LUNDI 25 JUIN 2018
Auditorium
14h
Jury :
Claire PERRIN-ERNOULT, Responsable de l’unité Musiques et
enseignement artistique, Directrice de l’Action culturelle du Conseil
Départemental du Val d’Oise.
Benoît GIRAULT, Directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional
de Cergy-Pontoise, Chef d’orchestre
Laurence ROCHER, Adjointe à la direction du Conservatoire à
Rayonnement Régional de Cergy-Pontoise
Accompagnateurs :
Nicolas CHEVEREAU, Catie EVEZARD, Su Jin JEONG, Hyo Eun
LEE,
Valeria MONFORT SUCHKOVA, piano
CPA
CM
CM
PIANO
FLÛTE
PIANO
Frédérique EMOND
Hee Kyung KANG
Changwoo OH
16h
CM
CM
CPA
SAXOPHONE
FLÛTE
HAUTBOIS
Dahye KO
Sanghoon LEE
Angelo KIERLIK
18h
CM
CM
CONTREBAS
SE
ALTO
Min Koo KIM
Woong Byoung JEON
Programmes individuels conçus par les étudiants
Frédérique EMOND, piano
De la Belle Époque aux Années Folles
Deux époques insouciantes séparées par la Grande Guerre, deux
époques identiques par l’idéalisation dont elles ont fait l’objet a
posteriori, deux époques profondément séparées, mais unifiées par
l’évolution du cinéma qui, né en 1895, deviendra parlant 30 ans plus
tard, tandis que les autres arts se cherchent, pendant et surtout après la
guerre, une nouvelle identité (abstraction dans la peinture concurrencée
par la photographie, abandon du système tonal en musique…)
Maurice Ravel, Sonatine, 1er mouvement en fa# mineur,
1905
Dédiée à ses amis Cipa et Ida Godebski, elle pourrait sans choquer
s’inscrire dans la Recherche proustienne. Musique jouée dans l’intimité
des salons, pour un public choisi, elle s’écarte par ses dimensions
réduites des grandes sonates romantiques. La légendaire pudeur
ravélienne, parfois raillée par ses contemporains, est présente presque
tout au long de ce mouvement modéré. On y rencontre toutefois un
crescendo aboutissant à deux mesures identiques où le compositeur a
indiqué, contre toute habitude et pour la seule fois de toute son œuvre,
« passionné ». Passion qui va s’éteindre dans un rallentendo amenant
un retour, en « fondu enchaîné » au thème initial. Comme s’il voulait se
faire pardonner de s’être laissé emporter, et faire oublier ce moment de
spontanéité. Aujourd’hui l’œuvre de Matthias Malzieu (livre et film), La
Mécanique du Cœur, où le héros a un cœur mécanique de substitution,
dont la fragilité doit être ménagée pour protéger la vie de son porteur,
semble faire écho à cette forme de rapport au monde. Toute la retenue
ravélienne semble protéger une sensibilité d’autant plus exacerbée…
Claude Debussy, Deux préludes, composés avant guerre
Debussy, soucieux de ne pas enfermer l’auditeur dans le carcan de sa
propre imagination, n’aimait guère nommer ses préludes.
Le premier prélude présenté porte en lui des motifs mélodico-
rythmiques répétitifs qui évoluent à travers toute l’étendue du clavier
comme des personnages se mouvant sur un écran. La tonalité est
ébranlée par le choix d’une gamme par tons qui semble abandonner
toute hiérarchie. Cependant, une pédale de si bémol présente du
début à la fin du morceau donne une couleur particulière à cette œuvre
qui joue sur les textures et interroge la sonorité du clavier. Son titre,
ironiquement, demeure ambivalent, selon qu’il est décliné au masculin
ou au féminin. (…Voiles)
Le second prélude est moins énigmatique dans sa forme. On y
retrouve des repères tonaux. Néanmoins, une autre sorte de
modernité s’y fait sentir, l’influence de la musique afro-américaine.
Debussy aurait été inspiré par un clown américain qui s’était produit à
Paris ( ... Général Lavine eccentric)
Georges Gershwin, 1er prélude, 1920
L’Amérique, nous y voilà rendus justement avec celui que l’on
considère comme l’inventeur de la comédie musicale, et qui se lancera
avec son frère dans l’aventure du cinéma parlant. Syncopes, motifs
blues, nombreux accords de septième, tout contribue à donner à cette
pièce Allegro ben ritmato e deciso un fort accent jazz. Néanmoins, et
c’est là que l’on voit la coexistence des genres, Gershwin était un
grand admirateur de… Ravel, et celui-ci rencontrera un grand succès
avec sa Sonatine lors de sa tournée en 1928, plus de 20 ans après la
création de l’œuvre. La boucle est bouclée.
De la Belle Époque aux Années Folles, des corsets baleinés à la jupe-
bananes de Joséphine Baker, il y a à la fois rupture et continuité.
Enrichissement donc, à un rythme effréné jusque-là inconnu, scandé
par le moteur de la caméra. COUPEZ !
Hee Kyung KANG, flûte
Chant de linos - André Jolivet avec Hyo Eun LEE, piano
“Chant de Linos” est une œuvre pour flûte et piano écrite par le compositeur
français André Jolivet en 1944 pour le concours du Conservatoire de Paris.
Les mythes antiques du monde entier étaient l'une de ses sources d'inspiration.
Ainsi, Chant de Linos est basé sur le musicien mythologique Linus, qui a enseigné
la musique à Orphée et à Héraclès. Jolivet a décrit l'œuvre comme un chant de
deuil grec ancien composé de lamentations entrecoupées de cris et de danses.
La musique est basée sur une échelle à six tons qui suggère l’antiquité. D'autres
modes inhabituels sont utilisés au cours de l'œuvre de 11 minutes. L'introduction
est une cadence semblable à un récitatif. Elle est suivie par une complainte
funèbre très polyphonique (en 5/4). Une section plus agitée suggère les
lamentations et la danse. Une autre cadence introduit la deuxième partie majeure
de la pièce, une danse sauvage en 7/8.
1ère des 3 romances op.94 - Robert Schumann avec Valeria MONTFORT-SUKHOVA, piano
Schumann a écrit les trois Romances pour hautbois et piano en décembre 1849.
Ces pièces n'étaient pas une commande ou une demande d'un soliste éminent de
l'époque, Schumann en permit d’ailleurs l’exécution par d’autres instruments,
clarinette ou violon. D’un caractère très libre, pratiquement improvisé, ces
romances oscillent entre espoir et mélancolie. Le caractère de la première des
trois, "Nicht schnell" ("Pas rapidement"), est intensément lyrique, doux et délicat.
Synchronie - Yoshihisa Taira avec Miri YOON, flûte
Yoshihisa Taïra est un compositeur japonais naturalisé français, né le 3 juin 1937 à
Tokyo et mort le 13 mars 2005 à Paris.
Il arrive en France en 1966, et étudie au Conservatoire de Paris.
"J'ai d'abord écrit ce travail pour deux flûtes. cette nouvelle version pour flûte et
shakuhachi- aflûte japonaise traditionnelle - j'ai essayé d'utiliser deux instruments
appartenant à deux différents des cultures. Une sorte de dialogue a donc été
créé entre le Japon et l'Occident "(TAIRA).
Changwoo OH, piano compositeur mouvement descriptions
Johann
Sebastian
BACH
Allemande
Courante
Sarabande
Menuet I/II
Gigue
BWV 812 est un travail qui se compose de six mouvements,
dont chacun commence et finit dans la tonalité de ré-mineur. Le
trio d'ouverture habituel est allemande / courante / sarabande
L'Allemande est l'essai sérieux, régulier, la Courante est du type
français plutôt que du type italien qui est plus rapide, comme
l'indique le choix de 3/2 plutôt que de 3/4 (on peut remarquer
que l'utilisation par Bach de la Courante française n'est pas
exclusive aux Suites françaises). La sarabande est un
exemple particulièrement dense et sans fioritures de sa race,
comparé en particulier à ceux des Suites Nos. 2, 3 et 5. Une
paire de menuets - très probablement destinée à être jouée
comme un seul da capo en trois parties - remplissez les fentes
quatre et cinq, et une gigue fauve à trois voix compense la
simplicité de la Sarabande en étant la plus ornée de toutes les
suites françaises; ici, il faut certainement admettre que Bach
imitait les modèles de gigue française.
Francis
POULENC
Premier
Intermezzo, FP
71.I Deuxième
Intermezzo, FP
71.II
Troisième
Intermezzo, FP
118
Le premier et deuxième intermezzos ont été composés en août
1934 : dédiés au docteur Raymond Mallet et à la Comtesse
Jean de Polignac. La date de la première exécution de cette
œuvre n’est pas connue. En Avril 1935, Poulenc a joué lui-
même ce morceau au grand théâtre de Bordeaux. Le troisième
était créé en mars 1943. L'Intermezzo préféré de Poulenc était
le troisième . Les commentateurs Marina et Victor Ledin
décrivent l'œuvre comme l'incarnation du mot charmant : la
musique semble simplement rouler sur les pages, chaque son
se succédant d'une manière si honnête et naturelle, avec une
éloquence et une franchise incomparables.
Franz
LISZT
Mephisto valse
n.1
En 1860, Franz Liszt, installé à Weimar depuis bientôt vingt
ans, compose deux œuvres pour orchestre inspirées d’épisodes
du Faust de Nikolaus Lenau. Le premier s’intitule La Procession
nocturne. Le second, Danse dans l’auberge du village, bien
mieux connu par son sous-titre : Mephisto-Walzer. Si aucun
thème musical n’unit les deux œuvres, le compositeur les
considérait « liées par le contraste des émotions ». Mais les
deux partitions sont publiées séparément. La Valse de Méphisto
reste une des
œuvres les plus célèbres et les plus jouées de Liszt. Prodigieux
pianiste, il réalise quelques années après une version pour
piano d’une difficulté diabolique.
Dahye KO, saxophone
Sonate en la mineur pour flûte seule, 3ème movement
Carl Philipp Emanuel BACH
Fantasia pour saxophone soprano
Heitor VILLA-LOBOS
Compositeur et chef d’orchestre brésilien né et mort à Rio de Janeiro
(1887-1959), Villa-Lobos a découvert le saxophone non pas par le bia
is du
jazz ou de la variété comme souvent au début du XXème siècle, mais a
u
contact des « chorões » (orchestres de rue) où il jouait dans sa jeune
sse et y avait pour ami le saxophoniste Anacleto Augusto de Medeiros
. Étant
clarinettiste, il a lui-même pratiqué le saxophone. Dans ses activités d
e
compositeur, V.L. avait beaucoup d’affection pour les qualités express
ives du saxophone. Il l’utilisa dans plus de 60 compositions.
Rhapsodie pour saxophone alto
Claude DEBUSSY
Composée entre 1901 et 1911 pour Elisa Hall saxophoniste et mécèn
e
américaine, l’œuvre de Debussy ne fut créée à Paris, que le 14 mai 1
919,
Salle Gaveau par Pierre Mayeur, sous la direction d'André Caplet.
avec Valeria MONTFORT-SUKHOVA, pi
ano
Sanghoon LEE, flûte
J.S BACH - Sonata in mi majeur BWV 1035 I. Adagio ma non tanto
II. Allegro
Il s'agit de la dernière sonate pour flûte et basse continue de Bach. Il l'a composée
vers 1720. À cette époque, la flûte était le plus ancien instrument à vent en bois, et
on peut découvrir les éléments qui suggèrent la technique de musique classique
concernant la pièce.
Dans le premier mouvement Adagio ma non tanto, la mélodie décorative se
développe librement et hardiment. Dans le deuxième mouvement, Allegro très
dansant et virevoltant de forme sonate, la flûte fait preuve virtuosité dans une
tonalité très difficile à l'époque. C'est une œuvre brillante à l'atmosphère gaie et
enjouée.
Alfredo CASELLA - Sicilienne et burlesque Op. 23 pour flûte et
piano Le vingt-troisième opus d'Alfredo Casella(1883-1947) est une pièce dans laquelle
la flûte fait preuve de brillance et de virtuosité . Composée en 1914 au début du
XXème siècle pour le concours du CNSM de Paris, cette pièce est en deux
parties. Tout d'abord vient la sicilienne, musique de danse de l'île italienne autour
des 17ème et 18ème siècles, dans une rythmique à 12/8 ou 6/8. A ce mouvement
très lyrique à l'atmosphère étrange et mystérieuse en cette veille de première
guerre mondiale, succède une Burlesque drôle et extrêmement virtuose, mettant
en valeur les qualités de rapidité de la flûte traversière.
Luciano BERIO - Sequenza pour flûte seule Le dernier morceau de mon programme est la Sequenza pour solo Flûte de la
série Sequenza de Luciano Berio (1925-2003). Première d'une longue série dont
chaque pièce est dédié à un artiste particulier, elle fut composée pour le flûtiste
virtuose italien Severino Gazzelloni (1919-1992), pionnier de la musique
contemporaine, qui la créa en 1958. Chef d'œuvre incontournable du répertoire
pour flûte solo, elle utilise des modes de jeux nouveaux à l'époque. Elle est
souvent imposée dans les programmes des concours internationaux. En plus de
l'affection et de l'intérêt que porte à ce morceau, c'est une des raisons pour
laquelle j'ai choisi cette pièce.
Afin d’approfondir ma technique instrumentale ainsi que mes connaissances
musicales particulièrement en ce qui concerne la musique française, j’ai étudié des
œuvres allant de la période classique jusqu’à la période contemporaine en tant
qu’étudiant au Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy. Grâce à ce
travail, j’ai pu interpréter pendant deux ans des pièces majeures du répertoire.
avec Valeria MONTFORT-SUKHOVA, pi
ano
Angelo KIERLIK,
hautbois Les trois pièces suivantes figurent parmi les plus célèbres du
répertoire de hautbois.
Elles sont supposées représenter chacune un des trois des grands
âges musicaux : Baroque, Classique, Romantique.
Seuls les premiers mouvements (et première Romance, dans le
dernier cas) seront joués, afin de respecter le temps imparti par
l'examen.
Jean Sébastien BACH
Sonate pour hautbois en Sol Mineur (BWV 1030b)
D'après la Sonate pour Flûte en Si Mineur (BWV 1030)
avec, au piano, Catie ÉVEZARD
Wolfgang Amadeus MOZART
Quatuor avec hautbois en Fa Majeur (K 370)
avec,
au violon : Nathan NOUFEL
à l'alto : Mathilde NICOLLET
au violoncelle : Marie GARRIGUE
Robert SCHUMANN
Trois Romances pour hautbois et piano (opus 94)
Offertes comme cadeau de Noël à Clara SCHUMANN.
Ainsi le 25 Juin est une date très pertinente pour jouer cette pièce.
Min Koo KIM, contrebasse
☞ Kol Nidrei - Max BRUCH Aussi connu comme « Tous les voeux », Kol Nidrei, travail chaleureux et richement
évocateur pour violoncelle et orchestre, est l'une des premières pièces composées
par Max Bruch (1830-1920), un compositeur allemand, lorsqu'il a été nommé chef
d’orchestre principal du Liverpool Philharmonic Orchestra. Il a été composé
spécifiquement pour la communauté juive de Liverpool, s'inspirant de deux
mélodies traditionnelles hébraïques. Le premier thème, que nous entendons au
départ, vient de la prière Kol Nidre qui est récitée durant le service du soir du Yom
Kippour et donne son titre à la pièce. Le traitement de la mélodie imite la voix
rhapsodique du hazzan qui chante la liturgie dans la synagogue. Le second est un
extrait de la pièce tiré de la section médiane de l'arrangement par Isaac Nathan du
« O Weep for Those that Wept on Babel's Stream », un poème lyrique de Lord
Byron faisant partie d'un ensemble appelé Hebrew Melodies.
☞ Divertimento Concertante - Nino ROTA 2. Marcia
3. Aria
4. Finale
Le Divertimento Concertante pour contrebasse et piano est une œuvre écrite par
Nino Rota, un compositeur et chef d'orchestre italien, particulièrement réputé pour
ses compositions pour le cinéma. Le compositeur n’est pas un bassiste mais il a
été inspiré par un joueur particulier : Franco Petracchi, la grande contrebasse
italienne virtuoso, professeur, chef d’orchestre et compositeur.
En tant que compositeur de film à succès, Nino Rota possède une merveilleuse
capacité d'orchestration, suscitant une richesse de couleurs et de textures qui
contrastent, soutiennent et défient la contrebasse solo. La musique de Rota est à
la fois excitante et stimulante, traitant la contrebasse comme un véritable
instrument solo et travaillant avec les possibilités et les limites de l'instrument dans
tout son registre.
☞ Bass Trip – Peteris VASKS Bass Trip a été écrits par Peteris Vasks, un compositeur letton, avec une «
connaissance intime » de l’instrument. Bien qu’il ait commencé sa carrière de
contrebassiste, il n’a composé que deux œuvres solos pour l’instrument. Bass Trip
a été commandé pour le Concours de musique ARD 2003 à Munich. Il est écrit par
un compositeur qui sait ce qui est possible sur la contrebasse et comprend de
nombreux défis techniques qui exploitent les possibilités et les caractéristiques de
la contrebasse solo.
☞ Escenas del Sur – Efrain OSCHER (avec Jeon WOONGBYOUNG, alto)
- No hace muchos años, en un lugar del sur…
- Los gorilas
- Juramentos
- Candombe de los sueñas
avec Nicolas CHEVEREAU, piano
Woong Byoung JEON,
alto compositeur mouvement descriptions
J.S.BACH Suite No. 2 in D
minor, BWV 1008
Prelude
En musique, un prélude est une pièce instrumentale sans forme
particulière, servant d’introduction. Pendant la période baroque,
le prélude précède souvent la fugue ou une suite de danses. La
structure et l’écriture du prélude sont très diverses : chez
Johann Sebastian Bach, qui a fait 48 fois précéder un prélude à
une fugue dans les deux cahiers du Clavier bien tempéré, le
prélude adopte soit un véritable caractère introductif à la fugue,
soit un caractère résolument opposé à ladite fugue. Dans ses
préludes du Clavier bien tempéré, Bach utilise « le style
polyphonique soit sous la forme ancienne du ricercare, soit
sous la forme du bicinium, soit encore en imitations à plusieurs
voix. ».
J. BRAHMS
avec
Su Jin
JEONG, piano
Sonate op120 no
2 en mi bémol
majeur 1.Allegro
amabile
2.Allegro
appassionato
avec Trio :
Sostenuto
Les deux Sonates pour clarinette ou alto et piano op. 120 sont
les dernières œuvres de musique de chambre du compositeur
allemand Johannes Brahms (1833-1897). Il les a écrites
pendant l'été 1894 (soit trois ans avant sa mort), après avoir
entendu en concert le clarinettiste Richard von Mühlfeld. C'est
ce même clarinettiste qui en assure avec Brahms au piano la
création en novembre 1894, devant un public rassemblant
notamment Clara Schumann et Joseph Joachim. Brahms en
effectue une transcription quelques mois plus tard pour l'alto (on
parle parfois de Sonates pour alto et piano op. 120), un
instrument dont la tessiture est finalement assez proche de la
clarinette et dont Brahms a trouvé la sonorité intime
parfaitement adéquate pour ces deux œuvres où n'est faite
nulle place à des effets de virtuosité.
G. ENESCO
avec
Nicolas
CHEVEREAU
, piano
Concertstuck
Pour Alto
Le père de Georges Enesco, agriculteur moldave propriétaire
de ses terres à Dorohoi, dirige parfois des chorales ; il est
accompagné occasionnellement à la guitare par sa femme.
Très rapidement le petit Georges, huitième enfant mais seul
survivant parmi ses frères et sœurs, manifeste des dons
extraordinaires pour la musique. Il apprend à jouer du violon,
qu'on lui offre pour ses quatre ans, auprès d'un virtuose tzigane.
Son père le présente au compositeur Eduard Caudella, qui le
fait entrer au conservatoire de Iași, puis l'envoie à Vienne
(1888-1894) étudier avec des professeurs de renom, Robert
Fuchs(composition) et Joseph Hellmesberger. Il fait rapidement
partie de la vie musicale ; ses concerts enthousiasment la
presse et le public, l'enfant prodige n'a alors que douze
ans.Décoré de la médaille d'argent du conservatoire de Vienne,
c'est à Paris que s'établit le jeune Enesco en 1895 pour
poursuivre ses études musicales au conservatoire : la
composition avec Jules Massenet et Gabriel Fauré, le
contrepoint avec André Gedalge, le violon avec Martin-Pierre
Marsick. Il s'y lie notamment d'amitié avec Alfred Cortot, Pablo
Casals, Jacques Thibaud, Maurice Ravel, Jean Roger-Ducasse,
Florent Schmitt et Paul Dukas.
MARDI 26 JUIN 2017 Auditorium
10h
CM
CPA
CPA
PIANO
VIOLON
VIOLON
Yuna LEE
Elsa POUPELIN
Merlin MOGLIA
13h
CM
CM
CPA
VIOLONCELLE
CLARINETTE
HAUTBOIS
Chang Hoon WOO
Hoyeon OH
Aëlien MOUBÊCHE
MERCREDI 27 JUIN 2017 Auditorium
10h
CPA
CPA
CM
VIOLON
VIOLON
CHANT
Barbara ABATE
Angie Sofia BIKOU
Elena Ligia LOPEZ CEDILLO
13h
CPA
CPA
CPA
CPA
PERCUSSIONS
PERCUSSIONS
TROMPETTE
TROMBONE
Roxane GUILLEMET
Vanessa HARANG
Anis DUPUIS
Junyi HU
15h
CM
CPA
CM
VIOLON
SAXOPHONE
PIANO
Lisa CORDEIRO
Woo Jun LEE
Kyungsik YU
15h
CM
CPA
CPA
CPA
VIOLON
CHANT
CONTREBASSE
CONTREBASSE
Romain CHOULET
Esel KIM
Thomas
CONSTANTIN
Rémi KHANI
JEUDI 28 JUIN 2017
Auditorium 14h
CM
CM
CM
TROMPETTE
FLÛTE
CHANT
Inki JUNG
Yeman SON
Yong Woo JUNG
16h
CM
CM
CM
SAXOPHONE
CHANT
CHANT
Sooyeon KIM
Cheon Myeong CHO
Akari MINAMI
Le Conservatoire à Rayonnement Régional est un équipement de la Communauté d’agglomération
de Cergy-Pontoise. Il bénéficie également du soutien du Ministère de la culture et de la
communication et du Conseil départemental du Val d’Oise.
Prochainement :
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