La nutrition, une
préoccupation
constante en ETP ?
Nathalie BROUSSE – Diététicienne-nutritionniste, coordinatrice pôle nutrition
IREPS GUADELOUPE
Version 2017
Sommaire
Présentations - tour de table des participants
Présentation succincte de l’IREPS
Remue-méninges
Quelques chiffres à partager
Le cadre réglementaire en nutrition
Le socle commun de connaissances en nutrition validé scientifiquement (repères deconsommation du PNNS)
Focus sur l’activité physique
ETP : ressources et dispositifs en appui
Présentations
Profession, attentes par rapport à ce module nutrition ?
Et plus…
IREPS – Instance Régionale d’Education et dePromotion de la Santé
➢ Un réseau national composé de 27 IREPS adhérentes à la fédération FNES (fnes.fr)
➢ Un centre de documentation spécialisé = centre de ressources documentaires (affiches, brochures, ouvrages, outils pédagogiques un catalogue en ligne ireps-gp.centredoc.org/opac/)
➢ Des formations initiales et continues (exemple de la formation ETP)
➢ Une expertise et des appuis techniques et méthodologiques :
➢ Méthodologie de projet en éducation et promotion de la santé
➢ mise à disposition de ressources documentaires multi-thématiques
➢ Aide à la création d’outils pédagogiques,
Pour les élus, les acteurs du champ sanitaire, social et éducatif, ceux de la formation, les étudiants…
➢ Une équipe de 13 professionnels à votre écoute pour vous accompagner dans
vos projets de santé
Un siège social à Basse-Terre
Une antenne à Jarry
Un site internet : www.ireps.gp
Page - Compte
En quoi la nutrition est
une préoccupation
constante en ETP ?
Remue-méninges
Nutrition saine = facteur majeur de protection de la santé des individus quel que soit l’âge
Maladies chroniques = maladies de civilisation = maladies liées à alimentation déséquilibrée + sédentarité
Nutrition = connaissances +/- scientifiquement validées Croyances ?
Qu’est-ce qui
conditionne notre façon
de manger ? Métaplan
Question : Selon vous,
Qu’est-ce qui conditionne notre façon de manger ?
Consigne :
1er temps individuel
3 post-it par personne (possibilité d’aller jusqu’à 5)
1 idée par post-it
2ème temps en groupe de 3 – rassembler les idées similaires
3ème temps Mise en commun
Partageons quelques
chiffres
Prévalence comparée
Obésité et surpoids Guadeloupe et Martinique
www.orsag.fr - Enquête Kannari 2013 – Volet nutrition Guadeloupe, 851 Adultes – Martinique 885 adultes (>16 ans)
Evolution dans le temps
www.orsag.fr - Enquête Kannari 2013 – Volet nutrition Guadeloupe, 851 Adultes – Martinique 885 adultes (>16 ans)
Chez l’enfant 13,7% des enfants âgés de 6 ans
Surpoids obésité en grande section de maternelle en Guadeloupe – Année scolaire 2012/2013
Filles
Chez l’enfant 13,7% des enfants âgés de 6 ans
Surpoids obésité en grande section de maternelle en Guadeloupe – Année scolaire 2012/2013
Garçons
Prévalence dénutrition
En établissements de court séjour
En maison de retraite
Milieu institutionnel et hospitalier (tous services) : 40 à 60% des patients
Préoccupation constante, quel que soit l’âge !
Focus :
âges extrêmes – petite enfance, personne âgée
Personne débilitée : maladies chroniques, surpoids, obésité,
cancers et maladies de l’appareil digestif (MIC), allergies
alimentaires
Personne en situation de vulnérabilité (handicap physique,
mental, âge très avancé, mineur)
Personne en situation de précarité
Conclusion
LE CADRE REGLEMENTAIRE
EN
LE PNNS
Lancé en 2001 par l’AFSSA – agence française de sécurité sanitaire des
aliments (actuellement ANSES*)
http://www.sante.gouv.fr/les-textes-et-rapports-reglementaires.html
Arrêté du 31 mai 2001 portant sur la création d’un comité stratégique du
programme national nutrition santé
(*agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)
Programme national nutrition santé
Objectifs :
Améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population par l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition
Proposer des recommandations fiables et scientifiquement validées
Principe :
Nutrition = alimentation + activité physique
Historique du PNNS…
Rapport S. HECBERG juin 2000 « Pour une politique nutritionnelle de santé publique
en France »
2001/2005 – PNNS 1 – 9 repères nutritionnels
2006/2010 – PNNS 2 – Différents outils de communication
Exemples des
Guides
2011/2015 – PNNS 3 – PNNS version DROM + PO
2016/2020 – PNNS 4 – en attente…
Historique du PNNS…
Rapport 15/11/2013 - A. BASDEVANT – « Pour un nouvel élan de la politique
nutritionnelle Française de santé publique »
3 principes
10 priorités
Principes
1. Mesures déclinées sur un plan territorial et pluri professionnel
permettant de garantir l’accès aux soins et prenant en
compte les dimensions médicosociales
2. Maladies chroniques : la séparation entre le préventif et le
curatif n’a plus lieu d’être…
3. Le volet outre-mer nécessite des actions spécifiques
Quelques mesures en exemple
N°1 : mettre en place un parcours de soin pour les maladies de la nutrition et
inscrire la nutrition dans le parcours de soin des maladies chroniques.
N°5 : organiser et valoriser les activités paramédicales dans le cadre des parcours
coordonnées.
N° 10 : informer le public et inclure les associations.
Développement de l’ETP citée comme un moyen de renforcer l’information du public
Les 9 repères
nutritionnels
Challenge nutrition
En groupe de 3
5 minutes!!1
Retrouver les recommandations nutritionnelles du PNNS en reliant chaque image au message correspondant – Que remarquez-vous ?
2Restitution et correction en
groupe
Groupes d’aliments et repères de
consommation
Féculents : à chaque repas (selon l’appétit)
Fruits et légumes : au – 5par jour
Produits laitiers : 3 par jour - 4 chez enfants, ados et + de 55 ans
Viandes, poissons, œufs : 1 à 2 fois par jour
Limiter la consommation de matières grasses
Limiter la consommation de sucre
Limiter la consommation de sel
De l'eau à volonté ou sans modération
Au moins 30 minutes d’activité physique par jour (1 heure pour les enfants)
LES FECULENTS
FECULENTS
ENERGIE LONGUE DUREE
GLUCIDES D’ASSIMILATION
LENTE
FIBRES
FER (légumineuses)
VITAMINES (groupe B) ET
MINERAUX
PROTEINES VEGETALES
A chaque repas,
selon l’appétit
LES FRUITS ET LEGUMES
FRUITS ET
LEGUMES
GLUCIDES
D’ASSIMILATION RAPIDE
RICHES EN EAU
VITAMINES, MINERAUX,
OLIGO ELEMENTS
FIBRES
(transit)
Au moins 5 par
jour
LES PRODUITS LAITIERS
PRODUITS LAITIERS
PROTEINES (haute qualité nutritionnelle)
LIPIDES
(teneur variable)
CALCIUM
3 ou 4 par jour
VIANDE, POISSON, OEUFS
V P O
PROTEINES (haute qualité nutritionnelle)
FER
(abats, viande
rouge, jaune d’œuf)
LIPIDES (teneur
variable)
VITAMINES (groupe B)
1 à 2 fois par
jour
MATIERES GRASSES
MATIERES GRASSES
ACIDES GRAS
SATURES
(= matières grasses
animales : saindoux,
crème fraîche, beurre…)
ACIDES GRAS MONO-
INSATURES (huiles
végétales, certaines
margarines)
ACIDES GRAS POLY-
INSATURES (huiles
végétales, certaines
margarines)
VITAMINES LIPOSOLUBLES
(A,D,E,K)
Limiter la
consommation
PRODUITS SUCRES
PRODUITS SUCRES
SUCRES D’ASSIMILATION
RAPIDE
+/-GRAISSES CACHEES
ADDITIFS (colorants,
conservateurs…)
Limiter la
consommation
LES BOISSONS
BOISSONS
EAU
+/-SUCRE
+/-ALCOOL
De l’eau à volonté
LE SEL
SEL
REGULE LA PRESSION
ARTERIELLE ET LE VOLUME
SANGUIN
ESSENTIEL A L’EQUILIBRE
HYDRO ELECTROLYTIQU
E DU CORPS
ESSENTIEL AU CHEMINEMEN
T DE L’INFLUX NEURO-
MUSCULAIRE
Limiter la
consommation
L’ACTIVITE PHYSIQUE
ACTIVITE PHYSIQUE
AU MOINS L’EQUIVALENT DE 30 MINUTES DE MARCHE RAPIDE
PAR JOUR
(1 HEURE POUR LES ENFANTS)
PREVENTION DE LA PRISE
DE POIDS
EVACUATION ET LIMITATION DU
STRESSENTRETIEN
DE LA MASSE MAIGRE DU
CORPS (MUSCLES, OS)
Privilégier les
activités qui
plaisent pour
s’inscrire dans
la durée…
A intégrer le plus
possible dans la
vie quotidienne
(marcher, monter
les escaliers,
jardiner,
bricoler…)
Au moins 30 minutes de marche rapide par
jour, 1 heure pour les enfants
Le rythme des repas
du patient
Indicateurs d’évaluation
Quand orienter vers un professionnel dédié ?
Les différents indicateurs en pratique
IMC = P(kg)/Tm²
Perte (ou gain) de poids/temps dépendant 5% en 3mois, 10% en 6 mois
Chiffres de l’adulte jeune 69 ans
<21
Maigreur pers
≥ 70 ans
➢ MNA
(patients âgés, dénutris
ou à risque de dénutrition)
Marqueurs biologiques
➢ Albumine
➢ Préalbumine
➢ Cholestérol
Autres critères et indicateurs pour cibler une
prise en charge nutritionnelle particulière
Pathologie,
Age,
Rencontre antérieure avec un diététicien,
Profession (milieu socio-économique, niveau d’études, illettrisme…)
Cadre de vie,
Pratique d’un sport et/ou d’une activité physique (type
d’activité, rythme…).
Priorités, souhaits, attentes du patient (=
contrat éducatif)
L’activité physique en
Guadeloupe
ETUDE APHYGUAD (2009/2010)
www.orsag.fr – Enquête Aphyguad – activité physique et sportive en Guadeloupe
Personnes les plus exposées à la pratique d’un niveau
d’activité physique ne respectant pas la recommandation
Femmes
Personnes ne vivant pas avec des enfants
Retraités
Personnes ayant des revenus élevés
Personnes qui regardent la TV plus de 5 heures par jour
Personnes vivants en côte sous le vent
Le milieu sportif en GuadeloupeClubs sportifs affiliés à une fédération : 933 (796 Martinique et 385 Guyane)
Dont multisports – 249 - Unisport olympique – 491 - Unisport non olympique - 193
Total des licences sportives délivrées : 77 076 (majoritairement club Unisport olympique)
(53 876 en Martinique et 32 493 en Guyane)
Taux de licences sportives pour 100 Habitants 19,1%
(22,8% hexagone 14,1% Martinique et 13% en Guyane)
Part des licences féminines 32, 1 (36,4 en hexagone, 32,9 en Martinique et 34,5 en Guyane)
Taux d’équipement en équipements sportifs pour 100 habitants (hors sport de nature) 0,2
(0,4 en hexagone et 0,3 en Martinique et Guyane)
Source : Panorama statistique jeunesse, sport et cohésion sociale – Guadeloupe 2015
Population estimée au 1er janvier 2014 Guadeloupe 403 750 - Martinique 381 326 – Guyane 250 377
Améliorer l’accessibilité de l’offre Les P3S – Parcours Sportifs de Santé Sécurisés
Où ? : au moins 1 par commune sur
toutes les communes
Comment ? : 8 agrès
Qui ? : personnes de taille ≥ 1,4m
Source : GipRaspeg – Réseau HTA Gwad
Rameur
VéloStepper
Marcheur
Skieur de fondPorteur pousseur
Barreur
Facile !
Proche !
Gratuit !
Activités centrées sur le cardio-training et le renforcement musculaire
Animateurs sportifs diplômés sur site (ARS)
Consulter le site internet pour connaitre les horaires
www.htagwad.com
Source : GipRaspeg – Réseau HTA Gwad
Facile !
Proche !
Gratuit !
Les ressources et
dispositifs en appui de
l’ETP
Tous les outils de l’éducation pour la
santé et la promotion de la santé
Citation du Docteur Brigitte SANDRIN-BERTHON
« L'éducation du patient peut ainsi être considérée, au sens large, comme une
éducation pour la santé dirigée vers des personnes ou groupes engagés dans une
relation de soins.
" L'éducation thérapeutique peut s'inscrire dans le courant de l'éducation
pour la santé et plus globalement encore dans celui de la promotion de la
santé» (la santé de l’Homme N° mai/juin 2006 - INPES).
Outils pédagogiques, techniques d’animation, méthodologie de projet,
partenariat…
Dépasser le modèle biomédical !
Macro environnement : société
Parents
SANTE DES INDIVIDUS
Capacités Physiques et mentales
Comportements individuels
Institutions politiques :
Conseil Général,
Régional,
DJSCS
ARS
Rectorat
CAF
Médias
Partenaires :
•Fédérations : sportives,
sportives et de loisirs, de
parents d’élèves Micro environnement : entourage, milieu de vie
(environnement physique)
Amis
Ecole : enseignants, CP, infirmiers
scolaires, ATSEM, agents d’animation
ACM : animateurs,
Structures socio-
culturelles, sportives et
de loisirs …
Environnementaux
Encadrement médical
(Médecins, infirmiers,
psychologues….)
Associations de santé et
réseau de santé (IREPS, réseau
grandir, HTAGWAD….
Stratégies Géo politique : offre de
soins,
aménagement du territoire, cadre
législatif…
Lobbies : industries
agroalimentaires,
pharmaceutiques…
LES DETERMINANTS DE LA SANTE
Individuels
Charte d’OTTAWA (1986)
La "santé" est la mesure par laquelle un groupe ou un individu peut :
- d'une part, réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et,
- d'autre part, évoluer avec le milieu ou s'adapter à celui-ci.
La santé est considérée comme une ressource de la vie quotidienne, et
non comme le but de la vie ; il s'agit d'un concept positif mettant en
valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités
physiques.
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