L’ORTHOPTIE, L’ŒIL ET SES PATHOLOGIES ….
Raphaëlle PLAZA (Orthoptiste, libérale :Pont Sainte Maxence, salariée : SAIDV Agnetz; SIADV Picardie)
VOIR
COMPRENDRE
REGARDER
L’œil participe à la vision Œil : récepteur-capteur
Voir = réception : traitement au niveau des voies visuelles
Regarder = effectuer par la mise en place de stratégies du regard
Comprendre = traitement cérébral de l’information sensorielle
3 fonctions en inter-relation et inter-action
La vue est le processus d'organisation des fonctionnements des structures internes de l'œil. La désorganisation de cet équilibre conduit à des troubles de la
vue ou défauts visuels ou amétropies (myopie, hypermétropie, astigmatisme)
Le regard : il se définit comme le processus d'organisation des comportements visuels mettant la personne en relation avec son environnement. Le système visuel cherche et prend l'information. Sa désorganisation conduit aux troubles de la motricité oculaire
et de la coordination binoculaire (phorie, strabisme, nystagmus) La vision : elle se définit comme le processus de
réception, de reconnaissance, de décodification, de perception et de synthèse des informations. Sa désorganisation conduit aux troubles perceptifs (amblyopies,
agnosies, cécité corticales)
Voir : Œil récepteurCortex occipitalLuminanceCouleurcontraste
OculomotricitéRegarder :Œil effecteurPré-programmation« praxie »
Comprendre :« gnosies »MémoireAire associative
ANATOMIE DE L’ŒIL
http://www.aixlaservision.com/troubles-vision.php
UN SYSTÈME OPTIQUE
http://a6.idata.over-blog.com/595x264/0/54/07/30/charline/oeilmyope1.jpg
LA VISION Elle est composée de plusieurs fonctions :
l'acuité visuelle l'accommodation le champ visuel la vision des contrastes la vision des couleurs la vision binoculaire et stéréoscopique
ACUITÉ VISUELLE De loin et de près avec et/ou sans correction :
Niveau de vue Degré d’aptitude des cellules rétiniennes à
distinguer un objet ou un test Norme de loin : 10/10 sur une échelle décimale
présentée à 5m Norme de près : P2 sur une échelle à main
présentée à 33cm
Echelle de près Echelle de loin
L’ACCOMODATION C’est la capacité de l’œil à faire la mise au
point pour voir net à toute distance. Le cristallin, en modifiant sa courbure,
adapte sa puissance. Pour voir net, il est nécessaire qu’il y ait
simultanément un mouvement symétrique de convergence des deux yeux (fonction accommodation-convergence)
LE CHAMP VISUEL C'est notre perception visuelle du monde
extérieur. Il correspond environ à 170°, 110° de champ
binoculaire et 30 ° de champ monoculaire à droite et à gauche.
C’est aussi un examen qui mesure l’état de la vision centrale et périphérique.
LA VISION DES CONTRASTESC'est la capacité de l'œil à disc
rimer les différences de teintes entre le premier plan et l'arrière-plan par exemple.
LA VISION DES COULEURS C'est la capacité de l'œil à discriminer les
différentes teintes du spectre coloré.
LE VISION BINOCULAIRE
Cette faculté cérébrale nous permet de percevoir comme image unique les deux images rétiniennes présentées. Cette fonction assurée par « l’ordinateur cérébral » nécessite le parallélisme des deux yeux et une bonne vision de chaque œil.
LE VISION STEREOSCOPIQUE
C'est la vision du relief.Elle nécessite une vision binoculaire de bonne qualité.
REPÈRES SUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA VISION A la naissance :
Distingue les visages à quelques centimètres Entre 2 et 3 mois : pourrait lire le titre des journaux Fixation et poursuite d’objets lumineux Clignement à la menace Voit le rouge Entre 4 et 5 mois : Tend la main pour saisir Reflexe de convergence A 6 mois :pourrait lire les articles Mise en place de la vision du relief Puis amélioration progressives pour des tâches de plus en plus
fines Voit le bleu et le jaune
A 5 ans : Toutes les capacités visuelles sont acquises
A 45 ans : Début de la presbytie : difficultés à lire de près, « les bras
s’allongent » A 60 ans :
La vision commence à diminuer progressivement avec l’opacification du cristallin
QU’EST CE QUE L’OPHTALMOLOGIE Etude de l’intégrité du globe oculaire et des
voies visuelles L’examen ophtalmologique :
Acuité visuelle et réfraction Mesure du tonus oculaire Etude du segment antérieur (transparence de la
cornée, du cristallin … ) Etude du segment postérieur, examen du fond
d’œil avec dilation Prescription de correction optique, de traitement
ou chirurgie
QU’EST QU’UN OPTICIEN ? Professionnel qui réalise, adapte, vend des
articles destinés à corriger les défauts visuels Sur prescription médicale de moins de 3 ans Conseille les utilisateurs des matériels fournis. Il commercialise également :
lunettes de soleil Étuis produits d’entretien instruments d’optique et de mesure.
Il peut aussi être optometriste : Profession non reconnue en France Réalise des réfractions mais n’effectue pas de
prescription
QU’EST CE QUE L’ORTHOPTIE ? Profession paramédicale exercée par un
Orthoptiste
But : Dépistage Rééducation des troubles de la vision Réadaptation Exploration fonctionnelle
Sur prescription médicale (de n’importe quel médecin)
LES INTERLOCUTEURS Ophtalmologistes Généralistes Neurologues Prescripteurs Pédiatres Tout autre médecin
Opticiens Equipement optique
Psychomotriciens Orthophonistes Ostéopathes Rééducateurs kinésithérapeutes
MODES D’EXERCICE Libéral : la majorité (76% dont 92.6% de
femmes) Orthoptie de proximité (bilans, rééducations,
basse vision)
Salarié : Hôpitaux, dispensaires, centres de soins,
cabinets médicaux….
PATIENTÈLE
Très variées
Pas de limite d’age (du bébé à la personne agée) pour les bilans comme pour les rééducations.
3 AXES : BILAN OPTOMOTEUR Capacité à orienter le regard Etude du parallélisme oculaire Trouble de la motilité et du reflexe de
convergence Etude de la motricité conjuguée (poursuites,
saccades, vergences)
BILAN SENSORIEL : Capacité à distinguer, discriminer, voir
simple et net
Acuité visuelle Etude de l’accommodation Etude de l’amplitude de fusion, vision du
relief, des couleurs, des contrastes
BILAN FONCTIONNEL Capacité à mettre en œuvre le potentiel
optomoteur et sensoriel dans les activités courantes
Vision / communication Vision / saisie de l’information en cohérence avec
la perception sensorielle Vision / organisation du geste
TROUBLES DE LA RÉFRACTION État optique de l’œil, ce ne sont pas des
pathologies !! Hypermétropie : « œil court » voit bien de loin
mais fatigue de près
ATTENTION : souvent cause d’Amblyopie et/ou de strabisme
Myopie : « œil long » vision floue de loin, meilleure de près.
Astigmatisme : défaut de courbure de la cornée ou du cristallin
vision déformée des objets Peut être associé à une myopie ou à une
hypermétropie
REFUS DE PORT DE LA CORRECTION OPTIQUE L’enfant supporte d’emblée le port de la
correction optique totale déterminée. Les causes de refus du port de lunettes sont
donc rares. Une erreur de mesure de la réfraction est
exceptionnelle depuis l’utilisation des autoréfractomètres.
Le refus du port de lunettes peut être lié à une inadaptation des montures au visage de l’enfant, en particulier au niveau des oreilles et de la racine du nez.
LES PRINCIPALES PATHOLOGIES RENCONTRÉES: CHEZ L’ADULTE
DMLA :Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age 1 Ere cause de cécité de la personne âgée (>65 ans) Grossièrement c’est une atrophie de la rétine ou un
œdème de la rétine Dégénérescence lentement progressive Conséquences :
Baisse d’acuité visuelle de loin et de près jaunissement des images déformation des lignes droites métamorphopsies
Facteurs de risque : Age +++ Environnementaux: Tabac ++
HTA, atcd d’accidents coronariens, exposition à la lumière bleue, blanche, aux UV (soleil), carence en antioxydants (caroténoïdes, vitamines C, E), sélénium, zinc, hypercholestérolémie
Génétiques: blancs, iris de couleur claire / yeux bleus, antécédents familiaux, hypermétropie
Traitements : Pas de traitements Arrêts des fdr Aide Basse Vision par les
orthoptistes
Rétinopathie Diabétique: 1ere cause de cécité avant 50 ans Touche les diabètes de type 1 ou 2, importance de
l’évolution du diabète DID : 20 ans évolution, 90% ont une RD, dont 40% de type
proliférante DNID : 20% ont une RD dès la découverte du diabète
Conséquence d’une hyperglycémie chronique Traitement :
Equilibre du diabète ++++ (Hémoglobine glyquée : 7,5% et 7%)
Facteurs de risque associés ( HTA+++, Dyslipidémie) Laser si rétinopathie débutante
Contrôle annuel du fond d’oeil
Glaucome : Maladie longtemps asymptomatique mais compromet à terme le pronostic
visuel Destruction progressive des fibres visuelles Facteurs de risque :
Hypertonie oculaire Antécédents familiaux de glaucome chronique Antécédents cardio-vasculaires (diabète, hypertension) Age avancé Homme mélanoderme Corticothérapie longue
Symptômes: Brouillard visuel, tâches Céphalées, douleurs oculaires, nausées, vomissements
Traitement : Collyres quotidiennement Laser Traitement chirurgical Suivi annuel avec consultation chez l’ophtalmologiste et champ visuel
Pathologies d’origine cérébrales : AVC Tumeurs…
Attention : Présenter les objets du coté « vu » !
PATHOLOGIES DE L’ENFANT
LE STRABISME Le Strabisme ou hétérotropie correspond à une déviation
permanente des axes visuels (un œil fixe et l’autre dévie) avec défaut de vision binoculaire.
La déviation existe quelle que soit la direction du regard, contrairement au strabisme paralytique où la déviation n’apparaît que dans la direction du muscle paralysé et s’accompagne de diplopie(vision double).
Il peut être convergent (ésotropie), divergent (exotropie) ou vertical (hypertropie).
Il peut être associé ou non à un trouble de la réfraction (accommodatif ou partiellement accommodatif).
Il peut être congénital (lié à l’anatomie ou au développement) ou acquis (paralytique).
TRAITEMENT DU STRABISME La baisse de la vue de l'œil dévié est parfois très
importante.Elle est irrécupérable si le traitement est trop tardif ; au contraire un traitement précoce par l'occlusion du bon oeil peut prévenir son apparition ou la corriger.
Le port permanent de lunettes permet parfois de diminuer ou même supprimer le strabisme.
Néanmoins, une intervention chirurgicale est le plus souvent nécessaire : on ajustera la tension des muscles pour ramener les yeux en position parallèle. Cette intervention dure environ une heure
L’ÉVOLUTION POST-OPÉRATOIRE
Les yeux sont rouges et il y a une gêne visuelle passagère, des picotements et du larmoiement, durant quelques jours.
La cicatrisation complète de la conjonctive demande plusieurs semaines.
Les signes d’appel chez le bébé : Les antécédents familiaux et l'historique de l'enfant
(grossesse, accouchement) un bébé qui ne joue pas, n’attrape pas, ne
s’intéresse pas à son entourage (déficience de la poursuite et/ ou des saccades oculaires)
un strabisme ou loucherie un torticolis oculaire ou cervical une limitation d’un mouvement oculaire (difficulté
d’abduction) un clignement ou frottement important des yeux en
dehors de la fatigue un nystagmus une naissance prématurée
Les signes d’appel chez l’écolier : des difficultés scolaires (saute des lignes à la
lecture, n’écrit pas sur les lignes, recopie en faisant des fautes)
des difficultés de concentration des céphalées après l’école un enfant qui se penche trop sur son livre ou qui se
rapproche de l’écran de télévision La fermeture systématique d’un œil pour bien voir un œil qui tourne des picotements ou des larmoiements à la fixation
prolongée des nausées en voiture alors qu’il n’est pas sujet au
mal des transports un torticolis ou une mauvaise attitude de tête pour
regarder la télévision par exemple
L’AMBLYOPIE Qu’est-ce que l’amblyopie ?
L’amblyopie, ou « oeil paresseux », survient lorsqu’un
oeil ne se développe pas normalement durant la
petite enfance. On ne la remarquera peut-être pas
facilement, mais, si on ne la soigne pas, elle aura des
séquelles permanentes.
Quelle en est la cause ? L’enfant voit à la naissance, mais il doit apprendre à se
servir de ses yeux : à focaliser et à les utiliser ensemble.
La vision continue de se développer jusqu’à l’âge de 9 à 12 ans.
Il arrive que la vue ne se développe pas normalement à cause d’une déviation de l’axe visuel (œil louche ou strabisme) ou parce qu’il n’arrive pas à focaliser comme l’autre. Le cas échéant, le cerveau « ferme » l’œil défocalisé, et l’enfant s’habitue à voir avec le meilleur œil.
Une maladie oculaire, comme la cataracte ou toute autre cause empêchant de focaliser une image claire à l’intérieur de l’œil, peut causer l’amblyopie. Des facteurs héréditaires peuvent aussi entrer en ligne de compte.
Quel est le diagnostic ?
Il se peut que les parents ne puissent pas dire si leur enfant a une amblyopie, car beaucoup d’enfants qui en sont atteints ont l’air entièrement normaux et voient bien du bon œil.
On peut cependant en relever les signes, lorsque que l’enfant : louche d’un œil vers :
l’intérieur l’extérieur le haut Le bas
Ne ferme qu’un œil (surtout sous l’éblouissement causé par le soleil)
Lorsque l’on constate ces troubles, il est indispensable d’orienter les parents vers un ophtalmologiste.
Comment soigne-t-on l’amblyopie ?
La vue de l’enfant est entièrement développée vers l’âge de 9 ans, d’où l’importance de soigner l’amblyopie très jeune, de préférence avant six ans, après quoi il est très difficile de la corriger. On peut ordinairement y arriver si on traite rapidement l’anomalie.
Le rôle du médecin L’ophtalmologiste se fait souvent assister par l’orthoptiste.
Port de lunettes pour corriger la vision brouillée ou aider à redresser les yeux Occlusion du bon œil pour forcer le « paresseux » à travailler. Chirurgie pour redresser mécaniquement les yeux.
Le rôle des parents
Si l’amblyopie n’est pas traitée: l’enfant verra mal d’un œil toute sa vie lrisque de blessure sur l’œil qui voit bien. l’oeil qui voit mal peut loucher (strabisme) affecte la vision du relief difficultés
pour certaines activités, allant même jusqu’à limiter les possibilités d’emploi.
Recommandations : ATTENTION : tous les bébés ne louchent pas à la naissance, le défaut peut
néanmoins se manifester.
Si l’enfant louche encore à six mois, il faut consulter le médecin dès que possible. Ne jamais attendre et croire que le problème « se règlera avec l’âge ».
Si vous pensez que quelque chose ne va pas avec la vue de votre enfant, faites-le examiner.
De concert avec les médecins et d’autres personnes comme les instituteurs, les parents devront veiller à ce que l’enfant porte ses lunettes ou le cache-œil prescrit.
Ils ont un rôle essentiel à jouer pour faire en sorte que l’enfant ait une bonne vue toute sa vie.
Plus rapide sera le traitement, plus rapidement il portera fruits.
Cataracte congénitale Glaucome congénital Rétinopathie du prématuré (tumeur de la rétine) Albinisme Principales étiologies :
Malformations congénitales de l’œil Atrophies optiques et cécités corticales Population à risque:
prématurés < 33 semaines poids < 1500 g lésions cérébrales
Encéphalopathies ischémiques, infections néonatales (toxoplasmose), affections génétiques (trisomie 21)
Déficits associés ( Usher,Norrie, Bardet-Biedl)
Circonstances de découverte : Enfant
Maladresse, fléchissement scolaire, retard des acquisitions
Apparition leucocorie, strabisme Conseil génétique
Définition du mode de transmission, caryotype, dépistage anté- natal
Avec accord de la famille
RÉTINOPATHIE
SIGNES D'APPEL● Chez un jeune enfant ou un écolier :
des difficultés scolaires (saute des lignes à la lecture, n’écrit pas sur les lignes, recopie en faisant des fautes),
des difficultés de concentration, des céphalées après l’école, un enfant qui se penche trop sur son livre
ou qui se rapproche de l’écran de télévision,
la fermeture systématique d’un œil pour bien voir,
un œil qui tourne,
des picotements ou des larmoiements à la fixation prolongée,
des nausées en voiture alors qu’il n’est pas sujet au mal des transports,
un torticolis ou une mauvaise attitude de tête pour regarder la télévision.
SIGNES D'APPEL
● Chez un étudiant ou un adulte :
des céphalées ou migraines chroniques, une vision floue persistante malgré les lunettes
ou lentilles cornéennes, une fatigue visuelle sur écran ou à la fixation
prolongée, un adulte qui ne supporte pas ses lunettes (est
gêné et n’arrive pas à garder ses verres progressifs),
SIGNES D'APPEL
une difficulté à la conduite nocturne avec éblouissement fréquent,
une photophobie, des troubles de l’équilibre ou des vertiges
vestibulaires, une difficulté à apprécier les distances.
SIGNES D'APPEL
● Chez la personne âgée :
une personne âgée qui met son document complètement d’un côté avec une attitude de tête particulière pour le lire,
une diplopie (intermittente ou constante), des difficultés à supporter sa correction optique
en particulier les verres progressifs, une fatigue visuelle, des démangeaisons ou picotements incitant un
frottement des yeux,
des larmoiements, des troubles de l’équilibre, une déficience visuelle (Basse Vision) :
cataracte congénitale, glaucome congénital, dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), hémianopsie, monophtalmie, apraxie visuo-spatiale, aphasie avec déficit visuel neurologique.
SIGNES D'APPEL ● Quel que soit l’âge, en présence de :
strabisme ou loucherie, paralysie oculomotrice, nystagmus, amblyopie fonctionnelle, torticolis (attitude particulière de la tête ou du
corps),
SIGNES D'APPEL
rougeurs oculaires, clignements fréquents des paupières, fermeture d’un œil, sensibilité à l’éblouissement, cas de malvoyance.
CONDUITE À TENIR Doute Strabisme / Mauvaise vision sans
correction optique : Conseiller aux parents ou à la personne de
consulter son ophtalmologiste
Doute Malvoyance avec correction chez un enfant
Adresser à l’ophtalmologiste Si malvoyance avérée :
Alerter l’enseignante et l’enseignante référente du secteur
Généralement ces pathologies entrainent des troubles du champ visuel et de la vision des couleurs et une sensibilité importante à la lumière.
Disposition des objets
Port de la correction optique !! Propre et ajustée
Adaptation des documents
MERCI DE VOTRE ATTENTION !!
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