Livre blanc : Surveillance médiatique en ligne, quand les outils gratuits ne suffisent plus...
A retenir � Les professionnels en sont arrivés à se fier aux moteurs de recherche et aux
services de surveillance médiatique gratuits pour écouter ce qui se dit de leur entreprise et effectuer de la veille sectorielle et concurrentielle.
� En réalité, les moteurs de recherche n’indexent pas la totalité de l’information disponible sur le Web et leurs services de veille ne remontent pas toutes les informations.
� Cette couverture défaillante s’aggrave chaque jour face à la tendance crois-sante des éditeurs à protéger l’accès à leurs informations par des systèmes payants ou « paywalls ».
� De nouvelles législations et associations cherchent également à protéger la valeur économique de l’information contre l’indexation par les moteurs de recherche librement accessibles au niveau mondial.
� Il en résulte que la solution de surveillance médiatique en ligne la plus efficace aujourd’hui consiste à investir dans un service payant d’agrégation d’informa-tions sous licence en complément de celles librement disponibles sur Internet.
La surveillance médiatique en ligne en 2013Ces deux dernières décennies, Internet a révolutionné tous les secteurs d’activité. Dans le milieu des affaires, la principale caractéristique de cette nouvelle ère est l’accès universel à toute sorte d’informations gratuites.
Les professionnels mettent ainsi à profit le libre accès à cette masse d’informations
pour surveiller ce qui se dit de leur entreprise et effectuer de la veille concurren-
tielle grâce à des portails d’information en ligne et des services de veille gratuits.
Malheureusement, nombre d’entre eux ont succombé à un mythe étonnamment
omniprésent : ils croient à tort que réaliser de la veille informationnelle sur le
« Web public » à l’aide des moteurs de recherche et d’autres outils gratuits, comme
Google Alertes™, est un moyen exhaustif de découvrir et d’accéder à la quasi-
totalité des informations intéressantes publiées.
En réalité, cela n’a jamais été le cas et effectuer de la surveillance médiatique avec
les services de veille gratuits des différents fournisseurs de moteur de recherche
présente des limites. Celles-ci sont devenues si flagrantes ces derniers mois que
ceux qui continuent de se fier au Web librement accessible et aux services tels que
Google Alertes™ pour suivre l’actualité risquent de se voir privés d’un grand nombre
d’informations pertinentes chaque jour.
Ce livre blanc a pour objectif de tirer la sonnette d’alarme et d’informer les diri-
geants d’entreprise de l’accélération récente de la baisse de qualité des moteurs de
recherche et autres outils gratuits.
Les moteurs de recherche n’indexent pas toute l’informationUn nombre croissant d’observateurs indépendants ont déploré que Google™ et les
autres principaux moteurs de recherche ne surveillent pas la totalité de l’informa-
tion publiée sur le Web. De nombreux professionnels ont constaté accessoirement
que les services gratuits de veille sont souvent lents à transmettre les informations
à leurs abonnés. En outre, des blogueurs spécialistes du référencement ont
commenté l’incapacité des moteurs de recherche d’indexer le contenu publié dans
certains langages1 de programmation. Mais, le véritable problème fondamental qui
émerge, c’est l’évidente dégradation du degré de suivi de l’information en ligne de
Google Alertes™.
Surveillance médiatique en ligne: les défaillances des outils gratuitsEn mars 2013, une « lettre ouverte » à Google détaillait avec précision certaines
graves défaillances de Google Alertes™ 2, constatant un effondrement de 80 % du
volume des alertes par rapport à l’année passée. L’éditeur de la lettre d’information
en ligne The Financial Brand est alors monté au créneau pour « prendre complète-
ment ses distances » vis-à-vis de la précédente recommandation de sa publication
selon laquelle Google Alertes™ serait un « outil important et efficace de suivi de
ce qui se dit de votre marque sur le Web », allant même jusqu’à affirmer que « son
manque de fiabilité est désormais tel qu’il est en fait devenu inutile ».
Ce défaut s’explique en partie de la manière suivante : pour qu’une information
soit signalée par Google Alertes™, elle doit figurer dans Google News™ parmi les dix
premiers résultats correspondant aux termes précis saisis dans la requête3 Google
Alertes™. Google News™ fonctionnant selon un algorithme rigide et limité, Google
Alertes™ n’émet malheureusement aucune alerte si le terme recherché ne renvoie
aucune information dans les dix premiers résultats correspondant à cette requête
dans Google News™.
Outre ce problème, Google™ et les autres principaux moteurs de recherche qui
parcourent la partie librement accessible de la Toile ne peuvent activement sur-
veiller que les informations des sites qu’ils ont déjà indexés. Si une société, dont le
site Internet a été récemment mis en ligne, mais dont le contenu n’a pas encore été
indexé par les grands moteurs de recherche, publie une information importante,
celle-ci ne sera pas visible de leurs services de veille.
Beaucoup de professionnels qui se fient à Google Alertes™ pour recevoir les infor-
mations qui les intéressent — sur leur entreprise ou leurs concurrents par exemple
— sont surpris d’apprendre qu’aucune information cruciale ne leur est jamais
parvenue du simple fait de leur absence dans les premiers résultats de Google
News™ ou de leur présence sur un site non indexé par Google™. Cette révélation
a fait que nombre d’entre eux considèrent désormais Google Alertes™ comme un
outil peu fiable pour suivre l’actualité et prendre des décisions opérationnelles.
Pour couronner le tout, le secteur des médias enregistre une tendance qui prend
de l’ampleur et qui pourrait devenir un obstacle insurmontable pour les services de
veille gratuits.
L’émergence des systèmes payants ou « paywalls » bloque les moteurs de recherche gratuitsSelon le rapport annuel sur l’état du journalisme aux États-Unis « The State of the
News Media 2013 »4 de l’organisme de recherche The Pew Center’s Project for
Excellence in Journalism, 450 des 1 380 quotidiens américains ont désormais mis
en place — ou envisagent de mettre en œuvre — un système d’accès payant à leurs
contenus. Dans ce modèle économique, l’accès à certains contenus non librement
accessibles sur le site Internet de l’éditeur requiert le paiement à l’unité ou la sous-
cription d’un abonnement.
Ces systèmes se révèlent être un excellent relais de croissance pour les titres de la
presse écrite en proie aux difficultés depuis des années. D’ailleurs, des groupes
de presse de premier plan, comme le New York Times®, ont tous enregistré une
progression significative de leurs recettes après avoir ajouté un abonnement à
la version numérique de leurs titres à leur offre de diffusion. Ces deux dernières
années, de nombreux éditeurs de magazine et d’entreprises de médias B2B ont
également mis en place des systèmes payants d’accès à leurs contenus.
C’est un excellent pas en avant pour les éditeurs, mais une tendance inquiétante
pour les principaux moteurs de recherche. En l’absence d’accès à ces contenus
protégés, les moteurs de recherche doivent se contenter du titre ou d’un passage
directement accessible, sans pouvoir accéder en toute transparence à l’intégralité
de l’information. Certains contenus protégés par un système payant sont tota-
lement inaccessibles aux moteurs de recherche. Si un professionnel se fie à l’un
de ces moteurs — et à leurs services de veille gratuits — pour se tenir informé des
sujets qui l’intéressent, il risque de rester dans le noir le plus complet.
Cette tendance ne fait que s’accélérer, au grand détriment des grands moteurs de
recherche. Trois quarts des éditeurs autorisent la consultation gratuite mensuelle
de dix articles au maximum ; parallèlement, le nombre d’articles librement acces-
sibles a chuté de 30 % entre 2012 et 20135. Face à l’augmentation des volumes
d’informations protégées, le nombre d’articles correctement indexés par Google™
et les autres moteurs de recherche continuera de diminuer.
Résultat : le succès est au rendez-vous pour les éditeurs ayant opté pour un
système payant puisque le tarif moyen d’un abonnement mensuel à la version
numérique a progressé de près de 40 % l’année passée6. Maintenant que la monéti-
sation des contenus est un modèle économique rentable, cette tendance n’est pas
prête de s’inverser.
Parallèlement, de nombreux pays adoptent de nouvelles législations ou voient
l’émergence de nouvelles associations professionnelles réclamant aux moteurs de
recherche le versement de redevances de licence en échange du droit d’indexer
leurs contenus propriétaires. En 2013, par exemple, l’Allemagne a adopté une nou-
velle loi obligeant les moteurs de recherche à payer une redevance afin d’acquérir
sous licence les liens et entrefilets7. De même, en 20128, 90 % des éditeurs brési-
liens ont délaissé Google News™ après le refus de Google™ de les indemniser des
droits sur leurs gros titres. En outre, un certain nombre d’organismes de gestion
des droits de reproduction ayant pour mission la protection et la légalisation de
l’accès aux œuvres soumis aux droits d’auteur9 ont vu le jour dans le monde. Ces
organismes bénéficient du soutien des entreprises de médias qui autorisent les
moteurs de recherche à rechercher et à accéder à leurs contenus, mais unique-
ment en échange de redevances de licence.
Surveillance médiatique en ligne : « you get what you pay for »L’action conjuguée de ces évolutions politiques et commerciales tend vers le
même résultat : un volume d’informations en ligne toujours plus important est de
fait mis hors de portée des moteurs de recherche. Ce phénomène représente un
des principaux défauts de Google Alertes™ et des autres outils de veille gratuits.
Conclusion : la valeur d’un agrégateur d’informations payantesAu vu des évidentes lacunes de Google Alertes™ et des autres outils de veille
gratuits, existe-t-il donc une méthode plus efficace pour suivre l’actualité avec des
outils en ligne ? La réponse est affirmative et consiste à investir dans un service
payant d’agrégation d’informations sous licence en complément de celles
librement accessibles sur Internet.
Les agrégateurs d’informations payantes, tels que LexisNexis® Business
Information Solutions, présentent un certain nombre d’atouts majeurs par rapport
aux grands moteurs de recherche qui indexent le contenu des sites Web librement
accessibles :
� Complets : ces services payants agrègent les informations de milliers de four-nisseurs de contenu en accès limité (Nexis® (outil de LexisNexis), par exemple, permet d’accéder à 26 000 titres sous licence), en plus de celles librement accessibles sur Internet et vérifiées par des réviseurs professionnels.
� Exacts : les agrégateurs payants fournissent les sources et les articles acquis sous licence directement auprès d’éditeurs réputés, garantissant ainsi l’intégrité éditoriale et l’exactitude des sources.
� Transparents : les services payants précisent les sources disponibles pour les recherches et les alertes, la disponibilité des informations et leur emplacement à la source.
� Tenus à jour : ces agrégateurs archivent souvent l’information pour éviter les « liens morts » et comportent généralement des fonctions à valeur ajoutée, comme la normalisation de texte et l’étiquetage des documents pour affiner les résultats des recherches.
� Assortis d’une assistance technique : les fournisseurs de ces services, comme LexisNexis, publient régulièrement des mises à niveau de leur système et des améliorations destinées à leurs utilisateurs, démontrant ainsi leur volonté d’investir durablement dans la qualité de leur plate-forme, et proposent une assistance technique pour toute question.
Informations et démonstrationsTel: +33 (0)1 71 72 48 49http://bis.lexisnexis.fr @BISLexisNexis
� Cohérents : si les moteurs de recherche, comme Google™, sont encore relati-vement jeunes et testent différents modèles économiques en matière de veille informationnelle, les agrégateurs d’informations payantes, tels que LexisNexis® Business Information Solutions, ont déjà fait leurs preuves dans ce domaine (par exemple, tarification, modèle de diffusion, etc.) depuis plusieurs dizaines d’années en restant cohérents.
Il est évident que s’en remettre intégralement à Google Alertes™ et aux autres outils
de veille en ligne gratuits ne suffit plus : les moteurs de recherche n’indexent pas
la totalité de l’information intéressante présente sur le Web , la monétisation de
l’information est une pratique de plus en plus courante , des organismes de gestion
des droits de reproduction se forment pour protéger la valeur économique de ces
informations contre leur indexation par les moteurs de recherche gratuits , et, de
nouvelles législations menacent un peu plus le modèle de gratuité de ces moteurs.
Pour les professionnels, l’enjeu est trop grand de courir le risque de passer à côté
de l’ensemble des informations.
Pour plus d’informations...
Les contenus informationnels et les alertes LexisNexis® Business Information
Solutions, veuillez consulter:
http://bis.lexisnexis.fr/m-34-surveillance-mediatique.html
Le présent document est seulement fourni à titre éducatif et ne garantit pas la fonctionnalité, ni les fonctions des produits LexisNexis® Business Information Solutions cités. LexisNexis® Business Information Solutions ne garantit pas sa complétude, ni l’absence d’erreurs. En cas de rédaction tierce, les opinions exprimées peuvent ne pas refléter celles de LexisNexis® Business Information Solutions. Sur la base des informations disponibles en avril 2013.
1. www.seomoz.org/ugc/can-google-really-access-content-in-javascript-really2. www.thefinancialbrand.com/28346/google-alerts-broken3. http://support.google.com/news/publisher/bin/answer.py?hl=en&answer=403914. http://stateofthemedia.org/2013/overview-5/overview-infographic/5. http://www.newsandtech.com/dateline/article_ba88663e-85b8-11e2-b80f-0019bb2963f4.html6. http://www.newsandtech.com/dateline/article_ba88663e-85b8-11e2-b80f-0019bb2963f4.html7. http://www.nytimes.com/2013/03/02/technology/german-copyright-law- targets-google-links.html?_r=08. https://knightcenter.utexas.edu/blog/00-11803-brazilian-newspapers-leave-google-news-en-masse9. http://www.ifrro.org
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