Vanités
Julien Minard Enssib
Le chemin effacé
Marie Bienaimé - Sandrine Laroche Galerie Domus
Accès Tram T1/T4 Université Lyon 1
Galerie Domus Université Claude Bernard Lyon 1 31 avenue Pierre de Coubertin 69100 Villeurbanne Lundi -‐> vendredi 11h-‐14h et sur RDV Mission.culture@univ-‐lyon1.fr 04 72 43 19 11
Enssib – École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques 17-‐21 boulevard du 11 novembre 1918 69100 Villeurbanne Lundi -‐> vendredi 8h-‐20h [email protected] 04 72 44 43 74
Exposition photographique 4.12.2018 ¬ 11.01.2019
Inauguration le mardi 4 décembre 2018 en présence des artistes 18h00 Enssib l 18h30 Galerie Domus
Café photo le mardi 8 janvier 2019 à 12h45 Rencontre avec les artistes à la Galerie Domus
Vanités Julien Minard
© Julien Minard
Tout se désunit… En intitulant « Vanités » la série d’images qu’il consacre aux riches intérieurs du palais Prag Mahal de Bhuj, Julien Minard nous démontre, s’il en était besoin, que la photographie est d’abord une lecture du monde, et pour cela toujours une interprétation. Dans ce château d’inspiration gothique, la maharadja Pragmalji avait entassé vers la fin du 19ème siècle les trophées naturalisés de ses captures de chasse qui représentaient sans-‐doute pour lui les avatars de ses vies antérieures ou les figures de ses réincarnations possibles. Avec ces animaux empaillés, la mort était donc présente dans ce palais, mais comme le principe d’un passage d’un état à un autre, comme un signe de vie. (...) Pour donner à ses photographies une limpidité sans trame, Julien Minard a eu recours à la ziatypie, un procédé de tirage photographique inventé par le capitaine Pizzighelli au début des années 1880, qui permet de contrôler les contrastes sans adjonction de grain. (…) Les prises de vue interviennent peu de temps avant la disparition complète de ces vestiges en conservant malgré tout, quoique de façon brinquebalante, la mémoire des fastes du passé. La beauté des images de Julien Minard, dans lesquelles les noirs profonds font ressortir la plus large échelle de gris, marque bien ce long travail du temps qui gangrène l’absolu de néant, la lenteur de la mort à fonder son empire.
Si le principe des vanités est d’affirmer que nos grandeurs sont misérables, il anime toutes les étapes de cette série. Mais les ziatypes de Julien Minard rehaussent jusqu’à la perfection le sentiment d’une grandeur de cette misère magnifiée par la photographie.
Robert Pujade
© Julien Minard
Julien Minard Né en 1978, vit à Lyon. [email protected] www.julienminard.com https://fr-‐fr.facebook.com/minardphotographie/ FORMATION Agrégé en arts plastiques (2005) et diplômé ingénieur INSA en construction mécanique (2001). En 1997, il commence à pratiquer la photographie. 2007-‐2008, il séjourne un an en Inde. PUBLICATIONS Les séries Distance, Vanités, METAL BAZAAR et Portraits/Situations ont fait l'objet d'un catalogue dans la collection seize et demi, éditée par l'université Claude Bernard Lyon 1.
EXPOSITIONS PERSONNELLES # 2015 -‐ Galerie L'Abat-‐jour, Lyon « SLEEPERS » # 2015 -‐ Galerie l'Œil Vintage, Lyon « Etats des Lieux » # 2014 -‐ ENSSIB, Lyon « METAL BAZAAR » # 2013 -‐ Cité Niepce-‐Balleure, Châlon-‐sur-‐Saône. « METAL BAZAAR » # 2012 -‐ Galerie DOMUS -‐ Université Lyon 1. « Vanités » # 2010 -‐ Pavillon du Verdurier, Limoges, Itinéraires photographiques en Limousin « METAL BAZAAR » # 2010 -‐ Galerie DOMUS -‐ Université Lyon 1. « METAL BAZAAR » # 2006 -‐ Bibliothèque Universitaire de l’Université Lyon 1. « Portraits/Situations » (suite) et « Série du dimanche » # 2005 -‐ Médiathèque Philippe Vial, Voiron, 17ème festival « La photo fait son cinéma ». « Portraits/Situations » # 2003 -‐ Galerie DOMUS -‐ Université Lyon 1. « Vestiges » EXPOSITIONS COLLECTIVES # 2013 -‐ Galerie DOMUS -‐ Université Lyon 1, « AILLEURS » # 2013 -‐ Hochschule, Wismar, Allemagne, "Du Rhône à la Baltique", « Vanités » # 2013 -‐ Représentation du Land de Mecklenburg-‐Vorpommern auprès de l’UE, Bruxelles, Belgique, « Vanités » # 2010 -‐ Maison de l'Espagne, Aix-‐en-‐Provence, PHOT'AIX 2010, « Vanités » # 2007 -‐ INSA, Hall des expositions du centre des humanités, Lyon. « Persistent et signent... » Commissaire de l'exposition : Noël Podevigne. # 2007 -‐ Ecole Buissonnière, Paris. « Silence ou presque » # 2006 -‐ APACC, Montreuil. # 2006 -‐ Galerie La Maison du Bailly, Epinal, « D’homme à Homme », exposition du collectif Envol, présentée par Patrick Jacques. # 2003 -‐ L’indépendance, Paris. « L’indépendance comme asile »
Le chemin effacé
Marie Bienaimé - Sandrine Laroche
© Le monde enchanté, Marie Bienaimé et Sandrine Laroche Le chemin n'est ni le départ ni l'arrivée, il est l'entre-‐deux. Dans le temps ou l'espace il peut se suivre ou se quitter, on peut s'y arrêter, en voir la fin ou non. Il se parcourt, s'arpente, se choisit et se dévoile petit à petit, il se fait, se montre, se poursuit, se trouve ou se cherche. Il peut être modifié, parsemé d'obstacles, ou au contraire réserver de jolies surprises, nous étonner ou nous émerveiller.
© Sandrine Laroche
Lorsqu'il s'efface, que faisons-‐nous ? Là est toute la question à laquelle nous tentons de répondre, chacune avec nos images et notre univers. Faut-‐il construire, indiquer et délimiter un nouveau chemin ? Faut-‐il se perdre en broussailles, au risque de s'écorcher quelque peu ? Faut-‐il se tourner vers autrui afin qu'il nous guide, ou bien préférons-‐nous rester seul ? Et si, finalement, l'effacement du chemin était une chance, l'opportunité de s'arrêter un peu, et contempler non pas ce qui était, ni ce qui va être mais ce qui est, retrouver la faculté de goûter et de s'interroger ? Les petites choses du quotidien, la valse du vent dans un champ, un arbre majestueusement chauve, la lumière entrant par la fenêtre, l'innocence de l'enfance, la beauté de la ville. C'est ce que vous propose "Le chemin effacé", une déambulation mélancolique, un état d'esprit un tantinet introspectif, une flânerie contemplative et sensuelle. La technique cyanotypique utilisée ici ajoute encore un peu de nostalgie et d'atemporalité à cette série à quatre mains (et quatre yeux).
© Sauter par-‐dessus la lumière, Marie Bienaimé
Nous sommes heureuses de vous faire découvrir nos images qui se répondent ou se correspondent, leurs univers, qui, mêlés, prennent une dimension qui n'est pas sans rappeler cet extrait des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, Les Correspondances : « La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, -‐ Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.»
Marie Bienaimé et Sandrine Laroche Photos en HD sur demande Marie Bienaimé http://www.mariebienaime.fr [email protected] https://www.facebook.com/Marie.Bienaime.photo https://www.facebook.com/MarieBienaime.photographe/ J'ai reçu mes premiers appareils photographiques jetables pour mes 8 ans. J'étais ainsi encouragée à photographier mes vacances et les évènements familiaux. J'ai eu une pratique photographique régulière mais assez dilettante jusqu'en 2003, année du décès de mon père. Sa disparition fut un moment difficile. Lorsque mon frère retrouva dans les affaires de notre défunt un vieux reflex Canon acquis dans les années 60 au Japon, il me le donna, et une fois réparé, je me mis en quête de "réussir" mes photographies, en hommage à ce papa disparu trop vite. Ainsi, intuitivement, j'ai découvert la photographie et son sens plus profond. La photographie n'était plus juste une image, mais une sauvegarde du présent, l'alliance de plusieurs facteurs techniques et discursifs, m'amenant vers une recherche narrative. De fil en aiguille l'acte photographique a occupé une place de plus en plus grande dans ma vie. En 2009 je me suis lancée entièrement, et ai décidé de lui consacrer mon quotidien. Depuis lors, je partage mon temps et mon énergie entre travaux de commande et recherches personnelles (et mes enfants). Ma sensibilité m'emmène vers des interrogations sur notre condition humaine, éphémère, la préservation du présent, les traces que nous laissons. Dans mon travail la prise de vue a la place prépondérante, je ne suis pas adepte des retouches, recadrages, ou prises de vues en rafales. Je me positionne toujours assez proche de mon sujet. Je cherche à rendre compte et raconter en toute simplicité. J'ai découvert la technique du tirage cyanotypique avec Noël Podevigne fin 2016, et le fait de retourner au labo et pouvoir produire des tirages assez rapidement (le temps manque à mon quotidien), chercher à faire s'exprimer la papier, la matière, marque un virage dans mon cheminement. Le travail de labo est un grand bonheur, et je m'y consacre autant que possible.
EXPOSITIONS 2018 « Le chemin effacé» galerie Domus, Lyon « Durare Ubique In Perpetuum » Nemours, festival Phemina. « Publication Intime » galerie Le Ruban Vert, Aix, Festival Phot'Aix « La mélodie des Choses » galerie La Table d’Art, Lyon 2017 « Durare Ubique in Perpetuum » aux Rencontres de la Photographie de Chabeuil « Dénuement » galerie La Table d’Art, Lyon 2016 « Ailleurs », galerie l’Abat-‐jour, Lyon 2015 « Durare ubique in perpetuum », travail sur l’espoir et la maternité dans un monde en ruines, Château de Verchaüs « De l’Alpha à l’Omega », réflexion sur le début et la fin, La Galerue. 2014 « Le ciel est, par-‐dessus le toit… », recherche à la Prison Saint Paul, Galerie Domus, Villeurbanne « La balade de MrJ », reportage sur la force fragile d’un clown, Grand Temple de Lyon 2013 « Traces », pour la Ville de Lyon et le bicentenaire du cimetière de Loyasse. 2012 « Priluzje 07 », reportage dans une enclave Serbe du Kosovo « La balade de MrJ », travail sur la force fragile, galerie l’Oeil écoute et avant : « Tra là la », exposition collective sur les aléas de la vie, « Avant la pluie », portraits Burkina Faso argentique n&b, « Portraits de Peu », « La Minute », « Le bloc Opératoire » PUBLICATIONS « Marie Bienaimé, Sandrine Laroche », photographies de Marie Bienaimé et Sandrine Laroche, texte de Robert Pujade, catalogue de l’exposition « Le chemin effacé », collection 16 ½, Université Claude Bernard Lyon 1 (parution en décembre 2018) « Marie Bienaimé », photographies de Marie Bienaimé, texte de Robert Pujade, catalogue de l’exposition « Le ciel est, par-‐dessus le toit… », collection 16 ½, Université Claude Bernard Lyon 1, 2014 « La balade de Mrj. » Editions Peuple Libre, 2014 « La fin du monde (ou pas) », autoédition en collaboration avec Jean Christophe Pagès, 2012 Sandrine Laroche http://sandrinelaroche.art.free.fr/index.php [email protected] https://www.youtube.com/channel/UC0-‐Rg1N8-‐AdMWH9Tm5X6zOw Issue de parents musiciens, je pratique le piano depuis mes huit ans. J'ai eu mon premier appareil photo à dix ans, et ai tout de suite commencé à capter en images le monde qui m'entourait. Lorsque j'interprète une pièce ou compose, je ressens la même chose que lorsque je travaille sur un projet de photos : une sorte d'exaltation. Sous maintes formes, l'acte créatif s'impose à moi comme une évidence. Je me suis longtemps passionnée pour les lieux abandonnés, vides, façonnés par le temps et l'oubli. Cela m'a conduit (entre autres) au sanatorium "Beelitz-‐Heilstätten" en Allemagne, lieu incroyable, témoin de l'histoire, où fût soigné Hitler en 1916. Mon approche de la photographie a évolué depuis quelques années et s'est d'abord présenté comme une réponse à certains événements clés de mon passé puis une façon de faire face à mes angoisses et questionnements du quotidien. J'ai entamé il y a environ dix ans un vaste travail en noir et blanc, intime, forme d'autobiographie, qui m'a porté. Mon corps y est à la fois objet et sujet. Mes photographies sont une tentative de montrer l'innommable, l'impossible, l'inexorable, l'inacceptable. Parallèlement à la série Mirage, représentation dansée de moi-‐même (exposée à la Galerie Domus, et dont une photo a été publiée dans le livre de Robert Pujade, Fantastique et photographie, essai sur les limites de la représentation photographique), j'ai commencé le travail d'Anamorphose, qui m'a permis d'explorer l'autre dans sa dimension humaine, fragile.
Puis s'en est suivi un travail sur le conte et sa dimension psychologique, visions fugitives. J'ai maintenant aussi envie d'explorer la vidéo, sous une forme plus expérimentale, qui entre en connexion avec un moi beaucoup plus intérieur et qui pose la question des limites de la représentation humaine au sein de l'œuvre d'art. Aujourd'hui, je suis pianiste professionnelle et photographe autodidacte. Ces pratiques artistiques s'inscrivent dans un même processus de cheminement personnel. EXPOSITIONS 2018 A nous de voir, festival, 9 au 16 Novembre, MJC Oullins, France Beelitz-‐Heilstätten, 3 au 20 mars, Mairie du 2ème arrondissement de Lyon Décrochage Visions fugitives, 25 janvier, Galerie Elizabeth Couturier, Lyon, France 2017 Visions fugitives, 1er au 30 décembre, Galerie Elizabeth Couturier, Lyon, France Les inmontrables, 26 octobre au 18 novembre, Galerie le Lab, Marseille 2016 Summer Exhibition, Juillet -‐Août, Galerie Elizabeth Couturier, Lyon, France Mirage, 7 juin au 28 Juillet, Galerie Domus, Villeurbanne, France Visions fugitives, Février-‐Avril, site internet le Bleu du ciel, rubrique jeune photographie 2015 Dolls, Visions fugitives, 27 au 30 novembre, vernissage jeudi 26 Novembre. Exposition dans le cadre de la foire européenne d'art contemporain ST-‐ART, stand de la Galerie Elizabeth Couturier aux côtés des photographes Antanas SUTKUS et Hélènes KATZ, Parc des expositions, Wacken, Strasbourg, France, http://www.st-‐art.fr Dolls, 19 mars au 20 avril, vernissage jeudi 19 mars, Galerie Elizabeth Couturier, Lyon, France http://www.galerie-‐elizabethcouturier.com 2013 Beelitz-‐Heilstätten, octobre 2013, 7ici, Lyon 2012 Silences, 2 juillet au 27 août, exposition collective avec des peintres et sculpteurs, Galerie Exposition La forge, 49570 Montjean-‐sur-‐Loire PUBLICATIONS « Marie Bienaimé, Sandrine Laroche », photographies de Marie Bienaimé et Sandrine Laroche, texte de Robert Pujade, catalogue de l’exposition « Le chemin effacé », collection 16 ½, Université Claude Bernard Lyon 1 (parution en décembre 2018) « Sandrine Laroche », photographies de Sandrine Laroche, texte de Robert Pujade, catalogue de l’exposition « Mirage », collection 16 ½, Université Claude Bernard Lyon 1, 2016 Envoûtement, série Mirages et Sculpture, série De profundis Deux photographies publiées dans l'ouvrage de Robert Pujade, « Fantastique et photographie : Essai sur les limites de la représentation photographique », Editions L'Harmattan, 2015
L’Enssib et la photographie Les expositions représentent une ouverture nécessaire de l’Enssib au campus de la Doua, notamment à ses voisins immédiats de l’Université Lyon 1, et plus largement au paysage culturel lyonnais, voire au-‐delà. La photographie est l’un des axes principaux de ses expositions, parfois en partenariat avec la Galerie Domus de l’Université Lyon 1. http://www.enssib.fr/expositions L’UCBL et la photographie La politique culturelle de l’Université Claude Bernard Lyon 1 est particulièrement dynamique. Ainsi, avec un théâtre intégré, une compagnie de théâtre en résidence, une galerie d’art, notre établissement offre une programmation riche et variée à ses publics étudiants et personnels, ainsi qu’à l’ensemble de la cité. Une dynamique particulière autour de la photographie contemporaine a été initiée il y a une quinzaine d’années. C’est ainsi qu’ont vu le jour plusieurs manifestations consacrées à l’image photographique (ateliers, expositions, colloques, conférences…). La programmation de la Galerie DOMUS, entièrement consacrée à l’image photographique, accueille des artistes confirmés aussi bien que des auteurs émergents. La Galerie DOMUS ne se réclame d’aucun courant artistique particulier mais entend faire écho à la diversité du travail des photographes contemporains. L’Université est associée à la plupart des grands événements culturels de l’agglomération lyonnaise et de la région. http://galeriedomus.univ-‐lyon1.fr
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