DISTRICT DE REIMS
S . E . D . M . A .5, rue Piper -51100 REIMS
ETUDE D'IMPACTDES TRAVAUX DE FORAGE GEOTHERMIQUE
DE REIMS - MURIGNY II
Par D . R A M B A U D
avec la participation de P. CAULIER.
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45 060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Service géologique régional C H A M P A G N E - A R D E N N E
13, boulevard du Général Leclerc - 51100 ReimsTél.: (26) 49.93.40
80 S G N 667 CHA Octobre 1980
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES, TABLEAUX, PHOTOS
RESUME 1
INTRODUCTION 2
1 - ETAT INITIAL 4
1.1 - Situation géographique et utilisation actuelle du site 4
1.1.1 - Sondage d'exploration 4
1.1.1 - Forage de réinjection 6
1.2 - Le paysage 6
1.3 - Niveau acoustique du site 8
1.4 - Hydrogéologie du secteur 10
1.5 - Géologie du secteur 12
1.6 - Intérêt touristique 14
2 - LE PROJET 14
2.1- Raison du choix du site 14
2.2 - Technique utilisée 15
2.3- Matériel utilisé 20
2.3.1 - Pour la préparation du chantier 20
2.3.2 - Pour le forage lui-même 20
3 - IMPACT DES TRAVAUX DE FORAGE DE REIMS-MURIGNY SUR L'ENVIRONNEMENT. 21
3.1- Sur le voisinage 21
3.1.1 - Impact dû aux travaux de forage 21
3.1.2 - Nuisances dues à la circulation de camions 22
3.2 - Sur les installations existantes 23
3.2.1 - Lignes électriques et téléphoniques 23
3.2.2 - Conduites de gaz et canalisations d'eau 23
3.3 - Sur le milieu naturel 23
3.3.1 - Impact dû au forage 23
3.3.2 - Impact dû aux eaux et boues de forage 26
3.3.3 - Impact dû aux eaux d'essai de débit 27
4 - IMPACT DES INSTALLATIONS PERMANENTES 29
CONCLUSION 30
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : Carte de situation
FIGURE 2 : Cartes isovaleur acoustique (période de jour et période de nuit)
FIGURE 3 : Carte piézométrique de la nappe de la craie au 1/100.000
FIGURE 4 : Epaisseur du Dogger
FIGURE 5 : Perméabilité du Dogger
FIGURE 6 : Réseaux de lignes électriques et de conduites de gaz
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : Caractéristiques hydrogéologiques du Dogger
TABLEAU 2 : Niveau acoustique équivalent pondéré autour du site du
sondage d'exploration
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
I
II
III
IV
Plan de situation au 1/2.000
Evolution des niveaux sonores durant 24 heures sur le
chantier de Melleray (45)
Atténuation du niveau sonore en fonction de la distance
sur le chantier de Melleray (45)
Plan type de protection de conduite de carburant située
sous chaussée
LISTE DES PHOTOS
PHOTO 1 Le site du forage de pompage vu de la ZAC de Murigny
(à gauche de la cheminée)
PHOTO 2 Le site du forage de pompage vu de la RN 51
PHOTO 3
PHOTO 4
Le site du forage de réinjection
i erLes travaux de construction de la ZAC de Murigny (1 plan)
le site du forage (second plan)
PHOTO 5 Le plan d'eau de Murigny
PHOTO 6 a : Le matériel de forage - Sondeuse
PHOTO 6 b : Le matériel de forage - Trépan
PHOTO 7 Les bassins de réception des boues et eaux d'essais de
pompage
PHOTO 8
PHOTO 9
Essai de pompage
Tête de forage (pour exploitation)
-1-
ETUDE D'IMPACT
DU FORAGE GEOTHERMIQUE
REIMS - MURIGNY II
-o-o-
RESUME
A la demande de la Société d'Equipement des Deux Marnes, le
Service Géologique Régional Champagne-Ardenne a été chargé d'effectuer
l'étude d'impact du sondage géothermique de Reims - Murigny II.
Un sondage profond de 1500 m environ doit être entrepris
dans le secteur sud de la ville de Reims pour chauffer les nouveaux loge-
ments de la ZAG de Murigny II. Il sera exécuté à proximité du poste EDF,
non loin de la chaufferie de Murigny et en bordure de la route nationale
51. Si les résultats sont satisfaisants, un forage de réinjection sera réa-
lisé en limite de la commune de Reims, en direction de Champfleury.
L'étude d'impact souligne quelques précautions à prendre,
liées à l'exécution du forage :
- dans le domaine des eaux souterraines
. protection des nappes de la craie de 1'Albien et du
Lusitanien,
. risque de refroidissement de la nappe exploitée au droit
du forage de réinjection.
- dans le domaine de l'environnement
. protection des canalisations d'eau, conduites de gaz et
cables téléphoniques qui devront être franchis par du matériel lourd,
. les nuisances acoustiques ne seront pas trop contraignantes
car les premières habitations sont assez éloignées ; toutefois, des écrans
pourront être dressés avec les déblais des bassins de réception des boues.
80 SGN 667 CHA
-2-
INTRODUCTION
Plusieurs études géothermiques (inventaire des ressources géother-
miques Champagne-Ardenne, analyse du projet de Reims - Murigny) ont conclu en
la faisabilité technique et économique de l'opération géothermique de Reims -
Murigny II.
Ce projet a par ailleurs été accepté par le comité géothermie
comme une opération de reconnaissance des possibilités géothermiques des nappes
profondes de la région de Reims.
Un sondage d'exploration pouvant être équipé en forage de production
sera donc entrepris au Sud de Reims. En cas de réussite, il devrait fournir
l'énergie nécessaire au chauffage de 1200 équivalent-logements de la Z.A.C. de
Murigny. L'eau refroidie serait réinjectée dans un second forage.
Le coût de cette opération dépasse la barrière des 6 MF à partir
de laquelle la loi du 10 juillet 1976 impose une étude d'impact. Celle-ci a
été confiée au Service Géologique Régional Champagne-Ardenne par le District
de Reims (S.E.D.M.A.).
Cette étude traite notamment :
- l'analyse de l'état initial du site et de son environnement,
- l'analyse des effets des travaux sur l'environnement,
- les raisons pour lesquelles le projet a été retenu,
- les mesures envisagées pour réduire les effets des travaux sur
1'environnement.
- 3 -
DISTRICT DE REIMS(Marne )
FIGURE 1
IMPLANTATION DES FORAGES GEOTHERMIQUESDE REIMS-MURIGNY II
Extrait de la carte topographique de Reims n° 5-6 a 000
v„» v if* / z^m
f /'" 5-f Forage de réinject
-4-
1 - ETAT INITIAL
1.1- SITUATION GEOGRAPHIQUE ET UTILISATION ACTUELLE DU SITE
1.1.1 - Sondage d'exploration (forage de pompage)
En périphérie sud de la ville de Reims, en bordure de la
route nationale 51 Reims-Epernay, dans la vallée du Rouillât, s'édifie
actuellement la ZAC de Murigny (figure 1). La partie nord de la zone est
presque achevée; les travaux sont en cours dans la partie sud qui pour-
rait être chauffée par l'eau du forage géothermique.
Celui-ci a été implanté (planche I) au Sud d'une chaufferie
de la ville de Reims qui alimente en chaleur la partie nord des lotissements
de la ZAC de Murigny.
Les coordonnées Lambert du point retenu sont les suivantes :
X = 722,48
Y = 169,95
Z = + 92,50 m environ
Les terrains de la ZAC de Murigny, situés à l'Est de la route
nationale 51. auparavant utilisés pour la culture (céréales, betteraves,
vigne) sont progressivement lotis (voir photo 1).
La zone d'implantation du forage géothermique est enclavée
dans le triangle délimité par les lignes à haute tension au Nord, l'ancienne
et la nouvelle route nationale 51. Elle est occupée en partie par des équipe-
ments (chaufferie, poste EDF haute tension) et par des cultures.
A l'Ouest de l'ancienne route nationale vers Bezannes est ac-
tuellement maintenue une zone à vocation agricole. Au Nord de la chaufferie
existe une zone d'HLM avec groupes scolaires et foyers.
-5-
PHOTO 1 - Lo, t>i£<¿ du IOÏMLQQ. do. pompage, vu de, la ZAC dz MusUgny[a gauche de, Za cheminée.}
PHOTO 2 - Le hite da {¡outage dz pompage vu de la KW 51
-6-
1.1.2 - Forage de réinjection
Ce forage se sLtuerait à 1 km au Sud du forage de pompage
dans une zone à vocation agricole (culture céréalière) (photo 3). Il sera
implanté à faible distance de la nationale 51 Reims-Epernay, un peu au
Nord de Champfleury et 100 m au Nord de la future autoroute A 26 (son
implantation définitive sera retenue en fonction des accès).
Le bâtiment existant le plus proche est un magasin à gran-
de surface situé à 750 m au Sud, à proximité du bourg de Champfleury.
Les coordonnées Lambert du site actuellement retenu sont
les suivantes (l'implantation précise du forage sera définie ultérieurement
dans ce secteur)X = 722,57
Y = 168,90
Z = + 89 env.
Nous attirerons l'attention sur la présence du gazoduc ali-
mentant la station GDF de Reims, distant de 100 m seulement au niveau du
site retenu d'une part et des canalisations d eaux pluviales sous le site
lui-même d'autre part (Cf. planche I).
1.2 - LE PAYSAGE
Tout le secteur de Murigny (vallée du Rouillât) est actuelle-
ment un important chantier de construction de lotissements (habitations,
voierie et assainissement) où fonctionnent des engins de terrassement (photo
4).
Au site du sondage d'exploration le paysage est dominé par
la chaufferie et sa haute cheminée, encadrée par un réseau de lignes à haute
tension supporté par d'imposants pylônes (photo 4).
-7-
VHÖTÖ 3 - Le. ¿¿te du &owg& dz sittnj£ction
VHOTO 4 - /.e-i travaux dt coyutnuctlon do. la ZAC de. MuKlgny(JG plan), lu ¿¿te da &oia.gc [htcond plan)
-8-
Dans la partie nord-est de lfi ZAC de Murigny a été construit
un parc public, avec plan d'eau de plusieurs area alimenté par un forage
captant la nappe de la craie. Ce plan d'eau semble constituer l'agrément
principal du secteur (photo 5).
VUOTO 5 - Le plan d'aaxx dz HuAlgny
Plus au Sud, le forage de réinjection sera implanté dans
une zone agricole où se distinguent très nettement dans le paysage les deux
lignes à haute tension supportées par de très hauts pylônes (photo 3).
1.3 - NIVEAU ACOUSTIQUE DU SITE
Etant donné la source de bruit que représentera le chantier
de forage, il est indispensable d'évaluer l'état sonore actuel du site afin
de pallier les éventuelles nuisances.
MUUKfc I
2 a Courbes d'isovaleur acoustique ( Période de jour)
2 b Courbes d'isovaleur acoustique (Période de nuit)
NIVEAU ACOUSTIQUE EQUIVALENT PONDERE
AUTOUR DU SITE DU SONDAGE D'EXPLORATION
Point de
Niveau acoustiqueéquivalent pondéré
en dB (A)
mesure
Jour15
Nuit23
(leh à
(leh à
11/9/8018 h
15/9/802 h
0
41,8
1
49,
42,
8
3
2
57,
57,
8
1
3
70,
52,
7
0
4
67,7
-
5
57,
52,
1
5
6
48,
39,
7
1
7
44,
38,
3
5
8
79,6*
-
9
69,
59,
7
3
10
55,7
39,3
11
55,
35,
3
6
Bruit occasionné par le crépitement d'une ligne électrique à haute tension
H>
-11-
Une série de mesures a donc été effectuée le 11/09/80
(temps brumeux et léger vent d'Ouest) en période de jour et le 15 - 16
09/80 (temps clair) en période de nuit. Ces mesures ont été prises à
l'aide d'un appareil IFAC SRP 05, sur une dizaine de points autour du
site retenu pendant un laps de temps de trois heures environ ; elles ont
permis de calculer en chaque point un niveau acoustique équivalent pondéré
L à l'aide de la formule suivante (Cf. tableau 2 ci-après),eq
= 10 log i Z !0_ i = 1
T = période de mesure
L. = niveau acoustique mesuré
t. = temps correspondant à L.
Deux cartes d'égal niveau de bruit ont alors été établies
(période de jour et période de nuit) ; elles montrent que la source de
bruit actuelle est principalement constituée pendant le journée par le tra-
fic de la RN 51 et à moindre degré par la chaufferie.(figure 2)
Pendant les périodes de nuit, l'incidence de la chaufferie
devient importante en regard du faible trafic de la RN 51. La source sonore
reste toujours circonscrite au carrefour de la place du 19 mars 1962 où le
Leq (niveau acoustique équivalent) maximal calculé atteint 59 dB (A).
1.4 - HYDROGEOLOGIE DU SECTEUR
Les principaux réservoirs aquifères existants ou supposés au
droit du site retenu pour la réalisation du doublet géothermique sont de haut
en bas et jusqu'au socle primaire :
- la craie à silex du Crétacé supérieur (Sénonien - Turonien
supérieur) exploitée à proximité par le forage d'alimentation en eau du plan
d'eau du parc public et plus loin en aval par le champ captant de la ville
de Reims dit de Fléchambault,
- la craie grise finement gréseuse du Cénomanien supérieur,
localement aquifère à faible profondeur et dont les caractéristiques hydrau-
liques en profondeur (400 m) sont inconnues,
-12-
- les sables albiens-aptiens, vers 550 m de profondeur
(sable moyen à grossier, jaune blanc et sable fin à moyen) non consolidés,
contenant de l'eau douce,
- les calcaires gris-beige à beige-clair sublithographiques
à pseudo-oolites ou petits galets noirs du Séquanien (Jurassique supérieur),
vers 700 m,
- les calcaires à pâte fine,beiges ou gris-clair, finement
vacuolaires (faciès récifal à polypiers) du Rauracien (Jurassique supérieur),
vers 970 m,
- les calcaires oolithiques ou sublithographiques du Dogger
(Jurassique moyen) entre 1200 et 1400 m de profondeur que l'on envisage de
capter,
- le Rhétien, épais d'une dizaine de mètres, se situant vers
2000 m de profondeur. Sa perméabilité est faible (inférieure à 10 millidarcy)
et son eau salée ( > 100 g/1 équivalent NaCl).
1.5 - GEOLOGIE DU SECTEUR
Les terrains de surface sont représentés par un sol peu épais
(0,10 à 0,40 cm) constitué par un silt brun foncé renfermant des granules et
morceaux de craie arrondis dont l'abondance augmente avec la profondeur.
Ils recouvrent la craie blanche fissurée du Campanien (Séno-
nien supérieur) dont le faciès local est dénommé craie de Reims à Belemnitel-
les. C'est une craie tendre et dépourvue de silex sinon à la base. La zone
inférieure offre quelques couches à moellons, autrefois exploitées en de
vastes carrières souterraines (crayères).
Elle repose sur la craie noduleuse et magnésienne du Santonien,
épaisse d'une centaine de mètres, plus dure.
L'ensemble,, d'une épaisseur de 160 mètres environ, passe insen-
siblement à la craie blanche coniacienne plus plastique.
-13- FIGURE 3
CARTE PIEZ0METR1QUEDE LA NAPPE DE LA CRAIE
Champ captantde RéchambauU
E1MSYjt—-1- Forage du plan d'eau . ,^ ^ " " d e V a l - d e - Murigny jr
Forage - ^
oeaurp'ont-1
Ve.rzenay
Extrait de la carte hydrogêologique de Reims a 1/100000e
-14-
La craie fissurée dans sa partie supérieure (de plus en plus
compacte en profondeur) contient une nappe aquifère dont la surface se
situe vers la cote + 80 m NGF ; cette nappe s'écoule du Sud vers le Nord
où elle est drainée par la Vesle (figure 3).
La transmissivité (perméabilité x épaisseur de 1'aquifère)
de la craie fissurée est élevée dans ce secteur : elle est de l'ordre de—2 2
5.10~ m /s et son emmagasinement est voisin de 10 %.
1.6 - INTERET TOURISTIQUE
Le seul attrait dans le domaine des loisirs est représenté
par le plan d'eau situé 600 m au Nord-Est (photo 5).
2 - LE PROJET
2.1 - RAISON DU CHOIX DU SITE
Le programme d'urbanisation à moyen terme au Sud de l'agglo-
mération rémoise peut se définir de la façon suivante :
Murigny II
Murigny IVAL
Cormontreuil
LOGEMENTS
Collectifs
1 187
1 000
1 200
Individuels
1 257
250
800
¿fc Estimation du nombre de logements à réaliser en regard de la super-
ficie (60 ha pour Cormontreuil au lieu de 32 ha pour Murigny IV).
-15-
En principe, tous les logements collectifs de Murigny II
devraient être raccordés au chauffage urbain ; toutefois, dans la mesure
où la construction n'est pas commencée et où les systèmes de chauffage
peuvent être conçus en moyenne température, donc sans contrainte sur
l'architecture, il serait possible de les raccorder à la géothermie, avec
un réseau primaire basse pression et un appoint de chaleur.
Les logements individuels sont également prévus pour être
équipés soit en tout électrique, soit en gaz. L'examen du raccordement de
la géothermie à l'habitat individuel ne peut se faire que pour un cas réel,
en fonction de sa densité et de la complexité d'alimentation par un réseau
urbain.
2.2 - TECHNIQUE UTILISEE
Les forages de Reims-Murigny auront une profondeur de 1410
+ 60 m, afin de traverser le réservoir du Jurassique moyen (Dogger). Le
Dogger comprend une épaisse série calcaire dont la majeure partie est com-
pacte, du fait de son faciès. Les calcaires oolithiques reconnus comme les
plus perméables ont une épaisseur de 30 m environ et se situent entre 1215
et 1245 m de profondeur (+ 40 m). La température au sein de ce réservoir
devrait être de l'ordre de 58° (voir tableau 1 ci-après : caractéristiques
du réservoir).
le risque majeur est lié à la productivité de l'aquifère,
étant donné la faible épaisseur utile et surtout la perméabilité très basse
calculée à partir des données pétrolières (voir figures 4 et 5).
De ce fait, l'ouvrage à réaliser sera un sondage d'explora-
tion pouvant être transformé en forage d'exploitation en cas de succès : deux
hypothèses de débit ont été prises en compte dans l'étude économique (60 m /h
hypothèse haute et 30 m /h : hypothèse basse).
Les eaux seraient réinjectées dans un second forage situé à
1000 m au Sud du premier, en limite sud de la ZAC de Murigny, dans le même
aquifère. Ces eaux seraient partiellement refroidies après passage dans des
échangeurs, la température de réinjection variant de 12 à 30° suivant la
conception des systèmes de chauffage et les conditions climatiques.
-16-TABLEAU
CARACTERISTIQUES HYDROGEOLOGIQUES DU DOGGER
REIMS Murigny II
IMPLANTATION :
Coordonnées :
Cote sol :
Observations :
x «y -
•
722169
92
,48,95
,50 m NGF
FORMATION CONSIDEREEE :
DOGGER
STRUCTURE DU RESERVOIR
Cote du tDit (NGF) : - 1 140 rn + 40
Profondeur du toit : 1 24D m + 40
Hauteur utile : 30 m + 10
Hauteur totale : • 170 m + 20
Profondeur totale oes forages: 1 410 m + 60
Observations : Couche supérieure compacte très épaisse
CARACTERISTIQUES DU RESERVOIR
Porcsité : 1D %
Perméabilité : 0,05 c'arcy (0,01 à 0,1)
Pression de gisement (cote) : + 7 Kg/cm2 au sol + 2
Niveau piézométrique : 170 m NGF + 20
Observations : Faciès de "pie"eforme" des calcaires entraînant une perméabilitéfaible.
CARACTERISTIQUES DU FLUIDE
Température : 56° au niveau du réservoir ; 56° au sol (extrêmes : 51 à 56e)
Salinité : c, g/i MaCl ; salinité totale « 6 g/1
Observations :
rFIGURE 4
\t Cmt»
D O G G E R
Epaisseur
Roioy' _/
Limite d affleurement du
Foraae traversant totalement le De
D Forage traversant partiel letier.t leDoccer
J Courue d'égale épaisseur des coicaperT>éaQles it-t: mlX,\Ci '.
Echelle :1 /i 000 000
10 Km O 10 20 30 40 SO KrITK-J I I P » • rf.Z W — d — -> •
yflCHATÏTTWÎ SUR SflNlC—, LANGRES /J
'fa, Br
v e , (e P.Hv-
FIGURE 5
le C*ie»u
D O G G E R
Perméabilité»ami Ouent
Limite d'affieurenent eu g
issai productif au niveau oj rêse
Essai peu
•Q Essai non represéntate
d'écale perméabilité ; pt:
Zone de fracturado" ses calcan-e
__ ¡ \ ' , Dou'STlCOu
» ^ChaieauViiiai'i -
1 / 1 000 000
-19-
Le matVUeZ de. honag<¿Tnépan
-20-
Le forage de production aura pour objectif principal le
réservoir du Dogger. Cependant, un essai à l'air lift sera réalisé au
"passage" au Lusitanien. Cet objectif constitue outre un objectif secon-
daire du forage, un réservoir potentiel pour le stockage d'eau chaude.
Sur le terrain, les forages nécessitent la création provisoire
de deux plate-formes de 60 x 70 m, destinées à accueillir les engins néces-
saires aux opérations de forage. Elles seront empierrées et compactées afin
de faciliter la circulation des véhicules lourds qui desserviront le chantier.
Une semelle de béton et une fosse bétonnée seront implantées sur chaque plate-
forme, afin de recevoir l'appareil de forage (voir photos 6a et 6b). Enfin, à
proximité immédiate de chaque plate-forme, seront creusés deux bourbiers de3 3
1 000 à 2 000 m ; l'un recueillera les boues (environ 1 000 m ), les eaux etles déchets de forage, l'autre les eaux d'essais de débit (voir photo 7)
3d'un volume total de 2 000 m , dans lequel on trouve l'équivalent de 40 à
350 m de boues qui remontent du puits au tout début de l'essai de débit. Cette
eau aura une température de 50 - 5°C et sera chargée au maximum de l0g/l de
sels.
2.3- MATERIEL UTILISE
2.3.1 - Pour la préparation du chantier
. La mise en place de la plate-forme empierrée et compactée
demandera l'intervention d'un bulldozer ou d'une niveleuse et d'un compacteur.
. Le creusement des bourbiers se fera à la pelleteuse. Des pré-
cautions devront être prises pour ne pas détériorer le réseau de fils électri-
ques souterrain et les canalisations d'assainissement placées à proximité de
la voie menant au poste EDF.
2.3.2 - Pour le forage lui-même
L'équipement nécessaire se constitue du mât, de l'appareil de
forage, des moteurs d'une puissance de 3 200 chevaux permettant l'avance du
train de tige et le fonctionnement des pompes, des tiges de forage, des
tubes, des baraques de chantier (bureau, atelier, vestiaire).
-21-
3 - IMPACT DES TRAVAUX DE FORAGE
DE REIMS - MURIGNY II
SUR L'ENVIRONNEMENT
3.1 - SUR LE VOISINAGE
3.1.1 - Impact dû aux travaux de forage : pour ce type de projet,
les travaux de forage durent en moyenne un mois et demi.
a) le bruit : les bruits occasionnés par un chantier géother-
mique sont engendrés par
. les moteurs tournant 24 h sur 24,
. les chocs entre pièces métalliques lors des manipulations
des tiges de forage,
. les véhicules desservant le chantier.
Les habitations actuelles les plus proches sont :
. l'ancienne ferme de Murigny à 440 m,
. le lotissement de la rue Roger Caillon et l'hôtel "Campanile"
à plus de 350 m,
. les habitations situées au Nord y compris le Grill 4 Pentes,
situés à 400 m, bénéficieront de l'écran constitué par la chaufferie,
. l'atelier de la Société pour la Protection de l'Enfance à
300 m au Nord-Ouest.
Des mesures de bruit ont été effectuées au cours de la réalisa-
tion du forage géothermique de Melleray dont les caractéristiques sont très
proches de celui prévu à Reims. Le niveau sonore à attendre sur Reims sera
donc très comparable. Ce niveau peut varier d'un jour à l'autre, soit à cause
des conditions atmosphériques, soit à cause des manoeuvres de chantier, mais
il semble se situer entre 65 et 75 dB (A).à 25 m du chantier (Cf. annexe II 1,
2, 3).
Si l'atténuation du bruit se fait de la même façon qu'à Melleray,
à une distance de 300 - 400 m, le bruit engendré par le chantier diminuerait
de l'ordre de 30 dB (A) ce qui représente l'ordre de grandeur du bruit ambiant
mesuré en période de nuit sur les secteurs les plus sensibles (ancienne ferme
de Murigny à l'Ouest, nouveau lotissement de la rue Roger Caillois et hôtel
Campanile).
-22-
Le secteur nord est préservé par l'écran constitué par la
chaufferie.
En définitive, aucune nuisance importante n'est à craindre
pour les lotissements actuellement habités. Toutefois, à la faveur du
creusement des fosses à boue, les déblais pourraient être placés sur le
flanc nord-est du chantier pour faire un écran aux lotissements et à l'hôtel.
b) l'odeur
Si les dégagements gazeux, hydrogène sulfuré (H_S) en particu-
lier, peuvent se produire lors de forages géothermiques, ils ne sont pas
systématiques et en géothermie basse énergie (T° </ 150°C) leurs concentrations
n'atteignent jamais un seuil critique. Dans le cas du forage de Reims-Murigny,
seules les personnes travaillant sur le forage et sur les chantiers environ-
nants auront à subir, s'il y a émission, les odeurs désagréables des gaz au
cours des essais de courte durée (48 heures).
La possibilité de rencontrer des hydrocarbures gazeux ou li-
quides, même si elle n'est pas nulle, reste très mince. Des prospections
pétrolières sont néanmoins en cours dans la région champenoise.
3.1.2 - Nuisances dues à la circulation de camions
La mise en oeuvre d'un forage nécessite pour l'amenée du ma-
tériel une rotation de camions qui, dans certains cas, peut créer des nuisances
non négligeables : bruit, problème de sécurité, dégradation de la voirie.
Dans le cas qui nous occupe, la rotation de véhicules au rythme
d'un aller et retour par heure ne pose aucun des problèmes cités ci-dessus.
. Au niveau du bruit engendré, le nombre de passages de camions
desservant le forage sera minime vis-à-vis du trafic induit par la construction
de la ZAC de Murigny et le trafic existant sur la RN 51, l'augmentation de la
nuisance reste peu sensible.
. Les problèmes de sécurité ne devraient pas se poser ; les
véhicules amenant le matériel emprunteront la route nationale 51 où la circu-
lation est aisée.
-23-
. Les dégradations de voirie ne sont pas à prendre en compte
ici, ceci de par le faible trafic induit par le forage et la qualité du
réseau routier qui sera utilisé. Nous noterons que les accès actuels au site
du forage de réinjection paraissent peu praticables pour des véhicules lourds
(chemins ruraux).
3.2 - SUR LES INSTALLATIONS EXISTANTES
3.2.1 - Lignes électriques et téléphoniques
Un réseau de lignes électriques et téléphoniques aériennes et
souterraines est situé à proximité du site du forage de pompage, mais la dis-
tance de la ligne la plus proche (ligne électrique aérienne) est de l'ordre
de 40 m, ce qui est suffisant pour éviter tout incident dû au forage.(fig. 6).
3.2.2 - Conduites de gaz et canalisations d'eau
Pour le sondage d'exploration, l'accès devra se faire par la
voie menant au poste EDF afin d'éviter les conduites de gaz placées en bor-
dure de la RN 51. Toutefois, il restera à franchir la conduite d'eau alimen-
tant la borne.incendie et les lignes téléphoniques souterraines (Cf. annexe I).
Une protection devra être envisagée.
Pour le forage de réinjection, sauf changement de site, l'accès
demande la traversée du gazoduc alimentant la station de Reims Sud qui devra
être protégé par une chappe en béton pour l'amenée du matériel lourd (Cf. plan
type annexe IV). Une protection devra également être prévue pour les canalisa-
tions d'eaux pluviales.
3.3 - SUR LE MILIEU NATUREL
3.3.1 - Impact dû au forage : le forage induit :
- un risque de pollution des nappes par le fluide de foration,
pollution pouvant se manifester par une augmentation de la turbidité des eaux
dans les nappes et donc au niveau des captages et des sources (le risque se-
rait beaucoup plus grave si les produits de foration contenaient des substances
toxiques),
- un risque de mise en communication des nappes d'eau douce et
des nappes salées et chaudes.
-24 -RESEAU DE LIGNES ELECTRIQUES ET DE CONDUITES
DE GAZ A PROXIMITE DES POINTS DE FORAGES.
FIGURE 6
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-25-
La nappe dont la protection doit être prioritaire est celle
de la craie sénonienne exploitée pour l'alimentation en eau potable. Cette
nappe, dont le mur est constitué par la craie marneuse du Turonien moyen
circule dans les fissures de la craie, plus denses à faible profondeur. La-2 2
transmissivité de ce réservoir est évaluée à 5.10 m / s , son niveau stati-
que au droit du site du forage est à la cote + 80 m NGF (voir carte piézomé-
trique). La nappe est drainée vers le Nord par la Vesle: à l'aplomb du futur
forage géothermique, son sens d'écoulement est N - NE, la Vesle étant située
à 1,5 km. A l'aval se situent donc :
- à environ 600 m : le forage d'alimentation en eau du plan
d'eau du parc public,
- à 1600 m : les captages d'alimentation en eau du District3
de Reims qui prélèvent un débit moyen de 900 m /h dans les alluvions tour-
beuses et graveleuses surmontant la craie fissurée du Sénonien (champ cap-
tant de Fléchambault). Le rayon d'action de ces captages a été estimé à-1 2
1000 m, l'aquifère étant transmissif dans ce secteur (2.10 m /s).
Une partie des débits prélevés provient soit de la Vesle en
période de hautes eaux, soit du canal de la Marne à l'Aisne en étiage.
Leur périmètre de protection éloignée (rapport 77 GA 017 BDP
par G. CASTANY) englobe la vallée de la Vesle sur 1 km de large, de Reims à
Saint-Léonard.
Aussi, pour éviter toute pollution, la traversée des 160 pre-
miers mètres jusqu'au mur de la nappe de la craie devra être forée soit à
l'eau claire, soit à l'aide d'un fluide facile à éliminer (biodégradable).
Elle sera ensuite soigneusement isolée par double cimentation.
D'autre part, les nappes d'eau douce testées ou non, circulant
dans les aquifères albien et jurassique supérieur seront isolées par tubage
et cimentation pour empêcher toute communication avec la nappe plus salée du
Dogger.
-26-
3.3.2 - Impact dû aux eaux et boues de forage
Les forages nécessitent l'utilisation de boues qui lubrifient
les trépans, permettent la remontée au jour des déblais (cuttings), la bonne
tenue des parois du trou et contrebalancent les pressions d'eau des nappes
traversées.
Certaines de ces boues peuvent, lors de leur stockage dans un
bourbier après utilisation, entraîner de par leur composition chimique une
pollution plus ou moins importante des eaux de surface et de la nappe phréa-
tique (nappe de la craie).
Il en est de même pour les eaux de forage qui sont mêlées aux
boues et remontent des puitsychargées en différents éléments : constituants
des boues, déchets de forage (l'ensemble boue + eau de forage représente un3
volume de 1 000 m ).
A Murigny, les principaux composants des boues seront :
Bentonite
Lignosulfonates
Carboxylmétylcellulose
Soude
Bactéricide
Barytine (si nécessaire)
type particulier d'argile,
dérivés cellulosiques non toxiques,
produit utilisé dans l'industrie agro-alimentaire non toxique,
pour ajuster le pH à 8,
pour ne pas contaminer le réservoir,
alourdissant inerte.
Bien que les risques de pollution soient réduits, leur stockage
devra s'effectuer en bassins étanches. En effet, les eaux de forage présentent
une DBO (demande biochimique en oxygène : mesure de consommation par les micro-
organismes de l'oxygène dissous en fonction du temps) et une DCO (demande
chimique en oxygène) élevées, qui pourraient entraîner une dégradation sensible
de la nappe de la craie. A titre indicatif, au forage de Coulommiers, la DCO
était de 1700 mg/1 et la DBO de 175 mg/1.
Les eaux de forage, après décantation des boues dans les fosses
étanches, pourront être rejetées dans le réseau d'eaux pluviales qui se déverse
dans la Vesle.
-27-
Les boues, quant à elles, devront être soit mises en déchar-
ges contrôlées de classe I ou II selon leur teneur en produits toxiques,
soit traitées sur place pour être indurées (procédé Neyrtec) afin de deve-
nir inertes et être utilisées comme matériaux de remblaiement.
3.3.3 - Impact dû aux eaux d'essai de débit
Le forage terminé, le trou est nettoyé et testé dans un pre-
mier temps à l'air lift (descente dans le puits d'une canalisation d'air
comprimé dont le débit d'air permet d'alléger et de remonter au sol les eaux
chargées encombrant le trou, celles-ci seront de préférence déversées dans
le bac à boue).Dès que le puits débitera des eaux plus claires, celles-ci
seront dirigées vers le second bourbier (photos 7 et 8).
LTessai de débit se fera sur une période de 48 h, le volume
total des eaux à 56°C et 10 g/1 de sels déversé dans le bourbier sera d'en-3 3
viron 2400 m (48 h à 50 m /h). Ces eaux refroidies à 30°C pourront être
évacuées dans le réseau d'eaux pluviales à faible débit de telle sorte que
la teneur en sels ne constitue pas de nuisances à la Vesle.
Si l'ouvrage est réalisé en hiver, il faut évoquer le problème
de condensation au moment des essais de débit car l'eau extraite aura une tem-
pérature de l'ordre de 55°C. Cette nuisance négligeable en elle-même peut en-
traîner des difficultés de circulation sur la RN 51 (Cf. photo couverture).
Par ailleurs, au titre de la sécurité, les bourbiers devront
être enclos avec un grillage afin d'éviter tout accident (chute d'enfants
dans les bacs ) et ceci dès leur réalisation.
-28-
PHOTO 7 - LQJ> ba¿6¿n¿> dz Kzcaptlon doj> boucA zt daux d1<Lbt>ali> dz pompage.
PHOTO Z
E¿¿cU de. pompage.
-29-
4 - IMPACT DES INSTALLATIONS PERMANENTES
Les forages terminés, il restera au droit de chacun des
forages, la tête de puits (voirphoto9).
?¡10T0 9 - TQXQ. cíe &oiag£ [pouti
A proximité du premier forage, sera édifié le local de produc-
tion de chaleur qui regroupera les échangeurs géothermiques à plaques en
titane et les pompes de circulation du fluide. Ce bâtiment présentera un ca-
ractère architectural s'intégrant au site construit.
A proximité du puits de réinjection, un local regroupera les
pompes de réinjection.
L'impact visuel des forages sera donc à moyen terme inexistant.
Il en est de même pour 1'impact sonore négligeable du fait de 1'utilisation
de pompes électriques installées dans un local correctement insonorisé.
-30-
C0NCLUSI0N
Le site retenu pour le sondage d'exploration de Reims-Murigny
se trouve au Sud de Reims, à proximité de la ZAC.
La réalisation des forages géothermiques (ouvrage de pompage
et forage de réinjection) implique :
- dans le domaine des eaux souterraines
. la conservation de la potabilité de l'eau de la nappe de la
craie qui est exploitée par forage pour le plan d'eau de Murigny (600 m en
aval) d'une part et par les captages de Fléchambault pour l'AEP de Reims
d'autre part. Les bourbiers devront être étanches.
. la protection des nappes de l'Albien - Aptien et du Lusitanien,
par mise en place des tubages étanches et cimentations.
- dans le domaine de l'environnement
. la réalisation d'un chemin d'accès au forage de réinjection
à partir de la RN 51 (350 m) pour l'amenée du matériel lourd,
. l'utilisation de la voie menant au poste EDF pour accéder au
sondage d'exploration, afin d'éviter le franchissement des conduites de gaz
bordant la RN 51,
. les forages géothermiques sont réalisés dans une zone où le
niveau acoustique est déjà assez élevé (L variant de 50 à 70 dB(A) durant^ J eq
la journée et 45 à 60 dB(A) durant la nuit à cause ¡
a) de la circulation routière sur la RN 51, au niveau du
carrefour : place du 19 mars 1962,
b) du fonctionnement de la chaufferie,
c) du chantier de lotissement voisin.
-31-
Les nuisances acoustiques dues au chantier de forage ne
semblent donc pas, à priori, contraignantes. Toutefois, les déblais de
préparation de: la plate-forme du forage et de creusement des bourbiers
pourront être élevés au Nord-Est du chantier pour faire un écran.
. Les bourbiers devront être enclos pour éviter tout ac-
cident,
. les eaux de décantation des boues et les eaux d'essai
de débit pourront être évacuées à faible débit dans le réseau d'eaux
pluviales situé à proximité.
LES/4 P€NT
(Implantation probable)
CanalisationHAUFFFRlE
Forage d e y p o m p a q e
92,5 N.G.F.
Canalisation
// E.D.F.
POSTE H.TU
Cable PU. enterre
CHAUFFERIE 1IMPASSE 0 160 DE Canalisation LA A.E.P.
-— Ligne aérienne mß.T.T.
LOCALISATION DES FORAGES GEOTHERMIQUESET DES CONTRAINTES IMMEDIATES
REIMS - MURIGNY II
CHAMPFLEURYCOMMUNEDE MURIGNY
ANNEXE IEchelle: 1/2OOO
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PLAN TYPEANNEXE 4
Béton de propretó «p. 0.05
La longueur de lo dalle B.A,est telle qu'elle dépasse les bords de la chaussée de 1 mètr«coulée par éléments de 2mètres de longueur.
NOTA : Selon la consistance du sol^une dérogation pourra »ventue-Uement être accordée.
DIRECTION DES CARBURANTSeme.TRAVERSEE DE CHAUSSEE DE 2 CATEGORIE
INDICE DATE MODIFICATIONS
PLAN >_000-71-51 0.12.. :.--. 1-1-72
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