PROGRAMME DES STAGES DE FORMATION PRATIQUES IHECRIM 2012
CYCLE DE LAURENT MONTET – CRIMINOLOGUE – www.laurent-‐‑montet.fr -‐‑ UMJ LAGNY s/MARNE
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INSTITUT DES HAUTES ETUDES EN CRIMINOLOGIE SOUS CONVENTIONS D’UNIVERSITES ET D’UNITE DE MEDECINE LEGALE Agrément d’Expert OIE – Membre de France Justice agréée par l’ONU – Membre de la Ligue Française de Santé Mentale reconnue d’utilité publique
Centre Hospitalier de Lagny Marne La Vallée – Unité Médico-‐‑Judiciaire 31 Avenue du Général Leclerc – 77400 Lagny sur Marne – Tél/Fax : 09 52 82 21 78 – 06 98 85 75 75
Site internet : www.www.ihecrim.fr / E-‐‑mail : [email protected]
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RECONSTRUIRE LE PUZZLE DU CRIME POUR MANIFESTER LA VERITE Le travail de reconstitution du scénario criminel est essentiel en profilage criminel. Il remet en perspective l’ensemble des informations récoltées lors d’une enquête criminelle, ante mortem, peri mortem, post mortem. La reconstitution d'un crime à partir des preuves matérielles est l'aboutissement d'un processus long et méthodique. Il faut reconnaître, préserver, documenter, collecter, transporter, identifier, classer, comparer, individualiser, interpréter tous les éléments, pour seulement enfin reconstruire un scénario. Les zones d’ombres que n’éclairent pas les preuves matérielles doivent être logiquement et probablement comblées par la criminologie d’investigation : victimologie, psychologie criminelle, psychiatrie criminelle, sociologie criminelle, connaissances empiriques, expériences professionnelles, et bien sûr profilage criminel. L’analyste doit être humble et mature, en utilisant toutes ses connaissances avec la plus grande minutie. Alors, de photographies bien décortiquées et commentées, d’éléments fiables et judicieusement interprétés, le continuum du crime voit progressivement le jour. Et même s’il reste toujours des zones d’ombres, une seule et unique vérité apparaitra dans les éléments correctement rassemblés.
ANALYSE INTERACTIVE, ETUDES DE CAS/ PHOTOS DE SCENES DE CRIMES
STAGE 2 : TUEURS EN SERIE 1 : « DOCTEUR HOLMES » 21-‐‑22 JANVIER 2012
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LE PREMIER ET LE PLUS ORGANISE DES TUEURS EN SERIE AMERICAINS
Chicago, 1888-1894. Hermann Webster Mudget, alias Dr Henry Howard Holmes, tua plus d’une centaine de victimes dans son « château des meurtres », un hôtel qu’il avait acheté et réorganisé de fond en comble pour exercer ses crimes sadiques. Certaines des victimes étaient enfermées dans des chambres insonorisées, munies de lignes de gaz qui lui permettait de les asphyxier à n’importe quel moment. D’autres victimes étaient retenues dans un énorme coffre-fort insonorisé, près de son bureau où elles mouraient suffoquées. Les corps étaient jetés par une chute secrète vers le sous-sol, où certains étaient disséqués, écorchés, puis transformés en modèles de squelettes, pour ensuite être vendus à des écoles de médecine. Holmes pratiquait aussi la crémation de certains corps, ou les plaçait à des endroits servant à produire le cuir pour destruction. Holmes expérimentait la torture de ses victimes au moyen de deux fournaises géantes, ainsi que des bacs remplis d’acide, des bouteilles de différents poisons, et même un appareil servant à étirer le corps humain.. Via les connexions qu’il s’était faites durant ses études de médecine, il vendait les squelettes et organes sans difficulté. Il est l’archétype du tueur en série organisé. ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
STAGE 1 : PROFILAGE 1 : RECONSTITUTION SCENARIO CRIMINEL 14-‐‑15 JANVIER 2012
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SAVOIR ECOUTER, C’EST RESPECTER, COMPRENDRE, LIBERER 1 VICTIME
Concentrez toute votre attention sur le sujet. Réexaminez mentalement que vous savez déjà du sujet. Évitez les distractions. Soyez à l’affut de vos émotions . Mettez de côté vos préjugés, vos opinions. Écoutez activement. Soyez totalement attentif à l'autre; concentrez-vous sur l’orateur. Soyez aux aguets: reconnaissez les signaux non verbaux . Soyez impliqué. Donnez à votre interlocuteur le temps de reprendre son souffle après qu’il ait parlé. Exprimez votre appréciation de la discussion. Vérifiez si vous avez compris. Reformulez les points clés. Résumez les points clés pour confirmer votre compréhension et continuez le dialogue. Posez des questions pour établir la compréhension mutuelle. Continuez le dialogue. Réfléchissez à votre expérience personnelle pour démontrer votre intérêt. Interprétez, dégagez un sens au contenu présenté. Appliquez ce que vous avez appris à une nouvelle situation. ETUDES DE CAS, SIMULATIONS AVEC STAGIAIRES, DEBRIEFING VIDEO
STAGE 4: ANALYSE DU CORPS 1 : LES EXPRESSIONS FACIALES 24-‐‑25 MARS 2012
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SE CONNAITRE SOI POUR MIEUX CONNAITRE L’AUTRE
Les primates ont davantage développé leurs muscles faciaux que tout autre type d'animal. Ces muscles sont contrôlés directement par le système nerveux et expriment les émotions. Voilà pourquoi les expressions faciales représentent le mode de communication le plus naturel. Elles sont également comprises inter-culturellement, qu’elles soient involontaires et volontaires. Les primates, en évoluant, se sont éloignés des signaux olfactifs pour se tourner vers les visuels. Alors, ils utilisent beaucoup leur visage pour transmettre leurs sentiments. Plusieurs espèces ont des zones sans poils, des sourcils ou des couleurs pour améliorer l'intelligibilité. Les humains sont eux-mêmes des singes, et savent très bien faire des grimaces. Un visage peut afficher une infinité d'expressions faciales. On voit parfois des études scientifiques qui prétendent qu'il y en a huit, onze, quinze etc. On ne peut pas en vérité les compter, pas plus qu'on peut compter nos sentiments. Nos réactions et émotions sont par ailleurs différentes, nous les exprimons différemment. Imaginez tous les visages heureux que vous pouvez faire !… Nous allons donc commencer ensemble à explorer l’univers des expressions faciales… ETUDES DE CAS, SIMULATIONS AVEC STAGIAIRES, DEBRIEFING VIDEO
STAGE 3 : VICTIMOLOGIE 1 : ECOUTE, DEBRIEFING ET COACHING 17-‐‑18 MARS 2012
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STAGE 5 : PROFILAGE 2 : ETUDES DE CAS (PREMIERE PARTIE) 05-‐‑06 MAI 2012
C’EST EN PRATIQUANT QU’ON DEVIENT PRATICIEN DU PROFILAGE « Le profilage criminel est le plus souvent utilisé dans les cas où les policiers possèdent peu d’indices pouvant contribuer à résoudre une affaire et sont incertains quant au type d’individu ayant perpétré le crime. Le profilage a ainsi été surtout utilisé dans le cadre d’enquêtes relatives à des viols et des homicides, et ce, particulièrement lorsque ces crimes ont été commis en série (Ainsworth, 2001). Le profilage serait d’ailleurs particulièrement indiqué dans le cas de crimes en série, de crimes rituels et de ceux étant l’œuvre de personnes atteintes de formes particulières de psychopathologies (Beauregard et Proulx, 2001). La pratique du profilage se base sur certains postulats : 1) les comportements humains sont prévisibles (Latour, Van Allen, Lépine et Nezan, 2007), 2) les contrevenants sont constants dans leur façon de commettre leurs crimes et peuvent être distingués des autres contrevenants et 3) la façon dont ils commettent leurs crimes est reliée à leurs caractéristiques personnelles (Goodwill et Alison, 2007). Toutefois, il faut tenir compte du contexte situationnel (Bénézech et le Groupe d’Analyse Comportementale de la Gendarmerie Nationale Française, 2007; Homant et Kennedy, 1998). » Extrait de la Commission Canadienne des Droits de la Personne – 19.08.11 ANALYSE INTERACTIVE DE SCENES DE CRIMES (NOUVEAUX DOSSIERS)
STAGE 6 : TUEURS EN SERIE 2 : EDWARD GEIN 12-‐‑13 MAI 2012
LE TUEUR NECROPHILE QUI A INSPIRE « LE SILENCE DES AGNEAUX » Plainfield, 1957. La mère du shérif vient de disparaître de sa boutique. Une trainée de sang est visible au sol jusqu’à la remise. Le shérif soupçonne immédiatement Edward Gein, un homme à tout faire qui trainait autour de sa mère ses derniers temps. Il parvient avec des collègues au domicile du suspect, perdu en pleine nature, Ce qu’il trouve alors dépasse l’imagination. Un cadavre décapité et éviscéré pend dans la cuisine. Des têtes réduites ornent la cuisine et la chambre de Gein. La moitié d’un crane humain sert de bol, un fauteuil est tapissé de peaux humaines, tout comme un abat jour et des corbeilles à papier. Sur la table de la cuisine, emballé dans du papier, un cœur et des trippes. Des organes humains baignent dans des bocaux, d’autres sèchent dans des boites, des ossements jonchent le sol, d’autres sont retrouvés enterrés dans le jardin. Les policiers finissent par découvrir un costume entier fait en peau humaine, muni de vrais seins et d’un vagin séché. Mais qui se cache derrière l’homme simple, timide, bien élevé, dévoué, connu de tous? Comment cet homme est devenu tueur en série, en inspirant notamment Le silence des agneaux de Thomas Harris, Psychose d’Alfred Hitchcock, ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper? ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 7 : VICTIMOLOGIE 2 : ETUDE DE CAS PLURIDISCIPLINAIRES 02-‐‑03 JUIN 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST AUSSI MIEUX COMPRENDRE TOUTE SA VIE
« Un questionnaire très détaillé de 50 pages a été rempli par 64 patients (55 femmes et 9 hommes de 16 à 64 ans). L'étude met en lumière l'importance et la gravité des violences subies dès le plus jeune âge et leur accumulation, Tous sauf une exception se plaignent d’une grande solitude, ils évaluent leur souffrance psychique directement liée aux violences subies à 9,1 en moyenne sur une échelle d’auto évaluation de 1 à 10. L’impact des violences sur la qualité de vie est important ou très important pour 92 % des patients. Pour la majorité, la prise en charge spécialisée s'est faite tardivement, après de nombreuses années de souffrance, avec un lourd sentiment d'abandon. Dans la presque totalité des cas les violences n'ont pas été identifiées, ni dénoncées. Les symptômes psychotraumatiques et somatiques présents chez tous les patients n'ont jamais été reliés aux violences subies. Pour tous, identifier les violences, comprendre l'origine de leur souffrance, faire des liens entre les violences et leurs symptômes, comprendre les mécanismes psychologiques qui expliquent les conséquences des violences sur la santé et les comportements, leur ont permis de retrouver une dignité, de se sentir comprises, d'être soulagées, déculpabilisées et de reprendre espoir. » Nanterre, 9 avril 2008 ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 8 : ANALYSE DU CORPS 2 : LES GESTES 09-‐‑10 JUIN 2012
SAVOIR DETECTER ET INTERPRETER LES GESTES AU QUOTIDIEN La synergologie, discipline pragmatique et scientifique, permet de mieux appréhender le fonctionnement de l’esprit humain à travers son langage corporel, grâce une grille de lecture scientifique de 2850 items corporels pour décrypter les émotions d’un interlocuteur. Cette grille donne les clés pour saisir ce que l’autre dit ou veut dire sans le dire. Le but n’étant pas de maîtriser sa propre gestuelle mais au contraire de l’oublier pour se centrer sur son interlocuteur et mettre l’énergie de la communication… dans la communication afin d’améliorer la compréhension entre individus. Dans la vie quotidienne, la synergologie peut aider les forces de l’ordre à diriger des interrogatoires pour percevoir le mensonge ; le recruteur ou le coach à détecter le malaise ; l’ami à évaluer ses faux amis ; l’intime à percer les codes de la séduction etc. Il existe trois types de gestes. Les gestes conscients (tendre la main en demandant le sel à table), les gestes mi-conscients (parler avec ses mains), puis les gestes inconscients (l'oeil gauche, par exemple, s'ouvre plus grand lorsqu'on se détend). De fait, la synergologie décrypte le langage non verbal inconscient, car nos sentiments sont exprimés par des micromouvements, lesquels sont inconscients, ayant lieu très rapidement.
CAS PRATIQUES, SIMULATIONS VIDEOS
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STAGE 9 : PROFILAGE 3 : LES LIENS AUTEUR-‐‑VICTIME 13-‐‑14 OCTOBRE 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST AUSSI LES INTERACTIONS AVEC L’AGRESSEUR La stratégie perverse de l’abuseur sexuel comporte en général quatre étapes : a. Le développement de l'intimité du caractère confidentiel, privilégié, de la relation Cette phase, plus ou moins longue (de quelques heures à quelques années), vise à mettre en confiance la future victime qui ne se doute de rien. b. Une interaction verbale ou un contact physique apparemment "convenable » pour la personne qui va être abusée (confidences de caractère sexuel, caresse des cheveux, embrassade amicale). La personne n'a pas peur, et pour cause : dans 29% des cas, son futur abuseur est un membre de la famille, dans 60% des cas un familier ou un ami. Seuls 11% des abus sont commis par un inconnu. c. Une interaction sexuelle ou un contact sexuel Ici la victime se retrouve dans la même situation qu'un lapin traversant une route de nuit et qui est pris dans les phares d'une voiture : pétrifié, figé, tétanisé, incapable de réagir, il se laisse écraser par la voiture. L'abuseur, lui, est conscient de ce qu'il fait à sa victime. d. La continuation de l'abus et l'obtention du silence de la victime par la honte, la culpabilisation, les menaces ou les privilèges. ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 10 : TUEURS EN SERIE 3 : ANDREI TCHIKATILO 20-‐‑21 OCTOBRE 2012
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L’AFFAIRE A L’ORIGINE DU PROFILAGE CRIMINEL EN RUSSIE
Rostov, 1970-1990. Instituteur, père de deux enfants, Andréi Tchikatilo a assassiné des femmes et de nombreux enfants. Il était impuissant et ne pouvait obtenir une satisfaction sexuelle qu’en torturant et en assassinant des enfants. Il les mutilait puis consommait la chair de ses victimes, notamment les seins et les organes sexuels. De plus il enlevait les parties génitales et les yeux de ses victimes. Il est possible qu'il ait également ressenti un plaisir sexuel en mangeant ses victimes. Tchikatilo affirmait être dégoûté par ce qu'il appelait les « mœurs relâchées » de ses victimes. Les responsables soviétiques pensaient à l’époque que les tueurs en série ne pouvaient exister dans la société socialiste. C’était sans compter sur Burakov, le médecin légiste chargé de l’affaire, qui initia le profilage criminel avec succès. Arrêté en 1990, à l'âge de 54 ans, Tchikatilo est classé parmi les plus grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il se crédite de 55 assassinats alors que la justice, faute de preuves, n'en retint que 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Il comparait devant le tribunal le 14 avril 1992. Celui que la presse désigne « le fou » ou le « monstre de Rostov », parle, chante, se lève et montre ses parties génitales.
ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 11 : VICTIMOLOGIE 3 : ETUDES DE CAS EN EXPERTISE UMJ 27-‐‑28 OCTOBRE 2012
POEME D’UNE VICTIME DE VIOL :
« Alors que j’étais encore petite fille, mon père a tué mes rêves et mes désirs. De moi, il s’est joué, Mes pensées, il a brisées. Mon corps, il a saigné, Mes projets, il a effacés. C’était lui qui contrôlait. La marionnette que pour lui j’étais. C’était son sexe qui se cachait. Derrière le loup qui m’effrayait. Il m’a violé. Il m’a sali, Il m’a fait mal. Horriblement mal ! Moi, je n’ai rien compris, Comment l’aurais-je pu ? Il disait m’aimer. Et moi, je l’ai cru. Combien de temps ça a duré ? Quand cela s’est-il passé ? Que faisiez-vous pendant ce temps ? Moi, je n’étais qu’une enfant, J’ai refoulé bien trop longtemps. Je n’ai pas de dates à dire. Et aucune preuve à vous fournir. Que des souvenirs violents. Je n’avais que 5 ou 6 ans, Ça a duré jusqu’à 10 ans. Comment ai-je pu ne rien montrer ? Je devais garder le secret. Il fallait être sage et gentille, Une bonne petite fille. Ce n’était pas si difficile, C’était à l’école le plus facile : il fallait juste bien travailler, répondre ce que les grands voulaient. »
Extrait parmi d’autres, à analyser sur documents ou vidéos
ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 12 : ANALYSE DU CORPS 3 : LA DETECTION DU MENSONGE 03-‐‑04 NOVEMBRE 2012
LIE TO ME : DE LA FICTION A LA REALITE « L’intervention de Dominique Strauss-Kahn au journal de TF1 était sans aucun doute murement réfléchie, les propos bien ciselés, les formules choisies. Un détail sautait aux yeux : ses clignements de paupières. Comme la vérité demande moins de ressources cognitives que le mensonge, lorsqu'une personne ment, elle a tendance à moins cligner des paupières que si elle dit la vérité. Par voie de compensation, une fois le mensonge réalisé, elle se libère en clignant davantage. Dans cette entrevue, il y a eu deux temps : sa vie privée et la situation européenne. Sur le thème de la vie privée (3). 0.27 clignements à la seconde pendant l'échange contre 2.6 clignements à la seconde après avoir parlé. Dix fois plus ! Du jamais vu lorsque la personne dit la vérité (4). Il faut noter également que lorsque la personne a fini de parler, généralement elle laisse la bouche entrouverte ou légèrement fermée et elle clôt fortement la bouche lorsqu'elle ment. Ici la bouche est fortement fermée après les fins de phrase. Une telle tension de fermeture dans la bouche à de si nombreuses reprises, encore du jamais vu en situation de vérité. Lorsqu’il reprend le thème du complot : "...un complot nous verrons", il cligne 9 fois des paupières en 2.2 secondes, ce qui fait plus de 4 clignements de paupières à la seconde (!), la bouche bien scellée... » Extraits du blog Philippe Turchet
CAS PRATIQUES, ANALYSES VIDEO, LES ELEMENTS-‐‑CLE A RETENIR
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STAGE 13 : PROFILAGE 4 : ETUDES DE CAS (DEUXIEME PARTIE) 17-‐‑18 NOVEMBRE 2012
C’EST EN PRATIQUANT BEAUCOUP QU’ON DEVIENT EXPERT EN PROFILAGE « Le criminel a passé beaucoup de temps à l'intérieur de la maison de la victime. L’arme du crime a été prise sur place et il y a activité post mortem avec le corps. Puis la cadavre a été cachée dans une pièce, enveloppé dans une couverture blanche de la maison, avec une chemise de nuit rose à coté du corps. L’autopsie met en évidence une asphyxie par strangulation, avec un garrot sophistiqué. D’autres marques sur le corps sont compatibles avec l'utilisation d'un pistolet paralysant. Il est inhabituel pour un parent d'utiliser un pistolet paralysant, ce qui pourrait suggérer un étranger. Pourtant, comment un étranger, si peu capable de contrôler une fillette de six ans, au point d’apporter un pistolet paralysant, fait preuve de dispositifs élaborés tels qu’un garrot sophistiqué ? L'ADN trouvé ne contenait que 10 des 13 marqueurs utilisés pour l'identification et n'était pas du sang ou du sperme. Par conséquent, il peut provenir de n'importe quel mâle qui ont manipulé les éléments. Ce profil génétique inconnu est actuellement dans le système du FBI CODIS où il peut être comparé à de nouveaux échantillons ADN. En conclusion, l’analyse en profilage criminel conduit plutôt à un auteur connu de la victime, un familier des lieux, qu’à un étranger. » Extraits - Gregg McCrary, ancien profileur du FBI
ANALYSE INTERACTIVE DE SCENES DE CRIMES (NOUVEAUX DOSSIERS)
STAGE 14 : TUEURS EN SERIE 4 : JEFFREY DAHMER 24-‐‑25 NOVEMBRE 2012
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« LE CANNIBALE DE MILWAUKEE » : ETUDE PSYCHO-‐‑CRIMINOLOGIQUE Dahmer tuait essentiellement dans le but d'assouvir ses fantasmes nécrophiles. Son objectif était d'avoir un contrôle total sur le corps de ses victimes. Son mode opératoire était presque toujours le même : il invitait ses futures victimes dans son appartement pour une séance de photographies, les droguait à l'aide de somnifères, puis les étranglait avant d'abuser sexuellement de leur cadavres. Il les dépeçait et les démembrait ensuite, conservant certaines parties de leur corps comme trophées. Il a également essayé de transformer certaines d'entre elles en « zombies » qu'il pourrait contrôler en forant un trou dans leur crâne avec une perceuse et en y injectant de l'acide ou de l'eau bouillante. Il a aussi reconnu « s'être essayé au cannibalisme » en mangeant le biceps d'une de ses victimes. Quand on l'arrête, le 22 juillet 1991, c'est l'horreur absolue : les policiers découvrent dans son réfrigérateur et ses placards des têtes, des parties génitales et des membres humains. Ils trouvent également une cuve remplie d'acide dans laquelle Dahmer faisait dissoudre les thorax qu'il « n'utilisait » pas. Pourtant, Dahmer semble avoir eu une enfance « normale » filmée par ses parents. On voit la carte qu'il a donnée à la fête des père, qui finit par « Je t'aime à en mourir »… ANALYSE PLURIDISCIPLINAIRE, VIDEO, ILLUSTRATIONS ORIGINALES
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STAGE 15 : VICTIMOLOGIE 4 : SIMULATIONS / VIDEO D’AUDITIONS 08-‐‑09 DECEMBRE 2012
EXPERTISER LA VICTIME, C’EST SE METTRE EN SCENE SUR DES SCENARIOS REALISTES
Exemple de gestion clinique d’une victime de viol Consulter sur internet > http://iawg.net/cmor/data_fr/m0aInternetVersion.swf
Introduction au cours Opérations préalables pour offrir assistance médicale aux victimes de viol Préparation de la victime avant l’examen Anamnèse (récits des faits) Collecte des preuves médicolégales Examen physique et génital Prescription des traitements Aide psychologique de la victime Suivi médical de la victime Considérations spéciales (enfants, hommes et femmes âgées) ANALYSE INTERACTIVE, BIOGRAPHIQUE, PSYCHOLOGIQUE DE VICTIMES
STAGE 16 : ANALYSE DU CORPS 4 : ANALYSES VIDEO/ SIMULATION 15-‐‑16 DECEMBRE 2012
LE THEATRE DU LANGAGE CORPOREL AU QUOTIDIEN Je ne suis pas forcément d'accord, mais je vous laisse aller jusqu'au bout de votre démonstration. Vous me faites peur et ça va mal se passer entre nous. Vous me faites peur et je n'apprécie pas ce que vous dites (ou ce que vous êtes). J'ai envie de te dire que... Ce que vous dites est excellent. Que pourrait-on bien vous objecter ? J'ai envie de te dire... comment tirer profit à deux de la situation ? Ce que vous me dites est intéressant. Vous avez raison mais il faut préalablement régler un certain nombre de problèmes. Comment gagner beaucoup de détermination derrière ce geste. Laissez moi réfléchir, je prends de la distance pour comprendre. J'ai envie de vous ! Je suis concentré et je vous écoute. Si, si, je vous écoute, vous m'intéressez. Mais le pouvoir que vous avez sur moi m'énerve. Finalement, je n'aime pas votre façon d'être avec moi. Je ne suis pas d'accord et je vais vous le dire. Je ne suis pas forcément prêt à l'exprimer. Alors tu ne tireras rien de moi. Moue dubitative… etc. Tout cela, vous saurez le décrypter, rien qu’en observant attentivement la personne.
CAS PRATIQUES, SIMULATIONS VIDEOS DE PERFECTIONNEMENT
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