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RéinventeR le style Palm beach
DeRnièRes tenDances cuisine améRicaine
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Janvier > Février 2015maRtiniquebimestriel gratuit
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OEDIT.
MAISONS CREOLES MAGAZINEISSN : 1635-298X
Edité par SARL TOTEM Communication(Guadeloupe / Martinique /Guyane)12, Jardins de HoeulbourgZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected]
Edité par SAS TOTEM Réunion
T. 02 62 21 10 09 / F. 02 62 41 24 [email protected]
Gérant Patrick de LARROCHE
Patrick de LARROCHE
Contributeurs :
Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Shutterstock - EIHR Simax Communication
ImpressionGuadeloupe, Guyane et Martinique : RotocobrhiRéunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)
Candice BERTET : 06 90 40 87 07
TOTEM Communication MartiniqueImmeuble La YoleEtang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected]
Béatrice PHALANSTÈRE : 06 96 27 91 41
WEBwww.maisonscreoles.netfacebook.com/MaisonsCreoles
Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés pour tous pays. Les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de
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MAISONS CREOLES 3
Chères lectrices,Chers lecteurs,
Toute l’équipe de votre magazine MAISONS CREOLES, vous souhaite une très belle année 2015. Qu’elle vous procure, santé, bonheur, joie et succès pour vous et tous vos proches.
Pour MAISONS CREOLES, cette année sera particulière puisque nous fêterons en septembre le 100ème numéro de notre magazine.Cet anniversaire sera l’occasion de préparer un numéro exceptionnel qui vous réservera pleins de surprises.
vous permettra, si vous avez pour projet de faire construire votre future habitation ou résidence
entreprises de constructions individuelles.Et bien entendu, retrouvez vos rubriques habituelles.
Bonne lecture à tous !
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4 MARTINIQUE 96°
96 JANVIER > FÉVRIER 2015EDITION MARTINIQUE
INSPIRATIONHOTEL DE REVEResort Blue Waters & Cove suites
MAISON DE REVERéinventer le style Palm Beach
CONSTRUCTION Construire sa maison
PROTECTION INCENDIE Pour une habitation plus sûre
CUISINES OUVERTES
LE BOIS Les meubles en bois dans la déco
14
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DOSSIERS
S58
OMMAIRE.
ART DE VIVREPATRIMOINELa folle épopée de la Maison Coloniale de Santé de Saint-Pierre
COMMUNE
PORTRAITPacman,la passion
OBJETS INSOLITES
LA CAVE
LES DEPOSITAIRES
SHOPPING
RECETTE
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AISON
La découverte du lieu ne manqua de le transpor-
pour les nouveaux arrivants et les malades tur-
bulents, une cour pavée au pied des dortoirs des
sœurs, une salle d’hydrothérapie, renommée pour
pour les patients et plusieurs autres constructions,
dont la morgue quelque peu retirée, composaient
le complexe. Sur plusieurs niveaux et cloisonnée
par des murs de soutènement, la vie au sein de
MCOLONIALEDE SANTÉ DE SAINT-PIERRE
LA FOLLE ÉPOPÉE
TEXTE CORINNE DAUNARREMERCIEMENTS À LA FONDATION CLÉMENT POUR SON CRÉDIT PHOTODE LA COLLECTION L. HAYOT.
PATR
IMOI
NE
6 MARTINIQUE 96°
DE LA
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��la maison se déployait donc, tout en len-
teur et en douceur. Fondée en 1939 par
de l’hôpital militaire, l’institution privée
devint un établissement d’exception,
bien en avance sur les techniques et in-
frastructures françaises de son époque.
On reconnaissait, longtemps avant la
métropole, les vertus du cadre dans le
soin des aliénés.
DES TECHNIQUESQUI ÉVOLUENT
Les tortures et les peines avilissantes
disparaissaient peu à peu, désormais l’on
accompagnait et tranquillisait le malade.
Tout était pensé, dans cet écrin, pour le
bien-être et le repos : à partir de 1856,
le jardin aménagé recevait les atten-
tions des pensionnaires masculins. Les
femmes quant à elles, se concentraient
sur la couture ou la broderie, sous l’œil
des soignants, certains de la vertu du
travail manuel dans la cure des malades.
Alors qu’il laissait son paquetage dans
une petite cellule de l’aile nord, Fernand
tion de violence ou d’isolement, on en-
cadrait les patients avec bienveillance. Le
premier outil de cette thérapie nouvelle,
c’était la structure elle-même : la quiétude
du parc, le spectacle de la baie de Saint-
Pierre, le rythme doux des nombreuses
rigoles qui serpentaient dans les cours et
les bassins de la maison étaient autant
d’éléments qui participaient du cachet de
l’endroit.
mier, c’était la substitution audacieuse
d’un protocole médicamenteux et moral
aux camisoles, sièges de force et douches
plus traumatisantes que tranquillisantes.
La belladone, l’opium parfois, le camphre
ou même des essais de décoctions à
base de datura venaient apaiser ceux que
l’on nommait dorénavant les insensés.
L’hydrothérapie prenait également une
place essentielle : il apprendrait bientôt
les propriétés des eaux de la Montagne
Pelée et de la Roxelane toutes proches.
Plus encore, pour soulager les malades,
le centre avait développé une méthode
closes permettaient de l’immersion dans
l’eau chaude, et le rinçage simultané de
la tête à l’eau froide. Subsistait tout de
même le quartier d’isolement pour les
cas insolubles.
DU CHÂTIMENT DIVIN
la psychiatrie naissante et les nouvelles
pratiques défendues par le docteur
Ruftz de Lavison, directeur de la Maison
de Santé dans les années 1850, venaient
révolutionner la vie de ses patients. Lui-
et reprochait souvent à son épouse ses
hypothèses, partagées à l’époque par
bien des cultures, de châtiments divins
et autres explications surnaturelles. La
perte de l’âme, la possession par un es-
prit malin ou la conséquence d’une trans-
gression étaient une fatalité, que nul ne
est considéré comme un malade, qu’il
convient de soigner : on part du principe
qu’il reste toujours une parcelle enfouie
de la raison, que l’on va retrouver dans le
traitement.
À son apogée, la Maison accueille près
des 2/3 des aliénés de l’île, sans distinc-
tion de situation sociale, et des internés
de toutes les Petites-Antilles. Égale-
Ruftz de Lavison se veut le promoteur
de cette nouvelle approche de la folie.
représentait un centre majeur d’avancée
diligence de pratiques innovantes et par-
ticulièrement probantes : en moyenne,
50% des curistes quittaient les lieux en
moins de 6 mois, et le plus grand nombre
dans l’année, bien mieux qu’en métro-
pole. Lorsqu’en ce matin de mai 1902, la
Pelée se réveilla, elle emporta dans sa
fureur les deux cents âmes qui s’épa-
nouissaient paisiblement au sein de la
Maison Coloniale de Santé. Cette catas-
trophe marqua un violent coup d’arrêt
au développement de la psychiatrie en
Martinique : les aliénés retournaient au
cachot, et la méthode douce disparais-
sait brutalement. Il faudra attendre 1953
et l’ouverture de l’hôpital de Colson pour
retrouver un traitement raisonné de la
folie en Martinique. �MAISONS CREOLES 7MAISONS CREOLES 7
MC96-Martinique.indd 7 19/12/14 16:58
�Un minaret en terre catholique,
une bien curieuse idée…
RINITÉ
DU RAFIOT À LA CARAVELLE Quand le Père Labat croise sur les terres de la
paroisse de Trinité, le bourg n’est encore qu’un frêle
Petit Brésil, en souvenir des Hollandais lorsqu’ils
en furent chassés, Citerne du fait de l’énorme
réservoir alimentant le bourg avant l’établissement
de la conduite d’eau et la Rue-Paille, quartier dont
les cases sont couvertes de chaume.
Il se murmure que cette association aurait
poussé le Père Boulogne à la placer sous le
patronage de la Sainte Trinité. Territoire exclusif
des Caraïbes jusqu’en 1658 le bourg est admis
peu après comme l’une des quatre lieutenances
royales de l’île, et dès 1678 le gouverneur Blénac
reconnait son importance stratégique en la
devient une belle nef commerçante et militaire :
TLA FLIBUSTIÈRE
8 MARTINIQUE 96°
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e,
COMM
UNETEXTE CORINNE DAUNAR
REMERCIEMENTS LA FONDATION
protègent l’entrée de la baie et de la
commune, et l’abondance de cacao, de
sucre et de coton qui y transite attire
bon nombre de marchands et quantité
de vaisseaux. Son port très sûr et
l’approvisionnement croissant de tous
les quartiers environnant, où les colons
domination économique, quand son
en 1710 avec la construction de son
UNE HISTOIRE DE FLIBUSTESous ses allures de ville modèle, Trinité
se fait aussi corsaire. La légende
raconte qu’un fabuleux magot s’endort
en ses eaux et que la baie s’en serait
nommée. C’est à la lumière d’un phare
construit en 1842 que de folles rumeurs
prennent corps. Sur un amas de pierres,
à quelques pas de là, l’Habitation la
domine depuis 1773 l’endroit.
sèches, de mangroves, de falaises
déchirées par le vent et d’anses de
sable blanc, se joue désormais à
Pierre du même nom ou de sa sœur
Aimée et captive d’un prince arabe, la
Et c’est ainsi que le récit de la fortune
ravive le soir à la veillée l’imagination
des plus aventuriers, à la recherche du
plus grand trésor qu’il soit, le trésor de
UN TRÉSOR EN FOND DE CALE : LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE
ET AGRICOLEMais travailleuse, Trinité remplit peu à
peu ses cales d’une production toujours
de 1340 hectares de canne qui sont
plantés. C’est l’époque de l’expansion,
que suit celle de la concentration.
1862 de plusieurs usines centrales qui
s’attèlent à la faire croitre à la force de
la vapeur.
Atlantique en 1965, la municipalité
prétend dès lors brave toutes les
tempêtes, mais essuie comme l’île
entière les gros grains de la crise
économique.
Et si la proue de l’usine du Galion permet
encore d’augurer de ce glorieux passé,
Trinité, aujourd’hui riche de 15.000
âmes vaillantes, se veut désormais
havre de paix.
Résolument tourné vers la mer, le bourg
poursuit sans faillir sa folle odyssée,
bien campé sur sa presqu’île. �MAISONS CREOLES 9MAISONS CREOLES 9
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PLA PASSIONDU GRAFFITI
TEXTE CHRISTINE MORELPHOTOS PACMAN
-
-
ACMAN
PACMAN EN CINQ DATES
2011 2012 2014 2014 2015
PORTRAIT
MAISONS CREOLES 11MAISONS CREOLES 11
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velles perspectives à des artistes tels
sa disposition des surfaces d’expres-
sion à sa mesure. Al Pacman est une
véritable référence dans ce domaine.
œuvres monumentales qui viennent
redonner des couleurs aux façades
défraîchies d’immeubles à l’image
du récent tryptique réalisé au Raizet
dans la résidence Hibiscus, à proxi-
mité du centre commercial Milénis
ou encore de la façade du cinéma Re-
naissance de Pointe-à-Pitre qui vient
de connaître une nouvelle jeunesse.
Autodidacte, l’artiste s’est très jeune
découvert une passion pour le des-
sin. Cet art s’impose tel un exutoire
ments de familles d’accueil.
Ses seuls outils d’apprentissage se ré-
vèlent être les livres, les voyages et les
rencontres avec d’autres artistes.
son premier tag avec une bombe aéro-
supports de plus en plus originaux
voire audacieux.
Sa notoriété croissante lui permet au-
jourd’hui de réaliser des œuvres dans
le monde entier.
Pacman a ainsi déjà réalisé des dé-
cors pour des émissions de télévi-
Il a également participé à l’exposition
Taxi Gallery et au festival Kosmopolite
à Montreuil. On le retrouve lauréat du
Si ses fresques sociales sont visibles
dans les villes des Abymes et de
veau cadre de vie dans les cités, l’in-
térêt des particuliers est également
grandissant depuis ces dernières
années, avec des demandes spéci-
des demandes de personnalisation
de maisons (décoration de chambre
d’enfant, mur à décorer par un por-
Pacman poursuit cependant la ré-
alisation d’œuvres monumentales
notamment avec un projet de réno-
vation urbaine de Fort-de-France en
Martinique. �
PORT
RAIT
GRAFF HUMANITYAVEC PACMAN
Pacman réalise des fresques pour son plaisir mais également pour sensibiliser la population sur des thèmes qui lui tiennent à cœur (la misère,
les émotions, les injustices…) au travers de paysages ou de portraits.
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B & C O V E S U I T E S LUE WATERS
RESORT
14 MARTINIQUE 96°
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HOTEL DE REVE
TEXTE PHOTOS ©
ANTIGUA
MAISONS CREOLES 15MAISONS CREOLES 15
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Ses toits sont recouverts
d’essentes et son
architecture ainsi que
son mobilier sont de
réception, ouverte et spacieuse, la vue
s’étend vers les jardins et l’océan.
Le Resort abrite des boutiques, un
trois piscines principales dont l’une
surplombe la mer, 103 chambres,
les Suites The Cove et leurs quatre
piscines supplémentaires, les Pelican
House, Turttle and Rock Cottage.
Pelican House
à la charpente apparente blanche,
dont le décor nous rappelle celui des
Hamptons, se prolonge d’une terrasse
longeant sa piscine privée bordée de
transats.
La cuisineToute aménagée, elle abrite un îlot
une table aux chaises de style Louis-
Philippe, non loin d’un salon très
lumineux.
Dans la chambre, des fauteuils
voisinent avec un imposant lit à
baldaquin souligné d’une moustiquaire,
des commodes surmontées de lampes
servent de tables de chevets.
La salle de bain lambrissée de blanc
est agencée d’un double lavabo, d’une
baignoire et d’une vaste cabine de
douche.
16 MARTINIQUE 96°
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MAISONS CREOLES 17MAISONS CREOLES 17
HOTEL DE REVE
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18 MARTINIQUE 96°
LES RESTAURANTSThe Palm,
Sa terrasse forme un patio décoré de
parasols blancs et de tables et chaises en
fer forgé où l’on prend le thé l’après-midi.
Bartley’s
Très élégant, situé dans la partie centrale
de l’hôtel et réservé aux adultes pour des
diners romantiques, on y sert une cuisine
The Cove,
pierre et sa belle charpente est soutenue
soirée, son hall d’entrée est illuminé par
des chandelles.
L’ESPACE SPA
la nuit, son entrée phénoménale est
décorée de hautes amphores blanches
et de canapés en résine. Cet espace de
détente réservé aux soins, abrite des
salles de massages et un sauna.
Au bord de la plage agencée de transats,
de nombreux sports aquatiques sont
proposés. Le Resort est également proche
L’Hôtel de Rêve Blue Waters qui a
obtenu de multiples récompenses dont
pour des célébrations romantiques.
Paradis Tropical dont nous rêvons
tous, il fait bon s’y détendre loin des
tensions, dans une ambiance chic et
�
HOTE
L DE
REVE
EXCLUSIVE ISLAND HOTELS & RESORTS / / T. / F.
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MAISONS CREOLES 19MAISONS CREOLES 19
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et d’un designer d’intérieur, Richard Ouellette, signent le design
intérieur de cette villa de Floride qui, par un jeu subtil de contrastes, de
correspondances et d’harmonies, réinvente le style Palm Beach.
TEXTE I PHOTOS © ANDRÉ RIDER
FLORIDE
ALM BEACHPREINVENTER LE STYLE
22 MARTINIQUE 96°
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MAISON DE REVE
MAISONS CREOLES 23MAISONS CREOLES 23
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CANEVAS BLANCSUR FOND D’HISTOIRE
l’opulence des débuts de Palm Beach, avec
des plafonds de 16 pieds de haut, dignes
de palaces, et une pléthore de détails ar-
chitecturaux intérieurs : moulures de plâtre
formant des corniches, frises, colonnes et
autres tympans.
La présence de l’Histoire se manifeste jusque
dans le mur arrière de la résidence, vestige de
l’une des propriétés de Henry Phipps et au-
jourd’hui classé élément patrimonial.
Pour donner à l’espace une dimension contem-
poraine, en allégeant cette charge historique,
les Ensembliers ont pris le contrepied d’une su-
design d’intérieur traditionnel de Palm Beach.
24 MARTINIQUE 96°
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��Ils ont imaginé toutes les surfaces de la mai-
son blanches, atténuant ainsi la présence des
détails.
La couleur n’intervient plus que sous forme
d’accents, dans les motifs des tissus d’ameu-
blement ou des tapis. Cette monochromie do-
minante permet alors de mettre en valeur cer-
tains meubles et œuvres d’art contemporain
et d’apporter ainsi une touche de modernité
dans un environnement classique.
ENTRE CLASSIQUE ET CONTEMPORAINC’est à partir de ce canevas blanc qu’ont pu
être construits plusieurs univers autour des
formes et des couleurs des éléments et des
arrangements qui composent le design in-
Chaque pièce est ainsi née de l’association
d’éléments de styles et d’histoires diffé-
rentes.
MAISON DE REVE
MAISONS CREOLES 25MAISONS CREOLES 25
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26 MARTINIQUE 96°
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MAISON DE REVE
MAISONS CREOLES 27MAISONS CREOLES 27
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MAI
SON
DE R
EVE
28 MARTINIQUE 96°
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À l’extérieur, les lignes pures du mobilier de
Manutti contrastent avec l’aspect massif d’une
table en pierre de facture classique ou d’une
table en bois de style indonésien. Les urnes
de porcelaine et de céramique qui rythment
l’espace alternent entre l’évocation d’une cer-
taine Antiquité et une modernité résolue.
-
lon sa personnalité et en fonction de sa com-
plémentarité avec les autres parties de la com-
position. Ainsi, la loggia compte 14 meubles et
�MAISONS CREOLES 29MAISONS CREOLES 29
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MAI
SON
DE R
EVE
30 MARTINIQUE 96°
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MC96-Martinique.indd 31 19/12/14 17:00
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sont restitués en cas de
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consiste bien sûr à trou-
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Son emplacement doit être étudié se-
lon votre mode de vie et votre budget.
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plébiscitées pour leur emplacement
privilégié, d’autres plus éloignées des
plus accessibles, aux alentours de
règles d’urbanisme qui a, entre autres,
foncier, favorise l’accès à des petites
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MAISONS CREOLES 55
Une fois n’est pas cou-
tume, abandonnons le
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numéro de MAISONS CREOLES le vin, pour nous
concentrer vers des bulles qui ont beaucoup de succès
BIERESLES
TEXTE THIERRY KASPROWICZPHOTOS © D.R.
Q uelques brasseurs
de bières aux An-
tilles, artisanaux
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duisent tout au long de l’année de
nombreux milliers d’hectolitres de
cette boisson désaltérante qu’on boit
aisément sous un climat tropical.
Voici les étapes majeures qui vous
feront voir la bière sous un autre
verre.
ETAPE 1 : LE CONCASSAGELa première étape consiste à concas-
ser le malt (généralement de l’orge),
c’est-à-dire le broyer en petits mor-
ETAPE 2 : L’EMPATAGECe malt est versé dans de l’eau
chaude. Ce mélange est alors élevé
pour transformer l’amidon naturelle-
ment présent dans le malt en sucres.
ETAPE 3 : LA FILTRATION-
sont utilisés pour faire du pain ou pour
ETAPE 4 : LE BRASSAGELa première étape consiste à concas-
ser le malt (généralement de l’orge),
c’est-à-dire le broyer en petits mor-
ETAPE 5 : LA FERMENTATIONAprès avoir descendu la température
avec la levure qui va transformer le
sucre en alcool.
ETAPE 6 : LA MATURATION
plus de caractère.
On appelle également cette étape la
ETAPE 7 : LE CONDITIONNEMENTLa bière est mise en bouteilles ou
l’abri de la lumière.
LA CAVE
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56 MARTINIQUE 96°
LA C
AVE
�ETAPE 8 : LA DEGUSTATION
�
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�Toute l’équipe du magazine est heureuse de vous souhaiter une excellente année.
Qu’elle vous apporte, en ces temps, par-fois troubles, la sérénité, l ’harmonie et qu’elle vous offre maintes opportunités d ’épanouissement personnel et professionnel.
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58 MARTINIQUE 96°
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HIBISCUSGELÉE
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que les encourager à goûter cette délicieuse gelée au goût acidulé unique !
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66 MARTINIQUE 96°
RECE
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66 MARTINIQUE 96°
INGREDIENTS POURUN POT DE CONFITURE
Pour les sablés110 gr de farine
20 gr d’amandes fraiches concassées10 gr de poudre de noisette toastée
20 gr de sucre glace65 gr de beurre demi-sel2 c.s de lait demi-écrémé
1 jaune d’œuf 1 gousse de vanille
Pour la gelée d’hibiscus
500 ml d’eau2 gr d’agar-agar
100 gr de cassonade
Découvrez les recettesde Sab sur Paris d’Épicesparisd’epices.wordpress.com
GELÉE D’HIBISCUS ET PETITS SABLÉS
À CROQUER…
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