
et provoquer des rencontres sur le thème
du bois et de la forêt. Diverses activités se-
ront donc à découvrir partout en Wallonie
et au Grand-Duché de Luxembourg durant
trois jours. Le programme complet peut
être consulté sur le site ci-dessous.
Infowww.designliege.be
Infowww.leweekenddubois.be
Infowww.hout.nl
DU 26 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE (LIÈGE)BIENNALE INTERNATIONALE DU DESIGN DE LIÈGE
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DU 17 AU 20 OCTOBRE (ANGERS, FRANCE) SALON MAISON BOIS
Pour sa dixième édition, le Salon
Maison Bois proposera notamment
aux visiteurs de découvrir deux
constructions grandeur nature. La
première est une maison modulaire
en bois de 200m² qui présente un
aperçu des dernières évolutions en
termes d’habitat durable (solutions
constructives, énergies renouvela-
bles, domotique, aménagements inté-
rieurs, …). La seconde est un habitat
collectif de 250m² composé de quatre
appartements, dont deux seront en-
tièrement aménagés.
On retiendra également le concours
de réalisations en bois ‘Palmarès du
Salon Maison Bois’, une exposition
sur les ‘meubles design’ et un vaste
programme de conférences.
DU 17 AU 26 OCTOBRE (COURTRAI)INTERIEUR 08
21e biennale internationale de la créativité
dans l’habitat. L’invité d’honneur de cette
année sera le designer espagnol Jaime
Hayon.
DU 2 AU 5 NOVEMBRE (BRUXELLES)SALON DU MEUBLE
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• E V E N T S •
Salon belge de l’économie d’énergie et de
la construction durable.
DU 12 AU 16 NOVEMBRE (STAVANGER, NORVÈGE ) NORWEGIAN WOOD CONFERENCE
Du 12 au 16 novembre, l’Association nationale
des architectes norvégiens (NAL) organisera une
conférence internationale sur le bois norvégien
à Stavanger. Une dizaine d’orateurs de renom
sont annoncés et diverses excursions et visites
de projets récents ou en cours seront proposées.
Cette conférence s’adresse tant aux architectes
qu’aux consultants et autres professionnels de la
construction. Le programme complet est disponi-
ble sur le site ci-dessous.
• Dépoussiérage industriel• Ventilation industrielle• Tôlerie• Constructions spéciales
sur mesure
Industrieweg Noord 11413660 OpglabbeekTél 089/85 55 21 - Fax 089/85 42 21E-mail: [email protected]
Nouveau site internet:www.limoco-industries.be
Nous ne prenons rien à la légère ...
USINE DE MEUBLES THEUNS - Essen
DU 6 AU 7 NOVEMBRE (BRUXELLES)
Concept & Build est un nouveau concept exclusivement réservé au profession-
nels influents dans les processus de construction. Pendant les deux jours du
salon, les prescripteurs auront la possibilité de nouer des contacts et de faire
connaissance avec des nouveaux produits et procédés de construction. Ce salon
s’adresse tout particulièrement aux groupes du secteur de la construction et de la
rénovation suivants : architectes et ingénieurs architectes, architectes d’intérieur,
étudiants en dernière année d’architecture/d’architecture d’intérieur, architectes
stagiaires, bureaux d’études, sociétés de clé sur porte, et grandes entreprises de
construction. Le jeudi matin, le salon est réservé aux étudiants en dernière année
d’architecture et d’architecture d’intérieur, à qui s’adressait précédemment le
salon Education.
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DU 21 AU 24 NOVEMBRE
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Les conférences ‘to the point’ et le programme varié, informatif et concret ont fait
le succès de la journée de rencontres professionnelles organisée à l’initiative de la
Fédération Nationale des Négociants en bois (FNN) le 10 juin dernier à la Maison
du Bois pour ses membres et ceux d’autres fédérations de la filière bois. Le thème
présentant une nouvelle possibilité de rétribution financière du personnel a été par-
ticulièrement suivi et apprécié par les participants. Par leur présence, les orateurs
intervenus sur le thème du marquage CE des bois de structure ont également dé-
montré le travail déjà accompli dans cette problématique.
Chaque conférence, d’une durée de 30 minutes environ, a eu lieu en néerlandais et
en français. Les participants ont également eu l’occasion de rencontrer les représen-
tants d’un certain nombre de sociétés et associations intéressantes pour le secteur
du bois dans l’espace Exposants :
- logiciels pour le secteur du bois : Ad Ultima, Allgeier, Aprosoft, Edan Wood,
Onifin,
- Predim, Proginov, SDP, Desk Solutions
- machines pour le marquage CE : Brookhuis, CBS-CBT, Dynalyse, Weinig
- assurances : Euler Hermes, AON
- énergie : Luminus, Ecosystec
- soutien aux entreprises : VLAO (Vlaams Agentschap Ondernemen, AS-E
Agence de Stimulation Economique, la Direction de l’Information des Aides
publiques économiques de la Région Wallonne
- impression sur bois : Wyffels
- Centre Technique de l’Industrie du Bois
- Centre de Formation Bois
- Belgian Woodforum
- Union des Classes Moyennes
SUR UN ARBRE PERCHÉ…Après avoir construit une cinquantaine de cabanes dans les arbres, Cédric Bolmont a dé-
cidé de prendre la plume et de faire partager sa rêverie, sa passion et sa maîtrise du sujet
au travers d’un ouvrage magnifiquement illustré
par David Roussel. L’auteur nous mène dans un
univers loin de la pesanteur quotidienne du plan-
cher des vaches et nous ouvre son univers, nous
suggère, nous propose, nous explique comment
matérialiser notre rêve entre les branches des
arbres et bâtir notre refuge dans le respect de
l’arbre. Un guide à l’ambiance de conte à mettre
entre les mains de tous ceux qui ont gardé leur
âme d’enfant. Vous trouverez également un
aperçu des réalisations de l’auteur sur son site
www.abane.fr.
CARROUSEL
RENCONTRES PROFESSIONNELLES POUR LE SECTEUR DU BOIS
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Colonnes rondes en bois
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disponibles en mélèze, chêne, padouk, afzélia, western
red ceder, etc...
Testée par le CTIBportée de 25.000 kg
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EUROWALL, L’ISOLATION DES MURS CREUX LA PLUS MINCE
DES DÉCORS BOIS DANS L’AIR DU TEMPS
Le bois et les imprimés bois sont résolument à la mode. Un phénomène qui n’a pas
échappé à la société italienne Abet Laminati, spécialiste des stratifiés haute pression
destinés à des applications décoratives, qui vient d’élargir sa gamme à 30 nouveaux
décors bois. Sa collection Legni compte désormais 123 dessins de bois. Parmi les
nouveaux décors tendance, on retiendra le mélèze, l’orme, l’olivier, le bouleau, l’ama-
nunda et le bois de rose. Plusieurs structures de surface sont proposées : brillant,
satiné, supermat, finement nervuré, aspect naturel mat, ou encore aspect structure
bois plus grossière (Grainwood). La combinaison des couleurs et des structures peut
donner des résultats surprenants. Ainsi, une feuille de couleur unie combinée avec
une structure de surface Grainwood confère au stratifié décoratif l’apparence d’un
panneau en bois peint.
Un produit qui est en outre facile à entretenir, résistant aux rayures, à l’humidité et
aux taches, tandis que les couleurs sont inaltérables. En ce qui concerne la mise en
œuvre, elle peut être verticale ou horizontale, pour des réalisations les plus diverses :
meubles sur mesure, meubles de cuisines et de salles de bains, dressings, armoires,
portes, étagères murales, cloisons coulissantes ou non, tables, bancs, etc.
Signalons aussi que Abet Laminati
propose un soutien technique
pour la réalisation de projets.
Info
www.collstrop.be
PARQUET MASSIF À L’ASPECT VIEILLILa nouvelle collection de parquet massif ‘Litho’, qui sera lancée par Collstrop à l’oc-
casion du salon Interieur 08, associe le charme d’un plancher ancien aux avantages
des méthodes de traitement hautement technologiques actuellement appliquées. Le
résultat? Un look vieilli, avec diverses nuances de coloris patinés et des irrégularités
uniques, obtenu grâce à une finition soignée des planches en quatre étapes: inversion,
simulation, patinage et huilage.
Tout commence par le traitement d’inversion qui exerce une action sur les acides tan-
niques présents dans le chêne et confère au bois une teinte ‘vieillie’ particulière. A la
suite de ce traitement, les cercles annuels deviennent plus clairs et le bois plus foncé.
Les rapports de couleurs habituels sont donc ‘inversés’. Etant donné que chaque plan-
che possède une teneur particulière en tanins, la réaction est à chaque fois différente
et permet d’obtenir finalement une surface dotée de diverses nuances d’une même
teinte. Un effet qui est également observé sur les planchers anciens. La deuxième étape
est la simulation. Ce traitement de surface permet de ‘vieillir’ le bois. Les bords et la
surface des planches sont ‘abîmés’ de façon irrégulière. Cette opération se pratique
en partie à la main et en partie à la machine. Ensuite, les planches sont brossées en
profondeur. Vient ensuite le procédé de patinage qui détermine la nuance de couleur
finale. Trois teintes sont disponibles, du clair au foncé: ‘museum’, ‘theater’ et ‘factory’.
Enfin, les planches sont huilées, ce qui leur procure une protection finale.
Cette collection en chêne français est disponible en 2 épaisseurs (14 et 21 mm) et 3
largeurs (13, 15 et 17 cm).
Info
www.recticelinsulation.be
Info
www.abet.be
TOUCHONS DU BOISL’exposition ‘Touchons du bois’ au Musée royal
de l’Afrique centrale à Tervuren est prolongée
jusqu’au 30 novembre 2008
Info
www.africamuseum.be
La nature est une source
d’inspiration inépuisable pour les innova-
teurs de produits de Recticel Insulation.
C’est ainsi qu’ils ont conçu Eurowall, une
isolation pour murs creux parfaitement
isolante, durable et très mince. Eurowall
est doté d’une nouvelle finition rainurée
et languettée, d’un revêtement ingénieux
et affiche un excellent pouvoir isolant.
PROLONGATION JUSQU’AU 30.11.2008
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What’s more greenthan mother nature?Today, your projects can be as respectful of the environment as you want them to be. Building with Western Red Cedar is the natural place to start. Not only does it have distinctive beauty, natural durability and centuries of proven performance, Western Red Cedar is the ultimate green building material. It produces fewer greenhouse gases, requires less energy to produce than alternatives and comes from a renewable, sustainable resource. Equally important, Western Red Cedar is carbon neutral.
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Villa Storingavika, NorwayArchitect: Todd SaundersPhotographer: Michael Perlmutter
HAWA-Puro: ouvert à une totale transparence.Les ferrures coulissantes de Hawa apportent du mouvement à vos projets.
Déplacement en douceur et parcage efficace de portes et de cloi-
sons, réalisation de tracés originaux, séparations d’espaces simp-
les et créatives, aménagement optimal d’armoires, intégration élé-
gante de volets : vous trouverez chez Hawa la ferrure coulissante
appropriée à chaque situation et à chaque matériau, qui vous fera
profiter d’une grande simplicité de montage, d’un niveau de qua-
lité élevé et de la précision suisse. Jugez-en par vous-même – en
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Esthétique pure : HAWA-Puro 100–150. La ferrure discrète pour portes coulissantes en verre à hauteur de plafond avec suspension cachée.
On ne peut pas déplacer de matériaux transparents plus élégamment qu’avec
une technique invisible. HAWA-Puro 100–150 est donc pour vous une bonne
nouvelle : cette nouvelle ferrure coulissante s’acquitte de sa tâche plus discrète-
ment qu’aucune autre. Avec sa suspension cachée et ses rails de roulement
totalement intégrables dans le plafond, elle ouvre des perspectives brillantes à
vos idées d’aménagement de portes et cloisons en verre. Elle opère avec une
discrétion autant sonore que visuelle – grâce aux excellentes propriétés de
roulement typiques de Hawa.
Avantages clairs : solutions coulissantes avec HAWA-Puro 100–150.
Design épuré – technique totalement intégrée dans le rail de roulement.
Rails de roulement à fleur de pla-fond, rapportés ou totalement inté-grés dans les plafonds en béton et les plafonds légers suspendus.
Grande sécurité de fonctionne-ment grâce à la liaison mécanique entre la ferrure et le verre.
Utilisable avec du verre de sécurité trempé ou feuilleté.
Excellentes propriétés de roule-ment et grande longévité.
Système bien conçu laissant de la liberté aux idées.
Grâce à sa structure sophistiquée et ses nombreux accessoires, HAWA-Puro
100–150 est à même de mettre en valeur ses qualités dans un nombre de lieux
et d’applications étonnamment important. Cette ferrure vous offre, entre autres,
une suspension à cale innovante permettant un réglage en hauteur rapide et un
montage ultrasimple, la possibilité d’intégrer des panneaux fixes ou même des
poches pour portes coulissantes, un guide inférieur autoserrant exclusif, et bien
d’autres choses encore.
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