Manger local,
4
bonnes raisons,
Définition d’un circuit court,
Raison n°1, place au gout !!
En mangeant des produits locaux, le consommateur est assuré de leur fraicheur.
Ayant étés cueillis à maturité (et non pas mûrit dans un camion) et récoltés très peu de temps avant leur vente, ces produits sont au summum de leur qualité nutritionnelle.
On retrouve le « vrai goût » des aliments : manger des produits locaux consiste en une véritable éducation au goût !
Par ailleurs, les circuits alimentaires de proximité permettent de mieux connaître la production agricole du terroir et ses spécificités ; et de renouer avec cette activité, de plus en plus méconnue. Enfin, inutile de préciser que leur traçabilité est assurée !
Raison n°2, un territoire vivant, Au sein des circuits alimentaires courts, les agriculteurs
retrouvent une maitrise sur la valeur ajoutée de leurs produits.
En effet, la réduction du nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur implique d’une part, la diminution des marges prises par les intermédiaires et d’autre part, permet à l’agriculteur de retrouver la maitrise de ses prix.
Idée reçue à combattre : les produits achetés en direct ne sont pas nécessairement plus chers que ceux issus de circuits de distribution plus longs. Au final, producteur, comme consommateur, chacun s’y retrouve !
En outre, à terme, l’activité agricole s’en retrouve renforcée (maintien et création d’emplois).
Sur un territoire à forte dominance agricole comme l’est la Bretagne, c’est toute la dynamique économique et sociale du territoire qui en bénéficiera.
Devenir un consom’acteur, A l’instar du commerce équitable, les circuits
courts poursuivent les mêmes objectifs d’équité entre producteurs, intermédiaires éventuels et consommateurs.
En outre, les circuits courts permettraient de réduire l’empreinte écologique : le temps de transport est diminué, les dépenses d’énergie en emballages et en conditionnement, réduction des déchets…
Le consommateur agit en citoyen responsable, et œuvre en faveur du développement durable
Un enjeu identitaire,Ce type d’approvisionnement court offre
une signification nouvelle au produit, liée
à son lieu de production.
Le produit distribué par ce type de circuit
véhicule alors une valeur identitaire
territoriale.
On peut dire que les circuits alimentaires
de proximité représentent aussi un moyen
de valoriser le territoire du Pays.
Circuit court,
une définition qui fait débat Les "circuits courts" englobent des modes de production et des
distances très variés. En 2009, le ministre de l'agriculture, M. Barnier, pose la définition
officielle du terme circuit court: "Un circuit court est un mode de commercialisation des
produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire.".
Cette définition réduit donc les circuits courts au seul nombre d'intermédiaires entre le producteur et consommateur final.
Concrètement, l'achat de viande ovine via internet à un producteur de Nouvelle Zélande reste bien dans le cadre d'un circuit court. De fait, cette définition est, pour certains acteurs de filières courtes, incomplète.
D'autres critères complémentaires cherchent à affiner la définition, à travers des critères géographiques et sociales notamment :
on parle de proximité.
Circuit de proximité plutôt que circuit court
En introduisant la notion géographique, on cherche à distinguer les circuits
courts qui peuvent prendre place sur de larges échelles
territoriales (présenté dans l'exemple du mouton néo-zélandais mentionné
plus haut), des circuits ancrés véritablement dans le territoire, c'est à dire
des circuits "locaux".
Il n'existe pas de définition claire et simple du terme "local".
Selon le territoire et le contexte auquel il s'applique, il peut s'interpréter de
multiple façon.
Un consensus néanmoins : le "local" implique une faible distance
kilométrique entre le lieu de production et le lieu de consommation.
Des textes réglementaires concernant le transport des denrées
alimentaires incitent à ne pas dépasser 80 km de distance, sous peine de
voir les exigences sanitaires se durcirent.
Pour éviter la complication des conditions sanitaires de vente, on s'accorde à définir un produit local comme une denrée provenant d'un périmètre de 80 km.
Outre cette distance, des critères relationnelles peuvent également être mobilisés. Les circuits de proximité touchent intrinsèquement à la création de relations nouvelles entre le consommateur et son fournisseur et permet de consolider la cohésion sociale sur le territoire
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