Infections urinaires Infections urinaires nosocomialesnosocomiales
Facteurs de risque et Facteurs de risque et préventionprévention
DéfinitionDéfinition Colonisation : ancienne bactériurie Colonisation : ancienne bactériurie
asymptomatiqueasymptomatique Sondé : 1 Urocultures Sondé : 1 Urocultures >> 10 1033/ml, < 3 /ml, < 3
germesgermes Non sondé : 1 Urocultures Non sondé : 1 Urocultures >> 10 1033/ml : /ml :
contamination ?contamination ? Patient Symptomatique, sondé ou nonPatient Symptomatique, sondé ou non
t°>38°C ou SF urinairest°>38°C ou SF urinaires et et UneUne Uroculture Uroculture >> 10 1055/ml, 1 ou 2 /ml, 1 ou 2
germesgermes ou Uroculture ou Uroculture >> 10 1033/ml + GB /ml + GB >> 10 1044/ml/ml
Attention aux signes trompeurs : personnes âgées, nvx-nés, paraplégiques
NosocomialeNosocomiale
Absente à l’entrée et durant les 48h Absente à l’entrée et durant les 48h suivantessuivantes intérêt épidémiologique de la intérêt épidémiologique de la
bandelette +++ à l ’entrée chez le bandelette +++ à l ’entrée chez le patient non sondépatient non sondé
ou patient sondé dans les 7 jours qui ou patient sondé dans les 7 jours qui précèdentprécèdent
de manière plus générale reliée à la de manière plus générale reliée à la prise en charge du patient.prise en charge du patient.
Moyen de défense Moyen de défense de l’arbre urinairede l’arbre urinaire
Longueur de l’urèthre Longueur de l’urèthre Caractéristiques physico-chimiques de l’urine Caractéristiques physico-chimiques de l’urine
normale (osmolarité, pH, acides organiques)normale (osmolarité, pH, acides organiques) Glycoprotéines et oligosaccarides = Glycoprotéines et oligosaccarides =
récepteurs solubles qui « captent » les récepteurs solubles qui « captent » les bactéries et permette leur élimination par le bactéries et permette leur élimination par le flot d’urineflot d’urine
Inhibiteurs de l’adhésion bactérienneInhibiteurs de l’adhésion bactérienne Effet bactéricide (mécanisme?)Effet bactéricide (mécanisme?) Exfoliation des cellules urothéliales infectéesExfoliation des cellules urothéliales infectées Mécanisme anti-reflux de la jonction vésico-Mécanisme anti-reflux de la jonction vésico-
uretéraleuretérale
ÉpidémiologieÉpidémiologie
40 à 45 % des infections nosocomiales40 à 45 % des infections nosocomiales
Taux de prévalence: 2,6 à 2,8%Taux de prévalence: 2,6 à 2,8%
Taux d ’incidence : 1 à 2%, mais plus Taux d ’incidence : 1 à 2%, mais plus fréquentes en réa et LSfréquentes en réa et LS
90% associées à un geste uro90% associées à un geste uro 2/3 à partir de la flore endogène2/3 à partir de la flore endogène Survient chez 10 à 30% des patients sondésSurvient chez 10 à 30% des patients sondés
(15% des patients sont sondés durant leur séjour (15% des patients sont sondés durant leur séjour
; 70% ; 70% enlevées à 7j) ; enlevées à 7j) ; # 3 p 100 j de sondage# 3 p 100 j de sondage 1 - 4% de complications1 - 4% de complications Réservoir de BMR en institutionRéservoir de BMR en institution
Microbiologie des IU nosoMicrobiologie des IU noso
SV+SV+ E.coli : E.coli : 42%42% KES : KES : 18%18% Autres entérobactéries :Autres entérobactéries : 9%9% Pseudomonas :Pseudomonas : 8%8% Enterococcus :Enterococcus : 15%15% Staphylococcus: Staphylococcus: 4%4% Levures :Levures : 2%2%
Bactéries uropathogènes
* Adhésines * Production d’uréases* Production de slime
Facteurs de risqueFacteurs de risque ExtrinsèquesExtrinsèques
Sondage urinaire Sondage urinaire A demeure A demeure intermittentintermittent
Endoscopie uroEndoscopie uro Chir uroChir uro
IntrinsèquesIntrinsèques Âge, Âge, mobilité mobilité Sexe F, post-partum, Sexe F, post-partum,
carence œstrog.post-carence œstrog.post-ménopausiqueménopausique
Obstruction, Uropathie Obstruction, Uropathie s/jacentes/jacente
Vessie neurologiqueVessie neurologique incontinence urinaire incontinence urinaire
ou fécaleou fécale DéshydratationDéshydratation Diabète : neurop.Diabète : neurop.
+l.vasc+altération GB+l.vasc+altération GB
Mode d’acquisitionMode d’acquisition par voie extraluminale, périuréthrale, chez le patient par voie extraluminale, périuréthrale, chez le patient
sondé.sondé. Précoce, à l ’insertion de la SV (flore uréthrale)Précoce, à l ’insertion de la SV (flore uréthrale)
Bactériuries après un sondage évacuateur <1% Bactériuries après un sondage évacuateur <1% sujets sainssujets sains
Tardif, par colonisation du méat à partir de la flore Tardif, par colonisation du méat à partir de la flore intestinale: 2/3 des cas; CGP et levures>BGNintestinale: 2/3 des cas; CGP et levures>BGN
par voie endoluminale : par voie endoluminale : avec système closavec système clos transmis de patients sondés à d ’autres patients, transmis de patients sondés à d ’autres patients,
(manuportage ou matériel contaminé). Volontiers (manuportage ou matériel contaminé). Volontiers bouffées épidémiques. 15 à 20% des IUbouffées épidémiques. 15 à 20% des IU
Par voie hématogène ?Par voie hématogène ?
IU et sonde à demeureIU et sonde à demeure
Bactéries :Bactéries : Introduites dans la vessie par la Introduites dans la vessie par la
sondesonde Remontent par le film muqueux le Remontent par le film muqueux le
long de la sondelong de la sonde Remontent dans la lumièreRemontent dans la lumière Implantation favorisée par : Implantation favorisée par :
Lésions vésicales (sonde, ballonnet)Lésions vésicales (sonde, ballonnet) Adhésines de certaines espèces Adhésines de certaines espèces
bactériennesbactériennes Biofilm.Biofilm.
Facteurs de risque de Facteurs de risque de développement d’une IUdéveloppement d’une IU
Mauvaise Hygiène
Ascension des
Bactéries
Interruptions dans un
Système fermé
Reflux
Risque accruRisque accru
Durée du séjour avant sondage (au delà Durée du séjour avant sondage (au delà de 6 jours)de 6 jours)
Pose sans respect de l ’asepsiePose sans respect de l ’asepsie Si déconnexion du systèmeSi déconnexion du système Durée du sondage Durée du sondage
Risque stable les 3 1ers jours puis Risque stable les 3 1ers jours puis 5% par 5% par jour de sondage supplémentairejour de sondage supplémentaire
50% de bactériuries à J11 (femme) et J14 50% de bactériuries à J11 (femme) et J14 (homme) de SU clos (vs 100% à J5 si non clos)(homme) de SU clos (vs 100% à J5 si non clos)
Incidence cumulée de100% après 30j de Incidence cumulée de100% après 30j de sondagesondage
Risque persiste 24h après ablation SV.Risque persiste 24h après ablation SV.
Pyélonéphrite aiguëPyélonéphrite aiguëinfection tubulo-interstitielleinfection tubulo-interstitielle
Infection par voie ascendanteInfection par voie ascendante Nécessité d ’une infection basse Nécessité d ’une infection basse
premièrepremière Diagnostic clinique, échographie non Diagnostic clinique, échographie non
indispensableindispensable Recherche de reflux au second Recherche de reflux au second
épisodeépisode Traitement FQ 3 semaines ou C3G 3 Traitement FQ 3 semaines ou C3G 3
semaines +Aminosides (3j) semaines +Aminosides (3j) Tendance à diminuer les durées de Tendance à diminuer les durées de
traitement.traitement.
L ’infection en endoscopie L ’infection en endoscopie urologiqueurologique
Pas d ’endoscopie en milieu Pas d ’endoscopie en milieu infecté :infecté : bandelettes et si anomalies bandelettes et si anomalies
uroculture et traitement adaptéuroculture et traitement adapté Prévention :Prévention :
Sondage clos + lavage clos Sondage clos + lavage clos (RTUP,RTV)(RTUP,RTV)
Limiter les durées de sondage vésical Limiter les durées de sondage vésical (<72h)(<72h)
Antibioprophylaxie RTUP/RTV.Antibioprophylaxie RTUP/RTV.
ConclusionConclusion
Tout sondage doit respecter les Tout sondage doit respecter les règles règles du sondage clos.du sondage clos.
La sonde à demeure est une infirmité La sonde à demeure est une infirmité pour celui qui la porte et un fardeau pour celui qui la porte et un fardeau pour l ’institution. pour l ’institution.
Les présentations cliniques sont Les présentations cliniques sont souvent évidentes, certaines sont des souvent évidentes, certaines sont des urgences vitales.urgences vitales.
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