Bilan de la charte commerciale et situation en mars 2016
3
4
Plan
I. Le contexte économique du commerce
I. Éléments nationaux
II. Éléments locaux
II. Le contexte réglementaire
III. La situation en mars 2016
IV. Bilan : plusieurs niveaux d’explication
5
I. Le contexte économique du commerce
1. éléments nationaux
6
I. Le contexte économique –éléments nationaux
Un pouvoir d’achat qui progresse peu (+0,7% en 2014) et une consommation qui reste sous contrainte (revenu, mobilité)
* Pouvoir d’achat par personne = Pouvoir d’achat par unité de consommation : l’utilisation de l’unité de consommation permet de tenir compte de la disparité des ménages. Dans un foyer, le premier adulte compte pour une UC, une personne supplémentaire de plus de 14 ans pour 0,5 UC. Les enfants occasionnant des dépenses inférieures à celle des adultes, chaque enfant de moins de 14 ans compte pour 0,3 UC.
7
I. Le contexte économique – éléments nationaux
Un chiffre d’affaires du commerce en crise depuis 2008
8
I. Le contexte économique – éléments nationaux
Des variations selon les lieux : une baisse qui touche les centres ‐villes
9
I. Le contexte économique – éléments nationaux
Une déconnexion entre les m² supplémentaires et la consommation des ménages
10
I. Le contexte économique –éléments nationaux
Internet : 6% du commerce de détail en 2015 (source FEAVD‐INSEE)
11
I. Le contexte économique du commerce
2. éléments sur le Pays de Lorient
12
I. Le contexte économique – éléments locaux
Une croissance démographique modérée +0,4% /an entre 2006 et 2012
Un vieillissement de la population : 27% de la population a plus de 60 ans (contre 23,6 % au niveau national) 37% en 2042 (projection INSEE)
Un objectif de 30 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2040 dans le cadre du Schéma de cohérence Territorial (Scot) (+0,5%/an) soit 1500 hab./an
13
I. Le contexte économique – éléments locaux
Peu d’évasion commerciale (5%) sur le Pays de Lorient**y compris les achats à distance
Une zone de chalandise de 308 000 habitants
Les commerces du Pays de Lorient : un chiffre d’affaires de 1 396 millions d’€ (source CCIM)
14
I. Le contexte économique – éléments locaux
Une progression des surfaces de vente déconnectée des besoins
En 2015, une diminution des surfaces ouvertes malgré 15 600m² d’autorisés en CDAC depuis 2014
+ 14%(2008‐2015)
+ 2,4%(2008‐2015)
‐ 2,6%(2008‐2015)95
100
105
110
115
120
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution comparée surface de vente en grande distribution, du chiffre d'affaires et de l'emploi salarié dans le commerce de détail depuis 2008
(base 100 en 2008)Source : ACOSS, CCIM, DGFIP
surface de vente active emplois commerce CA commerce de détail
15
I. Le contexte économique – éléments locaux
2014‐2016 : 9 dossiers en CDAC
15 600 m² autorisés, 3 100m² ouverts* (en mars 2016)
dont : 5 500 m² de transferts 2500 m² concernent des CDAC devenues caduques
date Commune m² autorisés remarques
févr-14 Larmor-Plage 2847 dont 1200 m² de transferts
avr-14 Lanester 254
avr-14 Lanester 6877 dont 1 860 m² de transferts
nov-14 Lorient 1942 extension Nayel-réactivation d'autorisation commerciale devenue caduque
juil-15 Lorient 848 dont 774 m² de transferts
juil-15 Quéven 2000 dont 1635 m² de surface de vente déjà existante
sept-15 Locmiquélic 60 extension de surface existante
sept-15 Lanester 600 réactivation d'autorisation commerciale devenue caduque
janv-16 Guidel 200 (ancien local pharmacie)
16
II. Le contexte réglementaire
17
II. Le contexte réglementaire : nouvelles dispositions
• Loi ALUR n°2014‐366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové.
• Loi ACTPE (Pinel) n° 2014‐626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises
18
II. Le contexte réglementaire :
Une évolution de la composition des Commissions d’Aménagement Commercial (CDAC)Avant la loi ACTPE5 élus
• Le maire de la commune d’implantation (ou son représentant)
• Le président de l’EPCI compétent en matière d’aménagement de l’espace
• Le maire de la commune la plus peuplée de l’arrondissement
• Le président du conseil général (ou son représentant)
• Le Président du Scot (ou son représentant)
3 personnalités qualifiées
• 1 en matière de consommation• 1 en matière de développement
durable• 1 en matière d’aménagement du
territoire
Après la loi ACTPE7 élus
• Le maire de la commune d’implantation (ou son représentant)
• Le président de l’EPCI à fiscalité propre dont est membre la commune d’implantation (ou son représentant)
• Le président du conseil départemental (ou son représentant)
• Le président du conseil régional (ou son représentant)
• Un membre représentant les maires au niveau départemental (ou son représentant)
• Un membre représentant les intercommunalités au niveau départemental (ou son représentant)
• Le Président du syndicat mixte du Scot (ou son représentant)
4 personnalités qualifiées
• 2 en matière de consommation• 2 en matière de développement
durable et d’aménagement du territoire
19
II. Le contexte réglementaire : nouvelles dispositions
Des critères précisés pour apprécier les dossiers en CDAC (de nouveaux critères ajoutés par la loi Pinel)
Consommation économe de l’espace, notamment en termes de stationnement
Contribution du projet à la revitalisation du tissu commercial, notamment par la modernisation des équipements commerciaux existants et la préservation des centres urbains
20
II. Le contexte réglementaire : le suivi de la Charte
Rappel : ce qui est prévu pour les ZACOM
Les ZACOM de type 1
‐ « enveloppe » de 5000 m² pour Lorient Nord et Lanester Nord de 1000 m² pour la Gardeloupe(2014‐2020).
‐ accueil de commerces de plus de 300 m².
‐ pas de nouvelles galeries commerciales.
‐ pas de nouveaux commerces alimentaires.
Les ZACOM de type 1
‐ « enveloppe » de 5000 m² pour Lorient Nord et Lanester Nord de 1000 m² pour la Gardeloupe(2014‐2020).
‐ accueil de commerces de plus de 300 m².
‐ pas de nouvelles galeries commerciales.
‐ pas de nouveaux commerces alimentaires.
Les ZACOM de type 2
‐ accueil de commerces de plus de 300 m²,
‐ pas de nouvelles galeries commerciales
‐ pas de nouveaux commerces alimentaires
Les ZACOM de type 2
‐ accueil de commerces de plus de 300 m²,
‐ pas de nouvelles galeries commerciales
‐ pas de nouveaux commerces alimentaires
21
II. Le contexte réglementaire : le suivi de la Charte
Ce qui est mesuré dans les ZACOM
M² perdus M² supplémentaires
Surface de vente active
en février 2014
Nouveaux commerces construits
Locaux non commerciaux qui
deviennent commerciaux
Locaux commerciaux vacants en février 2014 qui ré‐ouvrent
Locaux commerciaux autorisés en CDAC (non ouverts /
non construits)M² qui mutent
Locaux devenus vacantsDepuis février 2014
Locaux commerciauxqui changent de destination
22
II. Le contexte réglementaire : le suivi de la Charte
Les résultats : la consommation de m² sur 2014‐2016 :
En mars 2016 : pas d’augmentation des surfaces en périphérie (ZACOM)
Potentiellement, le quota est dépassé sur la ZACOM de Lanester
23
II. Le contexte réglementaire : le suivi de la Charte
Les résultats : Implantation de 23 nouveaux commerces de moins de 300 m² dont 6 commerces alimentaires dans les ZACOM de type 1
24
III. La situation en mars 2016Sources : AudéLor, CCIM, Immobilière d’Entreprise et groupe de travail
25
1. Le centre‐ville de Lorient
Le 3ème centre‐ville Breton en chiffre d’affaires Le centre‐ville de Lorient : 21% de part de marché en 2013, soit le 5 ème
sur 23 villes bretonnes Un taux inférieur à Brest et à Rennes (23% et 24%) Un taux supérieur à Quimper (18%), Vannes (17%) et St Brieuc (16%) Des taux très faibles pour Morlaix (13%), Redon (9%) et Loudéac (15%)
Source : CCIR Bretagne
26
1. Le centre‐ville de Lorient
Le centre‐ville de Lorient : 2ème pôle commercial du Pays en chiffre d’affaires ( 186 Md’€ en 2012)
1er pôle d’emploi du Pays de Lorient avec 14 000 emplois salariés
9000 habitants
830 commerces et services
Des équipements nombreux : stade, théâtre, piscine, cinéma…
27
1. Le centre‐ville de Lorient
Une vacance qui continue de progresser dans le centre‐ville de Lorient
Mars 2016 : sur le centre‐ville de Lorient : 99 locaux recensés vacants dont 63 dans l’hyper‐ centre
Mars 2015 : 84 locaux vacants dont 58 dans l’hyper‐centre
Sources : relevés CCIM, AudéLor et Immobilière d’Entreprise
28
1. Le centre‐ville de Lorient
Une vacance qui continue de progresser dans le centre‐ville de Lorient
Hypercentre : un taux de vacance qui passe de 9,5% en 2015 dans l’hyper‐centre à 10,5% en 2016 (+1 pt).
Centre‐ville : un taux de vacance qui passe de 10,1% en 2015 à 11,9% en 2016 (+1,8 pt)sur l’ensemble du centre‐ville.
Sur le « carré magique » : 7,6% de vacance en 2016 (9 vacants contre 6 en 2015)
29
1. Le centre‐ville de Lorient
Une vacance qui continue de progresser dans le centre‐ville de Lorient : +4,5 points en 10 ans, +2 points en 2 ans.
30
1. Le centre‐ville de Lorient
42% des locaux vacants sont des « nouveaux vacants » (42 locaux)
38% des nouveaux vacants liquidations judiciaires
33% des nouveaux vacants : services tertiaires et restauration.
Un renouvellement : 23 locaux sur 84 fermés en 2015 ont réouverts en 2016
Pour 30% des locaux vacants, la vacance est supérieure ou égale à 3 ans)
31
2. Les zones périphériques
* Hors Leroy Merlin
Depuis 2012
Baisse des surfaces à Lorient Nord
Extension de la galerie du Géant à Lanester
85 637m²
72 900 m²
17 000 m²
32
2. Les zones périphériques
Périphéries : un taux de vacance aussi élevé qu’en centre ville (hors Gardeloupe)
36 locaux vacants* (19 000 m²) – un taux de 11,6%
Les grandes zones périphériques de Lorient et Lanester : une progression de la vacance :
De 13,6 % sur Lorient Nord à 14,3% en 2016
De 8,6% sur Lanester Nord à 8,9 % en 2016
*Hors secteur Cosmao Dumanoir (Stokomani, Cie d’Orient)
4 locaux neufs vacants (2 100 m²)
La Gardeloupe (Hennebont) : 1 local vacant de 1045 m²
33
3.Les centralités
3. Les centralités : un bon maillage commercialLes commerces dans les centralités du
Pays de Lorient
940 commerces et services tertiaires dans les centralités et 830dans la centralité de Lorient (hors grande distribution)
23 communes sur 30 disposent d’un tissu commercial de proximité « complet »*
Les 7 communes dont le tissu de proximité n’est pas complet ont moins de 2000 habitants
*Lorsque la commune dispose d’un supermarché ou de 3 commerce de base : boucherie‐charcuterie, boulangerie‐pâtisserie, alimentation générale.
34
Les évolutions 2014 – 2016 issues du tableau de bord
3. Nombre de commerces et locaux vacants dans les centralités
35
Les évolutions 2014 – 2016 issues du tableau de bord
3. Les centralités
Un taux de vacance de 8,5%
Une moyenne un peu inférieure à la périphérie et aux centralités avec une vacance commerciale qui diminue légèrement : 85 locaux recensés en 2016 (8,5%) contre 93 en 2015
Des situations contrastées :
Des communes* dont le taux de vacance est supérieur à 10% (Pont Scorff : 20%, Bubry : 19%, Locmiquélic 18%...)
Taux faible (<5 ‐6 %) : Ploemeur, Guidel Caudan, Port Louis*, Quéven (*mais une baisse du nombre de commerces)
Des petites communes sans locaux vacants : Merlevenez, Gestel, Kervignac…
*de plus de 15 commerces
36
Bilan :
Plusieurs niveaux d’explications
37
Plusieurs niveaux d’explication
Evolution générale du commerce Révolution commerciale Fin du cycle « extensif » Baisse du chiffre d’affaire Logique immobilière et financière
Aménagement –urbanisme commercial Périurbanisation Pas de document opposable pour l’instant (Charte) Des dossiers de CDAC sans enseignes
Gestion des points de vente Des niveaux de loyers assez élevés dans le centre‐ville de Lorient Des départs en retraite (cessation d’activité) pas suffisamment
anticipés
Top Related