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S.A. au capital de 680 000
Duns Scot etde l’aléatoire
« Duns Scot et Guillaume d’Occam sont
sûr les plus grands esprits spéculatifs du Moyen Age ainsi que les
plus profonds métaphysiciens qui aient jamais existé
(C.S.Pierce)
« Comme toute expérience
l’invalidité de la loi de causalité est définitivement démontrée par la mécanique quantique
(Heisenberg in Zeitschrift für Physik
notion de causalité et aurait ainsi «
qu’un habitus de la pensée. Kojève,
de structure causale car les prévisions exactes ne sont pas
une conception indéterministe
statistiques vérifiables mais il n’est plus possible de comprendre ou de vérifier avec exactitude le
comportement de phénomènes physiques particuliers
intelligence supérieure et omnisciente qui serait régulatrice. La mécanique quantique ne peut
déboucher que sur un athéisme de fond…
L’aléatoire ou le contingent
L’aléatoire, au lieu d’être dans la limite de la saisie du réel devient un a priori qui rend
caduque toute tentative d’explications
classique telle que l’appréhendait Laplace avec sa fameuse formule
positions et toutes les vitesses
régulatrice au sens kantien de la pensée causale déterministe.
Metaphysics, Suppes avance que les phénomènes ont un caractère essentiellement
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Duns Scot et la métaphysiquede l’aléatoire
Duns Scot et Guillaume d’Occam sont à coup
sûr les plus grands esprits spéculatifs du Moyen Age ainsi que les
plus profonds métaphysiciens qui aient jamais existé
(C.S.Pierce)
Comme toute expérience est soumise à la mécanique quantique et donc à [p,q]~h,
l’invalidité de la loi de causalité est définitivement démontrée par la mécanique quantique
Zeitschrift für Physik, 23, 1927). La mécanique quantique serait donc première dans la
on de causalité et aurait ainsi « démontré » que Hume avait raison de dire que la causalité n’est
qu’un habitus de la pensée. Kojève, connu comme hégélien de choc, prétendait que «
de structure causale car les prévisions exactes ne sont pas possibles. La Physique moderne conduit à
ou statistique du réel : sa structure permet de faire des prévisions
statistiques vérifiables mais il n’est plus possible de comprendre ou de vérifier avec exactitude le
e phénomènes physiques particuliers ». Il ne saurait donc pour Kojève y avoir une
intelligence supérieure et omnisciente qui serait régulatrice. La mécanique quantique ne peut
déboucher que sur un athéisme de fond…
L’aléatoire ou le contingent ?
léatoire, au lieu d’être dans la limite de la saisie du réel devient un a priori qui rend
caduque toute tentative d’explications : il ne peut plus y avoir que des descriptions. La Physique
classique telle que l’appréhendait Laplace avec sa fameuse formule « si je connais toutes les
positions et toutes les vitesses de tous les corps, je connais tout l’Univers », n’est qu’une idée
régulatrice au sens kantien de la pensée causale déterministe. Au contraire, dans so
que les phénomènes ont un caractère essentiellement
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sûr les plus grands esprits spéculatifs du Moyen Age ainsi que les
plus profonds métaphysiciens qui aient jamais existé »
est soumise à la mécanique quantique et donc à [p,q]~h,
l’invalidité de la loi de causalité est définitivement démontrée par la mécanique quantique »
, 23, 1927). La mécanique quantique serait donc première dans la
» que Hume avait raison de dire que la causalité n’est
hégélien de choc, prétendait que « le réel n’a pas
possibles. La Physique moderne conduit à
: sa structure permet de faire des prévisions
statistiques vérifiables mais il n’est plus possible de comprendre ou de vérifier avec exactitude le
ne saurait donc pour Kojève y avoir une
intelligence supérieure et omnisciente qui serait régulatrice. La mécanique quantique ne peut donc
léatoire, au lieu d’être dans la limite de la saisie du réel devient un a priori qui rend
y avoir que des descriptions. La Physique
si je connais toutes les
», n’est qu’une idée
ans son livre Probabilist
que les phénomènes ont un caractère essentiellement probabiliste qui
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est tout autant présent que leur caractère spatial ou temporel. Il montre en particulier que les lois
fondamentales des phénomènes naturels sont de nature probabiliste, que notre concept
matière doit contenir un élément aléatoire
schéma déterministe, serait donc
désintégration de substances radioactives). Donc, en vérité, seule une
stochastiques des causes permet
complexes. Contrairement à la définition classique,
maintenant de révéler l’accès presque impossible à des connaissances certaines.
concerne la connaissance scientifique acquise par expéri
central de la variabilité dans les phénomènes
quasi inaccessible la certitude des résultats. Aussi faut
méthodologie naturelle en de telles circonstances laquelle reçoit par ailleurs le soutien de résultats
théoriques aussi fondamentaux que le principe d’incertitude d’Heisenberg en mécanique quantique.
« La science n’est plus une approximation incessante vers un ensemble de vérités éternelles et
universelles. Le modèle de la science est désormais bien plus celui
Ciment des Choses, p.16).
Les propriétés des objets de la Physique et les lois
Mais alors que devient le concept de propriété
une idée dans notre esprit. Ce qui détermine l’ide
sien de contribuer aux pouvoirs causaux des choses qui l’ont. Donc la propriété P existe
seulement si, il existe des circonstances dont les instanciations ont des conséquences causales. On
voit que la question sous-jacente sera
déterminisme. Mais Morin avance que «
les relations entre les corps matériels qui
gravitationnelles. Plus encore, le problème du déterminisme est devenu celui de l’ordre de l’Univers.
L’ordre signifie qu’il n’y a pas de lois mais des contraintes, des invarian
Univers ». Que sont alors les lois telles que la Physique les envisage
l’aphorisme de Jean-Pierre Serre, titulaire de la chaire d’algèbre du Collège de France
ce sont les règles que Dieu a créées, les mathématiques,
boutade est évidemment aux antipodes de l
mesura et in numero et in pondere deposuisti
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autant présent que leur caractère spatial ou temporel. Il montre en particulier que les lois
fondamentales des phénomènes naturels sont de nature probabiliste, que notre concept
contenir un élément aléatoire intrinsèque. La causalité, classiquement pensé
donc en fait essentiellement probabiliste (voir
désintégration de substances radioactives). Donc, en vérité, seule une
des causes permettrait de rendre compte de phénomènes intrinsèquement
à la définition classique, l’enseignement majeur de la
de révéler l’accès presque impossible à des connaissances certaines.
scientifique acquise par expérimentation et procédures de mesure, le rôle
de la variabilité dans les phénomènes et des erreurs dans les procédures de mesure a rendu
quasi inaccessible la certitude des résultats. Aussi faut-il voir en l’analyse probabiliste la
méthodologie naturelle en de telles circonstances laquelle reçoit par ailleurs le soutien de résultats
riques aussi fondamentaux que le principe d’incertitude d’Heisenberg en mécanique quantique.
La science n’est plus une approximation incessante vers un ensemble de vérités éternelles et
universelles. Le modèle de la science est désormais bien plus celui de l’enquête.
des objets de la Physique et les lois.
Mais alors que devient le concept de propriété ? Pour Locke, c’était le pouvoir de produire
une idée dans notre esprit. Ce qui détermine l’identité d’une propriété, c’est le po
ribuer aux pouvoirs causaux des choses qui l’ont. Donc la propriété P existe
des circonstances dont les instanciations ont des conséquences causales. On
jacente sera le lien entre le légalisme qui permet de créer des lois et le
Morin avance que « la gravitation ne régule pas les corps matériels, elle régule
les relations entre les corps matériels qui, avant leur constitution, n’avaient pas de lois
gravitationnelles. Plus encore, le problème du déterminisme est devenu celui de l’ordre de l’Univers.
L’ordre signifie qu’il n’y a pas de lois mais des contraintes, des invariants, des régularités dans notre
nt alors les lois telles que la Physique les envisage ? On ne peut que penser à
Pierre Serre, titulaire de la chaire d’algèbre du Collège de France
eu a créées, les mathématiques, les règles qu’il a dû appliquer »
est évidemment aux antipodes de la fameuse formule du Livre de la Sagesse «
mesura et in numero et in pondere deposuisti » !
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autant présent que leur caractère spatial ou temporel. Il montre en particulier que les lois
fondamentales des phénomènes naturels sont de nature probabiliste, que notre conception de la
a causalité, classiquement pensée selon un
essentiellement probabiliste (voir par exemple la
analyse en termes
nes intrinsèquement
l’enseignement majeur de la science est
de révéler l’accès presque impossible à des connaissances certaines. Ainsi, pour ce qui
mentation et procédures de mesure, le rôle
et des erreurs dans les procédures de mesure a rendu
il voir en l’analyse probabiliste la
méthodologie naturelle en de telles circonstances laquelle reçoit par ailleurs le soutien de résultats
riques aussi fondamentaux que le principe d’incertitude d’Heisenberg en mécanique quantique.
La science n’est plus une approximation incessante vers un ensemble de vérités éternelles et
de l’enquête. » (Tiercelin, le
? Pour Locke, c’était le pouvoir de produire
ntité d’une propriété, c’est le potentiel qui est le
ribuer aux pouvoirs causaux des choses qui l’ont. Donc la propriété P existe, si et
des circonstances dont les instanciations ont des conséquences causales. On
le lien entre le légalisme qui permet de créer des lois et le
la gravitation ne régule pas les corps matériels, elle régule
n’avaient pas de lois
gravitationnelles. Plus encore, le problème du déterminisme est devenu celui de l’ordre de l’Univers.
ts, des régularités dans notre
On ne peut que penser à
Pierre Serre, titulaire de la chaire d’algèbre du Collège de France « La physique,
a dû appliquer ». Cette
a fameuse formule du Livre de la Sagesse « Omnia in
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Pour Russell (1912), une explication n’est scientifique que dans la mesure où elle n’est
causale. Toutes les explications scientifiques ont pour lui la forme de déduction de grandeurs
mesurables à partir de lois fonctionnelles et de descriptions quantitatives des phénomènes.
attendait pas moins d’un logicien anglo
est de la causalité comme de la monarchie anglaise, on ne l’a laissée survivre que parce que l’on
suppose, à tort, qu’elle ne fait pas de
Tournons-nous alors vers
physiques. Voici comme il décortique la loi de l’attraction de deux charges de signe opposé
1. a porte la charge élémentaire négative.
2. C’est une loi que les objets qui portent la charge élémentaire négative sont
attirés par des charges positives
3. a est attiré par des charges positives.
La loi a ainsi des conséquences cruciales pour le comportement d’un objet qui tombe sous elle
pas parce qu’il s’agit de tel ou tel objet particulier mais parce qu’il exemplifie la propriété exprimée
par l’antécédent de la loi. Une loi de la nature est
propriétés instanciées. Mais une
propriétés qui peuvent interférer avec la proprié
n’est pas suffisante pour garantir la vérité de la généralisation universelle (U) correspondante. La
validité de la loi est protégée par une clause dite
par elle même une généralisation universelle. Elle implique seulement que le conséquent soit
exemplifié étant donné que l’antécédent soit exemplifié et qu’un ce
supplémentaires non explicitées soient satisfaites.
Un nouveau réalisme ?
Une loi n’est donc pas un théorème mathématique qui spécifie les conditions précises de son
application. Selon Frege, toutes les généralisations universe
subordination entre des concepts. Elles ne portent jamais sur les objets dans l’extension de ces
concepts mais sur ces concepts eux
physiques en termes de modèles
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Pour Russell (1912), une explication n’est scientifique que dans la mesure où elle n’est
causale. Toutes les explications scientifiques ont pour lui la forme de déduction de grandeurs
mesurables à partir de lois fonctionnelles et de descriptions quantitatives des phénomènes.
attendait pas moins d’un logicien anglo-saxon ! On se souvient de sa déclaration péremptoire «
est de la causalité comme de la monarchie anglaise, on ne l’a laissée survivre que parce que l’on
suppose, à tort, qu’elle ne fait pas de dégâts » !
vers Max Kistler qui a soutenu sa thèse sur les concepts de lois
Voici comme il décortique la loi de l’attraction de deux charges de signe opposé
a porte la charge élémentaire négative.
C’est une loi que les objets qui portent la charge élémentaire négative sont
attirés par des charges positives
a est attiré par des charges positives.
des conséquences cruciales pour le comportement d’un objet qui tombe sous elle
parce qu’il s’agit de tel ou tel objet particulier mais parce qu’il exemplifie la propriété exprimée
par l’antécédent de la loi. Une loi de la nature est donc une corrélation universelle entre des
Mais une loi peut avoir des exceptions car l’objet
propriétés qui peuvent interférer avec la propriété requise pour vérifier la loi. La validité d’une loi (L)
n’est pas suffisante pour garantir la vérité de la généralisation universelle (U) correspondante. La
e la loi est protégée par une clause dite ceteris paribus, selon laquelle la loi n’implique pas
par elle même une généralisation universelle. Elle implique seulement que le conséquent soit
exemplifié étant donné que l’antécédent soit exemplifié et qu’un certain nombre de conditions
supplémentaires non explicitées soient satisfaites.
Une loi n’est donc pas un théorème mathématique qui spécifie les conditions précises de son
Selon Frege, toutes les généralisations universelles expriment des relations de
subordination entre des concepts. Elles ne portent jamais sur les objets dans l’extension de ces
concepts mais sur ces concepts eux-mêmes. Il convient par conséquent d’interpréter les théories
physiques en termes de modèles car elles ne portent pas sur les aspects nomologiques de la réalité.
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Pour Russell (1912), une explication n’est scientifique que dans la mesure où elle n’est pas
causale. Toutes les explications scientifiques ont pour lui la forme de déduction de grandeurs
mesurables à partir de lois fonctionnelles et de descriptions quantitatives des phénomènes. On n’en
vient de sa déclaration péremptoire « Il en
est de la causalité comme de la monarchie anglaise, on ne l’a laissée survivre que parce que l’on
les concepts de lois
Voici comme il décortique la loi de l’attraction de deux charges de signe opposé :
C’est une loi que les objets qui portent la charge élémentaire négative sont
des conséquences cruciales pour le comportement d’un objet qui tombe sous elle, non
parce qu’il s’agit de tel ou tel objet particulier mais parce qu’il exemplifie la propriété exprimée
une corrélation universelle entre des
ions car l’objet peut avoir d’autres
La validité d’une loi (L)
n’est pas suffisante pour garantir la vérité de la généralisation universelle (U) correspondante. La
, selon laquelle la loi n’implique pas
par elle même une généralisation universelle. Elle implique seulement que le conséquent soit
rtain nombre de conditions
Une loi n’est donc pas un théorème mathématique qui spécifie les conditions précises de son
lles expriment des relations de
subordination entre des concepts. Elles ne portent jamais sur les objets dans l’extension de ces
d’interpréter les théories
ne portent pas sur les aspects nomologiques de la réalité.
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Les structures relationnelles vont
« ce qui est » à « ce qu’il y a ». C’est le
relations causales entre des propriétés. On admet alors que les relations causales sont nomiquement
réglées et par des lois qui ne sont pas
plus d’explications causales mais de si
structurel causal ». Ainsi, à cause de la mécanique quantique, vitesse et position ne sont plus des
propriétés spatiales mais des propensions
d’attraction newtoniennes, elles sont invisibles mais comme ces dernières, elles peuvent agir, elles
sont effectives, elles sont réelles. Le monde n’est plus une machine causale, on peut le considérer
comme un univers de propensions, un processus de dépl
d’actualisation et de nouvelles possibilités
évolutives ? Les nombres fixent la science par leur rigidité et là où il n’y a pas de nombres il n’ya pas
de science mais un discours plus ou moins amphigourique
Duns Scot et l’individuation.
On voit alors pourquoi Duns Scot devient le point de référence d’une métaphysique
contemporaine. Le Docteur subtil met en avant
suivant par là Avicenne et d’autre part
une ontologie des modalités, ici une modalité statistique et donc une métaphysique stochastique
Mais avant lui, Abélard réduisait déjà le réel à l’individue
étonnant que le deuxième personnage de cette saga moderne soit Guillaume d’Occam
universaux sont alors des relations objectives de ressemblance parmi des choses objectivement
existantes…
On sait que le principe d’individuation reçoit plusieurs solutions
par un faisceau de qualités (Boèce et Leibniz)
par un accident (e.g. localisation) (Locke)
par une caractéristique spécifique
la forme (Averroès)
la matière (Aristote)
une haec
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Les structures relationnelles vont alors prévaloir sur les objets individuels. On passe donc de
». C’est le réalisme dispositionnel où les structures son
relations causales entre des propriétés. On admet alors que les relations causales sont nomiquement
réglées et par des lois qui ne sont pas – n’en déplaise à Hume !- de simples régularités.
plus d’explications causales mais de simples descriptions dans ce que Tiercelin appelle «
Ainsi, à cause de la mécanique quantique, vitesse et position ne sont plus des
propensions. Pour Popper « les propensions sont comme les force
d’attraction newtoniennes, elles sont invisibles mais comme ces dernières, elles peuvent agir, elles
sont effectives, elles sont réelles. Le monde n’est plus une machine causale, on peut le considérer
comme un univers de propensions, un processus de déploiement de possibilités en voie
d’actualisation et de nouvelles possibilités ». On se demande où est la science dans ces chimères
? Les nombres fixent la science par leur rigidité et là où il n’y a pas de nombres il n’ya pas
iscours plus ou moins amphigourique !
Duns Scot et l’individuation.
On voit alors pourquoi Duns Scot devient le point de référence d’une métaphysique
contemporaine. Le Docteur subtil met en avant à la fois le fait que l’essence précède l’existence
nt par là Avicenne et d’autre part le principe d’individuation (« l’haecceité
une ontologie des modalités, ici une modalité statistique et donc une métaphysique stochastique
Mais avant lui, Abélard réduisait déjà le réel à l’individuel et l’universel au sens des termes.
étonnant que le deuxième personnage de cette saga moderne soit Guillaume d’Occam
universaux sont alors des relations objectives de ressemblance parmi des choses objectivement
principe d’individuation reçoit plusieurs solutions :
par un faisceau de qualités (Boèce et Leibniz)
par un accident (e.g. localisation) (Locke)
par une caractéristique spécifique
la forme (Averroès)
la matière (Aristote)
une haec-ceité comme differentia individualis (Duns Scot)
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prévaloir sur les objets individuels. On passe donc de
où les structures sont des réseaux de
relations causales entre des propriétés. On admet alors que les relations causales sont nomiquement
de simples régularités. On n’aura
mples descriptions dans ce que Tiercelin appelle « le réalisme
Ainsi, à cause de la mécanique quantique, vitesse et position ne sont plus des
les propensions sont comme les forces
d’attraction newtoniennes, elles sont invisibles mais comme ces dernières, elles peuvent agir, elles
sont effectives, elles sont réelles. Le monde n’est plus une machine causale, on peut le considérer
oiement de possibilités en voie
On se demande où est la science dans ces chimères
? Les nombres fixent la science par leur rigidité et là où il n’y a pas de nombres il n’ya pas
On voit alors pourquoi Duns Scot devient le point de référence d’une métaphysique
à la fois le fait que l’essence précède l’existence
l’haecceité ») qui débouche sur
une ontologie des modalités, ici une modalité statistique et donc une métaphysique stochastique !
l et l’universel au sens des termes. Pas
étonnant que le deuxième personnage de cette saga moderne soit Guillaume d’Occam ! Les
universaux sont alors des relations objectives de ressemblance parmi des choses objectivement
(Duns Scot)
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Quant à Saint Thomas d’Aquin, l’individuation s’identifie avec la matière
dimension et cela suffit bien à notre quête
Mais alors que dire de l’interaction entre l’observateur et les particules observées
non séparabilité? Voici ce que Suarez
philosophique sur le sujet : « En conclusion, les expériences
quantique mettent hors jeu la croyance s
observables et qu’un événement observable (l’effet) trouve son origine toujours d’un autre
événement (la cause) advenant auparavant dans le temps. Ceci signifie que les corrélations
quantiques ont leurs racines en dehors de l’espace
un agent libre et intelligent. On est donc amené à accepter deux libertés
l’expérimentateur et la liberté de la Nature et voir dans l’aléatoire quantique une
particulière d’un libre-arbitre. Si j’assume que je suis quelqu’un plutôt que rien, si j’assume que je
partage intelligence et libre arbitre, si je prétends que l’auteur de cet article n’est pas exclusivement
le Big-bang, j’ai à accepter aussi q
d’intelligence plutôt que de supposer qu’il n’y a rien.
perspective que les distributions quantiques sortent d’une quantité énorme de calculs et de
décisions que des intelligences non
expérimentale. Les fonctions d’onde existent et évoluent dans de
pas de cerveau pour savoir et agir.
Laplace et de Maxwell) je voudrais proposer de nommer les intellects non neuronaux qui réalisent les
distributions de la mécanique quantique des «
On laisse Suarez philogroboliser
tournons-nous pour finir vers le monde mathématique
causalité ?
Causalité et causalité mathématique
Toutes affaires cessantes, il est
dans les Sciences car ce concept a été quelque peu malmené dans les derniers siècles. Une sorte
d’horreur de la finalité s’est faite jour au motif que le spectre d’un créateur semblait lui être
connexe. Son remplacement par le hasard en particulier dan
n’en est qu’un des avatars. Le hasard, pour le sens commun, est une expression de la pauvreté de
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Quant à Saint Thomas d’Aquin, l’individuation s’identifie avec la matière douée d’une certaine
dimension et cela suffit bien à notre quête !
Mais alors que dire de l’interaction entre l’observateur et les particules observées
Suarez nous propose et qui est très éclairant sur l’état de la réflexio
En conclusion, les expériences qui vérifient la règle de non séparabilité
la croyance selon laquelle la causalité physique dépend de signaux
observables et qu’un événement observable (l’effet) trouve son origine toujours d’un autre
événement (la cause) advenant auparavant dans le temps. Ceci signifie que les corrélations
racines en dehors de l’espace-temps et, dans ce sens, trouvent leur origine dans
un agent libre et intelligent. On est donc amené à accepter deux libertés
l’expérimentateur et la liberté de la Nature et voir dans l’aléatoire quantique une
arbitre. Si j’assume que je suis quelqu’un plutôt que rien, si j’assume que je
partage intelligence et libre arbitre, si je prétends que l’auteur de cet article n’est pas exclusivement
, j’ai à accepter aussi qu’il existe derrière les phénomènes quantiques une sorte
que de supposer qu’il n’y a rien. Tous ces résultats viennent abonder la
perspective que les distributions quantiques sortent d’une quantité énorme de calculs et de
e des intelligences non observables (La Nature) prennent en assumant
expérimentale. Les fonctions d’onde existent et évoluent dans des esprits subtils qui ne requièrent
pas de cerveau pour savoir et agir. En analogie contrastée avec les démons c
Laplace et de Maxwell) je voudrais proposer de nommer les intellects non neuronaux qui réalisent les
distributions de la mécanique quantique des « anges quantiques » … »
On laisse Suarez philogroboliser - comme disait Rabelais - sur la réalité du
nous pour finir vers le monde mathématique : que dit-il de ses propres processus de
mathématique
Toutes affaires cessantes, il est donc nécessaire de faire le point sur la notion de causal
dans les Sciences car ce concept a été quelque peu malmené dans les derniers siècles. Une sorte
d’horreur de la finalité s’est faite jour au motif que le spectre d’un créateur semblait lui être
connexe. Son remplacement par le hasard en particulier dans la théorie darwinienne de l’évolution
n’en est qu’un des avatars. Le hasard, pour le sens commun, est une expression de la pauvreté de
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douée d’une certaine
Mais alors que dire de l’interaction entre l’observateur et les particules observées et de la
sur l’état de la réflexio
qui vérifient la règle de non séparabilité
elon laquelle la causalité physique dépend de signaux
observables et qu’un événement observable (l’effet) trouve son origine toujours d’un autre
événement (la cause) advenant auparavant dans le temps. Ceci signifie que les corrélations
temps et, dans ce sens, trouvent leur origine dans
un agent libre et intelligent. On est donc amené à accepter deux libertés : la liberté de
l’expérimentateur et la liberté de la Nature et voir dans l’aléatoire quantique une expression
arbitre. Si j’assume que je suis quelqu’un plutôt que rien, si j’assume que je
partage intelligence et libre arbitre, si je prétends que l’auteur de cet article n’est pas exclusivement
u’il existe derrière les phénomènes quantiques une sorte
ces résultats viennent abonder la
perspective que les distributions quantiques sortent d’une quantité énorme de calculs et de
prennent en assumant la réalité
esprits subtils qui ne requièrent
En analogie contrastée avec les démons classiques (ceux de
Laplace et de Maxwell) je voudrais proposer de nommer les intellects non neuronaux qui réalisent les
réalité du monde et
il de ses propres processus de
nécessaire de faire le point sur la notion de causalité
dans les Sciences car ce concept a été quelque peu malmené dans les derniers siècles. Une sorte
d’horreur de la finalité s’est faite jour au motif que le spectre d’un créateur semblait lui être
s la théorie darwinienne de l’évolution
n’en est qu’un des avatars. Le hasard, pour le sens commun, est une expression de la pauvreté de
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l’intelligence à saisir le pourquoi des choses. Cournot le définissait comme la «
séries causales indépendantes » ce qui consistait à déplacer le problème vers la compréhension de
cette rencontre qui restait fortuite
par Pascal en mathématique et prolongée par une pléiade de mathématiciens ju
définir une mesure sur des espaces d’événements permettant d’évaluer leur probabilité d’exister.
Au premier abord, il semble bien que la causalité ait deux aspects
prétend que la raison humaine a la capacité d
épistémologique qui organise les faits empiriques pour leur donner un sens. La donnée
métaphysique de la réflexion sur l’être se trouve chez Aristote dans la tension qu’il montre entre
« l’acte et la puissance ». La potentialité de l’être dans son devenir doit être actée pour que je puisse
dire à tous moments « je suis » mais par qui se demande le Stagirite
premier moteur car la régression à l’infini est impossible
sans s’arrêter un jour. Ce raisonnement a été porté à son sommet par Thomas d’Aquin dans ses voies
d’accès au premier moteur, c’est à dire Dieu dans le langage des traditions religieuses. On voit par là
comment la dimension métaphysique qui était simplement un au delà de la physique chez Aristote
est devenue une donnée religieuse même si cela est une extrapolation abusive
pas un terme philosophique qu’on le veuille ou non…Il n’est pas étonnant donc que le
choses ait été abandonné, on peut le dire depuis Guillaume d’Ockham, et, à sa suite, la métaphysique
s’est transformée lentement mais sûrement en une logique du langage. Un des représentants
contemporains de ce courant a été Wittgenstein au gr
parlent avec justesse de « tératologie métaphysique
l’on dispose d’un système d’explications causales quand on est à même de construire un modèle
intelligible syntaxiquement efficace et sémantiquement complet. La cause devient donc une
explication intellectuellement construite et non plus un constat de liens organiques entre les choses
elles-mêmes.
Evidemment, dans le cadre de la mathématique qui s’affirme comme langa
monde depuis Galilée, cette langue logique va exploiter les implications notées comme on le
sait avec une double flèche . Or cette notation qui va lier deux propositions A et B
sous la forme de « A implique B
même chose que « non A ou B
jeu intellectuel qui a débouché sur une arithmétisation de la logique avec l’algèbre de Boole.
On sait que Hobbes puis Locke et Hume mirent à mal les explications causales de l’univers tel
que décrit par les lois de Kepler et de Newton. Hume en particulier écrasa en quelque sorte la
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l’intelligence à saisir le pourquoi des choses. Cournot le définissait comme la «
» ce qui consistait à déplacer le problème vers la compréhension de
cette rencontre qui restait fortuite ! Ce hasard n’est pas à confondre avec la théorie mise en place
par Pascal en mathématique et prolongée par une pléiade de mathématiciens ju
définir une mesure sur des espaces d’événements permettant d’évaluer leur probabilité d’exister.
Au premier abord, il semble bien que la causalité ait deux aspects : l’un ontologique qui
prétend que la raison humaine a la capacité de saisir l’être et la raison d’être des choses, l’autre
épistémologique qui organise les faits empiriques pour leur donner un sens. La donnée
métaphysique de la réflexion sur l’être se trouve chez Aristote dans la tension qu’il montre entre
». La potentialité de l’être dans son devenir doit être actée pour que je puisse
» mais par qui se demande le Stagirite ? La réponse est dans un
premier moteur car la régression à l’infini est impossible : on ne peut passer d’un moteur à un autre
sans s’arrêter un jour. Ce raisonnement a été porté à son sommet par Thomas d’Aquin dans ses voies
d’accès au premier moteur, c’est à dire Dieu dans le langage des traditions religieuses. On voit par là
étaphysique qui était simplement un au delà de la physique chez Aristote
est devenue une donnée religieuse même si cela est une extrapolation abusive
pas un terme philosophique qu’on le veuille ou non…Il n’est pas étonnant donc que le
choses ait été abandonné, on peut le dire depuis Guillaume d’Ockham, et, à sa suite, la métaphysique
s’est transformée lentement mais sûrement en une logique du langage. Un des représentants
contemporains de ce courant a été Wittgenstein au grand Dam de philosophes comme Gilson qui
tératologie métaphysique ». Tout se réduit maintenant à l’affirmation que
l’on dispose d’un système d’explications causales quand on est à même de construire un modèle
uement efficace et sémantiquement complet. La cause devient donc une
explication intellectuellement construite et non plus un constat de liens organiques entre les choses
Evidemment, dans le cadre de la mathématique qui s’affirme comme langa
monde depuis Galilée, cette langue logique va exploiter les implications notées comme on le
sait avec une double flèche . Or cette notation qui va lier deux propositions A et B
A implique B » doit être lue comme « B ou non A
non A ou B » c’est à dire encore que « non B implique non A
jeu intellectuel qui a débouché sur une arithmétisation de la logique avec l’algèbre de Boole.
On sait que Hobbes puis Locke et Hume mirent à mal les explications causales de l’univers tel
que décrit par les lois de Kepler et de Newton. Hume en particulier écrasa en quelque sorte la
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l’intelligence à saisir le pourquoi des choses. Cournot le définissait comme la « rencontre de deux
» ce qui consistait à déplacer le problème vers la compréhension de
! Ce hasard n’est pas à confondre avec la théorie mise en place
par Pascal en mathématique et prolongée par une pléiade de mathématiciens jusqu’aujourd’hui pour
définir une mesure sur des espaces d’événements permettant d’évaluer leur probabilité d’exister.
: l’un ontologique qui
e saisir l’être et la raison d’être des choses, l’autre
épistémologique qui organise les faits empiriques pour leur donner un sens. La donnée
métaphysique de la réflexion sur l’être se trouve chez Aristote dans la tension qu’il montre entre
». La potentialité de l’être dans son devenir doit être actée pour que je puisse
? La réponse est dans un
passer d’un moteur à un autre
sans s’arrêter un jour. Ce raisonnement a été porté à son sommet par Thomas d’Aquin dans ses voies
d’accès au premier moteur, c’est à dire Dieu dans le langage des traditions religieuses. On voit par là
étaphysique qui était simplement un au delà de la physique chez Aristote
est devenue une donnée religieuse même si cela est une extrapolation abusive : le mot Dieu n’est
pas un terme philosophique qu’on le veuille ou non…Il n’est pas étonnant donc que le pourquoi des
choses ait été abandonné, on peut le dire depuis Guillaume d’Ockham, et, à sa suite, la métaphysique
s’est transformée lentement mais sûrement en une logique du langage. Un des représentants
and Dam de philosophes comme Gilson qui
». Tout se réduit maintenant à l’affirmation que
l’on dispose d’un système d’explications causales quand on est à même de construire un modèle
uement efficace et sémantiquement complet. La cause devient donc une
explication intellectuellement construite et non plus un constat de liens organiques entre les choses
Evidemment, dans le cadre de la mathématique qui s’affirme comme langage du
monde depuis Galilée, cette langue logique va exploiter les implications notées comme on le
sait avec une double flèche . Or cette notation qui va lier deux propositions A et B
», ce qui est aussi la
non B implique non A ». D’où un
jeu intellectuel qui a débouché sur une arithmétisation de la logique avec l’algèbre de Boole.
On sait que Hobbes puis Locke et Hume mirent à mal les explications causales de l’univers tel
que décrit par les lois de Kepler et de Newton. Hume en particulier écrasa en quelque sorte la
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métaphysique sur la physique : D’Alembert et Voltaire ne le considé
de la métaphysique ? Hume prétendait que l’accès à la réalité était sérieusement à remettre en
question. Il réclamait le droit au «
dans la droite ligne de la pensée scientifique. Pour lui, les jugements causaux sont fondés sur des
mécanismes psychologiques qui ont leur origine dans l’observation de régularités et dans l’habitude
qui en résulte. Sans scientifiques qui interviendraient dans l’organisation de
aurait pas à proprement parler de «
mathématique du terme, nous voyons que le sens commun est pris en défaut
équivalente à « il pleut donc je prends mon parapluie
ne pleut pas », ce qui n’est pas ce que tout un chacun dirait à savoir «
prends pas mon parapluie » ! La logique n’est pas toujours ce que l’on croit qu’elle est et les
politiques s’en sont fait une spécialité…
En réaction, pour les empiristes logiques, dont Carl Empel est un des représentants éminents,
les jugements causaux ne peuvent se comprendre que dans le cadre des lois de la nature
signifie être subsumé par une loi d
répétitions que le sens commun reconnaît
la gravité. La distance entre cette approche de la causalité via les lois de la nature et la réalité
mathématiques est telle qu’il est douteux que ce critère puisse donner une quelconque validité à un
processus causal dans cette science
des données mathématiques permettant la prévision d
On a vu que Russell en 1912 avançait qu’une explication n’est scientifique que dans la
mesure où elle n’est pas causale. La causalité est un concept qui relèverait exclusivement du sens
commun auquel il serait impossi
mathématique montre à l’évidence que cette approche lui était connaturelle. On sait ce qu’il advint
de cette utopie. Kurt Gödel a mis fin au paradis mathématique en montrant que la véracit
démonstrabilité sont deux notions disjointes dès que l’arithmétique est présente dans la théorie en
question, ce qui est toujours le cas pour les descriptions de la nature où les nombres sont là pour
assurer une description quantitative.
La causalité est toutefois un des succédanés du principe de la raison suffisante et apparaît au
premier abord comme un élément du déterminisme. Tout événement qui se produit n’advient pas
par hasard. Et pourtant on sait que des désintégrations radioactives
produire à certains moments plutôt qu’à d’autres, c’est la mécanique quantique et son approche
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: D’Alembert et Voltaire ne le considéraient-il pas comme le Newton
? Hume prétendait que l’accès à la réalité était sérieusement à remettre en
question. Il réclamait le droit au « privilège des sceptiques » tout en affirmant en parallèle qu’il était
la pensée scientifique. Pour lui, les jugements causaux sont fondés sur des
mécanismes psychologiques qui ont leur origine dans l’observation de régularités et dans l’habitude
qui en résulte. Sans scientifiques qui interviendraient dans l’organisation des phénomènes, il n’y
aurait pas à proprement parler de « cause ». Or, si nous reprenons l’implication au sens
mathématique du terme, nous voyons que le sens commun est pris en défaut
il pleut donc je prends mon parapluie » est « je ne prends pas mon parapluie donc il
», ce qui n’est pas ce que tout un chacun dirait à savoir « il ne pleut pas donc je ne
! La logique n’est pas toujours ce que l’on croit qu’elle est et les
sont fait une spécialité…
En réaction, pour les empiristes logiques, dont Carl Empel est un des représentants éminents,
les jugements causaux ne peuvent se comprendre que dans le cadre des lois de la nature
signifie être subsumé par une loi de la nature. Les lois de la nature apparaissent comme des
répétitions que le sens commun reconnaît : la chute des corps par exemple exprime une cause due à
la gravité. La distance entre cette approche de la causalité via les lois de la nature et la réalité
mathématiques est telle qu’il est douteux que ce critère puisse donner une quelconque validité à un
processus causal dans cette science -même si, par exemple, la théorie quantique est sous tendue par
des données mathématiques permettant la prévision de phénomènes dans l’infiniment petit.
Russell en 1912 avançait qu’une explication n’est scientifique que dans la
mesure où elle n’est pas causale. La causalité est un concept qui relèverait exclusivement du sens
commun auquel il serait impossible de substituer un concept scientifique. Sa formation de logicien
mathématique montre à l’évidence que cette approche lui était connaturelle. On sait ce qu’il advint
de cette utopie. Kurt Gödel a mis fin au paradis mathématique en montrant que la véracit
démonstrabilité sont deux notions disjointes dès que l’arithmétique est présente dans la théorie en
question, ce qui est toujours le cas pour les descriptions de la nature où les nombres sont là pour
assurer une description quantitative.
La causalité est toutefois un des succédanés du principe de la raison suffisante et apparaît au
premier abord comme un élément du déterminisme. Tout événement qui se produit n’advient pas
par hasard. Et pourtant on sait que des désintégrations radioactives n’ont pas de «
produire à certains moments plutôt qu’à d’autres, c’est la mécanique quantique et son approche
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il pas comme le Newton
? Hume prétendait que l’accès à la réalité était sérieusement à remettre en
» tout en affirmant en parallèle qu’il était
la pensée scientifique. Pour lui, les jugements causaux sont fondés sur des
mécanismes psychologiques qui ont leur origine dans l’observation de régularités et dans l’habitude
s phénomènes, il n’y
». Or, si nous reprenons l’implication au sens
mathématique du terme, nous voyons que le sens commun est pris en défaut car l’assertion
je ne prends pas mon parapluie donc il
il ne pleut pas donc je ne
! La logique n’est pas toujours ce que l’on croit qu’elle est et les
En réaction, pour les empiristes logiques, dont Carl Empel est un des représentants éminents,
les jugements causaux ne peuvent se comprendre que dans le cadre des lois de la nature : être cause
e la nature. Les lois de la nature apparaissent comme des
: la chute des corps par exemple exprime une cause due à
la gravité. La distance entre cette approche de la causalité via les lois de la nature et la réalité des
mathématiques est telle qu’il est douteux que ce critère puisse donner une quelconque validité à un
même si, par exemple, la théorie quantique est sous tendue par
e phénomènes dans l’infiniment petit.
Russell en 1912 avançait qu’une explication n’est scientifique que dans la
mesure où elle n’est pas causale. La causalité est un concept qui relèverait exclusivement du sens
ble de substituer un concept scientifique. Sa formation de logicien
mathématique montre à l’évidence que cette approche lui était connaturelle. On sait ce qu’il advint
de cette utopie. Kurt Gödel a mis fin au paradis mathématique en montrant que la véracité et la
démonstrabilité sont deux notions disjointes dès que l’arithmétique est présente dans la théorie en
question, ce qui est toujours le cas pour les descriptions de la nature où les nombres sont là pour
La causalité est toutefois un des succédanés du principe de la raison suffisante et apparaît au
premier abord comme un élément du déterminisme. Tout événement qui se produit n’advient pas
n’ont pas de « raison » de se
produire à certains moments plutôt qu’à d’autres, c’est la mécanique quantique et son approche
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probabiliste qui l’affirme. Evidemment, ceci n’exprime que la traduction des limites de tout modèle
scientifique concernant la description de la réalité.
Mais en mathématique, la réalité est la mathématique elle
Il peut paraître paradoxal que dans le domaine des mathématiques, ce soient les deux
acceptions à la fois ontologique sur la découverte de l’être et épistémologique s
faits pour leur donner sens, qui se retrouvent, au contraire de la physique où la causalité est e
avec le pourquoi et non avec le comment. La question de la cause en mathématiques pose donc tout
d’abord le statut de l’être mathé
mathématiques sont dans un univers qui pré
cette Terra mathematica incognita
cet univers. Il faut savoir que la mathématique se développe de fait par la mise en place de structures
qui explicitent les calculs quelquefois miraculeux qui sont menés à bien par les mathématiciens. Par
exemple, la structure de Groupe
permet de résumer des pages et des pages de calculs. Elle est le fruit de l’intelligence d’Evariste
Galois qui recherchait des formules permettant d’expliciter les solutions d’équations algébriques de
degré supérieur à quatre. Il prouva en fait que cette explicitation est impossible si un certain groupe
en lien avec les coefficients de l’équation n’a pas certaines propriétés. On avait alors compris le
pourquoi de cette impossibilité par une lecture sur une structure
quand on veut savoir si on peut déformer des objets dans des espaces de dimension quelconque les
uns dans les autres : la cohomologie associe à ces objets des groupes construits à partir de chemins
tracés sur eux et répond à la question. La cause est donc transférée dans des structures annexes qui
explicitent le blocage de cette homéomorphie.
La « réalité mathématique
Mais c’est plus profondément la réalité mathématique qui est en jeu. La résistance de cette
réalité au travers des calculs fait dire à Alain Connes dans son ouvrage L
(O.Jacob) avec A.Lichnerowicz et M.Schutzenberger que ceci prouve la véracité des dire de Platon. Il
existerait de fait cette terra incognita
décrypter et que l’on doit expliciter. Les objets mathématiques sont donc au fond de la caverne de
Platon dans un monde archétypal. Les causes mathématiques ne seraient alors que la découverte de
relations entre ces objets et leur explicitation sous forme de théorèmes.
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probabiliste qui l’affirme. Evidemment, ceci n’exprime que la traduction des limites de tout modèle
cription de la réalité.
Mais en mathématique, la réalité est la mathématique elle-même…
Il peut paraître paradoxal que dans le domaine des mathématiques, ce soient les deux
acceptions à la fois ontologique sur la découverte de l’être et épistémologique s
faits pour leur donner sens, qui se retrouvent, au contraire de la physique où la causalité est e
avec le comment. La question de la cause en mathématiques pose donc tout
d’abord le statut de l’être mathématique. Pour certains, et cela remonte à Platon, les êtres
mathématiques sont dans un univers qui pré-existe et le mathématicien ne fait que découvrir
erra mathematica incognita . L’organisation des concepts ne serait donc que la description de
univers. Il faut savoir que la mathématique se développe de fait par la mise en place de structures
qui explicitent les calculs quelquefois miraculeux qui sont menés à bien par les mathématiciens. Par
exemple, la structure de Groupe -dont Piaget disait qu’elle était native dans tout être humain
permet de résumer des pages et des pages de calculs. Elle est le fruit de l’intelligence d’Evariste
Galois qui recherchait des formules permettant d’expliciter les solutions d’équations algébriques de
ur à quatre. Il prouva en fait que cette explicitation est impossible si un certain groupe
en lien avec les coefficients de l’équation n’a pas certaines propriétés. On avait alors compris le
pourquoi de cette impossibilité par une lecture sur une structure associée. C’est la même chose
quand on veut savoir si on peut déformer des objets dans des espaces de dimension quelconque les
: la cohomologie associe à ces objets des groupes construits à partir de chemins
la question. La cause est donc transférée dans des structures annexes qui
explicitent le blocage de cette homéomorphie.
réalité mathématique
Mais c’est plus profondément la réalité mathématique qui est en jeu. La résistance de cette
ers des calculs fait dire à Alain Connes dans son ouvrage Le triangle de pensée
(O.Jacob) avec A.Lichnerowicz et M.Schutzenberger que ceci prouve la véracité des dire de Platon. Il
terra incognita qui résiste presque plus que la Nature que le physicien tente de
décrypter et que l’on doit expliciter. Les objets mathématiques sont donc au fond de la caverne de
Platon dans un monde archétypal. Les causes mathématiques ne seraient alors que la découverte de
et leur explicitation sous forme de théorèmes.
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probabiliste qui l’affirme. Evidemment, ceci n’exprime que la traduction des limites de tout modèle
Il peut paraître paradoxal que dans le domaine des mathématiques, ce soient les deux
acceptions à la fois ontologique sur la découverte de l’être et épistémologique sur l’organisation des
faits pour leur donner sens, qui se retrouvent, au contraire de la physique où la causalité est en lien
avec le comment. La question de la cause en mathématiques pose donc tout
matique. Pour certains, et cela remonte à Platon, les êtres
existe et le mathématicien ne fait que découvrir
que la description de
univers. Il faut savoir que la mathématique se développe de fait par la mise en place de structures
qui explicitent les calculs quelquefois miraculeux qui sont menés à bien par les mathématiciens. Par
’elle était native dans tout être humain-
permet de résumer des pages et des pages de calculs. Elle est le fruit de l’intelligence d’Evariste
Galois qui recherchait des formules permettant d’expliciter les solutions d’équations algébriques de
ur à quatre. Il prouva en fait que cette explicitation est impossible si un certain groupe
en lien avec les coefficients de l’équation n’a pas certaines propriétés. On avait alors compris le
associée. C’est la même chose
quand on veut savoir si on peut déformer des objets dans des espaces de dimension quelconque les
: la cohomologie associe à ces objets des groupes construits à partir de chemins
la question. La cause est donc transférée dans des structures annexes qui
Mais c’est plus profondément la réalité mathématique qui est en jeu. La résistance de cette
e triangle de pensée
(O.Jacob) avec A.Lichnerowicz et M.Schutzenberger que ceci prouve la véracité des dire de Platon. Il
ature que le physicien tente de
décrypter et que l’on doit expliciter. Les objets mathématiques sont donc au fond de la caverne de
Platon dans un monde archétypal. Les causes mathématiques ne seraient alors que la découverte de
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Pourtant les êtres mathématiques semblent bien être des constructions en lien avec une
réalité extérieure qui se quantifie. La géométrie et les nombres sont nés de cette façon à partir de ce
que les médiévaux appelaient les «
(nos cinq sens). Ils détiennent leur réalité par les relations qui les lient entre eux. Le mathématicien
« invente » les concepts puis ces concepts lui échappent en quelque sort
explicitation par théorèmes interposés qui découlent les uns des autres par des inférences logiques
que l’on peut dire causales.
La causalité mathématique porte en elle la dualité de cette science qui est aussi langage. Elle
est à la fois métaphysique au sens premier «
mesure où elle est outil de connaissance scientifique. Cette richesse se retrouve dans ce concept de
cause qui au travers de la logique court dans toutes ses
la grande actrice de ce domaine comme Kant l’avait bien vu mais alors… nous voilà revenu à la notion
de raison suffisante!.
La question de la saisie
dire est une des conceptualisations d
mythologie n’est-elle pas une des premières explications des phénomènes
théogonie « imagine » des explications des forces tectoniques par une saga de dieux et déesses.
Cette protoscience se décantera avec l’apport judéo
feront la différence entre les sensibles propres (nos sens) et
un dialogue entre les personnes au sujet de la saisi du réel. Descartes sera le premier à mettre en
doute cette capacité de nos sens de décrire le réel. Pour penser vraiment, l’esprit avec le doute doit
se détacher du corps abducere mentem a sensibus
sommes-nous capables de définir des concepts à partir de notre appréhension des choses. Comment
des concepts qui sont produits par la raison peuvent
renversement qui donne le primat au cogito pour permettre une médiation entre les phénomènes et
les catégories. Kant dans l’Analytique
l’Esthétique transcendantale opposé raison et
fonction de synthèse qui permet de construire des images intuitives tandis que l’entendement seul
est l’agent du concept et du jugement. Mais comment expliquer l’unité de l’imagination et de la
sensibilité et de l’imagination et de l’entendement
déroulant dans le temps, sont le produit de l’imagination transcendantale et sont le point ultime de
la doctrine de Kant comme le mit en évidence Heidegger.
Husserl en introduisant
On sait que la phénoménologie étudie comment notre monde conceptuel, ensembles de tous les
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Pourtant les êtres mathématiques semblent bien être des constructions en lien avec une
réalité extérieure qui se quantifie. La géométrie et les nombres sont nés de cette façon à partir de ce
appelaient les « sensibles communs » par opposition aux «
nos cinq sens). Ils détiennent leur réalité par les relations qui les lient entre eux. Le mathématicien
» les concepts puis ces concepts lui échappent en quelque sorte et il est confronté à une
explicitation par théorèmes interposés qui découlent les uns des autres par des inférences logiques
La causalité mathématique porte en elle la dualité de cette science qui est aussi langage. Elle
t à la fois métaphysique au sens premier « d’au delà de la physique » et épistémologique dans la
mesure où elle est outil de connaissance scientifique. Cette richesse se retrouve dans ce concept de
cause qui au travers de la logique court dans toutes ses veines mais ne l’épuise pas
la grande actrice de ce domaine comme Kant l’avait bien vu mais alors… nous voilà revenu à la notion
du réel et de sa structuration par l’intelligence avant de pouvoir le
dire est une des conceptualisations d ‘interrogations philosophiques qui a parcouru les siècles. La
elle pas une des premières explications des phénomènes
» des explications des forces tectoniques par une saga de dieux et déesses.
Cette protoscience se décantera avec l’apport judéo-chrétien du monothéisme et les médiévaux
feront la différence entre les sensibles propres (nos sens) et les sensibles communs qui permettent
un dialogue entre les personnes au sujet de la saisi du réel. Descartes sera le premier à mettre en
doute cette capacité de nos sens de décrire le réel. Pour penser vraiment, l’esprit avec le doute doit
abducere mentem a sensibus. Mais le problème reste entier
nous capables de définir des concepts à partir de notre appréhension des choses. Comment
des concepts qui sont produits par la raison peuvent-ils s’appliquer à des objets sens
renversement qui donne le primat au cogito pour permettre une médiation entre les phénomènes et
’Analytique offre cette médiation par l’imagination après avoir dans
opposé raison et sensibilité. L’imagination apparaît donc comme une
fonction de synthèse qui permet de construire des images intuitives tandis que l’entendement seul
est l’agent du concept et du jugement. Mais comment expliquer l’unité de l’imagination et de la
é et de l’imagination et de l’entendement ? Les schèmes, représentations d’une activité se
déroulant dans le temps, sont le produit de l’imagination transcendantale et sont le point ultime de
la doctrine de Kant comme le mit en évidence Heidegger.
les noemata reprend ce problème de la conceptualisation du réel.
On sait que la phénoménologie étudie comment notre monde conceptuel, ensembles de tous les
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Pourtant les êtres mathématiques semblent bien être des constructions en lien avec une
réalité extérieure qui se quantifie. La géométrie et les nombres sont nés de cette façon à partir de ce
ion aux « sensibles propres »
nos cinq sens). Ils détiennent leur réalité par les relations qui les lient entre eux. Le mathématicien
e et il est confronté à une
explicitation par théorèmes interposés qui découlent les uns des autres par des inférences logiques
La causalité mathématique porte en elle la dualité de cette science qui est aussi langage. Elle
» et épistémologique dans la
mesure où elle est outil de connaissance scientifique. Cette richesse se retrouve dans ce concept de
épuise pas : l’intuition reste
la grande actrice de ce domaine comme Kant l’avait bien vu mais alors… nous voilà revenu à la notion
du réel et de sa structuration par l’intelligence avant de pouvoir le
‘interrogations philosophiques qui a parcouru les siècles. La
elle pas une des premières explications des phénomènes ? Hésiode dans sa
» des explications des forces tectoniques par une saga de dieux et déesses.
chrétien du monothéisme et les médiévaux
les sensibles communs qui permettent
un dialogue entre les personnes au sujet de la saisi du réel. Descartes sera le premier à mettre en
doute cette capacité de nos sens de décrire le réel. Pour penser vraiment, l’esprit avec le doute doit
. Mais le problème reste entier : comment
nous capables de définir des concepts à partir de notre appréhension des choses. Comment
ils s’appliquer à des objets sensibles ? On voit le
renversement qui donne le primat au cogito pour permettre une médiation entre les phénomènes et
offre cette médiation par l’imagination après avoir dans
sensibilité. L’imagination apparaît donc comme une
fonction de synthèse qui permet de construire des images intuitives tandis que l’entendement seul
est l’agent du concept et du jugement. Mais comment expliquer l’unité de l’imagination et de la
? Les schèmes, représentations d’une activité se
déroulant dans le temps, sont le produit de l’imagination transcendantale et sont le point ultime de
reprend ce problème de la conceptualisation du réel.
On sait que la phénoménologie étudie comment notre monde conceptuel, ensembles de tous les
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noèmes, est fondé sur notre expérience immédiate. L’expérience selon Husserl n
structurée en unités de différents types logiques. Les données hylétiques sont un matériau brut
amorphe sur lequel l’esprit humain imprime une forme au cours de ses activités constitutives.
Evidemment, Frege est à l’opposé de ce point de
réduisent à rien ni ne se fondent sur quoi que se soit d’autre. Ce sont des éléments d’un royaume
platonicien objectif d’entités abstraites. On ne peut les saisir que par la pensée et ils ne figurent pas
dans ce qui se donne à nous à travers l’expérience immédiate. Au contraire pour Wittgenstein, «
sense data sont à la source de nos concepts
notre construction de notre monde conceptuel. Le désaccord
donc la vérité logique. Pour ce dernier, notre langage n’est qu’une réflexion de la réalité et non une
structure que nous imposons au monde.
« Cette conception du langage comme medium universel par opposition au lan
calcul » comme le souligne Hintikka se prolonge dans l’opposition entre Husserl et Heidegger car
celui-ci lui substitue un système conceptuel entendu comme medium universel de pensée «
des Seins » pendant que « S’élancer contre les fronti
Wittgenstein.
La question de la cause est donc essentielle au sens propre en mathématique
la substance même de cette science si exotique qu’elle devient langage. L’objet mathématique est
concerné à la fois par son existence qui est tension dans le cadre de relations internes à une théorie
et qui entre dans un process de causalité dès que son apparition est formalisée.
Comme on le constate, il est temps de reprendre à la base tous ces concepts
essence, forme pour sortir de cette logorrhée qui ne débouche que sur un
(E.Gilson).
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noèmes, est fondé sur notre expérience immédiate. L’expérience selon Husserl n
structurée en unités de différents types logiques. Les données hylétiques sont un matériau brut
amorphe sur lequel l’esprit humain imprime une forme au cours de ses activités constitutives.
Evidemment, Frege est à l’opposé de ce point de vue car pour lui les entités signifiantes ne se
réduisent à rien ni ne se fondent sur quoi que se soit d’autre. Ce sont des éléments d’un royaume
platonicien objectif d’entités abstraites. On ne peut les saisir que par la pensée et ils ne figurent pas
ns ce qui se donne à nous à travers l’expérience immédiate. Au contraire pour Wittgenstein, «
sont à la source de nos concepts » car ce sont les objets simples qui sont à la base de
notre construction de notre monde conceptuel. Le désaccord entre Husserl et Wittgenstein concerne
donc la vérité logique. Pour ce dernier, notre langage n’est qu’une réflexion de la réalité et non une
structure que nous imposons au monde.
Cette conception du langage comme medium universel par opposition au lan
» comme le souligne Hintikka se prolonge dans l’opposition entre Husserl et Heidegger car
ci lui substitue un système conceptuel entendu comme medium universel de pensée «
S’élancer contre les frontières du langage, c’est là l’éthique
La question de la cause est donc essentielle au sens propre en mathématique
la substance même de cette science si exotique qu’elle devient langage. L’objet mathématique est
né à la fois par son existence qui est tension dans le cadre de relations internes à une théorie
et qui entre dans un process de causalité dès que son apparition est formalisée.
Comme on le constate, il est temps de reprendre à la base tous ces concepts
essence, forme pour sortir de cette logorrhée qui ne débouche que sur un « spinozisme du devenir
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noèmes, est fondé sur notre expérience immédiate. L’expérience selon Husserl ne nous arrive pas
structurée en unités de différents types logiques. Les données hylétiques sont un matériau brut
amorphe sur lequel l’esprit humain imprime une forme au cours de ses activités constitutives.
vue car pour lui les entités signifiantes ne se
réduisent à rien ni ne se fondent sur quoi que se soit d’autre. Ce sont des éléments d’un royaume
platonicien objectif d’entités abstraites. On ne peut les saisir que par la pensée et ils ne figurent pas
ns ce qui se donne à nous à travers l’expérience immédiate. Au contraire pour Wittgenstein, « les
» car ce sont les objets simples qui sont à la base de
entre Husserl et Wittgenstein concerne
donc la vérité logique. Pour ce dernier, notre langage n’est qu’une réflexion de la réalité et non une
Cette conception du langage comme medium universel par opposition au langage comme
» comme le souligne Hintikka se prolonge dans l’opposition entre Husserl et Heidegger car
ci lui substitue un système conceptuel entendu comme medium universel de pensée « Haus
ères du langage, c’est là l’éthique » disait
La question de la cause est donc essentielle au sens propre en mathématique : elle concerne
la substance même de cette science si exotique qu’elle devient langage. L’objet mathématique est
né à la fois par son existence qui est tension dans le cadre de relations internes à une théorie
et qui entre dans un process de causalité dès que son apparition est formalisée.
Comme on le constate, il est temps de reprendre à la base tous ces concepts : être, existence,
spinozisme du devenir »
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