La Fondation de France en 2008
S’unir pour agir
NOTRE MISSION
� Etre le trait d’union entre les donateurs, les mécènes et les acteurs de
terrain afi n de permettre la réalisation de projets philanthropiques.
NOS MODES D’INTERVENTION
� Collecter et gérer des fonds, apporter une expertise dans la
redistribution des dons aux causes prioritaires.
� Créer et accompagner le fonctionnement des fonds et fondations
sous égide.
� Favoriser la générosité au-delà des frontières en recevant et
redistribuant des dons transnationaux.
NOS ACTIONS
� Choisir les meilleurs projets dans toute la France et dans les pays
où nous travaillons.
� Attribuer des subventions, prix et bourses.
� Apporter conseils et appui aux mécènes.
NOS VALEURS
� Mettre la personne au centre de nos actions en favorisant sa dignité,
son autonomie, sa responsabilité et en lui donnant les moyens d’être
acteur de sa vie.
� Privilégier le lien social en préservant et construisant des relations
autour de la personne dans la famille, le quartier, avec les
professionnels ou les associations.
� Respecter strictement les volontés de ceux qui nous font confi ance.
� Garantir la rigueur et la transparence dans nos pratiques.
510 000
donateurs
654fonds et fondations individualisés sous
son égide
dont 62
créés par des entreprises
83millions d’euros distribués
6 800subventions, prix et bourses attribués
7
délégations régionales
136
salariés et
480 bénévoles
L E S C H I F F R E S C L É S 2 0 0 8
Depuis 1969, la Fondation de France soutient des projets concrets et
innovants qui répondent aux besoins des personnes face aux problèmes
posés par l’évolution rapide de la société. Elle agit dans trois domaines :
l’aide aux personnes vulnérables, le développement de la connaissance
et l’environnement. Elle favorise également le développement de la
philanthropie.
Elle aide les donateurs à choisir les meilleurs projets, conseille les
fondateurs sur leur champ d’intervention et sur le cadre juridique et
fi scal le plus approprié.
Indépendante et privée, la Fondation de France ne reçoit aucune subvention
et ne peut agir que grâce à la générosité des donateurs.
Transformer la générosité en actionsAider les personnes vulnérables 24 Développer la connaissance 34
Agir pour l’environnement 38 Le développement de la philanthropie 40
Les voies de la solidaritéLe don 06 Les libéralités 08 Les entreprises 10
Les fonds et fondations 12 Les relais pour les mécènes étrangers 15
Les cofondateurs 16
La gouvernance de la Fondation de FranceLa gouvernance 45 Le Conseil d’administration 49 Les comités 50
Les comités des délégations régionales 58 L'organisation 60
Une large expertiseNos métiers 20
s o m m a i r es o m m a i r e
La Fondation de France en 2008 03
Ce rapport annuel 2008 paraît alors que nous célébrons
les quarante ans de la Fondation de France.
Quarante ans c’est jeune pour une fondation. Pourtant,
dans cette période, les changements de la société ont été
vertigineux. Chaque décennie à été porteuse d’espoir mais aussi
de crises et d’interrogations. Et cela est plus vrai que jamais de
l’année 2009.
Tous les jours, il a fallu mettre au point des méthodes,
inventer des réponses pour faire naître une nouvelle philanthropie
au service des citoyens et des donateurs et ouvrir au secteur non
lucratif des perspectives d’actions tout en restant fi dèles à nos
valeurs. Mais, loin de nous satisfaire du passé, il faut résolument
nous projeter dans l’avenir tant les défi s sont nombreux.
Fidèle à notre vocation nous continuerons sans relâche à
répondre aux besoins nouveaux : trouver des solutions inventives
pour aider les personnes vulnérables dans un contexte de crise ;
encourager l’acquisition des connaissances par un soutien actif
à la recherche, à la formation, à la culture ; agir pour ouvrir les
esprits et les comportements aux enjeux environnementaux et
offrir un futur vivable à nos enfants.
Notre activité repose sur la conviction que les liens de la
solidarité entre les hommes sont les piliers de la cohésion
sociale et permettent de garder le cap lorsque certains
imaginent que la somme des individualismes peut se substituer à
l’intérêt général. Nous sommes aux côtés des donateurs et de
celles et ceux qui veulent être les acteurs d’une société plus
solidaire. Merci à chacun d’entre eux. Ils ont permis que l’aventure
de ces quarante années soit une aventure humaine que nous
voulons continuer et amplifi er.
Nouveaux défis
Y V E S S A B O U R E T
P r é s i d e n t
04 La Fondation de France en 2008
2,8 (2,0 %)
13,1 (9,2 %)
120,4 (84,6 %)
184,6 (90,5 %)
11,3 (5,5 %)3,0 (1,5 %)
5,0 (2,4 %)
6,1 (4,3 %)
2008 : 142,4 M€
2007 : 203,9 M€
25,4 (17,9 %)
35,3 (24,8 %)
1,7 (1,2 %)57,9 (40,7 %)
109,4 (53,6 %)
49,9 (24,5 %)
0,6 (0,3 %)
24,7 (12,1 %)
� Missions sociales :
� Programmes propres
� Programmes fondations
� Reversements aux organismes désignés
� Affectation aux fonds propres
hors provisions et virements internes*
� Développement et recherche de ressources
� Information et communication
� Frais de fonctionnement et autres charges
188
466
100
200
300
400
� Avec dotation
� Sans dotation
200120001999 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
0
100
200
300
400
600
500
700
200120001999 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
� Capitaux des fondationssous égide
� Capital proprede la Fondation de France
72,31
712,00
13,00 %
4,70%
7,40 %
3,90 %
26,80 %
44,20 %
� Santé (soins, prévention, recherche, dépendances)
� Environnement
� Culture
� Solidarités nationales et internationales
� Développement de la philanthropie
� Sciences et Enseignement supérieur
LES EMPLOISextraits du compte d’emploi des ressources* en millions d’euros
L’ÉVOLUTION DU NOMBRE DE FONDATIONSTotal 654
L’ÉVOLUTION DES CAPITAUXen millions d’euros
ACTIVITÉS DES PROGRAMMES DE LA FONDATION
DE FRANCE ET DES FONDATIONS SOUS ÉGIDERépartition
* Voir les annexes dans le cahier « Les comptes 2008 »
C h i f f r e s c l é s 2 0 0 8
La Fondation de France en 2008 05
C’est dans une année morose que parait ce rapport
d’activités 2008. La crise frappe les personnes vulnérables,
amplifi e le chômage laissant en grande diffi culté ceux qui sont
concernés.
Pourtant je reste profondément optimiste. La capacité
de solidarité des Français est immense. Alors que l’on pourrait
craindre de voir les donateurs réduire leur aide, aucun signe à
ce jour ne va dans ce sens. Jamais autant de fondations n’ont été
créées, notamment dans le domaine de la solidarité, mais aussi
dans le secteur des bourses aux jeunes pour les aider à acquérir
la formation indispensable à leur futur professionnel. Sur les
cinquante trois créations de fonds et fondations au sein de la
Fondation de France en 2008, huit l’ont été dans le domaine de
la solidarité internationale, un véritable renouveau.
Les donateurs restent fi dèles ; ils permettent ainsi de poursuivre
nos programmes d’intervention. Des études récentes indiquent
que les entreprises n’ont pas l’intention de réduire leurs activités
de mécénat… Ce paysage de générosité montre la capacité de
nos concitoyens à se mobiliser, à partager, en période de diffi culté.
Vaincre la crise est un sujet économique, mais il est aussi
social. Le risque de fracture est immense laissant les plus
vulnérables sur le côté, enfermés dans un isolement progressif
source de grands drames. Grâce à la solidarité des donateurs
nous pouvons mener le combat fondamental de la conservation
du lien social, et montrer que les dons, du plus petit au plus
grand, donnent à ceux qui souffrent la perspective de voir l’avenir
avec espoir.
F R A N C I S C H A R H O N
D i r e c t e u r g é n é r a l
Les voies de la solidarité
06 La Fondation de France en 2008
VOS AVANTAGES FISCAUX
• Impôt sur le revenu
En faisant un don à la Fondation de
France, vous bénéfi ciez d’une réduction
fi scale de 66 % du montant de votre don
dans la limite de 20 % de votre revenu
imposable. En cas de dépassement,
l’excédent est reporté sur les 5 années
suivantes.
• Impôt de Solidarité sur la Fortune
Une façon pour vous de donner tout son
sens à la notion de Solidarité présente
dans votre Impôt sur la Fortune.
Vous convertissez ainsi une partie de
votre impôt en un vrai geste solidaire.
Si vous êtes redevable de l’ISF, la loi
TEPA vous ouvre droit à une réduction de
l’ISF égale à 75 % du montant de votre
don et limitée à 50 000 €.
DES DONATEURS MOBILISÉSEn 2008, comme les quatre années
précédentes, les résultats de la collecte
sont positifs. Le nombre de donateurs
engagés aux côtés de la Fondation de
France est en constante augmentation
(+ 2,5 %), de même que le nombre de dons
par donateur. A noter enfi n, la
sensible croissance du montant
moyen de don (+ 6,5 %), favorisé par les
nouvelles dispositions fi scales liées à
l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. Ces
bons résultats, conjugués à nos efforts pour
optimiser nos dépenses de collecte portent
leurs fruits : les fonds collectés destinés
aux actions de la Fondation de France sont
en nette augmentation ( + 9,3 %).
UNE COLLECTE CIBLÉEGrâce à des campagnes de courriers,
téléphone, et désormais e-mails, la
Fondation de France sensibilise des
milliers de personnes sur les besoins les
plus urgents de notre société, auxquels
tentent de répondre les associations
qu’elle soutient. Mais, plutôt que de
multiplier les sollicitations à la fois
coûteuses et parfois lassantes pour
ceux qui les reçoivent, la Fondation de
France privilégie la construction d’une
relation régulière, personnalisée et de
qualité avec les donateurs. Elle leur
adresse régulièrement des lettres qui
leur permettent de choisir les causes qui
les touchent plus particulièrement, et
La Fondation de France ne reçoit aucune subvention de l’État. C’est uniquement grâce
aux fonds confi és par ses donateurs qu’elle peut mener à bien ses actions. Plus que
jamais dans un contexte économique diffi cile, les besoins d’accompagnement fi nancier,
mais aussi humain, sont essentiels pour maintenir le lien social. En 2008, la générosité
des donateurs n’a pas été entamée. Solidaires, ils se sont mobilisés pour agir avec la
Fondation de France.
Exprimer sa solidarité, donner pour agir
Un espace dédié aux donateursPlus simple, conviviale et
parfaitement sécurisée, la
nouvelle plate-forme de dons
en ligne de la Fondation de
France permet aux donateurs
internautes de s’identifi er
pour accéder à leur espace
privé et gérer leur « compte
de la générosité ».
L e d o n
La Fondation de France en 2008 07
DIX ENGAGEMENTS POUR MÉRITER
VOTRE CONFIANCE
• Vous envoyer votre reçu fi scal dans les
jours qui suivent la réception de votre don.
• Respecter votre choix, en affectant votre
don à la cause que vous souhaitez soutenir.
• Répondre à toutes vos questions : notre
service donateurs est à votre disposition.
• Nous entourer des meilleurs experts,
dans chaque domaine, pour orienter nos
programmes.
• Soutenir des projets innovants, peu ou
mal pris en compte par notre société.
• Gérer vos dons avec rigueur, sous le
contrôle d’un comité fi nancier.
• Vérifi er auprès de vous le montant de
votre don si la différence entre celui-ci
et le montant de votre don précédent
s’avérait très importante.
• Mettre à votre disposition chaque année
un rapport d’activité et un rapport
fi nancier certifi é par un commissaire aux
comptes.
• Vous rendre compte de l’utilisation de
vos dons à travers nos lettres et journaux
d’information.
• Vous garantir le respect des principes du
Comité de la Charte du don en confi ance
avec la plus grande transparence fi nancière.
L’action des particuliers au sein de la Fondation de France pour les programmes et les fondations
U n d o n a t e u r t ém o i g n e
« Je sais que je fais partie de ceux qui sont plus privilégiés
que d’autres. A ce titre, je crois qu’il est normal de faire
preuve de solidarité. Le fait de donner à la Fondation de
France représente une bonne garantie de redistribution
des fonds sur des projets extrêmement divers : personnes
âgées, jeunes, personnes mal-logées… En outre, les
projets dont on nous parle sont en général intéressants et
très novateurs. » Dr Jean M.
les projets qu’ils souhaitent encourager.
Elle s’efforce de les informer de
manière active des initiatives concrètes
et effi caces, soutenues grâce à leur
générosité.
LA FONDATION DE FRANCE AU SERVICE DE SES DONATEURS Pour la Fondation de France, la confi ance
de ses donateurs est précieuse. Ainsi,
un service donateurs composé de deux
personnes leur est dédié. Que ce soit pour
recueillir des informations sur les causes
soutenues ou pour suivre le traitement de
leurs dons, pour un changement d’adresse,
pour obtenir le duplicata de leur reçu fi scal
égaré ou pour toute autre requête liée à
leur don, l’équipe du service donateurs est
à leur écoute. Par téléphone, courrier ou
e-mails, le service donateurs traite environ
20 000 demandes par an.
Particuliers
Donations,legs
Dons,assurance-vie
Soutenir les programmes
Mener une action spécifique
Créer un fonds ou une fondation
sous égide
10 855 335
8 538 484
0
2 000 000
4 000 000
6 000 000
10 000 000
8 000 000
12 000 000
20062005 2007 2008
COLLECTE DE 2005 À 2008en millions d’euros
08 La Fondation de France en 2008
HISTOIRE DE VIE
D’origine modeste, Madame Z., célibataire
sans enfant, a toujours été sensible à la
détresse des personnes isolées et âgées.
Pour soutenir les actions de la Fondation
de France en faveur de ces personnes,
Madame Z., faisant confi ance au choix des
comités d’experts de la Fondation de
France, lègue ses économies et son
appartement en faveur de son programme
Vieillir dans son quartier, dans son village.
LA DONATIONPour des raisons de sécurité légale ou
fi scale, certains patrimoines ne
peuvent être transmis par don manuel.
La donation constitue un contrat notarié
par lequel une personne, le donateur,
décide de se dessaisir d’un bien en faveur
d’un donataire - la Fondation de France -
qui accepte de le recevoir. Elle permet de
transmettre ces biens en toute sécurité.
Ce moyen est obligatoirement utilisé pour
la transmission de biens immobiliers,
incessibles par voie manuelle, ou encore
pour la transmission d’usufruits. Il est
également préférable pour la transmission
de tous types de biens lorsque le donateur
a des héritiers en ligne directe. Dans
ce cas, il est demandé aux héritiers
réservataires de s’engager également en
signant devant notaire un acte par lequel ils
renoncent par avance à remettre en cause
la libéralité qui est faite à la Fondation
de France, dans l’hypothèse où celle-ci
excèderait la quotité disponible au décès du
donateur.
LA TRANSMISSION TEMPORAIRE D’USUFRUITHabilitée à recevoir tous types de
patrimoines en pleine propriété, la
Fondation de France peut aussi être
bénéfi ciaire d’une transmission temporaire
de l’usufruit de titres ou de biens
immobiliers. Non déductibles au titre
de l’impôt sur le revenu, ces donations
peuvent en revanche venir réduire l’impôt
sur la fortune dans la mesure où il est
prévu qu’en cas de démembrement de
propriété l’usufruitier seul supporte
l’impôt. Pendant longtemps, un risque
fi scal important pesait sur ces donations.
En grande partie grâce à l’intervention et
au travail de la Fondation de France, la
Direction générale des impôts a rédigé une
instruction en date du 6 novembre 2003 qui
précise et donc sécurise le cadre de ces
donations. L’instruction précise que, pour
être à l’abri de tout redressement fi scal, les
donations temporaires d’usufruit doivent :
• prendre la forme d’une donation par acte
notarié ;
• être réalisées au profi t de certains
organismes limitativement énumérés
par l’instruction, telles les fondations et
associations reconnues d’utilité publique ;
• être effectuées pour une durée au moins
égale à trois ans ;
• porter sur des actifs contribuant à la
réalisation de l’objet de l’organisme
bénéfi ciaire ;
• préserver les droits de l’usufruitier.
La Fondation de France, par son
expérience dans de telles donations,
a acquis un véritable savoir-faire pour
accompagner les donateurs.
Aux dons manuels, certains mécènes préfèrent une donation par acte authentique,
un contrat d’assurance-vie, un legs… En fonction de leur importance et du souhait du
mécène, ces libéralités peuvent être consacrées à un programme de la Fondation de
France ou destinées à la création d’une fondation personnelle.
Transmettre tout oupartie de son patrimoine
L e s l i b é r a l i t é s
La Fondation de France en 2008 09
UNE DISPOSITION PARTICULIÈRE
SUR LES DROITS DE SUCCESSION
Depuis la loi du 1er août 2003, les
bénéfi ciaires d’une succession ou d’un legs
qui procèdent dans les six mois du décès
à un don en faveur d’une fondation
reconnue d’utilité publique bénéfi cient
d’un abattement correspondant à la valeur
de ce don pour le calcul des droits de
succession qui leur incombe.
L’ASSURANCE-VIEC’est un moyen simple pour faire un don
en faveur d’une cause après son décès.
Il suffi t de contacter son banquier ou sa
compagnie d’assurance pour souscrire
un contrat d’assurance-vie. La Fondation
de France peut être désignée comme
premier, deuxième ou troisième
bénéfi ciaire. En cas de décès, le montant
capitalisé lui sera versé.
LE LEGSLorsqu’elle reçoit un legs, la Fondation
de France prend en charge les biens
transmis, règle avec le notaire les
différentes formalités juridiques et
administratives et prend toutes les
mesures conservatoires en attendant
que les formalités soient achevées. En
fonction de la volonté du testateur, la
Fondation de France peut ensuite vendre
les biens ou en assurer la gestion. Quelle
que soit la situation, la Fondation de
France consulte tous les intéressés et
s’entoure des meilleurs spécialistes des
problèmes à résoudre.
L’EXONÉRATION COMPLÈTE DE DROITS DE MUTATIONLes donateurs ou les testateurs peuvent,
selon leur choix, transmettre à la Fondation
de France une somme d’argent, la pleine
propriété d’immeubles, de titres, de
valeurs, de bijoux ou de tableaux, la
nue-propriété ou l’usufruit de certains
biens. La Fondation de France est
habilitée à recevoir tous ces biens en
exonération totale des droits de mutation.
LA LOI TEPA DU 21 AOÛT 2007Ce texte a créé un nouvel avantage fi scal
en prévoyant que les dons en numéraire
ou en titres de sociétés cotées faits à
compter du 20 juin 2007 à certains
organismes, et notamment à des
fondations reconnues d’utilité publique,
peuvent, au choix du donateur, ouvrir
droit à une réduction d’ISF égale à 75 %
de la valeur du don. Cette réduction
d’impôt est plafonnée à 50 000 €. A noter
que, contrairement aux dons ouvrant
droit à réduction d’impôt sur le revenu,
le don de titres de sociétés cotées dans
le cadre de ce dispositif entraîne pour
le donateur l’imposition des plus-values
latentes constatées à la date du don.
L’INFORMATION DES NOTAIRES
La Fondation de France développe une
action d’information auprès des notaires
afi n qu’ils puissent conseiller au mieux
ceux qui souhaitent consacrer tout
ou partie de leurs biens à une œuvre
philanthropique.
Elle s’attache en particulier à mieux leur
faire connaître le mécanisme de création
et de fonctionnement des fondations,
ainsi que les services qu’elle peut rendre
à leurs clients. Il faut souligner que,
lorsqu’elle est instituée légataire
universel, la Fondation de France peut
délivrer des legs particuliers. Elle
exécute aussi scrupuleusement toute
volonté annexe à un legs consenti en sa
faveur à condition qu’elle soit réalisable et
licite : entretien d’une tombe, célébration
de cérémonies religieuses, etc.
La Fondation de France n’a pas de
notaire attitré. Elle travaille avec les
notaires chargés des donations ou des
successions qu’elle reçoit.
En 2008, le Conseil d’administration a
accepté 127 libéralités, pour un montant de
37,4millions d’euros
91legs
23donations
13dévolutions d’actif
L E S C H I F F R E S
La Fondation de France communique
En 2008, la Fondation de France a fait évoluer sa
campagne en faveur du mécénat et de l’investissement
généreux dans la presse économique et patrimoniale.
Grâce à un visuel plus chaleureux et en soulignant
la diversité tant des programmes d’intervention que
des moyens d’action, la Fondation de France souhaite
encourager les grands donateurs et mécènes, particuliers
et entreprises, à intensifi er leur eff ort de générosité,
notamment grâce aux dernières dispositions fi scales.
Merci au quotidien Les Echos qui soutient fi dèlement
la Fondation de France en publiant gracieusement ses
messages ou ses visuels.
De nombreux projets de solidarité sont
ainsi bâtis pour améliorer les conditions
de vie de la communauté toute entière.
Depuis sa création, la Fondation de
France a acquis une solide expérience
juridique, fi scale et sociétale, à travers
notamment la gestion de plus de 40 %
des fondations en France et le soutien de
dizaines de milliers de projets variés.
Elle aide les entreprises à mettre
en œuvre des actions aux niveaux
international, national ou local selon leur
taille et leur besoin de rayonnement.
UNE DÉMARCHE QUI A DU SENSLe mécénat répond à des enjeux
stratégiques de l’entreprise.
La performance économique se
pérennise d’autant mieux qu’une
entreprise a des valeurs. Ces dernières
années, le mécénat d’entreprise a connu
un réel élan, car il constitue l’un des
moyens d’exprimer sa responsabilité
sociétale, et plus largement, son
engagement en faveur du développement
durable. L’ouverture à des activités qui
se situent hors des intérêts directs de
l’entreprise favorise son intégration
dans son environnement qu’il soit social,
culturel, humain ou naturel et contribue
au développement, voire au rayonnement
de son territoire d’implantation.
DES VALEURS À PARTAGERL’engagement citoyen des entreprises
est un sujet qui rassemble les Français.
Selon une enquête menée par l’Ifop
en 2007, 83 % des Français préfèrent
acheter des produits et services à une
entreprise mécène. Le mécénat met
en lumière les valeurs de l’entreprise.
D’une part, il attire la considération des
clients et draine les meilleurs talents.
Répondre aux enjeux stratégiques
des entreprises
Des cartes de vœux solidaires La solidarité, c’est parfois simple comme une carte de
vœux ! Depuis 2002, la société Busquets soutient la
Fondation de France en proposant aux entreprises et
collectivités des cartes de vœux. Une collection de 31
modèles qui permet pour 100 euros d’achat, de reverser
20 euros aux actions menées par la Fondation de France.
Une manière simple et effi cace de s’engager qui rencontre
un succès grandissant auprès des clients, puisqu’ils sont
passés de 100 à 650 en 7 ans et ont permis à la Fondation
de France de collecter en 2008 120 000 euros en faveur
de son programme Environnement.
10 La Fondation de France en 2008
La philanthropie se développe fortement dans notre pays et l’évolution du
comportement des entreprises est rapide. Au-delà de la réalisation de leur objet
social, elles deviennent plus actives face aux grandes questions de société
qui nous touchent tous.
L e s e n t r e p r i s e s
MERCI AUX ENTREPRISES
PARTENAIRES
1001 Listes
Air France
BNP Paribas
Bureau National Interprofessionnel
du Cognac
Busquets France S.A.
Crédit Agricole S.A.
Diademys
Federal Finance
FedEx
Gallimard
Lubre-Traiteur
Mc Cain
Mazars & Guerard
Pâtisserie Nezard
Procter & Gamble France
Robin des Toits
Sid Presse
Solidarshop
Soliland
Solidaripresse
Trenois Descamps
Verger de Gally
Vergers des Vaux du Loir
Verger Launay
D’autre part, il est un puissant vecteur
d’enthousiasme pour les salariés et
crée une dynamique collective très
positive. Un engagement qui renforce
le lien social au sein de l’entreprise
et développe un sentiment de fi erté et
d’appartenance.
S’ENGAGER AUX CÔTÉS DE LA FONDATION DE FRANCETrait d’union entre les mécènes et les
personnes en diffi culté, la Fondation de
France accompagne les entreprises dans
leurs démarches de mécénat.
Elle propose trois modes de
collaboration adaptés à leur stratégie
et leurs moyens :
• faire un don, fi nancier ou en nature ;
• mettre en place une action conjointe,
produit partage, implication des
salariés ;
• créer une fondation abritée sous son
égide.
En 2008, 62 entreprises abritent leur
fondation sous l’égide de la Fondation de
France.
Pourquoi avoir choisi de lutter contre les freins à l’emploi ? S’engager en faveur de l’emploi a un vrai sens
pour nous et la lutte contre les freins à l’emploi
s’applique d’abord pour nos salariés. En France,
nous employons 2 500 personnes dont 98 % en
CDI et sur notre site principal, à Roissy,
80 % des emplois ne réclament pas de diplôme
particulier. Le recrutement dans le Val-d’Oise se
fait en association avec des organisations telles
que l’ANPE, les mairies, les missions locales…
C’est cet engagement envers nos salariés qui nous
a motivés à nous engager d’une autre manière.
Pourquoi la Fondation de France ? Notre partenariat avec la Fondation de France
date d’octobre 2006. Pour développer une politique effi cace de mécénat
en faveur de l’emploi, nous nous sommes naturellement tournés vers elle,
pour sa réputation de sérieux et son expérience. Mais c’est en interne que
notre engagement à ses côtés prend toute son importance. C’est motivant et
fédérateur pour des salariés de faire partie d’une entreprise solidaire et engagée.
Des exemples concrets d’actions menées par FedEx ? En 2 ans, 16 associations ont été accompagnées et une centaine d’emplois
créés. A Pau, 10 000 euros ont été versés pour créer une auto-école sociale
dont a bénéfi cié une centaine de personnes. Autre exemple : « Débrouille
Compagnie », un atelier-boutique en Ile-de-France dédié à la récupération
des déchets qui concerne 6 000 personnes par an ! Notre partenariat avec
la Fondation de France fonctionne bien et nous avons déjà versé notre don
pour 2010. S’engager sur le long terme, c’est fonder un rapport de confi ance
et faire que les actions engagées portent leurs fruits.
S e m o b i l i s e r c o n t r e l e s f r e i n s à l ’ e m p l o iEntretien avec Alain Chaillé, vice-président des opérations Europe du Sud chez FedEx
La Fondation de France en 2008 11
12 La Fondation de France en 2008
La Fondation de France a créé et fait
fonctionner depuis 1969 près de 860 fonds
et fondations. Aujourd’hui elle abrite
654 fonds et fondations. La plupart de
ceux qui ont disparu avaient été créés pour
une durée limitée et se sont donc
éteints naturellement. Quelques-uns
ont sollicité et obtenu la reconnaissance
d’utilité publique.
Grâce à cette faculté, la Fondation de
France propose aux mécènes des cadres
d’intervention souples et diversifi és. Les
fonds et fondations qu’elle abrite peuvent
avoir des objets, des modes de
fonctionnement et des moyens divers,
à la seule condition que leurs buts et la
manière de les mettre en œuvre soient en
harmonie avec les statuts de la fondation
« abritante ». Concrètement, ces fonds
et fondations peuvent intervenir dans des
domaines très variés. Comme la
Fondation de France dans ses propres
programmes, ils n’organisent pas les
projets eux-mêmes mais fi nancent les
actions initiées par d’autres sur le terrain.
Les fonds et fondations abrités peuvent
fonctionner avec ou sans dotation, avoir
été conçus pour une durée limitée ou
dans un objectif de pérennité. Ils sont
d’importance variable, en fonction des
moyens, des souhaits et des ambitions
des fondateurs.
Ils sont juridiquement rattachés à la
Fondation de France, et créés en son sein
au moyen de libéralités avec charges. Ils
bénéfi cient, à travers elle, des privilèges
fi scaux et patrimoniaux des fondations
reconnues d’utilité publique.
ENVIE D’AGIRPlacés sous la responsabilité de la
fondation « abritante », ils agissent
néanmoins avec une grande autonomie.
Leurs moyens d’intervention sont
regroupés sur un compte qui isole
parfaitement leur activité et ils
communiquent sous le nom que le
fondateur leur a donné : nom d’une
La mission d’accueillir et de gérer des fonds et fondations individualisés pour le
compte de personnes physiques ou morales est à l’origine même du projet de la
Fondation de France (article 2 des statuts), imaginé en 1969 à partir du modèle des
fondations communautaires américaines, soit près de vingt ans avant l’adoption des
dispositions législatives françaises consacrant les fondations « abritantes ».
Inscrire la générositédans le temps
L e s f o n d s e t f o n d a t i o n s
La Fondation de France en 2008 13
LES CRÉATIONS DE FONDS
ET FONDATIONS
53 fonds et fondations ont été créés en
2008 au sein de la Fondation de France.
• 36 initiés par des particuliers.
• 9 créés à l’initiative d’entreprises dont
3 portent le nom de l’entreprise : la
Fondation RTE, la Fondation Cassous,
et la Fondation Assistéo.
• 6 rassemblent différents types de
fondateurs : le Ch’ti fonds, la Fondation
Lemarchand pour l’équilibre entre
les Hommes et la Terre, la Fondation HEI
Ingénieurs pour le monde, la Fondation
AIGO pour l’éducation au Vietnam,
la Fondation d’Arfeuille et la
Fondation Enthic.
• 2 créés par des associations : le Fonds
Mémorial Concorde et la Fondation de
l’Université Catholique de Lille.
personne, d’un lieu, d’un thème
d’intervention. En fonction de leurs
souhaits, les mécènes peuvent s’en
remettre aux instances de la Fondation
de France ou avoir un comité de décision
propre et rester maîtres de l’affectation
des ressources de leurs fonds ou
fondations alors même que ces biens ne
sont juridiquement plus leur propriété.
Seules les personnes physiques ou
morales de droit privé peuvent créer une
fondation. Elles peuvent le faire seules,
ou à plusieurs : particuliers, sociétés,
une famille et l’entreprise familiale, une
entreprise commerciale et ses salariés,
etc. L’intervention des personnes
morales publiques reste exceptionnelle
et, le cas échéant, est très encadrée.
Au 31 décembre 2008, la Fondation de
France abrite 654 fonds et fondations
dont 188 sont sans dotation et 466 avec
dotation. Parmi ces derniers, 110 ont été
dédiés par testament à des objets assez
généraux, sans prescription particulière.
Afi n de mutualiser leurs moyens, la
Fondation de France les a regroupés par
thèmes homogènes en douze fonds (fonds
pour les recherches cardiovasculaires,
fonds pour l’environnement et le cadre
de vie, fonds personnes handicapées,
etc.) Elle distribue chaque année leur
revenu dans le cadre des programmes,
en rappelant à chaque bénéfi ciaire d’un
fonds la liste des fonds et fondations
mécènes qu’il regroupe.
ACCUEIL, CONSEILS, EXPERTISELa Fondation de France met à la
disposition des fonds et fondations une
expertise très spécifi que acquise en
39 ans de montage et d’accompagnement
de projets individualisés : expertise
fi nancière, juridique, fi scale, patrimoniale,
connaissance approfondie des
problématiques sociales… Elle accueille
et conseille les fondateurs sur leur
projet, les accompagne dans son
développement et, à leur demande,
le pérennise après leur disparition.
La Fondation de France assure la gestion
administrative, fi nancière et comptable
de tous les fonds et fondations qu’elle
abrite. Elle offre à ceux qui le souhaitent
la possibilité de s’associer à ses
programmes d’intervention, leur
permettant ainsi de s’engager en faveur
de projets qui ont été instruits et validés
par des professionnels exigeants.
A la demande de certains fondateurs,
elle met en place des dispositifs
totalement sur mesure allant jusqu’à
l’organisation d’appels d’offre spécifi ques
pour l’attribution de subventions, de prix
ou de bourses.
Enfi n, il faut noter qu’à l’instar des
fondations regroupées évoquées
ci-dessus, de nombreux fonds et
fondations sont créés par testament.
Né en 1939, orphelin de père à l’âge de 8 ans, et fi ls unique, Jean Goubin
a commencé à travailler à 14 ans après son certifi cat d’études dans la
ferme familiale et comme ouvrier agricole dans les fermes environnantes, à
Plouguenast (22) en Bretagne.
A 18 ans, en 1957, il crée son entreprise avicole. Après des années de travail
intensif couronné de succès, il est récompensé par
le mérite agricole en 1987, la victoire nationale de
l’autodidacte par la Harvard Business School Club de
France en 1992 et nominé en avril 2009 au grade de
Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur.
Il revend son entreprise en 1994 avec un CA de 35
millions d’euros et 230 salariés.
Après ce parcours exemplaire et hors des sentiers battus,
Jean Goubin a désiré créer en 2008 la Fondation Jean
Goubin sous l’égide de la Fondation de France pour
s’impliquer dans des actions de mécénat en Bretagne et
en particulier dans la région de Loudéac, dans les Côtes d’Armor.
Un million d’euros sont consacrés à la Fondation Jean Goubin sur 10 ans à
raison de 100 000 € par an, avec pour objet d’une part d’attribuer des bourses
à des élèves, résidant dans cette région issus de milieu modeste, méritants
et désireux de poursuivre des études supérieures, et d’autre part d’aider les
personnes âgées et handicapées, ainsi que la recherche médicale.
En 2008, la Fondation a attribué 24 bourses à des étudiants des écoles
Agrocampus de Rennes et ESC School of Business de Rennes et a soutenu
trois associations à vocation sociale.
T ém o i g n a g e
14 La Fondation de France en 2008
La Fondation de France est alors chargée
de mettre en œuvre le projet du défunt.
Qu’elle ait rencontré ou non le testateur
avant son décès, qu’il ait désigné ou
non des proches pour l’aider, que ses
volontés soient exprimées précisément
ou non, elle adapte son intervention
dans le sens qui lui paraît à la fois le plus
conforme à son intention et le plus utile
au progrès social.
UNE PALETTE DE SERVICES EN CONSTANTE ADAPTATIONDepuis 39 ans, les règles de
fonctionnement des fonds et fondations
individualisés sous l’égide de la
Fondation de France ont été élaborées et
constamment réajustées dans le temps
à travers la pratique et en réponse à des
sollicitations concrètes de mécènes de
plus en plus imaginatifs et avertis.
UNE OFFRE SUR MESURE Face aux évolutions juridiques et fi scales
en faveur des fondations auxquelles
elle a largement contribué, la Fondation
de France a engagé une réfl exion sur
son offre fi duciaire. L’année 2003 a été
consacrée à l’étude détaillée des
services proposés aux fondations
abritées et à l’analyse de leurs coûts. En
2004, le travail a consisté à remplacer
le fonds commun interne par trois fonds
de gestion fi nancière profi lés en vue de
mieux répondre aux besoins des
fondations abritées. En 2008, un
quatrième fonds a été créé selon les
normes ISR (investissement socialement
responsable).
En 2005, l’ensemble des fondations
avec dotation a été audité au regard
de leur longévité et de la politique
de redistribution prévue par leurs
fondateurs. La présentation des comptes
des fondations avec dotation a été
modifi ée afi n de refl éter de manière
plus lisible les choix des fondateurs.
Les résultats de ces travaux ont été
inscrits dans les comptes 2005 de
chaque fondation. Ainsi les fondateurs
bénéfi cient de véritables outils d’aide à la
décision notamment pour évaluer la santé
économique de leur fondation au regard de
sa durée, élaborer son budget annuel, défi nir
la politique de placement des fonds etc.
Début 2008, le Conseil d’administration de
la Fondation de France a décidé d’instituer
un nouveau mode de contractualisation
avec les fondateurs, plus pérenne
et plus homogène, qui associe des
Conditions générales de création et de
fonctionnement des fonds au sein de la
Fondation de France et une convention
particulière décrivant les caractéristiques
spécifi ques du fonds considéré.
Les Conditions générales de création et
de fonctionnement des fonds au sein de
la Fondation de France décrivent ainsi
l’ensemble des règles de fonctionnement
des fonds et fondations sous l’égide de la
Fondation de France ainsi que les droits
et obligations des parties au contrat.
Sont annexés à ce document, les Statuts
et la Charte de gestion fi nancière de la
Fondation de France ainsi que le Barème
des contributions des Fonds aux charges
communes de la Fondation de France.
Ce nouveau barème offre un meilleur
équilibre entre le maintien
d’une nécessaire péréquation entre des
dossiers de taille et de complexité diverses,
et un système de contribution « à l’acte »
plus proche de l’économie réelle
du service rendu.
À LA RENCONTRE DES
FONDATIONS SOUS ÉGIDE
Une exploration du monde des fondations :
douze portraits et des informations
destinés à susciter de nouvelles
vocations de fondateurs.
Téléchargeable sur
www.fondationdefrance.org
La liste des fonds et fondations sous
l’égide de la Fondation de France est
actualisée au jour le jour sur :
www.fondationdefrance.org
RÉPARTITION DES FONDS ET FONDATIONSpar domaines d’intervention
Objets multiples22,3 %
Solidarités25 %
Enfance3,3 %
Santé13 %
Culture17 %
Education12 %
Environnement2,6%
Sciences et Techniques4,9 %
L e s f o n d s e t f o n d a t i o n s
La Fondation de France en 2008 15
EN EUROPE : LE RÉSEAU DES DONS TRANSNATIONAUX
D’année en année la Fondation de France
développe ce service de relais entre
donateurs et associations françaises à
l’échelle européenne où il s’avère très utile
pour dépasser les barrières fi scales qui
entravent la philanthropie transfrontalière.
Membre actif du Centre européen des
fondations installé à Bruxelles, elle a
noué au fi l des années des contacts
étroits avec ses homologues européens.
Elle a progressivement mis en place
des accords de réciprocité avec onze
partenaires : six fondations implantées au
Royaume-Uni (Charities Aid Foundation),
en Belgique (Fondation Roi Baudouin),
en Irlande (The Community Foundation
for Ireland), au Pays-Bas (Oranje Fonds),
en Pologne (Fundacja dla Polski), en
Suisse (Swiss philanthropy foundation),
et une association allemande (Maecenata
International) et tout récemment
la Bulgarie (Bulgarian Charities Aid
Foundation), la Hongrie, la Roumanie,
la Slovaquie (Carpathian Foundation) ;
pour permettre aux donateurs d’exercer
leur générosité en toute sécurité dans le
nouvel espace de l’Union européenne tout
en bénéfi ciant des déductions fi scales du
pays où ils résident.
Dans ce cadre, en 2008, la Fondation
de France a reçu 1 106 764 euros
des fondations étrangères au profi t
d’associations françaises dont elle a
expertisé les projets. Parallèlement, elle a
encaissé 560 886 euros de dons effectués
par 103 donateurs français au bénéfi ce
d’associations étrangères garanties par
les partenaires du réseau.
AUX ÉTATS-UNIS : FRIENDS OF FONDATION DE FRANCE
La Fondation de France a initié en 2000
la création de Friends of Fondation de
France, fondation de droit américain
basée à New York, dont l’objet social est
de soutenir des projets présentés par la
Fondation de France. Friends of Fondation
de France a été reconnue par les autorités
américaines comme une public charity
habilitée à accorder localement les
déductions fi scales les plus favorables.
Ce dispositif permet aux associations
françaises qui ont des relations outre-
Atlantique, de bénéfi cier du dynamisme
de la philanthropie américaine.
En 2008, 14 associations et fondations
françaises ont été soutenues par des
mécènes américains grâce à Friends of
Fondation de France, pour un montant
global de 384 023 euros.
Si la Fondation de France accomplit sa mission de développement du mécénat privé
principalement à travers l’organisation de programmes et la gestion de fondations, elle
propose également un troisième type de service : elle accepte de percevoir des dons au
bénéfi ce d’associations dont elle atteste le sérieux et le bon fonctionnement, apportant
ainsi sa garantie morale et fi scale aux mécènes qui s’y intéressent.
La Fondation de France,relais pour les mécènes
étrangers
Pour en savoir plus :
www.fondationdefrance.org
Pour les donateurs étrangers :
www.friendsoffdf.org et
www.givingineurope.org
16 La Fondation de France en 2008
Les cofondateursParticuliers ou entreprises, les cofondateurs ont participé à la création ou au développement du capital
de la Fondation de France, et permis d’amplifi er son action. Leurs noms sont suivis de l’année de
capitalisation.
LES BANQUES FONDATRICESBanque de France 1969
Banque Indosuez 1969
Banque Nationale de Paris 1969
Banque Neufl ize, Schlumberger,
Mallet et Cie 1969
Banque Paribas 1969
Banque populaire 1972
Caisse d’Epargne de Lyon 1969
Caisse d’Epargne et de Prévoyance
des Bouches-du-Rhône 1969
Caisse d’Epargne et de prévoyance
de Paris 1969
Caisse des dépôts et consignations 1969
Caisse nationale de Crédit agricole 1972
Compagnie bancaire 1969
Compagnie de Suez 1969
Crédit commercial de France 1969
Crédit foncier de France 1969
Crédit industriel et commercial 1969
Crédit Lyonnais 1969
Société générale 1969
LES PARTICULIERSHélène Alfi eri 1993
Denise Angot 1998-2000-2003
Pauline Arnaud 2004
Germaine Audigier 2003
Marie-Thérèse Azeglio-Castagnot 2005
Jules Bardou 1991
Marthe Barluet 1994
Pierre Bartet 1993
Robert Bastien 2003-2005
Paul Bayer 2004
Ferdinand Berbis 1989
Marguerite Bernard 1991
Louise Berthou 1999
Blanche Besch 2004-2005
Raphaël Bijot 1991
Isabelle de Blois 1983
Suzanne Boileaux 2001-2002
Hélène Boniface 1982
Robert Bonnet 1983
Geneviève Borderie 2003
Germaine Borderie 1997
Denise Bordon 1993
Clémence Borrel 2002
Marie-Louise Boucher 2003
Elie Bougot 2004
Louis Boulmer 2001
Augustine Bouquet 2000
Geneviève Bourderioux 2000-2001
Marcelle Brousse 1994
Jean-Marie Bruneau 2007
Gilberte Brunery 2003
Lucienne Buisson 2002
Yvonne Burlot 1987
Gaston By 1996-1997
Célestin Caba 1988
Emilienne Cabal 2002
Jeanine Cabos 2005
Robert Camelot 1997-2000
Henri Cantat 1981
Armandine Capelle 1989
Florimond Carlet 1994
Jacques Caulais 1984
Robert Cavadini 2005
Claudine Chabrand 1986
Odile Chaix 2004
Suzanne Charon 1998
Eliane Charrette 2005
Suzanne Cherrier 1995
Alice Chevrier 2003-2004-2005
Jeanne Chevrier 1988
Micheline Ciupek 2002-2005
Leslie Cleveland 1995
Lucienne Comeau 1999-2002
Odette Connuau 2005
Jean Cornil 1999-2000
Christiane Cossus 1998
Louise Courrier 1999-2000
Germaine Courtes 2004
Alice Crippa 2005
Oscar Cullmann 2005
Raoul Deborgher 1988
Fernand Delvigne 2000
Pierre Demay 1988
Renée Deschet 2004 - 2006
Madeleine Desmidt 2000
Léone Desrues 1977
Georges Dinan 1985
Léonce Dolhem 2002
Odette Dosne 1999
Jacques Duchêne 1992
Suzanne Ducrocq 2004
Rolande Dupere 1999-2001
Robert Dupré 1985
Jean-Marie Durand 1986
Jacques Dusautoy 2001-2002-2003-2004
Gisèle Enu 2001
Madeleine Fauquignon 2003-2004
Léontine Ferey du Coudray 1990
Émilie Fermigier 1980
La Fondation de France en 2008 17
Renée Foucault 2002
Gabrielle Fouret 1998
Janine Gaillard 2003
René Gavanier 2003
Juliette Gerentes 2000-2001
Simone Gervais 2003
Lucienne Gigoust 1999-2004
Jacqueline Gillet de Valbreuze 1995
Albert Girod 1984
Jeanne Glize 1991
Jules Goubet 2001
Charles Gras 2002
Anna Gremillet 2003
Marie-Madeleine Grevin 2002
Raymonde Groulard 2002
Andrée Grun 2004
Simone Guilles 1992
Marcelle Guitard 2000-2001
André Hamelet 2001
Nicole Herbert 2004
Roger Herbert 2004
Jacqueline Holingue 2000
Maurice Huchez 1991
Renée Humbert 1999-2000
Annette Jamet 1993
Thity Jousique 1989
Maximilien Klein 1988
Marie-Jeanne Klein 2005
Maklouf Krief 2000
Marie-Louise Laborie 1988
Suzanne Labrunhie 2002
Ghislaine Lacault 2003
Colette Lagrange 1988
Rita Lameule 2002
Martial Lapeyre 2003-2004-2005
Marguerite Larose 1990
Florette Lartigue 2001-2002
Nicole Laval 1993
Suzanne Lebesnerais 1994
Fernande Lecomte 1992
Roberte Le Dantec 2000-2001
Pierre Lefl och 2003-2004
Antoinette Lelay 2004
Madeleine Lenotre 2000
Elisabeth Leplus 2005
Geneviève Lepoutre 1986
Lucie Lesguer 2004
Albert Lespinasse 1988
Marcelle Loguet 2004-2005-2006
Jeanne Longy 1996
Lucienne Losguardi 2004-2005
Jean-Louis Louvet 1999-2000
Maria Luneau 1986
Lina Magni 2000-2002
Maison de famille de l’Eure (La) 2001
Étienne Mamecier 1987
Marie-Jeanne Marchal 2005
René Mares 1999
Yvonne Marisse 2000
Henriette Marquenet 2003-2006
Simone Marquet 2003
Louis-Marcel Martin 2003
Claire Martinet 2005
Odette Marty 2001
Yvonne Mayerus 1990
Paul Mech 2004
Joseph Merlin 1988
Jocelyne Metra 2001
Thérèse Meyer 2002
Maria Miny 2001
Mathilde Monier 2000-2001
Geneviève Monnet 1990
Thérèse Monstreuil 1988
Henri Montarou 1987
Raymonde Moulin 1993
Jeanne Mugnier 2004
Jeanne Muller 1998
Madeleine Muller 1993
Cécile Munier 2005
Jean-Louis Noblot 1989
Aimée Oukrate 2000
Robert Paulvaiche 1999
Marie Pelpel 1990
Auguste Peraire 2002
Elisabeth Pericart 2001-2003
Charles Philippe 1999-2002
Jeanne Piard 2000
Madeleine Pierrot 1989
Odette Pierrot 1992
Marie Pinvert 2000
Madeleine Pla 2004-2005
Benjamin Planchet 1990
Yvonne Prudhon 2000-2001
Marie-Madeleine Pupier 2003
Pierre Raffatin 1987
Marie Ragin 2003
Marcel Recol 1998-2003
Yvonne Richard 2001
Eugénie Rihouey 1993
Marie-Françoise Riley 2004-2005
Jean Rodier 2003
Hélène Roger Daunois 2004
Monique Rollin 2004
Jeanne Rossi 1987
Simone Ruhlmann 1995
Yvonne Russier 1980
Fernand Rutali 2004
Roger Sabatier 2003-2004
Denise Saec 2004
Marthe Sanaire 1989
Yvonne Schilling 1993
Georges Schwein 1990
Yolande Simonin 1981
Gisèle Soudieu 1999
Marthe Soudieu 1981
Eugénie Staes 1982
Josette Stemper 2004
Madeleine Szerenyi 2001
Edmée Tarjus 2002
Marthe Tauty 2000
Gabrielle Tave-Landeau 1989
Madeleine Tendron 1995
Anna Ternot 2003
Françoise Thiriet 1999
Raoul Tonnelier 1994
Jacqueline Touchain 1999
Simone Trautmann 1990
Léon Trinquet 2005
Jeanne Valette 1999
Renée Valière 2004
Germaine Vallet 1982
Suzanne Vandezande 2000
Marie-Antoinette Varagnat 2004
Victorine Verger 2000
Lucie Vernier 1991
Hervé Veyssière 2004-2005-2006
Andrée Vezien 2002
Marguerite Vialard 2005
Marcelle Visschers 2000-2002
Jacques Vittecoq 1999
Renée Vogel 1991
Germaine Vollot 2003
Gabrielle Vuibert 1994
Lise Wurmser 1997-1998
Pour permettre de transformer la générosité des donateurs en actions concrètes et de qualité avec rigueur
et transparence, la Fondation de France s’appuie sur l’expertise de ses collaborateurs, notamment dans les
domaines sociétaux, juridiques, fi scaux et patrimoniaux.
La Fondation de France en 2008 19
La Fondation de France soutient près de 7 000 projets par an.
Elle les sélectionne parmi les dizaines de milliers d’initiatives de
terrain qui donnent vie, dans l’ombre, au tissu social.
Permettre à la générosité des donateurs de se transformer en
actions concrètes de qualité suppose la déclinaison de
nombreuses expertises : dans le champ de la gestion fi nancière
et patrimoniale afi n d’optimiser la générosité des donateurs ;
dans le domaine légal et fi scal pour garantir une parfaite
sécurité des libéralités et de leur utilisation ; dans le domaine
de la communication et du développement pour entretenir un
dialogue de qualité avec les différents interlocuteurs de la
Fondation de France et témoigner du travail accompli ; et bien
sûr, au cœur de son engagement, dans les différentes dimensions
de la vie individuelle et collective : sociale, sanitaire, culturelle,
environnementale.
La Fondation de France s’engage à rendre des comptes à ses
donateurs et à ses partenaires de la manière la plus précise et la
plus rigoureuse. Outre la présentation des comptes annuels dans
le rapport d’activité, un extrait des comptes est adressé
individuellement aux donateurs. Ils peuvent aussi se procurer
les comptes détaillés sur simple demande.
Pour plus d’informations sur l’affectation et l’utilisation des
dons, le site Internet www.fondationdefrance.org complète
ce dispositif.
Une large expertise
20 La Fondation de France en 2008
LA DIRECTION DU MÉCÉNAT
Le conseiller des fondations Il accueille les mécènes et les aide à
concevoir les contours de leur
fondation : fi nancement, durée, modalités
de travail, composition de l’instance de
décision… Spécialiste du montage de
projets, il maîtrise parfaitement les outils
juridiques et fi nanciers proposés par la
Fondation de France, et peut mobiliser
un large éventail de compétences
internes ou externes : conseil fi nancier,
patrimonial, juridique, fi scal, expertise
sur les problématiques sociales,
l’instruction et l’évaluation des actions,
etc. Lorsque la fondation a vu le jour, il
accompagne son travail et articule ses
relations avec l’ensemble des services
que lui apporte la Fondation de France.
Le responsable de programme
Il a acquis une solide expérience sur le
terrain. Qu’il soit spécialiste des
dispositifs sociaux, du secteur sanitaire,
de la culture ou de l’environnement,
il connaît bien les grands opérateurs
associatifs, institutionnels, administratifs
de son domaine. Il travaille en réseau et
s’attache à mobiliser autour de lui les
compétences les plus pointues pour
repérer et soutenir les initiatives
porteuses d’avenir. Il se tient à la
disposition des fondateurs qui sollicitent
les conseils de la Fondation de France.
LA DIRECTION JURIDIQUE ET ADMINISTRATIVE
Le juriste Il garantit la sécurité des multiples
opérations que la Fondation de France
initie quotidiennement pour soutenir
les projets d’intérêt général. Il s’assure
de la conformité de ses actes avec la
réglementation en ce qui concerne son
fonctionnement interne comme dans
ses relations avec les tiers. Il supervise
notamment la rédaction des nombreux
contrats qui accompagnent le
développement de ses activités :
partenariats, commandes de prestations,
assurances, dépôts de marques, etc.
Il assure une veille permanente sur
l’évolution des réglementations juridiques
et fi scales de plus en plus complexes.
Il s’implique dans des groupes de travail
professionnels pour améliorer les
conditions de développement des
fondations et entretenir un dialogue
de qualité avec les pouvoirs publics et
le législateur.
Le conseiller pour la gestion immobilière La Fondation de France est très
régulièrement légataire de patrimoines
immobiliers dont certains sont conservés
comme biens de rapport, notamment
pour le compte des fondations abritées.
Elle s’est donc dotée de compétences
spécifi ques dans un domaine qui requiert
aujourd’hui une grande technicité tant
Les compétences au service de tous
Le conseiller des libéralités Juriste, il conseille les donateurs et
testateurs sur la meilleure façon
d’organiser leur générosité et d’établir
les documents nécessaires à une
transmission de patrimoine sécurisée.
Lors de la réalisation des libéralités,
en liaison étroite avec les notaires des
familles, il appréhende les patrimoines
en initiant toutes les actions nécessaires :
protection, inventaire et expertise des
biens, règlement des charges, exécution
des volontés du donateur ou du
testateur, formalités administratives,
suivi de contentieux… A l’issue de ces
démarches, lorsque le donateur n’a pas
donné d’instruction particulière, il
organise la vente des biens dans les
conditions les plus favorables.
N o s m é t i e r s
La Fondation de France en 2008 21
sur le plan de la gestion immobilière
qu’en matière juridique et fi scale.
Le responsable qui coordonne cette
activité au sein de la Fondation de France
s’entoure des meilleurs spécialistes pour
optimiser aussi bien les transactions que
la gestion à long terme.
LE DÉPARTEMENT FINANCES, COMPTABILITÉ ET CONTRÔLE DE GESTION
Le conseiller pour la gestion des actifs fi nanciers
Au sein d’une institution qui administre
d’importants capitaux, le suivi de la
gestion fi nancière constitue une mission
stratégique. En effet, la garantie de bonne
fi n offerte aux donateurs commence par
la qualité de la gestion patrimoniale.
Outre la responsabilité qu’elle exerce
pour sa trésorerie et ses fonds propres,
la Fondation de France est chargée de
pérenniser les capitaux d’une partie
importante des fonds et fondations
créés sous son égide et de faire en
sorte qu’ils produisent des revenus
aussi réguliers que possible.
Le spécialiste de l’information fi nancière et comptable La qualité du travail d’une organisation
transparaît dans la précision et la
clarté de son information comptable.
Aussi est-il essentiel, dans ce domaine
comme dans les autres, de se confi er aux
meilleurs professionnels. Les comptes
annuels de la Fondation de France
retracent son activité et sa situation
patrimoniale au travers de ses
principales missions. Le bilan et le
compte de résultats font ressortir les
grandes missions de la Fondation de
France – fondations sous égide et
programmes propres – et sont
accompagnés d’un tableau de trésorerie
et de nombreuses annexes détaillées.
Les comptes annuels établis par l’équipe
de la Fondation de France sont vérifi és et
certifi és par un commissaire aux
comptes (KPMG), et transmis au
ministère de l’Intérieur.
LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES, DE L’ORGANISATION ET DU SYSTÈME D’INFORMATION
Au-delà de son rôle traditionnel auprès
des personnels, elle accompagne chacun
dans sa mission et favorise, grâce à la
formation, les expertises par métiers
pour améliorer les compétences des
salariés et des bénévoles. Elle veille à
l’amélioration et au respect des
processus, à la maîtrise d’ouvrage du
système d’information, à l’exploitation et
la maintenance des outils informatiques
afi n d’apporter les meilleurs services en
interne comme à l’externe. Elle assure
également par le service des moyens
généraux, la sécurité, l’hygiène et la
qualité des conditions de travail.
LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION
Elle a deux missions : développer la
notoriété et l’attractivité de la Fondation
de France et démultiplier les messages
en leur donnant une cohérence
d’ensemble. Afi n d’optimiser le budget
alloué, les campagnes de communication
sont très ciblées. En outre, et pour
s’adresser à tous, la direction de la
communication met en œuvre un
certain nombre de moyens : le site
www.fondationdefrance.org, les
conférences, dossiers et communiqués
de presse, les éditions, les événements
de relations publiques, les campagnes
dans la presse et à la radio.
LA DIRECTION DU MARKETING ET DU DÉVELOPPEMENT
Pour assurer la diversifi cation des
ressources, plusieurs formes de
compétences sont réunies au siège et
dans les délégations régionales : les
spécialistes du marketing renforcent
la collecte de fonds auprès du public
et s’assurent de la qualité du service
apporté aux donateurs. Ils développent
également les partenariats avec les
entreprises et promeuvent l’offre
philanthropique de la Fondation de
France auprès des professions juridiques
et fi scales (notaires, banquiers, experts-
comptables).
Dans les délégations régionales, le délégué
régional est garant de l’application de la
stratégie de la Fondation de France et
coordonne les actions sur son territoire.
Avec le président du comité, il organise
la remontée et la sélection de projets
associatifs, développe la communication,
participe à la croissance des ressources,
accueille et oriente les personnes
souhaitant mettre en œuvre un projet
philanthropique.
La Fondation de France agit dans trois domaines : l’aide aux personnes vulnérables, le développement de la
connaissance et l’environnement. Elle favorise également le développement de la philanthropie.
La Fondation de France en 2008 23
Dans un monde où les fractures se creusent entre un nombre
croissant de personnes, la Fondation de France permet aux
donateurs et mécènes d’agir concrètement et durablement pour
aider les personnes vulnérables, développer la connaissance et
agir pour l’environnement.
A travers ses programmes d’intervention, la Fondation de France
repère les besoins, défi nit des appels à projets, choisit les
meilleures initiatives, les accompagne, les évalue et diffuse les
connaissances acquises afi n de faire bénéfi cier au plus grand
nombre de toute l’intelligence et l’innovation du secteur associatif.
Elle mène un travail de proximité auprès des organismes –
essentiellement de petites associations, en France et à
l’international – grâce à ses sept délégations régionales et ses
relais à l’étranger, mais aussi une synergie avec les meilleurs
professionnels des différents secteurs qui, à travers des comités
d’experts, conseillent la Fondation de France.
Il est aussi dans la mission d’origine de la Fondation de France
de développer la philanthropie. Ce quatrième domaine
d’intervention implique de savoir de quoi on parle : c’est le rôle
de l’Observatoire de la Fondation de France et des études qu’il
mène. Il nécessite une participation active au sein des instances
professionnelles à la création desquelles elle a contribué.
Transformer la générosité en actions
RÉPARTITION DES DÉPENSES DES PROGRAMMES 2008par domaines d’actions
Recherche médicale
22 %
Culture9%
Environnement7 %
Solidarités 45 %
Développement de la philanthropie
1 %
Santé16 %
MERCI
En 2008 des fondations sous égide,
entreprises et médias ont soutenu
les programmes et actions de la
Fondation de France : les Fondations
Réunica prévoyance pour l’axe
Partager l’art, transformer la société ;
JM.Bruneau pour l’emploi, l’habitat,
les personnes âgées, les personnes
handicapées, l’enfance, les solidarités
internationales, Soigner-soulager-
accompagner, santé des jeunes ;
Adrienne et Pierre Sommer pour la
santé des jeunes, Soigner-soulager-
accompagner, maladies psychiques,
et les programmes de recherche
médicale autisme et Parkinson ;
Enfandises et Flore Théry pour la
santé des jeunes ; Thomas Gaide
pour les personnes âgées ; Margot et
Armand Vogel pour l’enfance ; Ramona
Ehrman Ramador, Marthe Picard et
Weisbrem Benenson pour la recherche
sur le cancer, Schutzman Zisman sur
la maladie de Parkinson ; l’entreprise
FedEx pour l’emploi, Procter et
Gamble France pour l’habitat, Federal
Finance pour les personnes âgées
et l’environnement, programme
également soutenu par Crédit Agricole
SA ; La Croix et France 3 partenaires
de S’Unir pour agir, Les Echos, enfi n
Radio-classique partenaire des
Réveillons de la solidarité.
24 La Fondation de France en 2008
C o u p s d e p o u c ePrenant acte de l’évolution des besoins
et de l’organisation sociale, la Fondation
de France a décidé de reconnaître et
d’encourager en 2008 à travers la plupart
de ses programmes thématiques, deux
axes dominants :
• la participation réelle des bénéfi ciaires,
et en particulier des plus exclus, aux
actions qui les concernent ;
• la préservation de l’environnement.
Pour favoriser la prise en compte de
ces orientations par les associations
soutenues, la Fondation de France leur
attribue lorsque cela est justifi é des aides
complémentaires destinées à fi nancer des
appuis méthodologiques.
Face aux écarts qui se creusent, la
Fondation de France s’efforce de soutenir
des initiatives attentives aux besoins
fondamentaux lorsque les réponses
adaptées, publiques ou privées sont
insuffi santes. Ce faisant, elle poursuit
une double ambition qui caractérise
l’originalité de sa démarche : traiter les
problèmes matériels, mais en même
temps permettre à chaque personne de
renouer avec les autres et de participer à
la résolution de ses problèmes. Et cela,
en France comme à l’international, dans
les programmes de longue durée comme
dans les situations d’urgence. En 2008
de nombreuses fondations sous égide et
entreprises partenaires ont soutenu les
programmes de la Fondation de France.
Evolution de plus en plus rapide des savoirs et des techniques, complexité croissante
dans tous les domaines, mondialisation économique, perte des repères…
Le monde change. Pourtant, les besoins humains de s’exprimer, de travailler, d’avoir
un toit où se sentir bien, de se soigner, de vivre avec les autres, de partager des
intérêts, des émotions, des projets… ne changent pas. Le handicap, le grand âge, le
chômage, les diffi cultés économiques, la maladie, fragilisent ceux qui en sont victimes.
Aider les personnes vulnérables
DES EMPLOIS… VERTS
Rien ne se perd, tout se recycle… et crée
de l’activité, pourrait dire l’association
limousine Le Monde allant vers avec la
création de sa ressourcerie. Au quotidien,
elle collecte les objets délaissés auprès
des particuliers, les trie, les démonte ou
les répare pour les remettre en vente dans
sa boutique, aboutissement de la fi lière
du réemploi. C’est également un lieu de
sensibilisation, d’échanges et d’exposition.
En 2005, l’association employait 4 salariés
en contrat aidé. Ils sont aujourd’hui 6 : 3 en
CDI, 2 en CDD et 1 en contrat d’avenir.
Par ailleurs, une dizaine de bénévoles
participent activement à la collecte, la
réparation d’objets et la maintenance
de la boutique.
Habitat, emploi : promouvoir une insertion durable
Plutôt que d’insister sur les dispositifs
d’urgence, provisoires ou trop
spécifi quement destinés aux publics
en diffi culté, la tendance de fond des
programmes de la Fondation de France
est de soutenir les projets de nature à
réhabiliter la situation des bénéfi ciaires
sur le long terme : accès et maintien
dans un logement durable et de droit
commun, incitation à accroître l’offre
d’habitat très social en prenant en
compte la diversité des populations,
soutien à la participation des habitants
vivant dans des ensembles collectifs en
diffi culté, retour à un emploi de droit
commun…
Face à la pénurie persistante de
logements, aux coûts de l’immobilier qui
explosent, face au chômage de masse et
à la précarité croissante des emplois, des
centaines d’associations imaginent de
nouvelles solutions. Services créateurs
d’emplois et de lien social au service
de la collectivité : activités de recyclage
d’objets, lieux de rencontres dans des
quartiers en diffi culté, activités ludiques
ou culturelles dans des zones rurales.
Actions visant à rapprocher demandeurs
d’emploi et employeurs pour favoriser
l’intégration et le maintien dans des
emplois de droit commun. Mobilisation
du parc immobilier privé et public au
profi t des familles en diffi culté. Ateliers
de recherche de logement, soutien à
l’auto-réhabilitation et à l’auto-construction,
logement des jeunes en milieu rural,
participation des habitants touchés par
la restructuration de leurs immeubles,
aménagement de leur quartier…
En 2008, le programme Habitat a soutenu
137 projets. Du côté de l’emploi, le
programme Initiatives solidaires et
création d’emplois a subventionné
79 actions et le programme Médiation
vers et dans l’emploi, 19.
S’il faut des revenus pour accéder à un logement, il faut aussi
une adresse pour obtenir un travail. D’où
le projet de l’Association Ornaise pour le
Logement Temporaire des Jeunes (AOLTJ)
qui propose un parcours résidentiel progressif
aux jeunes de 18 à 25 ans, sans ressources
et inscrits dans une démarche d’insertion
socioprofessionnelle. Il se décline en
3 phases. Le jeune est accueilli en logement
temporaire. Puis, lorsqu’il débute son activité
professionnelle, il dispose d’un appartement
en sous-location, meublé et équipé par
l’association. S’il conserve son emploi, il
devient locataire grâce à un bail glissant.
Dans le cas d’un échec, il retourne en
logement temporaire. L’AOLTJ propose
ces logements en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs
sociaux qui interviennent auprès des jeunes. Depuis 2007, 7 d’entre
eux sont passés d’un logement temporaire à une sous-location et
2 sont devenus locataires.
B a i l - B a i l
La Fondation de France en 2008 25
Personnes âgées ou handicapées : vivre comme et avec les autres
Lorsque les diffi cultés ou les handicaps
s’accumulent, il devient de plus en plus
diffi cile de choisir et décider, que ce soit
en tant qu’habitant dans sa région ou
son quartier, ou en tant que citoyen ayant
la possibilité de vivre comme et avec les
autres, de s’engager dans la communauté
avec des responsabilités associatives ou
politiques. A travers des programmes
comme Vivre selon ses choix, prendre
des risques pour les Personnes âgées
ou encore Vie sociale et Citoyenneté
des personnes handicapées, il s’agit de
mettre le bénéfi ciaire au cœur du projet
qui le concerne, de rendre aux personnes
démunies ou fragiles le pouvoir d’agir sur
leur vie et sur leur environnement. Pour
protéger « l’incapable » ou le « pauvre »
ou l’empêcher de mal faire, l’entourage
– famille, personnel médical ou social,
voisins,… – règle rapidement les
moindres détails de sa vie quotidienne,
accélérant ainsi sa dépendance et sa mise
à l’écart de la société des actifs. A
contre-courant de la tendance générale,
face à la tentation sécuritaire, des groupes
d’hommes et de femmes se mobilisent
pour rétablir la priorité de l’initiative et
du choix sur le risque matériel, social,
parfois même sanitaire. La Fondation de
France a décidé de les soutenir.
Concrètement…
En 2008, le programme Personnes
handicapées a soutenu 91 projets.
Pour le respect du droit au choix et du
droit au risque des personnes âgées
vivant en établissement ou à domicile,
13 projets de terrain ont été soutenus.
La brochure présentant douze projets
primés Jusqu’au bout de la vie : vivre ses
choix, prendre des risques…, et le fi lm,
L’art de faire autrement, tous deux
réalisés en 2003, sont toujours diffusés.
Favoriser la mixité des populations et la diversité des solutions
La Fondation de France apporte une
attention particulière aux populations
menacées d’isolement ou de
regroupement systématique du fait
DROIT DE VOTE : HANDICAP ZÉRO
Toute personne handicapée peut, par
principe, voir reconnaître son droit de vote.
Cependant, la citoyenneté reste un concept
abstrait pour beaucoup. C’est pourquoi
le foyer de Saissac, géré par l’APAJH 11
(Association pour adultes et jeunes
handicapés), propose d’informer et de
mobiliser ses résidents. Visites à
l’Assemblée nationale, aux conseils
général et régional, participation à une
séance parlementaire… autant d’initiatives
pour sensibiliser les personnes
handicapées à la citoyenneté et à son
exercice par le vote. Il s’agit également de
les impliquer dans la réalisation d’outils
pédagogiques à destination des élus pour
une communication simplifi ée envers le
public handicapé.
Aller faire une course, se rendre chez le médecin ou tout simplement
se balader en ville est devenu un plaisir pour les aînés à Villeurbanne.
Partant du constat que les transports en commun sont peu adaptés
pour les personnes âgées, en particulier celles résidant en institutions,
l’association Arefo (qui gère plusieurs résidences pour personnes âgées)
a décidé de leur redonner la liberté de circuler au gré de leurs besoins
et envies grâce à un cyclopousse. Sorte de vélo-taxi à trois roues, il
peut transporter deux personnes. Véritable promenade originale et
écologique, elle permet aux personnes âgées en résidence ou à domicile
de se déplacer sur réservation à un coût limité (1,50 € par course avec
abonnement). En 2008, 103 personnes se sont abonnées pour
2 000 courses réalisées. L’association a reçu un des 110 prix « S’Unir
pour agir » qui mettent en lumière chaque année des initiatives
remarquables de petites associations et services collectifs.
Ça rou le pou r le s sen i o r s
26 La Fondation de France en 2008
A i d e r l e s p e r s o n n e s v u l n é r a b l e s
La Fondation de France en 2008 27
de leur vulnérabilité ou de leur
particularité. Elle soutient toutes les
formes de projets permettant de vivre
dans un environnement le plus « ouvert »
possible et favorisant l’inscription dans la
communauté : solidarités de voisinage,
services d’aides à la vie quotidienne,
habitats adaptés pour les personnes
âgées ou handicapées et pour les
enfants : crèches, espaces de loisirs ou
de vacances adaptés.
S’appuyer sur les nouvelles dynamiques territorialesEn repensant les projets à l’échelle
locale, au plus près des habitants, la
nécessité de maintenir ou de restaurer
un tissu social équilibré s’impose. Plutôt
que d’envisager les solutions en fonction
des âges ou des diffi cultés spécifi ques,
comme le handicap, la pauvreté ou la
maladie, l’ambition est de penser des
solutions qui répondent, dans la
proximité, aux besoins de tous : maintien
de commerces, de moyens de transport,
nouveaux modes d’accueil, de loisirs, de
soins… Ces perspectives supposent un
décloisonnement des fi lières.
C’est dans cet objectif, que le programme
Vieillir dans son quartier, dans son
village a soutenu des initiatives qui
améliorent la qualité de vie des
personnes âgées : transports
accompagnés, réseaux de veille et de
lutte contre l’isolement... En 2008, le
programme dédié aux personnes âgées
a soutenu 69 projets.
Par ailleurs, pour répondre au mieux aux
besoins des personnes vulnérables
– du fait de leur situation socio-économique,
de leur âge ou d’un handicap –, le
partenariat expérimental initié en 2005
entre la Fondation de France et le Conseil
régional Rhône-Alpes sur les projets de
territoires a été poursuivi. Il a eu pour
objet de promouvoir les réfl exions et les
actions qui, dans une dynamique locale,
visent à améliorer la situation globale des
habitants en incluant les personnes en
diffi culté. De 2007 à 2010, ce partenariat
renforce son ambition en décidant de
soutenir de façon conséquente et de
suivre pendant 3 ans, 20 projets ;
16 projets ont ainsi été retenus en 2008
dont 6 pour la deuxième année, 4 ont
été reportés.
L’enfance : s’épanouir dans la famille, à l’école, dans la cité
L’épanouissement d’un enfant se fonde en
grande partie sur la qualité des relations
qu’il entretient au sein de sa famille. Bien
souvent le cumul de diffi cultés liées au
chômage, à la précarité économique,
au logement, à l’isolement, à l’accès
aux droits, à la santé, ou au handicap,
fragilisent les parents et les empêchent
d’assumer pleinement leur rôle. Les
accompagner, ainsi que leurs enfants,
relève d’un enjeu de première importance
pour donner à ces derniers les meilleures
chances d’avenir.
UNE NOUVELLE AGORA EN ARDÈCHE
Comment monter un projet d’envergure
sur son territoire en direction de publics
fragilisés telles les personnes en grande
diffi culté socio-économique, handicapées ou
âgées ? S’il répond en priorité aux besoins
de ces publics, le projet de l’association
Alliances Générationnelles à Les Vans, en
Ardèche, est d’autant plus exemplaire qu’il
bénéfi cie à l’ensemble des habitants du
village. L’association a réhabilité un ancien
couvent pour y faire un lieu d’activités à
caractère social au sens large, grâce aux
nombreuses structures partenaires
présentes sur le site. Espace non
stigmatisant, il propose logements,
location de mobylettes, formations,
expositions culturelles… Il invite à
l’échange et la mixité sociale tant entre
les participants qu’avec le reste de la
population.
Les fêtes de fi n d’année ne
riment pas forcément avec
partage et bonheur. Cette
année, la Fondation de France
a soutenu 104 « Réveillons de
la solidarité » partout en France
pour permettre à des personnes
isolées et démunies de passer
des fêtes de Noël chaleureuses.
Ces réveillons ont deux points
communs : ils mobilisent des
publics issus de générations, de
culture et de milieux diff érents
et les personnes invitées
participent concrètement aux préparatifs de la fête (décoration des
locaux, choix du menu, recherche de lots auprès des commerçants…).
Les réve i l l on s de la so l i da r i té
Pour ce faire, la Fondation de France
soutient des projets conçus autour
d’une approche globale des situations
des familles, qui s’appuient sur une
collaboration entre les professionnels
et bénévoles des différents secteurs
concernés et impliquent étroitement
les parents.
En 2008, 44 projets qui poursuivaient ces
objectifs ont reçu son soutien.
Pour favoriser le développement des
enfants dans leur rapport au monde et à
la cité, la Fondation de France soutient
les actions qui accompagnent les enfants
entre 6 et 12 ans dans une démarche de
création artistique. Leur but est d’apporter
aux plus défavorisés une ouverture qu’ils
ne trouvent pas dans leur environnement
familial et social, de leur permettre de se
découvrir de nouveaux talents et aptitudes
dans le cadre de projets collectifs, de
travailler le cas échéant sur la question
des origines culturelles diverses. En 2008,
103 projets ont été soutenus.
Un travail d’évaluation de ce programme,
conduit depuis maintenant plus de dix
ans, a été réalisé par une équipe de
chercheurs pilotée par l’Observatoire des
politiques culturelles de Grenoble.
Centrée sur l’école, l’action menée entre
2002 et 2004 par la Fondation de France
pour favoriser la coopération entre les
parents et les enseignants du cycle
primaire a fait l’objet d’une recherche,
dont les résultats ont été publiés dans un
livre intitulé Des parents dans l’école aux
Editions Erès en 2008.
Enfi n, les deux délégations régionales
Pays-de-Loire et Provence-Côte d’Azur
ont attribué 78 bourses à des jeunes sans
soutien familial âgés de 18 à 25 ans.
La maladie : soulager, accompagner, prévenir
Souffrir de troubles psychiques, d’une
maladie grave… à partir du moment où
elle attaque le corps ou l’esprit, même
momentanément, la maladie rend
vulnérable. Elle isole souvent tandis qu’elle
implique de la part de l’entourage une
vigilance de tous les instants. La Fondation
Derrière les façades du quartier branché de la Bastille à Paris, se cachent de
nombreuses familles en grande précarité vivant dans
des hôtels sociaux ou des logements insalubres, dont
les premières victimes sont les enfants. Carrefour
d’échanges et lieu d’action sociale et culturelle,
le centre Solidarité Roquette vient en aide à ces
familles. Elles sont au cœur du projet d’insertion
sociale et participent au travail de coordination avec
des professionnels pour surmonter leurs diffi cultés.
Accompagnement scolaire, garderie, théâtre, salle
informatique… sont autant de services et d’espaces
de liberté pour les familles, en dehors de leur
logement. Ce lieu vivant accueille régulièrement
70 parents et 150 enfants .
U n l i e u d e v i e ( s )
28 La Fondation de France en 2008
A i d e r l e s p e r s o n n e s v u l n é r a b l e s
de France soutient depuis longtemps des
actions d’accompagnement, notamment
l’organisation de vacances pour les enfants
atteints d’affections graves, la prise en
charge de la douleur, l’accompagnement
et les soins des personnes gravement
malades ou en fi n de vie.
Pour la santé des jeunes, la prévention et
la sensibilisation du grand public sont ses
principaux terrains d’action : addictions,
suicides, anorexies… des problématiques
graves dont la prise en charge n’est pas
aisée dans l’organisation actuelle des
établissements de santé.
DES VACANCES POUR TOUSCap au vert est un programme qui
permet à des enfants malades de partir
en vacances au milieu de camarades bien
portants. 2008 a ressemblé aux années
précédentes, confi rmant le grand intérêt
de cette action qui met en perspective les
possibilités d’un retour à la vie normale.
En raison des problèmes d’effectifs dans
les hôpitaux, qui rendent diffi cile le
départ d’infi rmiers ou d’infi rmières en
tant qu’accompagnants, ce sont
essentiellement des associations,
dont l’objet est de prendre en charge
ces jeunes malades pendant leurs
périodes de loisirs, qui proposent des
groupes ainsi qu’un soignant prêt à
les accompagner. 126 enfants atteints
d’affections graves ont bénéfi cié, cette
année encore, de séjours proposés par
l’Union des centres sportifs de plein air
(UCPA.) Leurs témoignages ainsi que
ceux de leur entourage incitent à ne
pas renoncer à cette action malgré les
diffi cultés de mise en œuvre.
ACCOMPAGNER LES MALADES ET LEUR ENTOURAGEDans le domaine de la douleur, où les
progrès scientifi ques ont fait de larges
avancées, la qualité de la prise en charge
n’est souvent pas à la hauteur des
remèdes disponibles. Depuis 2004, le
Comité d’experts du programme
Soigner, soulager, accompagner a
souhaité maintenir l’accent sur les
douleurs des personnes handicapées,
âgées, des patients qui ne peuvent pas
communiquer pour quelque raison que
ce soit. Il a souhaité favoriser les projets
issus d’établissements où la culture
de la lutte contre la douleur a du mal à
pénétrer : les établissements
psychiatriques, publics ou privés.
La Fondation de France a manifesté
son intérêt pour l’accompagnement
des malades et de leur entourage en
s’engageant il y a plus de quinze ans aux
côtés des pionniers qui ont introduit en
France la pratique des soins palliatifs.
Elle en a soutenu toutes les formes de
développement : unités et équipes
mobiles de soins palliatifs, réseaux à
domicile, organisation du bénévolat
Vieillir et mourir chez
soi est le souhait du
plus grand nombre.
Pourtant, même
lorsqu’elles peuvent
rester chez elles, les
personnes âgées en
fi n de vie souff rent
d’isolement. C’est
pourquoi l’association
Maisons Repas et
Services au-delà
des services qu’elle
propose (entretien
du logement, préparation des repas, stimulation de la mémoire) a décidé
de former ses auxiliaires de vie à la prise en charge spécifi que de la fi n de
vie, et travaille à améliorer les relations entre la personne âgée, les aidants
familiaux et les professionnels. Elle est enfi n très présente aux côtés des
familles qui vivent des moments éprouvants.
P r i v i l é g i e r la re lat i on
La Fondation de France en 2008 29
30 La Fondation de France en 2008
d’accompagnement et de soutien
au deuil, plateformes de réfl exion.
Aujourd’hui reconnue par les pouvoirs
publics et la société, la démarche
palliative s’implante plus lentement dans
certains secteurs comme la pédiatrie et
la gériatrie. Voir mourir un enfant que
l’on a soigné et accompagné dans l’espoir
de la guérison reste souvent inacceptable.
Quant aux besoins des malades âgés et
en fi n de vie, bien qu’en constante
augmentation, ils sont encore très
insuffi samment pris en compte.
Par ailleurs, la formation, la recherche
et l’appui méthodologique étant encore
trop peu soutenus par les tutelles, la
Fondation de France a maintenu en 2008
l’accent sur ces aspects. Fort heureusement
le nouveau plan gouvernemental
présenté en fi n d’année semble avoir pris
la mesure des besoins en la matière.
MALADIES PSYCHIQUES ET VIE SOCIALE DES PERSONNES ADULTESEn France, près de 3 millions de personnes
présentent des troubles psychiatriques
graves, évolutifs, dont l’extrême variabilité
dans le temps pose des problèmes
complexes. Ces maladies sont un facteur
majeur de désocialisation et d’exclusion.
Alors même que l’accroissement des
rythmes et des exigences de performance,
les ruptures familiales, la solitude,
favorisent chez les personnes fragiles le
développement de troubles psychiques
invalidants, la politique en santé mentale
s’est traduite au cours de cette dernière
décennie par une réduction importante
du nombre de lits dans les services
spécialisés en psychiatrie.
Sauf en période de crise, les patients
vivent désormais hors de l’hôpital.
L’insuffi sance de lieux d’accueil,
l’absence fréquente de coordination
entre les différents acteurs de la prise en
charge, le défaut de formation adaptée
des professionnels et des bénévoles, la
stigmatisation, pénalisent la mise en
place d’un accompagnement
cohérent des personnes concernées.
C’est pourquoi la Fondation de France a
décidé en 2004 d’initier un programme
intitulé Maladies psychiques et vie
sociale. Il favorise l’émergence de
dispositifs soucieux d’articuler les prises
en charge médicale et sociale et d’associer
familles et usagers, afi n de permettre aux
personnes souffrant de troubles psychiques
de mener une vie aussi normale que
possible. En 2008, outre son intérêt tout
particulier pour le lien sanitaire – social,
le programme s’est attaché à soutenir les
actions qui favorisent, malgré toutes les
diffi cultés que cela représente, l’entrée
progressive dans la vie professionnelle de
ces personnes souffrant de pathologies
psychiques graves. 41 initiatives ont été
soutenues.
LA PRÉVENTION EN FAVEUR DE LA SANTÉ DES JEUNESLa reconnaissance de l’adolescence
comme une phase caractérisée du
développement, au même titre que
l’enfance, l’âge adulte ou la vieillesse,
n’a que quelques dizaines d’années. La
médecine, traditionnellement organisée
autour des deux pôles pédiatrique et
adulte, fait encore aujourd’hui une place
trop modeste à cet âge dont un des traits
majeurs est la propension à prendre des
risques, à se mettre en danger.
La prise en charge des jeunes suicidants
et de ceux souffrant d’anorexie reste
une priorité du programme Santé des
jeunes. 32 équipes de soin ont été aidées
pour mettre en œuvre des projets de
formation ou de réseaux de soin. La prise
en compte de la souffrance familiale et
la reconnaissance des parents comme
LE TRAVAIL C’EST LA SANTÉ !
Aider les personnes fragilisées sur
le plan psychique à se préparer un
repas, à entretenir une vie sociale est
primordial. Les accompagner vers un
travail, c’est leur permettre de se sentir
comme tout le monde. Tel est le projet de
l’Association pour la Promotion sociale et
Professionnelle à Biarritz qui accompagne
l’insertion socio-professionnelle de
ces personnes et fait le lien avec les
différents acteurs du secteur sanitaire,
social, de l’insertion et de la formation
professionnelle. En 2008, 67 personnes ont
été suivies dans les Landes. 50 % sont en
situation d’emploi, ordinaire ou protégé.
Les autres se réalisent dans des activités
culturelles, sportives ou le bénévolat.
A i d e r l e s p e r s o n n e s v u l n é r a b l e s
possibles alliés thérapeutiques sont
également au cœur des 33 initiatives
soutenues en 2008 relatives aux
addictions aux produits psychoactifs.
Inscrits dans un cadre territorial, les
programmes départementaux en santé
des jeunes, impulsés par la Fondation
de France dans les départements des
Pyrénées-Orientales et les Alpes-de-
Haute-Provence, sont co-pilotés par les
Directions départementales des actions
sanitaires et sociales. Ils génèrent une
mise en cohérence des actions et une
meilleure offre de prévention et de soin
pour les publics jeunes. 48 projets ont
été soutenus en 2008.
Enfi n, favoriser l’insertion des jeunes
fi lles des quartiers sensibles reste un
défi , que se sont proposé de relever les
41 porteurs de projets qui ont répondu à
l’appel à projets Allez les fi lles !.
Essentiellement des fi lles elles-mêmes.
Par la pratique commune d’activités
physiques et sportives, elles tentent de
développer leur capacité à vivre
ensemble, l’apprentissage de
l’entraide et du respect de l’autre.
PRÉVENTION DES DÉPENDANCESDrogues, alcool, tabac... L’usage
simultané ou successif de plusieurs
substances se répand, l’alcoolisation
des très jeunes progresse et prend des
proportions inquiétantes. Depuis 2001, la
Fondation de France a expérimenté dans
la région Nord-Pas de Calais un
programme valorisant les actions
centrées sur les conduites plutôt que sur
les produits eux-mêmes, et traitant de
manière pragmatique la gestion des
risques plutôt que les méthodes de
sevrage. En 2006, un groupe de réfl exion
a fait émerger des zones d’intervention
intéressantes, qui ont été mises en
œuvre en 2007. Ce soutien de la
Fondation de France, centré sur l’aide
aux familles dont un jeune est concerné
par ces problèmes, a été reconduit en
2008 : 33 projets ont été soutenus. Il le
sera à nouveau en 2009.
La solidarité au-delà des frontières
Principalement active sur le territoire
national, la Fondation de France s’attache
également à manifester sa solidarité
au-delà des frontières.
Le nombre important des tentatives de suicide chez les
jeunes et la certitude que la première tentative est rarement
la dernière, ont fait naître le projet commun de l’Unité
d’urgences psychiatriques du CHU de Clermont-Ferrand
et du Point d’accueil écoute jeunes du Centre communal
d’action sociale de la ville. L’objectif est de mieux articuler
l’accompagnement social des jeunes en souff rance et
les prises en charge psychiatriques. L’embauche d’une
psychologue a ainsi permis la mise en place de consultations
régulières dans les deux structures et d’un temps
hebdomadaire de coordination. En moyenne,
5 jeunes devraient chaque jour bénéfi cier de cette prise en charge croisée
et complémentaire.
E n s em b l e , p r é v e n i r l e s u i c i d e
La Fondation de France en 2008 31
En 2008, le programme a soutenu
23 actions dans un certain nombre de
pays d’Afrique francophone et dans les
départements français d’Amérique. Il
intervient en complément de la Fondation
Marc (fondation sous égide) qui fi nance
des actions de prise en charge globale des
personnes vivant en France ou dans les
pays en développement.
EUROPE ET MAGHREBSOUTENIR LES INITIATIVES DE LA SOCIÉTÉ CIVILELancé en 2007, le programme
Méditerranée d’une rive à l’autre a été initié
pour développer les partenariats entre des
associations algériennes, marocaines ou
tunisiennes et des associations françaises
intervenant dans les champs de l’enfance
et de la jeunesse. L’objectif est d’améliorer
la prise en charge de la jeunesse
vulnérable dans ces pays.
En effet, entre l’Europe élargie et le
continent africain, l’espace méditerranéen
est un territoire qui doit faire face à
plusieurs défi s majeurs, dont celui d’un
fort rajeunissement démographique.
Pour que les associations soient mieux
entendues et prises en compte par les
pouvoirs publics, la Fondation de France
souhaite soutenir leur renforcement par la
formation, la mise en réseau, les échanges
et des partenariats durables.
AFRIQUEPOUR QUE LE SIDA NE SOIT PLUS UNE MALADIE SOCIALELe premier défi de l’épidémie à VIH/sida
pour les années à venir est son caractère
féminin. Les femmes sont chaque jour
davantage exposées à un risque élevé
d’infection. Elles représentent près de
60 % des personnes contaminées en
Afrique subsaharienne. De nombreux
facteurs biologiques, socio-économiques,
culturels et juridiques, rendent les
femmes particulièrement vulnérables au
VIH/sida.
Le programme souhaite :
• répondre aux besoins sanitaires
spécifi ques des femmes vivant avec le
VIH (cancer du col…),
• participer à la réduction de la
transmission de la mère à l’enfant
(accompagnement dans le choix du
mode d’allaitement…),
• promouvoir une implication des
conjoints et des familles dans la lutte
contre le VIH/Sida,
• contribuer à la déstigmatisation des
femmes vivant avec le VIH (rejet hors
de la famille, confi scation des biens,
responsabilité des enfants..).
La féminisation du VIH est un phénomène croissant en
Afrique, notamment au Cameroun où agit l’association
SWAA – Littoral. Elle s’intéresse particulièrement aux mères,
susceptibles de transmettre le virus à leur enfant.
Le centre Son-Ninka, qui offre gratuitement médicaments
et consultations aux personnes séropositives, propose à
ces femmes des conseils de prévention ainsi qu’une aide
psychologique. Cette dernière se révèle particulièrement
importante dans un contexte où tabous, peur et culpabilité
freinent une prise en charge rapide et efficace, en particulier
celle des enfants séropositifs. Débats et rencontres sont aussi
organisés dans les églises, écoles et associations de femmes.
Lutte r cont r e l a ma l ad i e… et le s ta b ou s
L’AVENIR EN TERRE CONNUE
Dans les pays du Maghreb, le manque de
perspectives pour les jeunes fait croire
au « rêve européen » qui vire souvent au
cauchemar. C’est pourquoi l’Association
des amis de la maison de jeunes à Beni-
khiar en Tunisie et la MJC des Romains
d’Annecy ont décidé de s’associer pour
venir en aide aux jeunes défavorisés.
Les opportunités existent dans leur
pays, il s’agit donc de les valoriser et
d’agir pour qu’ils s’impliquent dans le
développement national. Le groupe franco-
tunisien souhaite changer les fausses
idées concernant l’immigration tout en
proposant à ces jeunes des formations
professionnelles, une participation à la vie
associative, des valeurs citoyennes pour
leur donner l’envie de croire en leur pays
et en leur avenir.
32 La Fondation de France en 2008
A i d e r l e s p e r s o n n e s v u l n é r a b l e s
La Fondation de France en 2008 33
En 2008, 39 initiatives ont été soutenues.
En outre, plusieurs projets dans le domaine
des droits de l’homme sont également
soutenus chaque année dans divers pays.
Reconstruire après les catastrophes
Au lendemain du Tsunami en Asie du sud
ou du séisme au Pakistan, la Fondation
de France est sollicitée pour contribuer
à la réinstallation de communautés
frappées par des catastrophes brutales.
Face aux catastrophes en France ou à
l’étranger - inondations, tremblements
de terre, cyclones, explosions…-, les
donateurs mobilisés par les médias
demandent à la Fondation de France
d’agir. Les secours d’urgence sont
particulièrement compétents et équipés
dans notre pays. Mais lorsque leur
mission vitale s’achève et qu’ils quittent
le terrain, les populations demeurent
souvent dans une immense détresse
morale et matérielle. C’est alors, au bout
de quelques semaines et pour plusieurs
mois, que la Fondation de France
intervient : s’appuyant sur des ONG
fi ables, qui connaissent bien le terrain
sinistré, elle soutient des programmes
de reconstruction de maisons, de lieux
de soins, des actions d’accompagnement
psychologique, des projets de relance de
l’activité économique…
La participation des bénéfi ciaires et une
approche globale des communautés
villageoises est systématiquement
recherchée en s’appuyant autant que
possible sur des ONG locales.
Des engagements concrétisésLes personnes sinistrées frappées par
le Tsunami en Asie du sud fi n décembre
2004 ont mobilisé la générosité des
Français et la Fondation de France a
collecté plus de 20 millions d’euros.
111 opérations -mises en œuvre par 39
ONG- ont été sélectionnées et soutenues
dans quatre pays : Indonésie, Sri Lanka,
Inde et Thaïlande, dont un dernier projet
a été soutenu en 2008. Par ailleurs,
la Fondation de France a contribué à
une meilleure effi cacité du dispositif
d’intervention français en créant trois
cellules d’informations pour les ONG
à Banda Aceh/Sumatra, à Colombo/Sri
Lanka et à Pondichéry/Inde.
Chaque projet a été visité tous les 6 mois
et un audit fi nancier des ONG soutenues
a été organisé.
La Cour des comptes, dans le rapport
rendu en début 2007, a reconnu la
conformité des actions menées avec
les engagements pris à l’égard des
donateurs.
En octobre 2008, à l’invitation de la
Fondation de France, les représentants
des ONG soutenues, de la cellule de crise
du ministère des Affaires étrangères, de
la Commission Européenne, et autres
intervenants extérieurs ont partagé
points de vue et bilans. Cette démarche
d’échanges d’expériences est un pilier
essentiel de la méthodologie propre de la
Fondation de France.
En 2008, la Fondation de France a
également soutenu des interventions
en Birmanie (cyclone Nargis), en Haïti
(cyclones Fay, Gustav, Hanna et Ike) et en
Inde (inondations).
SOLIDARITÉ TSUNAMI
Le bilan fi nal a été mis en ligne sur le
site www.fondationdefrance.org avec des
vidéos présentant la méthode et le bilan
de la Fondation de France, des photos pour
illustrer les réalisations, la cartographie
des projets. L’information aux donateurs
a été complétée par la mise en ligne des
fi ches de synthèse des projets, intégrant
des témoignages des bénéfi ciaires des
aides. Enfi n, un site spécifi que d’images
des réalisations est également en ligne
(http://asiedusud.fondationdefrance.org ).
34 La Fondation de France en 2008
Plusieurs directions on été fi xées :
• la recherche médicale : une part
importante des moyens qui lui sont
confi és est consacrée au soutien de
recherches de haut niveau et à la
formation de jeunes chercheurs ;
• la recherche scientifi que
principalement tournée vers
l’environnement pour contenir les effets
de la dégradation de l’environnement
sur la santé et soutenir une pédagogie
environnementale intelligente ;
• la culture afi n de mettre la création
au service des citoyens en les aidant
à défi nir leurs besoins puis en les
mettant au contact d’artistes capables
de réaliser les œuvres dédiées à ces
besoins. La Fondation de France
soutient la professionnalisation de
jeunes artistes, elle accompagne
artistes et acteurs associatifs dans la
conduite commune de projets ;
• la formation par l’attribution de
bourses qui permettent aux jeunes
d’entrer dans l’âge adulte et de réaliser
leur vocation.
80projets soutenus sur
243dossiers reçus
Plus de 30 %pour des fi nancements
« jeunes chercheurs »
Près de 60 %dans le domaine du cancer
R E C H E R C H E M E D I C A L E
C H I F F R E S R E P E R E S 2 0 0 8
Développer la connaissance
Dans une période où de nombreux jeunes sont confrontés à un avenir professionnel
incertain, où les progrès de la recherche sont un enjeu vital pour l’homme, où la culture
devient une nécessité pour mieux lire le monde et forger une identité collective, la
Fondation de France a décidé d’agir pour développer l’acquisition des connaissances.
La Fondation de France en 2008 35
Recherche médicale
Parallèlement à l’attention qu’elle
accorde aux malades, la Fondation
de France a le souci de faire progresser
la recherche sur les pathologies
particulièrement dévastatrices parce
que très répandues ou pénibles. Dans
ce domaine, auquel les donateurs sont
attachés, l’affectation qu’ils défi nissent
contribue largement à la défi nition et
à l’ampleur des programmes mis en
œuvre. Depuis quelques années, une
politique de soutiens pluriannuels et
structurants a été mise en place dans
presque toutes les disciplines abordées
pour assurer la continuité des actions et
garantir aux interventions de la Fondation
de France une effi cacité et une visibilité
accrues. C’est dans cette perspective à
long terme que les appels d’offres 2008
ont été renouvelés dans les domaines
suivants : pathologies cancéreuses,
cardiologie, autisme, ophtalmologie
et neuro-ophtalmologie, maladie de
Parkinson. Des évaluations sont en cours.
En ce qui concerne le sida, un partenariat
a été signé en 2006 avec l’Agence
Nationale de Recherche sur le Sida
(ANRS) pour fi nancer pendant 3 ans
deux jeunes chercheurs de haut niveau,
porteurs d’un projet innovant et souhaitant
travailler en France après une expérience
formatrice et prometteuse à l’étranger.
L’un de ces chercheurs a déjà été recruté
dans un grand laboratoire français, preuve
de sa qualité. Un nouvel appel d’offres
identique a donc été lancé en 2007 pour le
remplacer. 2009 sera la dernière année de
cette collaboration.
En outre, en écho au programme Sida,
santé et développement, la Fondation
de France soutient la recherche sur les
spécifi cités sanitaires des femmes vivant
avec le VIH. Elle souhaite contribuer
au progrès des connaissances et à
l’évolution des pratiques professionnelles
et des politiques sanitaires. En 2008,
le programme a fi nancé 7 projets de
recherche en Afrique francophone et dans
les départements français d’Amérique.
DE NOUVELLES PISTES POUR ÉTUDIER
LE LYMPHOME B
Encore relativement peu étudiés en
cancérologie, les micro-ARN sont des
petites molécules qui jouent un rôle
essentiel dans la régulation de la synthèse
des protéines, indispensable au bon
fonctionnement cellulaire. Or, une cellule
devient cancéreuse en s’affranchissant
en partie des mécanismes de régulation.
Au CNRS de Lyon, l’équipe du Professeur
Alexandra Traverse-Glehen, spécialisée
dans l’étude des lymphomes (cancers
du sang et des organes lymphoïdes),
souhaite analyser les voies de régulation
par les micro-ARN. Mieux comprendre
la physiopathologie des lymphomes
devrait permettre d’améliorer les critères
diagnostiques et pronostiques, et adapter
au mieux la prise en charge thérapeutique.
La maladie de Parkinson ne se limite pas à ses signes
moteurs (tremblements, raideur…). Les signes non-
moteurs sont fréquents au cours de l’évolution de la
maladie et parfois très invalidants, tels les troubles
digestifs. Plusieurs travaux ont montré que les neurones
du système nerveux entérique (SNE) sont atteints
précocement par le même processus dégénératif que
celui qui touche le système nerveux central. L’équipe
du Professeur Pascal Derkinderen, de l’Inserm de
Nantes, étudie les mécanismes responsables de cette
dégénérescence. Afi n d’identifi er des facteurs capables
de protéger ces neurones, le laboratoire a lancé une
étude combinant une atteinte toxique et génétique chez
la souris. Ces recherches pourraient, à terme, permettre d’envisager une prise en
charge thérapeutique des patients parkinsoniens.
P r o t é g e r d e s n e u r o n e sp o u r c om b a t t r e P a r k i n s o n
36 La Fondation de France en 2008
Construire une culture commune
Convaincue que la culture est un facteur
majeur d’intégration sociale, la Fondation
de France s’attache à donner à des publics
peu concernés par l’art les moyens de
nouer des contacts avec les artistes.
Dans nos sociétés où l’ampleur et
la rapidité des changements ont
profondément modifi é les relations de
l’homme à son environnement, la culture
et l’art en particulier deviennent des
facteurs déterminants du développement.
En France, la richesse du patrimoine,
l’importance du maillage du territoire par
des lieux de diffusion, la mise en place
de dispositifs de soutien tant aux artistes
du spectacle vivant qu’aux industries
culturelles, témoignent de l’importance
accordée par les pouvoirs publics à la
culture. Pourtant des déséquilibres
profonds existent, notamment aux
dépends de la création dans certaines
disciplines, et des progrès insuffi sants de
la démocratisation culturelle.
ACTEURS SUR LA SCÈNE DE L’ARTA travers les Nouveaux commanditaires,
la Fondation de France ouvre depuis
plusieurs années la scène de l’art à
quiconque souhaite y assumer un rôle,
en la déplaçant dans le domaine public,
hors des lieux qui lui sont habituellement
consacrés. Le dispositif proposé permet à
tous les citoyens qui le souhaitent - seuls
ou en groupe -, de prendre l’initiative
d’une commande à un artiste, sur la base
d’un cahier des charges précis, élaboré
avec l’aide d’un médiateur culturel,
sous réserve que le projet soit d’intérêt
général et que l’œuvre soit destinée à la
collectivité.
A ce jour, 218 œuvres ont été produites
ou sont en cours de réalisation : en
milieu urbain ou rural, dans des
établissements sanitaires ou sociaux,
des lieux de cultes, des écoles, sur
des places publiques ou dans des
espaces naturels… Elles témoignent de
préoccupations intimes ou collectives, et
des bouleversements qui sont à l’œuvre
dans notre rapport au monde : rapport
à la nature, à l’espace, à autrui, à la
maladie ou la mort…
En 2008, 23 projets ont été soutenus
en phase d’étude et 17 en phase de
réalisation.
Plus de 500 partenaires différents se sont
associés à la production de ces œuvres,
parmi lesquels des communes, aux côtés
du ministère de la Culture et de différents
autres services de l’Etat, des entreprises
privées, des Conseils généraux, des
Conseils régionaux et des associations.
Enfi n, l’essaimage du modèle à
l’étranger se poursuit, notamment en
Italie, Grande-Bretagne, Belgique, et en
Allemagne.
Le site www.nouveauxcommanditaires.com,
assure une communication auprès de
l’ensemble des acteurs sollicités dans
cette procédure.
ENVOYER DANSER LES PRÉJUGÉS
Réunir des jeunes en fauteuil roulant et
d’autres sur des rollers au sein d’une
pièce chorégraphique, tel est le défi relevé
et réussi par l’association DK-Bel. Dans
« Roue Cool », chaque danseur trouve
sa place et sert le même spectacle.
Transcendé, le handicap apporte une
dimension tout à fait nouvelle dans le
milieu de la danse. Outre l’aspect innovant
sur les plans esthétique et technique,
il s’agit de faire évoluer les regards et
représentations des jeunes participants et
du public. Parallèlement, un fi lm réalisé
par Catherine Abecassis témoignera des
différentes étapes de ce projet.
D é v e l o p p e r l a c o n n a i s s a n c e
La Fondation de France en 2008 37
DES PRATIQUES ARTISTIQUES INTÉGRÉES À DES PROJETS SOCIAUXPour prendre en compte la remontée
croissante dans les secteurs de la
santé, de l’insertion, de la solidarité et
de l’éducation des projets intégrant des
pratiques culturelles et artistiques, la
Fondation s’est dotée d’un référentiel
de critères lui permettant d’évaluer la
qualité et la pertinence de ces projets.
En complément le programme Culture a
initié un axe exploratoire Partager l’art,
transformer la société pour soutenir
quelques projets qui ne rentrent pas
dans les critères des appels à projets,
mais qui proposent une intégration
particulièrement pertinente entre un
projet culturel et un objectif social, quel
qu’il soit. Cet axe est développé depuis
deux ans. Dans ce cadre, 14 projets ont
reçu un soutien en 2008.
AUTRES VOIES DE CRÉATIONPour prendre en compte les diffi cultés
que connaissent de nombreux
jeunes artistes au démarrage de leur
parcours professionnel et grâce à
l’accompagnement de médiateurs, la
Fondation de France a poursuivi son
soutien à la professionnalisation de
jeunes artistes en émergence dans les
danses urbaines, en partenariat avec
la Grande Halle de la Villette, la Caisse
des dépôts et l’Agence nationale pour la
cohésion sociale et l’égalité des chances
(ACSE), et aux compositeurs de musique
contemporaine, en partenariat avec la
Fondation Royaumont.
Enfi n en matière de recherche et de
formation, la Fondation de France a
poursuivi en 2008 son soutien à l’Institut
national d’histoire de l’art, ainsi qu’aux
travaux de recherches du laboratoire
Arts et sociétés de l’Institut national des
sciences politiques sur les fonctions
sociales de l’art. Ces fi nancements ont
pour but d’aider à défi nir les enjeux d’une
nouvelle scène de l’art, dans laquelle
s’inscrit la démarche des Nouveaux
commanditaires.
A l’occasion de l’aménagement du site du lavoir de
Blessey en Bourgogne, des habitants ont souhaité
valoriser ce lieu. Grâce à Xavier Douroux, médiateur
de l’action Nouveaux commanditaires et co-directeur
du centre d’art contemporain Le Consortium à
Dijon, ils ont rencontré l’artiste suisse Rémy Zaugg
et se sont alors lancés dans l’aventure, qui a duré
sept ans. L’artiste a repensé la géographie du village
: d’anciens chemins délaissés ont été réaménagés,
de beaux murs de pierres sèches ont été restaurés et
un plan d’eau a été créé. Blessey, comme d’autres
villages de Côte d’Or, fait partie du « circuit
des lavoirs », auquel ont participé des artistes de
renommée internationale tels Annette Messager ou
John Armleder.
Sept ans de réflex ion, et d’act ion !
38 La Fondation de France en 2008
La Fondation de France a développé
depuis l’origine de nombreux
programmes sur ce thème. Aujourd’hui
elle a choisi de renforcer son action dans
trois directions :
• L’approche citoyenne pour aller plus
loin qu’une simple prise de conscience,
en soutenant par exemple les initiatives
associatives et les regroupements
d’acteurs, peu développés jusqu’ici.
• L’éducation et la formation à la
préservation de la biodiversité, à
l’éco-habitat, sur le site de Branféré,
en Bretagne sud, lieu privilégié tant
pour les jeunes scolaires que pour les
adultes et les familles.
• L’incitation des associations à réduire
l’impact environnemental de leurs actions.
Tous les projets proposés à la Fondation
de France, de quelque nature que ce soit,
bénéfi cient d’une « prime verte », s’ils
prennent cette question en compte.
Dans le domaine de l’environnement
comme dans les autres, l’homme est
au centre des projets retenus par la
Fondation de France : encouragement
aux actions de concertation et de
dialogue entre groupes locaux pour la
préservation de l’environnement, soutien
aux actions de développement durable,
prévention des nuisances sonores et
éducation à l’environnement…
CONCERTATION ET MÉDIATIONLes populations cherchent aujourd’hui à
participer plus activement à l’évolution
de leur environnement en renouant les
liens sociaux. Aussi, la Fondation de
France continue de soutenir dans toute
la France des opérations de concertation
entre les acteurs locaux, dans le cadre
du programme Gérons ensemble notre
environnement. Lorsque des situations
confl ictuelles le nécessitent, elle
propose l’intervention d’un médiateur
environnemental. En 2008, 48 projets ont
été soutenus.
Une évaluation de ce programme, qui
existe depuis dix ans a été confi ée à
une équipe de chercheurs. Il en ressort
que les deux-tiers des projets se
situent en milieu rural et sont menés
majoritairement par des associations
environnementales. La concertation
permet avant tout d’économiser au
territoire et à l’environnement le
coût d’un confl it et/ou d’une gestion
défectueuse. Seule procédure qui
permette de combiner à la fois des
bénéfi ces environnementaux et sociaux,
les actions de concertation ont pour
objectif de concilier la préservation de
l’environnement et ses multiples usages .
Cette évaluation a montré la pertinence
pour la Fondation de France de
Agir pourl’environnement
L’environnement est l’objet d’enjeux et d’inquiétudes à l’échelle planétaire comme au
niveau local. La compétition générale pour l’appropriation des ressources naturelles,
l’expansion des villes, le développement des activités générant des pollutions,
l’augmentation des catastrophes « naturelles », menacent la biodiversité et la qualité
des territoires.
La Fondation de France en 2008 39
poursuivre l’appel à projets, en raison
de l’augmentation des risques de
confl its d’usage induite par l’installation
de nouvelles populations et de
nouvelles activités dans les territoires ;
mais également parce qu’elle reste
aujourd’hui encore une des seules
sources de fi nancement indépendante
de la concertation et de la méditation
environnementales.
ENVIRONNEMENTS SONORES Lancé en 2003 en réponse à une
préoccupation très présente dans
la société à propos des nuisances
sonores, le programme Environnements
sonores a soutenu cette année
19 projets. Ils recouvrent des opérations
de concertation et de médiation entre
habitants d’un même quartier ou d’un
même centre d’hébergement pour
résoudre les confl its liés aux nuisances
sonores de voisinage. Les projets sont
abordés sous un angle culturel (recueil
de sons, constitution de patrimoines
sonores, découvertes sonores de
quartier, aménagement de lieux de vie,
productions sonores dans l’école…) ou
éducatif et pédagogique.
BRANFÉRÉ, UN PÔLE DE RÉFÉRENCEEn matière d’éducation à l’environnement
enfi n, la Fondation de France développe
un pôle d’excellence sur le site de
Branféré dans le Morbihan, qu’elle a reçu
en héritage à la fi n des années 80. Ce
pôle a pour ambition à terme de devenir
une référence dans les champs de la
biodiversité et du développement durable.
Propriétaire du domaine foncier, et de
la SA du Parc de Branféré qui exploite
un parc animalier ouvert au public,
la Fondation de France loue à sa
fi liale le domaine et les équipements
nécessaires à son activité. Afi n de
renforcer la vocation d’intérêt général
du lieu, la Fondation de France s’est en
outre associée à la Fondation Nicolas
Hulot pour y développer une activité
d’éducation à l’environnement. Le
projet, intitulé Ecole Nicolas Hulot pour
la Nature et l’Homme, est porté par
l’association loi 1901 Ecole Nicolas Hulot
pour la Nature et l’Homme. L’école, qui
accueille des séjours scolaires et de
loisirs, est locataire d’un équipement
construit par la Communauté de
communes du pays de Muzillac selon les
normes HQE, à la périphérie du parc. En
2008, un partenariat a été conclu avec
l’université Bretagne Sud pour la création
d’une licence professionnelle sur les éco-
matériaux. La formation des adultes vient
ainsi compléter celle des enfants, dans
un domaine essentiel du développement
durable : la construction écologique.
À L’INTERNATIONALLe programme L’Europe en plus large ! a été
initié en 2003 pour développer le sentiment
d’une citoyenneté européenne commune
et d’une culture partagée. Il favorise les
rapprochements entre les acteurs de la
société civile en France et dans les pays
nouveaux adhérents à l’Union Européenne,
par la réalisation de projets concrets
pouvant relever d’un ou plusieurs aspects
du développement durable, dans le domaine
économique, environnemental ou social.
En 2008, 14 projets montés entre des
associations françaises et européennes
ont été soutenus 134 projets depuis l’origine
du programme.
Prenant acte de la crise alimentaire qui
touche de nombreux pays pauvres, la
Fondation de France a décidé en 2008 de
s’associer avec le Centre Français pour
la Solidarité Internationale (CFSI) pour
soutenir l’agriculture familiale en Afrique
subsaharienne en 2009.
Sensibiliser les habitants
à leur environnement
sonore, tel est le projet
de Radio Alto, une radio
associative située dans
le massif des Bauges en
Savoie. Transformés en
traqueurs et partageurs
de sons, les habitants
réalisent la prise de son
et le montage de « cartes
postales sonores », diff usés
ensuite à l’antenne. Exemple : le portrait d’un habitant, le témoignage
d’un professionnel, le concert d’un groupe local... Ce projet permet un
partage entre les générations et l’acceptation de cultures diff érentes. Il
invite aussi à redécouvrir le monde du son, et ainsi à repérer, puis avoir
envie de combattre les nuisances sonores. Un beau moyen d’écouter la vie.
C a r t e p o s t a l e s o n o r e
40 La Fondation de France en 2008
L’OBSERVATOIRE DE LA FONDATION DE FRANCE La Fondation de France a créé un
Observatoire en 1997 afi n d’organiser une
veille sur l’expression et l’évolution de la
philanthropie en France. L’Observatoire
s’adresse aux acteurs, mécènes,
chercheurs, médias, ou plus généralement
à toute personne sensibilisée par le secteur
à but non lucratif.
Conduire des études sur le profi l
des donateurs, sur le mécénat et
le comportement responsable des
entreprises, ou encore sur le poids
économique des fondations françaises
et la nature de leurs fondateurs, permet
de mieux comprendre ces différentes
formes d’engagement en faveur de
l’intérêt général pour mieux répondre
aux attentes des nombreuses volontés
qui animent et font vivre au quotidien la
générosité privée. Afi n de rassembler
et de diffuser ces différents travaux,
ainsi qu’une information sur ces sujets,
l’Observatoire dispose d’une rubrique
sur le site de la Fondation de France
www.fondationdefrance.org
Depuis 2008, l’Observatoire apporte
également son aide aux chargés de
programmes de la Fondation de France.
A leur demande, il met en œuvre des
études afi n d’affi ner leur connaissance
des domaines dans lesquels ils
interviennent ou d’explorer de nouveaux
domaines.
Pour développer ses interventions au service d’un meilleur fonctionnement de la
société, la Fondation de France s’attache à renforcer le contexte philanthropique dans
lequel elle s’inscrit. Elle œuvre en France pour la professionnalisation du tiers secteur,
la reconnaissance des fondations, l’amélioration des encouragements fi scaux du
mécénat. Elle travaille également avec ses partenaires européens à des programmes
d’intervention communs et à l’élaboration des futurs dispositifs supranationaux du
mécénat.
Le développementde la philanthropie
La Fondation de France en 2008 41
RÉALISATIONS 2008
Les fondations en France en 2007Cinq ans après la réforme d’août 2003
sur le mécénat et les fondations, la
seconde enquête nationale auprès des
fondations en constitue un premier bilan.
Elle révèle l’évolution du nombre de
fondations, leurs secteurs d’intervention,
le total de leurs dépenses et des actifs
qu’elles détiennent….
Cette enquête se fonde sur une base
de données de près de 1000 fondations
actives en 2007. Elle a été réalisée
en collaboration avec le Bureau des
groupements et associations du
ministère de l’Intérieur.
Baromètre 2008 de la générositéDans un contexte de forte inquiétude
sur le coût de la vie, ce Baromètre de
la générosité des Français apporte
des nouvelles rassurantes. Identique
aux précédents dans sa méthode et
son questionnement, il est le résultat
d’un sondage effectué en mai 2008 par
TNS Sofres auprès de 2013 personnes
représentatives de la population
française.
Génération 68 : génération égoïste ou généreuse ? Il y a 40 ans, ils “battaient le pavé”…
Aujourd’hui, les “soixante-huitards” font
partie des tranches d’âge qui ont le plus
les moyens, le temps et l’envie de donner.
Mais à qui ont-ils envie de donner ?
Quelle est leur vision des problèmes
de notre société ? Où mettent-ils les
urgences ? C’est pour répondre à ces
questions qu’un sondage a été réalisé à
la demande de l’Observatoire par TNS
Sofres, du 22 au 26 février 2008 auprès
de 336 personnes représentatives de
cette population.
58%des papy boomers sont donateurs en
argent à des organisations
87%des papy boomers pensent qu’il est
important que les bénéfi ciaires des
actions caritatives ou sociales participent
activement à l’élaboration du projet
dont ils bénéfi cient
L E S C H I F F R E S
42 La Fondation de France en 2008
UNE PARTICIPATION ACTIVE DANS LES REGROUPEMENTS PROFESSIONNELSA mesure qu’elle s’est elle-même
développée, la Fondation de France
a activement contribué à créer des
regroupements professionnels dont elle
suit de près les travaux :
Le Comité de la Charte du don en confi ance
Regroupement
d’organisations collectrices de fonds qui
ont élaboré en commun des règles de
bonne conduite et de transparence pour
apporter à leurs donateurs les meilleures
garanties sur la qualité et la lisibilité de
leurs actions, il est aujourd’hui le seul
organisme privé et indépendant ayant mis
en place des contrôles sur la déontologie
et la transparence. Une réforme récente
a entrainé une recomposition du Conseil
d’administration où dorénavant les
personnalités qualifi ées sont majoritaire
renforçant ainsi l’indépendance du Comité.
www.comitecharte.org
France générosités représentation
professionnelle des collecteurs de fonds
privés à but non lucratif auprès des
pouvoirs publics, chargée de promouvoir
la philanthropie et de négocier ses
conditions d’exercice : fi scalité,
réglementation, suivi des relations avec
les acteurs publics et privés concernés
par la philanthropie.
www.francegenerosites.org
Le Centre Français des FondationsLa France restait un
des seuls pays de
l’Union européenne
sans organisation fédérant ses
fondations. Sept fondations, de
personnes privées ou d’entreprises,
parmi lesquelles la Fondation de France,
ont mis fi n à cette situation en créant, en
décembre 2001, le Centre Français des
Fondations dont l’objet est :
• de mettre à disposition des fondations
une plate-forme d’échanges et de
mise en commun d’expériences pour
constituer un réseau d’expertise, au
moyen de réunions, de conférences,
d’ateliers et de visites d’études ;
• de développer l’information sur
les fondations auprès de tous
les publics par la constitution de
fonds documentaires, la réalisation
d’enquêtes, d’études et de répertoires ;
• d’apporter des conseils pour
accompagner la création et le
développement des fondations ;
• de représenter les intérêts des
fondations françaises auprès des
pouvoirs publics et de toutes les
institutions nationales, internationales
ou supranationales concernées.
L e d é v e l o p p e m e n t d e l a p h i l a n t h r o p i e
La Fondation de France en 2008 43
Fin 2008, au terme de sept années
d’activité, le Centre regroupait 152
membres. Il était animé par trois
salariées. Ces permanentes assurent
une veille active sur tout ce qui concerne
les fondations et organisent des
rencontres de travail entre ses membres,
mettent à jour le site. En 2008, pour la
cinquième année, le Centre a organisé
au Centre de conférences Les Pensières
de la Fondation Mérieux à Annecy, des
ateliers de réfl exion sur les pratiques
professionnelles. Ces rencontres ont
permis de faire le point sur les questions
des fondations et leur relation avec les
différentes parties prenantes.
Le Centre Français des Fondations fait
partie de l’association européenne des
associations de fondations qui traitent
de questions trans-frontalières appelé
réseau DAPHNE.
www.centre-francais-fondations.org
Le Centre européen des Fondations Le Centre compte parmi ses adhérents
directs près de 250 fondations,
associations de fondations et entreprises
mécènes, et apporte ses services à plus
de 50 000 organismes affi liés grâce à un
vaste réseau à travers toute l’Europe et
dans le monde.
Le Centre européen des Fondations est
un porte-parole auprès des institutions
européennes, un forum d’échanges,
un catalyseur de projets qui favorise la
diffusion de pratiques déontologiques,
un service de communication sur les
fondations et les entreprises mécènes
en Europe. Il peut aussi aider à la
constitution de fondations dans des
pays qui ne disposent pas encore de
ce mécanisme. Il met à la disposition
des fondations un site qui permet de
connaître l’activité de tous les membres
du Centre.
La perspective d’un statut européen des
fondations mobilise les membres, et un
groupe de contact avec la commission
dont la Fondation de France fait partie
a été créé. Un étude de faisabilité vient
d’être terminée à la demande de la
commission ouvrant la voie vers les
étapes suivantes. Toutefois nous savons
que cette bataille risque d’être longue et
devra attendre la nouvelle Commission.
Aujourd’hui les fondations françaises
restent très faiblement présentes au
centre par rapport à l’engagement massif
des fondations allemandes ou italiennes.
www.efc.be
The Network of european foundations (Nef) Cette association a pour vocation
de permettre à des fondations de
différents pays de monter des projets
opérationnels communs afi n de travailler
sur des solutions à l’échelle de l’espace
européen. Le réseau s’efforce aussi de
fi nancer en commun, éventuellement
avec l’aide de l’Union européenne, des
études prospectives visant à proposer,
dans des secteurs précis, des politiques
d’intervention harmonisées.
www.nefi c.org
À côté de l’équipe salariée de 136 personnes, plus de 480 bénévoles agissent à Paris et dans les sept délégations
régionales. Tous apportent leur engagement, leur temps et leurs compétences.
La Fondation de France en 2008 45La Fondation de France en 2008 45
La Fondation de France est un organisme privé. Elle est régie
par un certain nombre de règles qui s’inscrivent dans un mode
de gouvernance favorisant les conditions d’une gestion effi cace,
conforme à l’objet social, tout en étant attentif à la
sécurité, à la bonne prise en compte des attentes et des intérêts
des parties prenantes de l’organisation.
Elle repose sur des principes fondamentaux :
- la transparence, pour rendre compte de l’action conduite
et de l’emploi des fonds dont la Fondation de France a la
responsabilité ;
- la collégialité dans la prise de décision.
Le Conseil d’administration est l’organe de décision
suprême car les fondations n’ont pas d’assemblée générale.
Il joue le rôle essentiel dans la défi nition de la stratégie en
liaison avec la direction générale, et dans le contrôle de la mise
en œuvre des objectifs de l’organisation. Il approuve les comptes,
vote le budget et s’assure de la fi abilité et de la qualité de
l’information donnée sur la situation fi nancière de l’organisation.
Il s’assure que l’activité est en conformité avec les lois, les
règlements, les codes de déontologie en vigueur.
La gouvernance de la Fondation de France
46 La Fondation de France en 2008
Le CONSEIL D’ADMINISTRATION est
composé de trois collèges dont les
membres sont soumis à renouvellement
réguliers :
• sept représentants des ministères
concernés par l’activité de la Fondation
de France, nommés par les ministres
et changeant au gré des évolutions des
gouvernements ;
• sept membres de droit représentant les
fondateurs, qui sont issus des banques
fondatrices et tournent tous les quatre ans ;
• douze personnalités qualifi ées qui ont
un mandat de quatre ans, renouvelable
une fois. Elles sont élues par l’ensemble
du Conseil sur proposition du président
après approbation par le Bureau.
Le Conseil d’administration se réunit
quatre fois par an au minimum, et se fait
assister par différents comités :
• Le comité fi nancier qui propose au
Conseil la politique de placement
des fonds et suit les résultats des
gestionnaires choisis par appel d’offre.
Il présente annuellement au Conseil un
rapport de gestion.
• Deux comités spécifi ques pour
l’assister dans sa mission : un comité
d’audit pour suivre les comptes,
l’exécution du budget et la gestion
des risques, et un comité des
rémunérations.
• Vingt et un comités spécialisés pour
les activités de programmes dont
les membres sont nommés par le
président pour un mandat de trois ans
renouvelable une fois. Ils sont créés
en fonction de l’évolution des axes
d’intervention (enfants, personnes
âgées, recherche médicale, culture,
environnement, etc.), et sont composés
de personnalités expertes dans leur
domaine. Ils proposent des politiques
dans le champ concerné et choisissent
les dossiers qu’ils proposent à
fi nancement. C’est le président de
la Fondation de France qui prend la
décision fi nale en signant l’engagement
fi nancier. L’activité en région est
assurée par sept comités régionaux qui
instruisent des dossiers et proposent
des fi nancements. Là encore c’est le
président qui a la décision fi nale et qui
nomme les membres bénévoles pour
quatre ans, renouvelables une fois.
Cette organisation assure une collégialité
de la décision en matière de choix d’axes
d’intervention et de fi nancement de projets.
Le Conseil d’administration élit le
PRÉSIDENT qui ne peut exercer son
mandat pour une durée supérieure
à celle inscrite dans la durée de son
mandat au Conseil d’administration. Il
nomme annuellement un Bureau dont
le rôle est de préparer les décisions du
conseil, d’arrêter les comptes, d’ouvrir
les comptes de fonds ou fondations et les
nouveaux programmes. Il se réunit cinq
fois par an.
Les fonctions au Conseil d’administration et
dans les différents comités sont bénévoles.
Le DIRECTEUR GÉNÉRAL est nommé par le
Conseil d’administration sur proposition
du Bureau. Il dirige la structure
exécutive, assure les recrutements. La
répartition des tâches entre le Conseil
d’administration et la structure exécutive
est formellement décrite dans des
délégations de pouvoir. Le directeur
général possède des délégations de
pouvoirs de la part du président et du
Bureau pour les actes quotidiens, que
lui-même subdélègue en tout ou partie
à certains de ses collaborateurs. Il
présente au Bureau et au Conseil la
stratégie qu’il propose de mettre en
œuvre, et leur présente la politique
L a g o u v e r n a n c e
La Fondation de France en 2008 47
de communication, la stratégie de
recherche de ressources, les comptes
et les budgets. Il participe au Conseil et
au Bureau et représente la Fondation
de France dans un certain nombre
d’instances auxquelles le président
ne participe pas. Il dirige le Comité de
direction qui regroupe les directeurs
pour s’assurer du bon fonctionnement
de la structure exécutive. Le Comité de
direction peut être amené à décider de
fi nancements hors comités.
La Fondation de France respecte la
séparation entre l’ordonnateur et le
payeur. La fi lière de l’ordonnancement
des dépenses est organisée à partir de
délégations de pouvoir données par le
président. Pour le paiement le trésorier
donne délégation au directeur général et
au secrétaire général qui n’interviennent
pas dans les ordonnancements de
dépenses. Le président, le trésorier
et le directeur général assument la
responsabilité juridique et sont donc
mandataires sociaux pour reprendre une
terminologie en vigueur dans l’entreprise.
Les textes qui régissent le
fonctionnement de la Fondation de
France sont les statuts, le règlement
intérieur, le manuel de procédures. Les
délégations de pouvoir sont adoptées par
le Conseil d’administration.
Les CONTRÔLES sont de deux ordres :
• internes : contrôle de gestion, contrôle
d’application des procédures, contrôle
des comptes par le Commissaire aux
comptes et le comité d’audit;
• externes : Cour des comptes, Comité
de la Charte du don en confi ance. Des
interventions de corps d’inspection de
ministères spécifi ques comme celles
des affaires sociales, de la recherche ou
des fi nances sont également possibles.
Par ailleurs les programmes font l’objet
d’évaluations régulières permettant les
adaptations nécessaires.
En matière de TRANSPARENCE la
Fondation de France s’est engagée à
suivre les recommandations du Comité
de la Charte du don en confi ance :
• fonctionnement statutaire et gestion
désintéressée ;
• rigueur de la gestion ;
• qualité de la communication et des
actions de collectes de fonds ;
• transparence fi nancière.
Ces points font l’objet de contrôles
réguliers entraînant la rédaction d’un
rapport qui est soumis à la commission
d’agrément et de surveillance du Comité
du don en confi ance. Les conclusions de
ce rapport sont présentées au Conseil
d’administration.
Le compte d’emploi et de ressources est
adressé à chacun des donateurs. Les
comptes détaillés sont disponibles sur le
site internet de la Fondation de France
et peuvent être envoyés à toutes les
personnes qui en font la demande.
La Fondation de France en 2008 49
PrésidentYves SABOURET *
Conseiller du Groupe 3i France
Vice-présidentJean-Marie BRUNEAU*
Président de la Fondation JM.Bruneau
Présidents d’honneurBertrand DUFOURCQ
Ambassadeur de France
Olivier PHILIP
Préfet Honoraire
TrésorierJean HUET *
MembresPatrice ALLAIN-DUPRE
Président du directoire d’ESL &
NETWORK Holding
Olivier BAILLY
Conseiller auprès de la Direction
générale de la Caisse des dépôts &
consignations en charge des fondations
Patricia BARBIZET
Directeur général du Groupe Artémis
Nicolas BEYTOUT
Président directeur général de DI Group
René CARRON
Président du Crédit Agricole SA
représenté par Jacques de la
Rochefoucauld
Agnès CLARET de FLEURIEU
Inspecteur général de l’Equipement
Ministère de l’Ecologie, de l’Energie,
du Développement durable et de
l’Aménagement du territoire
Jean-Louis NEMBRINI
Directeur général de l’enseignement
scolaire. Ministère de l’Education nationale
représenté par Anna Laurent
Georges PAUGET
Président de LCL
Xavier PENEAU
Sous-Directeur aux affaires politiques
et à la vie associative. Ministère de
l’Intérieur, de l’Outre-mer et des
Collectivités territoriales
Hervé SAINT-SAUVEUR
Administrateur de sociétés
Jean-Lucien TASSY
Président du comité Provence-Côte
d’Azur de la Fondation de France
Agnès TOURAINE *
Présidente de ACT III Consultants
Jean-Jacques TREGOAT
Directeur général de l’action sociale au
Ministère du Travail, des Relations sociales,
de la Famille et de la Solidarité
représenté par Maurice Mendes da Costa
Philippe VAYSSETTES
Président du directoire de la Banque
Neufl ize OBC
Louis-Charles VIOSSAT
Ambassadeur français chargé de la
lutte contre le sida et les maladies
transmissibles
Commissaire aux comptesGeorges MAREGIANO
Associé KPMG Audit
Philippe DURAND*
Associé du Cabinet Landwell & Associés
Yann DYEVRE
Directeur de la jeunesse, de l’éducation
populaire et de la vie associative
Haut-commissariat aux solidarités
actives contre la pauvreté, Haut-
commissariat à la jeunesse
Robert FOHR
Chef de la Mission Mécénat
Ministère de la Culture et de la
Communication
Claudie HAIGNERE
Présidente de la Cité des sciences et de
l’industrie
Michèle HANNOYER
Conseiller juridique – Directeur de projet
Ministère de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche
Jean-Pierre LIEB
Chef du service juridique à la Direction
générale des impôts. Ministère de
l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi
Gérard MESTRALLET
Président directeur général de Suez
représenté par Philippe Peyrat
Nicole MOREAU
Présidente du Conseil d’orientation et
de surveillance de la Caisse d’Epargne
Ile-de-France
représentée par Jean-Paul Foucault *
Professeur Arnold MUNNICH
Chef du Service de génétique
Hôpital Necker-Enfants malades
Le Conseil d’administration
* Membre du Bureau
Mise à jour : avril 2009
50 La Fondation de France en 2008
Les comités
PrésidentJean HUET
Trésorier de la Fondation de France
MembresCatherine ALLONAS-BARTHE
Directeur fi nancier
Assurances du Crédit Mutuel
Christian de BOISSIEU
Centre d’études économiques
Chambre de commerce et d’industrie de Paris
Baudouin de BRIE
Sofi val
Antoine CALVISI
Vice-président du Comité de direction
Banque de Luxembourg
Stéphane CORSALETTI
Directeur général d’Asset Allocations Advisors,
Banque de Neufl ize
Olivier GARNIER
Directeur général adjoint
Société Générale Asset Management
Yves SABOURET
Président de la Fondation de France
Eric TAZE-BERNARD
Crédit Agricole Asset Management
Responsable de la multi-gestion
PrésidentGuy MICHEL
Ancien responsable dans l’animation socio-
éducative, la formation d’adultes, puis
l’accompagnement de porteurs projets au
sein de l’Agence pour le développement des
services de proximité
MembresMaurice BURDIN
Ancien Chef de projet pour la mise en œuvre
de clauses d’insertion dans les marchés
publics de la Communauté d’agglomération de
Grenoble
Agostino BURRUNI
Chargé du développement au sein de la
Fédération des Œuvres laïques de Saône-et-
Loire
Brigitte CHARBONNEAU
Maire-adjoint (Développement économique,
Emploi) de Villejuif - Ancien cadre à l’ANPE, puis
à la délégation interministérielle RMI et à la
délégation interministérielle à la politique de la Ville
Claude COQUELLE
Psychosociologue – Ancien consultant dans
une coopérative d’étude spécialisée dans le
champ de l’action sociale
Denys CORDONNIER
Consultant : conseils aux entreprises,
syndicats, associations et pouvoirs publics
dans les processus d’intégration des salariés,
dont ceux de bas niveaux de qualifi cation
Matthieu HELY (1)
Chercheur associé au Centre Maurice
Halbwachs : équipe de recherche sur
les inégalités sociales (Eris) dirigée par
Serge Paugam et Maître de conférences à
l’Université Paris X Nanterre
Antoine QUEFFELEC (2)
Ancien Directeur de la formation et des
affaires sociales du groupe Saint-Gobain
Françoise RAYNAUD
Responsable du développement du travail
social au Conseil général de l’Isère – Direction
Santé et Solidarité
Edith THÉODOSE
Conseillère municipale – Ancienne Directrice de La
Brèche (Seine et Marne) : association de prévention
et d’insertion de jeunes en grande diffi culté
Laurence ZEBUS
Directrice de Paris Initiatives Entreprises,
association de fi nancement et de garantie
pour la création et le développement des
très petites entreprises et de structures de
l’économie solidaire et sociale
PrésidentMichel MÉRY
Ancien secrétaire général de la Fédération des
associations pour la promotion et l’insertion
par le logement (Fapil)
MembresChristine BOURRIGAN (3)
Chef de projet de l’Opération de
Renouvellement Urbain de la ville de Rouen
François DUFFAUT
Vice-Président de l’Union régionale des Foyers
des jeunes travailleurs (Bourgogne)
Yolande ENCINAS (4)
Responsable chargée d’études à l’Observatoire
associatif du logement à Grenoble
Xavier de LANNOY
Ancien Directeur régional de la Caisse des
dépôts et consignations, région Centre et
Président du Pact-Arim de l’Indre
Marie-Françoise SAVIGNY
Ancienne élue chargée de la Solidarité
(Commune des Mureaux)
Comité fi nancier Comité Emploi / Démarche participative
(1) jusqu’en juin 2008
(2) depuis juillet 2008
(3) jusqu’en mai 2008
(4) depuis janvier 2009
(5) depuis juin 2008
(6) depuis février 2009
(7) depuis octobre 2008
(8) jusqu’en novembre 2008
(9) depuis décembre 2008
(10) depuis novembre 2008
(11) depuis mars 2009
(12) jusqu’en décembre 2008
(13) jusqu’en mars 2008
(14) jusqu’en janvier 2008
(15) depuis septembre 2008
(16) jusqu’en septembre 2008
(17) jusqu’en avril 2008
(18) jusqu’en juillet 2008
(19) depuis avril 2009
Comité Habitat
La Fondation de France en 2008 51
Hugues de VARINE
Président de l’ASDIC, SARL spécialisée dans le
développement local, région Bourgogne
Eléonore VÉTRIAK (5)
Ancienne directrice adjointe à l’action sociale
CAF de Paris
Président
Dominique ARGOUD
Maître de conférences en sciences de
l’éducation à l’Université Paris XII (Créteil)
MembresMarie-Paule BELOT
Directrice de l’Assad de Besançon - Pontarlier
Annick BONY
Chef du bureau des personnes âgées du
ministère des Affaires sociales
Henri COLOMBANI (6)
Ex- délégué général adjoint de la Fédération des
Centres sociaux et socio-culturels de France
Sylvie DAMBRIN
Responsable administratif et développement à
Equinoxe Téléassistance
Vonig LE GOIC (6)
Chargée de mission à la Mission Ville de Créteil
Pierre-Yves MALO
Psychologue au CHU de Rennes
Directeur de l’association « Psychologie et
vieillissement », Rennes
Marijane PROVENZANO (7)
Formatrice à l’Ecole de formation
psycho-pédagogique, Paris
Monique SCHMIDT-WAGNER
Directrice de la Maison de Retraite « La
Passerelle » de Larajasse
Danièle STEINBACH-ESTEVE
Médecin territorial (gériatrie) au Conseil
général du Loiret
PrésidentPierre BONNARD (8)
Association AJHIR, gestionnaire
d’établissement pour enfants handicapés, Paris
Dr Marie-Annick MASPOLI (9)
Centre d’Action médico-sociale précoce,
Centre hospitalier de Versailles
MembresCatherine BARRAL (5)
Chargée de recherche en sociologie au Centre
technique national d’études et de recherches
sur les handicaps et les inadaptations
(CTNERHI), Paris
Brigitte DHERBEY
Association des familles des traumatisés
crâniens des Bouches-du-Rhône
Anneke DIRSON
Crèche-Attitude, Paris
Elisabeth HERCBERG
Ergothérapeute DE
Marion LAMBOLEZ (10)
Ergothérapeute - Caisse nationale de
solidarité pour l’autonomie, Paris
Rémy LEBLANC (11)
Directeur général du Groupe d’études pour
l’insertion sociale des personnes porteuses
d’une trisomie 21 (GEIST) Mayenne
Jean-Jacques ORFEUVRE
Centre d’action médico-sociale précoce
(APAJH) et Conseiller général de la
Haute-Loire, Le Puy-en-Velay
Alain PLANSON
Mutualité Française Finistère – Morbihan, Lorient
Sylviane ROLLO
Service d’éducation, de soins et d’aide à
domicile des Yvelines (Cesap), Versailles
Ryadh SALLEM (5)
Directeur de Cap Sport Art Amitié Aventure
(CAPSAA) et Président du Défi stival, Paris
PrésidenteMarie-Pierre MACKIEWICZ
Maître de conférences en Sciences de
l’éducation à l’IUFM du Nord Pas-de-Calais,
en délégation à l’Observatoire national de
l’enfance en danger
MembresLuis ALVAREZ (6)
Médecin adjoint dans le service de pédopsychiatrie
de l’Institut de puériculture de Paris
Ania BEAUMATIN (12)
Maître de conférences de psychologie à
l’Université de Toulouse – le Mirail
Jean-Yves BEDENES (12)
Inspecteur à l’Education nationale,
Champigny-sur-Marne
Marie-Laure CADART (4)
Médecin et anthropologue, Aix-en-Provence
Danièle FOUACHE
Responsable à l’Opéra de Paris du programme
« Dix mois d’école et d’opéra »
Sylviane GIAMPINO
Psychanalyste, Paris
Jean-Michel LEDUC (6)
Directeur général de la l’association Œuvre
normande des mères, Canteleu
Annick LE NESTOUR
Médecin-Chef de service pédopsychiatrie,
7ème intersecteur des Hauts-de-Seine –
L’Aubier, Bourg-la-Reine
Laurence LÉVY-DELPLA
Inspectrice d’académie, inspectrice
pédagogique régionale Etablissements et vie
scolaire, Paris
Comité Personnes âgées
Comité Personnes handicapées
Comité Enfance
52 La Fondation de France en 2008
Anne OUI
Attachée principale à l’Observatoire national
de l’enfance en danger, Paris
Ariane SALMET (9)
Chef de la mission de développement des
publics à la Délégation au développement et
aux affaires internationales du ministère de la
Culture et de la Communication
Martine VINCENT (6)
Responsable de l’association DECIDER à la
Grande Borne
PrésidentDr Gérard MASSE
Chef de service à l’hôpital Sainte Anne
(Centre Henri Rousselle/SM 15)
MembresJean-Paul ARVEILLER (12)
Psychologue clinicien, Secrétaire général de
la Fédération d’aide à la santé mentale Croix
Marine, Paris
Dr Olivier CANCEIL
Praticien hospitalier au sein du service
hospitalo-universitaire de santé mentale et de
thérapeutique au CH Sainte-Anne à Paris
Alain DARBAS
Infi rmier psychiatrique, directeur de la Maison
du « Chêne à quatre Oreilles », Bretigny-sur-
Orge. Secrétaire général adjoint de la Fédération
d’aide à la santé mentale, Croix Marine
Laurent EL GHOZI
Conseiller municipal, délégué à la vie
universitaire, Nanterre
Chef du service des urgences à l’hôpital Max
Fourestier, Nanterre
Dr Nicole HORASSIUS JARRIE (12)
Psychiatre honoraire des hôpitaux, ancienne
présidente de la Fédération française de
psychiatrie. Membre du Conseil consultatif
de santé mentale auprès du ministère de la
Santé, Aix -en-Provence
Cristina LOPES
Conseillère en économie sociale et familiale,
chef d’un service d’accompagnement à la vie
sociale, Espoir 18, Bourges
Philippe PIERON
Ancien directeur général de l’association
Messidor, Caluire
Nathalie VIARD
Directrice adjointe, responsable du pôle santé
de la Drass de Picardie, Amiens
PrésidentJean-Michel LASSAUNIÈRE (12)
Responsable du Centre de soins palliatifs et
traitement de la douleur, hôpital Hôtel-Dieu, Paris
Daniel d’HÉROUVILLE (4)
Chef de service, Maison médicale Jeanne
Garnier, Paris
MembresElisabeth BALLADUR
Médecin coordinateur, Hospitalisation à
Domicile (HAD), Croix Saint-Simon, Paris
Guillaume BERRICHON
Psychologue clinicien en Equipe mobile de
soins palliatifs, Centre Hospitalier, Avignon
Monique COUTURIER
Pharmacien des hôpitaux, Centre Hospitalier,
Lannion
Françoise DEMOULIN
Directrice du bénévolat de la Fondation Claude
Pompidou, Paris
Philippe HUBERT
Chef du service de réanimation pédiatrique,
Hôpital Necker-Enfants malades, Paris
Pierrette LE BERRE
Infi rmière coordinatrice de l’Equipe d’appui
départementale de soins palliatifs, CHG, Dreux
François PUISIEUX
PU-PH, Coordonnateur de clinique de
gérontologie, Lille
Françoise RADAT-BOURGEOIS
Psychiatre, Unité de traitement des douleurs
chroniques, CHU, Bordeaux
Pascal ROUBY (13)
Psychiatre, Institut Gustave Roussy, Villejuif
Jean-Christophe ROZE (12)
Pédiatre et PU-PH, Chef du service de
réanimation pédiatrique et de néonatologie,
CHU, Nantes
Annick SACHET
Responsable d’une unité de soins palliatifs
gériatrique, Hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine
Umberto SIMÉONI (4)
Chef du service de néonatologie,
coordonnateur du Pôle parents-enfants, CHU
de Marseille
Chantal WOOD
Pédiatre, Responsable de l’Unité fonctionnelle
d’évaluation et de traitement de la douleur,
Hôpital Robert Debré, Paris
PrésidentPr Maurice CORCOS
Chef du département de psychiatrie de
l’adolescent et du jeune adulte à l’Institut
Mutualiste Montsouris de Paris
Comité Soigner, soulager, accompagner
Comité Santé des jeunes(1) jusqu’en juin 2008
(2) depuis juillet 2008
(3) jusqu’en mai 2008
(4) depuis janvier 2009
(5) depuis juin 2008
(6) depuis février 2009
(7) depuis octobre 2008
(8) jusqu’en novembre 2008
(9) depuis décembre 2008
(10) depuis novembre 2008
(11) depuis mars 2009
(12) jusqu’en décembre 2008
(13) jusqu’en mars 2008
(14) jusqu’en janvier 2008
(15) depuis septembre 2008
(16) jusqu’en septembre 2008
(17) jusqu’en avril 2008
(18) jusqu’en juillet 2008
(19) depuis avril 2009
Comité Maladies psychiques et vie quotidienne des personnes
L e s c o m i t é s
La Fondation de France en 2008 53
MembresDr Gilles ALQUIER (14)
Responsable du Réseau Ados 81 d’Albi
Jean-Michel BIDONDO
Commandant à l’Unité de formation de la
Direction régionale de la police judiciaire de Paris
Dr Bernard BOUDAILLIEZ
Praticien hospitalier dans le Département de
pédiatrie au Centre hospitalier universitaire d’Amiens
Patrick COTTIN(15)
Directeur de la Maison départementale des
adolescents de Nantes
Jocelyne LEYDIER
Inspectrice générale de l’administration de
l’Education nationale et de la Recherche
Dr Claire MAITROT
Médecin conseiller technique du Recteur de
l’Académie de Rennes
Dr Olivier MIDDLETON
Directeur des services de santé de
Tremblay-en-France
Dr Brigitte REMY (6)
Praticien hospitalier au Centre de santé mentale,
Mutuelle Générale de l’Education Nationale
Michel RIDOU
Président de la Sauvegarde de l’enfance et de
l’adolescence de la Sarthe
PrésidentPr Philippe VAN DE PERRE
Professeur des Universités. Praticien
hospitalier au Laboratoire de bactériologie-
virologie, CHU de Montpellier
MembresPr Elisabeth BOUVET
Chef de service adjointe, service des Maladies
infectieuses du Pr Yeni, Hôpital Bichat-Claude
Bernard, Paris
Aurélie GAL
Chargée de programmes à l’ONG « Equilibres
et Populations », Paris
Magui Yawo GOUNA-TIGOE
Coordinatrice du projet Corridor, Banque
Mondiale, et fondatrice de l’association
« Espoir Vie Togo » Lomé, Togo
Julie LANGLOIS(7)
Pharmacienne, spécialisée en économie de
la santé. Collaboratrice de Sidaction sur ses
programmes internationaux
Dr Emmanuel MORTIER
Praticien hospitalier, service de médecine
interne du Pr Vinceneux, Hôpital Louis
Mourier, Colombes
Dr Michel OHAYON
Coordinateur médical à l’association Sida Info
Service, Paris
Florence THUNE(16)
Responsable de l’Unité de formation et
d’organisation de Sidaction, Paris
Dr Roland TUBIANA
Praticien hospitalier, service des Maladies
infectieuses du Pr Katlama, Hôpital de la Pitié
Salpêtrière, Paris
Corentine ZANKPE-YOVO
Coordinatrice de la plate-forme ELSA (Ensemble
Luttons contre le Sida en Afrique), Paris
PrésidentPr Philippe VAN DE PERRE
Professeur des Universités. Praticien
hospitalier au Laboratoire de bactériologie-
virologie, CHU de Montpellier
MembresPr Elisabeth BOUVET
Chef de service adjointe, service des Maladies
infectieuses du Pr Yeni, Hôpital Bichat-Claude
Bernard, Paris
Dr Isabelle HEARD
Gynécologue-obstétricien, Praticien hospitalier,
Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris
Sophie LE CŒUR(6)
Directeur de recherche, Institut National
d’Etudes Démographiques (Ined), Paris
Sophia MAPPA
Directrice du Forum de Delphes (centre
international de recherche et d’éducation au
développement), Paris. Professeur, Université
Paris XII
Dr Elisabeth MENU
Chargée de recherche à l’Inserm, Laboratoire
de virologie du Pr Françoise Barré-Sinoussi,
Institut Pasteur
Dr Muriel VRAY(6)
Chercheur, Unité « Epidémiologie des
Maladies Emergentes », Institut Pasteur
PrésidentPr Bruno FALISSARD
Pédopsychiatre, responsable de l’Unité de
Santé publique UPRES JE 2360, Hôpital Paul
Brousse, Villejuif
MembresDr Catherine ARNAUD
Maître de conférences universitaire - Praticien
hospitalier en Epidémiologie, Economie de la
santé et prévention, responsable de l’équipe 2
Inserm U 558, Toulouse
Dr Nathalie BODDAERT
Maître de conférences universitaire - Praticien
hospitalier, Service de radiologie pédiatrique,
Hôpital Necker-Enfants malades, Paris
Pr Manuel BOUVARD
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, Chef du service de psychiatrie de
l’enfant et de l’adolescent de l’Hôpital Charles
Perrens, Bordeaux
Comité Autisme
Comité Sida, Santé et Développement
Comité Sida, Santé, Développement Recherche Médicale
54 La Fondation de France en 2008
Dr Laurence COLLEAUX
Directeur de recherche CNRS, Unité Inserm
781, Hôpital Necker-Enfants malades, Paris
Dr Jacques CONSTANT
Psychiatre, chef de service du secteur
infanto-juvénile, Hôpitaux de Chartres
Dr Ghislaine DEHAENE-LAMBERTZ
Directeur de recherche CNRS, Unité Inserm
U 562, Gif-sur-Yvette
Dr Pierre GRESSENS
Directeur de l’UMR 676 Inserm, Service de
neurologie pédiatrique, Hôpital Robert Debré, Paris
Dr Pascal LENOIR
Pédopsychiatre, Chef du service universitaire
de pédopsychiatrie au CHU Bretonneau, Tours
Pr René PRY
Professeur des universités, responsable de
l’équipe 2687 « Développement, Cognition,
Adaptation », CHU de Montpellier
Pr Jean-Philippe RAYNAUD
Chef du service de psychiatrie de l’enfant et de
l’adolescent, CHU de Toulouse
PrésidentPr Gilles SALLES (12)
Professeur d’hématologie, Service
d’hématologie, Centre hospitalier de Lyon-Sud
Pr Frédéric DAVI (4)
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, Inserm U 543, Service
d’hématologie biologique à l’Hôpital de la Pitié
Salpêtrière, Paris
MembresPr André BARUCHEL(12)
Chef du service pédiatrie à orientation
hématologique à l’hôpital Saint-Louis, Paris
Dr Christian CHABANNON(12)
Médecin des centres régionaux de lutte contre
le cancer à l’Institut Paoli Calmettes, Marseille
Dr Susan CHAN(4)
Directeur de recherche Inserm, équipe
« Hématopoïèse et leucémogénèse chez la
souris », Institut de génétique et biologie
moléculaire, Illkirch
Dr Annick HAREL-BELLAN(12)
Directeur de l’unité CNRS UPR 9079, Villejuif
Pr Judith LANDMAN-PARKER(4)
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en hématologie et oncologie
pédiatrique, Hôpital Armand Trousseau, Paris
Dr Fawzia LOUACHE
Directeur de recherche, Inserm U 790, Institut
Gustave Roussy, Villejuif
Pr Noël MILPIED
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en hématologie, Hôpital Haut
Levêque, Pessac
Dr Françoise MOREAU-GACHELIN(4)
Directeur de recherche Inserm, U 830
« Génétique et biologie des cancers », Institut
Curie, Paris
Pr Daniel OLIVE(4)
Responsable du département Immunologie
Inserm UMR 891, Institut Paoli Calmettes, et
Directeur de l’IFR 137, Marseille
Dr Bernard PAYRASTRE
Directeur de recherche, Inserm U 563, CHU
Purpan, Toulouse
Pr Claude PREUDHOMME
Professeur des universités - Praticien hospitalier,
Co-responsable de l’équipe n°1 au sein de l’unité
Inserm U 524, Hôpital Calmette, Lille
Pr Eric SOLARY(12)
Professeur des universités - Praticien hospitalier ;
Directeur de l’unité Inserm 517, Dijon
Pr Eric WATTEL(4)
Professeur en hématologie clinique - Hôpital
Edouard Herriot et responsable de l’unité
oncovirologie et biothérapie du Centre Léon
Bérard, Lyon
PrésidentPr Michel DESNOS(12)
Chef de service de cardiologie médicale,
Hôpital européen Georges Pompidou, Paris
Dr Alain TEDGUI(4)
Directeur de recherche Inserm U 541, Hôpital
Lariboisière, Directeur du PARCC (Paris-
Centre de Recherche Cardiovasculaire), Paris
MembresDr Ramaroson ANDRIANTSITOHAINA
Directeur de recherche, Inserm U 771-CNRS
UMR 6214, Angers
Pr Jacques BONNET
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en cardiologie. Directeur de l’unité
Inserm U 441, Hôpital cardiologique, Pessac
Pr Jean-Pierre CAZENAVE(12)
Directeur de l’Etablissement français du sang
Alsace, Strasbourg
Dr Jean-Philippe COLLET
Praticien hospitalier universitaire à l’Institut de
cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
Pr Yves COTTIN
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en cardiologie soins intensifs ;
responsable de l’observatoire des infarctus de
la Côte d’Or, Dijon
Comité Leucémie
Comité maladies cardiovasculaires
(1) jusqu’en juin 2008
(2) depuis juillet 2008
(3) jusqu’en mai 2008
(4) depuis janvier 2009
(5) depuis juin 2008
(6) depuis février 2009
(7) depuis octobre 2008
(8) jusqu’en novembre 2008
(9) depuis décembre 2008
(10) depuis novembre 2008
(11) depuis mars 2009
(12) jusqu’en décembre 2008
(13) jusqu’en mars 2008
(14) jusqu’en janvier 2008
(15) depuis septembre 2008
(16) jusqu’en septembre 2008
(17) jusqu’en avril 2008
(18) jusqu’en juillet 2008
(19) depuis avril 2009
L e s c o m i t é s
La Fondation de France en 2008 55
Pr Albert HAGÈGE(4)
Professeur de cardiologie, Hôpital Européen
Georges Pompidou et membre de l’unité
Inserm U 633 « Thérapie cellulaire en
pathologies cardiovasculaires », Paris
Dr Laurent LAGROST
Directeur de recherche, Inserm U 498
« Métabolisme des lipoprotéines humaines
et interactions vasculaires », Faculté de
médecine, Dijon
Dr Gervaise LOIRAND
Directeur de recherche Inserm, responsable
de l’équipe « Pathologies artérielles », Inserm
U 915, Nantes
Dr François LANZA(4)
Directeur de recherche Inserm, Etablissement
Français du Sang Alsace, Strasbourg
Dr Florence PINET
Directeur de recherche, Inserm U 508, Institut
Pasteur de Lille
Pr Vincent PROBST
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, responsable des soins intensifs
de cardiologie et du centre de référence pour
la prise en charge des maladies héréditaires,
CHU de Nantes
PrésidentPr Phuc LEHOANG
Chef du Service d’Ophtalmologie du CHU Pitié-
Salpêtrière, Paris
MembresPr Tristan BOURCIER
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en Ophtalmologie, CHU de
Strasbourg
Pr Carole BURILLON
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, Hôpital Edouard Herriot, Lyon
Pr Catherine CREUZOT-GARCHER
Professeur des universités - Praticien
hospitalier ; chef du service ophtalmologie,
CHU de Dijon
Pr Hélène DOLLFUS
Professeur des universités - Praticien
hospitalier; directeur de l’EA3439, laboratoire
de Génétique médicale, Faculté de Médecine
de Strasbourg
Dr Guillaume MASSON
Directeur de recherche CNRS UMR 6193,
Equipe « Dynamique de la Perception Visuelle
et de l’Action », Marseille
Pr Alain VIGHETTO
Chef du service Neurologie C et de l’unité
Neuro-ophtalmologie, Hôpital neurologique
P. Wertheimer, Bron
PrésidentDr Marianne AMALRIC
Directeur de recherche CNRS UMR 6155,
Laboratoire de neurobiologie de la cognition,
Marseille
MembresDr Annie ANDRIEUX
Directeur de recherche, responsable de l’équipe
« Cytosquelette et fonction neuronale » dans
l’unité Inserm U 366, CEA de Grenoble
Dr Thomas BORAUD
Chargé de recherche CNRS UMR 5227,
Université Victor Segalen, Bordeaux
Dr Emmanuel BROUILLET
Chargé de recherche ; responsable de l’équipe
«Mort cellulaire» à l’URA CEA-CNRS 2210,
Direction Sciences du Vivant au CEA, Orsay
Dr Luc BUÉE(4)
Directeur de recherche CNRS, Institut
de médecine prédictive et recherche
thérapeutique, Inserm U 837, Faculté de
Médecine-Pôle Recherche, Lille
Dr Olga CORTI(4)
Chargée de recherche Inserm, CRICM
UMRS 975, Laboratoire de Neurologie et
thérapeutique expérimentale, Hôpital de la
Pitié-Salpêtrière, Paris
Pr Philippe DAMIER
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, chef du service neurologie ;
coordonnateur du centre d’investigation
clinique au CHU de Nantes
Dr Alexis ELBAZ(12)
Epidémiologiste, chargé de recherche Inserm
U 708 « neuro-épidémiologie », Hôpital de la
Salpêtrière, Paris
Dr Laurent JOURNOT(12)
Directeur de recherche CNRS UMR 5203,
Institut de génomique fonctionnelle,
Montpellier
Dr Lydia KERKERIAN-LE GOFF(4)
Directeur de recherche CNRS, UMR 6216
CNRS-Université de la Méditerranée Institut
de Biologie du Développement de Marseille
Luminy (IBDML)
Dr Catherine LE MOINE
Chargée de recherche CNRS UMR 5541,
Université Victor Segalen, Bordeaux
Dr Philippe VERNIER
Directeur de recherche CNRS UPR 2197, Institut
de Neurobiologie A. Fessard, Gif-sur-Yvette
PrésidentPr Gilles VASSAL
Pédiatre oncologue, pharmacologue, Directeur de
l’UPRES EA 3535, Institut Gustave Roussy, Villejuif
MembresPr Christophe HENNEQUIN
Professeur des universités - Praticien
hospitalier en cancérologie, radiothérapie à
l’Hôpital Saint-Louis, Paris
Comité ophtalmologie et neuro-ophtalmologie - Berthe Fouassier
Comité Parkinson
Comité Recherche clinique en cancérologie
56 La Fondation de France en 2008
Dr Amélie LANSIEUX
Responsable du laboratoire de pharmacologie
anti-tumorale du Centre Oscar Lambret et
responsable d’un groupe de recherche à
l’U 814, Centre Jean-Pierre Aubert, Lille
Pr Vincent MOUTARDIER
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, chirurgie générale, Hôpital Nord
de Marseille
Dr Xavier MURACCIOLE
Praticien hospitalier, Service de radiothérapie
oncologie, CHU La Timone, Marseille
Pr Jean-Yves PIERGA
Professeur des universités - Praticien hospitalier
en oncologie médicale, Institut Curie, Paris
Dr Raphaël ROUSSEAU(12)
Praticien hospitalier en oncologie pédiatrique,
Centre Léon Bérard, Lyon
Dr Michel VELTEN
Directeur du laboratoire d’épidémiologie et de
santé publique à Strasbourg, Chef de service
d’épidémiologie et biostatistique au centre
Paul Strauss, Strasbourg
PrésidenteDr Marie-Christine BOUTRON-RUAULT(12)
Directeur de recherche Inserm – Equipe E3N,
Institut Gustave Roussy, Villejuif
Dr Isabelle STUCKER(4)
Directeur de recherche à l’Inserm U 754, Villejuif
MembresDr Nadine ANDRIEU
Chargée de recherche Inserm EMI 0006,
Institut Curie, Paris
Dr Luc BERLIVET
Chargé de recherche CNRS, CERMES, Villejuif
Dr Benoît DERVAUX
Economiste de la santé CNRS, Délégation à la
Recherche Clinique et à l’Innovation, CHU de Lille
Pr Christos CHOUAID(4)
Professeur des universités - Praticien
hospitalier, adjoint au chef de service de
pneumologie, Hôpital St Antoine ; enseignant
chercheur Paris VI et Inserm U 707, Paris
Dr Françoise CLAVEL-CHAPELON(4)
Directeur de recherche Inserm, directrice de
l’ERI20 (Institut Gustave Roussy) et de l’EA
Paris XI, Villejuif
Dr Christine DURIF-BRUCKERT
Maître de conférences, Institut de psychologie,
Université Lyon 2, Bron
Pr Guy LAUNOY
Professeur des universités - Praticien hospitalier
en santé publique, épidémiologie et économie de
la santé, Inserm ERI 3, CHU de Caen
Pr Pierre MICHEL
Professeur des Universités - Praticien hospitalier
en hépato-gastroentérologie, CHU de Rouen
Pr Jean TREDANIEL(12)
Professeur des universités en cancérologie
clinique, Hôpital Saint-Louis, Paris
PrésidentPr Christian-Jacques LARSEN
Professeur honoraire des universités ;
administrateur de la Société Française du
Cancer et membre du comité de rédaction du
Bulletin du cancer, Poitiers
MembresDr Jacques GHYSDAEL
Directeur de l’unité CNRS UMR 146, Institut
Curie, Orsay
Dr Rosette LIDEREAU
Directeur de recherche Inserm U 735 et chef
du service d’oncogénétique au Centre René
Huguenin, Saint-Cloud
Pr Agnès NOËL-FASSOTE
Professeur à l’université de Liège, Belgique
Dr Marie-Christine RIO
Directeur de recherche Inserm U 596 - CNRS
UMR 7104, Institut de génétique et biologie
moléculaire et cellulaire, Illkirch
Dr Claude SARDET
Directeur de recherche CNRS UMR 5535,
Institut de génétique moléculaire, Montpellier
Dr Bernard VANDENBUNDER
Directeur de recherche CNRS UMR 8117,
Institut Pasteur de Lille
Pr Laurence ZITVOGEL
Directeur laboratoire Inserm ERM 208, Institut
Gustave Roussy, Villejuif
PrésidentBruno LATOUR
Professeur des Universités à l’Institut d’Etudes
Politiques de Paris. Directeur scientifi que de
Sciences Po
MembresLaurent DREANO
Directeur général adjoint chargé de la culture
à la Ville de Lille
Patricia FALGUIERES(15)
Professeur agrégé à l’Ecole des Hautes Etudes
en Sciences Sociales, Paris.
Professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, Bordeaux
Comité Santé publique et pathologies cancéreuses
Comité Tumeurs
Comité Culture
(1) jusqu’en juin 2008
(2) depuis juillet 2008
(3) jusqu’en mai 2008
(4) depuis janvier 2009
(5) depuis juin 2008
(6) depuis février 2009
(7) depuis octobre 2008
(8) jusqu’en novembre 2008
(9) depuis décembre 2008
(10) depuis novembre 2008
(11) depuis mars 2009
(12) jusqu’en décembre 2008
(13) jusqu’en mars 2008
(14) jusqu’en janvier 2008
(15) depuis septembre 2008
(16) jusqu’en septembre 2008
(17) jusqu’en avril 2008
(18) jusqu’en juillet 2008
(19) depuis avril 2009
L e s c o m i t é s
La Fondation de France en 2008 57
Margit ROSEN
Commissaire associée au ZKM / Centre d’Art
et Media Karlsruhe, Allemagne ; Conférencière
invitée à la HFG Hochschule für Gestaltung
(Beaux-Arts et Arts déco) Karlsruhe, à la
Donau-Universität Krems (AUT)
Philippe SENECHAL
Historien de l’art. Professeur à l’Université de
Picardie Jules Verne à Amiens
Richard SENNETT
Professeur de sociologie à la London School of
Economics et à la New York University
Jean-Lucien TASSY
Président du comité Provence-Côte d’Azur de
la Fondation de France
Jean-Pierre TOLOCHARD
Chef de cabinet au Conseil régional du Centre
PrésidentYves BRIEN
Directeur de la Fédération Nationale des
Conseils d’architecture, d’urbanisme et
d’environnement (CAUE)
MembresSophie ALLAIN
Chercheur à l’Institut national de recherche
agronomique (Inra), département systèmes
agraires et développement
Jean-Pierre BONAFE-SCHMITT
Chercheur en sociologie juridique et en
médiation au CNRS/GLYSI, Université de Lyon II
Hervé DOMENACH
Directeur de recherche à l’Institut de
Recherche pour le Développement (IRD)
Jean-Marc DZIEDZICKI
Chargé de mission médiation à Réseau ferré
de France (RFF)
Olivier MARTEL
Responsable de l’éducation à l’environnement,
direction de la prospective et stratégie de
l’agglomération lyonnaise au Grand Lyon/
Communauté urbaine
Jean-Marie RAPIN
Directeur de recherche en acoustique au
Centre scientifi que et technique du bâtiment,
(CSTB) Grenoble. Retraité
PrésidenteElisabeth DAHAN
Directeur des relations internationales au
Conseil Economique, Social et Environnemental
MembresIsabelle AUTISSIER
Ingénieur agronome, marin de course au
large, animatrice radio, écrivain, conteuse
Philippe CHABASSE(17)
Consultant, gérant du Cabinet Chabasse et
Forst Conseil
Vincent DELBOS(16)
Inspecteur des Services judiciaires
Bertrand DUFOURCQ
Ambassadeur de France
Jean-David NAUDET (18)
Economiste département Recherche de
l’Agence française de développement
Annie ORNON de LA LANDE de CALAN
Experte auprès du Comité des régions de
l’Union Européenne
François PEYREDIEU du CHARLAT
Ingénieur agronome, docteur en économie,
ancien responsable à la Sedes (Caisse
des dépôts et consignations) et à l’Agence
française de développement
Henri ROUILLÉ d’ORFEUIL(19)
Président de Coordination Sud
Philippe RYFMAN(2)
Professeur et chercheur associé au
département de science politique de la
Sorbonne et au CRPS
Michel WAGNER
Membre de la Commission nationale
consultative des droits de l’homme auprès du
Premier ministre
Comité Environnement
Comité Solidarités internationales
58 La Fondation de France en 2008
Bretagne8 rue du Pré Botté
35000 RENNES
Tél. 02 99 38 24 22
E-mail : [email protected]
Président du comité
Jean-Claude Hillion
Membres du comité
Jeannette Badouel
Annick Blévin
Christian Coursimault
Marie-Reine Gouriou
Gérard Grasse
Daniel Jouan
Pierre Kerbourc’h
Dominique Le Brigand
André Le Tutour
Brigitte Legé
Maurice Legendre
Françoise Lesage-Chuberre
Colette Meste-Guesdon
Nathalie Mouhaou
Michel Muller
Dan Nguyen
Didier Ovigneur
Claudie Paugam
Marc Pouvreau
Pierre Réhel
Alain Simon
Martine Trémaudan
Délégué régional
Yann Desdouets
Lorraine-Alsace10 rue Sainte-Marguerite
67000 STRASBOURG
Tél. 03 88 22 78 68
E-mail : [email protected]
Président du comité
Alain Vautravers
Membres du comité
Dominique Bascoul
Raymond Boos
Corinne Bury
Isabelle Catalan
François Chambon
Jean Chateau
Christiane Courbet
Fatima El Hassouni
Didier Fabing
Gilbert Fenard
Claude Gaumand
Claude Gérard
Laurence Gibert
Arnaud Haeringer
Anne-Laure Hamelin
Monique Hecker
Josiane Klein
Jean-Pierre Krantz
Léonid Loman
Jean-Louis Petit
Françoise Pfersdorff
Gérard Riedinger
Raynald Rigolot
Claude Rousset
Jacques Royer
Jean-Marc Rudin
Christine Simonnet
Jean-Marie Schumpp
Délégué régional
Frédéric Mérelle
Pays de Loire5 rue Columelle
44000 NANTES
Tél. 02 51 83 20 70
E-mail : [email protected]
Président du comité
Bernard Marrot
Membres du comité
Albert Afl alo
Jean Allain
Bernard Basin
Françoise Bizard
Hilaire Bodin
Jean-Claude Bremaud
Christian Cahour
Monique Coulaud
Caroline Cuau
Jean-François Delochre
Ghislaine Drouin
Patricia Duliscouet
Michel Dutrus
Françoise Ferrand
Michel Hay
Yves Huet
Pierre Liard
Alain Monnot
Josette Moreau
Henri Moutault
Jean-Claude Murgalé
Anne-Marie Plunian-Le Scornec
Mariannick Seys
Philippe Vitoux
Délégué régional
Yann Desdouets
Nord Pas-de-Calais PicardieHôtel d’Entreprises Jean Renoir
23 bd Constantin Descat – BP 327
59336 TOURCOING CEDEX
Tél. 03 20 11 80 90
E-mail : [email protected]
Président du comité
François Pouille
Membres du comité
Brigitte Bara
Jean-Marie Blas
Edith Bourge
François Bourgin
Jean-Pierre Cambien
Daniel Castellan
Marie-Christine Debieuvre
Jean-Marie Deleval
Jacques Delorme
Jean-Paul Delvart
Francine Desbonnet
Ursula Devienne
André Devillers
Marie-Ange Dussart
Françoise Galloo
Philippe Gantier
Michel Guerel
Edmond Henry-Biabaud
Gilles de Kersabiec
Michel Kyvel
François Lagadec
Christian Laidebeur
Robert Leroy
Mise à jour juin 2009
Les comités desdélégations régionales
La Fondation de France en 2008 59
Simone Lesage
Guy Loillier
Pierre Lurette
Paule Maquet
Patrick Mas
Hélène Méténier
Odile Monsigny
Francis Rembotte
Prosper Rigot
Daniel Robine
Jean Thierry
Didier Vaesken
Denis Van de Velde
Michèle Vermersch
Georges Vetrino
Bernard Wacrenier
Lucile Wallez
Déléguée régionale
Thérèse Dossin
Provence Côte d’Azur42 rue Montgrand
13006 MARSEILLE
Tél. 04 91 90 08 77
E-mail : [email protected]
Président du comité
Jean-Lucien Tassy
Membres du comité
Edith Allovon
Nicole Arnoux
Françoise Bally
Guy Bascou
Gérard de Bastier
Alain Bataille
Yolande Bloch Jemiai
Anna Brun-Jourdan
Jean-Claude Cabrillat
Michel Camberlein
Annie Chevert
Régine Choux
Jean-Louis Coiret
Alain Cormerais
Dominique Courcoux
Jean-Charles Denis
Daniel Dufour
Françoise Fanton
Jean Gerin
Yves Giralt
Jean-Paul Jambon
Yasmina Lanthier
Marc Lebas
Daniel Ledent
Patrick Lefèvre
Robert Lempernesse
Michèle Levêque
René Mayer
Jean Moynier
Jacqueline Ollier
Jean-Pierre Paret
Irène Sogorb
Olivier Spaggiari
Paul-Jean Truc-Vallauris
Déléguée régionale
Cécile Malo
Rhône-Alpes19 rue de l’Arbre Sec
69001 LYON
Tél. 04 72 10 92 30
E-mail : [email protected]
Présidente du comité
Marie-Claude Pitance
Membres du comité
Françoise Allombert
Joseph de la Bastie
Nicole Beneyton
Guy Bignon
Louis Bohuon
Monique Bouttier
Pierre Brand
Jean-Marc Cailleau
André Camilli
Claude Camus
Olivier Carle
Valérie Carle
Didier Carlier
Albert Carrel
Irène Clauzel
Georges Clerc
Claude Doron
Erick Doville
André Dumont
Carole Gagneret
Jean-José Garcia
Marie-Anges Gay
Brigitte Geoffroy
Marie-Thérèse Gouttenoire
Guy Grenard
Alain Guérin
Pierre Hainzelin
Jean-Armand Hourtal
Gérard Jacquet
Jean-Claude Lafforgue
Jean-Claude Le Petit
Paul Masson
Daniel Mayet
Brigitte Mention
Michel Méry
Anne-Marie Miège
Jacques Momin
Jacqueline Monteil
Bertrand Naegelen
Eric Nonat
Jacky Pellarin
Gilles Pinette
Anne-Laure Pitiot
Angeline Reboul
Claire Rifaux
Solange Salager
Alain Schvob
Françoise Simonet
Brigitte Soulas
Jacques Vuaillat
Anne Warsmann
Déléguée régionale
Carmen Sanchez
Aquitaine16 rue Montesquieu
33000 BORDEAUX
Tél. 05 56 52 03 07
E-mail : [email protected]
Président du comité
Jean-Marie Dupont
Membres du comité
Pascale Borgies
Alain Chupin
Jeanine Coiffet
Patricia de Chamisso
Anne-Marie Destruhaut
Dany Dufrois
Annette Dumont
Michel Fradin
Sylvie Garcia
Jacques Garneau
Daniel Garrec
Maryvonne Hargous
Claire Jodet
Yvon Le Flohic
Roger Lion
Francis Mano
Marie-Madeleine de la Marandais
Jean-Pierre Penot
Pierre Pommier
François Riboulet
Noël Roger
Anabela Schwartz
Anne Vie Le Sage Respaud
Déléguée régionale
Béatrice Bausse
Mise à jour juin 2009
60 La Fondation de France en 2008
Président
Yves Sabouret
Directeur généralFrancis Charhon
Secrétaire généralPatrice Gonon (jusqu’à novembre 2008)
Département comptabilité, fi nance et contrôle
de gestion
Valérie Picard
Cédric Fontugne, Sandrine Guitteny, Martine
Mazzoleni, Anh Ngo, David Valente
Direction juridique et administrativeDirecteur
Isabelle Combes
• Conseil aux testateurs et règlement des libéralités
Isabelle Bourdel, Laurent Mazeyrie
• Conseil immobilier
Annick Martin-Ferré, Safi a Badis
• Service juridique et administratif
Virginie Guillou
Direction des ressources humaines, organisation et système d’informationDirecteur
Florence Delacour Le Petit
• Service des ressources humaines
Philippe Pupin, Cécile Turmeau
• Service recrutement des salariés et gestion
ressources bénévoles
Paule Brida
• Service moyens généraux
Thierry Ployart
Marie-Paule Toupart
• Service maîtrise d’ouvrage du système d’information
Rémy Buisson
Marc Quirico
Sébastien Trédant
• Service maîtrise d’œuvre du système d’information
Christophe Brégeras
Yves François
Dicky Siahaan
Direction de la communicationDirecteur
Agnès Lamoureux
• Service presse et communication interne et régionale
Niki Vouzas, Magali Mevellec, Chloë Gerster
• Evénements
Sandrine Laurent Trinquesse
• Editions
Florence Niedergang, Anaïs Guhur
• Internet
Nathalie Samoullier
Direction du marketing et du développementDirecteur
Fabrice van Kote
Département partenariats et ressources
Sylvie Anger
• Partenariats entreprises, professions juridiques et
fi nancières
Hélène Kurz, Hélène Camus
• Observatoire de la Fondation de France
Odile de Laurens
• Collecte de fonds et relations avec les donateurs
Layla Dalifard
Département Réseau
Floriant Covelli
Délégués régionaux
• Aquitaine
Béatrice Bausse
• Bretagne
Yann Desdouets
• Lorraine-Alsace
Frédéric Mérelle
• Nord Pas-de-Calais Picardie
Thérèse Dossin
• Pays de Loire
Yann Desdouets
• Provence-Côte d’Azur
Cécile Malo
• Rhône-Alpes
Carmen Sanchez
Direction du MécénatDirectrice
Dominique Lemaistre
Département des fondations
Christophe Hautbourg (jusqu’à mai 2009)
Laëtitia Bertholet
Sylvie Pelade
Myriam Seib
Claire Thomas
Agathe Waquet-Rouge
Département Economie et Solidarités
Martine Gruère
• Agir ensemble, Emploi
Florence Bardot
• Habitat
Patrice Cieutat
• Personnes âgées
Agathe Gestin
• Handicap
Catherine Agius
• Solidarités internationales, Urgences
Martin Spitz
Département Santé
Mireille Davidson
• Soigner, soulager, accompagner
Sophie Lasserre
• Maladies psychiques
Karine Pouchain-Grépinet
• Sida, santé et développement
Karine Pouchain-Grépinet
• Santé des jeunes
Geneviève Noël
• Recherche médicale
Solange Guenez
Département Culture, Enfance, Environnement
• Culture
Catia Riccaboni
• Enfance
Anne Bouvier
• Environnement
Thierry Gissinger
Organisation
Valérie Anderegg
L’organisation
Mise à jour juin 2009
Organisation territorialede la Fondation de France
Siège40, avenue Hoche
75008 Paris
Tél. : 01 44 21 31 00
Fax : 01 44 21 31 01
E-mail : [email protected]
Bretagne8, rue du Pré Botté
35000 Rennes
Tél. : 02 99 38 24 22
Fax : 02 99 38 24 94
E-mail : [email protected]
Nord Pas-de-Calais Picardie Hôtel d’Entreprises Jean Renoir
23, bd Constantin Descat - BP 327
59336 Tourcoing Cedex
Tél. : 03 20 11 80 90
Fax : 03 20 11 80 99
E-mail : [email protected]
Lorraine-Alsace 10, rue Sainte-Marguerite
67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 22 78 68
Fax : 03 88 22 33 99
E-mail : [email protected]
Rhône-Alpes 19, rue de l’Arbre Sec
69001 Lyon
Tél. : 04 72 10 92 30
Fax : 04 72 10 92 39
E-mail : [email protected]
Pays de Loire5, rue Columelle
44000 Nantes
Tél. : 02 51 83 20 70
Fax : 02 51 83 20 78
E-mail : [email protected]
Crédits photographiques :
Couverture : Denis Darzacq • 2è de couv : Francesco Acerbis • Sommaire : Harandane Dicko, M. Gross, Alain Pinoges •
Page 2 : Sébastien Le Clézio • Page 3 : Jean Ber • Page 5 : Philippe Couette • Page 7 : D.R. • Page 8 : Sébastien Le Clézio •
Page 11 : J.F. Joly/Œil Public • Page 12 : J.F. Joly/Œil Public • Page 13 : D.R. • Page 16 : D.R. • Page 17 : Paul Bertin/FNH-FDF •
Page 18 : Sébastien Le Clézio • Page 20 : D.R. • Page 21 : D.R. • Page 22 : JP Vallorani • Page 24 : Sébastien Le Clézio •
Page 25 : Alain Pinoges • Page 26 : Arefo • Page 27 : Alain Pinoges • Page 28 : JP Vallorani • Page 29 : J.F. Joly/Œil Public •
Page 30 : Sébastien Le Clézio • Page 31 : J.F. Joly/Œil Public • Page 32 : Harandane Dicko • Page 34 : Sébastien Sindeu •
Page 35 : M. Depardieu/Photothèque Inserm • Page 36 : J.F. Joly/Œil Public • Page 37 : Le Consortium Dijon • Page 38 : M. Gross •
Page 39 : Daniel Burgi • Page 40 : Sébastien Le Clézio • Page 41 : Sébastien Le Clézio • Page 42 : Sébastien Le Clézio •
Page 43 : Sébastien Le Clézio • Page 44 : Sébastien Le Clézio • Page 46 : Laurent Lecat • Page 48 : Aline Perier
Provence - Côte d’Azur 42, rue Montgrand
13006 Marseille
Tél. : 04 91 90 08 77
Fax : 04 91 99 21 78
E-mail : [email protected]
Aquitaine 16, rue Montesquieu
33000 Bordeaux
Tél. : 05 56 52 03 07
Fax : 05 57 14 24 14
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Pour agir avec nous,
recevoir un soutien,
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la Fondation de France :
www.fondationdefrance.org
40, avenue Hoche - 75008 Paris
Tél. : 01 44 21 31 00 - Fax : 01 44 21 31 01
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C.
Cette brochure constitue l’un des trois cahiers du Rapport annuel 2008 de la
Fondation de France.
Chacun d’eux a été conçu pour détailler un des aspects de notre activité.
La Fondation de France en 2008 Les fonds et fondationssous l’égide de la Fondation de France en 2008
Les comptes 2008
La Fondation de France
en 2008
Il dresse le portrait de la
Fondation de France à travers
son projet, son soutien actif
à la générosité et ses métiers.
Les fonds et fondations
sous l’égide de la Fondation
de France en 2008
Il propose la liste des fonds et
fondations et précise leur objet.
Ils étaient au nombre de
654 au 31 décembre 2008.
Les comptes 2008
de la Fondation de France
Il retrace l’activité de la
Fondation de France,
ses résultats et sa situation
patrimoniale.