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Lueur d’ombre
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Les éditions des anges cornus
Lueur d’ombre
Recueil de poésie
Créé par les élèves de 3e secondaire
de l’école de l’Odyssée
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Les éditions des anges cornus (Éditions Marchand d’idées)
177, Chemin du Pont Piedmont, Québec, J0R 1K0
Correctrice Julie Cadieux
Marketing Julie Nicolas
Cassandra Salois Marie-Elizabeth Lebeault
Illustrations Roxanne Bouchard
Kathryn Lefebvre-Trudel Francis Clément
Valérie Côté
Page couverture Valérie Côté
Kathryn Lefebvre-Trudel
Éditrices et lectrices Cassandra Salois
Marie-Elizabeth Lebeault
Mise en page Martin Clément
Impression Imprimerie Sprint Média
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Dépôt légal, 2e trimestre 2012 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives du Canada ISBN: 978-2-9812372-9-3 Tous droits réservés. Aucune reproduction de ce livre n’est permise sans l’approbation des auteurs et des éditeurs. Imprimé au Québec Copyright © 2012 Les éditions des anges cornus
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Avant-propos Le thème que nous avons exploité laisse notre créativité à sa libre expression. Chaque épreuve est un combat interminable auquel nous, jeunes écrivains, faisons face avec courage et détermination. Nous tenterons par nos poèmes de vous faire partager nos émotions. Le yin et le yang est un sujet sans limite que nous avons su explorer chacun à notre façon à travers la poésie. Lisez, appréciez et partagez-les à votre tour…
Cassandra Salois Julie Nicolas
Roxanne Bouchard Marie-Elizabeth Lebeault
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Mot du directeur Pour vous chers lecteurs, ce livre sera à coup sûr une source de divertissement et l’assurance de passer un bon moment. D’emblée, je vous souhaite une lecture enrichissante. Pour vous chers auteurs, c’est le fruit tangible de l’aboutissement de votre beau travail. Avec votre tête, votre passion et votre cœur, vous êtes parvenus à réaliser ce collectif de poésie. Félicitations ! Finalement, pour Julie Cadieux et Marc Sauvageau, infatigables et inépuisables source d’inspiration pour ces jeunes, merci de ce travail, merci d’avoir cru en eux.
Jean-François Collard
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Mot du directeur adjoint 2e cycle du secondaire
Bonjour à l’équipe du recueil de poésie, Une autre belle année pour nos élèves remplie de projets académiques, sportifs ou culturels, mais qui n’ont su satisfaire votre appétit d’implication scolaire. Le goût du dépassement de soi vous anime encore et c’est tout à votre honneur. Pour certains d’entre vous, le recueil de poésie se veut une fenêtre sur la création ou sur l’imagination. Pour d’autres, c’est l’expérience acquise dans l’organisation ou dans le soutien technique de la création d’un livre. Merci chers élèves pour votre temps et votre imagination fertile; merci à l’équipe technique; merci aux adultes qui, d’année en année, apportent une expertise et qui font vivre des expériences de vie si précieuses pour les adultes de demain. Les paroles s’envolent, mais les écrits restent!
Luc Lépine
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Mot de l’enseignante responsable Premièrement, je tiens à vous remercier de vous être procuré ce 3e recueil de poésie. Je félicite l’équipe dynamique qui a travaillé à mes côtés. Ce fut encore, cette année, un travail ardu, mais révélateur en talents et valorisant pour nous tous! Ce sont des poèmes d’élèves de la 3e secondaire qui vous sont présentés en plus de chansons écrites par les élèves du PR-3 (merci à Claire et à Audrey pour leur implication). «Lueur d’ombre», ce titre évoque la balance de la vie. Tout n’est pas blanc ou noir, il y a aussi les contrastes qui font partie de notre réalité… Nous avons donc travaillé le thème du yin et du yang. L’équilibre parfait! Des sujets libres vous seront présentés dans la deuxième section puisque la liberté est primordiale pour tout être humain. Merci à la direction de nous avoir laissé utiliser le matériel et les locaux; en plus de la confiance que vous m’accordez année après année. Merci à M. Marc Sauvageau pour sa précieuse collaboration, sans toi, ce serait impossible à réaliser. Merci à mon époux, Alain; à mon fils, Samuel; à mes beaux-enfants; à mes parents, à toute ma famille et à mes amis de toujours m’encourager et de m’endurer dans mes bons
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et mes mauvais moments. Je vous aime… Merci à tous ceux et celles qui ont participé de près ou de loin dans cette folle aventure.
Julie Cadieux
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Mot du Marchand d’idées (coordonateur du projet)
Jamais deux sans trois… Ainsi nous persistons, signons et présentons un troisième recueil de poésie, cette fois ayant pour thème principal le yin et le yang. Dans un monde chargé de contrastes et de contradictions, ce livre s’avère une source d’inspiration certaine. Entrez, lisez et vous en ressortirez grandis, je peux vous l’assurer ! Une fois de plus, merci à toi Julie Cadieux, ton dévouement et ton engagement sont contagieux. Merci à Claire Gendreau, à Audrey Robert ainsi qu’à tous les jeunes du PréDep 3. Merci à la direction de l’école; votre confiance en nous nous donne des ailes! Un merci tout particulier à Martin Clément qui s’est investi pour une troisième année dans notre projet et a fait la mise en page du livre tel un vrai « pro » : ton avenir est assuré ! C’est un plaisir de collaborer avec toi! Enfin, merci à vous tous qui avez participé au projet. Vous êtes les soleils de l’avenir ; la lueur dans vos yeux efface toute trace d’ombre. Bonne lecture!
Marc Sauvageau Le Marchand d’idées
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Ce livre est dédié à madame Julie Cadieux qui, pendant 3 ans, a pris de son temps pour créer des recueils de poésie
toujours plus originaux les uns que les autres. C’est avec une très grande générosité qu’elle nous a fait part de ses
idées pour aboutir à ces superbes résultats. Nous voulons lui offrir ce dernier livre pour la remercier de s’être autant
investie dans ces projets. Merci beaucoup!
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Au lieu de se plaindre de l’obscurité, mieux vaut allumer la lumière.
Confucius
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Table des matières Yin-Yang Le yin et le yang 29 Le racisme 30 Stable comme une balance 31 Là où tout commence 32 La vie n’est pas éternelle 33 La mort n’est qu’un mot, la vie comme un coquelicot 34 L’amour et la peine d’amour 35 Le paradis, une mélodie; l’enfer, une autre guerre 36 Le policier contre le prisonnier 37 Amour et abandon 38 L’été et l’hiver 39 Ta vie 40 L’ange et le démon 41 L’été contre l’hiver 42 Les filles et les garçons 43 L’amour finit toujours en haine 44 Paix - guerre 45 La lune et le soleil 46 Amour et haine 47 Sucré et salé 48 L’inverse 49 La rose rouge 50 À toi papa 51 La richesse et la pauvreté 52 Amis et ennemis 53 Yin Yang 54 Démons et anges 55 Mon poème : l’amour et la haine 56
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La maladie vs la santé 57 Le jour et la nuit 58 La vie 59 Yin et Yang 60 Ange et démon 61 L’amour et la haine 62 Rêves éveillés 63 Toujours ou jamais 64 L’amour & la haine 65 Un bonheur emprisonné 66 Victoire et défaite 67 Entre l’amour et la haine 68 Jour & nuit 69 La joie et la tristesse 70 La vie et la mort 71 Premier ou deuxième 72 Amour et trahison 73 Contradiction 74 La vie ou la mort 75 La lumière et la noirceur 76 Le yin & le yang 77 Libre Notre amour 81 Musique 82 Une larme 83 18 ans 84 École 85 Le manque de ta présence 86 Le bonheur 87 Mon petit ange 88
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Une étoile de plus dans le ciel 89 Les fleurs 90 À ta mémoire 91 La goutte d’eau 92 Le feu 93 L’amour 94 Un sentier à deux 95 L’obscur noir 96 La mode 98 La musique 99 L’amour d’une mère 100 Le papillon 101 Les saisons du Québec 102 Mes parents 103 Tristesse et amour 104 Une fleur soufflée par le vent 105 Maman 106 La maltraitance 107 Garde ton moral 108 Papi 109 La primerose 110 Le coquelicot indigo 111 Ma meilleure amie 112 Mon amour pour toi 113 La vie d’aujourd’hui 114 Le mensonge et la vérité 115 Les saisons 116 Enfance volée 117 La vie 118 Elles 119 Une enfance envolée 120
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L’amitié 121 Lâche ma main 122 Toi 123 Une dernière pensée 124 Chansons De souffrance à délivrance 129 Point de vue 132 R’garde l’heure ma belle 135 La nuit et le jour 138
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Yin-Yang
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Le yin et le yang
Les Noirs ont été persécutés par les Blancs Maintenant, ils ont un Noir comme président Des milliers d’esclaves sont morts sans raison, Car ils étaient considérés comme une possession
Le jour nous donne le plus grand des présents : la chaleur Il fait disparaitre toutes sortes de malheurs La nuit refroidit les esprits D’ici à Lévis
La vie donne des ailes La mort nous envoie au ciel La vie n’est qu’une longue attente La mort est pour toujours une détente
Les anges sont signe de vie Ils répondent à toutes tes fantaisies Les démons sont signe de mort Avec eux, personne ne dort
L’amour nous rend fous La vie a un meilleur goût La haine nous rend plus forts Elle permet de tuer sans effort
Kevin Laperrière (3-01)
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Le racisme
Que tu sois noir ou blanc, Tu n’es pas une personne différente, tu es comme nous Allez, voyons, ne reste pas assise sur ce banc, Viens t’amuser avec nous, Nous, on se fout de la couleur de ta peau
Un jour, j’aurais vraiment pensé que cela cesserait, Mais non, malheureusement, il y aura toujours quelqu’un pour te rabaisser Quoi qu’il en soit, moi, jamais je ne te laisserai tomber J’ai vraiment pensé que tout ça changerait, Mais non, je me suis forcément trompée
Peu importe ce qu’ils disent de toi Ignore-les, ne te laisse pas abattre Il faut que tu aies confiance en toi Dans la vie, il faut se battre, Se battre pour être heureux
Que tu sois noir ou blanc, Tu es la bienvenue à être mon amie Pour la vie Je dis non au racisme, Car je trouve ça irréaliste
Jennifer Duval (3-02)
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Stable comme une balance (Soirée Poésie)
Réfléchir légèrement, Souffrir indéfiniment; Ne pas savoir quand agir Ou avancer même dans le pire
Des sentiments en vol, Des pensées décortiquées; Ne pas savoir comment aimer Ou tout découvrir d’un simple survol
Hésiter un instant, Foncer constamment; Tu brûles d’envie de succomber, Ce qui donne espoir à cette histoire sans avancer
Tu sais, Tu ne sais plus; Tu pars une fois de plus, Tu reviens à un moment suspect
Renoncer, tu ne sais pas Comme sait le faire un renégat, Mais sache qu’au bon moment, Moi, je m’envole n’importe quand
Julie Nicolas (3-03)
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Là où tout commence
La vie est belle, Mais parfois si cruelle De nous enlever À qui nous tenions tant
Nous ne sommes pas toujours conscients Du danger qui nous cible, Mais c’est terrible pour les jeunes insouciants Qui se croient invincibles
Malgré tous les efforts Que nous fournissons pour avoir une magnifique vie Nous devons rester forts Jusqu’à ce qu’elle soit finie
Nous devons continuer à rire Et de ne jamais souffrir La vie est beaucoup trop courte Pour s’arrêter à chaque petit doute
La vie est longue et si belle La mort est si paisible et immortelle Nous devons profiter de chaque moment Avant de disparaitre en un seul coup de vent
Léane Doucet (3-01)
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La vie n’est pas éternelle
Quand on naît, On ne sait pas qui on est À force de vieillir, On peut le découvrir
La vie passe trop vite, Il faut qu’on en profite; La mort nous attend À n’importe quel moment
L’avenir Reste à découvrir Et le destin Se charge de nos chagrins
La vie est fragile Comme un cadeau d’argile Les gens, bien souvent, Ne profitent pas assez des moments
Du jour au lendemain, Tout peut être atteint La vérité N’est pas toujours aimée
Jade Pépin (3-04)
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La mort n’est qu’un mot, la vie comme un coquelicot (Soirée Poésie)
La mort n’est qu’un mot, Un mot qui fait peur, Un mot qui fait penser à la douleur, Elle vous prend par surprise sans dire un mot
La mort traditionnelle Après la vieillesse Ayant perdu toute souplesse Vous plonge dans un long sommeil éternel
Avant d’atteindre la mort sans préavis, Il y a plusieurs choses à faire Avant d’aller en enfer, Il y a la vie
Vous émergez dans la vie telle une fleur qui éclot, Vous commencez par vous lever Pour un jour faner Pour finalement vous retrouver dans un tombeau
La vie est si fragile Dans ce long parcours parsemé d’épreuves Tel un long fleuve Faites attention et soyez vigils!
Mikaël Nadeau (3-05)
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L’amour et la peine d’amour
Lorsqu’on pense vivre un rêve, mais qu’on est réveillé; Lorsque cette personne compte plus que tout; Lorsqu’on la voudrait près de nous, Voici ce qu’on appelle aimer
Il y a aussi le moment où nous déposons toutes nos armes, Qu’on essaie d’oublier ces moments appréciés, Qu’on laisse couler toutes nos larmes Pour enfin oublier et tout recommencer
Ce moment peut ne durer qu’un instant, Mais on s’en souvient longtemps; Je me souviendrai toujours du premier regard, Le sentiment que j’avais ressenti à ton égard
On a entre les mains de l’or Pour en finir avec des coups de poignard; J’aurais voulu rester avec toi pour l’éternité Sans jamais ne pouvoir m’en détacher
On doit tout de même arrêter les soupirs Afin de retrouver le sourire; Les meilleures choses ont toujours une fin Donc, il faut poursuivre notre chemin
Stéphanie Dugas (3-07)
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Le paradis, une mélodie; l’enfer, une autre guerre
C’est tout là-haut au paradis Que carillonne la plus harmonieuse des mélodies; Là où ces anges les plus innocents Nettoient la moindre goutte de sang
Ascenseur en panne, ascenseur en flammes; S’y aventurer, c’est y perdre son âme, Car une fois dans les profondeurs de l’enfer; Nul ne pourra s’échapper des griffes de Lucifer
C’est au paradis que tout est permis; Dans l’endroit où tout se vit La peine et l’ennui sont interdits, Car ici, c’est la belle vie
C’est en enfer Que c’est la guerre; Là où Lucifer Est père
C’est sur terre que c’est l’enfer, C’est sur terre que l’on fait nos prières, C’est sur terre le paradis, C’est sur terre que l’on vit notre vie
Carolanne Mailhiot (3-07)
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Le policier contre le prisonnier
Dans une petite ville Se passait une poursuite civile, Un prisonnier s’échappa de prison, Mais un policer le poursuivit avec attention
Le prisonnier fut cerné dans un cul-de-sac Alors, le policer chercha son arme dans son sac Quand le policer sortit de sa voiture, Le prisonnier sauta dans un lac sans envergure
Le prisonnier survécut, Mais le policier le perdit de vue Alors, le policier commença à chercher De même que le prisonnier cherchait à se cacher
Le prisonnier trouva une maison et alla s’y réfugier, Mais le policier le repéra et enfonça l’entrée, Le policier arrêta le prisonnier en sueur Et il reçut une médaille d’honneur
En quittant la maison, Le prisonnier alla dans un camion Où on l’amènera pour le juger Et l’exécuter
David Szczesniak (3-05)
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Amour et abandon
Je t’ai aimée alors que toi non, Je mettais des efforts dans notre couple Alors que toi, tu regardais les autres Et moi, j’ai passé pour un con
Ton abandon alors que je ne m’y attendais pas, Tu me jouais dans le dos alors que moi, Je t’aimais et te suivais au pas Prêt à me prendre une balle pour toi
Lorsqu’on s’est rencontré, notre amour était infini; Qui aurait dit qu’après cinq mois, ce serait fini Lorsqu’on s’est rencontré, notre amour était infini; Et c’est toi qui m’avais dit que c’était pour la vie
Quand tu es partie, tu es partie avec mon cœur Parce que tu sais que tu n’en trouveras pas un autre ailleurs Qui t’aimera autant que moi qui te connais par cœur; Dire que je t’ai aimée de tout mon être devenu torpeur
Quand on s’aimait, je me perdais dans tes yeux, Ton abandon fait que je ne peux plus regarder une fille dans les yeux; Quand on s’aimait, je vivais le parfait bonheur, Ton abandon fait qu’aujourd’hui, je vis le malheur
Alexandre Bernard-Picard (3-07)
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L’été et l’hiver
L’été, il fait chaud et beau Je vais jouer dans l’eau; L’hiver, il fait froid Je vais faire un feu
Profiter du beau temps en s’amusant avec nos amis, On va faire des folies; Rester chez soi emmitouflé On aimerait aller s’amuser
Restée coucher à faire la grâce matinée; Ensuite, une belle journée, Se réveiller avec le réveille-matin Qui s’éternise sans fin
Vive les vacances, On danse; Vive les travaux Quand ça coule à flots
On va aller en voyage, Il faut faire nos bagages, On va aller à l’école, Il faut écouter des paroles
Daphnée Deschênes (3-03)
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Ta vie
Papa, pourquoi es-tu parti? Tu donnais espoir à nos vies Sans toi, je ne peux avancer, Car mon cœur est déchiré
Boire au volant, c’est interdit Voilà la preuve, il est parti J’espère que tu te sens coupable, Ce que tu as fait est impardonnable
Prends soin de toi au paradis Si je pouvais, je te donnerais ma vie, Mais toute bonne chose a une fin, C’est pour ça qu’il faut que je me prenne en main
Tu as pris ma vie, Mon cœur aussi Quand je te vois, tout devient lourd Je ne peux même plus voir tout ce qui m’entoure
Tu es parti de ma vie, Alors tous mes plans sont anéantis; Papa, je ne t’oublierai jamais; Ça, je te le promets
Jessica Muloin-Rossi (3-05)
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L’ange et le démon
Vaut mieux réfléchir avant d’agir que de regretter nos souvenirs Nous avons tous un ange et un démon L’ange nous empêche de faire ce que nous désirons Et le démon, lui, nous dit de foncer sans réfléchir
L’ange nous conseille de ne jamais mentir, De ne jamais trop faire à sa tête Par peur qu’on nous fasse la fête Donc, avant d’agir, nous devons prendre notre temps, sans soupirs
Le démon ose mentir pour nous sauver des conflits Nous fait oser prendre le risque d’avoir le cœur brisé Il veut simplement que l’on vive notre vie Sans avoir le regret de ne pas avoir foncé
Ceux-ci peuvent parfois donner des mauvais conseils Comme ils peuvent en donner de bons Nos décisions peuvent avoir effet piqûre d’abeilles Et peuvent donner l’impression d’avoir pris de bonnes décisions
L’ange et le démon sont deux contraires, Mais il n’y en a pas un de mieux Nous devons faire attention de ne pas prendre des décisions meurtrières, Car cela peut devenir très coûteux
Jade Tellier (3-01)
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L’été contre l’hiver
J’hume l’odeur des fleurs, J’accepte les caresses du soleil, J’apprends à vivre le bonheur; La saison chaude m’émerveille
Les flocons s’entremêlent dans mes cheveux, Il fait sombre comme la nuit, Le paysage est fabuleux; La saison froide m’épanouit
La beauté de la chaleur, Le calme du froid, C’est plus qu’enchanteur, C’est la chance d’un roi
La végétation bombarde nos terres, La faune embellit notre ère, Les ruisseaux coulent à flots; L’été, il n’y a rien de plus beau
Nos routes, de neige sont parsemées; Les lacs sont glacés, Le froid sonne écho, Mais il n’y a rien de plus beau
Roxanne Bouchard (3-03)
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Les filles et les garçons
Les filles sont plutôt timides Parfois, elles peuvent être bizarroïdes Elles aiment se sentir belles Et ont leur style bien à elles
Les garçons ne sont pas sensibles Ils ne veulent pas perdre leur orgueil Ils se croient invincibles Aux demoiselles, ils font des clins d’œil
Les filles aiment avoir raison Entre elles ne veulent aucune trahison Au naturel, elles n’aiment pas se montrer De beaux vêtements, elles aiment porter
Les garçons sont charmeurs Ils disent ne jamais avoir peur, Ils adorent les sports Et, selon eux, n’ont jamais tort
Malgré qu’ils soient si différents Garçons et filles peuvent s’aimer à en mourir Rire à mourir, ensuite se tire un sourire Finalement ensemble se complètent parfaitement…
Lydia Bourdages (3-01)
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L’amour finit toujours en haine
Au début, on est fou, C’est tout frais, tout nouveau; On s’aime plus que tout, Ça flotte comme sur un bateau
Tous nos temps libres, C’est avec cette personne qu’on les passerait Elle est ton équilibre Et trop souvent, nous ne sommes qu’un jouet
L’amour vient avec la peine, Mais on ne peut pas s’en passer Avec tant de haine, On ne peut qu’essayer d’oublier
Malgré tout, on se demande si cette personne pense à nous des fois, Elle ne peut que regretter Si la nostalgie l’envahit parfois De nous avoir laissé tomber
Les apparences sont trompeuses; On ne doit pas se fier à l’apparence, Car les apparences sont menteuses; On finit par se faire avoir par cette belle décadence
Kate Davis (3-04)
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Paix - guerre
La guerre, partie intégrale de cette terre; Elle fait ravage dans la mer Là où les guerres s’écroulent, Avant que le sang ne coule
Cette paix est une tranquillité qui représente le calme Elle la met en cage et stoppe les armes; Elle arrête la lame qui brise son carnage Et elle transforme la rage en sage
La guerre est comme le noir, Elle assombrit les soirs; Elle envoie sombrer Tous ces malheureux échoués
Ce silence dit que tout est fini, Il me fait signe que c’est la vie; Le mauvais temps est tombé, Les jours calmes ont commencé
La paix et la guerre ne sont qu’une chose, Il n’est plus question du calme avant la tempête; Il faut maintenant garder la bête Et retenir la rose
Gabriel Tremblay (3-06)
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La lune et le soleil (Soirée Poésie)
Je suis le jour et la nuit Et quand je viens, toi, tu t’en vas Comme nos deux vies qui se fuient Le temps ne nous appartient pas
Je voudrais réchauffer ton cœur, Je t’embrasse de feu le jour Et toi, tu refroidis mes ardeurs La nuit, tu éclaires mon amour
Je suis ton rayon de soleil, Tu es ma douceur, ma lune Tu apparais quand j’ai sommeil Et mes rayons t’importunent
Si nous étions moins loin tous les deux, Je t’aurais serré dans mes bras J’aurais été plus audacieux Et dire que je ne t’aimais pas…
Thristan Laflèche Bourget (3-05)
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Amour et haine
Amour et haine, mon corps en est rempli Je ne sais point pourquoi, Mais mon cœur n’a pas compris; Il ne peut se débarrasser de toi
Je t’ai dit que je ne t’aimais plus, Mais au fond de moi, c’est toujours aussi brûlant; Je suis totalement perdue, Mes sentiments n’ont jamais changé aussi souvent
Je te fais du mal en croyant me soulager, Je t’insulte en espérant tout faire changer, Je te hais et personne n’y croirait; Que tu regrettes, c’est ce que je voudrais
Je t’aime à en mourir, Je vis pour voir ton sourire, Je ne peux plus me passer de toi, Te regarder me laisse sans voix
Mon cœur ne vit que de toi, Mais ma tête se demande pourquoi, Je ne suis pas capable de t’oublier Amour et haine pour l’éternité
Amylie Gagnon (3-08)
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Sucré et salé
Dans la vie, il y a plusieurs saveurs; Certaines salées comme le beurre, D’autres sucrées comme les bonbons; Une ou l’autre, c’est toujours bon
Le matin, pendant le déjeuner, Des aliments sucrés sont conseillés, Car se réveiller avec du salé, Votre estomac ne va point aimer
Cependant, vient l’heure du diner Où cette sensation salée bien appréciée Complètera ce bon repas Pour patienter jusqu’au souper qui viendra
Maintenant, c’est le souper! Vous allez unir les deux Dans un mélange savoureux Réunissant enfin sucré et salé
Finalement, arrive l’heure du coucher; Tous sont partis le ventre rempli De ces aliments si exquis En attendant demain pour tout recommencer
Kevin Chouinard (3-08)
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L’inverse
J’étais debout dans les airs, Je regardais l’air avec mes yeux pers Je forçais très fort sans forcer; J’ai commencé à pleurer sans être peiné
Je regardais les yeux fermés, Je mentais en disant la vérité, Je courais en marchant tranquillement, Je maugréais en rigolant exagérément
Je payais sans un seul petit sou, J’avais les cheveux propres, mais plein de poux; J’écrivais des mots sans crayon, Je me faisais flatter par un bourdon
Je suais sans bouger d’un poil, Je peignais sans avoir de toile; Je lisais des livres sans mots, Je réchauffais ma nourriture sans pots
Je me grattais sans doigt à la main, Je présidais l’avenir sans destin; Je criais avec la bouche fermée, Je jouais au hockey sans savoir patiner
Justin Gauthier (3-09)
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La rose rouge
Je suis rouge et fascinante, Je suis remplie de couleurs; On me donne aux femmes aimantes, Je suis celle qui fait leur bonheur
Toute seule, je vieillis, Tenue prisonnière par cette chaîne Je défleuris N’ayant qu’une vilaine rengaine remplie avec tant de haine
Dans un champ, on m’a cueillie, Ramenée avec mes amies les marguerites Dans une nouvelle famille, je suis accueillie Belle et grande, je grandis vite
Mes pétales, comme des larmes, tombaient Sur le sol, ils s’écrasaient Sans un son, ils se retrouvaient Fanés, ils étaient
Grandissant avec les orchidées; Un jour, la mort arriva; Il n’en resta qu’une abandonnée, Mais heureuse d’avoir vécu sa vie comme un lilas
Kathryn Lefebvre-Trudel (3-07)
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À toi papa
Nous sommes feu et glace, Deux contraires qui se font face, De simples paroles innocentes Deviennent pour nous des armes sanguinaires
Nous sommes de vrais soldats Prêts à se battre au combat, À s’arracher les bras Juste parce qu’on ne se supporte pas
Tu as eu des tons Où tu y es allé un peu fort, Tes gestes ont dépassé tes pensées Et tes paroles m’ont blessée
J’ai fait des erreurs Et blessé ton vieux cœur Avec mes paroles blessantes, Mais tu t’attaques à une adolescente
Nous ne serons jamais unis Comme ces familles de belle vie, Mais tu restes mon père; Celui à qui je lève mon verre
Christina Giard (3-03)
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La richesse et la pauvreté
Les riches avec leur richesse ont plus de politesse, Les pauvres avec juste leur veste ont froid aux fesses; Avec leur pauvreté, ils ne sont pas à égalité, Avec leur richesse, ils veulent être majestés
Tu es riche, te vanter te fait rabaisser; Tu es pauvre, imaginer te fait rêver, Avec ta richesse, tu te crois plus aimé; Avec ta pauvreté, tu peux moins manger
Tu te réveilles avec le déjeuner à tes côtés, Tu te sens bien avec ton animal; Tu te réveilles avec la pauvreté à tes côtés, Tu te sens mal dans ta peau anormale
Tu passes tes journées ensoleillées à te baigner, Tu ne penses qu’à ta faim avec ton diner; Tu voles pour ta famille sinon, tu seras honteux, Tu penses aux autres heureux qui sont chanceux
Tu fermes les yeux en étant heureux, Tu fermes les yeux en étant joyeux; Tu t’endors dans ton lit, tu l’apprécies; Tu t’endors sous la nuit, tu es au paradis
Charles Gallant (3-07)
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Amis et ennemis
Les amis sont ceux qui seront toujours là Peu importe le temps qui viendra J’entendrai leurs voix Dans ces simples moments-là
Il y a aussi les ennemis De qui on se méfie Ceux qui nous regardent de travers Tout en étant bien fiers
Le jour comme la nuit J’ai toujours mes amis Beau temps, mauvais temps, Je les aime autant
Chacun de nos ennemis nous ont brisé le cœur Comme la pluie, ils déclenchent le tonnerre Je découvre souvent cette grande chaleur, Une chaleur involontaire
Par contre, un ami Peut devenir un ennemi Tandis qu’un ennemi Peut devenir un ami
Jade Trépanier (3-02)
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Yin Yang
Tu te sens de plus en plus seul Marchant en cherchant le droit chemin Espérant être sur le seuil De trouver celui qui est tien
La foi brillera tout comme toi Si tu crois qu’à l’avenir Les larmes qui voyagent en toi Ne seront plus qu’un souvenir
Sans espoir ni rire Ne regardant plus derrière De peur de souffrir En mémoire des histoires d’hier
Le temps est dur, Mais continuant d’avancer, Tu souhaites que la vie de ton soleil perdure Pour que ton monde continue de balancer
Tu te rends compte que le temps n’est qu’un mot; Ce mot dont on ne prononce point la fin Pour qu’il nous rappelle aussitôt Qu’on court pour rien
Roxane Deschênes (3-04)
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Démons et anges
Le yin représente le bien, Mais aussi le noir et le féminin; Le yang représente les vilains, Mais aussi le blanc et le masculin
Le blanc ne représente pas rien, Car en plus d’être la perfection, il représente les divins; Celui-ci représente aussi la virginité Ainsi que la pureté et les mariées
Le noir peut être comparé au néant, Mais il est aussi associé aux trous noirs; Il n’est pas une couleur qui manque de cran, Il est aussi signe de tristesse ou même de désespoir
Les anges nous surveillent du paradis Et veillent sur nous tout au long de notre vie; Ils ont de très grandes ailes Pour démontrer qu’ils sont bons, ils ont des auréoles
Les démons seront toujours le mal incarné, C’est bien pour cela qu’ils sont damnés; Ils ne feront jamais le bien même si on les laisse monter, Ils n’ont pas et n’auront jamais de pitié
James Bouchard (3-09)
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Mon poème : l’amour et la haine
L’amour est une fleur, Il éclot à tout moment; L’amour est notre cœur, Il bat constamment
L’amour est fragile, Il se brisera si on n’y fait pas attention; L’amour est habile, Il nous joue du violon
La haine est noire comme la nuit, Elle est malicieuse; La haine broie du noir dans l’ennui, Elle est trompeuse
La haine est dangereuse, Elle peut nous faire des choses cinglées; La haine est menteuse, Elle est comblée quand elle nous a divisés
Éric Noël (3-05)
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La maladie vs la santé
Quand tout ce qu’il nous reste, c’est l’espoir; Quand malgré les joies, notre cœur saigne; Quand tout le monde est dépassé par cette triste histoire; Quand ton corps tout entier y baigne
La maladie nous détruit et nous laisse meurtris, Elle garde avec elle des gens formidables; Elle touche même les plus grands de cette patrie, Rien ne peut l’arrêter dans ce combat interminable
Cependant, quand la santé ne t’empêche de rien; Lorsque chaque matin, tu as la chance de ne pas avoir peur, La santé te fait sourire et te fait sentir bien; Chaque matin, au réveil, tu ne démontres pas de stupeur
Le sport, les loisirs et les amis sont tes seules occupations, C’est le seul cadeau que la vie peut vraiment te donner; La santé te donne la chance d’être heureux, c’est ta mission; Être en pleine forme te donne le goût d’avancer et de continuer
Avoir le cancer te cache toute lumière, Être en santé te rend plus fort; La maladie fait des morts depuis toujours, elle en a fait seulement hier; Malgré tout, la santé a meilleur goût, elle vaut de l’or
Cassandra Salois (3-05)
58
Le jour et la nuit
Le jour, symbole de lumière et de renaissance Il commence alors que la nuit finit Alors que le crépuscule commence, Le jour est à l’agonie
La nuit, symbole d’obscurité et de mort Débute au crépuscule et finit à l’aube Alors qu’un jeune homme dort, D’autres se lèvent à l’aube
Lorsque le néant s’illumine, L’aube se forme; Lorsque la lumière s’obscurcit, Le crépuscule règne
Le jour et la nuit, Deux entités opposées Même si elles se côtoient, Elles ne se rencontrent jamais
Le cycle du jour et de la nuit, Perpétuel recommencement Nous a suivis En tant que guide du temps
Simon Fleury (3-04)
59
La vie
L’amour, la haine La paix, la guerre La vie, la mort, Mais quel sera notre sort?
Pourquoi tant aimer Pour ensuite se détester? Pourquoi tant haïr Pour ensuite s’unir?
Autant de violence Beaucoup trop d’insouciance La paix triomphera un jour Laissons la vie suivre son cours
Vivre à tout jamais Tel est notre souhait, Mais faire face à la mort Sera notre sort
Alors notre sort est jeté, Nous ne pouvons en décider, Mais devrions-nous abdiquer Devant tant d’adversité?
Jessica Thériault (3-01)
60
Yin et Yang
La mort est comme la nuit, Elle est remplie de désespoir; Le jour est comme la vie, Il est rempli d’espoir
La mort est remplie de serpents insoucieux qui sentent ta souffrance, C’est un orage rempli de haine faisant rage Heureusement, le feuillage de la vie lui fait ombrage Pour laisser place à ta naissance
La vie créa le bonheur; La mort créa le malheur; Malheur créa tristesse; Bonheur créa tendresse
C’est dans ce monde que tu vis, C’est dans ce monde que tu meurs, C’est là que tu ris Ou que tu attends ton heure
La mort va tuer, La mort va créer C’est l’équilibre de ce monde, L’équilibre qui nous habite à chaque seconde
Nikola B. St-Pierre (3-02)
61
Ange et démon
Vous, les anges de lumière Êtes la bonté Vous ne vivez que d’amitié et de vérité Vous nous surveillez depuis les airs
Tandis que les démons Nous attirent vers le mal De leurs mots, à leur façon Ils nous emprisonnent comme un animal
Les anges veulent nous aider, Nous protéger Du mal Qui se cache dans les flammes
Pourtant, les démons sont les maîtres du jeu Plusieurs d’entre nous sont cruels Et parfois même mortels Tous contrôlés par le côté obscur maintenant heureux
Que nous soyons des anges de lumière Ou des démons de l’enfer, Nous veillerons sur les mortels Qui finiront tous immortels…
Annie L’Espérance (3-01)
62
L’amour et la haine
Il est difficile de t’aimer, Tu m’as si souvent blessée Des gifles aux mamours, C’est ta façon de me montrer ton amour
J’ai parfois envie de m’enfuir, Mais tu sais toujours comment me séduire J’oublie tes mots méchants, Je fais comme si c’était comme avant
Au début, tu étais gentil Tu m’as alors anéantie Avec tes jeux de pouvoir Seulement pour te faire valoir
Pourtant, je suis toujours dans tes bras À me demander pourquoi je t’aime et te hais à la fois, C’est seulement lors de mon dernier soupir Que j’ai réalisé que j’aurais dû partir
J’espère maintenant que tu vas payer Pour tout le tort que tu m’as causé Et pour ma vie que tu n’as fait que détruire Dis-toi que je ne fais plus que t’haïr
Anny-Claude Lépine-Brisebois (3-04)
63
Rêves éveillés
Tomber dans les bras de Morphée, Pourquoi ensuite se réveiller? Pourquoi ne pas rester dans cette fausse réalité Où tous nos désirs sont réalisés?
Dans ce grand monde du subconscient, L’on devient quelqu’un d’important Où chaque détail possède une traduction Que l’on oublie sans émotion
La lumière vient percer ce rêve, La noirceur comme un feu l’anime; Cela devient un combat sans trêve Où les images imaginaires s’abiment
Parfois, il devient impossible de dormir Et cela relève de la torture Passer des heures à regarder les murs Pour ensuite doucement s’assoupir
La nuit devient un théâtre enjôleur Où les rêves côtoient les cauchemars, Le jour devient un endroit sans peur Où la réalité nous rattrape tôt ou tard
Anabelle Lévesque (3-09)
64
Toujours ou jamais
Toujours heureux, Jamais triste; Toujours un sourire, Jamais une larme
Toujours un espoir, Jamais de tempête; Toujours une victoire, Jamais de défaite
Toujours avancer, Jamais reculer; Toujours persister, Jamais abandonner
Toujours un regard, Jamais d’ignorance; Toujours une cadence, Jamais à l’égard
Ces mots existeront pour l’éternité, C’est un équilibre de la vie; Ces mots font partie d’une réalité, C’est un seul sens qui les relie
Vicky Paquette (3-07)
65
L’amour & la haine
L’amour, c’est si beau Surtout, quand ça ne tombe pas à l’eau, Mais il ne faut pas trop rêver, Car une seule bêtise suffit pour tout gâcher
Parfois, la haine vient se mêler à l’amour Désespéré, on tire un trait sur cette histoire En espérant de ne pas la revoir Et puis, on oublie et on va mieux de jour en jour
Puis, un beau matin, l’amour revient, Mais on est incertain, Car on a peur de revivre la même histoire Et de se faire encore avoir
Et puis, on se dit d’essayer, Car nous n’avons qu’une vie Et qu’il faut en profiter Puisqu’un jour, on vieillit
Regardant au-delà de l’horizon, Le soleil projette ses derniers rayons; Je continue d’espérer Qu’un jour, l’amour va bientôt arriver
Sabrina Touchette-Tremblay (3-06)
66
Un bonheur emprisonné
Nous sommes libres de penser À ce sentiment de liberté, De croire à cette beauté; Celle qui nous aurait tout donné
D’un autre côté, nous sommes emprisonnés Par notre sens des responsabilités; On ne doit pas abandonner Si on ne veut pas s’écraser
Que donnerait-on pour le bonheur, Celui que réchaufferait le cœur ? Sans oublier tous les avantages Surtout à notre âge!
Il faut penser famille, argent, travail; Récolter toutes nos médailles, Il faut économiser; Penser au petit dernier
Alors que la vie nous regarde filer, Il ne faut pas oublier Qu’on peut parfois sortir de notre nid Après tout, on a toute la vie; On peut se gâter Sans oublier nos priorités
Valérie Côté (3-07)
67
Victoire et défaite
C’est dans la victoire Qu’on voit qui sont les stars Il suffit de trop de confiance Puis, arrive la malchance
C’est dans la défaite Qu’on voit ceux qui essaient de jouer les vedettes Ce n’est pas avec un manque d’espoir Qu’un jour vous crierez victoire
C’est en ayant peur Qu’on fait des erreurs, Mais c’est avec du cœur Qu’on finit par être vainqueur
Le plus violent est le plus innocent Il va également finir perdant Définitivement, le plus intelligent Va terminer gagnant
Celui qui a échoué Saura s’améliorer Tandis que celui qui a gagné Saura se perfectionner
Michaël Brodeur-Boisvert (3-02)
68
Entre l’amour et la haine
Je l’aime comme ça ne se peut pas, J’ai besoin de lui comme ça ne devrait pas; L’amour n’est qu’un sentiment, Celui que je ne comprends
Il m’a blessée, Je me suis sentie rabaissée, Je le déteste à en mourir, La haine me fait souffrir
Il arrive à me faire oublier, C’est avec lui que je veux être liée Par tous les moyens Auprès de lui, je serais bien
Déjà, il m’a brisé le cœur De mes souffrances, c’est le vainqueur; Je dois faire un choix, Abandonner ou faire une croix
Ce n’est pas facile de l’aimer, Ce n’est pas facile de le détester, Mais la haine n’est pas pour toujours Tandis que l’amour, c’est à chaque jour
Myriam Rousseau (3-05)
69
Jour & nuit
Les journées Chaudes et ensoleillées Donnent le goût de bouger, Mais il faut aller travailler
Un rayon de soleil me bronze de bonheur; Ceux qui remplissent de joie mon cœur Après une journée fatiguée, Rien de mieux que me reposer
Nuit froide, Douce brise Pas le temps de faire des glissades Et les ronflements de la belle Louise
Le pire cauchemar, C’est que je dormais avec un calmar, Il était peut-être mort; Je n’ai pas réalisé, car je dors
Le jour et la nuit Sont comme femme et mari Durant une période, ils sont féroces Et une autre, prêts pour le divorce
Bryan Yani Desmoulin (3-07)
70
La joie et la tristesse
La joie, le bonheur, j’y ai tellement rêvé Le sourire sur mes lèvres ne doit plus s’éclipser; Un simple petit quelque chose peut m’émerveiller Parce que j’ai appris toute seule à me relever
Après tout ce que j’ai vécu, Je réalise qu’elle m’a tellement déçue; J’aurais voulu que ça se passe autrement Parce que maintenant, je te regarde en tremblant
Les mais, la famille, ça me change les idées; Le simple bonheur de pouvoir m’éclipser Ils ne te donnent jamais de conséquences, Tu t’en sors toujours avec une deuxième chance
À chaque coup que tu m’as donné, Un peu de confiance s’est envolée J’aurais tellement voulu pouvoir t’arrêter Tu es ma sœur et tu oublies de me respecter
Avec le temps, j’ai appris à sourire Parce que maintenant, tout peut me faire rire; Je suis heureuse, mais à la recherche de solutions Aujourd’hui, je suis perdue et je me demande si j’ai raison
Mélissa Lachaine (3-08)
71
La vie et la mort
Un jour, la mort te rattrapera Comme la vie arrivera Pour les bonnes ou mauvaises fois Où tu auras besoin de moi
Je l’avoue, la mort est cruelle, Mais bel et bien réelle Cette journée où tu comprendras Alors, je serai là pour toi
La vie n’est pas un jeu Où tu peux jouer et rejouer Rapidement, elle peut prendre feu Et d’un clin d’œil, s’enflammer
La mort est inévitable Chaque jour, elle nous entoure En haut, comme un vautour Ne te sens jamais coupable
Cependant, la vie est belle Comme la mort immortelle Pour l’amour, je ne suis pas expert, Mais je veille sur toi mon frère
Alexandre Racette (3-01)
72
Premier ou deuxième
La vérité et le mensonge sont totalement liés Pourtant, j’ai trouvé mon préféré, Ce qui est tout simplement logique, Car la vérité est euphorique
La vérité peut nous faire peur, Mais écoutons notre cœur, Car ce mot si unique qui est au fond de nous Nous prévient : soyez au garde à vous
Le mensonge, quant à lui, est le pire des ennemis Non seulement il explose notre vie, Mais aussi celle de nos proches Et il peut même vider nos poches
Même si le mensonge finit toujours premier, La vérité finit aussi par arriver Malgré sa deuxième place, Elle sait toujours y faire face
Certes, nous pouvons mentir Pour mieux nous sentir, Mais dire la vérité Mérite d’être valorisé
Jessica Benson (3-04)
73
Amour et trahison
Je t’aimais, mais tu m’as trahie Moi qui croyais en ta sincérité; Je t’admirais et tu m’as menti Mon cœur en était prisonnier
On dit que toute histoire a une fin; Nous deux, ce n’est que le début Tout ce que je veux, c’est être avec toi, enfin Je voudrais être l’heureuse élue
Je me souviendrai toujours de cet été Sur cette plage, Nos regards qui s’étaient croisés Tu avais un sourire au visage
Je croyais vivre un conte de fées; Moi qui te croyais fidèle Jusqu’au jour où elle est arrivée, J’ai su que c’était elle
Tout ce temps, tu m’as menti; J’étais tellement déçue de toi, Tout ce temps, tu m’as trahie C’est pour ça que c’est fini toi et moi
Gabrielle Pruneau (3-05)
74
Contradiction
Chaque jour qui passe, Mon cœur se brise et se casse Le froid et le vide prennent place Jusqu’à ce que je devienne de glace
Mais en réalité, je brûle Ce feu de rage s’accumule J’essaie de dissimuler cette rage Qui me tient en cage
Par moment, je sens la brise du vent Qui descend du ciel, Qui m’élève vers l’ange Gabriel; Le chemin de ma vie qui s’éclaire
Deux choses totalement différentes Qui montent et descendent la pente, Qui jouent avec le peu d’eux qui me reste Fuyant l’évidence comme la peste
Yin et Yang Vie et mort Deux mots qui patientent sur le bout de ma langue, Qui me feront devenir dingue…
Jessica Morales Garcia (3-01)
75
La vie ou la mort
La vie n’est pas le paradis La mort peut soulager Elle nous permet de respirer La durée de vie n’est pas garantie
La vie peut être enjouée Tout comme elle peut faire pleurer Il y a des épreuves à surmonter Et il ne faut pas se décourager
La mort fait oublier Tout ce qui est arrivé dans le passé Elle nous libère De tout ce dont on a souffert
Pour certains, la vie est dure Tandis que pour d’autres, elle est facile On rencontre des ruptures Puis, on fait des efforts qui, au bout du fil, sont utiles
Après tant d’efforts, La vie nous rend service; Elle nous garde près d’elle malgré nos torts Puis, elle efface toutes les cicatrices
Mélina Fleurant (3-01)
76
La lumière et la noirceur
Si blanche, si transparente; Elle prend soin de nos matins Pour s’éteindre un peu plus loin Où la lumière n’est plus fluente
Prends ma main, Nous irons au ciel Où la lumière reste éternelle Pour cette nuit de chagrin
La noirceur, Aussi noire que le néant, Ne cesse de faire avancer le temps Pour n’y laisser passer aucune lueur
Cette fleur Sur le bord de la fenêtre A cessé d’être champêtre Et n’est maintenant plus qu’un simple chou-fleur à cause de cette noirceur
Pour cette fenêtre Qui y laisse largement pénétrer la lumière Et pour cette noirceur qu’elle ne laisse entrer comme des paupières arrêtant la poussière; Il y aura toujours une différence pour nos ancêtres
Andréanne Larocque (3-05)
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Le yin & le yang
La vie et la mort sont deux choses différentes; La vie représente le début de l’existence; La mort, la fin de notre indépendance, Mais pourquoi chaque histoire doit exiger une sentence?
Est-ce plus facile de faire ainsi ou Est-ce tout simplement un avis affectif Pour rendre les gens aussi attentifs À un acte complètement filou?
À vrai dire, la vraie question est : «Profitons-nous vraiment de l’instant présent Ou attendons-nous que le futur soit sans effet Et que la réalité soit en arrêt constant?»
Bref, l’obscurité de cette lumière Nous sera enfin dévoilée Seulement quand tout viendra feu vert Quand tout sera enfin terminé
La vie se voile complètement de blanc La mort, le noir malveillant Créent tous deux un monde éclatant Qui ne serait pas aussi extravagant
Julie Labelle (3-08)
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>Libre<
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Notre amour
Depuis le premier jour, J’ai su croire en notre amour Je m’excuse si parfois je te fais de la peine, Mais c’est toi, l’homme que j’aime
Tu es précieux À mes yeux Tu es tout ce que je veux
Tu ne me laisses pas le choix; Moi, je veux être la femme qui s’occupera de toi Tant que tu vivras, je vivrai pour toi, Je ne pense qu’à toi
Notre coup de foudre est d’aimer pour vrai, C’est quelque chose qui ne s’éteindra jamais Quand je te vois, Tout devient lourd; Tu as pris ma voix Je ne vois même plus tout ce qui m’entoure
Tu as pris ma vie Et mon cœur aussi; Nous deux, c’est pour la vie mon petit chéri!
Jade Trépanier(3-02)
82
Musique
La musique De façon extrêmement poétique Vous permet d’exprimer et de communiquer Vos sentiments comme vos pensées
Il y a le rock agressif Quoique peu répétitif Et un peu désagréable, Elle peut invoquer le diable
La meilleure musique, La plus magnifique Très rythmée Le blues très agité
La musique Comme le classique, C’est la combinaison de sons et de mélodies Qui vont bien en harmonie
La musique est partout Elle est en nous Peu importe le style, Elle nous exile
Mikaël Nadeau (3-05)
83
Une larme
Une larme pour chaque moment perdu, Une larme pour ces étoiles qui, dans tes yeux, sont éteintes Une larme versée Et ton sourire oublié
Une larme perdue Pour ce souffle coupé La terre arrête de tourner, Car c’est là que j’apprends ton départ, Ton départ vers la mort
Ton combat s’est achevé Tu n’as pas pu l’affronter, Tu as su combattre comme une championne, Mais ça ne suffisait pas; je ne pouvais plus te voir souffrir, Tu mérites ton repos en haut
Je ne peux pas t’en vouloir, Mais maintenant, c’est moi qui souffre de ton départ
Comme je te l’ai souvent dit, peu importe Où que tu sois, tu es et resteras la plus belle Maintenant que tu es sous terre et moi sur terre, ma vie est un enfer
J’ai beau faire des efforts, mais je m’effondre encore par terre
Amélie Rochon (3-02)
84
18 ans
J’aimerais tant avoir 18 ans, Être enfin content, Pouvoir commencer une vie nouvelle, Voler de mes propres ailes
Pouvoir partir de la maison Enfin vivre comme un grand, Détenir mes propres règlements, Ne plus me faire dire quoi faire comme un petit garçon
Je vivrai comme je veux Je serai tellement heureux Je ferai ce qui me chante Peu importe à quelle heure je rentre
Me sentir autant autonome Rend parfois ma vie monotone Tant de responsabilités M’ont découragé
Parfois, je rêve de revenir quelques années en arrière, Retourner vivre chez mon père Je me sentais si bien, Car j’étais moins loin
Marc-Olivier Dionne (3-09)
85
École
On n’a pas vraiment de bol De devoir aller à l’école Même si nous, on n’en veut pas Et bien on en a
Le pire, c’est les mathématiques, C’est vraiment trop épique Même si nous, on n’en veut pas, On a 6 périodes comme celle-là
Et si on parlait du français, C’est vraiment trop épais Même si nous, on n’en veut pas, On a 8 périodes comme celle-là
Je préfèrerais être dans un isoloir Que dans mon cours d’histoire Même si nous, on n’en veut pas, On a 4 périodes comme celle-là
La seule qui est cool, c’est l’éduc Parce qu’on n’apprend pas plein de trucs Et même si ça, on en veut Et bien on n’en a juste 2!
Dany Paquette (3-06)
86
Le manque de ta présence
Mes larmes coulent encore une fois Je n’ai pas appris à vivre sans toi Le manque de ta tendresse Réanime encore une fois en moi la détresse
La tristesse a de nouveau pris possession de moi Malgré la distance, tu es gravé en moi Je ne suis plus que l’ombre de moi-même Je ne sais plus rien sauf que je t’aime
Je ne suis plus qu’une âme en peine Je supplie au fond de moi que vers moi on te ramène Que toute cette souffrance ne soit plus qu’un souvenir Que tous ces rêves ne soient plus une espérance, mais notre avenir
Les mots me manquent pour te décrire mon amour; Mon cœur saigne de tout ce manque d’amour; Cela fait tellement longtemps que je rêve de ce jour Qui nous réunira pour toujours
Faites que ce supplice s’arrête; Être ta femme, je me sens enfin prête Que plus jamais je ne connaisse cette souffrance J’attends avec impatience ton retour qui ne sera que délivrance
Émylie Des Serres (3-03)
87
Le bonheur
Le bonheur, Ça vient du cœur Comme le beau temps Et les chants d’oiseaux du printemps
Quand on est heureux, Tout se peut, Mais parfois, On doit faire des choix
Impossible d’aimer la vie Si tu restes avec tes envies, Tu penses que les autres sont heureux, Mais tu ne vis pas chez eux
Aucun marchand de bonheur n’existe Et pour s’en procurer, il faut que tu persistes; Il faut continuer Pour avoir le goût d’aimer
Si tu ne trouves pas le bonheur, C’est peut-être que tu cherches ailleurs, Mais pour devenir meilleur, Il ne faut pas que tu pleures
Jérémie Fournier (3-06)
88
Mon petit ange
on ange, tu es descendu du ciel vec ta joie, ta bonne humeur et ton ylophone multicolore mmigrant dans notre monde si cruel aintenant, tu rayonnes dans nos vies t loin de nos problèmes tu nous fais sentir
aintenant, sans trop tout bâtir n te sourit à la vie on loin de là à te mentir
eu de gens te veulent du mal t bien dans ta vie, tu peux grandir out mignon et si petit comme un animal ntelligent conne tu es, tu sauras affronter la vie u auras toujours ta famille
tes côtés, quoi que le destin te dise ouveau dans cette vie, tu devras te former une coquille entil, mais tannant, tu es mon petit frère tant aimé panouissant notre vie, tu grandis tellement vite
Je t’aimerai toujours autant Plus que n’importe qui au monde
Audey-Anne Bélisle (3-03)
M AX I
ME
MON
PET I T
A NGE
89
Une étoile de plus dans le ciel
Par un jour d’orage, Tu émerveilles mon paysage Lorsque je perds courage, C’est toi qui me ramènes au passage
Mon amour, mon ange, pourquoi es-tu parti si vite? J’avais tant besoin de toi à mes côtés, Mais maintenant, tu occupes juste mes pensées À chaque fois que je pense à toi, je te vois dans ma vitre
Mon ange, tu me manques Viens me délivrer de cette souffrance éternelle Pour que ma souffrance s’apaise parce que Tu es mon étoile qui brille dans le ciel
Le 24 août 2009, c’est une date qui restera gravée Toute ma vie, car c’est à ce moment que tu es parti vers les anges Mon cœur, tu resteras marqué Dans tous les cœurs, car sans toi, c’est étrange
William, tu étais quelqu’un d’unique Quand tu me disais que tu m’aimais, Ça me faisait chaud au cœur que Même si tu étais jeune tu comprenais
Coralie Rail (3-09)
90
Les fleurs (Soirée Poésie)
Elle naît dans la terre Où elle persiste au grand air, Elle pousse au soleil Sans se montrer les orteils
Elle grandit de jour en jour Au rythme d’un tambour Qui créa une orchidée Ou bien des verbénacées
Elle vieillit peu à peu Lorsqu’arriva un jour pluvieux, Elle se noya Au beau milieu de cet endroit
En pleine canicule, Elle perdit son tubercule À la suite de ses pétales Qui perdra les pédales
Elle n’eut pas le temps de se remonter le moral À cause des moments banals, C’est alors qu’elle fane Dans la forme d’une canne
Ann-Sophie Boucher (3-07)
91
À ta mémoire
Son sourire, si sans soucis Devient sans signe de vie Sans que mes yeux n’aient remarqué Ses bras saignant de s’être fait taillader
Ma tristesse vient de lui, L’homme qui a déjà été ma vie Mon Roméo rempli de romance Pardonneras-tu mon ignorance
Ton amour pour moi t’a été fatal Sans mon intention de te faire du mal Chaque jour, je viens déposer des offrandes Sur ta tombe des fleurs de lavande
Face à ta tombe, je t’ai souvent supplié De me pardonner, mais tu continues de m’ignorer Certains disent que moi, j’ai perdu la raison Le malheur est devenu ma chanson
Les médecins me bourrent de médicaments En pensant que je vais rester ici gentiment Naïfs, ils sont, bientôt, nos lèvres se recroiseront Et comme avant, nous nous aimerons
Christina Giard (3-03)
92
La goutte d’eau (Soirée Poésie)
Se déverse dans la mer Et tout ça sans repère, Elle prendrait bien le temps de penser, Mais elle n’a d’autres choix que de continuer Dans sa grande lancée
Cette petite goutte dans l’univers Ne sait que faire, Elle n’était qu’un nuage hier Et elle n’a personne pour exaucer ses souhaits les plus chers
Elle y est presqu’arrivée Dans cette grande vallée bleutée Qui fait miroiter Le soleil d’été Sur ses cheveux dorés
Sa vie doit bientôt s’achever La goutte d’eau ne vivra que quelques années Elle devra s’en contenter Et ne pas pleurer, Car elle est en train de s’évaporer
Cassandra Salois (3-05)
93
Le feu
Il est chaud et réconfortant dans une cheminée; Il nous rappelle la force et le réconfort, Il est l’élément le plus fort, Mais l’eau l’a défié
Il est rouge comme la couleur du sang, Mais après quelque temps, il devient jaune et s’apaise Jusqu’à ce qu’il se taise Du moins si nous ne lui faisons pas don de son environnement
En un instant, il détruit tout sur son passage Et engloutit nos biens Et ravage tout jusqu’à la fin, Mais l’eau finit par prendre l’avantage
Il met l’emphase sur sa force et sa carrure Il se propage vite comme l’éclair Et met toute sa confiance dans l’air, Ce qui le rend de plus en plus pur
Il réduit tout en cendre Comme le démon l’aurait fait, Mais lui, il les étouffait Pour se défendre
Frédéric Blanchette (3-06)
94
L’amour
Je t’ai vu m’aimer Sans t’aimer en retour, J’ai souvent regretté En m’excusant tous les jours
Tu étais là, à m’attendre Pendant que je t’ignorais; Tu n’avais rien à me rendre Alors que je t’oubliais
Un jour, j’ai réalisé À quel point je t’ai maltraité Tu restais encore là Même si je n’étais plus là
Tu as fini par partir Sans jamais me le dire, Tu es parti complètement Et tu étais même content
Maintenant, j’ai réalisé Comment tu étais important Il n’y avait rien d’amusant Désormais, je dois t’oublier
Jennifer Thap (3-08)
95
Un sentier à deux
Parcours ce chemin avec moi, Oublie les obstacles pour une fois, Laisse de côté tous tes tracas, Suis-moi sur cette nouvelle route, n’es reste pas là
Tentons, tous les deux, d’écrire notre histoire Attrape ma main; Sois fort, confiant et plein d’espoir La suite nous appartient
Mon inconscience Et ton insouciance Causent notre manque d’assurance Laissons-nous quand même une chance
Mais la peur d’être déçus Et trahis une fois de plus Nous met une pression insoutenable Et l’air d’autrui devient inconfortable
J’imagine toujours le pire Et rien ne me fait sourire, Mais avec toi, j’oublie tout Et nait en moi un amour fou…
Julie Nicolas (3-03)
96
L’obscur noir
J’aurais tout fait pour lui L’amour de ma vie, avant que cette tragédie ne me frappe Tellement plus j’aurais dû l’aimer, tellement plus j’aurais dû écouter Ses paroles divines et son cœur tendre m’ont envoutée jour après jour Avant ma mort et mes derniers remords d’avoir perdu, d’avoir échoué J’ai dit que je regrettais; malheureusement, c’est tout ce que j’ai pu faire Dans le creux de son oreille, j’ai finalement murmuré tendrement En prenant mon prince charmant dans mes bras, J’ai vu sa lame s’abattre sur moi malgré tout mon amour et ma confiance Mon assassin qui, sans pitié, m’a vaincue, Car je n’avais mis plus d’espoir que cette ombre sur mon cœur Personne d’autre n’aurait pu me tuer et voilà, transpercée, je tombe Je ne fais que revoir son sourire éclatant, car il n’y a rien d’autre à faire Il n’y a pas d’espoir dans cette cause, il n’y a pas de lumière dans les ténèbres
97
L’obscur noir (Suite)
J’ai réalisé Après m’être battue pour lui, Après m’être battue jusqu’à la toute fin J’abandonne toute résistance et finalement, Devant lui, devant ses larmes, au creux de ses bras, Je suis morte…
Myriam Steben (3-05)
98
La mode
Elle change tous les mois Parfois, elle est affreuse Ou au contraire, on l’adore Et on se ruine pour elle, Mais elle changera plus vite qu’on le croira Et rapidement, on regrettera nos achats; On essaiera de se contenter de ce qu’on a, Mais dès qu’on en aura les moyens, On recommencera à la suivre
Lorsqu’on débute, on en désire toujours plus, C’est ce qui définit le mieux la mode Ce pourquoi on y investit parfois beaucoup trop d’argent
Pas obligé de dépenser pour être à la mode, Il suffit de chercher avec un peu d’effort Et on pourrait trouver des trésors Dans nos placards
La mode n’est pas synonyme d’argent, La suivre nous parait le meilleur, Mais on ne sera pas plus moche Avec de vieilles galoches
Frédérique Filiatrault (3-02)
99
La musique
La musique est très présente, Elle est bienfaisante, Elle aide les gens qui ont de la peine Comme elle aide ceux qui ont de la haine
Lorsqu’on a besoin de réconfort, Il n’y a rien de plus fort Ni de plus bénéfique Que d’écouter de la musique
À chaque moment, Peu importe tes sentiments Quand tu te sens miséreux, Elle peut te rendre heureux
La musique nous forme Et nous transforme Elle nous rend valorisant Même si nous sommes méprisants
Nous sommes toujours tentés De toujours en écouter La musique ne peut nous abandonner Elle peut seulement nous raisonner
Geneviève Lauzon (3-04)
100
L’amour d’une mère
Une mère Reste toujours forte, Battante comme une guerrière; C’est elle qui nous réconforte
Une mère, Ce n’est jamais malade Malgré toutes les embuscades; Elle est extraordinaire
Une mère Est douce comme la mer, Est tellement prospère Et souvent peu amère
Une mère Est toujours souriante, Est surtout aimante Et discrète comme l’air
Ma maman sera toujours là Éternellement, grands seront ouverts les bras; Je ne la remercierai jamais assez D’être celle qu’elle est
Léane Doucet (3-01)
101
Le papillon (Soirée Poésie)
Naissant dans un petit cocon Ne voyant rien, ni soleil, ni lumière Attendant de devenir un papillon Il rampa par terre
Le jour passa Et ne grandissant pas Vivant sans inquiétude Il vivait dans la solitude
Ce petit être aux couleurs vives Sortit de ce petit corps sombre Et découvrit l’envie de vivre Il déploya ses ailes tout en voyant son ombre
Volant dans les airs Se déposa au soleil Il prit le grand air Et partit dans un petit sommeil
Il se réveilla, Mais ne se retrouva pas Il chercha partout Et se retrouva au bout
Vanessa Laflamme (3-07)
102
Les saisons du Québec
La neige fondra, les oiseaux chanteront Les fleurs, il y en aura de toutes les couleurs; Ce temps n’est que du bonheur Prêt pour l’été, la joie ne fait que commencer
Le soleil brillera de tous ses feux Tout le monde sera joyeux, C’est comme un allume-feu, Il est si merveilleux
Les arbres changeront de couleur Les feuilles sècheront, Les oiseaux commenceront leurs bagages, L’hiver va commencer
Le vert est parti; le blanc a gagné, Le chaud n’est plus là, le froid a envahi Les oiseaux sont partis Courage, le printemps reviendra
La terre née des quatre saisons, Des saisons magnifiquement colorées Chacune d’entre elles a sa spécialité, Vive les saisons du Québec!
Gabrielle St-Pierre (3-01)
103
Mes parents
Vous serez toujours présents Peu importe dans quel moment
Vous êtes parfois trop énergiques, Mais c’est ce qui vous rend uniques
Merci de nous protéger Lorsqu’il y a du danger
Je vous ai peut-être parfois déçus, Mais il faut que vous sachiez que ce n’est pas ce que j’ai voulu
Même si je vous fais rager; Merci de continuer à m’encourager
Vous m’avez amené jusqu’ici Il est maintenant temps que je vous remercie
Vous êtes les meilleurs, Je ne voudrais pas être ailleurs
Chaque jour, vous me donnez envie De profiter de la vie,
Mais surtout, Je vous aime plus que tout
Vous êtes extraordinaires, Car vous sortez de l’ordinaire
Noémie Tremblay (3-04)
104
Tristesse et amour
Une douce âme Avec un cœur noir Perdue dans ses drames Marche sans se faire voir
Plusieurs l’ont utilisée, L’ont manipulée Pour leur plaisir; Ils avaient tous le sourire
L’âme est triste, Elle pleure; Son pauvre cœur Qui a pris la fuite
Une nuit, l’âme tomba amoureuse D’un amour fou D’un garçon chanteur de berceuse Qui avait à peine quelques sous
Mais son amour pour lui ne changea point, Car l’amour le plus pur N’est pas donné au plus malin, Mais à ceux qui réussissent à guérir nos blessures
Annie L’Espérance (3-01)
105
Une fleur soufflée par le vent
Le vent souffle malgré le temps Il alimente les pousses de nutriments, Il fait bouger les océans Et même parfois, les continents
Mais cette fleur qui se meurt Dans cet immense désert de vent Et qui ne fait que contempler le temps Ne verra jamais cette subtile lueur
Et si elle se laissait aller Là où le vent finit par la mener Et où elle pourrait se reposer Et elle finit un jour par s’envoler
Le vent l’avait beaucoup aidée, Car la fleur l’avait supplié, Mais malgré l’extrême force du vent, Cela prit vraiment beaucoup de temps
Quand elle fut enfin arrivée Près de cette clairière au temps tempéré, Elle ne put alors s’empêcher De sourire pour l’éternité
Gaël Guilbault (3-08)
106
Maman
Maman, tu es la seule qui accepte mes défauts, Qui sait dire les bons mots; Tu m’as appris à être bienveillante Tout en étant insouciante
Maman, la vie nous a rendu fortes, On a vécu de gros moments La pauvreté l’emporte, Mais notre amour est grand
Maman, ta joie de vivre est bonne Dans tes bras, je m’abandonne Et tes chants gracieux Qui font beaucoup d’heureux
Maman, tu es restée là malgré peu Le bonheur, c’est à notre tour Le poids est rendu lourd, Mais la joie, c’est fabuleux
Maman, tu as fait ta place au ciel Tu es, à mes yeux, une sainte Mon amour est éternel Je t’aime maman!
Roxanne Bouchard (3-03)
107
La maltraitance
Elles sont battues, Ils les menacent, S’en prennent à leurs enfants; Les violent, les maltraitent, les tuent même Ces pervers le font par plaisir, Ces êtres s’en prennent aux plus faibles, Ces hommes se montrent supérieurs à elles, Ces pauvres femmes se taisent chaque jour Elles craignent pour leur vie et celle de leurs enfants Les enfants violés et maltraités Vivent avec ce traumatisme toute leur vie En pensant qu’un jour, ils oublieront ce moment; Chaque jour, ils vivront la crainte Sur leur corps, ils ont des marques de maltraitance Même pire, leur mémoire est pleine de ces souvenirs Ces hommes agressifs, pervers, les voient comme un jeu Ils les violent quand ils veulent Plus tard, ils se retrouvent dans un endroit pour eux La peur disparait et la sécurité apparait Leur vie revient comme avant
Stéphanie Cabral (3-09)
108
Garde ton moral
Même en touchant le sol, ayant le moral à zéro; Soyons confiant, nous apprenons à partir à zéro Il faut garder la tête haute; On apprend de nos fautes! Je sais, tout allait bien jusqu’à maintenant, Mais ne t’en fais pas; après la pluie, viens le beau temps Je sais que ça fait mal, Mais ça deviendra banal Et même ayant le moral à zéro, On repart à zéro Tu sais, ce qui ne tue pas te rend plus fort Pourtant, on jurerait un mauvais sort Malgré ça, tu n’as pas le choix Voilà pourquoi chaque jour, je fais bouche à bouche avec ma foi Même le moral à zéro, On repart à zéro Combien de plaies on a soignées avec des compresses? Je t’en prie, ne tombe pas en dépression Même en touchant le fond Ayant le moral à zéro, La douleur part et avec le temps, On apprend à repartir à zéro!
Carolanne Soucy-Potvin (3-05)
109
Papi
Bien que je ne t’ai jamais connu Je sais que tu seras toujours là pour me protéger, Ta voix, je ne l’ai jamais entendue, Mais j’essaie de me l’imaginer
Là-haut, je sais que tu me vois; J’espère toujours que tu sois fier de moi Je sais que le paradis, c’est mieux que la maladie, Mais j’aurais aimé que tu ne sois pas parti
Avant même mes premiers pas, Tu n’étais déjà plus là, Mais pendant mes premières années, Tu es apparu dans mes pensées
Je te parle à tous les soirs Comme une prière sans fin J’aimerais beaucoup pouvoir te voir, Mais il faut attendre le bout du chemin
Je ne comprendrai jamais le sens de la vie; Une course où les gagnants finissent perdants, Les meilleurs l’ont tous finie Comme toi, mon papi que j’aime tant
Marilou Landry-Gosselin (3-03)
110
La primerose
Je suis la transparence du laurier-rose Couronnée par l’éclat d’un pétale qui explose Je me métamorphose Plongée dans ma psychose
Je suis cueillie l’air morose Dans un nouveau monde, on me transpose Maintenant coiffée, on m’expose À leurs yeux, je suis une virtuose Nous formons une symbiose
Être une star, on m’impose Être brillante comme celles dans le ciel qui le compose Devenir grandiose Je suppose
À plusieurs problèmes, on m’expose Je m’enfonce à petite dose Une solution, on me propose Bonne jusqu’à l’overdose
Petit à petit, je me décompose Je me nécrose Voici ma vie en tant que primerose
Kathryn Lefebvre-Trudel (3-07)
111
Le coquelicot indigo
Un coquelicot indigo Croyant tomber en morceaux À cause du soleil qui lui tapait dans le dos Maudissant la météo
Il aurait bien voulu un chapeau Pour se cacher; un paréo Ça aurait été d’un brio S’il eut pu s’échapper de ses maux
Il n’était pas si costaud Le coquelicot indigo C’était presque des vents tropicaux Qui allaient lui faire la peau!
Il commençait à faire bien trop chaud Pour le coquelicot Il ne rêvait que d’eau Face à ces changements radicaux
Puisqu’il ne regardait que vers le haut, Il ne remarqua pas la formation d’un ruisseau À ses pieds s’écoulait bien de l’eau! Le coquelicot fut ravi de ce cadeau…
Valérie Côté (3-07)
112
Ma meilleure amie
Une personne à qui on peut se confier Sans avoir peur d’être jugée; Une personne avec qui chaque moment prend de l’importance Malgré nos chicanes, Je sais qu’elle sera toujours là Cette personne-là, Elle m’a tellement aidée Quand je n’avais plus la force d’avancer Je ne la remercierai jamais assez De m’avoir toujours relevée Une meilleure amie, C’est une personne qui t’accepte Telle que tu es aujourd’hui Il faut la trouver Pour réellement comprendre et apprécier
Ce petit ange, Je ne l’échangerais pour rien au monde Tant de secrets gardés Après toutes ces années
Merci ma meilleure amie De faire partie de ma vie
Kate Davis (3-04)
113
Mon amour pour toi
Ton sourire est mon soleil Ta tendresse est ma merveille Tu es la lumière qui m’illumine Une étoile qui me fascine
Contre toi, je suis libérée; Dans tes bras, je peux m’envoler; J’ai l’impression d’avoir des ailes La sensation de toucher le ciel
Il y a eu des temps magiques, Des instants romantiques, Des périodes difficiles, Des chagrins, des moments fragiles
Mais voilà un petit bout de chemin Que nous marchons main dans la main Il n’y a pas de doute, nous sommes amoureux Nous avons tout pour être heureux
Tu es mon bonheur, Je t’aime de tout mon cœur Chaque jour, je te le dirai; Je ne cesserai jamais de t’aimer
Anny-Claude Lépine-Brisebois (3-04)
114
La vie d’aujourd’hui
Pourquoi la vie est-elle si compliquée? Pourquoi nous mène-t-elle à communiquer? On cherchera toujours à éviter nos sentiments, Ce qui nous permettra d’aller vers l’avant
On a dépensé trop d’énergie Pour ce qui nous arrive aujourd’hui, C’est bien d’avoir un but dans la vie, Mais il est important de penser à autrui
Ça serait bien d’être seul au monde, Vivre selon nos propres intentions Sans avoir à répondre Aux questions incessantes de notre imagination
La vie est plus dure que l’on croit, Elle apporte beaucoup de désarroi Notre innocence risque de nous tomber sur la tête Oh oui! La vie est imparfaite
Ce qui est le plus incroyable, C’est que certains sont désagréables, Ils ne pensent qu’à eux, Il est temps qu’ils apprennent que la vie n’est pas un jeu
Julien Blais-Potvin (3-05)
115
Le mensonge et la vérité
Le mensonge nous envahit comme le choléra Dans un état d’embarras, On doit admettre Et se soumettre
Construire un nouveau départ D’où tout se répare Elle nous enseigne à partager Tous les secrets de la vérité
Mentir pour s’en sortir Cherchant où se blottir, Remettre et promettre deux mots idéaux, C’est un fléau
La vérité dévoilée, Mais tout de même cachée Tout ce qui est bon Nous éclaire comme un néon
Le mensonge et la vérité Nous ont embarrassés Difficile à dire Et à prédire
Éloïse Charbonneau (3-06)
116
Les saisons
L’hiver, là où les journées raccourcissent; Là où on semble fatigué plus tôt; On a besoin d’un peu plus de réconfort, Là où on aime se réchauffer
Le printemps nous apporte la joie, La neige a disparu, La nature recommence à revivre, La température augmente de plus en plus
L’été, la saison de la fête Là où le bonheur est affiché sur nos visages; L’école est fermée La douce brise de l’océan nous rappelle les plus beaux souvenirs Tout le monde est heureux
L’automne, lorsqu’il arrive, laisse des traces de son passage Comme les ouragans; Les arbres perdent leurs feuilles Il y a presqu’aucune trace de vie
Les saisons sont là pour nous faire réaliser que la vie est belle Et qu’il faut profiter au maximum de chaque instant, Qu’il faut s’arrêter pour admirer la nature
Stéphane Stinville (3-01)
117
Enfance volée (Soirée Poésie)
Chaque jour, essayant de rebâtir Prétendant que rien n’est arrivé Croyant que cela aurait pu être pire N’étant pas pour autant démotivé
Il est parti avec ton enfance Sans te laisser de dédommagement N’ayant plus aucune défense Ne pouvant t’en échapper aucunement
Perdant une partie de ta vie Espérant la retrouver Ou être simplement vis-à-vis De celle dont tu as tant rêvé
Demandant de l’aide Pensant à quelqu’un d’assez fort Pour te démontrer de l’entraide En te donnant du réconfort
Il faut croire qu’il n’était pas digne de confiance Il a décidé de te coller En utilisant ton innocence Pour raison de t’avoir violé
Roxanne Deschêne (3-04)
118
La vie
La vie, la vie, c’est compliqué; Il faut dormir, se nourrir et surtout s’habiller Parfois, il faut courir; parfois, il faut marcher, Mais on ne sait jamais vraiment quand s’arrêter
Petit, tout parait plus facile, On s’amuse comme des fous, l’esprit tranquille, Mais quand vient le temps de quitter notre bac de sable, Dès lors nous attend un parcours redoutable
Les études, le travail, ça ne finit plus On devient fatigué, car la tâche est ardue Tous les jours, il faut se lever aux aurores Pour aller travailler encore et encore
Les enfants, à l’instar de leurs parents, Progressent et développent des talents épatants Certains les utilisent, certains les gaspillent D’autres les mettent de côté pour fonder une famille
Bref, la vie, c’est compliqué, Mais il ne faut pas laisser tomber Évidemment, on a beaucoup d’efforts à faire, Mais à force, on finit par s’y plaire!
Edjessy Larrieux (3-08)
119
Elles
Elles la regardent dans le noir, Elles la voient parmi des milliers Elles croient ce qu’elles veulent croire, Ce n’est pas toujours une bonne idée
Des rumeurs prennent la place Elle partit se cacher Son cœur se glace Elles iront la chercher
Elles parlent dans son dos Partie quand elles sont là Tout ça recommencera bientôt Plus personne ne la sauvera
Ses amis la laisseront Rendue seule et malheureuse Elle se retrouvera au fond Plus personne ne vit cette jeune fille si généreuse
Tout ça n’est pas qu’un rêve C’est une réalité qu’on met sur la table Ce phénomène mérite une grève Intimider, c’est misérable!
Jade Duguay (3-03)
120
Une enfance envolée (Soirée Poésie)
Vous m’avez volé mon âme, ma pureté, Mon innocence, ma dignité J’ai du mal à en parler, Mais je dois le dire, vous m’avez abusé
Vos mains sales qui parcouraient mon corps en sueur, La douleur qui entre jusqu’au plus profond de mon cœur, Vous me faites mal, encore et toujours plus violemment, Je suis dominée, c’est évident
Je ne veux pas continuer à subir cette horreur Vous qui prenez plaisir, alors que je suis en pleurs Ça me révolte, ça me dégoûte et ça me fait peur Pourquoi me faire souffrir vous donne tant de bonheur?
J’ai trouvé la force d’en parler, Mon courage sera récompensé, Car j’espère que vous serez condamné Pour tout ce que vous m’avez fait endurer
P.S. La victime cesse d’y croire L’agresseur refuse de voir Au lieu d’agresser Pourquoi ne pas protéger???
Carolanne Mailhiot (3-07)
121
L’amitié
Nous ne sommes pas identiques, Mais nous formons une belle équipe Chaque moment passé avec toi est fantastique Malgré tous nos principes
J’ai de la chance de t’avoir rencontrée Ça devait être notre destinée Sans toi, je ne sais pas ce que je serais, Je crois que ma vie toute entière tomberait
Nous avons tous nos défauts, Mais les nôtres s’assemblent bien Ce n’est pas pour rien Que notre amitié va si haut
Jamais je ne te laisserai tomber Dès que tu auras besoin de moi, Je serai là Pour t’aider
En résumé, Nous sommes différentes, mais unies Persévérantes et enjouées, Mais nous sommes plus que tout, les meilleures amies
Jennifer Painchaud (3-03)
122
Lâche ma main
J’ai gardé le sourire malgré mes souffrances, J’ai dû lutter dans le silence Si seulement j’étais au paradis, Je serais peut-être mieux qu’ici
J’ai beau garder espoir, Plus rien n’est en mon pouvoir Je sais que tout est fini, Je suis prête à me rendre au paradis
Jamais je ne vais vous oublier, Jamais je ne vais vous abandonner; Je suis en confiance Vous passerez au-dessus de mon absence
J’aurais bien aimé rester, Mais je suis épuisée; Je vois maintenant la lumière, Je suis prête à passer les frontières
Plus tard, je vous retrouverai Dans un monde meilleur je serai Je dis adieu à la misère Et au revoir à ce cancer!
Gabrielle Gratton (3-06)
123
Toi
Les disputes avec toi me font pleurer Te perdre n’est pas espéré Parce que sans toi, comment avancer? Je ne peux que t’aimer
Toi qui es si parfait à mes yeux J’espère que nous serons heureux Pour toute la vie et même dans les cieux Vivre avec un autre serait malheureux
La colère m’emporte parfois Dans les lieux les plus sombres et les plus étroits Et j’en suis désolée pour ces fois Où j’ai paniqué pour n’importe quoi
Je m’en veux tellement De ne pas avoir agi autrement Que de te le dire doucement, Mais je n’ai pas réalisé au bon moment
Mon rêve est d’être dans tes bras Tout près de toi, Sentir ton odeur Et être comblée de bonheur
Catherine Lafontaine (3-05)
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Une dernière pensée
Tu sais, tu peux partir en paix T’oublier, jamais je n’oserais Même si nos derniers moments étaient imparfaits Pour moi, tu étais un athlète de la vie, Car tu as su combattre avec cette maladie, Tu étais comme mon deuxième père, Tu as toujours été là pour moi, mon frère et ma mère Tu étais aussi là pour m’apprendre les bonnes façons Et je te serai reconnaissante pour de bon Tu t’es battu sans aucun remord, Tu ne t’es pas apitoyé sur ton sort À chaque jour, tu souriais encore, C’est ce qui a fait de toi un homme admirable Tu nous as prouvé que de se battre avec la mort était faisable
Je suis arrivée à l’hôpital, je t’ai vu étendu sur un lit Tu n’avais pas l’air de souffrir, mais juste endormi, C’est là que j’ai réalisé et me suis mise à pleurer Jamais plus on ne pourra s’asseoir, rire ou parler Maintenant plus de souffrance, plus aucune maladie Au revoir, on se revoit au paradis…
Sarah Kendall-Huot (3-09)
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\Musique/
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De souffrance à délivrance
Depuis sa tendre enfance Il n’a vécu que d’la souffrance, Comme une horrible pénitence Sur la route d’la déchéance Il n’arrivait pas à s’faire confiance
À force de s’faire intimider À l’école, au parc, dans la rue Il est complètement devenu perdu Désespéré, dépourvu et sans but, Pourquoi tout ça lui était arrivé À lui qui ne désirait qu’être aimé?
Personne pour l’aider, pour l’écouter Il avait beau crier et crier, s’époumoner Il n’arrivait pas à se débarrasser De ses pensées sombres, de l’image de sa tombe, Des fantômes, de ce monde peuplé d’ombres De son univers qui s’effondre. Cauchemar
Le monde qu’y l’écœurait, pour vrai Voulait juste lui briser le cœur À cent mille à l’heure, mais hey man, N’aies pas peur, c’est des beaux parleurs Des maudits sans cœur, Un jour, on r’mettra les pendules à l’heure
130
De souffrance à deliverance (suite)
Courage, t’es fort, laisse-toi pas intimider N’accumule surtout pas les remords On va tous se regrouper, s’parler Et créer un monde meilleur, rempli de couleurs Et de bonheur
Victime d’intimidation, il ne voyait que du noir Plus rien à croire, il se nourrissait de désespoir, Mais un jour, subitement il a compris Que ça ne valait pas la peine de se faire du souci Il a perçu une lumière qui l’a ramené à la vie Celle de l’amour, celle de ses vrais amis Et tous ensembles, réunis, ils ont agi Pour dénoncer leurs pires ennemis
Il faut se battre pour survivre Pas besoin d’intimider pour être aimé Le but, c’est de vivre et d’laisser vivre La vie est déjà assez compliquée
131
De souffrance à deliverance (suite)
Arrête donc de souffrir en silence Vas-y, c’est l’heure de dénoncer N’aies pas peur, prends confiance La délivrance est à ta portée Le monde est plein de gens aidants Ouvre tes yeux, il faut en profiter Ne sois surtout pas du côté des perdants Les méchants finissent toujours par tomber
Courage, t’es fort, laisse-toi pas intimider N’accumule surtout pas les remords On va tous se regrouper, s’parler Et créer un monde meilleur, rempli de couleurs Et de bonheur
PR-32
132
Point de vue
Ça s’est passé dans un party C’est là où tout a commencé Tu m’as fait boire, tu m’as fait rire On s’est amusé, j’étais dans ta mire Puis, dans la chambre tu m’as emmené Je t’aimais, tu as abusé de ma naïveté
Lors de mon enfance, J’ai été élevé dans la violence Mon père buvait, ma mère consommait À temps plein, tous les deux me battaient Maintenant, je déverse ma frustration En me servant de l’intimidation
Moi, je suis différent dans ma façon d’être Au fond de moi, je n’aurais jamais aimé naître Mais derrière mon cœur d’acier Je cache une douce personnalité J’aimerais tellement pouvoir m’exprimer Sans toujours me faire insulter.
133
Point de vue (suite)
Parfois, la vie est belle D’autres fois, elle est cruelle Il ne faut pas se laisser abattre Mais toujours combattre Le bien et le mal Comme une tempête infernale S’affrontent depuis l’éternité Car le monde est un cliché
J’ai tout donné pour garder mon apparence, Cette fausse importance, Mes amis, ma popularité, ma réputation, Pour n’pas devenir un simple pion J’ai été jusqu’à intimider Pour ainsi me remonter
Les paroles blessent autant que les poings
Comme une vraie fierté J’assume mon homosexualité Ce que les autres en pensent Sincèrement, moi, je m’en balance Malgré tout ce que je peux entendre Je ne me laisserai jamais descendre
134
Point de vue (suite)
Au début, je prenais ça pour un jeu, Je faisais ça, juste pour niaiser un peu Mais plus le temps a avancé Plus je me suis rendu compte Que je les avais blessés Tout le mal que j’ai pu faire M’a retombé sur le flair
Parfois, la vie est belle D’autres fois, elle est cruelle Il ne faut pas se laisser abattre Mais toujours combattre Le bien et le mal Comme une tempête infernale S’affrontent depuis l’éternité Car le monde est un cliché
PR-32
135
R’garde l’heure ma belle
Je te vois au loin, glacier du Nord Avec tes jolies boucles d’or On jurerait que tu m’as jeté un sort Ton regard vers moi, m’allume Je suis un homme perdu dans la brume
Je sais que tu ne me vois pas J’suis comme une goutte d’eau dans un océan J’aimerais tant t’avoir dans mes bras Mon cœur est aussi chaud qu’un volcan
Tes yeux sont si magnifiques, Comme un lever d’soleil sur l’Antarctique J’aimerais plonger dedans Tu es si belle, moi j’suis bouillonnant Je rêve à tes lèvres à chaque instant
Rouge, orange comme le feu Blanc et bleu comme les cieux Je dois passer aux aveux Je ne suis qu’un petit peureux
Rouge, orange comme le feu Blanc et bleu comme les cieux Ma flamme persécutera les Dieux Si tu n’es pas près de mes yeux
136
R’garde l’heure ma belle (suite)
Ta peau exquise est comme une chute d’eau douce, J’aimerais tant boire à ta source Mais dès que j’m’approche, Y’a de quoi qui cloche Je fige comme une roche
J’sais que j’pourrais être un bon gars pour toi Je serai la flamme et toi la lumière en moi. Check l’heure. Je brûle de l’intérieur, J’pourrais faire ton bonheur Tel un rappeur, je lance un cri du cœur
Je provoque plein d’étincelles Chez plusieurs d’entre elles Mais celle que je veux, c’est toi ma belle Tu me donnes des ailes Telle une hirondelle Cherchez pas une fille qui m’harcèle Tout ce que j’veux, c’est toi ma belle, Ma demoiselle
Rouge, orange comme le feu Blanc et bleu comme les cieux Je dois passer aux aveux Je ne suis qu’un petit peureux
137
R’garde l’heure ma belle (suite)
Rouge, orange comme le feu Blanc et bleu comme les cieux Ma flamme persécutera les Dieux Si tu n’es pas près de mes yeux
Michael Robert, Mathieu Tavares, Jeffrey Gendron, Maxime Séguin et Hugo Lessard (PR-31)
138
La nuit et le jour
À chaque matin que je me lève, J’ai le sourire accroché aux lèvres Qu’il y ait du soleil ou des nuages, J’ai envie d’aller à la plage
Quand je vois des gens heureux, C’est ça qui me rend joyeux Qu’il fasse beau, qu’il fasse chaud, J’ai la musique dans la peau
Le vrai fun de la vie, C’est le jour que ça se passe J’suis gonflé de bonne énergie C’est là que je me surpasse
Qu’on soit le jour ou bien la nuit, Le but c’est de profiter d’la vie Il faut vivre l’instant présent On peut partir à tout moment
Faut accumuler des souvenirs Afin de pouvoir grandir Jamais au grand jamais On s’ennuie Lorsqu’on est entre amis
139
La nuit et le jour (suite)
Dès que la nuit approche, J’ai envie de danser, chanter et bouger J’adore le party J’suis sua coche Le lendemain, je rush C’est dur de m’réveiller
Moi, j’aime vraiment vivre de nuit, Chuis comme une chauve-souris C’est là que je suis le plus allumé Chuis convaincu, tout peut s’passer
La nuit, tout sort de l’ordinaire Je vole très haut dans les airs Je crée mes propres règlements À l’égard de mes parents
Sébastien Fortier, Kim David-Lajoie, Janik Gauthier, Sara Jeanty, Émilie Muise-Sylvain et Jade Jourdain Devin (PR-3)
140
Achevé d’imprimer en mai 2012 sur les presses
de Sprint Média.
IMPRIMÉ AU QUÉBEC
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