XX/XX/XX
30 juin 2017
Journée régionale innovation en santé
2
Ouverture
Jean-Michel Doki-Thonon
Directeur de la santé publique,
ARS Bretagne
3
Actualités nationales
Pr Jean-Yves Fagon Délégué Ministériel à l’innovation en santé
Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
Délégation à l’Innovation en santé
Rennes 30 Juin 2017 Jean-Yves FAGON
Santé et Innovations
• Le développement économique et social fait référence à l'ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales,… et en santé) – Les innovations en santé sont des mutations positives, – Elles sont à l’origine de l’amélioration considérable de la durée
de vie du siècle dernier: • Femmes de 69 en 1950 à 85 ans en 2008 • Hommes de 63 en 1950 à 78 ans en 2008
• Le développement économique nécessitant notamment de la création de richesses, on associe développement économique à « nouveauté » ou « progrès » – Les innovations en santé sont des nouveautés qui « accèdent au
marché et qu’on accepte de payer »
Missions
• La délégation à l’Innovation en Santé a pour mission la coordination des actions du ministère permettant l’élaboration d’une politique en matière d’innovation en santé afin d’anticiper et d’accompagner la mise sur le marché des innovations.
• Son intervention porte sur un champ très étendu puisqu’il comporte les produits et technologies de santé, les organisations, la e-santé, les interventions à impact populationnel, la prévention et le secteur médico-social.
Délégation: Programme
Elaborer des stratégies nationales et leur articulation avec les stratégies régionales,
Assurer la cohérence de la stratégie en matière d’innovation avec les autres acteurs
Faire toute proposition pour faire évoluer les dispositifs y compris dérogatoires, de soutien, financement et diffusion de l’innovation,
Coordonner les actions visant à créer ou faire évoluer les procédures d’évaluation,
Coordonner la diffusion d’une information claire et sécurisée sur les innovations en santé.
Des liens étroits dans le conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et le Comité stratégique de filière santé (CSF). Tous deux validés fin 2016 par 4 ministres: Santé, Enseignement supérieur recherche, Finances, Economie (direction des entreprises)
Pour mettre en route ce programme: liens interministériels et industriels
Champ d’actions - Programme • Ces actions ont chacune des spécificités associées à des
degrés de complexité variables. Elles n’ont de sens et ne permettent l’élaboration d’une politique en matière d’innovation en santé qu’en assurant leur cohérence.
• Chacune cherchent à simplifier et faciliter le développement des innovations en santé dans le cadre d’un programme: – fixant des objectifs clairs, des résultats mesurables et
– permettant de proposer de nouvelles façons d’atteindre ces objectifs
• Devenir efficace et souple mais sans altérer des principes de base: – le niveau de sécurité,
– l’égalité d’accès pour toutes les innovations en santé,
– notre système de protection sociale
Etat des lieux
• Périmètre: – l’innovation en santé va bien au-delà de l’innovation
médicale. – les domaines concernés sont de plus en plus diversifiés et
interdépendants, les frontières de plus en plus floues.
• Contexte: – l’innovation en santé « n’est pas planifiable ». – le nombre excessif d’acteurs dans le champ de l’innovation
santé génère dispersion, complexité et ralentissement… – le domaine d’action des politiques d’innovation est par
nature en mouvement. Il serait logique que l’action publique s’adapte aux transformations rapides des secteurs concernés.
Exemple: innovations organisationnelles
• De nombreuses technologies de santé innovantes sont susceptibles d’avoir un impact structurant sur l’organisation des soins
– Ex : chimiothérapies orales, nouveaux traitements de l’hépatite C…
• Ces modifications organisationnelles sont susceptibles d’optimiser l’efficience des parcours de soins, voire de générer des économies
• La France ne sait pas tirer les conséquences organisationnelles des innovations technologiques
– Ex : anti-TNF alpha en Allemagne vs France (Etude JALMA)
• D’autres pays européens ont mis en place des structures de « pilotage »
11
Ceux qui pensent qu’il est impossible d’agir sont généralement interrompus
par ceux qui agissent
James A Baldwin
Mesure 1 - 2016 • La mise en place progressive d’un « guichet », intitulé Pôle
Analyse et Orientation de Projets Innovants (PAOPI).
• La délégation a notamment pour mission d’orienter les porteurs de projet. Dans ce cadre, entre le 1er septembre 2016 (ouverture du guichet) et le 20 avril 2017, la délégation a été consultée sur 74 projets: 15 portaient sur un DM, 20 sur la e-santé, 20 sur les médicaments, 8 sur les actes, 4 sur les organisations, 2 sur la formation, 1 sur la prévention et 4 inclassables.
• Elle a également reçu 25 entreprises dont l’objectif était de se présenter, ainsi que leurs projets en cours.
• Sur les 74 projets présentés, la délégation en suit 32.
Mesure 1 et 2 - 2016 • Les premiers entretiens conduisent au développement d’un vrai
guichet qui comporte : – Une analyse détaillée du projet – L’identification des difficultés que rencontre le porteur de projet – Les orientations qui paraissent utiles au bon développement du projet
• Pour cela, la caractérisation d’une cartographie des ressources existantes (concernant tous types de sujets : scientifiques, réglementaire, juridique, financier…) est en cours. De plus, les modalités d’un suivi par la délégation des innovations doivent permettre d’identifier et de soutenir précocement des projets potentiellement à fort impact.
• Les évolutions souhaitables de ces mesures reposent sur – 1) l’amélioration de l’analyse et de l’appréciation du projet à un stade
précoce de son développement, pour cela la coordination d’expertises diverses sera nécessaire
– 2) la nécessité de clarifier les modalités de soutien et de prise de décision qui pourraient justifier l’accélération du processus, voire le recours à des mesures dérogatoires.
L’évaluation : déterminant de l’évolution de notre système
• L’évaluation est destinée à : – favoriser le déploiement de nouvelles innovations
avantageuses pour le système de santé (patients, population, système lui-même, financement…) justifiant le pourquoi du projet
– favoriser l’adoption d’innovations qui semblent prometteuses mais dont la fiabilité est encore incertaine,
– empêcher les développements d’innovations non pertinentes
Mesure « évaluation » • L’activation d’un processus organisant les évolutions
nécessaires de l’évaluation des innovations en santé.
• Ces évolutions concernent des sujets essentiels puisqu’il s’agit de l’ensemble des innovations en santé. Aujourd’hui, les évaluations ne concernent que les médicaments, certains dispositifs médicaux et occasionnellement des actes et des organisations. L’évaluation est actuellement avant tout basée sur l’efficacité de l’innovation et dans un nombre très limité de cas, sur l’impact médico-économique.
• Certains processus d’évaluation, notamment concernant ces derniers domaines sont avant tout des auto-évaluation, ce qui limite le niveau d’aide à la décision.
Mesure 3 - 2016 • L’articulation des stratégies entre le niveau national et le niveau
régional pour favoriser l’émergence des innovations en santé. • Les objectifs sont multiples et reposent sur la volonté
– de ne pas gêner le développement d’une innovation dans une région, – de ne pas générer ou aggraver des conditions hétérogènes d’accès au
marché sur le territoire. – il s’agit de faciliter le développement d’une innovation dans une région
et, si le sujet le justifie, d’en faciliter la diffusion nationale. Les programmes régionaux de soutien à l’innovation en santé doivent chercher à renforcer les capacités de développement avec des standards rigoureux et cohérents avec le programme national.
• Pour cela, la délégation a débuté une coopération avec certains des acteurs des régions (ARS, CHU, les structures de recherche, ou d’autres tels que FCRIN, CIC-IT, SATT et les LAB santé…)
• Un groupe de travail réunissant la délégation et ces acteurs doit être mis en place pour identifier les sujets prioritaires avec l’objectif de proposer des stratégies cohérentes
Deux « sujets clés »: financement et mesures dérogatoires
• Intégrer les évolutions essentielles concernant le financement
de l’innovation en santé:
• rendre le financement (public ou privé) aux différents stades du développement plus compréhensibles pour tous les acteurs
• prendre la décision la plus pertinente d’accès au marché
• Préciser le rôle et la place d’éventuelles mesures dérogatoires, mais aussi temporaires et conditionnelles: • quelles conditions,
• quel champ de l’innovation,
• quelles modalités,
• quel suivi,…?
2017 La délégation met en place une deuxième vague de mesures. Elle concerne : • la création d’un conseil stratégique des innovations en santé
(doté d’un mandat clair en tant que moteur de la construction d’une filière innovation en santé). Rôle des patients, usagers…+++
• la formation à l’innovation en santé en accord avec les
organismes formateurs adaptés. Optimiser l’usage des innovations
• la mise à disposition d’une information claire, fiable et
sécurisée, en précisant le lieu et la place d’un espace internet . Au moins trois populations : les patients, les professionnels de santé, les porteurs de projets ou industriels, mais aussi à la population dans son ensemble.
• Et…
Adapter • Les progrès dans les champs de la thérapeutique,
du diagnostic, de l’organisation des soins, de la pédagogie, de la communication…ont transformé la vie des citoyens et plus encore des malades.
• Les innovations à venir vont poursuivre et amplifier ces transformations , mais aussi de nouvelles idées, de nouvelles méthodes, de nouveaux programmes pour améliorer la santé de nous tous.
• L’innovation doit faire partie intégrante de notre système de santé avec la nécessité de prendre en compte tous les éléments de contexte et d’environnement.
Evaluation • Encourager le partage des intentions en amont entre le porteur de projet innovant et la puissance publique. • Permettre une meilleure lisibilité pour les industriels, porteurs de projet et pour les usagers, dont au moins un « chemin de conditionnalité précoce » et le cadre juridique associé.
Liens interministériels et industriels • Les liens étroits avec le conseil stratégique des industries de
santé (CSIS) et le Comité stratégique de filière santé (CSF) • Les missions de la délégation ont été définies aussi en
cohérence étroite avec les mesures du CSIS (11 avril 2016), – 6 mesures de l’orientation n° 1 « faciliter l’accès des patients à
l’innovation »
• et celles du CSF tout particulièrement l’axe 2 : – « favoriser l’innovation et simplifier les procédures d’accès au
marché.. » qui comporte 11 mesures. Parmi celles-ci trois sont co-pilotées par le délégué à l’innovation:
• la mesure 2-1 « élargir et optimiser l’évaluation des technologies de santé innovantes, en favoriser l’accès précoce et prendre en compte leurs impacts en particulier organisationnels »,
• la mesure 2-3 « structurer les délais et optimiser inscription et tarification des actes,
• et la mesure 2-7 « appropriation et suivi des évolutions du forfait innovation ».
CSIS • Orientation 1 : Faciliter l’accès des patients aux innovations, Améliorer la
qualité et les délais des évaluations et Faciliter le financement des produits innovants susceptibles d’apporter des économies pour accélérer leur diffusion
• Mesure N° 1 - Le délégué à l’innovation organisera la coordination entre tous
les acteurs pour mieux anticiper et accompagner l’arrivée des innovations sur le marché
• Mesure N° 2 - L’évaluation des technologies de santé innovantes sera optimisée grâce à une approche différenciée permettant de concentrer les ressources sur les évaluations prioritaires ou les dossiers les plus complexes
• Mesure N° 3 - Les critères et les modalités de l’évaluation de l’impact organisationnel seront définis
• Mesure N° 4 - Les économies générées par les produits de santé et solutions innovantes seront prises en compte lors de leur tarification
• Mesure N° 5 - Renforcer l’attractivité de l’expertise et lui redonner toute sa place dans l’évaluation
• Mesure N° 6 - Promouvoir la diffusion régionale des produits et solutions innovants en priorisant des budgets sur la base d’orientations nationales
2017 • La délégation a débuté une réflexion concernant une deuxième
vague de mesures. Elle concerne : – la création d’un conseil stratégique des innovations en santé (doté
d’un mandat clair en tant que moteur de la construction d’une filière innovation en santé),
– la formation à l’innovation en santé en accord avec les organismes formateurs adaptés,
– la mise à disposition d’une information claire, fiable et sécurisée, en précisant le lieu et la place d’un espace internet destiné à au moins trois populations : les patients, les professionnels de santé, les porteurs de projets ou industriels, mais aussi à la population dans son ensemble.
– la préparation de chapitres essentiels que sont le financement de l’innovation en santé (devant rendre le financement aux différents stades du développement plus compréhensibles pour tous les acteurs) et le rôle et la place d’éventuelles mesures dérogatoires (pouvant permettre d’accélérer l’accès avec quelles conditions, quel champ de l’innovation, quelles modalités, quel suivi,…)
2017
• A un terme moins immédiat, un troisième groupe de mesures devra également être mis en œuvre.
• Il comportera: – la réflexion sur les relations interministérielles qui devront
être plus étroites et plus efficaces et
– la nécessité d’un travail pluridisciplinaire devant préciser l’apport réel et la place de dispositifs de veille et/ou de prospective.
– et, pour certains domaines, en raison de leurs caractéristiques et de la rapidité de leur développement ou de leur transformation, la nécessité d’un suivi rapproché et d’analyse spécifique. Il s’agit de la santé numérique, des interventions à impact populationnel et plus largement du médico-social…
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E santé et objets connectés : la
transformation numérique pour
rapprocher les patients de l’expertise
médicale
La télémédecine dans les territoires insulaires
bretons : panorama des projets
Le dépistage de la rétinopathie diabétique en
mobilité
29
30
La télémédecine dans les territoires insulaires bretons : panorama des projets
Mme Mireille DAGORN, Cadre de santé, chef de projets télémédecine, CH Paimpol
Mr Bruno GEZEQUEL, Directeur coordonnateur des Soins, CH Paimpol
Mme Corinne LABUSQUIERE, IDE EHPAD Kreiz Armor, Ile de Bréhat
Mme Sophie POINSIGNON, Chef de projets, GCS e-Santé Bretagne
Dr Yves TRIMAILLE, Médecin généraliste, Ile de Bréhat
Diagnostic des îles bretonnes
• Isolement géographique
• Une population âgée
• Un plus grand nombre de maladies chroniques et un
accès à la prévention plus difficile
• Une offre de soins globalement déficitaire
32
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
L’objectif du Contrat Local de Santé
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
• Convention entre l’Association des îles du Ponant, l'ARS,
les élus des îles et dix autres partenaires le 21/10/2016
• Diminuer les inégalités territoriales et sociales et éviter le
renoncement aux soins
• Un programme de 5 ans autour de 56 fiches-actions
• Le développement du recours à l’e-santé et à la
télémédecine : un élément transversal
33
L’accompagnement du GCS e-
Santé Bretagne
34
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
P
has
e 1
: 2
01
4
Elaboration du diagnostic local des besoins de
coopération médicale sur les
îles bretonnes
Ph
ase
2 :
20
15
Formalisation de la faisabilité des
projets de télémédecine à
développer avec les structures
requises présentes sur le
continent
Ph
ase
3 :
20
16
Mise en place des organisations
et outils nécessaires à la réalisation des
activités de télémédecine sur
les territoires insulaires
Les 4 périmètres prioritaires
35
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
Belle-Ile-en-Mer
Bréhat
Ouessant
Molène
CH Paimpol
CHBA Auray
CHU Brest Bohars
Cabinet libéral du Conquet
La télémédecine à Bréhat
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
La mise en place du projet 1. Le projet médical :
– la dermatologie en téléconsultation avec le Dr Pennors : 11 actes en 6 mois
– le suivi des plaies chroniques en téléexpertise asynchrone avec l’équipe du Dr Moisan : 12 actes en 13 mois
2. Le projet Organisationnel :
– Périmètre initial : résidents de l’EHPAD
– Qui fait quoi, quand, comment, où … Requérant / Requis
3. Le projet matériel :
37
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
Age moyen : 80,91 ans
Une activité proportionnelle à la population de l’EHPAD
Les difficultés rencontrées
• Quelques problèmes techniques : nécessité d’un réseau
adapté et de matériel sophistiqué
• Du temps gagné pour les patients … mais un
investissement pour l’équipe soignante
• Le nécessaire ajustement entre la demande et l’offre
médicale
38
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
Les apports de la télémédecine
• Des économies de transport et de temps pour le patient
• Une réelle plus-value médicale :
- accès à un spécialiste, beaucoup plus en amont
- la participation du soignant du lieu de vie à la consultation permet un
meilleur suivi
• L’équipe soignante se forme et devient de + en + autonome
• Une perception très positive de cette nouvelle offre de
soins de la part des patients
39
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
Perspectives de développement
40
• Mise en place de la tarification des actes pour le requis
mais également pour le requérant à venir sous peu
• Optimiser le matériel de télémédecine installé en ouvrant
l’accès à la télémédecine :
- en enrichissant les possibilités d’accès à d’autres
spécialités (cardiologie, diabétologie, psychiatrie…)
- à l’ensemble de la population bréhatine avec le projet de
maison de santé dans les locaux de l’EHPAD
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
Merci de votre attention
Journée régionale de l’Innovation en Santé : La télémédecine dans les territoires insulaires bretons
42
La dépistage de la rétinopathie
diabétique en mobilité
Camille Goujeau, chef de projet,
GCS e-santé Poitou-Charentes
Pr Nicolas Leveziel, ophtalmologiste, CHU de
Poitiers
DÉPISTAGE DE LA RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE EN
MOBILITÉ
Pr Nicolas Leveziel
Service d’ophtalmologie
CONTEXTE
44
Le département de la Vienne :
environ 15 000 patients ALD
75% (soit 11 000 patients) ont moins de 75 ans
35.4 % de rétinopathie diabétique
PRINCIPAUX OBJECTIFS
• Améliorer l’accessibilité aux soins sur l’ensemble du territoire
• Renforcer la prise en charge des maladies chroniques
• Créer et développer un réseau de soins structuré et pérenne
• Adresser les patients dépistés aux ophtalmologistes de ville à proximité pour les réinjecter dans un réseau de soins
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POPULATION CIBLÉE
• Diabétiques
– âgés de moins de 70 ans
– Sans fond d’œil depuis 2 ans au moins
• Lecture des clichés au CHU
• Les patients dépistés sont envoyés
– A leur ophtalmologiste/ophtalmologiste local pour le suivi
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PARTENAIRES IMPLIQUÉS
• ARS
• Dir. Coopération et Territoires CHU de Poitiers
• Service d’ophtalmologie du CHU (secrétaire)
• CPAM : communication
• Association de patients
• Orthoptistes libéraux
• Ophtalmologistes libéraux
• GCS e-Santé 47
LIEUX DU DEPISTAGE
• Mairies
• Maisons médicales
• Cabinets de médecins
• Cabinets d’orthoptistes
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ORGANISATION
Médecins généralistes / CPAM
Identification des patients cibles
49
Secrétaire CHU Lieu et date de dépistage
Envoi clichés par
messagerie sécurisée
Interprétation Compte-rendu
Médecin traitant
Ophtalmologiste
COMITÉ DE PILOTAGE
• 1 représentants ophtalmologiste du CHU de Poitiers
• 1 représentant des ophtalmologistes libéraux
• 2 représentants des médecins généralistes
• 2 représentants des orthoptistes libéraux
• 1 représentant du GCS E-santé
• 2 représentants de l’ARS
• 2 représentants de la CPAM86
50 Acter les décisions et suivi d’activité
Dépistage de la
rétinopathie diabétique
en itinérance : utilisation
de la télémédecine
Préalables
La rétinopathie diabétique ?
La RD touche 50% des patients diabétiques de type 2
L'excès de sucre dans le sang fragilise la paroi des capillaires et provoque à terme la
rupture puis l'éclatement des vaisseaux rétiniens
1ère cause de cécité avant 65 ans en France !
Si certains troubles de la vue peuvent indiquer la présence d'une RD (lettres
déformées à la lecture, difficultés à passer de la lumière à l'obscurité...), la maladie
s'installe souvent sans donner de signes d'alerte
La rétinopathie diabétique ?
Prévention et traitement de la RD
• Si des traitements existent et sont efficaces (laser) pour freiner l'évolution de
la maladie et empêcher la cécité, le meilleur traitement reste la prévention
L’atteinte de l'équilibre glycémique
Une tension artérielle maîtrisée
Une bonne hygiène de vie
Un contrôle régulier (au moins 1/an) chez un ophtalmologue et désormais
chez certains orthoptistes
Réglementation
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Décision du 17 décembre 2013 de l'Union Nationale des Caisses d’Assurance
Maladie relative à la liste des actes et prestations pris en charge par
l'assurance maladie
• Création de l’acte de «lecture différée d'une rétinographie en
couleur, sans la présence du patient »
Article 36 de la loi n°2013-1203 de FSS 2014 permettant la réalisation
d’expérimentations pour une durée de 4 ans, prolongé d’un an par l’article
91 de la loi n° 2016-1827 du 23 décembre 2016 de FSS 2017
Décret n°2014-1523 du 16 décembre 2014 autorisant la création d'un
traitement de données à caractère personnel pour le dépistage de la
rétinopathie diabétique
• Cible : patients de moins de 70 ans diabétiques, sans rétinopathie
diabétique connue et non dépistés dans les 2 ans
• Utilisation de la messagerie sécurisée de santé (MSSanté) pour le
partage d’informations entre professionnels de santé
Dépistage itinérant
en territoires
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Projet
Page | 57
2016 : projet initié par le service d’ophtalmologie du CHU de Poitiers
• Expérimentation sur l’année 2017
• Assurer un dépistage de proximité en Vienne
• GCS Esanté sollicité pour son expertise technique / projets de DRD
Janvier 2017 : convention de partenariat entre l’ARS, le CHU et la CPAM 86
Mars-avril 2017 : formation des utilisateurs et mise à disposition du matériel
Avril 2017 : 1ère session de dépistage organisée à Sommières du Clain
Acteurs et gouvernance du projet
Page | 58
CPAM 86
• Communique auprès des médecins et des patients
GCS Esanté Poitou-Charentes
• Créé les formulaires
• Met à disposition le matériel
• Forme les participants à l’utilisation du formulaire et du matériel
• Equipe les acteurs / MSSanté
CHU de Poitiers
• Porteur du projet
• Recrute un 0,8 ETP secrétaire pour le projet
• Coordonne les acteurs
• Organise les sessions de dépistage (choix du lieu et de
l’orthoptiste)
• Gère le partage du matériel entre les orthoptistes
• Analyse les clichés
7 orthoptistes libérales de la Vienne participent au projet
Financements et paiements
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L’ARS Nouvelle Aquitaine / FIR 2017
• Finance le 0,8 ETP secrétaire à hauteur de 0,5 ETP (0,3 restant
pour le CHU)
• Finance le matériel (3 kits de dépistage) = 23 000 € via le GCS
Esanté Poitou-Charentes (intégrés dossier FEDER)
• Le GCS est propriétaire du matériel et le met à disposition des
orthoptistes après signature d’une convention de mise à
disposition
Professionnels de santé rémunérés par la CPAM
Outils
3 packs de dépistage mis à disposition des 7 orthoptistes participant au projet
• 1 Rétinographe portable (6 600 € l’unité)
• 1 Scanner portable (100 €)
• 1 PC portable avec connexion 3G et lecteur CPS intégré
Formulaire de dépistage
Utilisation de la MSSanté régionale
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Processus
Orthoptiste
Ophtalmologistes CHU
Médecin généraliste
Patient
Orthoptiste
Orthoptiste
Secrétaire CHU
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Evaluation provisoire
Lancé depuis avril 2017
7 sessions de dépistage effectuées
Une quarantaine de patients pris en
charge
Patients satisfaits de la proximité /
dépistage
Prise en main initiale du rétinographe
« difficile » par les orthoptistes
Problématique du partage des kits de
dépistage
Page | 62
Page | 63
Merci de votre attention
Professeur Nicolas LEVEZIEL
Chef du service Ophtalmologie au CHU de Poitiers
Par téléphone :
Par e-mail : [email protected]
Jean-Christophe DRAPIER, Chef de projet
Par téléphone : 05 49 50 93 13
Par e-mail : [email protected]
Camille GOUJEAU, Référent déploiement télémédecine
Par téléphone : 05 49 50 92 63
Par e-mail : [email protected]
64
Prise en charge innovantes : de
nouvelles approches pour soigner et
accompagner les patients
Le projet VigilanS : un dispositif régional de
recontact des suicidants
Un avatar numérique au service de la
réalisation du parcours de l’enfant au sein de
l’établissement
Dispositif VigilanS Bretagne Veille et innovation en prévention
du suicide
Sofian Berrouiguet
Psychiatrie d’adultes
CHRU Brest
Plan de la présentation
• VigilanS – Contexte de mise en place de VigilanS – Contacts avec les patients – Centres partenaires
• Innovation et prévention du suicide – Présentation générale – Projet en cours – Projets acceptés en CPP
• Perspectives – Transdisciplinarité – Renfort des collaborations internationales – Soutien publication de haut niveau
Epidémiologie du suicide
• En France 10690 décès annuels par suicide – La première cause de mortalité chez les 25-34 ans – La deuxième cause de mortalité chez les 15-24 an
• En Bretagne, taux de suicide de 25,3 pour 100 000 habitants – 39,5 pour 100 000 hommes – 11,9 pour 100 000 femmes
• Problématique – Maintien du contact sur le long terme – Evaluation des patients en dehors des temps de soins – Formation et aide à la décision des experts
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Activité de prévention au CHRU Brest
• Urgences psychiatriques CHRU de Brest – Lits d’UHCD en psychiatrie – Consultations en entrée direct – Consultations de post urgence
• Activité de recherche – Postvention (ALGOS, SIAM) – Nouvelles technologies et personnalisation des soins
• Coordination régionale du dispositif VigilanS – Prévention « indiquée » de la récidive suicidaire – Téléconsultations infirmière et médicale – Implantation dans l’ensemble des centres hospitaliers public et privés
de Bretagne accueillants des suicidants
VigilanS : arrière plan scientifique
Maintien du lien après les urgences: • Les lettres d’après le dispositif de Motto et al.
pour les patients non observants au suivi proposé.
• La carte ressource selon Evans et al. dans le groupe des primosuicidants.
• Le recontact téléphonique selon Vaiva et al. dans le groupe des patients récidivistes.
Motto JA et al, AG. Psychiatr Serv. 2001. Evans J et al. Br J Psychiatry. 2005. Vaiva G et al. BMJ. 2006.
PLAQUETTES POUR LES PROFESSIONNELS
05/07/2017 70
Plaquette d’information pour les professionnels de santé
Appels entrants des patients
• Les vigilanseurs sont joignables toute la semaine entre 9h et 18h
• Si difficulté en dehors des heures de présence , le SAMU prend le relais
Missions des centres
• Remettre SYSTÉMATIQUEMENT la carte ressource à
tous les suicidants sortants de leur service
• Envoyer un FAX au secrétariat de Vigilans lors de l’inclusion
• En cas de récidive d’un patient déjà dans la veille : renvoyer un fax à VigilanS
72
Déploiement Vigilans
Evaluation de vigilans
• DGS (Isabelle Vazeilles)
– Réduction de la mortalité
– Réduction de la récidive
– Impact sur le parcours patient
• L’équipe de coordination
– Impact de la constitution du réseau sur
• La conduite d’une intervention et d’une évaluation synchrones
• Capacité à générer de nouvelles hypothèses
Innovation et prévention du suicide
Suicide, prévention et nouvelles technologies
VigilanS et innovation
• Aller au devant de la demande du patient – Souci de l’autre
• Recueil épidémiologique – Basé sur des outils cliniques structurés
– Dynamique
– (Soutenu par des outils numériques)
• Un réseau opérationnel et en devenir – Soignants, chercheurs, autorités de santé publique
– Visible en France et à l’étranger
Quels médias de recontact ?
Santé connectée (e-santé)
• Taux de pénétration technologie mobile > 100%
• Loi sur l’informatisation du dossier médical
• Parlement Européen: Horizon 2020
• En routine
– Dossier médical
– Base de données « facturation »
• En recherche
– Smartphone
– Objets connectés
– Analyses « Big Data »
– Outils d’aide à la décision
Maintien du contact avec les patient à risque: du courrier au SMS
Etude Suicide Intervention Assisted by Messages
Etude SIAM
• Objectif principal – Montrer que le dispositif de veille par SMS réduit le
nombre de passage à l’acte dans les six mois suivant sa mise en place.
• Objectifs secondaires
• Montrer que le dispositif de veille : – Réduit la récidive à 13 mois ;
– Réduit la mortalité par suicide à six mois et 13 mois ;
– Réduit le nombre des hospitalisations pour gestes suicidaire et le coût global de la prise en charge.
Groupe SMS
Groupe témoin
Envoi des SMS J2 S1,S2 M1,M2,M3,M4,M5,M6
Inclusion de patients (tous les centres)
Programmation des SMS
J0 M6 M13 SMS
Déroulement de l’étude
Groupe SMS
Groupe témoin
Envoi des SMS J2 S1,S2 M1,M2,M3,M4,M5,M6
Inclusion de patients (tous les centres)
Programmation des SMS
Arrêt de l’envoi des SMS
Evaluation du 6° mois pour tous les
patients (Réalisée par Brest)
J0 M6 M13
SMS
Période de suivi
habituel sans SMS
Déroulement de l’étude
05/07/2017
Groupe SMS
Groupe témoin
Envoi des SMS J2 S1,S2 M1,M2,M3,M4,M5,M6
Inclusion de patients (tous les centres)
Programmation des SMS
Arrêt de l’envoi des SMS
Evaluation du 6° mois pour tous les
patients (Réalisée par Brest)
J0 M6 M13
SMS
Période de suivi
habituel sans SMS
Evaluation du 13° mois pour tous les
patients (Réalisée par Brest)
Fin de l’étude
Déroulement de l’étude
Premiers résultats
• Acceptable pour les patients – Etude d’acceptabilité – Taux de refus de participation à l’étude < 3%
• Efficacité – Objectif de 550 patients (actuellement 480) – Extension à 1000 patients?
• Limites
– Dimension évaluative faible – Peu d’impact sur la décision médicale
Evaluation connectée
Memind: un appli d’évaluation écologique
Les données « écologiques »
Appli Memind
Vers une aide à la décision?
Principe général
Maintien du contact Evaluation
Aide à la décision
Fouille de données
Objectifs
• Nous en évaluerons
– l’acceptabilité (patient / soignant)
– Impact sur le parcours patient
– Impact sur la personnalisation des soins
– L’efficacité (réduction de la morbi-mortalité)
05/07/2017 92
Caregivers
Patient
Data colection
Decision support
Data processing
Data selection
Knowledge discovery
Professional
Self-evaluation
Data mining
Increased insight
EMA
Instantaneous Feed back
Medical Knowledge
Biological data
E-health devices
Smart objects
Transférabilité
• Aux soins courants – Recherche pragmatique – Patients déjà « équipés »
• À d’autres centres – Expertise : Collaborations nationales et internationale – Design: Réplication de l’étude SIAM par d’autres centres
• À d’autres domaines applicatifs
– Schizophrénie – Anorexie mentale
• Extension
– Aux soins primaires – Aux consultations infirmières
Conclusion
• Enjeux de vigilanS – Efficacité ?
– Renforcement de la connaissance épidémiologie
– Renforcement du réseau
• Repenser le modèle du suivi pour les patients à risque – Ambulatoire
• Intégration au processus de recherche – Recherche pragmatique
Merci de votre attention
Etude 2 : MEmind • Mise a disposition de l’appli entre 2
consultations
• Cohorte de 13811 patients – 2838 (20.5%) ont accédé à l’interface au moins
une fois
– Les utilisateurs sont plus jeunes (42.2 ± 13.5 ans vs. 48.5 ± 16.3 ans; χ2= 18.85; P < .001)
– 24% expriment des idées de mort ou de suicide
• Limites – Pas de feed-back soignant sur les données
– Quelle prise de décision en cas de crise?
Chronologie des appels aux patients
05/07/2017 98
Primo suicidant Non primo suicidant
Appel entre j10 et j20 Appel à 6 mois Entrée dans le dispositif
Courrier de recontact
Compte rendu aux médecins référents
Compte rendu aux médecins référents
Carte ressource et note d’info
Courrier inclusion aux médecins
référents
Courrier de recontact
Journée innovation
ARS
30 juin 2017
Rennes
Nolwenn FEBVRE, IADE CHU de
Rennes, Présidente des P’tits
Doudous.
Dr Cécile GAUVRIT anesthésiste
réanimateur CHU de Rennes
6
Un avatar numérique au service du parcours
de l’enfant au CHU de Rennes
7
7
Notre équipe
médicale
103
Démonstration de l’application
« Le Héros, c’est toi ! »
8
9
Évaluation numérique de l’anxiété
10
Impact sur la
prémédication de
l’enfant.
107
5
Apport financier
. Financement de projets en
anesthésie.
. Gommettes pour les masques
d’induction inhalatoire.
1
mise en place d’une économie circulaire
au CHU de Rennes
Fils de bistouris électriques
à usage unique Lames de laryngoscopie
des soignants à l’origine de projet numérique
pour les patients.
www.lespetitsdoudous.org
@PDoudous
Les P’tits doudous du CHU de Rennes
11
Le Héros, c’est lui !
112
Bon appétit !
Reprise à 14h
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