Vers une sortie de crise pour l’économie belge
Louvain-la-Neuve, le 24 février 2015
Jean HILGERS, Directeur BNB
2
Raffermissement modéré et inégal de l'activité dansle monde
2010 2011 2012 2013 2014 2015p.m. 2013,part du PIB
mondial1
États-Unis 2,5 1,6 2,3 2,2 2,4 3,5 16,5
Japon 4,7 -0,5 1,8 1,6 0,4 1,3 4,7
Zone euro 2,0 1,6 -0,7 -0,5 0,8 1,3 12,3
Chine 10,6 9,4 7,8 7,6 7,4 7,1 15,8
Monde 5,6 4,1 3,3 3,3 3,3 3,6 100,0
p.m. Commerce mondial 12,4 5,9 2,5 3,4 3,2 4,4
Source: CE (European Economic Forecast, février 2015),1 Calculé sur la base des parités de pouvoir d'achat.
Croissance du PIB dans les principales économies
3
Source: HWWI.1 Déflaté par l'indice des prix à la consommation des États-Unis.
40
60
80
100
120
140
160
180
200
Matières premières industrielles
p.m. Total en termes réels1
Total
Matières premières énergétiques
Matières premières alimentaires
L'atonie de la demande et une offre abondante ont pesé sur les prix des matières premières
4
Sources: Thomson Reuters Datastream, BCE.1 Taux de change nominal effectif vis-à-vis des 19 principaux partenaires commerciaux de la zone euro.
Taux de change de l’euro
1,1
1,2
1,3
1,4
1,5
1,6
90
95
100
105
110
115
Taux de change nominal effectif (échelle de gauche)¹Cours de change bilatéral entre l'euro et le dollar des États-Unis (échelle de droite)
2010 2011 20132012 2014
Les perspectives économiques mitigées et la politique monétaire accommodante ont entraîné une dépréciation de l'euro
5
-1000
-500
0
500
1000
1500
0
2
4
6
8
10
12
1950 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
Emploi² (échelle de droite) (variations en milliers par rapport au mois précédent)Taux de chômage (échelle de gauche) (pourcentages de la population active)
Sources: NBER, Thomson Reuters Datastream.1 Les périodes de récession, telles que définies par le NBER, sont identifiées par des zones grisées.² Non Farm Payrolls.
Marché du travail américain¹ (données mensuelles)
6
Aperçu du marché du travail américain (indices 2000 = 100, sauf mention contraire)
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Taux de chômage (pourcentages, échelle de gauche)Emploi total (échelle de droite)
Source: Thomson Reuters Datastream.
7
Dette des sociétés et des particuliers(données trimestrielles, pourcentages du PIB)
0
20
40
60
80
100
120
14019
9920
0020
0120
0220
0320
0420
0520
0620
0720
0820
0920
1020
1120
1220
1320
14
Sociétés non financières Particuliers
0
20
40
60
80
100
120
140
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Sources: BCE, Thomson Reuters Datastream.
États-Unis Zone euro
8
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
Logements en cours de constructionLogements vendus (nouveaux et existants)Prix des logements¹
Aperçu du marché du logement américain (indices 2000 = 100)
Sources: Standard & Poor's, Thomson Reuters Datastream.1 Indice Case-Shiller de 20 régions métropolitaines.
9
Sources: CE, OCDE.1 Pour la zone euro et le Royaume-Uni, conformément aux règles fixées pour la procédure de déficit public excessif (EDP), selon le SEC 2010. Données
disponibles depuis 2010 pour la zone euro.
-14
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
États-Unis Zone euro Royaume-Uni
Solde de financement des administrations publiques dans les principales économies(pourcentages du PIB)
Solde de financement1
10
Sources: Banque d’Angleterre, Banque du Japon, Réserve fédérale, Thomson Reuters Datastream, BCE, calculs propres.
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
1 an
2 an
s
3 an
s
4 an
s
5 an
s
6 an
s
7 an
s
8 an
s
9 an
s
10 a
ns
Zone euro États-Unis Japon Royaume-Uni
Anticipations concernant le taux du marché au jour le jour (pourcentages, sur la base des taux OIS, décembre 2014)
Des politiques monétaires de plus en plus divergentes
11
Croissance trimestrielle du PIB et composantes de la demande(contributions à la variation du PIB en volume, points de pourcentage)
Source: CE. Taux de variation annuelle moyenne.
-1
-0,8
-0,6
-0,4
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
Consommation privée Consommation publique
Formation brute de capital fixe Variation des stocks
Exportations nettes de biens et de services PIB
La zone euro entre héritage du passé et défis à venir 1/ Reprise faible de l’activité
2010 2011 2012 2013 2014
0,8-0,51,6 -0,72,0
12
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
DE ES PT BE NL AT EL FR IT FI
2013 2014
Source: CE.
Évolution positive dans la zone euro2/ Croissance positive dans la plupart des pays
Évolution entre 2006 et 2014
PIB dans une sélection de pays de la zone euro(pourcentages de variation par rapport à l'année précédente, sauf mention contraire)
+8,0 -1,5 -4,0 +6,9 +4,2 +8,2 -22,8 +4,6 -7,3 -0,5
13
Marché du travail dans la zone euro (pourcentages de variation par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente, sauf mentioncontraire)
Sources: CE, BCE.1 Total des heures ouvrées.2 Rapport entre le nombre de chômeurs et la population active, en pourcentage.
6
7
8
9
10
11
12
13
-3,0
-2,5
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
14
Source: CE.
Investissements en pourcentage du PIB(données en volume)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
2020
00-2
007
2014
2000
-200
7
2014
2000
-200
7
2014
2000
-200
7
2014
2000
-200
7
2014
2000
-200
7
2014
2000
-200
7
2014
Investissements non résidentiels Logements
NL/ BE/ AT/ FIEL IE PTESITFRDEEA
Facteurs de frein dans la zone euro1/ Faiblesse des investissements
15
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
DE IT PT FR EL ES IE
1999-2007 2008-2014
Demande intérieure(pourcentages de variation, moyennes annuelles)
Déséquilibres macroéconomiques dans la zone euro1
Source: CE (Les données pour 2013 et 2014 sont des estimations et des prévisions).1 Seuls sont représentés les quatre pays au PIB le plus important et les trois pays ayant reçu une aide financière conditionnelle de l'UE et du FMI en 2010
et 2011. Les pays sont classés en fonction des données de la période 1999-2007.
16
Source: BCE.1 Les pays sont classés par ordre décroissant du pic de l’endettement du secteur privé non financier.2 Pic de l’endettement des ménages et des sociétés non financières sur la période 2007-2013.
Dette consolidée du secteur privé non financier dans la zone euro1
(encours en fin d'année, pourcentages du PIB)
0
50
100
150
200
250
300
350
0
50
100
150
200
250
300
350
CY IE NL PT ES BE FI FR EL AT IT DE EA
2007 2013 Pic²
Facteurs de frein dans la zone euro2/ Endettement privé toujours élevé
17
Dette brute des administrations publiques1(pourcentages du PIB)
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
IE EL² ES PT IT FR Zone euro NL FI AT BE DE
2007 2014 (p)
Source: CE.1 Les pays sont classés en fonction de l'ampleur de la dégradation de la dette brute de leurs administrations publiques entre 2007 et 2014.2 Pour la Grèce, incluant la réduction unique intervenue en 2012 de la dette, suite à sa restructuration (opération PSI).
18
Enquête trimestrielle de l’Eurosystème sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro1
-70-60-50-40-30-20-10
010203040506070
Contraintes bilancielles
Perception des risques
Critères d'octroi de crédits
Demande de prêts
Facteurs de resserrement des critères d’octroi de crédits
Source : BCE.¹ Pourcentages nets des réponses des banques à l’enquête trimestrielle de l’Eurosystème sur la distribution du crédit bancaire, indiquant le degré de
durcissement (+) ou d’assouplissement (–) des critères d’octroi de crédits ainsi que l’évolution de la demande de prêts.
Sociétés non financières
19
Indicateurs du sentiment économique dans la zone euro(moyenne 1990 - 2014 = 100)
Source: CE.1 Autriche, Belgique, Allemagne, Finlande, France, Luxembourg, Pays-Bas.2 Grèce, Espagne, Italie, Portugal.
60
70
80
90
100
110
120
Moyenne des économies du centre¹ Moyenne des économies périphériques²
20
Inflation dans la zone euro(contributions aux pourcentages de variation annuelle, points de pourcentage)
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
Services Biens industriels hors énergie
Produits alimentaires Produits énergétiques
IPCH IPCH hors énergie et produits alimentaires
La zone euro entre héritage du passé et défis à venir 2/ Inflation basse
0,41,42,7 2,51,6
Source: CE. Taux de variation annuelle moyenne.
21
Sources: Banque d’Angleterre, Banque du Japon, Réserve fédérale, Thomson Reuters Datastream, BCE, calculs propres.
0
100
200
300
400
500
600
États-Unis Zone euro Royaume-Uni Japon
Actifs au bilan des banques centrales(moyennes mensuelles, indices 2007=100)
Des politiques monétaires de plus en plus divergentes
22
Soutenir la demande: politique monétaire 2/ Mesures non conventionnelles
Été 2014:• TLTRO (depuis le 18 septembre)• Achats d’obligations sécurisées (depuis le 20 octobre) et de titres adossés à des
actifs (ABS) (depuis le 21 novembre)
22 janvier 2015: la BCE annonce un programme étendu d’achats d’actifs• Achats de titres des secteurs privé (obligations sécurisées et ABS) et public• 60 milliards d'euros par mois • À partir de mars 2015, jusqu’à la fin de septembre 2016 et, en tout cas, jusqu’à ce
que le Conseil des gouverneurs observe un ajustement durable de l’évolution de l’inflation conforme à sa définition de la stabilité des prix (inflation inférieure mais proche de 2 % à moyen terme)
• Modalités pour les titres publics: Obligations notées « investment grade » libellées en euros Institutions européennes (BEI, …) et gouvernements et agences de la zone euro 20 % des achats sous le régime de partage des risques
23
La crise: incidence sur l'économie financière et réelle
Niveau du PIB(indices 1999=100)
Sources: ICN, CE.
95
100
105
110
115
120
125
Belgique Zone euro
24
PIB, emploi et volume de travail1(données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier, indices 2e trimestre de 2008 = 100)
Sources: ICN, BNB. 1 Total des heures ouvrées, soit la somme du volume de travail des salariés tel que publié par l’ICN et du volume de travail estimé des indépendants.
95
96
97
98
99
100
101
102
103
PIB Emploi en personnes Volume de travail (heures)
25
Emploi intérieur, durée de travail et productivité(contributions à la croissance annuelle du PIB, points de pourcentage)
Sources: ICN, BNB.
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
Emploi en personnes Heures ouvrées par personne
Productivité horaire PIB en volume
e
26
Coûts salariaux par unité produite dans le secteur des entreprises¹ en Belgique (différences en pourcentage par rapport aux trois principaux pays voisins)
Source: CE.e Moyenne des trois premiers trimestres.1 Le secteur des entreprises se compose des branches d'activité NACE de B à N et comprend donc l'industrie, la construction et les services marchands.
Il peut être considéré comme une approximation du secteur privé.2 Un signe positif implique que les coûts salariaux par unité produite et les coûts salariaux horaires progressent plus rapidement en Belgique qu'en
moyenne dans les trois principaux pays voisins.3 Un signe positif implique que la productivité du travail s'accroît moins vivement en Belgique qu'en moyenne dans les trois principaux pays voisins.
-2
0
2
4
6
8
10
12
14
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e
Coûts salariaux horaires² Productivité horaire du travail³ Coûts salariaux par unité produite²
Évolution depuis 1996
27
Sources: Conference Board, Euklems.
Évolution de la PTF(pourcentages de croissance annuelle moyenne entre 2000 et 2007, sauf mention contraire)
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
BE FR DE NL USIndustrieServices marchandsServices non marchandsÉconomie totale (2000-2007)Économie totale (2010-2013)
Renforcer les gains de productivité
28
UE28BE
DK DE
IEES
FR
IT
NL
AT
PT
FISE
UK
US
JP
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
-0,5 0,0 0,5 1,0 1,5
Source: OCDE, base de données PIST (Principaux indicateurs de la science et de la technologie).
Dépenses de R&D et croissance de la PTF(moyenne 2000-2012)
Dép
ense
s de
R&
D(p
ourc
enta
ges
du P
IB)
Croissance de la PTF(pourcentages de variation annuelle)
29
-3 -2 -1 0 1
Qualité du capital humain% de diplômés de l’enseignement supérieur
dans la population âgée de 30 à 34 ansDiplômés d’études supérieures à orientation
scientifique ou technique, sur 1000 personnes âgées de 20 à 29 ans2
% de la population âgée de 25 à 64 ans prenant part à la formation permanente
R&D et innovation
Dépenses de R&D (% du PIB)
p.m. Financées par les pouvoirs publics
Performances en matière d’innovation(score à l’Innovation Union Scoreboard)
% des entreprises innovantesen termes de processus3
% du chiffre d’affaires de nouveaux produits4
% des entreprises innovantes pour qui la conquête de nouveaux marchés est un objectif
important de l’innovation4
% des entreprises innovantes en termes de marketing3
Nombre de demandes de brevet déposées auprès de l’Office européen des brevets par
million d’habitants actifs5
Entrepreneuriat6
% des sondés non entrepreneurs projetant de créer une entreprise dans les 3 ans
% des sondés engagés dans une création d’entreprise ou qui l’ont fait
ces 3,5 dernières années
BE par rapport aux 3 pays voisins
Indicateurs de compétitivité hors prix (écart-type normalisé entre la Belgique et le groupe de référence; moyenne 2010-2013, sauf mention contraire)
-3 -2 -1 0 1
BE par rapportaux 3 meilleurs pays 1 de l'UE28
-3 -2 -1 0 1
BE par rapport à l'UE28
Sources: CE, Eurostat, Global Entrepreneurship Monitor.1 Le classement des trois meilleurs pays est basé sur la
moyenne des années considérées, par indicateur.2 Données couvrant les années 2010-2012.
5 Données couvrant les années 2010-20126 UE à l'exclusion de la Bulgarie, de Chypre, du
Luxembourg et de Malte.
3 Données tirées de l'enquête ECI 2010.4 Données tirées de l'enquête ECI 2008.
30
Source: CE.1 Sont considérées comme des créations, les nouvelles entreprises ayant mobilisé de nouveaux facteurs de production, en particulier de nouveaux emplois. Les
créations n’incluent dès lors pas les fusions ni les restructurations d’entreprises, pas plus que les reprises d’activité dans les deux ans d’entreprises dormantes.
Création d’entreprises1
(pourcentages du nombre d’entreprises actives en 2012)
0
2
4
6
8
10
12
Économie totale Industrie Services marchands Services non marchands
Belgique France-Allemagne Moyenne de l'UE
Les nouvelles entreprises contribuent à renforcer le dynamisme de l’économie
31
La réduction des obstacles administratifs, juridiques et fiscaux favorise les créations d’entreprises
Sources: Banque mondiale (Indicateurs Doing Business, 2010 et 2014), OCDE (Indicateurs PMR, 2008 et 2013).Note: Différences normalisées entre la Belgique et la zone de référence. Une valeur négative signifie une situation plus contraignante en Belgique qu’en moyenne
dans la zone de référence.
Freins administratifs
-2,5 -2
-1,5 -1
-0,5 0
0,5 1
1,5
Communication et simplification des réglementations etprocédures
Charges administratives liées à la création d'une entreprise
Nombre de procédures liées à la création d'une entreprise
Délai nécessaire pour créer une entreprise
Coûts liés à la création d'une entreprise
Nombre de procédures liées à l'enregistrement d'une propriété
Délai nécessaire pour enregistrer une propriété
Coûts liés à l'enregistrement d'une propriété
Barrières à l'entrée dans le secteur tertiaireBarrières à l'entrée et rigidité des codes de conduite des services
aux entreprises
Barrières juridiques à l'entrée
Charge fiscale
Nombre de tranches de paiement d'impôts par an
Nombre d'heures à consacrer au paiement des impôts
Montant total de l'imposition
2008/2010 2013/2014
-2,5 -2
-1,5 -1
-0,5 0
0,5 1
1,5
Belgique par rapport aux trois pays voisins
Belgique par rapport à l’UE
32
Chômage(milliers de personnes, données mensuelles corrigées des variations saisonnières)
300
350
400
450
500
550
600
65019
80
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Sources: ONEM, BNB.
33
Taux d'emploi harmonisé en Belgique et dans l'UE1(pourcentages de la population âgée de 20 à 64 ans)
Sources: CE, DGSIE.1 Données du deuxième trimestre jusqu'en 2004, moyennes annuelles à partir de 2005.2 Moyenne des trois premiers trimestres.
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (2)
UE UE15 Belgique Objectif UE2020 = 75% Objectif BE2020 = 73,2%
34
Sources: ICN, ONSS.1 Agriculture, industrie, construction, commerce, transports, hôtels et restaurants, information et communication, activités financières et d’assurance, activités
immobilières et services aux entreprises.2 Emplois dans les services non marchands et part estimée de l'emploi liée aux titres-services dans les activités de marché.
Évolution de l'emploi par grande branche d'activité(milliers de personnes)
Variation 2000-2013
Niveau2013
Emploi intérieur 429 4 543
Activités de marché1 159 2 966Services non marchands 270 1 577
p.m. Titres-services 118 118
p.m. Emplois largement financés par les pouvoirs publics2 352 1 659
Des défis de tailleDes créations d’emplois insuffisantes dans les activités de marché
35
Formation continue(pourcentages de la population âgée de 25 à 64 ayant suivi une formationau cours des quatre semaines précédant l'enquête, 2013)
Source: CE (EFT).
0 5 10 15 20 25 30 35
EL
IT
BE
IE
DE
PT
ES
UE15
AT
LU
UK
NL
FR
FI
SE
DK
36
Les réglementations du travail(pratiques d'embauche/de licenciement, salaires minimums, etc., 2014)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
CH DK IE CA
US
UK TH SG JP CN AT FI PT EL DE
MX SE NL
KR ES IN SK SI IT BE BR FR
n'entravent pas les activités économiques
entraventles activités économiques
Source: IMD World Competitiveness Yearbook 2014.
37
Dispersion des taux de chômage harmonisés2
(pourcentages3)
Sources: CE, DGS. ¹ Moyenne des trois premiers trimestres.2 Données non disponibles pour le Luxembourg et l'Irlande.3 Défini comme le rapport entre l'écart-type et la moyenne des taux de chômage au niveau NUTS2 (qui correspond, pour la Belgique, aux provinces). Ce
coefficient de variation est multiplié par 100 pour être interprété comme un pourcentage. Cet indicateur mesure la disparité des taux de chômage locaux par rapport au taux de chômage national. Si dans un pays, tous les taux chômage locaux sont égaux, l'indicateur vaut 0.
Chômage: disparités géographiques
0
10
20
30
40
50
60
70
80
EL NL SE FI PT ES UK FR AT DE IT BE
2013 2000
Taux de chômage harmonisés par province de Belgique(pourcentages de la population active âgée de 20 à 64 ans, en 20141)
5 % ou moinsDe plus de 5 % à 8 %De plus de 8 % à 11 %De plus de 11 % à 14 %Plus de 14 %
Flandre: 5,0
Wallonie: 12,0
Belgique: 8,6
4,5 4,3
5,9
5,4
12,6
8,1
9,2
4,9
8,7
14,7
18,7
38
Source: CE.1 Estimation réalisée en appliquant le taux d'imposition implicite sur le travail (cotisations patronales et personnelles à la sécurité sociale et impôt des personnes
physiques) de 2012 au coût salarial horaire de 2013.
Niveau des coûts salariaux horaires dans les entreprises (dix salariés et plus) en 2013(euros)
0
10
20
30
40
50
BE LU FR NL DE EA
Salaire net Taxes et contributions sociales¹
0
10
20
30
40
50
BE LU FR NL DE EA
Industrie Services
Le niveau des coûts salariaux compte toutefois toujours parmi les plus élevés et pèse sur les moins qualifiés
39
Sources: CE, OCDE, BNB.1 Défini comme l'ensemble des prélèvements sur les revenus du travail versés aux administrations publiques, divisé par la masse salariale. Calculé sur la base des
comptes nationaux. 2 Moyenne non pondérée.
Taux de prélèvement implicite sur le travail1(pourcentages des coûts salariaux)
32
34
36
38
40
42
4420
00
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
e
Belgique Zone euro²
Une taxation trop lourde sur les revenus du travail
7,7
40
Sources: CE, OCDE.1 Lorsque deux taux sont d'application pour une année donnée, c'est celui qui est en vigueur au 1er juillet qui est considéré. 2 Calculé par l'OCDE, données de 2012.3 Ces taxes comprennent les accises sur les carburants.
Taux de TVA standard1
(2014, sauf mention contraire)
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
0
5
10
15
20
25
30
FI IE EL PT SI IT LV BE ES NL
EE AT SK FR DE
CY
MT LU EA
2008-2014 (échelle de gauche)2008 (échelle de gauche)Ratio de revenus de la TVA² (échelle de droite)
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
SI NL FI IT MT EL EE CY IE AT LU LV PT DE BE FR SK ES EA
Énergie³ Transport Pollution
Opportunités en matière de tax shift:1/ Taxes indirectes et/ou 2/ fiscalité environnementale
Taxes environnementales (pourcentages du PIB, 2012)
41
Sources: CE, ZEW.1 En Belgique, la taxation du capital comprend, notamment, l'impôt des sociétés et les impôts versés par les indépendants, les droits de succession et sur les
donations, les taxes sur l'épargne à long terme, les revenus perçus lors des régularisations fiscales, le précompte immobilier, les taxes de circulation payées par les entreprises et la rente nucléaire.
Taxation du capital1(pourcentages du PIB, 2012)
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
LU IT FR BE CY MT ES EL PT AT IE FI DE SK NL SI LV EE EA
Opportunités en matière de tax shift:3/ Taxation du capital
Pistes possibles Prélèvements sur les
plus-values Déductions fiscales Exemptions fiscales
(p. ex. revenus d’intérêts des comptes d’épargne)
42
Sources: CE, ICN, BNB.
Dette brute consolidée des administrations publiques (pourcentages du PIB)
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 e
Zone euro Belgique
Des défis de taille1/ Une dette publique élevée et croissante
43
Des défis de taille2/ Évolution démographique: vieillissement de la population
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110
2013 1950 2060
Sources: BFP, DGS.
(en milliers de personnes)
44
Des défis de taille3/ Des coûts budgétaires du vieillissement et en
progression rapide
Source: CEV.
Coûts budgétaires du vieillissement(pourcentages du PIB)
24
26
28
30
32
34
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
2027
2028
2029
2030
2031
2032
2033
2034
2035
2036
2037
2038
2039
2040
2041
2042
2043
2044
2045
2046
2047
2048
2049
2050
2051
2052
2053
2054
2055
2056
2057
2058
2059
2060
+5,8
+4,2
45
Dépenses primaires de l'ensemble des administrations publiques (pourcentages du PIB)
40
42
44
46
48
50
52
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 e
+ 9,2
Sources: ICN, BNB.
46
Recettes et dépenses primaires structurelles1 de l'ensemble des administrations publiques et PIB tendanciel(déflatés au moyen du déflateur du PIB, indices 2000 = 100)
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 e
Dépenses primairesRecettesPIB tendancielPIB tendanciel hors crise (avec une croissance moyenne de 2% après 2007)
Sources: ICN, BNB.1 Corrigées des facteurs conjoncturels (selon la méthode du SEBC) et non récurrents ou budgétairement neutres.
47
Transferts versés à la sécurité sociale1(pourcentages du PIB)
3
4
5
6
7
8
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 e
Sources: ICN, BNB.1 Transferts courants et en capital versés par les autres sous-secteurs des administrations publiques et recettes fiscales transférées par le pouvoir fédéral.
48
Se conformer aux règles budgétaires européennes permettrait d’absorber la plus grande partie des coûts du vieillissement1(pourcentages du PIB)
0102030405060708090100110120
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
520
13
2015
2020
2030
2040
2050
2060
Dette publique (échelle de droite)Solde primaire (échelle de gauche)Solde budgétaire² (échelle de gauche)
3,3
Sources: CEV, ICN, BNB.1 Sur la base des hypothèses macroéconomiques du scénario de référence du CEV et de l'hypothèse selon laquelle le taux d'intérêt implicite de la
dette publique devrait atteindre 3,75 % en 2025 et se stabiliser ensuite à ce niveau.2 Jusqu’en 2018, soldes budgétaires du plan budgétaire du gouvernement.
2,9
49
Âge effectif moyen de la sortie du marché du travail et âge légal de la retraite1
5055606570
Norvège
Irlande
Pays-Bas
Allemagne
Zone euro²
Italie
France
Belgique
Luxembourg
Effectif Légal
50 55 60 65 70
Hommes Femmes
Source: OCDE.1 L'âge effectif du départ à la retraite est calculé sur une période de cinq ans (2007-2012). L'âge de la retraite se rapporte à 2012.2 Moyenne non pondérée des pays de la zone euro, à l'exclusion de Chypre et Malte.
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