Fondé en 1953 par Louis Auriacombe, l'Orchestre deChambre de Toulouse s'inté-resse à toutes les musiques, dela période baroque jusqu'à lacréation contemporaine. Denombreux compositeurs onttravaillé avec lui pour desconcerts et des enregistre-ments, lui dédiant des œuvresspécifiques.Il se produit régulièrementavec les plus grands solistes,tels Christophe Coin, GautierCapuçon, Natalie Dessay,Régis Pasquier, Michel Lethiec,Anne Queffelec et RichardGalliano pour ne parler que del'histoire récente, et collaboreavec des ensembles vocauxcomme le Chœur de ChambreLes Éléments et l’Escale chro-matique .Il est l'invité de nombreux fes-tivals en France (La Chaise-Dieu, La Vézère, Pablo Casalsà Prades, Septembre Musicalde l’Orne…), comme à l'étran-ger (Japon, Suède, Suisse, Es-pagne, Argentine, Brésil,Macédoine, Bermudes).
De la formation de chambrejusqu'à l'effectif “Mozart“, l'Or-chestre de Chambre de Tou-louse s'est produit sur tous lescontinents, visitant plus de 30pays et donnant plus de 6500concerts à un public qui lui esttoujours resté fidèle.
Sous la direction de Gilles Colliard,depuis 2004, l’orchestre achoisi d’aller au bout de sa dé-marche d’authenticité en pro-posant des concerts baroquessur instruments anciens, maisaussi des concerts modernesavec les instruments actuels,ou encore des programmesréunissant les deux instruments.
La hauteur du diapason ou lanature des cordes (boyau ouacier) ne peuvent éluder laquestion de l’écriture musicalequi seule doit déterminer lechoix d’un instrument ou d’unautre pour toujours mieux ser-vir la pensée des compositeurs
Baroque par son exubérance,par le jaillissement de sa créa-tivité, par le jeu sur instrumentsd’époque, l’Orchestre deChambre de Toulouse est émi-nemment Contemporain dansson approche des interprétationset dans le rapport qu’il établitavec son public.
Salles de concert, églises, cen-tres culturels, écoles, universi-tés, et même parfois usines,l’Orchestre de Chambre deToulouse propose au publicplus de 120 concerts théma-tiques chaque année.
dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
8 juillet 20h30 Église Notre-Dame de Noyers
Europe BaroqueOrchestre de Musique de Chambre de Toulouse
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011l’Orchestre de Musique de Chambre de ToulouseLe baroque contemporain
© OLIVIER MINH
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
Les RMN remercient les viticulteurs de la région pour les vins qu'ils offrent de découvrir après les concerts,
en présence des artistes.
www.musicalesdenoyers.com
Antonio Vivaldi, concerto grosso alla rustica
André Cardinal Destouches, chaconne
Jéremiah Clarke, suite en ré
Jean-Sébastien Bach, suite en sol
entr’acte
Henry Purcell, chaconne
Pietro Locatelli, concerto grosso n°3
Carl Philipp Emmanuel Bach, sinfonia n°5
Europe Baroque
L’ère baroque est d’une diversité inouïe, vouée à la
musique sacrée comme aux joies profanes. L’Or-
chestre de musique de chambre de Toulouse a
choisi un libre parcours entre les concertos et les
danses qui reflètent les passions et les états de
l’âme. Le voyage commence sur la lagune véni-
tienne, retrouve Bach au cœur de l’Allemagne,
danse avec la France de la Régence, rêve avec Pur-
cell et le rare Jeremiah Clarke. Et s’achève avec l’au-
dace de Carl Philipp Emmanuel, le prodigieux fils
Bach.
u
Fondé en 1953 par Louis Auriacombe, l'Orchestre deChambre de Toulouse s'inté-resse à toutes les musiques, dela période baroque jusqu'à lacréation contemporaine. Denombreux compositeurs onttravaillé avec lui pour desconcerts et des enregistre-ments, lui dédiant des œuvresspécifiques.Il se produit régulièrementavec les plus grands solistes,tels Christophe Coin, GautierCapuçon, Natalie Dessay,Régis Pasquier, Michel Lethiec,Anne Queffelec et RichardGalliano pour ne parler que del'histoire récente, et collaboreavec des ensembles vocauxcomme le Chœur de ChambreLes Éléments et l’Escale chro-matique .Il est l'invité de nombreux fes-tivals en France (La Chaise-Dieu, La Vézère, Pablo Casalsà Prades, Septembre Musicalde l’Orne…), comme à l'étran-ger (Japon, Suède, Suisse, Es-pagne, Argentine, Brésil,Macédoine, Bermudes).
De la formation de chambrejusqu'à l'effectif “Mozart“, l'Or-chestre de Chambre de Tou-louse s'est produit sur tous lescontinents, visitant plus de 30pays et donnant plus de 6500concerts à un public qui lui esttoujours resté fidèle.
Sous la direction de Gilles Colliard,depuis 2004, l’orchestre achoisi d’aller au bout de sa dé-marche d’authenticité en pro-posant des concerts baroquessur instruments anciens, maisaussi des concerts modernesavec les instruments actuels,ou encore des programmesréunissant les deux instruments.
La hauteur du diapason ou lanature des cordes (boyau ouacier) ne peuvent éluder laquestion de l’écriture musicalequi seule doit déterminer lechoix d’un instrument ou d’unautre pour toujours mieux ser-vir la pensée des compositeurs
Baroque par son exubérance,par le jaillissement de sa créa-tivité, par le jeu sur instrumentsd’époque, l’Orchestre deChambre de Toulouse est émi-nemment Contemporain dansson approche des interprétationset dans le rapport qu’il établitavec son public.
Salles de concert, églises, cen-tres culturels, écoles, universi-tés, et même parfois usines,l’Orchestre de Chambre deToulouse propose au publicplus de 120 concerts théma-tiques chaque année.
l’Orchestre de Musique de Chambre de ToulouseRencontres Musicales de Noyers
programme 2011
9 juillet 15h Église Notre-Dame de Noyers
Mozart, de Léopold à WolfgangOrchestre de Musique de Chambre de Toulouse
dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne© BRICE DEVOS
© OLIVIER MINH
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
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en présence des artistes.
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Léopold Mozart,
sinfonia n°3
Wolfgang Amadeus Mozart,
divertimento 136
entr’acte
Joseph Haydn,
Sept dernières paroles du Christ, quatuor n°77
Wolfgang Amadeus Mozart,
symphonie n°36 Prague,
transcription pour cordes de Cimador
Mozart, de Léopold à Wolfgang
Chez Mozart, tout est question de filiation et de ré-
volution. Son père Léopold lui apprend le métier de
la symphonie dont il va, en peu d’années, exploser
les conventions et les styles. C’est tout un monde de
sons nouveaux qui sépare le galant divertimento
K.136 de la 36ème symphonie Prague, ici jouée en ver-
sion réduite. Mais, pour Mozart, le père absolu reste
Joseph Haydn dont les bouleversantes Sept der-
nières Paroles du Christ en Croix ont été composées
pour la Semaine Sainte de Cadix.
u
dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
9 juillet 20h30 Église Notre-Dame de Noyers
Concert des solistesAnne Queffélec Juliette Hurel Régis Pasquier Orchestre de Musique de Chambre de Toulouse
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011
Anne QueffélecAprès avoir obtenu au CNSMde Paris les premiers prix depiano et de musique de cham-bre, Anne Queffélec reçoit àVienne l’enseignement d’Al-fred Brendel. à la suite de sessuccès remportés dans les cé-lèbres concours internationauxde Munich (1er prix en 1969) etLeeds, sa carrière prend unedimension internationale. Ellejoue dans les plus grandessalles d’Europe, du Japon, enChine et à Hong-Kong, au Ca-nada, aux USA, en récital ousous la direction des plusgrands chefs. Parmi ses nom-breux enregistrements figu-rent l’intégrale de l’œuvre deM. Ravel ainsi que celle de H.Dutilleux.En 1990, elle est couronnée“meilleure interprète de l’an-née“ aux Victoires de la Mu-sique. Anne Queffélec estprofesseur à l’école Normalede Musique de Paris.
Juliette Hurel
1er Prix de flûte et 1er Prix de
musique de chambre à l’unani-
mité au CNSM de Paris, Ju-
liette Hurel est lauréate de
nombreux concours interna-
tionaux tels que ceux de
Darmstadt, Kobé, Bucarest ou
le concours Jean-Pierre Ram-
pal. En 2004, elle est nommée
pour les “Révélations de l’an-
née“ aux Victoires de la Mu-
sique Classique. Chambriste
recherchée, elle se produit aux
côtés de nombreux musiciens.
Ayant à cœur d’interpréter la
musique d’aujourd’hui, elle a
eu l’occasion de travailler avec
des compositeurs tels que
Pierre Boulez, Pascal Dusapin,
Philippe Hersant, Eric Tanguy, …
Artiste sincère et généreuse,
un portrait lui a été récem-
ment consacré sur la chaîne
Mezzo. Depuis 2006, elle est
professeur de flûte au Conser-
vatoire Royal de La Haye. Ju-
liette Hurel est depuis
septembre 2010 professeur au
Conservatoire de Rotterdam.
Régis PasquierNé dans une illustre famille demusiciens, Régis Pasquierremporte, à 12 ans, ses Pre-miers Prix de violon et de mu-sique de chambre au CNSM deParis. Deux ans plus tard, ils’envole pour les Etats-Unis oùil rencontre Isaac Stern, DavidOïstrakh, Pierre Fournier etNadia Boulanger. Séduit parson jeu, Zino Francescatti l’in-vitera à enregistrer avec lui,pour DGG, le Concerto pourdeux violons de Bach. «Sa so-norité franche et ample, sonsoin scrupuleux du phrasé, sonaisance technique remarqua-ble, sa justesse totale» sontdes qualités que distinguentrapidement les orchestres quil’invitent en soliste, en Francecomme à l’étranger (Japon,Etats-Unis, Allemagne, Hongrie,République Tchèque, …).Loin d’être grisé par ce succès,soucieux de la transmission deson savoir et de la formationdes jeunes générations, RégisPasquier enseigne le violon auCNSM de Paris depuis 1985. Ileffectue régulièrement un“tour du monde musical“, seproduisant, tant en musiquede chambre (et plus particuliè-rement avec le Trio Pennetier-Pasquier-Pidoux) qu’avec desorchestres. Depuis 1998, RégisPasquier joue un magnifiqueviolon Joseph Guarnerius (DelGesu) Cremona 1734.
© MARTHE LEMELLE
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
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Edouard Grieg,
suite Holberg
Orchestre de Musique de Chambre de Toulouse
Wolfgang Amadeus Mozart,
andante en ut pour flûte,
Juliette Hurel
Gabriel Fauré,
fantaisie pour flûte et cordes,
Juliette Hurel
entr’acte
Ernest Chausson,
poème pour violon et orchestre à cordes,
Régis Pasquier
Jean-Sébastien Bach,
concerto pour clavier en fa mineur,
Anne Queffélec
Concert des solistes
du festival
Anne Queffélec, Juliette Hurel
et Régis Pasquier
Piano, flûte et violon : un trio de rêve pour jouer un
programme sur lequel règne l’esprit baroque. La
suite Holberg, malicieux lin d’œil de Grieg aux maî-
tres du 17ème siècle, semble tendre la main au
concerto en fa mineur de Bach. Entre ces deux
pages, on croisera le tendre sourire de Mozart et
deux splendides compositeurs français : Fauré et
Chausson. Leurs couleurs pastel, aptes à saisir une
voluptueuse mélancolie, seront tour à tour peintes
par la flûte et le violon.
u
dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
10 juillet 15hÉglise Notre-Dame de Noyers
Concert en duoAnne Queffélec et Régis Pasquier
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011
Anne QueffélecAprès avoir obtenu au CNSMde Paris les premiers prix depiano et de musique de cham-bre, Anne Queffélec reçoit àVienne l’enseignement d’Al-fred Brendel. à la suite de sessuccès remportés dans les cé-lèbres concours internationauxde Munich (1er prix en 1969) etLeeds, sa carrière prend unedimension internationale. Ellejoue dans les plus grandessalles d’Europe, du Japon, enChine et à Hong-Kong, au Ca-nada, aux USA, en récital ousous la direction des plusgrands chefs. Parmi ses nom-breux enregistrements figu-rent l’intégrale de l’œuvre deM. Ravel ainsi que celle de H.Dutilleux.En 1990, elle est couronnée“meilleure interprète de l’an-née“ aux Victoires de la Mu-sique. Anne Queffélec estprofesseur à l’école Normalede Musique de Paris.
Régis PasquierNé dans une illustre famille demusiciens, Régis Pasquierremporte, à 12 ans, ses Pre-miers Prix de violon et de mu-sique de chambre au CNSM deParis. Deux ans plus tard, ils’envole pour les Etats-Unis oùil rencontre Isaac Stern, DavidOïstrakh, Pierre Fournier etNadia Boulanger. Séduit parson jeu, Zino Francescatti l’in-vitera à enregistrer avec lui,pour DGG, le Concerto pourdeux violons de Bach. «Sa so-norité franche et ample, sonsoin scrupuleux du phrasé, sonaisance technique remarqua-ble, sa justesse totale» sontdes qualités que distinguentrapidement les orchestres quil’invitent en soliste, en Francecomme à l’étranger (Japon,Etats-Unis, Allemagne, Hongrie,République Tchèque, …).Loin d’être grisé par ce succès,soucieux de la transmission deson savoir et de la formationdes jeunes générations, RégisPasquier enseigne le violon auCNSM de Paris depuis 1985. Ileffectue régulièrement un“tour du monde musical“, seproduisant, tant en musiquede chambre (et plus particuliè-rement avec le Trio Pennetier-Pasquier-Pidoux) qu’avec desorchestres. Depuis 1998, RégisPasquier joue un magnifiqueviolon Joseph Guarnerius (DelGesu) Cremona 1734.
© VINCENT GARNIER
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
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Wolfgang Amadeus Mozart,
sonate K 301 en sol majeur
Robert Schumann,
sonate n°1 en la mineur
entr’acte
Claude Debussy,
sonate en sol mineur
Ludwig van Beethoven,
sonate "à Kreutzer" n°9
Concert en duo
Anne Queffélec & Régis Pasquier
Deux interprètes d’exception, l’un au clavier, l’autre
au violon, choisissent de faire dialoguer les instru-
ments favoris de la musique européenne. Les noces
du piano et de l’archet, commencées avec Bach,
trouvent un divin équilibre chez Mozart. Héritiers de
ce maître du style classique, Beethoven et Schu-
mann parent de tous les émois du romantisme ce
duo si prisé des musiciens. Debussy dilue cet héri-
tage musical sur sa palette fugace, ouvrant le ving-
tième siècle à l’étrangeté sonore.
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Mélanie Jackson
Née à New York, Mélanie Jack-son est professeur de tech-nique vocale Diplômé d’Etat,elle enseigne le chant clas-sique au “Département Supé-rieur pour Jeunes Chanteurs“,fondé par Laurence Equilbey,au Conservatoire à Rayonne-ment Régional de Paris (CRR) ;elle enseigne également auxmembres du chœur de l’Or-chestre de Paris. Professeur di-plômé de la FédérationFrançaise de Qi Gong et desArts Energétiques (FFQGAE),elle enseigne le Qi Gong, ainsique le chant et le Qi Gong en-sembles, à Paris à l’école “LesTemps du Corps“. Elle animeégalement de nombreuxstages en France et à l’étran-ger. Conférencière, elle a pré-senté son travail sur le Chantet le Qi Gong à “l’InternationalCongress of Voice Teachers“(ICVT) à Paris en 2009.
Ses principaux professeursd’art lyrique furent OrenBrown (USA), Hendrick Roote-ring (Allemagne), Richard Mil-ler et Gérard Souzay (France).Parmi plus de 400 prestationsen tant que soprano soliste,citons “Mozart au Chocolat“Cartoucherie de Vincennes,“La Folle Journée Mozart“ deNantes…, “Le Voyage de Mo-zart à Prague“ (Molières 1992…), “Clara Schumann, l’Amour etla Vie d’une Muse“ (France3, “Fêtes Romantiques de No-hant“…), les “Vêpres solen-nelles d'un confesseur“ deMozart à la Cathédrale NotreDame de Paris et son “Exsul-tate, Jubilate“ au Grenier à Seld’Honfleur.
Attentive à l’unité du corps, dela voix et de l’esprit, MélanieJackson est diplômée en tantque praticien en Gestalt Théra-pie Analytique de l’institut pa-risien “Savoir Psy“. Elleintervient en tant que forma-trice dans la formation “Psy-chopédagogie de la Voix“ àPrésence avec Jacques Bon-homme.
Sandrine Casha
Sandrine Casha débute lepiano à 6 ans. Elle suit sesétudes musicales au CNR deMarseille dans la classe dePierre Pradier puis avec PierreBarbizet dont la rencontre estdéterminante.Elle obtient à 13 ans une mé-daille d'or à l'unanimité, leGrand Prix de la ville de Mar-seille et donne son premierconcert en soliste avec l'Or-chestre Bordeaux-Aquitaine.Elle entre l'année suivante auCNSM de Paris dans les classesde Jacques Rouvier, ThéodorParaskivesko, Bruno Pasquier,Christian Ivaldi, et obtient lesprix de piano et musique dechambre.En 1986- 87 elle se perfec-tionne à la Banff School of FineArts au Canada auprès degrands maîtres: Paul Badura-Skoda, Joseph Gingold, le Qua-tuor Kuijken, les compositeursWitold Lutoslavski et MortonFeldman.
Lauréate de plusieurs concoursinternationaux de musique dechambre, elle a joué en France,Italie, Allemagne, Canada etpour les créations théâtrales“Le trio en mi bémol” d'EricRohmer au théâtre Renaud-Barrault à Paris, l'opéra-lied“Les nuits blanches” de FrancoMannino au Théâtre du Tam-bour Royal. Mêlant ses talentsde pianiste et de pédagogue,elle accompagne régulière-ment instrumentistes ou chan-teurs et depuis 12 ans participeavec plaisir aux Rencontres
Musicales de Noyers.
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011
10 juillet 20h30 Église de Joux-la-Ville
Mélanie Jackson soprano Sandrine Casha au piano
dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
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Franz Schubert,An den Mond, À la Lune - HöltyIm Abendrot, Dans le rouge du soir - LappeAn Mignon, Mignon - GoetheDu bist die Ruh, Tu es le repos - RückertAbendbilder, Tableaux du soir - Silbert
Johannes Brahms,Capriccio op 76 n°1, Intermezzi pour pianoAn den Mond, À la lune - SimrockDer Gang zum Liebchen, Vers la bien aimée - chant de BohèmeIn Waldeseinsamkeit, Dans la solitude de la forêt - LemckeGeheimnis, Le secret - CandidusImmer leiser wird mein Schlummer, Mon sommeil est de plus en plus doux - Lingg
Gabriel Fauré,Trois mélodies sur des poèmes de Verlaine :Claire de Lune, En Sourdine, C’est l’Extase
Frédéric Chopin / Franz LisztNocturne en ut mineur op 48 n°1, Intermezzi pour piano
Franz Liszt,Ô quand je dors
Léo Delibes,Tu m'as donné le plus doux rêve - extrait de l’Opéra Lakmé
Gustave Charpentier,Depuis le jour - extrait de l’Opéra Louise
Anton Dvorák,Chant à la Lune - extrait de l’Opéra Rusalka
Chants d’Amour et de la NuitMélanie Jackson
Qu’elle soit chantée par l’opéra ou par la mélodie, la
nuit est musique. Miroir de l’âme humaine, refuge
complice de l’amour, elle inspire les poètes et sait
combler les artistes. Schubert et Brahms chantent
son obscurité extatique propice à la fusion avec la
nature. La Norma de Bellini lui adresse ses prières
de chaste prêtresse, comme l’hindoue Lakmé et
l’humble Louise, archétype de l’amoureuse pari-
sienne. Dvorak, en frère tchèque des romantiques
allemands, renoue avec le culte païen de la lune et
des nymphes aquatiques.
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dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
16 juillet 20h30 Église Notre-Dame de Noyers
Anne Rodier soprano& Anne Billant au piano
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011
Anne Rodier
Née à Béziers, Anne Rodier com-mence ses études musicales auCNR de Montpellier. Elle les pour-suit à Paris auprès d’Eva Saurova,obtient un Premier prix à l'unani-mité avec félicitations du jury(chant et musique de chambre).Elle parfait sa culture musicale entravaillant trois ans à l'Opéra Na-tional de Paris. Ces années lui va-lent d'être sollicitée par l'ensembleCarpe Diem, alors composé de mu-siciens de l'Opéra. Avec eux, elle in-terprète la Deuxième dame dansLa Flûte enchantée, puis Eurydicedans l’Orphée de Gluck (versionBerlioz) joué en 1999 au FestivalBerlioz de La Côte-Saint-André. Lamême année, elle remporte leGrand Prix de mélodie française Anne Rodier enchaîne avec le prixd’excellence Léopold Bellan, le prixFrançoise Pollet au Concours desmaîtres du chant, et le Premier prixdu Concours européen de Picar-die, tout en suivant de nombreusesmasterclasses (avec MontserratCaballé, David Jones, Laura Sarti,Howard Crook pour le répertoirebaroque, Gabriel Bacquier, MichèleCommand, Christian Jean, FrançoisLe Roux, Rachel Yakar...).Éclectique, dotée d’une voix desoprano au timbre chaud et à l'am-bitus de trois octaves, Anne Rodieraborde avec le même bonheur lesgrands rôles du répertoire (Su-sanna dans Le Nozze di Figaro,Nedda dans I Pagliacci à l'Opéra deReims, Micaela dans Carmen, Ellendans Lakmé à l'Opéra de Saint-Étienne, Sicle dans L'Ormindo deCavalli mis en scène par Dan Jem-met en 2007 à l'Opéra de Renneset à l’Opéra de Massy, Didon dansDido and Aeneas de Purcell mis enscène sur l'eau par Denis Chabroul-let qui sera en tournée européenneen 2010-2011), et la mélodie ou lelied (Les Nuits d'été de Berliozavec l'ensemble Carpe Diem, un ré-cital Offenbach sous la direction deMady Mesplé à l'abbaye de Syl-vanes, un récital Viktor Ullmann etKurt Weill, un récital consacré àKosma au Studio de la Comédie-Française avec Françoise Tillard...).Toujours curieuse d'expériencesnouvelles, elle participe volontiersà des aventures qui mêlent mu-sique, performance, cirque, danse,
théâtre, vidéo. Elle a incarné uneCarmen très peu conventionnelledans Carmen, opéra de rue réécritd'après Bizet par Benoît Louette,joué partout dans le monde ; elle a été la soprano solodans Fragment n°11 de Julien Tar-ride et Pär Frid à L’Abbaye deRoyaumont ; elle a créé Paraboles,pour soprano solo et vidéo, dans lecadre de la Nuit blanche à Paris en2007, repris au Capitole de Tou-louse, en Allemagne, en Autriche,en Espagne, en Pologne...Ainsi va Anne Rodier : un jour Fior-diligi dans Cosi fan tutte, un autrela Gouvernante du Tour d’écrou deBritten, un autre encore sopranosolo avec un jeune compositeurissu de l'Ircam. C'est sa manière àelle de poursuivre un parcours horsdu commun.
Anne Billant
Anne Billant commence ses étudesmusicales au CNR de Nancy, puiselle entre auCNSM de Paris dans la classe deGabriel Tacchino où elle obtient en1990 un Premier prix de piano àl’unanimité, et un Premier prix demusique de chambre dans la classede Sylvie Gazeau. Elle se voit dé-cerner ensuite le prix du muséeBonnat dans le cadre de l’Acadé-mie Ravel et remporte le prix Spe-didam au Concours Internationalde Piano XXème siècle à Orléans.Elle travaillerégulièrement sous la direction deCatherine Collard, suit le cycle deperfectionnement au CNSM deParis, et participe à de nombreusesmaster-classesavec notamment Pierre Sancan,Jean Hubeau, Geneviève Joy, AnneQueffélec, François-René Duchâ-ble, Bruno-Léonardo Gelber etJean-Claude Pennetier. Dans le
cadre des concerts de RadioFrance, elle interprète le Tombeaude Carillo de Jean-Etienne Marie aupiano 1/3 de ton avec le composi-teur, et participe aux Hommage àCatherine Collard. Elle joue en di-rect sur France Musique dans lecadre des émissions Les Démonsde Midi, En Blanc et Noir, Sur unPlateau.Elle est invitée à plusieurs émis-sions de télévision et notammentDimanche Martin de Jacques Mar-tin. Elle enregistre un disque demusique française avec le violo-niste Jérôme Marchand. Anne Bil-lant se produit à Paris Salle Pleyel,Salle Gaveau, à l’Arsenal de Metz, àNancy dans le cadre de l’ALMC, auFestival International de Piano dela Roque d’Anthéron, en soliste auxRencontres Internationales dePiano en Côte Basque, mais égale-ment avec orchestre : celui du CNRde Nancy sous la direction dePierre- Michel Le Conte et duCNSM de Paris sous la direction deScott Sandmeier, ainsi qu’avec l’Or-chestre Lyrique d’Avignon sous ladirection de François-Xavier Bilger.Sa carrière de soliste la conduit àse produire en Allemagne, en An-gleterre, en Irlande, en Italie, auMaroc et aux Etats-Unis.Depuis plusieurs années elle ac-compagne régulièrement deschanteurs dans des tournées de ré-citals ainsi que pour des spectaclesd’opérette avec l’Atelier ToulouseLyrique. Elle se produit égalementdans des programmes à deux pia-nos et quatre mains.Titulaire du CA de professeur depiano, elle enseigne au conserva-toire du 9ème arrondissement deParis. Elle donne également descours dans le cadre du festivald’été des Grands Crus de Bour-gogne aux côtés d’Anne Queffélecet de Régis Pasquier.
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
Les RMN remercient les viticulteurs de la régionpour les vins qu'ils offrent de découvrir après les concerts, en présence des artistes.
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Rossini, air de Rosine una voce poco fa
Franz Liszt, Consolation piano solo
Rossini, air du saule de Desdémona
(extrait de l’Opéra Othello)
Marcello, quella fiamma
Weber, Freischütz, air d’Agathe
entr’acte
Pauline Viardot,Madrid, Haï Luli, Moriro
Giacomo Meyerbeer, air de Fidès
Complainte de la Mendiante
(extrait de l’Opéra Le Prophète)
Fredéric Chopin,Mazurkas piano solo
Charles Gounod,Ô Ma Lyre Immortelle
(ext. de l’Opéra Sapho)
C. W. Glü�ck, air d’Orphée J’ai perdu mon Eurydice
(extrait de l’Opéra Orphée)
Pauline Viardot, Cendrillon piano solo
Jules Massenet, Ave Maria
Pauline Viardot, figure de proue du XIXème siècle
Anne Rodier soprano& Anne Billant au piano
Pauline Viardot (1821-1910), fille du ténor rossinien
Manuel Garcia, a régné sur l’opéra romantique fran-
çais. Elle a encouragé les jeunes talents de Massenet
et de Fauré. Elle fut la muse du Tout Paris roman-
tique, partageant la passion que lui vouait l’écrivain
Tourgueniev. Dans ce récital, la soprano Anne Rodier
dotée tout comme Viardot de trois octaves permet
de faire revivre cette femme et artiste d'exception.
Subtilement accompagnée au piano par Anne Bil-
lant, ce sont ses grands rôles ( Orphée, La Prophète,
Otello, Norma...) et ses propres compositions ( Le
Dernier Sorcier, Cendrillon, moult mélodies et ma-
zurkas) qui sont mises à l’honneur."
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dans le cadre du Festival Musical des Grands Crus de Bourgogne
18 juillet 20h30 Église Notre-Dame de Noyers
De Bach à PiazzollaEmmanuel Strosser au pianoXavier Phillips au violoncelle
Rencontres Musicales de Noyers
programme 2011
Emmanuel Strosser
Né à Strasbourg en 1965, Em-manuel Strosser débute sesétudes musicales dans sa villenatale dès l'âge de six ans ensuivant les cours d'Hélène Bo-schi, avant d'intégrer le CNSMde Paris où il reçoit les conseilsde Jean-claude Pennetier pourle piano et de Christian Ivaldipour la musique de chambre.Ses aptitudes et sa sensibilitémusicale sont couronnées,dans ces deux disciples, pardes Premiers Prix à l'unanimitéet lui permettent d'entrer encycle de perfectionnementavec Leon Fleisher, DimitriBashkirov et Maria João Pires.Lauréat du Concours Interna-tional de musique de chambrede Florence, il est égalementfinaliste, en 1991, du ConcoursClara Haskil et fait ses débutsavec l'Orchestre de Chambrede Lausanne. Aujourd'hui as-sistant de la classe d'Alain Pla-nès au CNSM de Paris,Emmanuel Strosser est enoutre un partenaire de mu-sique de chambre très appré-cié de ses pairs et partage lacomplicité de Claire Désert,Christian Ivaldi, Jean-FrançoisHeisser, Régie Pasquier, Ra-phaël Oleg, Vladimir Mendels-sohn, François Leleu, duQuatuor Ysaye…
En tant que soliste, en récitalou avec orchestre, il est ac-clamé dans les plus fameuxfestivals de France (Festivald'Evian, de Sceaux, de LaRoque d'Anthéron) mais aussidu monde (Etats-Unis, Amé-rique du Sud, Australie,Japon…). Ses enregistrements,tous accueillis par une presseenthousiaste, consacrent no-tamment la musique de Mo-zart (Harmonia Mundi), lesmélodies de Debussy (avecVéronique Dietschy), les deuxquintettes de Fauré (avec leQuatuor Rosamonde), maisaussi les Sonates de l'opus 10de Beethoven ("Choc" duMonde de la Musique). Il ac-compagne dans un autrealbum l'Orchestre de Picardiesous la direction d'Edmon Co-lomer dans la Ballade et laFantaisie de Fauré, enregistreun disque dédié aux sonatesde Fauré et Debussy avec levioloniste Régis Pasquier. Onle retrouve par ailleurs dans leprojet de l'intégrale des 32 So-nates de Beethoven avec cinqautres pianistes et tout récem-ment Emmanuel Chabrier.
Xavier Phillips
Né à Paris en 1971, Xavier Phil-lips entre au CNSM de Parisdans la classe de Philippe Mul-ler et bénéficie d’une formation
exceptionnelle au terme de la-quelle il obtient un Premier Prixen 1989. Il remporte plusieursprix internationaux (DeuxièmePrix et Prix Spécial des Jeu-nesses musicales de Belgrade,Prix Spécial au Concours Tchaï-kovski de Moscou, TroisièmePrix et Prix Spécial auConcours Rostropovitch à Pariset Premier Prix à l’unanimité au1er Concours d’Helsinki). Sarencontre avec Mstislav Rostro-povitch, l’ayant particulière-ment remarqué lors de sonconcours, est déterminante etmarque le début d’une longuecollaboration au cours de la-quelle Xavier Phillips se perfec-tionne auprès du maître.Il est rapidement appelé à seproduire sur les plus grandesscènes internationales avecdes orchestres prestigieux (Orchestre National de France,Philharmonique de RadioFrance, le Berliner Symphoni-ker, Houston Symphony, BBCScottish Orchestra, Orchestrede la Suisse Romande, Orches-tre philharmonique de la Scala)sur l’invitation de chefs illustrestels que Riccardo Muti, KurtMasur, Christoph Eschenbach,James Conlon, Marek Ja-nowski, Serge Baudo, VladimirFedosseyev, Ion Marin, KazushiOno, Jesus Lopez-Cobos, Gun-ther Herbig, Eliahu Inbal, Vladi-mir Spivakov.Après ses débuts très remar-qués avec l’Orchestre de Parisen septembre 2001, MstislavRostropovitch a reconnu en luiun soliste accompli avec unegrande maturité.
© ERIC MANAS
© CELINE NIESZAWER
design graphique : Zazie Sazonoff texte programme : Vincent Borel
Les RMN remercient les viticulteurs de la régionpour les vins qu'ils offrent de découvrir après les concerts, en présence des artistes.
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Jean-Sébastien Bach, sonate en sol mineur
Ludwig van Beethoven, sonate n°3 opus 69
Manuel de Falla, 6 chansons populaires
Astor Piazzolla, grand tango
De Bach à Piazzolla
Le savant Bach fut un compositeur nourri de danses
et de musiques populaires. Ses suites et sonates en
portent une trace qui se fait sentir jusque chez Beet-
hoven. Preuve s’il en est que grand et petit réper-
toire sont des notions au sens diffus. Bien plus au
sud, Manuel de Falla n’oubliera jamais ces humbles
racines si présentes dans toute son œuvre, lyrique
ou instrumentale. De l’autre côté de l’Atlantique,
Astor Piazzolla donne ses lettres de noblesse au
tango, danse rebelle et sulfureuse s’il en est.
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