IMEA - FONDATION INTERNATIONALE LEON MBA
Faculté de médecine Xavier Bichat - Dépt. de Santé Tropicale 16, rue Henri Huchard – BP 416 – 75870 PARIS 18 Téléphone : 01 44 85 63 00 - Télécopie : 01 44 85 63 04 E-Mail : [email protected] & [email protected]
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ETAT DES LIEUX DES FORMATIONS SPECIFIQUES
POUR LES PRATICIENS HOSPITALIERS EN HYGIENE,
LES INFIRMIERS ET CADRES HYGIENISTES
Rapport Final, Juin 2010
Fondation reconnue d’utilité publique - Membre de l’Institut Fédératif Français de Médecine Tropicale et de Santé Internationale Code APE 731Z - SIRET 784 779 704 00039 - TVA intracommunautaire FR 357 847 797 04 Siège social : IMEA - CHU Bichat-Claude Bernard - 46, rue Henri Huchard – 75018 PARIS
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Auteurs du rapport : J-L. Quenon, M. Eveillard, G. Mahieu, H. Ittah-Desmeules, C. Lejeune, S. Van de Steene, M. Brodin. Equipe de Santé Publique, Faculté de médecine Xavier Bichat, Université Paris Diderot, Paris 7.
Remerciements à Chantal Générat.
Financement du projet : Direction Générale de la Santé, Ministère de la Santé et des Sports.
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I - Introduction
Comme le rappelle le guide des 100 recommandations pour la lutte contre les infections
nosocomiales [1], la formation en Hygiène Hospitalière est un élément essentiel de la
prévention des infections nosocomiales et de la qualité des soins. Elle prend en compte
l'ensemble des aspects cliniques, microbiologiques et épidémiologiques de ces infections,
mais également l'organisation des soins, la maintenance des équipements hospitaliers, la
gestion de l'environnement, la protection des personnels.
Les praticiens hospitaliers en hygiène, les infirmiers et cadres hygiénistes doivent avoir validé
des formations spécifiques théoriques et pratiques dispensées par des instances compétentes
(par exemple, Universités, Instituts de Formation en Soins Infirmiers, C-CLIN, Écoles
Nationales...).
Ces dernières années, l’intérêt pour le développement de la formation pour la prévention des
infections associées aux soins est de plus en plus prononcé. Les formations diplômantes
tendent à se multiplier. Il existe actuellement en France, une vingtaine de diplômes
universitaires dont la thématique est l’Hygiène Hospitalière et la prévention des infections
nosocomiales. Mais d’autres formations spécifiques existent comme le Bachelor (formation
Bac + 3) en Hygiène hospitalière proposé par le Conservatoire National des Arts et Métiers
(CNAM).
Le « plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins »
publié par la circulaire interministérielle N°DGS/DHOS/DGAS/2009/264 du 19 août 2009, a
fixé pour objectif de « développer des formations spécifiques aux professions médicales et
paramédicales d’une part et, d’autre part, de favoriser l’harmonisation des programmes de
formation en prévention des infections associées aux soins et leur complémentarité avec la
formation à la gestion des risques associés aux soins ».
Dans ce cadre, le Ministère de la santé souhaitait savoir si les formations dont il avait la
connaissance pouvaient contribuer à dispenser un enseignement pertinent pour préparer les
professionnels à des fonctions en hygiène hospitalière.
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Dans le contexte actuel de réorganisation des formations diplômantes (sur le modèle Licence,
Mastère, Doctorat) et d’une stratégie de gestion globale des risques en milieu hospitalier, il est
nécessaire de disposer d’une vue globale de ces enseignements, c’est pourquoi il est utile de
réaliser un état des lieux de ces enseignements [2, 3].
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II - Objectifs de l’étude
- Décrire les dispositifs de formation existants ;
- Identifier les points forts et les points faibles de la formation par rapport au programme
national de lutte contre les infections nosocomiales et aux principales recommandations
d’hygiène hospitalière ;
- Formuler des préconisations.
L’évaluation n’a pas porté sur d’autres objets pertinents mais difficiles à évaluer : la
satisfaction des participants, les connaissances et savoir-faire acquis, les effets de la formation
sur les compétences mises en œuvre en situation professionnelle. L’étude de ces objets
pertinents pourrait être réalisée dans un travail complémentaire.
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III - Méthode
1. Type d’étude
Etude descriptive, rétrospective sur l’année universitaire 2009 et les deux années précédentes.
2. Population
Ont été concernés par cette étude tous les organismes et centres de formation (Métropole et
DOM) proposant une formation diplômante ou qualifiante en Hygiène hospitalière.
3. Constitution de la base de données et population d’étude
Les structures ont été identifiées à partir de la liste des structures proposant un Diplôme
Universitaire en Hygiène Hospitalière établie par le C.CLIN Paris-Nord (Annexe 1). Une
vérification de cette liste a été réalisée par comparaison avec d’autres listes disponibles (sites
internet professionnels en hygiène hospitalière, Revue Risques et Qualité, ...) et contacts avec
des informateurs clés : professionnels des C.CLIN, hygiénistes.
4. Recueil des données et contrôle qualité des données Envoi d’un questionnaire standardisé
- Une lettre de présentation de l’étude préparée par la Direction Générale de la Santé a été
envoyée en septembre 2009 par courriel aux responsables des formations identifiées. Ce
courrier présentait le contexte, l’objectif général de l’étude et demandait aux responsables
de bien vouloir réserver à notre équipe un bon accueil (Annexe 2).
- Cette lettre de présentation était accompagnée d’un questionnaire élaboré par notre équipe
et validé par la sous-direction de la prévention des risques infectieux de la Direction
Générale de la Santé.
Ce questionnaire explorait les dimensions suivantes de la formation (Annexe 3) :
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Caractéristiques générales :
o intitulé
o public visé
o coût pour une inscription
o durée de la formation, calendrier, rythme et périodicité de l’enseignement
o lieu de la formation
Objectifs :
o objectifs professionnels
o objectifs pédagogiques
Les étudiants :
o niveau d’études requis, pré requis nécessaires
o cours spécifiques pour certaines catégories professionnelles
o nombre de candidats inscrits et leur répartition par catégorie professionnelle,
nombre de candidats refusés, nombre d’admis aux épreuves pour la validation du
diplôme
Méthodes de formation :
o nombre d’heures d’enseignements théoriques et de travaux dirigés
o stage professionnel et ses caractéristiques
o rédaction d’un travail personnel
o téléenseignement
o ateliers informatiques
Contenu :
o nombre de modules et leur intitulé
o thématiques enseignées et leur volume horaire
Modalités d’évaluation et de validation
o contrôle des connaissances
o contrôle des savoir-faire
o satisfaction des étudiants
Débouchés professionnels :
o débouchés professionnels présentés aux étudiants
o suivi des anciens et analyse à 2 ans du devenir des diplômés
Equipe pédagogique :
o responsable pédagogique
o organismes et institutions partenaires
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o comité pédagogique
o nombre total d’intervenants et la répartition du volume horaire entre intervenants
académiques ou universitaires et ceux issus des milieux professionnels
o évaluation des intervenants et leurs modalités
Documentation :
o fonds documentaire
o supports pédagogiques utilisés et mode de présentation de ces supports
Ce questionnaire a été préalablement testé auprès d’une structure de formation afin de
vérifier la clarté des items du questionnaire et leur pertinence dans un but d’amélioration.
- Chaque questionnaire rempli a été retourné par courrier électronique à la personne de
notre équipe chargée de la coordination de la collecte des données et du contrôle qualité.
En cas de non réponse dans les délais impartis, les responsables des formations ont été
relancés au maximum deux fois.
- Un contrôle qualité des données a été effectué pour tous les questionnaires retournés afin
de récupérer les données manquantes et d’obtenir des informations complémentaires pour
certaines données.
Réalisation de visites sur site
- Afin d’obtenir plus d’informations sur certaines formations, des entretiens sur site ont été
réalisés avec les responsables de cinq formations. Les visites sur site permettaient de
consulter des documents, de faire des entretiens individuels ou collectifs avec des
informateurs-clés (responsables de la formation, enseignants, étudiants) et d’observer le
fonctionnement du centre de formation.
- Les objectifs spécifiques de ces visites étaient les suivants :
o préciser, compléter certaines informations obtenues avec le questionnaire
retourné ;
o apporter de nouvelles informations pour la description de ces formations.
- Les structures de formation ont été sélectionnées par choix raisonné afin de refléter la
diversité des formations proposées.
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- Les visites sur site se déroulaient en trois temps :
Rencontre avec un ou plusieurs responsables de la formation (avec si possible un
responsable des institutions partenaires). La collecte des données était réalisée par
des interviews guidées par thèmes. Les questions étaient préparées par les évaluateurs,
à partir des données disponibles sur la formation : questionnaire retourné par le centre
de formation et fiche descriptive de la formation élaborée dans le cadre de cette étude,
documents disponibles sur internet ou adressés spontanément par les responsables de
la formation (projet pédagogique, plaquettes d’information, programme de la
formation ...), rapport d’activité, bilan des évaluations réalisées pour l’année
universitaire 2008-2009.
Les thèmes abordés étaient les suivants :
→ l’historique de la création de la formation (contexte), raison d’être, son
évolution (les enjeux de son évolution);
→ orientations stratégiques actuelles de la formation, priorités retenues ;
→ l’organisation, le fonctionnement : fonctions clés, ressources mobilisées
(humaines, techniques, financières), critères de recrutement des enseignants,
complémentarité et stabilité de l’équipe pédagogique, ressources matérielles
(locaux spécialisés pour travaux dirigés, salle de documentation, accès internet
et bases de données, utilisation des nouvelles technologies de communication),
mode de fonctionnement des structures (comité pédagogique, relations avec les
partenaires, insertion dans l’université, adossement à la recherche),
organisation du parcours pédagogique (en particulier travaux dirigés, stage,
accompagnement du travail de mémoire), respect des procédures ;
→ communication (moyens de communication pour faire connaître la formation
auprès du public potentiel, pour échanger avec les différents acteurs) ;
→ évaluation/bilan de la formation : effectifs, attractivité (origine géographique
des étudiants), satisfaction des étudiants, couverture du champ de la discipline
(thématiques enseignées), résultats aux examens (taux de réussite), intégration
professionnelle ;
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→ les perspectives : projets, ouverture ou recentrage en termes de public visé, de
thématiques (qualité, gestion des risques, management, communication ...),
partenariats.
Rencontre avec un ou plusieurs enseignants : points de vue sur les points faibles et
les points forts de la formation (cohérence des cours, coordination de l’équipe
pédagogique), satisfaction des enseignants sur les conditions pédagogiques
(matérielles, financières).
Rencontre avec un ou deux anciens diplômés des deux dernières années
universitaires : besoins et attentes identifiés avant l’inscription, satisfaction vis à vis
de la formation proposée, points forts et points faibles de la formation en termes
d’acquisition de connaissances et de savoir-faire, d’intégration ou d’évolution
professionnelle (effets de la formation sur les compétences mises en oeuvre en
situation professionnelle).
5. Analyse des résultats Les données recueillies ont été traitées dans le cadre d’une analyse descriptive. Cette analyse
comportait :
- une liste des formations identifiées et leur répartition géographique ;
- une analyse agrégée des questionnaires standardisés avec
o la répartition des répondants par type de formation,
o la description de chacune des dimensions explorées par le questionnaire
standardisé ;
- une fiche descriptive pour chaque formation recensée, établie à partir des réponses au
questionnaire, présentant : l’intitulé de la formation, la structure ou l’organisme la
proposant, une description courte des objectifs et de son déroulement, les conditions
d’accès, le programme, les examens, les débouchés professionnels, l’équipe pédagogique,
les organismes et institutions partenaires, les liens internet pour en savoir plus ;
- une analyse agrégée des visites sur site avec les principaux résultats des visites ;
- un compte-rendu de chacune des visites sur site présentant : les personnes rencontrées, le
déroulement de la visite, les informations obtenues pour les différentes thématiques, les
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points de vue des étudiants et des enseignants, les propositions d’évolution par les
personnes rencontrées, les conclusions de l’évaluateur, la liste des documents remis lors
de la visite, les questions posées par les personnes rencontrées ;
- les points forts et les points faibles des formations.
6. Restitution des résultats La remise d’un rapport complet de l’étude au commanditaire était prévue.
7. Confidentialité des données Conformément à la loi « Informatique et Libertés » (Cnil, loi du 6 janvier 1978), l’anonymat
des répondants est garanti dans l’analyse des données. Les fichiers utilisés seront déclarés aux
autorités concernées.
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IV - Résultats
1. les formations diplômantes en hygiène hospitalière identifiées Vingt quatre formations diplômantes pour les praticiens, les cadres infirmiers et les infirmiers
en hygiène hospitalière ont été identifiées. Ces formations sont présentées dans le tableau 1
par inter-région.
Tableau 1 – Formations diplômantes en hygiène hospitalière présentées par inter-région.
Inter-région Libellé Centre formateur LieuResponsables pédagogiques
et/ou coordonnateurInter-région Est
Formations diplômantes hygiène hospitalière DU Hygiène hospitalière
Université de Franche-Comté : UFR sciences médicales et pharmaceutiques
Besançon D. TALON
DU Hygiène hospitalière Université Henri Poincaré, Nancy 1 Nancy Pr HARTEMANN
DU Prévention des infections nosocomiales Université Henri Poincaré, Nancy 1 Nancy Pr HARTEMANN
DU Prévention des infections nosocomiales Université de Strasbourg Strasbourg S. GAYET T. LAVIGNE
Inter-région OuestFormations diplômantes hygiène hospitalière DU en Hygiène Faculté de Médecine Brest Brest Pr B. LEJEUNE
DU Prévention des infections nosocomiales et qualité des soins Université de Caen Caen Pr X. LE COUTOUR
DU en Hygiène et épidémiologie infectieuse Université de Nantes Nantes Pr D. VILLIERS, Pr C. BATTAGLIA
DU de Méthodes en hygiène appliquée Faculté de Médecine Rennes RennesDr F. RIOU Dr F. RESMOND Dr P. JARNO
Attestation universitaire et DIU Hygiène hospitalière Unviversité de Poitiers et Tours Poitiers, Tours
Pr R. QUENTIN Dr N. VAN DER MEE Dr O. CASTEL
Inter-région Paris-NordFormations diplômantes hygiène hospitalière
DU Hygiène hospitalière, prévention et lutte contre les infections nosocomiales Faculté de médecine Amiens Amiens Pr F. EB
Dr Z. KADI
BACHELOR Hygiène hospitalière Conservatoire National des Arts et Métiers Nord-Pas de Calais Béthune Pr W. DAB
E. GRONIER DU Hygiène hospitalière et prévention des infections associées aux soins Faculté de médecine Lille Lille Dr B. GRANDBASTIEN
DIU Infection nosocomiale et hygiène hospitalière Université Pierre et Marie Curie Paris VI Paris Pr P. ASTAGNEAU
DU Gestion du risque nosocomial Faculté de médecine Paris Diderot ParisPr M. BRODIN Dr J-L. QUENON Dr M. EVEILLARD
DU Prévention des infections nosocomiales et qualité des soins Université de Rouen Rouen
Pr P. CZERNICHOW Pr JF. LEMELAND Dr V. MERLE
Inter-région Sud EstFormations diplômantes hygiène hospitalière
DU Hygiène et prévention des infections nosocomiales Université de Clermont-Ferrand 1 Clermont-Ferrand Pr O. TRAORE
DIU Hygiène pour les soignants Université de la Méditerrannée Aix-Marseille Marseille Pr M; DRANCOURT
DU Hygiène hospitalière Université de Montpellier 1 Nîmes, MontpellierPr J-P. DAURES Dr M. CAZABAN
DU Hygiène et écologie microbienne Université de Nice Sophia Antipolis NiceDr T. FOSSE Dr Y. BERROUANE
DU d'Infirmier(e) en hygiène hospitalière Université Jean Monnet Saint-Etienne Saint-Etienne, LyonPr B. POZZETTO Pr J. FABRY
DIU Infectiologie et Hygiène hospitalières
Université Jean Monnet Saint-Etienne Université Lyon 1 Université Clermont-Ferrand 1 Saint-Etienne, Lyon
Pr. J. FABRY Pr P. BERTHELOT Pr O. TRAORE
Inter-région Sud-OuestFormations diplômantes hygiène hospitalière DU Hygiène hospitalière Université Bordeaux 2 Bordeaux Pr A-M. ROGUES
DU Hygiène hospitalière Faculté de médecine Limoges Limoges Pr F. DENIS Dr M. MOUNIER
DU Hygiène hospitalière Université Paul Sabatier Toulouse Toulouse Pr N. MARTY
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La figure 1 présente la répartition géographique de ces formations.
Formationsdiplômantes en hygiène hospitalièreen France
Nice
Paris V et VIParis VII
Strasbourg
NancyNancy
MontpellierMarseille
Saint-EtienneSaint-EtienneLimoges
Clermont-Ferrand
Bordeaux
Amiens
Lille
Tours
Toulouse
RennesBrest
Poitiers
Nantes
Caen Rouen
Béthune
BesançonDiplômes d’Université
Bachelor
Diplômes inter universitaires
Aix
Lyon
Clermont-Ferrand
Figure 1 – Répartition géographique des formations diplômantes.
Quinze formations diplômantes en lien avec l’hygiène hospitalière ont été identifiées et non
prises en compte dans cette étude car elles abordaient seulement certains aspects de l’hygiène
hospitalière : stérilisation, chimiothérapie anti-infectieuse, antibiologie, infectiologie du sujet
âgé, gestion de la qualité et des risques, épidémiologie et évaluation en santé ...
2. Analyse agrégée des questionnaires
Caractéristiques générales Vingt trois formations sont universitaires et une professionnelle : le Bachelor de Béthune. Les
formations universitaires permettent d’obtenir un diplôme universitaire (DU). Dix neuf
formations sont organisées par une université et quatre sont interuniversitaire et permettent
d’obtenir un diplôme interuniversitaire (DIU). Le Bachelor est une formation
professionnalisante de niveau Bac plus trois années d’études différente des formations
universitaires, car plus centrée sur l’acquisition d’un savoir faire opérationnel, avec un
nombre d’heures d’enseignements théoriques et surtout de travaux dirigés plus important et
un coût plus élevé.
Les principales caractéristiques de ces formations sont présentées dans les tableaux 2 à 6
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Tableau 2 : Caractéristiques des formations diplômantes de l’inter région Est
Coût (€) Formation
Nombre d’étudiants diplômés
Validation Centre formateur
Nature du diplôme
Année de création
Individuelle Continue
Durée Nombre d'heures
total
Conditions d'accès
2007 2008 2009 Ecrit Mémoire Autre
Besançon DU Hygiène hospitalière
2004 NC 1274 1 an 210 BAC + 3 16 16 10 Oui Oui -
Nancy DIU Hygiène hospitalière
< 1990 620 1250 1 an 250 BAC + 5 ND ND 4 Oui Oui
Présence enseignements Travail collectif
sur annales
Nancy
DU Prévention des infections nosocomiales
< 1990 560 1050 1 an 200 BAC + 3 ND ND 9 Oui Oui
Présence enseignements Travail collectif
sur annales
Strasbourg
DU Prévention des infections nosocomiales
1990 NC 2600 1 an 175 BAC + 2 16 12 ND Oui Oui Présence enseignements
NC : non concerné ; ND : non disponible
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Tableau 3 : Caractéristiques des formations diplômantes de l’inter région Ouest
Coût formation en €
Nombre d’étudiants diplômés
Validation Centre formateur
Nature du diplôme
Année de
création Individuelle Continue
Durée Nb d'heures total
Conditions d'accès
2007 2008 2009 Ecrit Mémoire Autre
Brest DU en Hygiène
NR 600 1600 1 an 144 BAC + 3 ND ND 30 Oui Oui -
Caen
DU Prévention des infections nosocomiales et qualité des soins
1999 631 1576 1 an 420 BAC + 3 20 17 24 Oui Oui Contrôle continu
Nantes
DU en Hygiène et Epidémiologie infectieuse
1992 NC 3000 1 an 220 BAC + 2 20 17 ND Oui Oui Contrôle continu
Rennes DU de Méthodes en hygiène appliquée
1990 700 2000 1 an 140 BAC + 3 13 12 16 Oui Oui Validation
2 U.E optionnelles
Tours - Poitiers DIU Hygiène hospitalière 1989 774 624 2 ans 126,5
BAC + 3 + Attestation Universitaire
Hygiène hospitalière
ND 14 18 Oui Oui -
AU : attestation universitaire ; NC : non concerné ; ND : non disponible
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Tableau 4 : Caractéristiques des formations diplômantes de l’inter région Sud Est
Coût formation en €
Nombre d’étudiants diplômés
Validation Centre formateur
Nature du diplôme
Date de création
Individuelle Continue
Durée Nb d'heures total
Conditions d'accès
2007 2008 2009 Ecrit Mémoire Autre
Clermont-Ferrand
DU Hygiène et prévention des infections nosocomiales
1994 780 780 1 an 112 BAC + 3 23 31 29 Oui Oui Présence enseignements
Marseille - Aix
DIU Hygiène pour les soignants
1997 500 967 1 an 120 BAC + 3 ND ND ND ND ND -
Montpellier - Nîmes
DU Hygiène Hospitalière
1995 503 930 1 an 100 BAC + 3 42 36 ND Oui Oui Travail dirigé sur mémoire
Nice DU Hygiène et écologie microbienne
2006 535 ND 1 an 120 BAC + 3 11 20 12 Oui Oui Présence enseignements
Saint-Etienne DU Infirmiers en hygiène hospitalière
2005 2376 2376 1 à 2 ans 240 BAC + 3 20 22 24 Oui Oui Présence enseignements
Saint-Etienne – Lyon – Clermont-Ferrand
DIU Infectiologie et hygiène hospitalières
1990 513 NC 1 an 72 BAC + 5 25 23 20 Oui Oui Présence enseignements
NC : non concerné ; ND : non disponible
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Tableau 5 : Caractéristiques des formations diplômantes de l’inter région Sud Est
Coût formation en €
Nombre d’étudiants diplômés
Validation Centre formateur
Nature du diplôme
Date de création
Individuelle Continue
Durée Nb d'heures total
Conditions d'accès
2007 2008 2009 Ecrit Mémoire Autre
Clermont-Ferrand
DU Hygiène et prévention des infections nosocomiales
1994 780 780 1 an 112 BAC + 3 23 31 29 Oui Oui Présence enseignements
Marseille - Aix
DIU Hygiène pour les soignants
1997 500 967 1 an 120 BAC + 3 ND ND ND ND ND -
Montpellier - Nîmes
DU Hygiène Hospitalière
1995 503 930 1 an 100 BAC + 3 42 36 ND Oui Oui Travail dirigé sur mémoire
Nice DU Hygiène et écologie microbienne
2006 535 ND 1 an 120 BAC + 3 11 20 12 Oui Oui Présence enseignements
Saint-Etienne DU Infirmiers en hygiène hospitalière
2005 2376 2376 1 à 2 ans 240 BAC + 3 20 22 24 Oui Oui Présence enseignements
Saint-Etienne – Lyon – Clermont-Ferrand
DIU Infectiologie et hygiène hospitalières
1990 513 NC 1 an 72 BAC + 5 25 23 20 Oui Oui Présence enseignements
NC : non concerné ; ND : non disponible
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Tableau 6 : Caractéristiques des formations diplômantes de l’inter région Sud Ouest
Coût formation en €
Nombre d’étudiants diplômés
Validation Centre formateur
Nature du diplôme
Date de création
Individuelle Continue
Durée Nombre d'heures total
Conditions d'accès
2007 2008 2009 Ecrit Mémoir
e Autre
Bordeaux DU Hygiène hospitalière
1993 489 1189 1 an 96 BAC + 3 ND 34 32 Oui Oui -
Limoges DU Hygiène hospitalière
2000 475 675 1 an 100 BAC + 3 21 NC Oui Oui -
Toulouse DU Hygiène 1992 411 821 2 à 3 ans 140 BAC + 3 12 12 18 Oui Oui Présence enseignements
NC : non concerné ; ND : non disponible
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L’année de création a été renseignée précisément pour 22 formations.
Pour ces formations, la date de création la plus ancienne était 1988, la plus récente était 2008
et la médiane à 1995.
Pour deux formations, la création a été datée à plus de 20 ans sans précision supplémentaire.
Pour une formation, aucun renseignement n’a été fourni.
La plupart des formations (plus de 20 sur 24) était destinée aux médecins, aux pharmaciens,
aux cadres de santé et aux IDE.
Les deux tiers étaient destinés aux techniciens de laboratoire et la moitié aux qualiticiens et
aux gestionnaires de risques.
Les objectifs professionnels et pédagogiques Toutes les formations avaient pour objectifs d’apporter des connaissances en hygiène
hospitalière, 17 avaient en plus des objectifs d’acquisition de savoir faire et 7 de savoir être.
Ces objectifs de savoir être étaient par exemple de conseiller les gestionnaires hospitaliers
dans leurs choix d’investissement ou d’équipement, de savoir adapter son discours à
différentes spécialités, ou encore d’acquérir des techniques de communication et de relation.
D’autre part, 8 formations avaient des objectifs clairement libellés en lien avec la gestion des
risques et 4 avec la qualité en milieu hospitalier.
Droits universitaires Les droits universitaires en individuel ont été documentés pour 18 formations en 2009.
Pour deux de ces formations, il n’y en avait pas. Pour les 16 autres formations, le droit
minimal était de 171 euros, le droit le plus élevé de 5850 euros, la médiane de 231 euros. Les
trois-quarts des droits universitaires étaient compris entre 171 et 231 euros.
Il n’y avait pas d’évolution de ces droits par rapport à l’année précédente.
Le montant des droits universitaires en formation continue était semblable à celui des
droits universitaires individuels.
Les droits spécifiques en individuel ont été documentés pour 16 formations en 2009.
Pour une formation, il n’y en avait pas. Pour les 15 autres, le droit spécifique minimal était de
53 euros, le maximal de 2200 euros, la médiane à 370 euros. Les trois quarts des droits
spécifiques étaient compris entre 53 et 540 euros.
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Il n’y avait pas d’évolution notable de ces droits par rapport à l’année précédente.
Le montant des droits spécifiques en formation continue a été renseigné pour 17 formations
en 2009. Le minimum était de 53 euros, le montant le plus élevé de 2827 euros, la médiane de
850 euros. La moitié des droits était comprise entre 540 et 1090 euros.
Organisation Parmi les 23 formations pour lesquelles l’information était disponible, la durée de formation
était d’un an pour 18 d’entre elles, et d’une durée supérieure (jusqu’à 3 ans) pour les 5 autres.
Ces durées n’ont pas varié entre 2007-2008 et 2008-2009.
Le volume horaire des formations a varié de 70 heures à 420 heures en 2009. La médiane
était de 130 heures, et la moitié des formations avait une durée comprise entre 112 et 175
heures.
Ces volumes horaires n’ont pas eu de variation notable entre 2007-2008 et 2008-2009.
Au cours des deux dernières années universitaires, la périodicité des formations n’a pas
évolué. Pour les 23 formations pour lesquelles une réponse était disponible, 8 fonctionnaient
par périodes hebdomadaires alors que 14 proposaient des périodes de 1 ou 2 jours. Enfin, une
formation fonctionnait sur le principe de l’enseignement à distance.
La grande majorité des formations (23/24) était proposée chaque année.
Deux formations étaient réservées aux professions médicales, deux étaient réservées aux IDE.
Les autres exigeaient généralement un niveau bac plus trois années ou un diplôme d’Etat.
Plus de la moitié des formations (14/23) exigeait des pré requis : le plus souvent une
formation initiale en hygiène hospitalière (en particulier pour les paramédicaux) et/ou une
expérience professionnelle en hygiène hospitalière ou en santé de deux ou trois années.
Deux formations organisaient des cours spécifiques pour certaines catégories
professionnelles.
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Candidats et diplômes Le nombre de candidats inscrits dans les formations était globalement comparable sur les 3
dernières années : la moyenne du nombre d’inscrits était de 30 (médiane = 21) pour 2006-
2007 (18 réponses), de 30 (médiane = 22) pour 2007-2008 (21 réponses), et de 27 (médiane =
23) pour 2008-2009 (22 réponses).
Le nombre de candidats refusés pour l’inscription était documenté pour 14 formations en
2006-2007. Parmi ces 14 formations, 4 n’avaient refusé aucun candidat et 10 avaient refusé au
moins un candidat (étendue : 1-33 ; médiane : 3).
Cette donnée était disponible pour 16 formations en 2007-2008. Cinq n’avaient refusé aucun
candidat, 11 en avaient refusé au moins un (étendue : 1-30 ; médiane : 5).
Enfin, en 2008-2009, cette donnée était disponible pour 17 formations. Cinq n’avaient refusé
aucun candidat, 12 en avaient refusé au moins un (étendue : 1-30 ; médiane : 4,5).
La répartition des inscrits par profession sur les trois dernières années universitaires
montrait que près des deux tiers des candidats (63,5 %) était des IDE ou des cadres de santé,
alors que 29,4 % étaient des médecins ou des pharmaciens. Enfin, 7,1 % appartenaient à une
autre catégorie professionnelle. Les techniciens biohygiénistes représentaient 1,4 % du total
des inscrits, les qualiticiens et gestionnaires de risques 0,5 %. Cependant, cette répartition
était très variable d’une formation à l’autre. Deux formations n’accueillent que des médecins
et deux autres que des infirmiers
La moyenne du nombre de diplômés par formation était assez stable sur les trois dernières
années (19 en 2006-2007, 20 en 2007-2008, et 17 en 2008-2009).
Contenu des formations Le nombre d’heures d’enseignements théoriques était documenté pour 22 formations. Il
variait de 48 à 230 heures (médiane =100 heures, moyenne = 135 heures). La moitié des
formations avait un nombre d’heures d’enseignement théoriques compris entre 90 et 150
heures.
Le nombre d’heures de travaux dirigés (TD) était documenté pour 21 formations. Parmi
elles, 5 ne proposaient pas de TD. Pour les 16 autres formations, le nombre d’heures de TD
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variait de 12 à 281 (médiane = 28 heures). La moitié des formations avait un nombre d’heures
de TD compris entre 20 et 50 heures.
Pour les 13 centres ayant documenté les modalités des TD, des études de cas étaient
mentionnées 6 fois et des travaux et/ou exercices en petits groupes 8 fois. Pour une formation,
les TD étaient proposés sous forme d’auto évaluation.
Les modalités de stage étaient plus souvent de type opérationnel que de type observationnel,
et plus sur un mode individuel que sur un mode collectif. Parmi les 23 formations pour
lesquelles des données étaient disponibles, 14 ne comportaient pas de stage et 9 en
comportaient un. La durée du stage était très variable, de 35 à 600 heures.
Le plus souvent (6 fois sur 8), l’encadrement était assuré par un professionnel de
l’établissement, et 2 fois sur 8 par un responsable de la formation.
Les modalités de validation du stage étaient variables. Celle qui a été rapportée le plus
souvent était le mémoire (5/9). Un stage sur 9 n’était pas sanctionné par une validation.
Deux formations sur 23, les DU de Caen et de Rouen faisaient appel à du télé-enseignement.
La moitié des formations (13/23) comportait des ateliers informatiques. Les modalités de
ces ateliers étaient principalement l’apprentissage de logiciels (cité 10 fois), la recherche
documentaire (citée 10 fois), l’analyse de données (citée 9 fois), et l’élaboration de
questionnaires (citée 7 fois).
Vingt et une formations ont indiqué qu’elles fonctionnaient sous forme de modules
d’enseignement.
Le nombre de modules variait de 2 à 12 (médiane = 5 modules). Une formation proposait des
modules obligatoires et des modules optionnels.
Sur l’ensemble des formations pour lesquelles les données étaient disponibles, la répartition
du volume horaire pour les principaux thèmes d’enseignement est présentée dans le tableau
8.
Les thématiques enseignées par toutes les formations ayant répondu étaient : les infections
nosocomiales, l’épidémiologie, la microbiologie, la prévention des infections nosocomiales,
le management.
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Les thématiques : désinfectants, antiseptiques et stérilisation, environnement, étaient
abordées par 21 formations ; et la qualité et la gestion des risques par 20 formations.
Tableau 8 – Répartition du volume horaire pour les principaux thèmes enseignés.
Toutes les réponses Réponses avec un volume horaire > 0
Thèmes Volume horaire
total Nombre de réponses
Moyenne horaire
Nombre de réponses
Moyenne horaire
Prévention des IN 542 22 24,6 22 24,6 Epidémiologie 440 23 19,1 23 19,1 Microbiologie 394 23 17,1 23 17,1 Environnement 347 22 15,8 21 16,5 Management 313 23 13,6 23 13,6 Désinfection, antisepsie, stérilisation
293 22 13,3 21 13,9
Communication 218 21 10,4 17 12,8 Gestion des risques 163 21 7,8 20 8, 2 Infections nosocomiales
169 22 7,7 22 7,7
Qualité 145 21 6,9 20 7,7 Infectiologie 134 22 6,1 14 9,6 Antibiotiques 125 22 5,7 18 6,9 Autres 187 21 8,9 15 12,5 Autres informations Parmi les 23 centres ayant répondu, la moitié (11/23) assurait un suivi des anciens étudiants.
Une analyse à 2 ans du devenir des diplômés était assurée par 6 centres sur 22.
Avec les données disponibles concernant les équipes pédagogiques, le ratio « universitaires /
non universitaires » était de 2,3. Les qualifications des enseignants étaient peu renseignées.
En se basant sur les données disponibles, la santé publique, la microbiologie, l’hygiène étaient
représentées de manière équivalente.
Il existait un comité pédagogique dans 18 des 22 formations pour lesquelles l’information
était disponible.
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Avec les données disponibles concernant les intervenants, le ratio « universitaires /
professionnels » était de 0,3.
Le volume horaire moyen des universitaires par formation (16 réponses) était de 65,3
heures (étendue : 25 – 150 ; médiane : 42 heures).
Le volume horaire moyen des professionnels par formation (17 réponses) était de 87,2
heures (étendue : 23 – 251 ; médiane : 75 heures).
Il existait une évaluation des intervenants pour 14 des 22 formations pour lesquelles
l’information était disponible.
Il existait un fond documentaire spécifique sur les lieux de la formation dans 21 des 24
formations pour lesquelles l’information était disponible.
Des supports de cours étaient fournis dans toutes les formations, des documents et articles
dans 21 formations sur 23, un accès aux sites internet d’hygiène hospitalière dans 20
formations sur 23. Les mémoires ou rapports d’anciens étudiants pouvaient être consultés sur
place dans 19 centres sur 24. Enfin, des annales d’examens étaient proposées dans 14
formations.
Vingt formations sur 23 fournissaient un polycopié, 7 un CD-ROM, et 18 proposaient des
informations et documents disponibles sur internet.
3. Description de chaque formation diplômante Sur les 24 questionnaires adressés aux responsables de ces formations, 24 réponses ont été
reçues.
Une fiche descriptive de chaque formation a été élaborée à partir des données disponibles
dans le questionnaire retourné (Schéma 1).
Les fiches descriptives sont présentées dans l’annexe 4.
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4. Analyse agrégée des comptes-rendus des visites sur site et des entretiens
réalisés Cinq formations ont été sélectionnées pour des visites sur site :
- la formation la plus ancienne, créée au début de l’organisation en France de la lutte contre
les infections nosocomiales : le DU d’hygiène hospitalière de Nancy ;
- la formation la plus récente, créée en 2008 : le DU « Hygiène hospitalière et prévention
des infections associées aux soins » de Lille ; - une formation spécifique pour les infirmiers : le DU « Infirmiers en Hygiène
Hospitalière » de Saint-Etienne ; - une formation avec du télé-enseignement : le DU « Prévention des infections
nosocomiales et qualité des soins » de Caen ; - une formation non universitaire : le Bachelor « Hygiène hospitalière » de Béthune. Les entretiens réalisés pour deux formations montraient que ces formations ont été créées
pour répondre aux même besoins de formation des paramédicaux des territoires de santé de la
région Nord. Il s’agissait de proposer une offre de formation de proximité. Ces formations ont
été développées par une structure universitaire et une structure de formation professionnelle.
Ces deux formations poursuivent des objectifs pédagogiques sensiblement différents : une
orientation plutôt scientifique et technique pour la structure universitaire et une orientation
plutôt managériale pour la structure de formation professionnelle. L’effectif plus important de
la formation universitaire traduit probablement une meilleure connaissance par les
professionnels des formations proposées par des organismes de formation universitaire
spécialisés en santé. L’organisation et le fonctionnement de ces deux formations facilitent
l’acquisition de savoir faire par les travaux en petits groupes, le tutorat des étudiants pour les
travaux sur le terrain professionnel ou lors du stage. Elles visent surtout l’intégration dans la
réalité, la compréhension des actes professionnels.
Les deux formations ont des partenaires hospitaliers et des partenaires d’instituts de formation
professionnelle.
Les deux structures de formation souhaitent s’ouvrir vers de nouveaux publics : les internes
pour la formation universitaire ce qui nécessitera de développer une nouvelle formation afin
de proposer un enseignement adapté à chaque type de public ; les personnels techniques pour
la formation professionnelle.
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Les deux structures de formation ne collaborent pas ensemble même si elles partagent un
certain nombre d’intervenants, poursuivant des logiques pédagogiques sensiblement
différentes.
Le coût de la formation est plus élevé pour la formation professionnelle (5630 euros versus
moins de 1000 euros pour la formation universitaire).
5. Comptes-rendus des visites sur site et des entretiens réalisés pour 5
formations diplômantes Les comptes-rendus des visites ou des entretiens sont présentés dans l’annexe 5.
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V - Discussion
1. Premiers constats
Une offre adaptée aux besoins nationaux
L’offre de formations diplômantes est importante et de nature à satisfaire facilement aux
besoins actuels avec environ 400 diplômés par an. Cette offre est bien répartie sur l’ensemble
de la France métropolitaine, avec 5 à 6 formations par inter-région, et une offre moindre dans
l’Est. Avec un nombre moyen d’inscrits de 30, les promotions 2009 montrent qu’elles
correspondent encore à un besoin régional, tout en restant de taille acceptable pour obtenir
une dynamique de groupe, une interactivité entre participants et avec les enseignants, et un
accompagnement de qualité pour les travaux de groupe ou personnels.
Une offre de formation avec beaucoup de points communs
• Toutes les formations diplômantes actuellement proposées sont universitaires à
l’exception d’une professionnelle (Bachelor « Hygiène hospitalière »).
• La moitié des formations a été créée surtout dans les sept années qui ont suivi la
création de structures dédiées à l’hygiène hospitalière, c’est à dire à partir de 1988 date
de création des Comités de lutte contre les infections nosocomiales.
• Le public ciblé par ces formations est principalement les professionnels de santé avec
un niveau d’études d’au moins 3 années après le baccalauréat, c’est à dire les profils
professionnels habituels des structures d’hygiène hospitalière en milieu hospitalier.
Ces formations sont souvent accessibles à d’autres professionnels de santé comme les
techniciens de laboratoires, des collaborateurs dans la lutte contre les infections, et
aussi les qualiticiens et les gestionnaires de risques hospitaliers. Cela nous semble
pertinent pour faciliter l’intégration de la lutte contre les infections dans une gestion
globale et coordonnée des risques.
Certaines formations sont ciblées sur une seule catégorie professionnelle : deux pour
les professions médicales et deux pour les infirmiers. Cela permet probablement de
proposer un enseignement plus adapté aux besoins et attentes spécifiques de ces profils
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professionnels et facilite l’organisation de la formation en évitant de créer des cours
spécifiques pour certaines catégories professionnelles.
Si ces formations sont ouvertes à plusieurs catégories professionnelles, les infirmiers
représentent la moitié des inscrits.
• Près de 2 formations sur 3 exigent des pré requis pour s’inscrire. Cela permet d’avoir
plus facilement des groupes homogènes en termes de connaissances et de savoir faire,
et de proposer une formation plus approfondie si l’on s’est assuré de l’acquisition de
connaissances de base et d’une expérience minimale dans certaines disciplines en lien
avec l’hygiène hospitalière. La plupart des formations ont refusé au moins un
candidat, cela montre qu’il existe un processus de sélection.
• Les formations se déroulent pour la majorité d’entre elles sur une année mais cinq
proposent un cursus plus étalé dans le temps, ce qui peut faciliter la participation à ces
formations dans un contexte de contraintes professionnelles ou privées.
• La variabilité du volume horaire est importante : de 70 heures à 420 heures, mais pour
la moitié des formations, elle est comprise entre 100 et 200 heures. Le volume horaire
des enseignements théoriques est quatre fois plus important que celui des travaux
dirigés. Les thématiques privilégiées en terme de volume horaire sont la prévention
des infections nosocomiales, l’épidémiologie, la microbiologie, l’environnement et le
management. Ces thématiques sont en cohérence avec le programme national de lutte
contre les infections nosocomiales qui constitue la déclinaison dans les établissements
de santé du plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées
aux soins.
• Moins de la moitié des formations (39 %) comportent un stage, le plus souvent sur un
mode individuel et opérationnel, encadré par un professionnel de l’établissement et ne
faisant pas l’objet d’une validation. Mais, il est à noter que la plupart des étudiants
sont déjà en situation professionnelle.
• Si une attention est portée sur le pilotage de ces enseignements au travers d’un comité
pédagogique, une moindre attention est portée à l’évaluation des enseignants et au
suivi des diplômés.
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• Le coût de ces formations reste globalement raisonnable pour des formations longues
et accessible financièrement aussi bien en formation individuelle que continue.
Des offres de formations différentes
Plusieurs formations présentent des singularités. Certaines de ces formations ont fait l’objet
d’une visite sur site afin de comprendre ces différences.
• Les formations sont ouvertes à un large public mais sont typées par leur recrutement
plutôt médical ou paramédical. Quatre formations sont ciblées sur une catégorie
professionnelle afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des médecins ou des
infirmiers. Les médecins et les infirmiers n’ont pas les mêmes besoins de formation
compte tenu de leur formation initiale, de leur statut professionnel, de leur culture
professionnelle en matière de sécurité des soins et de leur mission dans la lutte contre
les infections. Les formations ouvertes à plusieurs catégories professionnelles ont
l’avantage de faire partager une réflexion commune sur une problématique complexe
et de comprendre l’intérêt de travailler ensemble en associant plusieurs compétences.
• Une université propose deux formations avec du télé-enseignement. Cette nouvelle
forme d’enseignement est peu développée dans le champ de l’hygiène hospitalière
alors qu’elle présente des avantages en particulier en formation continue : gain de
temps en évitant des déplacements pour les étudiants, adaptation au rythme de travail.
Dans ce modèle, l’étudiant devient plus actif et plus indépendant. Il prend lui-même en
charge sa formation. Par exemple, dans l’apprentissage par problème : les étudiants
vont en bibliothèque, guidés par les enseignants, ils cherchent les informations, les
structurent et les étudient. Différents systèmes leur permettent de s’auto-évaluer, c’est-
à-dire de vérifier s’ils maîtrisent bien les savoirs attendus. Cela nécessite d’avoir des
enseignants formés à cette nouvelle pédagogie. Toutefois, l’enseignement en ligne, n’a
pas que des avantages, il supprime les contacts humains et il faut veiller à ce que le
bénéfice de l’interactivité ne soit pas inférieur à celui d’un bon enseignement dirigé.
Par ailleurs, son système d’évaluation des connaissances se faisant sans surveillance, il
correspond davantage à un système d’auto-évaluation dans le cadre d’une formation
continue qu’à un système d’examen validant. Cependant, les nouvelles technologies
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de communication pourraient être utilisées en vue de compléter et d’enrichir les cours
magistraux, ou de préparer des travaux dirigés ou des ateliers.
• Un organisme de formation est non universitaire mais professionnel, le Conservatoire
National des Arts et Métiers. La formation professionnelle est réputée comme un
processus d'apprentissage qui permet à un individu d'acquérir le savoir et les savoir-
faire (habiletés et compétences) nécessaires à l'exercice d'un métier ou d'une activité
professionnelle. De plus, historiquement liée aux organisations du monde du travail, la
formation professionnelle participe étroitement à la création des identités
professionnelles.
Des formations plutôt professionnelles dans un environnement universitaire
Bien que réalisé en milieu universitaire, l’enseignement est plutôt dispensé par des
intervenants issus des milieux professionnels. Ces enseignants peuvent apporter une bonne
connaissance du terrain, des attentes et des besoins, de la faisabilité des outils et des actions
proposées et partager des outils et des expériences utiles. Les enseignants académiques et
universitaires peuvent apporter un corpus de connaissances sur les définitions, les concepts,
les avancées de la recherche, une rigueur méthodologique, une expérience pédagogique.
Le contexte universitaire favorise plutôt la transmission des connaissances que des savoir
faire comme en témoignent le ratio élevé heures d’enseignements théoriques / heures de
travaux dirigés et le peu de formations proposant un stage structuré obligatoire.
Des formations généralistes pour les différentes catégories professionnelles
La plupart des formations sont ouvertes à des publics très variés en termes de niveau de
formation, de formation de base et spécialisée, d’expérience professionnelle, de culture ; et
donc d’attentes et de besoins. Dans ces conditions, il est difficile de proposer un enseignement
adapté à tous. En revanche, cela facilite les échanges entre groupes professionnels et
l’immersion pluridisciplinaire. Une seule formation propose en plus du tronc commun des
modules spécifiques pour certaines catégories professionnelles ou des modules optionnels.
Un lien avec les démarches qualité et gestion des risques
Trois formations sur 4 proposent comme thématique d’enseignement la qualité et la gestion
des risques, avec un volume horaire moyen pour chacune de ces démarches de 8 heures. Cela
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permet de mieux intégrer l’hygiène hospitalière dans ces démarches transversales plus
globales mais aussi de faire connaître des méthodes et outils de ces démarches utiles pour
manager la lutte contre les infections associées aux soins. Mais ce faible volume horaire ne
permet probablement pas d’aborder suffisamment des thématiques clés de la sécurité des
soins comme les facteurs humains et organisationnels, l’évaluation et l’amélioration de la
culture de sécurité.
Une évaluation des candidats, des enseignants et des étudiants à améliorer
Pour obtenir le diplôme, la moyenne des notes obtenues aux épreuves écrites et au travail
personnel (le plus souvent un mémoire) est suffisante. Cela explique les taux de réussite
relativement élevés de ces formations, avec une sélection qui semble peu exigeante vu le
faible nombre de candidats refusés lors de la demande d’inscription. Cela ne tend pas vers
l’excellence. Certains diplômés risquent d’avoir des connaissances, des savoir faire et des
savoir être limités, peu compatibles avec les compétences nécessaires et attendues.
Un tiers des formations n’avait pas prévu d’évaluation structurée des enseignants.
L’évaluation des étudiants ne semble pas jouer un rôle important dans l’évolution des
formations.
Une faible utilisation des nouvelles technologies
Les nouvelles technologies de l’information sont peu utilisées. Une seule université propose
deux formations avec du télé-enseignement. Les formations sont attachées au mode présentiel.
Les supports de cours et les documents utilisés pour la formation sont plutôt remis sous forme
papier que sous forme informatisée. Seulement la moitié des formations proposent des ateliers
informatiques.
Une offre de formation peu évolutive
Quelle que soit l’année de création du diplôme, les formations proposées ont de nombreuses
caractéristiques communes. Les formations qui ont plus de 10 ans ne semblent pas avoir
beaucoup évolué alors que de nouveaux défis attendent nos hygiénistes : importance reconnue
des facteurs humains et organisationnels, de la culture de sécurité, de la résilience, de la
sociologie des organisations, des sciences cognitives, de l’intégration de l’hygiène
hospitalière dans les démarches qualités et gestion des risques, des analyses coût-bénéfice, de
l’implication des usagers dans la prévention ...
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2. Points forts et points faibles des formations
Les principaux points forts de ces formations sont les suivants :
- une offre de formation suffisante pour répondre aux besoins actuels,
- une bonne couverture régionale de l’offre de formation,
- une pluralité de l’offre de formations susceptible de répondre aux différents besoins et
attentes des candidats et de stimuler les innovations pédagogiques,
- un coût acceptable,
- un contenu plutôt adapté au plan stratégique national 2009-2013 de prévention des
infections associées aux soins,
- une crédibilité et légitimité des professionnels après la formation.
Les principaux points faibles de ces formations sont les suivants :
- une hétérogénéité des formations,
- un public visé de candidats déjà en situation professionnelle, c’est à dire probablement
insuffisamment formés pour les missions et les tâches à accomplir lors de leur prise de
poste, conduisant à proposer une formation continue plutôt qu’une formation initiale,
- un public trop large avec des besoins et des attentes très différents (membres du CLIN,
membres de l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, correspondant en hygiène
hospitalière),
- des formations trop axées sur les connaissances et pas assez sur les savoir faire,
- des formations peu spécialisées liées à l’hétérogénéité des publics et des débouchés
professionnels,
- des formations peu évolutives,
- un contenu qui ne couvre pas tous les aspects de l’hygiène hospitalière, à faire évoluer par
la prise en compte des facteurs humains et organisationnels, des méthodes et outils utilisés
en management des risques,
- une grande variabilité des volumes horaires probablement non justifiée,
- les modalités de validation du diplôme peu exigeantes en termes de connaissances et de
savoir-faire,
- une évaluation insuffisante des enseignants,
- le manque de suivi des diplômés,
- une faible utilisation des nouvelles technologies,
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- une faible mutualisation des ressources entre organismes de formation,
- des partenariats peu développés avec les organisations professionnelles, les établissements
de santé, les organismes de formation initiale, les organismes de formation en hygiène
hospitalière des autres pays européens, les savoir faire hors santé,
- peu de perspectives d’évolution professionnelle à l’issue de la formation.
3. Quelques pistes pour harmoniser les filières de formation spécialisée
pour les professionnels en hygiène
• Les filières de formation proposées semblent plutôt adaptées aux infirmiers. Cela entraîne
probablement une faible attractivité pour les médecins, les pharmaciens, les dentistes. Un
des problèmes est la compétence des praticiens en hygiène hospitalière souvent diplômés
d’autres filières de formation (microbiologie, infectiologie, réanimation, santé publique,
épidémiologie) mais sans formation spécifique en hygiène hospitalière [4]. Il faut prévoir
des filières de formation spécifiques pour les praticiens, avec la possibilité d’un court
tronc commun avec les autres catégories professionnelles.
• Les formations doivent couvrir tous les aspects de l’hygiène hospitalière afin d’obtenir en
fin de cursus des spécialistes crédibles et performants. Cela nécessitera des partenariats
entre organismes d’enseignement et de recherche, organismes professionnels afin de
mutualiser les ressources et les compétences. Le Diploma in Hospital Infection Control
créé en 1997 par the Hospital Infection Society, the London School of Hygiene and
Tropical Medicine qui vise à former les praticiens hygiénistes propose 26 modules [5, 6].
Le schéma 2 présente ces 26 modules. Certains de ces modules très importants pour lutter
efficacement contre les infections, comme les technologies de l’information, les aspects
socio-économiques, les aspects médico-légaux, les aspects socio-psychologiques et la
formation, les interactions entre les milieux communautaires et hospitaliers, les nouvelles
avancées en hygiène hospitalière sont très peu représentés dans les formations
diplômantes françaises. Il est important de prendre en compte rapidement dans les
formations, l’importance des facteurs humains et organisationnels [7, 8], des
représentations des infections par les professionnels, de la culture de sécurité (valeurs,
croyances, perceptions qui vont guider les attitudes et les comportements des
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professionnels) [9, 10], de la communication et de la pédagogie. Cela permettrait de faire
évoluer les formations actuellement proposées et de les rendre encore plus attractives.
Schéma 2 – Les modules de formation proposés par le Diploma of Hospital Infection Control
D iplom a of H ospital Infection C ontrol Syllabus
1. H istory of infection control2. Epidemiology of hospital infections3. O rganisms causing hospital-acquired infections (H A I)4. Typing5. Systems-based approach to H A I6. O rganization, roles, responsibilities and resource implications of
effective infection control7. H ealthcare workers and related issues8. Surveillance strategies for hospital infection9. Statistics in infection control10. Strategies for infection control (e.g. policies, review and audit)11. Strategies for control of antibiotic prescribing12. Information technology13. Socio-economic aspects of H A I
Diploma of Hospital Infection Control Syllabus (suite)
14. Medico-legal aspects of HAI15. Social psychological aspects of HAI control and education:
communication, theories of learning and their applications 16. Interactions between the community and hospitals including nursing
home infection17. Disinfection18. Sterilization19. Aerobiology20. Isolation measures21. Hospital food services22. Clinical waste and laundry23. Contribution of the laboratory to infection control24. Antibiotic resistance25. Global impact and differences internationally in problems26. New developments
L’évolution des formations diplômantes devra aussi tenir compte de l’évolution des
compétences professionnelles. En 2009, J. Fabry recommandait de prendre en compte le
consensus européen Improving Patient Safety in Europe WP1 sur les compétences
professionnelles des Infection Control Practitionners (professionnel responsable de la
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maîtrise des risques infectieux associés aux soins) afin de redéfinir les missions, tâches et
compétences professionnelles des professionnels des équipes chargées de la lutte contre
les infections nosocomiales [11].
• Une plus grande attention doit être portée à l’acquisition des savoir faire, en veillant à ce
que les enseignements dirigés représentent au moins un tiers du volume horaire global. Un
stage obligatoire de plusieurs semaines dans un des lieux de stage proposés par
l’organisme de formation est souhaitable.
• Les cours dispensés et les examens doivent satisfaire à des standards de bon niveau [4].
• Les formations diplômantes doivent être exigées pour occuper un poste en hygiène
hospitalière. La fiche métier de la Fonction Publique Hospitalière de spécialiste en
hygiène (cadre conseil en hygiène hospitalière, cadre hygiéniste, infirmière hygiéniste,
bio-hygiéniste) indique qu’un DU d’hygiène hospitalière est le minimum de diplômes
préparant au métier et un pré requis indispensable pour exercer le métier [12].
• Les formations diplômantes doivent proposer des passerelles vers d’autres formations afin
de permettre de s’adapter aux évolutions des métiers proposés et de créer des opportunités
d’évolution professionnelle. Des passerelles courtes pourraient être envisagées vers des
métiers proches comme assistant qualité gestion des risques et des passerelles longues
vers des métiers proches comme responsable qualité ou gestionnaire de risques [3, 12].
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VI – Conclusion Cet état des lieux a permis de décrire les dispositifs de formation existants, d’identifier les
points forts et les points faibles des formations et de formuler des préconisations.
Il montre la nécessité de s’adapter rapidement aux évolutions actuelles : construction de
l’espace européen de l’enseignement supérieur, réformes hospitalières, développement des
démarches qualité et de gestion globale et coordonnée des risques, maîtrise des dépenses de
santé mais aussi des évolutions techniques avec des soins de plus en complexes pour des
patients de plus en plus vulnérables.
Il est nécessaire de continuer à former des experts dans le domaine de l’hygiène hospitalière
car les risques infectieux figurent parmi les principaux risques associés aux soins [13] et leur
prévention est complexe car elle repose sur une combinaison de plusieurs leviers. Dans un
contexte d’intégration de l’hygiène hospitalière dans une gestion globale et coordonnée des
risques, il est important que le gestionnaire de risque d’un établissement de santé puisse
s’appuyer sur un expert en hygiène hospitalière pour les risques infectieux [14-16].
Pour les prochaines années, il est nécessaire de proposer des formations professionnelles
adaptées aux différents postes proposés qui apporteront les connaissances suffisantes et
surtout les savoir faire et savoir être indispensables.
Cela nécessitera probablement un renforcement des collaborations entre organismes de
formation et des partenariats afin de mutualiser les moyens et de créer des synergies.
Enfin, il est important que les formations apportent aux diplômés de la crédibilité, une
reconnaissance institutionnelle et créent des opportunités d’évolution professionnelle et
d’enrichissement personnel.
Page 39/40
Références 1. Ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Secrétariat d’Etat à la Santé et à l’action sociale
Comité Technique des Infections Nosocomiales. 100 Recommandations pour la
surveillance et la prévention des infections nosocomiales - 2ème édition, 1999.
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de la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Journal Officiel du
10 avril 2002, page 6324.
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Résultats d’une enquête réalisée au cours de l’année 2003. Risques et Qualité 2004;4:16-
20.
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sécurité industrielle : un état de l’art. Les cahiers de la sécurité industrielle, 2010-02.
Editeur : Institut pour une Culture de sécurité industrielle. http://www.icsi-
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en santé : un concept en pleine émergence. Risques et Qualité 2007; 12: 207-212.
11. Fabry J. Le corps médical et la prévention des infections associées aux soins. Dix
propositions d’élargissement et de renforcement des compétences professionnelles
médicales pour une gestion améliorée des risques infectieux associés aux soins -
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Formation_J_Fabry.pdf
12. Répertoire des métiers de la Fonction Publique Hospitalière. Spécialiste en Hygiène.
Fiche métier de la Fonction Publique Hospitalière. http://www.fonction-
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13. Michel P, Quenon JL, Djihoud A, Tricaud-Vialle S, de Sarasqueta AM. French national
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15. Circulaire DHOS/E2/E4 N° 176 du 29 mars 2004 relative aux recommandations pour la
mise en place d’un programme de gestion des risques en établissement de santé. Accès
aux recommandations - www.sante.gouv.fr
16. Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé. Principes méthodologiques
pour la gestion des risques en établissements de santé, janvier 2003 - www.has-sante.fr
IMEA - FONDATION INTERNATIONALE LEON MBA
Faculté de médecine Xavier Bichat - Dépt. de Santé Tropicale 16, rue Henri Huchard – BP 416 – 75870 PARIS 18 Téléphone : 01 44 85 63 00 - Télécopie : 01 44 85 63 04 E-Mail : [email protected] & [email protected]
Site internet w
ww
.imea.fr
ETAT DES LIEUX DES FORMATIONS SPECIFIQUES
POUR LES PRATICIENS HOSPITALIERS EN HYGIENE,
LES INFIRMIERS ET CADRES HYGIENISTES
ANNEXES
Fondation reconnue d’utilité publique - Membre de l’Institut Fédératif Français de Médecine Tropicale et de Santé Internationale Code APE 731Z - SIRET 784 779 704 00039 - TVA intracommunautaire FR 357 847 797 04 Siège social : IMEA - CHU Bichat-Claude Bernard - 46, rue Henri Huchard – 75018 PARIS
2
SOMMAIRE
Annexe 1 - Liste des structures proposant un Diplôme Universitaire
en Hygiène Hospitalière (Source C.CLIN Paris-Nord) page 3
Annexe 2 - Lettre de présentation de l’étude préparée par la
Direction Générale de la Santé page 14
Annexe 3 - Questionnaire adressé aux responsables des formations
Identifiées page 16
Annexe 4 - Fiche descriptive de chaque formation diplômante page 23
Annexe 5 - Comptes-rendus des visites sur site et des entretiens
réalisés pour 2 formations diplômantes page 94
3
Annexe 1
Liste des structures proposant un Diplôme Universitaire en Hygiène Hospitalière (Source C.CLIN Paris-Nord)
4
Liste des structures proposant un Diplôme Universitaire en Hygiène Hospitalière (Source C.CLIN Paris-Nord)
Amiens (France) Faculté de Médecine
Université d'Amiens Doyen : Monsieur le Pr Nêmitz,B. Adresse : 3, rue des Louvels
80036 Amiens (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 3 22 82 77 12 (33) 3 22 82 77 60 [email protected]
Angers (France) Faculté de Médecine et de Pharmacie
Université d'Angers Doyen : Monsieur le Pr Saint-André,J.P. Adresse : 1, rue Haute de Reculée
49045 Angers cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 2 41 73 58 02 (33) 2 41 73 58 81 [email protected]
Besançon (France) UFR Sciences Médicales et Pharmaceutiques
Université de Franche-Comté Doyen : Monsieur le Pr Bittard,H. Adresse : 4, Place Saint-Jacques
25030 Besançon (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 3 81 66 55 03 (33) 3 81 66 56 83 [email protected]
Bordeaux (France) Faculté de Médecine P. Broca
Université Victor Segalen - Bordeaux 2 Doyen : Monsieur le Pr Durandeau,A. Adresse : UFR de Sciences Médicales I
146, rue Léo Saignat 33076 Bordeaux cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 5 57 57 11 51 (33) 5 57 57 15 89 [email protected]
5
Bordeaux (France) Faculté de Médecine H. Vincent
Université Victor Segalen - Bordeaux 2 Doyen : Madame le Pr Bébéar,Ch. Adresse : UFR de Sciences Médicales II
146, rue Léo Saignat 33076 Bordeaux cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 5 57 57 13 13 (33) 5 57 57 15 89 [email protected]
Bordeaux (France) Faculté de Médecine V. Pachon
Université Victor Segalen - Bordeaux 2 Doyen : Monsieur le Pr Morlat,Ph. Adresse : UFR de Sciences Médicales III
146, rue Léo Saignat 33076 Bordeaux cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 5 57 57 47 53 (33) 5 57 57 15 89 [email protected]
Brest (France) Faculté de Médecine et Sciences de la Santé
Université de Bretagne Occidentale Doyen : Monsieur le Pr de Braekeleer,M. Adresse : 22, avenue Camille Desmoulins
C.S. 93837 29285 Brest cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 2 98 01 64 42 (33) 2 98 01 80 39 [email protected]
Caen (France) Faculté de Médecine
Université de Caen Doyen : Monsieur le Pr Gérard,J.L. Adresse : Avenue Côte de Nacre
14032 Caen cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 2 31 06 82 00 (33) 2 31 06 82 05 [email protected]
Clermont-Ferrand (France) Faculté de Médecine
Université d'Auvergne Doyen : Monsieur le Pr Deteix,P.
6
Adresse : 28, place Henri-Dunant B.P. 38 63001 Clermont-Ferrand (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 73 17 79 03 (33) 4 73 27 79 13 [email protected]
Dijon (France) Faculté de Médecine
Université de Bourgogne Doyen : Monsieur le Pr Brunotte,F. Adresse : 7 Bld Jeanne d'Arc
B.P. 87900 21079 Dijon cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 3 80 39 33 04 (33) 3 80 39 33 00 [email protected]
Grenoble - La Tronche (France) Faculté de Médecine de Grenoble
Université Joseph Fourier Doyen : Monsieur le Pr Sele,B. Adresse : Domaine de la Merci
Avenue du Marquis de Grésivaudan 38706 La Tronche cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 76 63 71 22 (33) 4 76 63 71 70 [email protected]
Lille (France) Faculté Libre de Médecine
Institut Catholique de Lille Doyen : Monsieur le Pr Forzy,G. Adresse : 56, rue du Port
59046 Lille cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 3 20 13 41 30 (33) 3 20 13 41 31 [email protected]
Lille (France) Faculté de Médecine H. Warembourg
Université de Lille II Doyen : Monsieur le Pr Francke,J.P. Adresse : 1, place de Verdun
59045 Lille cedex (France) Téléphone :
Télécopie : (33) 3 20 62 69 03 (33) 3 20 62 76 02
7
Mél : [email protected]
Limoges (France) Faculté de Médecine
Université de Limoges Doyen : Monsieur le Pr Vandroux,J.Cl. Adresse : 2, rue du Dr. Marcland
87025 Limoges cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 5 55 43 58 03 (33) 5 55 43 58 01 [email protected]
Lyon (France) Faculté de Médecine Lyon Nord
Université Claude Bernard Lyon 1 Doyen : Monsieur le Pr Étienne,J. Adresse : 8, avenue Rockefeller
69373 Lyon cedex 08 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 78 77 70 79 (33) 4 78 77 75 50 [email protected]
Lyon France) Faculté de Médecine Grange-Blanche
Université Claude Bernard Lyon 1 Doyen : Monsieur le Pr Martin,X. Adresse : 8, avenue Rockefeller
69373 Lyon cedex 08 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 78 77 28 04 (33) 4 78 77 72 11 [email protected]
Lyon (France) Faculté de Pharmacie ISPB
Université Claude Bernard Lyon 1 Doyen : Monsieur le Pr Locher,F.
Adresse : 8, avenue Rockefeller 69373 Lyon cedex 08 (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 78 77 70 07 (33) 4 78 77 72 45 [email protected]
8
Lyon (France) Faculté de Médecine Lyon RTH Laënnec
Université Claude Bernard Lyon 1 Doyen : Monsieur le Pr Cochat,P.
Adresse : 7, rue Guillaume Parradin 69372 Lyon cedex 08 (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 78 77 86 05 (33) 4 78 77 87 37 [email protected]
Lyon - Oullins (France) Faculté de Médecine de Lyon-Sud
Université Claude Bernard Lyon 1 Doyen : Monsieur le Pr Gilly,F.N. Adresse : Chemin du Petit Revoyer
B.P. 12 69921 Oullins cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 78 86 31 05 (33) 4 78 86 31 01 [email protected]
Lyon (France) G.R.E.F.
Réseau d'Appui de la CIDMEF Président : Monsieur le Pr Froment,J.Cl. Adresse : Président du GREF
Service de Radiologie Hôpital Neurologique B.P. Lyon Montchat 69394 Lyon cedex 03
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 4 72 35 71 63 (33) 4 72 35 73 77 [email protected]
Marseille (France) Faculté de Médecine
Université d'Aix-Marseille II Doyen : Monsieur le Pr Pellissier, J.F. Adresse : 27, Bd Jean Moulin
13385 Marseille cedex 05 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 91 32 44 94 (33) 4 91 32 44 78 [email protected]
Montpellier (France) Faculté de Médecine
Université Montpellier 1
9
Doyen : Monsieur le Pr Touchon,J. Adresse : 2, rue de l'Ecole de Médecine
34060 Montpellier cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 67 60 10 02 (33) 4 67 60 17 57 [email protected]
Nancy (France) Faculté des Sciences Médicales
Université Henri Poincaré Doyen : Monsieur le Pr Netter,P. Adresse : 9, avenue de la Forêt de Haye
B.P. 184 54505 Vandœuvre-les-Nancy cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 3 83 68 30 07 (33) 3 83 68 30 99 [email protected]
Nantes (France) Faculté de Médecine
Université de Nantes Doyen : Monsieur le Pr Rogez,J.M. Adresse : 1 rue Gaston Veil
B.P. 1024 44035 Nantes cedex 01 (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 2 40 41 28 28 (33) 2 40 41 28 09 [email protected]
Nice (France) Faculté de Médecine
Université de Nice Sophia-Antipolis Doyen : Monsieur le Pr Benchimol,D. Adresse : 28 avenue de Valombrose
O6107 Nice cedex 02 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 93 37 76 02 (33) 4 93 37 76 03 [email protected]
Paris (France) Faculté de médecine Pierre et Marie Curie
Université Paris VI Doyen : Monsieur le Pr Uzan,S. Adresse : 91 bd de l'Hôpital
75634 Paris cedex 13 (France)
10
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 1 40 77 95 60 (33) 1 40 77 98 22 [email protected]
Paris - Bobigny (France) UFR Santé Médecine Biologie Humaine
Université Paris XIII Doyen : Monsieur le Pr Bladier,D. Adresse : 74 rue Marcel Cachin
93017 Bobigny cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 48 38 76 02 (33) 1 48 38 77 77 [email protected]
Paris - Créteil (France) Faculté de Médecine de Créteil
Université Paris XII Doyen : Monsieur le Pr Farcet,J.P. Adresse : 8 avenue du Général Sarrail
94010 Créteil cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 49 81 36 12 (33) 1 49 81 36 81 [email protected]
Paris - Versailles (France) Faculté de Médecine Paris - Ouest
Université de Versailles - St Quentin en Yvelines Doyen : Monsieur le Pr Baglin,A. Adresse : 104, bd Raymond Poincaré
92380 Garches (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 47 41 74 31 (33) 1 47 41 68 83 [email protected]
Paris - Kremlin-Bicêtre (France) Faculté de Médecine Paris-Sud
Université Paris XI Doyen : Monsieur le Pr Bobin,S. Adresse : 63, rue Gabriel Péri
94276 Kremlin-Bicêtre cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 49 59 66 00 (33) 1 49 59 67 00 [email protected]
Paris (France)
11
Faculté de Médecine Université Paris 7 - Denis Diderot
Doyen : Monsieur le Pr Schlemmer,B. Adresse : 10, avenue de Verdun
75010 Paris (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 44 89 77 90 (33) 1 40 89 78 00 [email protected]
Paris (France) Faculté de Médecine Paris Descartes
Université Paris V Doyen : Monsieur le Pr Berche,P. Adresse : 15, rue de l'École de Médecine
75270 Paris Cedex 06 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 1 53 10 46 02 (33) 1 53 10 46 03 [email protected]
Pointe-à-Pitre (France) UFR des Sciences Médicales
Université des Antilles et de la Guyane Doyen : Monsieur le Pr Jean-Baptiste,G. Adresse : Campus de Fouillole
BP 145 97154 Pointe-à-Pitre cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 590 48 91 81 (33) 590 48 91 95 [email protected]
Poitiers (France) Faculté de Médecine et de Pharmacie
Université de Poitiers Doyen : Monsieur le Pr Gil,R. Adresse : 34 rue du Jardin des Plantes
BP 199 86005 Poitiers cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 5 49 45 43 03 (33) 5 49 45 43 05 [email protected]
Reims (France) Faculté de Médecine
Université de Reims Champagne-Ardennes Doyen : Monsieur le Pr Motte,J. Adresse : 51, rue Cognacq Jay
51100 Reims (France)
12
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 3 26 91 82 14 (33) 3 26 91 80 66 [email protected]
Rennes (France) UFR Sciences Médicales
Université de Rennes I Doyen : Monsieur le Pr Guillé,F. Adresse : 2, avenue du Pr Léon Bernard
CS 34317 35043 Rennes cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 2 23 23 44 20 (33) 2 99 54 13 96 [email protected]
Rouen (France) Faculté de Médecine et de Pharmacie
Université de Rouen Doyen : Monsieur le Pr Thuillez,Ch. Adresse : 22, boulevard Gambetta
76183 Rouen Cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 2 35 14 84 01 (33) 2 35 66 84 44 [email protected]
Saint Etienne (France) Faculté de Médecine J. Lisfranc
Université Jean Monnet Saint-Etienne Doyen : Monsieur le Pr Alexandre,Ch. Adresse : 15, rue Ambroise Paré
42023 Saint Etienne cedex 02 (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 4 77 42 14 03 (33) 4 77 42 14 89 [email protected]
Strasbourg (France) Faculté de Médecine
Université Louis Pasteur Doyen : Monsieur le Pr Ludes,B. Adresse : 4, rue Kirschleger
67085 Strasbourg cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 3 90 24 34 86 (33) 3 90 24 34 67 [email protected]
13
Toulouse (France) Faculté de Médecine Toulouse-Purpan
Université Toulouse 3 Doyen : Monsieur le Pr Chap,H. Adresse : 37, allée J. Guesde
31073 Toulouse cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 5 61 14 59 09 (33) 5 61 25 20 55 [email protected]
Toulouse (France) Faculté de Médecine Toulouse-Rangueil
Université Paul Sabatier Doyen : Monsieur le Pr Rougé,D. Adresse : 133, route de Narbonne
31062 Toulouse cedex (France) Téléphone :
Télécopie : Mél :
(33) 5 62 88 90 05 (33) 5 62 88 90 24 [email protected]
Tours (France) Faculté de Médecine de Tours
Université François Rabelais Doyen : Monsieur le Pr Perrotin,D. Adresse : 2 bis, Boulevard Tonnellé
B.P. 3223 37032 Tours cedex (France)
Téléphone : Télécopie :
Mél :
(33) 2 47 36 60 02 (33) 2 47 36 60 99 [email protected]
17
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
17
Organisme ou centre de formation (en clair)
Type de formation proposée :
Formation diplômante :
Formation qualifiante :
1. Caractéristique générales 1.1 Quel est l’intitulé de la formation ? :
1.2 En quelle année la formation a-t-elle été créée ?
1.3 Quel est le public visé ?
(Plusieurs réponses possibles)
- Médecin - Pharmacien - Cadre de Santé - IDE - Autre soignant - Technicien biohygiéniste - Qualiticien - Gestionnaire des risques - Personnel administratif - Personnel médico-technique - Autre : (préciser) :
1.4 Quel est le prix du cursus en 2008 et en 2009 pour une inscription :
Droits universitaires Droit spécifiques
2008 2009 2008 2009
- Individuelle € € € €
- En formation continue € € € €
1.5 Quelle était la durée de la formation : 2008 2009
- Durée globale de la formation (1 an ou plus)
- Volume horaire global
1.6 Quelle était le calendrier de la formation en 2009 :
Date de début des cours
Date des examens
1.7 Quel était le rythme des enseignements en : 2008 2009
Indiquer la périodicité des enseignements : (par exemple : 4 jours/mois ou 2 semaines/an)
1.8 Cette formation est-elle proposée tous les ans ? Oui : Non
1.9 Quel est le lieu de la formation ? (en clair) :
18
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
2
2. Objectifs de la formation 2.1 Quels sont les objectifs professionnels ?
Donner les grandes lignes des compétences professionnelles acquises lors de cette formation et les débouchés visés en termes de métiers
2.2 Quels sont les objectifs pédagogiques ?
3. Les étudiants 3.1 Quel est le niveau d’études requis ?
3.2 En plus, existe t’il des pré requis nécessaires ? Oui Non
Si oui : Préciser les pré requis en matière de formation et d’expérience professionnelle
3.3 Existe t’il des cours spécifiques pour certaines catégories professionnelles ?
Oui Non
En 2006-2007 2007-2008 2008-2009
3.4 Quel était le nombre de candidats inscrits
3.5 Quel était le nombre de candidats refusés ?
3.6 Quelle était la répartition des inscrits par profession ?
- Médecin - Pharmacien - Cadre de Santé - IDE - Autre soignant - Technicien biohygiéniste - Qualiticien - Gestionnaire des risques - Personnel administratif - Personnel médico-technique - Autre : (préciser) :
3.7 Quel était le nombre d’admis aux épreuves pour la validation du diplôme ?
19
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
3
4. Méthodes de formation 4.1 Quel est le nombre d’heures d’enseignements théoriques ? 4.2 Quel est le nombre d’heures de travaux dirigés (travaux en petits groupes, études de cas, exercices, mise en situation pratique ...) ?
4.3 Quelles sont les modalités des travaux dirigés ? 4.4 La formation comprend-elle un stage ? Oui Non
Si oui : - Quelle est la nature du stage ? - observationnel - opérationnel, - individuel - collectif
- Quelle est sa durée ? h - Comment est il encadré ? - Comment est il validé ?
4.5 La formation donne t’elle lieu à la rédaction d’un travail personnel ?
Oui Non
- Mémoire - Rapport de stage - Autre : (préciser)
4.6 La formation fait-elle appel à du télé enseignement ? Oui Non 4.7 La formation fait-elle appel à des ateliers informatiques ? Oui Non
Si oui : Préciser les objectifs de ces ateliers (plusieurs réponses possibles) - Recherche documentaire - Elaboration de questionnaire - Analyse de données - Simulations - Apprentissage de logiciel - Autres : préciser
5. Contenu 5.1 Quel est le nombre de modules ?
Citer l’intitulé de chaque module - 1. : - 2. : - 3. : - 4. : - 5. :
5.2 Quelles sont les thématiques enseignées ? Volume horaire - Infections nosocomiales : définitions et caractéristiques - Epidémiologie : surveillance, statistiques, investigations épidémiologiques, méthodes
- Microbiologie - Infectiologie : diagnostic et traitement - Désinfection, antisepsie et stérilisation - Environnement hospitalier - Antibiologie : étude des mécanismes de résistance, traitement antibiotique - Maîtrise des infections nosocomiales – Prévention - Management – Organisation de la lutte contre les infections nosocomiales - Communication : écrite et orale - Qualité - Accréditation - Certification - Gestion des risques - Autres thématiques : préciser
20
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
4
6. Modalités d’évaluation et de validation 6.1 Quelles sont les modalités de contrôle des connaissances ? Les décrire (contrôle continu, examen écrit, examen oral, note éliminatoire ...) et décrire les modes de validation tels qu’ils sont présentés aux étudiants pour leur information
6.2 Quelles sont les modalités de contrôle des savoir-faire ? Les décrire (réalisation d’un exercice, soutenance d’un mémoire ou d’un rapport ...) et présenter les modes de validation tels qu’ils sont présentés aux étudiants pour leur information
6.3 Quelles sont les autres modalités d’évaluation ? Les décrire (présence aux enseignements, remise de devoirs ...) et présenter les modes de validation tels qu’ils sont présentés aux étudiants pour leur information
6.4 Quelles sont les modalités d’évaluation de la satisfaction des étudiants ? Les décrire et présenter les principaux résultats de l’évaluation réalisée pour l’année universitaire 2007-2008 et les éventuelles décisions prises
21
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
5
7. Débouchés professionnels
7.1 Quels sont les débouchés professionnels présentés aux étudiants pour leur information ?
7.2 Existe t’il un suivi des anciens ? Oui Non
7.3 Existe t’il une analyse à 2 ans du devenir des diplômés Oui Non
8. Equipe pédagogique
8.1 Quel est ou quels sont le(s) responsable(s) pédagogique(s) ? Indiquer :
leur(s) nom(s) leur(s) qualifications leur(s) rattachement(s) professionnel(s)
8.2 Quels sont les organismes et les institutions partenaires ?
8.3 Existe t’il un comité pédagogique ? Oui Non
8.4 Quel est le nombre total d’intervenants en 2008-2009 ?
- académiques ou universitaires Volume horaire :
- issus des milieux professionnels Volume horaire :
8.5 Y a t’il une évaluation des intervenants ? Oui Non Si oui, quelles sont les modalités d’évaluation des intervenants ?
Les décrire et présenter les principaux résultats de l’évaluation réalisée pour l’année universitaire 2007-2008 et les éventuelles décisions prises
22
Etat des lieux des formations spécifiques pour les Praticiens Hospitaliers en Hygiène, les infirmiers et Cadres Hygiénistes
QUESTIONNAIRE
6
9. Documentation
9.1 Existe t’il un fonds documentaire spécifique sur les lieux de la formation, accessible aux étudiants (par exemple une bibliothèque) ? Oui Non
9.2 Quels sont les supports pédagogiques utilisés ? - documents, articles - supports de cours - accès à des sites internet sur l’hygiène hospitalière - annales d’examens - mémoires, rapports des anciens étudiants
9.3 Ces supports sont ils proposés sous forme de
- polycopiés ? - de CD-Rom ? - d’informations et de documents accessibles sur internet ?
24
Diplôme Universitaire d’hygiène hospitalière Université de Franche-Comté UFR des sciences médicales et pharmaceutiques, Besançon
Description de la formation Ce DU, créé en 2004, forme des professionnels de santé médicaux (médecins,pharmaciens, internes) et paramédicaux (kinésithérapeutes, cadres de santé,infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens et desgestionnaires de risque, soit pour travailler au sein des équipes opérationnellesd’hygiène hospitalière soit en tant que correspondants de ces équipes au sein desservices.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- acquérir des connaissances sur l’organisation de la lutte contre les infectionsnosocomiales au sein des établissements de santé et sur les missions qui s’y rattachent ;
- acquérir des connaissances en méthodologie de gestion de projet et encommunication orale et écrite ;
- acquérir des connaissances en gestion des risques et savoir utiliser des outilsinformatiques à des fins épidémiologiques.
La formation d’un volume horaire global de 210 heures se déroule sur un an et tousles ans. Le début des cours est en novembre, les premiers examens sont en juin.
Les cours ont lieu 5 semaines par an.
Il y a une seule session d’examens répartie sur deux périodes, un écrit en juin et un oral en septembre
Les cours se déroulent à la faculté de Médecine et de Pharmacie de Besançon.
25
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est au minimum Bac +3.
Sur les trois années universitaires 2007, 2008, 2009 :
- le nombre d’étudiants admis variait de 11 à 20 avec une tendance à la baissedes effectifs sur les trois années ;
- aucun candidat n’a été refusé ;
- les infirmiers représentaient 40 à 45% des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 184 euros pour les droits universitaires et de 1090 euros pour les droits spécifiques pour une inscription en formation continue.
Programme La formation comporte :
- 180 heures d’enseignements théoriques ;
- un stage individuel et observationnel de 35 heures, encadré par une Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière et sans validation spécifique ;
- l’élaboration d’un mémoire de stage estimée à 25 heures de travail personnel ;
- des ateliers informatiques (analyse de données, apprentissage de logiciel).
Le programme est composé des 5 modules suivants :
- Définition des infections nosocomiales ;
- Prévention des infections nosocomiales ;
- Surveillance – audit ;
- Résistance aux antibiotiques – stratégie de maîtrise de l’usage des antibiotiques ;
- Méthodologie – gestion de projet – communication – gestion des risques.
Examens Le DU s’obtient par
- une assiduité aux enseignements ;
- la validation d’une épreuve écrite ;
- la validation d’une épreuve orale de soutenance du mémoire de stageobservationnel.
Le taux de réussite au DU pour les années 2007, 2008, 2009 variait de 80% à 94%.
26
Débouchés professionnels La plupart des inscrits sont déjà dans des équipes opérationnelles en hygiènehospitalière.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est D Talon, MCU-PH, UFR Sciences médicales et pharmaceutiques.
Pour l’année universitaire 2008-2009, l’équipe pédagogique était constituéed’intervenants académiques ou universitaires et d’intervenants issus des milieuxprofessionnels. Ces derniers ont assuré 74% du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus
http://medecine-pharmacie.univ-fcomte.fr/pages/fr/2863 plan.html
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Diplôme Universitaire d’Hygiène Hospitalière Faculté de Médecine-Université Henry Poincaré-Nancy 1
Description de la formation Ce DU, créé il y a plus de vingt ans, s’adresse plus particulièrement à des médecins etpharmaciens et à un deuxième niveau à des infirmiers hygiénistes.
Les objectifs de la formation sont le perfectionnement dans les domaines suivants :
- l’épidémiologie ;
- la prévention de l’infection nosocomiale ;
- l’évaluation de la sécurité des soins.
La formation d’un volume horaire global de 250 heures, se déroule sur un an. Le début des cours est en octobre-janvier et les examens en juin.
Les cours ont lieu 6 semaines par an.
Les cours se déroulent à la faculté de Médecine Henry Poincaré de Nancy.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac plus 5 années d’études. Pour les infirmiers, est requissoit le Diplôme d’Université de Prévention des Infections Nosocomiales (DUPIN) desuniversités de Nancy ou Strasbourg ou de tout autre université française, soit uneexpérience d’au moins 5 ans d’exercice professionnel.
L’accès à la formation se fait après un examen probatoire dont sont dispensés lescandidats possédant un DUPIN ou équivalent.
Sur les trois années universitaires 2007, 2008, 2009, le nombre d’étudiants admis variaitde 6 à 7 et le nombre de candidats refusés de 2 à 5.
Les médecins et les pharmaciens représentaient 83 à 100 % des inscrits.
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Le coût cette formation en 2009 pour une inscription individuelle était de 250 euros pour les droits universitaires et de 370 euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte :
- 230 heures d’enseignements théoriques et 20 heures de travaux dirigés ;
- un stage individuel et opérationnel de 3 mois ;
- l’élaboration d’un mémoire de stage.
Le programme est composé des 6 modules suivants :
- Epidémiologie – statistiques
- Microbiologie – infectiologie
- Connaissance et prévention des infections nosocomiales
- Désinfection – stérilisation
- Surveillance et organisation de la prévention des infections nosocomiales et des évènements indésirables
- Architectures et environnement
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements ;
- la validation d’une épreuve écrite ;
- la présentation et la soutenance d’un mémoire ;
- un travail collectif sur annales de sujets précédents.
Le taux de réussite au DU pour l’année 2009 était de 80%.
Débouchés professionnels Tous les étudiants qui suivent cet enseignement sont déjà salariés d’une institution et ont un poste programmé de praticien en hygiène ou de cadre de santé hygiéniste.
Equipe pédagogique
Le responsable pédagogique est P. Hartemann, PU-PH Environnement et Santé Publique, Université de Nancy, CHU de Nancy.
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Pour l’année universitaire 2008-2009, l’équipe pédagogique était constituéed’intervenants académiques ou universitaires et d’intervenants issus des milieuxprofessionnels. Ces derniers ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009 , 40 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Université de Strasbourg.
Pour en savoir plus
http://www.formations.uhp-nancy.fr:8080/cocoon/ALED/PGMUHP-PROG72
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Diplôme Universitaire de Prévention desInfections nosocomiales Faculté de Médecine-Université Henry Poincaré-Nancy 1 Description de la formation Ce DU, créé il y a plus de vingt ans, s’adresse à des cadres de santé, infirmiers ettechniciens biohygiénistes.
Les objectifs de la formation sont de former des correspondants et personnelsspécialisés à la prévention des infections nosocomiales dans les champs de
- l’épidémiologie et de la surveillance ;
- de la rédaction et de l’évaluation de protocoles de soins.
La formation, d’un volume horaire global de 200 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre et les examens ont lieu en juin.
Les cours ont lieu 5 semaines par an, réparties sur deux périodes.
Ils se déroulent à la faculté de médecine de Nancy.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 années d’études.
Les pré requis nécessaires sont une expérience de plusieurs années dans les soins oula technique, ou une équivalence de 10 jours de formation en hygiène.
Sur les trois années universitaires 2007, 2008, 2009, le nombre d’étudiants admisvariait de 15 à 32 et le nombre de candidats refusés de 5 à 10. Les infirmiersreprésentaient de 97 à 100 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 pour une inscription en formation continue était de 250 euros pour les droits universitaires et de 800 euros pour les droits spécifiques.
Le coût cette formation en 2009 pour une inscription individuelle était de 250 euros pour les droits universitaires et de 310 euros pour les droits spécifiques.
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Programme La formation comporte :
- 200 heures d’enseignements théoriques ;
- un stage individuel et opérationnel de 3 mois, encadré par du personnelressource dans le service ;
- l’élaboration d’un mémoire de stage.
Le programme est composé des 5 modules suivants :
- Microbiologie – épidémiologie ;
- Statistique, connaissance de l’hôpital ;
- Connaissance et prévention de l’infection nosocomiale ;
- Désinfection - stérilisation ;
- Surveillance et organisation de la prévention des infections nosocomiales.
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements ;
- la validation d’une épreuve écrite ;
- la rédaction et soutenance d’un mémoire ;
- un travail collectif sur annales de sujets d’examens précédents.
Le taux de réussite au DU pour l’année 2009 était de 60 %.
Débouchés professionnels Tous les candidats sont déjà salariés d’une institution. Les débouchés professionnelssont d’évoluer sur un poste d’infirmier hygiéniste ou une fonction de correspondanten hygiène.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est P. Hartemann, PU-PH Environnement et Santé Publique, Université de Nancy, CHU de Nancy.
L’équipe pédagogique est composée d’intervenants académiques ou universitaires et d’intervenants issus des milieux professionnels. Ces derniers ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 50 % du volume horaire global.
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Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus
http://www.formations.uhp-nancy.fr:8080/cocoon/ALED/PGMUHP-PROG7253
http://www.medecine.uhp-nancy.fr/
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Diplôme d’Université de Prévention des Infections nosocomiales
Université de Strasbourg
Description de la formation Ce DU, créé en 1990, s’adresse aux médecins, aux cadres de santé , aux techniciens biohygiénistes, aux personnels médico-techniques , ainsi qu’aux kinésithérapeutes, sages femmes et à d’autres professions selon le projet professionnel pour occuper unposte dans une équipe opérationnelle d’hygiène par l’acquisition des compétencessuivantes :
- organiser et mettre en œuvre un programme de lutte contre les infections associées aux soins dans un établissement de santé ;
- savoir faire face à un problème dans le domaine de l’hygiène hospitalière (alerteinfectieuse, prévention ou gestion d’une infection nosocomiale) ;
- assurer l’expertise dans le domaine de l’hygiène hospitalière ;
- assurer un enseignement élémentaire en hygiène hospitalière.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- connaître les principales classes de produits utilisés dans le domaine de l’hygiènehospitalière ;
- connaître et savoir expliquer les modes de transmission des micro-organismes et les méthodes de prévention, ainsi que l’existence de formes de résistance auxantibiotiques ;
- connaître, savoir mettre en œuvre et savoir expliquer les modalités de gestion des dispositifs médicaux réutilisables ;
- connaître, savoir mettre en œuvre et savoir expliquer les différents élémentsnécessaires à la maîtrise du risque infectieux lié à l’environnement ;
- savoir adapter son discours aux principales spécialités (pédiatrie, imagerie,hémodialyse, …) ;
- savoir utiliser des outils d’épidémiologie descriptive (enquête, saisie informatiquede données, création de base de données, exploitation élémentaire des données) ;
- savoir réaliser une bibliographie ; - avoir acquis des bases en lecture critique d’articles scientifiques.
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La formation d’un volume horaire global de 175 heures se déroule sur un an. Le débutdes cours est en novembre et les examens en juin.
Les cours ont lieu 5 semaines par an au Service de Formation Continue de l’Universitéde Strasbourg.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 2 ou licence.
Les pré requis nécessaires sont de montrer un intérêt pour la discipline au traversd’implications concrètes.
Sur les trois années universitaires 2007, 2008, 2009, le nombre d’étudiants admis variaitde 17 à 24 ; et 1 candidat a été refusé en 2007. Les infirmiers représentaient de 70 à 71 %des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009, pour une inscription en formation continue, était de171 euros pour les droits universitaires et de 2429 euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte :
- 150 heures d’enseignements théoriques ;
- 25 heures de travaux dirigés dont 14 heures sur ordinateur et 11 heures engroupe ;
- l’élaboration d’un mémoire ;
- des ateliers informatiques (élaboration de questionnaire, analyse de données, apprentissage de logiciel).
Le programme est composé des 5 modules suivants :
- Microbiologie et initiation à l’infectiologie, organisation de la lutte contre lesinfections nosocomiales
- Epidémiologie et bases en statistique, lecture critique d’articles
- Produits détergents, désinfectants et antiseptiques, précautions standard etcomplémentaires
- Soins et gestion du risque infectieux, environnement
- Dispositifs médicaux, démarche qualité
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Examens Le DU s’obtient par
- la validation d’une épreuve écrite ;
- et la validation d’un mémoire.
Le taux de réussite au DU pour les années 2007 et 2008 étaient respectivement de80% et de 71 %.
Débouchés professionnels Praticien hygiéniste responsable ou non d’une équipe opérationnelle d’hygiène pourles médecins et les pharmaciens.
Infirmier ou cadre de santé hygiéniste, membre d’une équipe opérationnelled’hygiène pour les infirmiers ou cadre de santé.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est T. Lavigne, MCU-PH, équipe opérationnelle d’Hygiène , Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Pour l’année universitaire 2008-2009, l’équipe pédagogique est constituéed’intervenants académiques ou universitaires et d’intervenants issus de milieux professionnels. Ces derniers ont assuré 46 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Antenne Régionale d’Alsace de Lutte contre les Infections Nosocomiales
Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales d’Alsace Pour en savoir plus
http://www.unistra.fr/formation-continue/stage/fr-rne-0673021v-pr-acv-558-1097
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Diplôme universitaire en Hygiène Université de Bretagne Occidentale, Brest Description de la formation Ce DU forme des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, cadres de santé,infirmiers) et des techniciens biohygiénistes.
La finalité de cet enseignement est d’apporter la connaissance des bases nécessaires,théoriques et pratiques, à la lutte contre les infections nosocomiales.
Ces connaissances serviront notamment aux personnes impliquées dans les CLIN(Comités de Lutte contre les Infections Nosocomiales) et comme référent en hygiène hospitalière dans une structure de soins.
La formation, d’un volume horaire global de 144 heures, se déroule sur un an. Le débutdes cours est en octobre, les examens en juin (écrit) et en décembre (mémoire).
Les cours ont lieu sur 4 semaines entières.
Les cours se déroulent à la faculté de médecine de Brest.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 années d’études. Il n’existe pas d’autre pré requis.
Le nombre d’étudiants inscrits était de 51 en 2006-2007, 24 en 2007-2008, et 36 en 2008-2009.
Le coût total (droits universitaires et spécifiques) de cette formation était de 600 euros enformation individuelle pour l’année 2010 et de 1600 euros pour une inscription enformation continue pour l'année 2008-2009.
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Programme La formation comporte :
- 144 heures d’enseignement ;
- l’élaboration d’un travail personnel et la rédaction d’un mémoire.
Le programme est composé de 4 modules de formation.
Un volume horaire important est dévolu à l'infectiologie (21h), l'épidémiologie (18h) et l'ensemble désinfection, antisepsie, stérilisation (18h).
Examens Les modalités d'examens consistent en :
- un examen écrit (question théorique + cas pratique) ;
- la soutenance d'un mémoire pour les candidats ayant satisfait à l'examen écrit.
En 2008-2009, 83% des candidats ont obtenu le DU.
Débouchés professionnels Pour les infirmiers, possibilité de travailler comme infirmiers hygiénistes.
Pour les internes et les professionnels médicaux, satisfaire au profil de poste derecrutement des praticiens en hygiène hospitalière.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est B. Lejeune, PU-PH à l’Université de Bretagne Occidentale et au CHU de Brest.
En 2008-2009, la moitié des enseignements a été assurée par des intervenants universitaires ou académiques et l’autre moitié par des intervenants issus des milieux professionnels.
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Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus http://www.univ-brest.fr/FC/documents/MEDECINE/HYGIENE.doc
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Diplôme d'Université Prévention des infections nosocomiales et qualité des soins Université de Caen
Description de la formation Ce DU, créé en 1999, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), et des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques, et dupersonnel médico-technique, afin d'acquérir les bases techniques, biologiques,épidémiologiques, cliniques et juridiques indispensables à la prévention et à la lutte contre les infections nosocomiales. Le DU participe également à la diffusion desrègles de bonnes pratiques pour des soins de qualité.
Les objectifs de la formation sont :
- être capable d'établir et d'évaluer un programme de prévention des infections nosocomiales ;
- savoir investiguer une épidémie et être capable de répondre aux situations decrise ;
- pouvoir conseiller les gestionnaires hospitaliers dans leurs choixd'investissement ou d'équipement.
La formation, d'un volume horaire globale de 420 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre, l'examen final est organisé en deux sessions : févrieret juin.
L'enseignement est organisé principalement à distance. L'accès aux ressources se fait sur un campus numérique accessible via internet. Des séances de travaux
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collaboratifs (web conférences, forums) permettent d'accompagner le travail personneldes étudiants.
Conditions d'accès Le niveau d'étude requis est Bac + 3 années d'études.
Le nombre de candidats inscrits était de 22 pour les années 2006-2007 et 2007-2008, et de 25 pour l'année 2008-2009. Aucun étudiant n'a été refusé au cours de ces trois années.Les personnels médicaux représentaient près de la moitié des inscrits.
En 2008-2009, les coûts de formation étaient pour la formation individuelle de 176 eurospour les droits universitaires et de 455 euros pour les droits spécifiques, et pour uneinscription en formation continue de 176 euros pour les droits universitaires et de 1400euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte un total de 420 heures comprenant l'apprentissage par téléenseignement, l'accompagnement en ligne et des face à face pédagogiques. Des exercicesd'auto-évaluation sont également proposés. Le nombre d'heures consacrées aux travauxdirigés est de 100. La formation comprend également un mémoire de 20 à 30 pages surun sujet professionnel lié à l'hygiène hospitalière.
Le programme est composé des 4 modules suivants :
- Bases microbiologiques de la lutte contre les infections
- Épidémiologie et infections nosocomiales
- Prévention des infections nosocomiales
- Lutte contre les infections nosocomiales
Examens La validation de la formation est constituée de plusieurs types d'épreuves :
- un contrôle continu ;
- un examen écrit ;
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Le taux de réussite au DU variait de 77 % à 96 % pour les 3 dernières années.
Débouchés professionnels Le DU permet d’accéder aux postes d'hygiénistes et de qualiticiens dans lesétablissements de soins. Il est également destiné à tous ceux qui veulent s'établir à titre privé, en tant qu'auditeur ou conseil de structures de soins.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est X. Le Coutour, PU-PH, UFR de Médecine de Caen.
L'équipe pédagogique est composée de 6 enseignants académiques ou universitaires et 20 enseignants issus des milieux professionnels.
Organismes et institutions partenaires Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire de Caen.
Pour en savoir plus http://cemu.unicaen.fr/89172816/0/fiche___article/&RH=1196889000336
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Diplôme d’Université en Hygiène et Epidémiologie Infectieuse Université de Nantes Description de la formation Ce DU, créé en 1992, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes et des personnels médico-techniques.
Les objectifs de cette formation sont :
- acquérir les connaissances et les compétences permettant d'analyser, de gérerles facteurs de risques à l'origine des infections nosocomiales ;
- assurer le suivi des procédures mises en place ;
- participer à l'application des politiques de prévention des infectionsnosocomiales ;
- connaître la législation et les moyens de contrôle des procédures ;
- acquérir des techniques de communication et de relation ;
- être capable de mettre en place des formations.
La formation, d’un volume horaire global de 220 heures, se déroule sur une périoded’un an. Le début des cours est en novembre, les examens en octobre de l’annéesuivante.
Les cours ont lieu 3 journées par mois.
Les cours se déroulent dans les locaux du département de formation continue del’université de Nantes.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est de 2 années d’études après le bac.
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Le nombre d’étudiants inscrits était de 21 en 2006-2007, 19 en 2007-2008, et 18 en 2008-2009. Un candidat a été refusé chaque année. Les infirmiers et les cadres de santéreprésentaient tous les ans plus de 80% des inscrits.
Le coût de cette formation en formation institutionnelle pour les années 2007-2008 et 2008-2009 était de 173 euros pour les droits universitaires et de 2827 euros pour lesdroits spécifiques.
Programme La formation comporte 220 heures d’enseignements théoriques et des ateliersinformatiques (élaboration de questionnaires, apprentissage de logiciels).
Le programme est composé des 3 modules suivants :
- infections nosocomiales, risque infectieux et prévention, cadre réglementaire ;
- qualité, sécurité et gestion des risques ;
- pédagogie, communication, organisation, management , gestion.
Examens Le taux de réussite au DU variait de 90 à 95% pour les années universitaires 2006-2007 et 2007-2008.
Débouchés professionnels
Formation complémentaire ne débouchant sur aucun métier spécifique mais qui confère une qualification validée par l’Université
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont D. Villiers, PU-PH (Réanimation médicale), CHU de Nantes, et C. Battaglia, Professeur agrégé au département de formation continue del’université de Nantes.
L’équipe pédagogique est constituée de 10 intervenants académiques ou universitaireset de 20 intervenants issus des milieux professionnels. Ces derniers ont assuré pourl’année universitaire 2008-209, 56% du volume horaire global.
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Diplôme d’Université de Méthodes en hygiène appliquée Université de Rennes 1
Description de la formation Ce DU, créé en 1990, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), et des techniciens biohygiénistes.
Les objectifs de la formation sont d’initier les acteurs en premier lieu hospitaliers, etplus généralement ceux qui sont confrontés de manière pratique à l’infectionnosocomiale, aux méthodes de surveillance et de prévention du risque infectieux nosocomial.
La formation, d’un volume horaire global de 140 heures, se déroule sur au moins unan. Le début des cours est en octobre et l’examen est en juin.
Les cours ont lieu sous forme de séminaires de 2 ou 3 jours (8 séminaires au total).
Ils se déroulent à la faculté de médecine de Rennes (Université de Rennes 1).
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 années d’études. Il n’existe pas d’autre prérequis.
Le nombre d’étudiants inscrits était de 16 en 2006-2007, 14 en 2007-2008 et 19 en 2008-2009. Les infirmiers représentaient 63 à 69 % des inscrits.
Le coût de la formation pour les droits spécifiques était en 2007-2008 de 700 euros pour une inscription en formation individuelle et de 2000 euros pour une inscription en formation continue.
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Programme La formation comporte :
- 110 heures d’enseignement théorique ;
- 30 heures de travaux dirigés avec des études de cas et des mises en situation, des ateliers informatiques avec apprentissage de logiciels, et une formation à la recherche documentaire ;
- un stage individuel de 70 heures encadré par un responsable du DU.
Le programme est constitué de :
- 2 unités d’enseignements obligatoires sur
• La gestion du risque infectieux nosocomial
- et de 2 unités d’enseignements optionnelles à choisir parmi les suivantes :
• Communication et santé
• Démarche qualité
• Epidémiologie
• Informatique
• Santé et environnement
Examen Pour les trois dernières années universitaires, le taux de réussite au DU variait entre75 et 85%.
Débouchés professionnels Les débouchés sont avant tout hospitaliers, sous forme d’une prise de responsabilitépossible dans le cadre des activités des Comités de lutte contre l’infectionnosocomiale (C.L.I.N) ou d’Hygiène, sécurité et conditions de travail (C.H.S.C.T) deshôpitaux publics ou privés.
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont :
F. Riou, MCU-PH en Santé publique, Université Rennes 1 et CHU de Rennes.
F. Resmond, MCU-PH en Santé publique, Université Rennes 1 et CHU de Rennes.
P. Jarno, PH, CHU de Rennes, C-CLIN Ouest.
L’équipe pédagogique est composée de 4 intervenants académiques ou universitaireset de 10 intervenants issus des milieux professionnels.
Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus http://www.dfmc.univ-rennes1.fr/spip.php?article11
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Attestation universitaire et Diplôme Inter-universitaire Hygiène Hospitalière (Tours – Poitiers) Universités de Tours et de Poitiers Description de la formation Cette formation, créée en 1989, est destinée à des professionnels de santé médicaux etparamédicaux (médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers), et également destechniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques, et despersonnels médico-techniques.
Les objectifs sont de former des professionnels pouvant participer au sein d'une équipe opérationnelle d'hygiène, à l'amélioration de la qualité et de la sécurité dessoins pour les malades et le personnel, dans le cadre des dispositifs de promotion dela qualité des soins, de gestion et de réduction du risque infectieux nosocomial.
La formation, d’un volume horaire global de 126,5 heures, se déroule sur un à deuxans. Le début des cours est en octobre et les examens en juin ou en décembre del’année suivante.
Les cours ont lieu deux jours par mois.
Ils se déroulent pendant deux années successives dans la faculté de médecine deTours, puis les deux années suivantes dans la faculté de médecine de Poitiers.
Conditions d’accès L’accès à la formation est direct pour les candidats titulaires d’un doctorat. Pour lesautres, la validation de l’attestation universitaire est le pré requis demandé.
A Tours, le nombre d’étudiants inscrits était de 18 pour l’année universitaire 2007-2008, de 24 pour l’année universitaire 2008-2009. Les infirmiers représentaient de 39 % à 83 % des inscrits. A Poitiers, le nombre d’étudiants inscrits était de 30 pourl’année universitaire 2008-2009.
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A Tours, pour une inscription en formation individuelle, les droits universitairesétaient de 204 euros en 2007-2008 et de 174 euros en 2008-2009 ; les droits spécifiques étaient de 600 euros pour les deux années. A Poitiers, les droits universitaires étaientde 230 euros en 2008-2009 et les droits spécifiques de 487 euros.
A Tours, pour une inscription en formation continue, les droits universitaires étaient de 204 euros en 2007-2008 et de 174 euros en 2008-2009, et les droits spécifiques de 430 euros en 2007-2008 et de 450 euros en 2008-2009. A Poitiers, les droits universitaires étaient de 230 euros en 2008-2009 et les droits spécifiques de 487 euros.
Programme La formation comporte :
- 76,5 heures de formation théorique et 50 heures de travaux dirigés ;
- des ateliers informatiques (apprentissage de logiciel) et une formation à larecherche documentaire ;
- un stage d’une durée de plusieurs semaines, encadré par un responsable du DIU ;
- la rédaction d’un mémoire.
A Tours, le programme est composé des modules suivants :
- micro-organismes et infections nosocomiales ;
- organisation de la lutte contre les infections nosocomiales, accréditation ;
- antibiotiques et BMR ;
- hygiène des mains, asepsie cutanéo-muqueuse, pansements ;
- vigilance environnementale (air, surface et eau, Légionelles) ;
- précautions standards, accidents d’exposition au sang ;
- isolement septique et protecteur ;
- surveillance des infections nosocomiales, audit des pratiques ;
- linge, locaux, restauration et hygiène ;
- infections nosocomiales en secteurs spécifiques.
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A Poitiers, le programme est articulé autour de 3 thèmes principaux :
- les risques infectieux et leur prévention ;
- le cadre réglementaire ;
- méthodologie, qualité, gestion des risques.
Examens A Tours, le taux de réussite au DU variait de 75 à 78 % pour les année 2007 et 2008.
Débouchés professionnels - praticien hygiéniste
- infirmier hygiéniste
- technicien de laboratoire d’hygiène
- formation des présidents du CLIN et Pharmaciens des hôpitaux
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont :
R. Quentin, PU-PH, Bactériologie-virologie-hygiène, UFR de Médecine et CHU de Tours
N. van der Mee, PH en Hygiène, CHU de Tours et responsable de l’Antenne régionalede lutte contre les infections nosocomiales du Centre
O. Castel, MCU-PH, UFR de Médecine et CHU de Poitiers
A Tours, l’équipe pédagogique est constituée de 5 intervenants académiques ouuniversitaires et de 17 intervenants issus des milieux professionnels. Les intervenantsuniversitaires ont assuré 56 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Sans.
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Pour en savoir plus http://www.univ-tours.fr/MDI1800_920/0/fiche___formation/
http://medphar.univ-poitiers.fr/D_I_U_Hygiene_hospitaliere.html
http://www.univ-poitiers.fr/9131107077/0/fiche___formation/&RH=1182244351080&ONGLET=1
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Diplôme Universitaire Hygiène Hospitalière, Prévention et lutte contre les infections nosocomiales Faculté de Médecine d’Amiens Description de la formation Cette formation diplômante, créée en 2000, forme des professionnels de santémédicaux et paramédicaux (médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers,autres soignants) et des internes en médecine.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- repérer de manière systématique les dangers ;
- quantifier les risques et les hiérarchiser ;
- contrôler les dispositifs de prévention ;
- et programmer les actions de maîtrise des risques, incluant la communication.
La formation d’un volume horaire global de 144 heures, se déroule sur 1 an. Le débutdes cours est en novembre, les examens en mai.
Les cours ont lieu 1 journée par semaine.
Les cours se déroulent au centre Saint Vincent de Paul au CHU Sud d’Amiens.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est l’internat de médecine ou de pharmacie, le diplômed’Etat d’infirmier.
Le nombre d’étudiants admis était de 34, 32 et 28 pour les années universitaires 2007,2008 et 2009 ; et 15 candidats étaient refusés chaque année. Les infirmiersreprésentaient 70 % des inscrits.
Pour une inscription individuelle, le coût de cette formation en 2009 était de 176 euros pour les droits universitaires et de 229 euros pour les droits spécifiques.
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Pour une inscription en formation continue, le coût de cette formation en 2009 étaitde 176 euros pour les droits universitaires et de 915 euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte :
- 113 heures d’enseignements théoriques ;
- 31 heures travaux dirigés (études de cas, petits groupes).
Le programme couvre les thématiques de l’hygiène hospitalière suivantes :
- Sécurité sanitaire et organisation des vigilances
- Principaux germes responsables d’infection nosocomiale
- Prévention du risque nosocomial lié à l’environnement
- Prévention du risque nosocomial au cours des soins
- Maîtrise de l’émergence et de la transmission des BMR
- Prévention du risque nosocomial lié aux dispositifs médicaux
- Surveillance épidémiologique des infections nosocomiales
- Principales infections nosocomiales
- Communication, documentation, droit et santé
- Travaux dirigés et formation Epi-info
Examens Le DU s’obtient par :
- la validation d’un examen écrit comportant 4 questions rédactionnelles ;
- la validation d’une épreuve pratique comportant une étude de cas.
Le taux de réussite au DU variait de 57 à 81 % pour les années universitaires 2007,2008 et 2009.
Débouchés professionnels Les étudiants retenus pour ce DU sont pour la plupart des professionnels(notamment infirmiers) qui souhaitent s’investir dans la lutte contre les infectionsnosocomiales dans leurs services (référents) ou qui vont prendre un poste dans uneéquipe opérationnelle d’hygiène.
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont /
F. Eb, PU-PH Bactériologie-infectiologie, Faculté de médecine d’Amiens
Z. Kadi , PH, Coordonnateur Régional du C.CLIN Paris Nord
L’équipe pédagogique est composée d’environ 40 intervenants (académiques ou universitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieuxprofessionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 77% du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Ecole d’IBODE.
Pour en savoir plus
http://www.nosopicard.com/presDU.asp
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Bachelor Hygiène Hospitalière Conservatoire National des Arts etMétiers - Nord Pas de Calais Description de la formation Cette formation diplômante, créée en 2007, forme des professionnels de santé(pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques, des personnelsadministratifs et médico-techniques.
Les objectifs de la formation sont de savoir :
- repérer de manière systématique les dangers ;
- quantifier les risques et les hiérarchiser ;
- contrôler les dispositifs de prévention ;
- et programmer les actions de maîtrise des risques, incluant la communication.
La formation d’un volume horaire global de 420 heures, se déroule sur 13 mois. Ledébut des cours est en octobre, les examens en octobre de l’année suivante
Les cours ont lieu 4 jours par mois.
Les cours se déroulent à Béthune à l’Institut de Formation Soins Infirmiers de laCroix Rouge Française et à l’IUT de Béthune
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le Bac + 2. Au moins deux années d’expérienceprofessionnelle sont un pré requis.
Le nombre d’étudiants inscrits était de 12 et 11 et 2 a 3 candidats étaient refusés pourles années universitaires 2007et 2008. Les infirmiers représentaient de 64 à 92 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 6500 euros pour les droits universitaires pour une inscription en formation continue et 5850 euros pour une inscription individuelle.
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Programme La formation comporte :
- 281 heures d’enseignements théoriques ;
- 139 heures travaux dirigés (études de cas, petits groupes)
Le programme est composé des 8 modules suivants :
- Bio-statistique / Epidémiologie
- Nuisance des milieux
- Situations à risques
- Ethique et droit
- Management des risques
- Ateliers de projets en hygiène
- Communication professionnelle écrite et orale
- Anglais
Examens Le Bachelor s’obtient par :
- un examen oral pour l’unité d’enseignement de communication professionnelle ;
- un examen écrit pour chacune des autres unités d’enseignement ;
- la présentation à l’oral d’un dossier technique pour les ateliers de projets ;
- un mémoire professionnel sur une situation professionnelle.
Le taux de réussite au Bachelor était de 75% des inscrits pour l’année universitaire 2007.
Débouchés professionnels Manager d’unité de gestion des risques infectieux en établissement de santé ou membred’une telle unité (responsable hygiène, infirmier hygiéniste)
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont :
W. Dab, Professeur chaire Hygiène et sécurité, Cnam Paris, Responsable pédagogique et scientifique sur le plan national du diplôme
E. Gronier, Responsable du pôle de formation secteur santé/action sociale, CnamNord Pas de Calais, Responsable pédagogique de la formation sur le plan régional
L’équipe pédagogique est composée d’environ 30 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieuxprofessionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 76% (251/ 331 ; ou 60% pour 251/420) du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Centre hospitalier de Béthune
Institut de formation en soins infirmiers de la Croix Rouge de Béthune
IUT de Béthune
Pour en savoir plus
http://www.l4m.fr/offre-formation/nord-59/bethune/sante-et-biologie/hygiene-hospitaliere-bachelor
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Diplôme Universitaire « Hygiène hospitalière et prévention des infections associées aux soins » Faculté de Médecine de Lille Description de la formation Ce DU, créé en 2008, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), destechniciens biohygiénistes, des qualiticiens et des gestionnaires de risques afin quechaque professionnel soit capable d’animer une équipe opérationnelle d’hygiènehospitalière
Les objectifs de la formation sont de - connaître les fondamentaux de la lutte contre les infections associées aux soins
(IAS) en établissement de santé, médico-social et en ambulatoire ; - de savoir mettre en œuvre les mesures de prévention des IAS, les enquêtes pour
décrire les IAS et investiguer une épidémie ; - et de savoir mener les évaluations d’actions de prévention des IAS. La formation d’un volume horaire global de 175 heures, se déroule sur un an. Le début descours est en octobre, les examens en juin.
Les cours ont lieu 1 à 2 fois, 2 jours par mois.
Les cours se déroulent à la Faculté de médecine de Lille.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 2. Une expérience de terrain dans la préventiondes IAS est demandée.
Le nombre d’inscrits était de 19, et 5 candidats ont été refusés pour l’année universitaire 2008. Les infirmiers représentaient 56 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 900 euros pour une inscriptionindividuelle ou en formation continue.
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Programme La formation comporte :
- 100 heures d’enseignements théoriques ;
- 75 heures de travaux dirigés sous forme d’études de cas et de projets en sous-groupes.
Le programme est composé de 6 modules et de modules optionnels :
- Fondamentaux de la lutte contre les IAS (organisation, bases microbiologiques, épidémiologie, infectiologie et IAS)
- Prévention des IAS
- Evaluation
- Environnement et IAS
- Management et communication autour des IAS
- Démarche qualité et certification – Gestion des risques
- Modules optionnels : IAS dans des populations particulières (immunodéprimés, risque infectieux au bloc opératoire …) etapprofondissement des fondamentaux (microbiologie, épidémiologie)
Examens Le DU s’obtient par :
- la présence obligatoire aux séminaires ;
- un contrôle continu : travaux de groupe au cours d'un séminaire thématique (exemple : proposition d'un grille d'évaluation d'une pratique) ;
- la validation d’un examen écrit ;
- la soutenance publique d’un mémoire ;
- la validation d'un mémoire (format article).
Le taux de réussite au DU était de 79% pour l’année universitaire 2008.
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Débouchés professionnels Les débouchés professionnels sont les suivants : praticiens et infirmiers hygiénistes des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux, référents du CLIN.
Dix sept des 19 candidats de la promotion 2008 étaient déjà en poste.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est Bruno Grandbastien, MCU-PH, Faculté de Médecine, CHRU Lille.
L’équipe pédagogique est composée d’environ 18 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieux professionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 43 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires CH de Tourcoing
CH de Sambre-Avesnois à Maubeuge
Pour en savoir plus http://w3med.univ-lille2.fr/format/du/hygiene_hospitaliere.pdf
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Diplôme Inter-Universitaire Infection Nosocomiale et Hygiène Hospitalière Université Pierre et Marie Curie Paris VI Description de la formation Ce DU, créé en 1990, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), destechniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques, dupersonnel médico-technique afin que chaque professionnel soit capable d’organiserla lutte contre les infections associées aux soins (IAS) à partir des connaissances acquises dans les domaines méthodologiques, microbiologiques et cliniques et qu’ilsache communiquer sur les IAS auprès des professionnels et du public.
Les objectifs de la formation sont de connaître les priorités du programme national de prévention des IAS, de connaître les outils et méthodes de surveillance etd’investigation des IAS et de connaître les méthodes de prévention des IAS et lesmoyens d’action.
La formation d’un volume horaire global de 112 heures, se déroule sur 5 mois. Le début des cours est en janvier, les examens en juin.
Les cours sont réalisés en 16 journées réparties sur 7 semaines à raison d’environ 2jours toutes les 3 semaines.
Les cours se déroulent à l’Institut Biomédical des Cordeliers, Université Pierre et Marie Curie Paris VI, Ecole de médecine, Paris.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3. Une expérience médicale ou paramédicale etdes connaissances minima en microbiologie, constituent les pré requis.
Le nombre d’inscrits variait de 113 à 107, et 30 à 33 candidats étaient refusés pour lesannées universitaires 2006, 2007 et 2008. Les infirmiers représentaient 35 à 42 % desinscrits.
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Le coût de cette formation en 2009 était pour les droits universitaires de 235 eurospour une inscription individuelle et de 900 euros pour une inscription en formationcontinue.
Programme La formation comporte :
- 100 heures d’enseignements théoriques ;
- 20 heures travaux dirigés.
Le programme est composé de 7 modules :
- Santé publique
- Microbiologie
- Epidémiologie clinique
- Environnement
- Stérilisation – désinfection
- Pratiques de soins
- Module transdisciplinaire
Examens Le DIU s’obtient par la validation d’une épreuve écrite. Le taux de réussite au DU était de 44 % pour l’année universitaire 2008.
Débouchés professionnels Les débouchés professionnels sont les suivants : praticiens et infirmiers hygiénistes des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux, référents du CLIN.
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont
P. Astagneau, PU-PH, Université Paris VI
V. Jarlier, PU-PH, Université Paris VI
B. Régnier , PU-PH, Université Paris VII
J-C. Darbord, PU-PH, Université Paris Descartes
F. Squinazi, Médecin Biologiste, Directeur du Laboratoire d’Hygiène de la Ville deParis
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M. Aggoune, Cadre supérieur de santé, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris L’équipe pédagogique est composée d’environ 41 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Pour l’année universitaire 2008-2009, les intervenants issus des milieux professionnels constituaient 76 % desintervenants.
Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus
http://www.cclinparisnord.org/Enseignements/DIU.htm
http://www.univ-paris5.fr/spip.php?article904
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Diplôme Universitaire Gestion du risque nosocomial UFR de Médecine Paris Diderot Description de la formation Ce DU, créé en 1995, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens et des gestionnaires de risques afin qu’ilssoient en mesure d’élaborer des projets d’évaluation et d’amélioration de la qualité etde la sécurité des soins dans leurs établissements de santé.
Les objectifs de la formation sont d’étudier les concepts, les méthodes et les techniques nécessaires à l’analyse des risques nosocomiaux (infectieux ou non), à laprise de décision de mesures de prévention, à l’élaboration et à l’évaluation deprogrammes de gestion des risques nosocomiaux, afin d’acquérir les connaissances etsurtout savoir faire et savoir être en situation professionnelle.
La formation d’un volume horaire global de 68 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en décembre, les examens en juin.
Les cours ont lieu 2 semaines par an.
Les cours se déroulent à l’UFR de Médecine Paris Diderot et en 2005 et 2008 à Saint-Denis de la Réunion.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le Bac + 3 (licence ou équivalent).
Les pré requis sont :
- formation de base en épidémiologie et/ou en hygiène hospitalière ;
- et expérience acquise sur la surveillance et la prévention des infectionsnosocomiales, ou l’évaluation de la qualité des soins ;
- et acceptation du dossier par les responsables de la formation.
Jusqu’en 2009, les pré-requis pouvaient être obtenus par une formation préalable d’une durée de 5 jours proposée par la même équipe pédagogique. Cette formation était ciblée sur la surveillance des infections, les programmes de prévention des
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infections et l’élaboration de recommandations afin de réduire les risques infectieux enmilieu hospitalier.
Le nombre d’inscrits variait de 13 à 39, et 2 à 4 candidats étaient refusés pour les annéesuniversitaires 2006, 2007 et 2008. Les infirmiers représentaient de 44 à 92 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 231 euros pour les droits universitaires et de850 euros pour les droits spécifiques pour une inscription en formation continue.
Le coût de cette formation en 2009 était de 231 euros pour les droits universitaires et de 500 euros pour les droits spécifiques pour une inscription individuelle.
Programme La formation comporte :
- 48 heures d’enseignements théoriques ;
- 20 heures travaux dirigés (atelier informatique pour recherche documentaire, exercices en petits groupes, étude de cas avec l’ensemble des participants)
Le programme propose les deux modules suivants :
- Identification et analyse des risques : facteurs humains et organisationnels,analyse préliminaire des risques, diagrammes et arbres de défaillances, visites derisques, audits, analyses de scénarios, check-list, questionnaires, systèmes de signalement, analyse approfondie des causes d’un événement indésirable,épidémiologie d’intervention, risques juridiques, élaboration d’un protocole d’étude
- Réduction des risques : prévention, assurance qualité, protection, gestion de crise,coût du risque et financement, systèmes d’information pour évaluer les activitésde gestion des risques, retour d’expérience et organisation apprenante, indicateurs pour la sécurité des soins, techniques de communication écrites etorales
Examens Le DU s’obtient par :
- la validation d’un examen écrit ;
- la soutenance d’un mémoire devant un jury composé des responsables del’enseignement, d’enseignants et de professionnels ;
- la validation d’un mémoire.
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Débouchés professionnels Les professionnels de santé concernés par ce DU pourront prendre en charge, àl’échelon d’un établissement de santé ou d’un service, l’organisation de la préventiondes infections associées aux soins, la gestion des vigilances, la mise en œuvre de programmes de qualité des soins et de gestion des risques.
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont
M. Brodin, PU-PH, Département de Santé Publique, UFR de Médecine Paris Diderot
J-L. Quenon, Médecin de Santé Publique, épidémiologiste, gestionnaire de risques, Département de Santé Publique, UFR de Médecine Paris Diderot et CCECQA
M. Eveillard, MCU-PH, Département de Santé Publique, UFR de Médecine ParisDiderot et laboratoire de microbiologie et d’hygiène du CHU d’Angers
L’équipe pédagogique est composée d’environ 21 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieuxprofessionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 56 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Institut du Management des Risques de Bordeaux Ecole de Management
CCECQA (Comité de Coordination de l’Evaluation Clinique et de la Qualité enAquitaine)
Ecole de biohygiénistes de l’ENCPB (Ecole Nationale de Chimie, Physique et Biologie) à Paris
Pour en savoir plus
http://www.medecine.univ-paris-diderot.fr/index.php/formation-continue/du-et-diu/312-gestion-du-risque-nosocomial
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Diplôme Universitaire Prévention des infections nosocomiales et qualité des soins Université de Rouen Description de la formation Ce DU, créé en 1998, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens et des gestionnaires de risques.
Les objectifs de la formation sont de
- connaître les risques d’infections associées aux soins et leurs mécanismes ;
- connaître et mettre en œuvre des méthodes de prévention de ces infections auniveau individuel et collectif ;
- et d’intégrer cette démarche dans une logique de gestion des risques liés auxsoins.
La formation d’un volume horaire global de 110 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre, les examens en juin.
Les cours ont lieu 2 jours par mois.
Les cours se déroulent à l’UFR de médecine pharmacie de Rouen et au CHU deRouen.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 (licence ou équivalent). Au moins deux années d’expérience professionnelle et la connaissance des organisations et des processus desoins sont un pré requis.
Le nombre d’inscrits variait de 12 à 22 et aucun candidat n’a été refusé pour lesannées universitaires 2006, 2007 et 2008. Les infirmiers représentaient de 50 à 79 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2008 était de 174 euros pour les droits universitaires, et de 900 euros pour les droits spécifiques pour une inscription en formation continue.
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Programme La formation comporte :
- 90 heures d’enseignements théoriques ;
- 20 heures travaux dirigés (études de cas, petits groupes).
Le programme est composé de 9 modules :
- Démarche qualité
- Aspects microbiologiques des IAS
- Antibiothérapie, antibioprophylaxie
- Méthodologie (bases statistiques, analyse d’article)
- Surveillance épidémiologique, situations épidémiques
- Désinfection, stérilisation, asepsie
- Prévention des infections liées à l’environnement
- Epidémiologie et prévention des infections en rapport avec des gestes de soins
- Lutte contre les IAS : organisation et bases juridiques
Examens Le DIU s’obtient par :
- la validation d’un examen écrit ;
- et la validation d’un mémoire et de sa soutenance orale devant un jury.
Le taux de réussite au DU variait de 64 % à 92 % pour les années universitaires 2006 et2007.
Débouchés professionnels Un recrutement exclusivement en formation continu a pour objectif d’assurer laqualification de professionnels en poste et la prise de responsabilité (référent de serviceou de pole, équipe opérationnelle d’établissement).
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont
V. Merle, PH médecin, CHU – Hôpitaux de Rouen
JF. Lemeland, PU-PH, biologiste, UFR Médecine Pharmacie de Rouen
P. Czernichow, PU-PH, Santé Publique, UFR Médecine Pharmacie de Rouen L’équipe pédagogique est composée d’environ 24 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieuxprofessionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 59 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires CHU – Hôpitaux de Rouen et antenne du C.CLIN Paris Nord.
Pour en savoir plus
http://www.cclinparisnord.org/Enseignements/DURouen2009.pdf
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Diplôme d’Université Hygiène et Prévention des Infections Nosocomiales
Université Clermont 1, Clermont-Ferrand
Description de la formation Ce DU, créé en 2004, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), et des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques et despersonnels médico-techniques afin d’acquérir ou de consolider des compétencesdans le domaine de la prévention des infections nosocomiales et d’obtenir ainsi une meilleure reconnaissance dans leur établissement d’origine (ES mais aussi de plus enplus EHPAD) de leur fonction d’hygiéniste voire de président de CLIN.
Les objectifs de la formation sont d’apporter des connaissances théoriques et pratiques sur
- la surveillance ;
- les stratégies de lutte ;
- les méthodes de prévention des infections dans les établissements de soins.
La formation d’un volume horaire global de 112 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre, les examens en juin.
Les cours ont lieu 2 à 3 journées par mois.
Les cours se déroulent à la faculté de médecine de Clermont-Ferrand.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 années d’études. Pour les infirmiers et lesautres professionnels de santé paramédicaux de niveau Bac + 3 années d’études, uneexpérience professionnelle d’au moins trois ans est exigée.
Le nombre d’étudiants admis variait de 29 à 37 et aucun candidat n’a été refusé pourles années universitaires 2006, 2007 et 2008. Les infirmiers représentaient 65 à 78% des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 240 euros pour les droits universitaires etde 540 euros pour les droits spécifiques.
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Programme La formation comporte :
- 98 heures d’enseignements théoriques et 14 heures de travaux dirigés ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements, - la rédaction d’un mémoire sur un travail personnel lié aux infections
nosocomiales ou infections associées aux soins à réaliser dans l’établissementd’origine de l’étudiant,
- la validation d’une épreuve écrite. Le taux de réussite au DU variait de 70 à 100 % pour les années universitaires 2006, 2007et 2008.
Débouchés professionnels Tous les étudiants qui suivent cet enseignement sont déjà en poste. Leur but est d’avoirun diplôme pour une reconnaissance d’une fonction d’infirmier ou de praticienhygiéniste ou de président de CLIN.
Equipe pédagogique Le responsable pédagogique est O. Traore, PU-PH, CHU Clermont-Ferrand – Université Clermont 1.
L’équipe pédagogique est composée de 3 intervenants académiques ou universitaires et11 intervenants issus des milieux professionnels. Ces derniers ont assuré pour l’annéeuniversitaire 2008-2009, 67 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand – Université Clermont 1.
Pour en savoir plus
http://www.u-clermont1.fr/medecine/formation_continue/du/du_index.htm
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Diplôme interuniversitaire Hygiène pour les soignants Université de la Méditerranée, Aix-Marseille
Description de la formation Ce DU forme des médecins, des pharmaciens, des dentistes, des infirmiers, dessages-femmes, du personnel paramédical, des infirmiers inscrits à l’Ecole Régionale d’Infirmiers de Bloc Opératoire afin d’accomplir les missions du CLIN et de l’EquipeOpérationnelle en Hygiène Hospitalière.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- comprendre et participer à l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales en établissement de santé ;
- fournir aux professionnels les connaissances de base en hygiène etépidémiologie hospitalière.
La formation se déroule sur un an. Il y a deux sessions d’examens.
Les cours se déroulent à Marseille.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le diplôme validant la formation desprofessionnels suivants : médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, infirmiers, vétérinaires, personnel paramédical.
Les admissions se font sur dossier (CV et lettre de motivation)
Le coût de cette formation en 2009, pour une inscription en formation continue étaitde 67 euros pour les droits universitaires et de 900 euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte :
- des heures d’enseignements communes à l’ensemble des inscrits ;
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- des heures d’enseignement spécifiques pour les médecins et les infirmiers ;
- un stage d’une journée dans un établissement de l’Assistance Publique –Hôpitaux de Marseille ;
- et l’élaboration d’un mémoire.
Le programme prévisionnel 2006-2007 était composé des 15 modules suivants :
- Démarche qualité et hygiène hospitalière
- Organisation de l’hygiène hospitalière en France
- Epidémiologie des infections nosocomiales
- Surveillance épidémiologique des infections nosocomiales
- Antiseptiques et désinfectants
- Procédures de soins
- Préventions des risques infectieux
- Les dispositifs médicaux
- Hygiène de l’environnement
- L’eau dans les établissements de santé
- Les circuits à l’hôpital
- Spécificités et risques particuliers
- Missions stratégiques du CLIN et de l’EOHH
- Secteurs de soins particuliers
- Modules médecins et infirmiers
Examens Le DU s’obtient par la soutenance d’un mémoire.
Débouchés professionnels Les débouchés professionnels sont les suivants : infirmier hygiéniste, médecin hygiéniste, membre du CLIN.
Equipe pédagogique
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Organismes et institutions partenaires Non communiqués.
Pour en savoir plus
http://www.univmed.fr/formations/FicheDiplome.aspx?id=673
http://www.timone.univ-mrs.fr/medecine/enseignement/censeignement.html
http://ifr48.timone.univ-mrs.fr/files/documents/Programme-DU-Hygiene-2006-2007.pdf
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Diplôme d’Université d’Hygiène Hospitalière
UFR de médecine, Université Montpellier 1
Description de la formation Ce DU, créé en 1995, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants), des techniciens biohygiénistes, des qualiticiens, des gestionnaires de risques, dupersonnel administratif et médico-technique afin de permettre à chaque professionnel de comprendre les rôles et les problématiques de tous les intervenantsconcernés par la lutte contre les infections nosocomiales.
Les objectifs de la formation sont de fournir les bases microbiologiques, épidémiologiques, organisationnelles, juridiques et préventives aux professionnelsde santé impliqués dans la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé et/ou médico-sociaux.
La formation d’un volume horaire global de 100 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre, les examens en juin.
Les cours ont lieu 2 jours par mois.
Les cours se déroulent à la faculté de médecine de Nîmes et à l’Ecole d’infirmier debloc opératoire à l’Institut de formation en soins infirmiers de Montpellier.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le Diplôme d’Etat professionnel médical etparamédical.
Le nombre d’étudiants admis variait de 61 à 66 et le nombre de candidats refusés de1 à 2 pour les années universitaires 2006, 2007 et 2008. Les infirmiers représentaient60% des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 503 euros pour une inscription individuelle et de 930 euros pour une inscription en formation continue.
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Programme La formation comporte :
- 100 heures d’enseignements théoriques ;
- un travail dirigé en lien avec le mémoire ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Le programme couvre les thématiques de l’hygiène hospitalière suivantes :
- Epidémiologie en hygiène. Application aux infections nosocomiales - Les infections nosocomiales (définition, surveillance, identification, prévention) - La résistance aux antibiotiques - Entretien du matériel et des locaux - Hygiène de l'environnement hospitalier - Prévention des infections des plaies opératoires - Formation en hygiène - Médico économie de la lutte contre les infections
Examens Le DU s’obtient par
- un travail dirigé en lien avec le mémoire ; - la rédaction d’un mémoire, - la validation d’une épreuve écrite.
Le taux de réussite au DU variait de 59 à 65 % pour les années universitaires 2006 et2007.
Débouchés professionnels Les débouchés professionnels sont les suivants : praticiens et infirmiers hygiénistes des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux.
Le DU s’adresse aussi aux professionnels concernés par l’hygiène : microbiologiste, pharmacien, épidémiologiste, etc… Il peut apparaître aussi comme un pré-requis à des formations complémentaires spécialisées (stérilisation, microbiologie, etc…).
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont
M. Cazaban, Médecin de Santé Publique, CHU de Nîmes
J-P. Daures, PU-PH Santé Publique, CHU de Nîmes
L’équipe pédagogique est composée d’environ 42 intervenants (académiques ouuniversitaires, et issus des milieux professionnels). Les intervenants issus des milieuxprofessionnels ont assuré pour l’année universitaire 2008-2009, 70 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Institut de formation en soins infirmiers et Ecole d’infirmiers de bloc opératoire de Montpellier.
Pour en savoir plus
http://offre-formation.univmontp1.fr/fr/_modules/education/education.html?educationid=FR_RNE_0341087X_PR_1246633012317
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Diplôme d’Université Hygiène et Ecologiemicrobienne
Université de Nice Sophia Antipolis
Description de la formation Ce DU, créé en 2006, forme des professionnels de santé médicaux et paramédicaux(médecins, pharmaciens, cadres de santé, infirmiers, autres soignants) et des techniciens biohygiénistes afin d’assurer une formation adaptée en Hygiène Hospitalière pourtravailler au sein d’une équipe opérationnelle d’Hygiène ou en tant que référent enHygiène dans une structure ou un pôle d’établissement de santé.
Les objectifs de la formation sont d’apporter des connaissances théoriques et pratiquesafin de
- Acquérir des connaissances sur les Infections Associées aux Soins (définition,organisation de la lutte, microbiologie, environnement et prévention) ;
- Améliorer les pratiques visant à réduire en priorité le risque infectieux lié auxprocédures invasives et la prévalence de la résistance aux antibiotiques ;
- Optimiser le recueil de données de la surveillance et du signalement desinfections nosocomiales ;
- Développer l'évaluation des pratiques professionnelles et la réalisation d'audits.
La formation d’un volume horaire global de 120 heures, se déroule sur un an. Le débutdes cours est en novembre, les examens en juin et en octobre.
Les cours ont lieu 4 semaine par an.
Les cours se déroulent à la faculté de médecine de Nice.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis pour les professionnels visés par la formation est la validationde leur formation initiale.
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Programme La formation comporte :
- 90 heures d’enseignements théoriques et 30 heures de travaux dirigés ;
- un stage de 40 heures au sein de la structure de l’étudiant ou de l’équipeopérationnelle d’Hygiène Hospitalière du CHU de Nice ;
- l’élaboration d’un mémoire ;
- des ateliers informatiques (élaboration d’un questionnaire, analyse de données,apprentissage de logiciel).
Le programme est composé des 3 modules suivants :
- notion d’hygiène de base ; - écologie microbienne et surveillance des infections ; - audits et évaluation des pratiques professionnelles.
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements, - la rédaction et la soutenance d’un mémoire en lien avec le stage opérationnel, - la moyenne aux 3 modules, - la validation d’une épreuve écrite.
Le taux de réussite au DU variait de 86 à 100 % pour les années universitaires 2006, 2007et 2008.
Débouchés professionnels Qualification en Hygiène Hospitalière pour du personnel déjà impliqué dans cedomaine.
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont
T. Fosse, MCU-PH, Bactério-Hygiène, CHU de Nice
Y. Berrouane, PH Hygiéniste, Service d’Hygiène – CHU de Nice
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L’équipe pédagogique est composée d’un intervenant académique ou universitaire etde 20 intervenants issus des milieux professionnels. Ces derniers ont assuré pourl’année universitaire 2008-2009, 79 % du volume horaire global.
Organismes et institutions partenaires Faculté de Médecine, Université de Nice et CHU de Nice.
Pour en savoir plus
http://medecine.unice.fr/RepEtudes/RepCursus/RepDU/Renseignements_DU.pdf
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Diplôme universitaire d’infirmier(e) en Hygiène Hospitalière Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Description de la formation Ce DU, créé en 2006, forme des infirmiers à devenir des infirmiers hygiénistes afin deleur permettre d’intégrer une équipe opérationnelle d’hygiène ou prendre en charge la surveillance des infections nosocomiales dans leur établissement.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- connaître les infections nosocomiales et leur prévention ;
- connaître les risques infectieux associés aux soins ;
- former au management dans le domaine des infections nosocomiales ;
- former à la qualité et à la gestion des risques.
La formation d’un volume horaire global de 240 heures, se déroule sur un ou deuxans. Le début des cours est en octobre, les examens en juin et en septembre.
Les cours ont lieu 1 à 2 journées par mois pendant 8 mois, puis sur une période d’unmois et une nouvelle période de deux semaines.
Les cours ont lieu à Saint-Etienne et Lyon.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le diplôme d’Etat d’infirmier.
La sélection des candidats se fait sur dossier en fonction de leur motivation et deleurs objectifs professionnels.
Certains acquis peuvent être validés et dispenser d’une partie de l’enseignement.
Le nombre d’étudiants admis variait de 20 à 24 et le nombre de candidats refusés de2 à 4 pour les années universitaires 2006, 2007 et 2008.
Le coût de cette formation en 2009 était de 176 euros pour les droits universitaires etde 2200 euros pour les droits spécifiques.
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Programme La formation comporte :
- 190 heures d’enseignements théoriques et 50 heures de travaux dirigés ;
- un stage opérationnel d’un mois, encadré par un professionnel en hygiènehospitalière du secteur public ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Le programme est composé des 3 modules suivants :
- infections nosocomiales (110 heures) ; - management, pédagogie et communication (90 heures) ; - qualité et gestion des risques (40 heures).
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements, - la rédaction d’un mémoire d’une vingtaine de pages relatant une expérience
pratique en hygiène, - la validation de chaque module par une épreuve écrite, - la validation de l’épreuve orale de soutenance du mémoire devant un jury
composé des organisateurs du diplôme. Le taux de réussite au DU était de 100 % pour les années universitaires 2006, 2007 et2008.
Débouchés professionnels Le DU permet à un infirmier d’occuper un poste d’infirmier hygiéniste et d’améliorerla visibilité de sa fonction au sein de son établissement.
Il existe un suivi des anciens et une analyse à deux ans du devenir des diplômés.
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Equipe pédagogique B. Pozzeto, PU-PH, Université Jean Monnet de Saint-Etienne
J. Fabry, PU-PH, CCLIN Sud-Est
E. Laprugne-Garcia, Cadre infirmier, CCLIN Sud-Est
P. Preynat, Pharmacien, Module Qualité Lyon
J-F. Morand, Cadre infirmier, Institut de Formation des Cadres de Santé de Saint-Etienne
Organismes et institutions partenaires Université Jean Monnet de Saint-Etienne, CCLIN Sud-Est, Institut de Formation des Cadres de Santé de Saint-Etienne
.
Pour en savoir plus
http://portail.univ-st-etienne.fr/bienvenue/d-u-infirmier-e-en-hygiene-hospitaliere-48418.kjsp?RH=ACCUEIL
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Diplôme interuniversitaire d’Infectiologie et Hygiène Hospitalières Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Description de la formation Ce DU, créé en 1990, forme des médecins, des pharmaciens et des cadres de santéafin de leur donner la capacité à s'intégrer dans une équipe opérationnelle d'hygièneet éventuellement à en prendre la direction, à s'occuper d'un CLIN, à surveiller lesinfections nosocomiales depuis une pharmacie ou un laboratoire hospitalier.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- connaître les infections nosocomiales et leur prévention ;
- connaître les risques infectieux associés aux soins.
La formation d’un volume horaire global de 72 heures, se déroule sur un an. Ledébut des cours est en octobre, les examens en juin et en septembre.
Les cours ont lieu 1 à 2 journées par mois pendant 8 mois.
Les cours se déroulent à Saint-Etienne et Lyon.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est le diplôme validant la formation desprofessionnels suivants : médecins, pharmaciens, cadres de santé, dentistes, sages-femmes, vétérinaires.
Le nombre d’étudiants admis variait de 20 à 25 et le nombre de candidats refusésétait égal à 2 pour les années universitaires 2006, 2007 et 2008.
Le coût de cette formation en 2009 était de 176 euros pour les droits universitaires et de 337 euros pour les droits spécifiques.
Programme La formation comporte :
- 72 heures d’enseignements théoriques ;
- et l’élaboration d’un mémoire.
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Le programme est composé des 12 modules suivants :
- Epidémiologie des infections nosocomiales et surveillance
- Aspects microbiologiques
- Infections par sites (2 modules)
- Désinfection et antisepsie
- Maîtrise des infections nosocomiales. Investigation d'épidémie
- Environnement hospitalier
- Hygiène et qualité des soins infirmiers
- Antisepsie et stérilisation
- Infections nosocomiales des immunodéprimés. Vaccination pour la préventiondes infections nosocomiales
- Politique de qualité et de gestion des risques
- Microbiologie et antibiothérapie des infections nosocomiales
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements, - la rédaction d’un mémoire d’une vingtaine de pages présenté si possible sous
la forme d’un article scientifique, - la validation d’une épreuve écrite, - la validation de l’épreuve orale de soutenance du mémoire devant un jury
composé des organisateurs du diplôme. Le taux de réussite au DU était de 100 % pour les années universitaires 2006, 2007 et2008.
Débouchés professionnels Il s'agit d'une formation complémentaire ne débouchant sur aucun métier spécifiquemais pouvant permettre aux étudiants de prendre la direction d'une équipeopérationnelle d'hygiène ou d'y participer, de s'occuper de la gestion d'un CLINet/ou de mieux s'investir dans diverses tâches de surveillance.
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Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont :
P. Berthelot, PU-PH Hygiène, CHU Saint-Etienne
J. Beytout, PU-PH Infectiologie, CHU Clermont-Ferrand
J-C. Cêtre, MCU-PH Hygiène, CHU Lyon
V. Dubois, PH Pharmacie Hospitalière, CHU de Saint-Etienne
J. Fabry, PU-PH, CCLIN Sud-Est
F. Grattard, MCU-PH Microbiologie, CHU de Saint-Etienne
F. Lucht, PU-PH Infectiologie, CHU Saint-Etienne
M-R. Mallaret, MCU-PH Hygiène, CHU Grenoble
M.H. Metzger, PH Hygiène, CCLIN Sud-Est
B. Pozzeto, PU-PH Microbiologie, CHU Saint-Etienne
O. Traore, PU-PH Hygiène, CHU Clermont-Ferrand
Organismes et institutions partenaires Université Jean Monnet de Saint-Etienne, Université Claude Bernard Lyon 1,Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand 1.
Pour en savoir plus
http://portail.univ-st-etienne.fr/bienvenue/d-i-u-infectiologie-et-hygiene-hospitalieres-1761.kjsp?RH=ACCUEIL
http://offre-de-formations.univ-lyon1.fr/affichage_parcours.asp?PARCOURS_ID=634#
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Diplôme universitaire d’hygiène hospitalière
Université Bordeaux 2 Description de la formation Ce DU, créé en 1993, est destiné à toutes catégories de professionnels de santéexerçant leur activité dans les domaines de la qualité et de la gestion des risques notamment infectieux. Il forme aux méthodes de l’hygiène appliquée afin de pouvoirprendre une place dans les instances de lutte contre les infections associées aux soins.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- connaître l’épidémiologie et les méthodes d’évaluation de la qualité des soinsappliquées aux IAS ;
- la maîtrise de l’environnement hospitalier ;
- la gestion du risque infectieux dans certains secteurs hospitaliers ;
- la prévention des infections associées aux soins techniques.
La formation d’un volume horaire global de 96 heures, se déroule sur un an. Elle estproposée chaque année. Le début des cours est en janvier, les examens en juin.
Les cours ont lieu 2 journées tous les 15 jours, à Bordeaux.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 ou DCEM 4.
Les candidats doivent justifier de 3 ans d’expérience professionnelle dans le domainede la santé.
Le nombre d’étudiants admis variait de 37 à 42 pour les années universitaires 2006,2007 et 2008 et le nombre de candidats refusés était de 6 en 2008.
Les catégories professionnelles les plus représentées étaient les infirmiers (42 à 54 %)et les pharmaciens (19 à 26 %). En 2007 et 2008, étaient également inscrits desmédecins, des cadres de santé, des ingénieurs, des sages-femmes.
Le coût de cette formation en 2009 était de 189 euros pour les droits universitaires et de 300 euros (formation individuelle) ou 1000 € (formation continue) pour les droits spécifiques.
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Programme La formation comporte :
- 84 heures d’enseignements théoriques et 12 heures de travaux dirigés ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Le programme est composé des 2 modules suivants :
- l’infection nosocomiale : épidémiologie, biologie, méthodologie et règles debase de la prévention ;
- la prévention des infections nosocomiales : aspect spécifiques et techniques.
Examens Le DU s’obtient par
- un examen écrit de 3 heures, cet écrit est une épreuve d’admissibilité donnant lapossibilité de soutenir un mémoire ;
- l’élaboration d’un mémoire à partir d’un travail personnel de terrain, soutenu oralement.
Le taux de réussite variait de 80 à 90 %.
Débouchés professionnels Le DU permet à un professionnel d’occuper un poste dans une équipe opérationnelle d’hygiène.
Equipe pédagogique A-M. Rogues, PU-PH hygiène hospitalière, Université Bordeaux 2, CHU Bordeaux
H. Boulestreau, médecin biologiste, CHU Bordeaux
A. Lasheras, pharmacien, CHU Bordeaux
P. Parneix, médecin santé publique, CCLIN Sud-Ouest
Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus http://www.u-bordeaux2.fr/SU064_1/0/fiche___formation/
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Diplôme universitaire d’hygiène hospitalière Faculté de médecine, Limoges Description de la formation Ce DU, créé en 2000, est destiné aux professionnels de santé médicaux,paramédicaux et médico-techniques. Il vise à améliorer les compétences en hygiène et en gestion du risque infectieux.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- reconnaître et évaluer le risque infectieux associé aux activités de soins ;
- comprendre les mesures de prévention.
La formation d’un volume horaire global de 100 heures, se déroule sur un an. Elle estproposée un an sur deux. Le début des cours est en novembre, les examens en mai.
Les cours ont lieu à Limoges une journée par semaine.
Conditions d’accès Niveau d’études requis : médecin, pharmacien, dentiste, vétérinaire, infirmier DE.
D’autres catégories professionnelles (cadres administratifs, personnel technique etparamédical) peuvent accéder au DU s’ils ont plus de 3 ans d’expérience dans le domaine de la santé.
En 2007-2008, le nombre d’étudiants admis était de 22 et le nombre de candidats refusés de 10.
Les infirmiers représentaient plus de 70 % des inscrits.
Le coût de cette formation en 2009 était de 175 euros pour les droits universitaires et de 300 euros (formation individuelle) ou 500 euros (formation continue) pour les droits spécifiques.
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Programme La formation comporte :
- 100 heures d’enseignements théoriques ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Les thématiques enseignées sont les suivantes :
- infections nosocomiales : définitions, caractéristiques, prévention (42 heures) ; - microbiologie, infectiologie, antibiologie (19 heures) ;
- environnement hospitalier (16 heures) ;
- qualité et gestion des risques (9 heures) ; - management, organisation et communication (8 heures) ; - épidémiologie (6 heures).
Examens Le DU s’obtient par
- la rédaction et la soutenance d’un mémoire ; - une épreuve écrite comprenant questions rédactionnelles et QCM.
Le taux de réussite au DU était de 95 % pour l’année universitaire 2007-2008.
Débouchés professionnels Non précisés.
Equipe pédagogique Les responsables pédagogiques sont :
F. Denis, PU-PH bactériologie – virologie - hygiène, Faculté de médecine, CHU Limoges
M. Mounier, MCU-PH bactériologie – virologie - hygiène, Faculté de médecine, CHU Limoges
Dix-huit intervenants sont universitaires et 5 sont issus des milieux professionnels.
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Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus http://www.medecine.unilim.fr/scolarite/IMG/pdf/HYGIENE_HOSPITALIERE.pdf
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Diplôme universitaire d’hygiène hospitalière Université Paul Sabatier – Faculté de médecine de Rangueil, Toulouse Description de la formation Ce DU, créé en 1992, forme des spécialistes en hygiène hospitalière. Il est destiné à toutes catégories de professionnels de santé exerçant leur activité dans les domaines dela qualité et de la gestion des risques notamment infectieux. Des délégués commerciauxexerçant leur activité dans des laboratoires commercialisant des produits en lien avecl’hygiène peuvent également être admis.
Les objectifs de la formation sont les suivants :
- maîtriser les causes et la prévention des infections nosocomiales ;
- acquérir des notions d’épidémiologie et d’économie de la santé ;
- prévenir le risque infectieux en secteur de soins.
La formation d’un volume horaire global de 132 heures, se déroule sur deux ou troisans. Le début des cours est en mars, les examens en juin et en septembre.
Les cours ont lieu deux semaines par an sur deux ans, à Toulouse.
Conditions d’accès Le niveau d’études requis est Bac + 3 avec une formation initiale en hygiène : niveaux 1 et 2 de la formation continue hospitalière en hygiène ou formation de correspondant enhygiène ou formation CCLIN ou expérience professionnelle en hygiène.
La sélection des candidats se fait sur dossier en fonction de leur motivation et de leursobjectifs professionnels.
Le nombre d’étudiants admis variait de 30 à 39 et le nombre de candidats refusés de 4 à10 pour les années universitaires 2006, 2007 et 2008.
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Le coût de cette formation en 2009 était de 171 euros pour les droits universitaires et de240 euros (formation individuelle) ou 650 euros (formation continue) pour les droitsspécifiques.
Programme La formation comporte :
- 112 heures d’enseignements théoriques et 20 heures de travaux dirigés (tables rondes, études de cas) ;
- un stage observationnel de 60 heures (2 semaines) validé par un rapport ;
- l’élaboration d’un mémoire.
Le programme est composé des 4 modules suivants de 33 heures chacun :
- hygiène hospitalière générale ;
- écologie microbienne à l’hôpital et sa maîtrise ;
- méthodologie épidémiologique appliquée au contrôle des infectionsnosocomiales ;
- risque infectieux nosocomial : gestion et communication.
Examens Le DU s’obtient par
- la présence aux enseignements,
- la rédaction et la soutenance d’un mémoire devant un jury,
- la validation de chaque module par une épreuve écrite (QCM, QROC).
Le taux de réussite au DU variait de 31 à 60 % pour les années universitaires 2006, 2007et 2008.
Débouchés professionnels Hygiéniste.
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Equipe pédagogique La responsable pédagogique est N. Marty, PU-PH microbiologie - hygiène, CHU Toulouse.
Intervenants universitaires et issus des milieux professionnels interviennent à partégale.
Organismes et institutions partenaires Sans.
Pour en savoir plus http://www.dufmcepp.ups-tlse.fr/app_scom/scom_fichier/repertoire/080227154802.pdf
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Annexe 5
Comptes-rendus des visites sur site et des entretiens réalisés pour 2 formations diplômantes
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Etude des formations diplômantes en hygiène hospitalière
Formation étudiée : Bachelor Hygiène Hospitalière intitulé « Management des Risques Infectieux » - ARCNAM Nord Pas de Calais – année de création : 2007 Pas de visite sur site mais un entretien téléphonique avec Mme Gronier, Pôle Santé ARCNAM Nord Pas de Calais puis une conférence téléphonique avec : - Madame Descamps chef de service du laboratoire du CH de Béthune et Présidente du CLIN, - Madame Deloffre chargée de formation, - Madame Lofait chargée de formation, - Madame Gronier. 1. Contexte local et historique En 2003, la Directrice du Centre Hospitalier de Béthune a ressenti le besoin de former les infirmières à l’hygiène. Ses souhaits étaient de plusieurs ordres :
- Faire une formation diplômante et de terrain afin d’être attrayante auprès des IDE et devant comporter à la fois une dimension scientifique et managériale.
- Faire travailler ensemble des institutions locales liées à la Santé comme l’IFSI de la Croix Rouge de Béthune et l’IUT de Béthune
Le CNAM avait la capacité de délivrer des diplômes scientifiques et de management, la dimension scientifique sur le risque infectieux étant apportée par le Chef de service du laboratoire du CH de Béthune et Présidente du CLIN. De plus, le CNAM était en lien avec les cliniques privées qui voulaient professionnaliser leurs équipes. Il est à noter le contexte géographique particulier de ce projet, la région étant transfrontalière avec la Belgique Tous ces éléments ont été réunis afin d’élaborer une formation Bac + 3 axée sur les aspects scientifiques, managériaux et législatifs et répondant aux besoins régionaux. En 2006-2007, création de la première promotion, avec un effectif de 10 personnes pour une durée de formation d’un an. La 3ème promotion va être lancée et on constate que les demandes de formation deviennent nationales. 2. Priorités et aspects pédagogiques La formation est avant tout ciblée pour les infirmiers. En fin de formation, les participants à la formation doivent avoir une vision globale de la gestion du risque infectieux en y intégrant une dimension managériale et éthique. Pour être sélectionné, le candidat a dans un premier temps un entretien téléphonique pour voir si son projet est cohérent et si la formation sera utile à sa réalisation. Si cela est le cas, le candidat remplit un dossier d’inscription et y joint une lettre de motivation. Après analyse du
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dossier par le jury de sélection constitué de la responsable Pôle Santé l’ARCNAM Nord Pas de Calais, de la Directrice de l’IFSI Croix Rouge Béthune et de la personne ressource de l’IFSI qui suit les participants à la formation tout au long de leur parcours, le candidat a un entretien auprès de ce même jury qui le sélectionne ou non. Le Bachelor est composé de 60 crédits avec :
- 6 modules de formation (36 crédits) ; - 1 module de communication écrite et orale (4 crédits) ; - 1 projet tutoré (10 crédits) ; - 1 « stage » en milieu professionnel (10 crédits) ; - 1 formation en anglais (Bulat niv 1).
La programmation des cours tient compte d’une progression pédagogique dans l’acquisition des connaissances et d’une articulation entre chaque unité. La formation comprend des travaux dirigés orientés vers la gestion de projets, la réalisation d’audits, la communication professionnelle et des ateliers informatiques, ces derniers comprenant différents objectifs dont la maîtrise du logiciel EPI INFO. Il existe un atelier de projets qui consiste en une simulation d’une mise en situation de conduite de projet. La promotion choisit un thème parmi ceux proposés par le comité d’expertise. Le travail réalisé sur ce thème donne lieu à une production écrite commune et à une présentation orale par binôme ou trinôme. L’évaluation de la prestation est faite par l’animateur des ateliers de projets, consultant en qualité, qui accompagne les participants à la formation tout au long du projet. La formation comprend également un stage en milieu professionnel au sein de l’hôpital du candidat ou ailleurs s’il le souhaite. Si le candidat n’exerce pas de fonction d’hygiène hospitalière, il doit faire l’équivalent de 4 mois de mise en situation sur le terrain. Chaque candidat a un tuteur qui est en général le président du CLIN de l’établissement. A l’issu de ce stage, le candidat réalise un mémoire personnel d’environ 30 pages. Les candidats peuvent faire un mémoire assez libre. Il n’a pas à être publiable mais il doit apporter quelque chose à la communauté. A la moitié et en fin de parcours, un point est effectué devant l’ensemble de la promotion afin d’apporter quelques conseils. Vingt heures de méthodologie de mémoire sont dispensées et programmées de façon à ce que les candidats aient le temps retravailler leur mémoire. Le mémoire est soutenu devant un jury composé de professionnels et de membres du CNAM. Le Professeur titulaire de la chaire Hygiène et Sécurité du CNAM Paris fera partie du jury de la deuxième promotion. La note du mémoire se répartit de la façon suivante :
- 4 points : écriture du mémoire ; - 6 points : oral ; - 6 points : choix, originalité du thème ; - 4 points : structuration du document (articulation, logique, annexe, introduction, conclusion…).
Il y a un examen par Unité d’Evaluation (10 UE). et il faut avoir 10/20 à chaque UE. Pour obtenir l’examen, il faut avoir 10/20 à chaque Unité d’Evaluation et 10/20 au mémoire. Il n’y a pas de compensation entre UE ni de session de rattrapage. En cas d’échec à une UE, le candidat la repasse l’année d’après. En cas d’échec au mémoire, le candidat le repasse, soir sur le même sujet (en bénéficiant des recommandations du jury) soit sur un sujet différent.
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3. Organisation et fonctionnement L’inscription au Bachelor se fait par le CNAM qui en assure également l’information au niveau national. La formation est assurée dans les locaux de l’IFSI de Béthune. Une salle de documentation avec accès internet est mise à la disposition des participants à la formation. Les partenaires se partagent le financement de la formation. Le résultat est équilibré avec dix candidats. Il existe un Comité pédagogique qui est à la fois un Comité d’expertise. Les différents membres qui la composent sont : le Professeur titulaire de la chaire Hygiène et Sécurité du CNAM Paris, un Professeur associé de cette même chaire, le Chef de Service du Laboratoire du CH de Béthune et Présidente du CLIN, et une Ancienne Présidente de l’Agence Régionale des Infirmières Hygiénistes. Ce comité se réunit deux fois par an et ses missions principales sont : - Valider les sujets de mémoire, - Arrêter la composition de la promotion, - Donner un avis sur la candidature des enseignants L’équipe pédagogique est constituée d’environ une vingtaine d’intervenants qui sont des professionnels de terrain. Les enseignants recrutés ont un niveau minimum de Bac + 4 ou une compétence professionnelle équivalente en termes d’exigence avec une expérience significative. En plus des médecins qui représentent la majorité des intervenants, l’équipe pédagogique est constituée de cadres de santé, d’une infirmière hygiéniste, de deux ingénieurs biomédicaux, d’un ingénieur qualité, d’un ingénieur responsable de la prévention des risques à l’hôpital, d’un docteur en philosophie, d’un docteur en droit et d’un psychologue du travail. Il existe un Comité de partenariat qui se réunit 2 fois par an pour faire le point sur la formation et l’évolution de l’environnement de l’hygiène hospitalière. Sa composition est la suivante :
- Le Directeur Général de l’ARCNAM Nord Pas de Calais, - Le responsable Pôle Santé de l’ARCNAM Nord Pas de Calais, - La Directrice Générale du CH de Béthune, - Le Chef de Service du Laboratoire du CH de Béthune et Présidente du CLIN, - La Directrice de l’IFSI Croix Rouge Béthune, - La Présidente de l’IFSI Croix Rouge Béthune, - Le Directeur de l’IUT de Béthune, qui se positionne d’avantage comme futur partenaire.
Il n’y a pas actuellement de partenariat avec la Faculté de Médecine. 4. Evaluation de la formation En plus de la présence d’un membre de l’ARIH à chaque cours, l’évaluation de la formation repose sur trois indicateurs :
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- une modification de la fonction du participant à la formation survenue en cours de formation, - la perception des participants à la formation lors de la dernière séance, - le ressenti du terrain lors d’opportunité de rencontres avec les supérieurs hiérarchiques du participant à la formation ou avec les professionnels de son entourage.
5. Perspectives - Amener la formation à BAC + 4 au titre de la RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles), - Intégrer une unité complémentaire « Evaluation des risques en situation professionnelle et environnementale », - Dédier des heures à des filières spécifiques (bloc opératoire, HAD) - Ouvrir très prochainement un espace internet dédié à chaque promotion et destiné aux participant à la formations afin qu’ils aient à leur disposition les documents mais également un « forum de chat » en ligne, - Mettre en place la formation à distance, le CNAM de Béthune ayant déjà les outils, - Ouvrir cette formation aux personnels hospitaliers du technique ou à des professionnels qui travaillent au sein d’entreprises prestataires de l’hôpital afin qu’ils sachent identifier les risques. Cela explique pourquoi l’IUT est une institution partenaire, - Assurer le suivi des anciens. Conclusion et synthèse La spécificité du Bachelor est d’une part le public à qui il est destiné, c'est-à-dire avant tout les infirmiers et d’autre part les compétences en termes de prévention et surtout de management du risque qu’il apporte aux professionnels qui ont à porter une dimension gestion de risque dans une activité transversale. Cette formation n’est pas aussi poussée scientifiquement que le DU d’hygiène et est d’avantage axée sur la dimension managériale tel que la gestion de projet, l’aspect réglementaire, l’éthique ou la communication avec l’intégration d’une UE portant sur l’évaluation des risques. Le mot clé est « management » et les professionnels « doivent se sentir à l’aise sur le terrain » Une autre spécificité est d’offrir aux candidats une réelle reconnaissance de leur formation apportée par le niveau Bachelor puis par la suite par un niveau BAC + 4. L’enseignement à distance et élargir l’accès à cette formation à des catégories professionnelles autres que les soignants semblent être également des priorités des responsables pédagogiques.
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Etude des formations diplômantes en hygiène hospitalière
Formation étudiée : DU « Hygiène hospitalière et prévention des infections associées aux soins » - Lille – année de création : 2008 Pas de visite sur site mais entretiens téléphoniques avec les personnes suivantes :
- Dr B. Grandbastien, responsable de la formation - Dr K. Blanckaert, enseignante - Dr N. Loukili, enseignant - Mme S. Lefebvre, infirmière hygiéniste, diplômée 2009
1 – Entretien avec B. Grandbastien 1. Contexte local L’ouverture récente du DU vient d’une demande régionale forte et de la volonté de développer une discipline encore peu structurée localement. Antérieurement, les étudiants devaient aller se former à Amiens ou à Paris et la démarche était davantage accessible aux professions médicales qu’aux paramédicaux. Il existe en région lilloise d’autres formations en lien avec le risque infectieux : DU d’antibiothérapie clinique et chimiothérapie anti-infectieuse, DIU de méthodes en épidémiologie hospitalière (en lien avec Paris) et un Master santé avec un module de gestion des risques. Aucune articulation n’a pu être développée avec le Bachelor de Béthune, malgré quelques tentatives pour trouver un terrain d’entente : « On ne joue pas dans la même cour ». A titre individuel cependant, certains enseignants participent aux 2 formations. En terme d’organisation au CHU, les UF d’infectiologie, de coordination des vigilances, de lutte contre les infections nosocomiales et l’ARLIN, sont regroupées administrativement et géographiquement proches. En terme de formation, une telle organisation présente des avantages certains notamment une grande cohésion entre les professionnels (articulation et contenu des messages). 2. Priorités pédagogiques Le côté opérationnel de la formation est largement privilégié. L’objectif principal est la professionnalisation des paramédicaux exerçant dans les unités d’hygiène, qui représentent les trois quarts des étudiants. Cette orientation se traduit d’une part dans le volume important accordé aux travaux dirigés en petits groupes (presque la moitié du volume horaire global), d’autre part dans l’importance du mémoire dans l’évaluation finale. Plusieurs exigences pour ce mémoire : il doit obligatoirement résulter d’un travail de terrain (pas de mémoire bibliographique) et il doit être au format « article BEH » et publiable. L’équipe pédagogique soutient activement les étudiants et peut les aider jusqu’au stade de la publication (deux travaux de 2009 sont ainsi en cours de publication). La réalisation de ce travail de terrain permet de s’affranchir de la nécessité d’un stage formel. Les travaux dirigés sont des exercices pratiques en petits groupes : investigation d’épidémie, manipulation de bases de données, élaboration de protocoles, élaboration d’outils de communication (communiqué de presse…)…
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En terme de validation du diplôme, la pondération des 3 épreuves (contrôle continu avec les travaux de groupe, épreuve écrite de connaissances et de savoir-faire, mémoire) permet de s’affranchir de la notion de note éliminatoire, une moyenne globale de 10/20 étant requise. 3. Organisation et fonctionnement Il n’existe pas de secrétariat universitaire, c’est la secrétaire de l’unité d’hygiène qui prend sur son temps de travail hospitalier, la fac s’occupant de la réservation des salles et de l’envoi des documents administratifs aux étudiants. La répartition des tâches entre les enseignants est la suivante :
- le comité pédagogique attribue chaque séminaire à un enseignant responsable ; - chaque responsable de séminaire mobilise ses intervenants et assure la cohérence des
cours ; - le responsable du DU vérifie la cohérence de l’ensemble, analyse les évaluations de
chaque séminaire et de chaque cours à partir des fiches de satisfaction des étudiants (contenu, volume) et procède aux réajustements nécessaires.
Le comité pédagogique est constitué de deux infectiologues (CH périphérique et CHU), trois praticiens hygiénistes (ARLIN, CH périphérique et CHU), un ingénieur qualiticien (CHU), un microbiologiste (CHU), un praticien coordonnateur des vigilances et de la gestion des risques (CHU) et un ingénieur environnement directeur délégué à la gestion des risques (CHU). D’autres catégories professionnelles sont représentées parmi les enseignants : un responsable de communication, un délégué aux affaires juridiques, des infirmiers et cadres hygiénistes, des microbiologistes (virologue, parasitologue…). Il s’agit de professionnels de terrain exerçant au CHU, dans d’autres CH ou à l’ARLIN. Certains sont recrutés dans les réseaux locaux d’hygiénistes. Tous les moyens de la faculté de médecine et de l’unité d’hygiène du CHU sont à disposition des étudiants : centre de documentation, salle multimédia et bibliothèque. Les étudiants peuvent recevoir une aide méthodologique personnalisée de la documentaliste de l’UH pour des recherches sur Internet et/ou dans les bases de données bibliographiques locales : rendez-vous individuels permettant une prestation « cousu main ». Les échanges entre étudiants et enseignants sont nombreux. En sus des séminaires, des « points mémoire » sont organisés régulièrement (au moins trois dans l’année) : ils permettent de discuter sur les sujets de travaux possibles, les méthodes, les techniques de recherche biblio. Un tuteur est désigné pour chaque étudiant ; le responsable du DU demande un engagement réel de chaque tuteur jusqu’à la remise et la soutenance du mémoire (« bon à soutenir »). Cette exigence renforcée résulte du fait qu’un suivi insuffisant du travail par le tuteur (parfois non sollicité) est la principale cause d’échec aux examens. D’autres partenariats existent avec des organismes de formation lillois : l’école d’infirmiers de bloc opératoire, les IFSI mais également les enseignements de sciences sanitaires et sociales. A titre d’exemple, les élèves de l’école d’IBO assistent au module optionnel du DU « Gestion du risque infectieux au bloc opératoire » et les enseignants du DU font quelques cours à l’école. Cette organisation évite la multiplication d’heures de cours identiques pour les enseignants et enrichit les échanges entre catégories professionnelles.
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Le but des modules optionnels est de conserver la possibilité d’une spécialisation un peu plus poussée dans certaines matières et de proposer une offre large, sans trop alourdir le DU. De plus, certains thèmes générant beaucoup d’échanges ne peuvent être traités efficacement qu’avec peu d’étudiants. Le libre choix de ces modules est laissé aux étudiants, possiblement conseillés par l’équipe pédagogique. Une limite : en 2008-2009, tous les étudiants ont fait tous les modules optionnels… 4. Evaluation de la formation La formation attire principalement des professionnels paramédicaux du Nord-Pas-de-Calais (et quelques Parisiens refusés sur Paris), souvent déjà en poste dans des unités d’hygiène. Les candidatures de conseillères en économie sociale et familiale sont également assez nombreuses, en raison notamment de liens historiques étroits avec les filières sanitaires et sociales de la région. Les candidats de cette filière (comme les paramédicaux en général) ne sont acceptés que dans la mesure où ils justifient d’une expérience de terrain de plusieurs années en lien avec l’hygiène. Concernant le suivi des anciens, l’idée est de monter une association visant à renforcer la cohérence des réseaux professionnels régionaux. La main est laissée aux anciens sur ce projet. 5. Perspectives Les effectifs ont considérablement augmenté en 2009-2010 (46 étudiants) ; cet effectif ne permet plus d’organiser de manière satisfaisante les travaux dirigés ou les modules optionnels, aussi il est prévu de limiter désormais les inscriptions à 30 étudiants. Il n’est pas envisagé d’évolution à court terme des méthodes pédagogiques. Le télé-enseignement, séduisant sur le principe, semble beaucoup trop lourd en termes d’organisation et de secrétariat. Le responsable du DU envisagerait la création d’un master pro destiné aux internes (en parallèle avec le DU). Au final, à la question « Comment caractériseriez-vous le diplôme ? Qu’est-ce qui fait sa spécificité ? », ressort la mobilisation régionale assez large de toutes les catégories professionnelles. 2 - Entretien avec des enseignants : le praticien coordonnateur de l’ARLIN et le praticien hygiéniste du CHU Pour les enseignants interrogés, moteurs dans la mise en place du DU, la motivation à enseigner dans cette formation semble naturelle, comme dans les autres formations régionales (écoles ou associations…) ayant trait au risque infectieux.
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Les principaux points forts de la formation sont d’une part la réponse apportée à une demande professionnelle de proximité importante et le renforcement de ce fait des réseaux professionnels, d’autre part la qualité des moyens matériels développés (locaux), des moyens humains et des compétences. Le principal point faible relevé est l’hétérogénéité des catégories professionnelles et des niveaux des étudiants, qui se traduit par des exigences insuffisantes pour les praticiens mais des difficultés parfois importantes (notamment méthodologiques) pour les paramédicaux. Il est difficile de concilier exigence pour les uns et accessibilité pour les autres, d’où une formation au final trop généraliste. Un enseignant souligne l’importance de la plus-value de la valence médicale dans les UH, qui doit apporter des compétences différentes et complémentaires de celles des infirmiers pour être réellement utile. D’où des besoins différents en terme de formation. Aux yeux des enseignants interrogés, il existe une nécessité réelle d’adaptation de la formation aux paramédicaux ; avec comme corollaire la nécessité de hausser le niveau pour les professions médicales. La création d’un master pro pour les médecins et les pharmaciens irait dans ce sens. Il semble également souhaitable d’introduire plus de transversalité entre les différentes formations ayant trait au risque infectieux et pourquoi pas au risque hospitalier en général (DU d’hygiène, DU d’infectiologie, école d’IBO…) et de créer davantage de passerelles entre elles (par exemple, donner la possibilité aux étudiants du DU d’infectiologie de suivre le module « Risque infectieux chez l’immunodéprimé » dans le cadre du DU d’hygiène, et aux étudiants du DU d’hygiène de suivre le module « Résistance aux ATB » dans le cadre du DU d’infectiologie). La transformation des filières de formation des paramédicaux en filières universitaires devrait faciliter ces transferts. 3 - Entretien avec un ancien diplômé de l’an dernier L’étudiante interrogée est une infirmière hygiéniste en poste depuis 5 ans dans un hôpital périphérique, formée « sur le tas ». Il s’agissait pour elle d’une demande personnelle de remise à niveau, sans sollicitation de l’administration hospitalière. L’étudiante est globalement très satisfaite de la formation. Parmi les éléments positifs, on note les liens forts avec l’équipe pédagogique. L’acquisition de connaissances est réelle dans certains domaines (microbiologie avec visite du laboratoire) ; le côté abstrait de certains séminaires (qualité par exemple) est ressenti comme point faible. L’acquisition de savoir-faire n’est pas aussi marquée car il s’agit d’une professionnelle en poste donc déjà très à l’aise « côté pratique ». Le bénéfice principal du diplôme est pour elle un gain de crédibilité ressenti auprès de ses collègues.
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Conclusion et synthèse
Les - proximité régionale, d’où accessibilité physique et financière et renforcement des
réseaux - travaux en petits groupes et accroche au terrain - lien avec l’équipe pédagogique et soutien individuel
Les - hétérogénéité du public inconciliable avec une formation de niveau adapté pour tous
Les - passerelles entre formations différentes et complémentaires - master pro pour les professions médicales - développement des modules optionnels