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Dossier Economique :
LES BESOINS EN FORMATION
DES ENTREPRISES
Octobre 2014
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 2
SOMMAIRE
I. Contexte et justification ………………………………………………6
II. La formation professionnelle : état des lieux ……………………7
III. La formation professionnelle est-elle adaptée aux besoins
des entreprises …………………………………………………………….10
IV. Recommandations ………………………………………….…………….16
V. Focus sur l’emploi des jeunes ………………………………………..19
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Listes des sigles et acronymes :
AFD : Agence Française de Développement
AJEB : Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues
ANEJ : Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes
BTS : Brevet de Technicien Supérieur
CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
C.A.P : Communauté des Acteurs Portuaires
CCIA : Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture
CCIAD : Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar
CDD : Contrat à Durée Déterminée
CDI : Contrat à Durée Indéterminée
CFA : Centres de Formation des Apprentis
CFCE : Contribution Forfaitaire à la Charge de l’Employeur
CFMPL : Centre de Formation aux Métiers Portuaires et à la Logistique
CNES : Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal
COSEC : Conseil Sénégalais des Chargeurs
CPI : Conseil Présidentiel de l’Investissement
DIC : Diplôme d’Ingénieur de Conception
DIT : Diplôme d’Ingénieur Technologique
DPV : Direction de la Protection des Végétaux
DUT : Diplôme Universitaire de Technologie
ENSEPT : Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Professionnel et Technique
ENSUT : Ecole Nationale Supérieure Universitaire de Technologie
ESP : Ecole Supérieure Polytechnique
ETFP : Enseignement Technique et Formation Professionnelle
FONDEF : Fonds de Développement de l’Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 4
GIE : Groupement d’Intérêt Economique
ISRA : Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ITA : Institut de Technologie Alimentaire
LMD : Licence Master Doctorat
MJEPVC : Ministère de la Jeunesse de l’Emploi et de la Promotion des
Valeurs Civiques
ONFP : Office National de Formation Professionnelle
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PME : Petites et Moyennes Entreprises
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 5
Liste des graphiques :
Graphique 0 : Echantillon de l’étude
Graphique 1 : Evolution du nombre de bacheliers
Graphique 2 : Evolution du nombre d'écoles de formation et de leurs effectifs
Graphique 3 : Répartition des établissements selon l’offre de formation
Graphique 4 : Répartition des jeunes diplômés selon les filières-diplômes
Graphique 5: Répartition des jeunes diplômés délivrés par les établissements
Graphique 6 : Répartition des employés selon la composition de l’entreprise
Graphique 7 : Niveau de formation des employés au moment de leur
recrutement
Graphique 8 : Satisfaction des besoins des chefs d’entreprises par leurs
employés
Graphique 9 : Satisfaction des chefs d’entreprises par rapport à la qualité de la
formation de leurs agents, à leur début
Graphique 10 : Besoin en compétences des chefs d’entreprises
Graphique 11: Répartition des chefs d’entreprises selon les besoins en renforcement de
Capacités
Graphique 12 : Répartition des chefs d’entreprise selon les besoins en renforcement des
capacités du personnel
Graphique 13 : Comparaison des besoins en formation des chefs entreprise et employés
Graphique 14 : Répartition des jeunes diplômés selon les niveaux d’étude
Graphique 15: Répartition des jeunes diplômés selon les formations les plus suivies
Graphique 16 : Répartition des jeunes diplômés selon l’obtention du premier emploi
Graphique 17 : Répartition des jeunes diplômés selon les démarches entreprises pour
chercher un emploi
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 6
Graphique 18: Répartition des jeunes selon la nature de l’emploi
Graphique 19: Répartition des jeunes diplômés selon la durée du chômage
Graphique 20: Durée du chômage en fonction du diplôme obtenu
Graphique 21 : Répartition des jeunes diplômés selon les obstacles
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 7
Avant propos
Une économie compétitive nécessite un appareil productif performant et des ressources
humaines de qualité. Ceci est d’autant plus vrai que nous vivons dans un environnement
caractérisé par de fortes mutations. Ainsi, pour faire face à ces changements, les entreprises
auront besoin d’une main d’œuvre qualifiée, leur permettant d’être flexibles.
La formation professionnelle constitue à cet effet un levier pour le développement et la
performance des entreprises. Elle met sur le marché du travail une main d’œuvre qualifiée en
réponse aux besoins du secteur productif. Elle permet aussi de mettre en phase les employés
avec l’évolution fulgurante des connaissances, des techniques et des méthodes indispensables
pour résister aux flux de la concurrence.
La formation professionnelle est donc pour les entreprises, qu’elles soient du secteur primaire,
secondaire ou tertiaire, un élément incontournable pour assurer leur compétitivité.
C’est fort de ce constant, que la chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar, à
travers son Observatoire économique, a voulu faire un diagnostique de ce secteur, afin de voir
si les besoins des entreprises sont réellement pris en compte par les différentes parties
prenantes de la formation professionnelle.
Ainsi, à travers cette publication, nous avons voulu apporter notre contribution au débat
économique, en proposant un ensemble de recommandations à l’endroit de l’Etat, du secteur
privé, des écoles de formation professionnelle, des chambres consulaires.
Par ailleurs, je tiens à remercier tous nos partenaires qui ont permis la réalisation de cette
étude.
Pour terminer, je souhaite à cette publication une large diffusion et que les recommandations
ici formulées puissent être mises à profit par les tous les acteurs, afin que nos entreprises
soient plus performantes.
Mamadou Lamine NIANG
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 8
I- Contexte et justification
Lors des Assises de l’entreprise tenues au mois décembre 2012, le déficit criard de formation
a été souligné comme l’une des principales causes de la faible productivité du travail au
Sénégal. Cette situation est d’autant plus alarmante vu que seules 16% des entreprises dotent
leur personnel de formation. A cela s’ajoute la rude compétitivité à laquelle font face nos
entreprises déjà taxées de « faible culture d’industrie ». Fort de ce constat, il est presque sûr
que le secteur privé ne pourra gagner le pari l’émergence économique que grâce à la
construction de nouveaux modes de qualification permettant de mettre à la disposition des
entreprises des ressources humaines répondant à leurs besoins tel que le soulignait M.
Mansour CAMA de la CNES à l’occasion de la 11 ème
session du CPI.
Dans cette même dynamique, le président de la République, Macky SALL, avait demandé
lors de cette session du CPI que la CFCE passe de 5 à 10% afin de doubler les fonds alloués à
la formation professionnelle. Ceci pour améliorer l’offre de formation aussi bien en qualité
qu’en quantité.
Ces prises de positions des autorités et des chefs d’entreprises soulignent un engagement fort
mais également un cri de cœur quant à la nécessité de mieux jauger la question d’avoir des
ressources humaines de qualité en vue de rendre les entreprises sénégalaises plus compétitives
mais aussi et surtout pour résorber le chômage des jeunes diplômés.
Consciente de son rôle moteur dans le développement des entreprises la CCIAD, a jugé
nécessaire de faire un inventaire des besoins en formation des entreprises afin de permettre à
l’ensemble des acteurs de faire des choix pertinents. Ceci permettra la mise en place de
systèmes de formation performants, capables de développer les compétences dont ont besoin
les entreprises.
Cette étude réalisée par l’Observatoire économique de la CCIAD s’inscrit dans une démarche
participative et inclusive qui a nécessité :
une revue documentaire qui a permis de revisiter les documents de politique publique
et les textes réglementaires ayant trait au secteur privé et à la formation
professionnelle ;
Une identification des acteurs de la formation professionnelle que sont : les chefs
d’entreprises, les chefs d’établissements, les jeunes diplômés et enfin les structures
étatiques ayant en charge l’enseignement technique et la formation professionnelle ;
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 9
Une collecte des données auprès de chefs d’entreprises rendue possible par le choix
d’un échantillon de 150 d’entre eux par la méthode des quotas. Le choix de cette
méthode est lié au fait qu’elle constitue une voie très prisée pour mener à bien un
diagnostic ;
Tableau 0 : Echantillon de l’étude
Une collecte de données auprès de 215 jeunes diplômés. Ces derniers sont soit en
activité, soit au chômage ;
L’administration de guides d’entretiens aux chefs d’établissements et aux responsables
des structures étatiques qui ont en charge la formation professionnelle, que sont : le
FONDEF, l’ONFP, la direction de l’enseignement technique.
Après la phase de collecte, les questionnaires ont été contrôlés, saisis à l’aide du logiciel
Sphinx et analysés.
II- La formation professionnelle : état des lieux
Secteurs d’activités Pourcentage dans la base
CCIAD
Echantillon tiré suivant
la méthode des quotas
Services 45% 45%
Industries 22% 23%
Commerce 28% 26%
Autres 5% 6%
Total 100% 100%
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 10
Les écoles de formation professionnelle supérieure sont des établissements dont l’accès est
conditionné par l’obtention du baccalauréat ou d’un diplôme jugé équivalent et dont les
programmes permettent l’acquisition de compétences et de qualifications pour l’exercice
d’un métier ou d’une profession.
Délivrant des diplômes de niveau, Bac+2 et des diplômes du niveau de la Licence, du
Master et du Doctorat, les établissements de formation professionnelle supérieure sont
placés sous la tutelle du Ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage, et
de l’Artisanat et/ou du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche1.
Les programmes de formation professionnelle, au niveau du supérieur, sont dispensés aussi
bien par des établissements publics que privés.
Les principaux établissements publics d’enseignement supérieur technique et
professionnel sont l’ESP de Dakar (ex ENSUT), de l’EPT de Thiès et l’ENSEPT. Les
programmes de leurs formations sont orientés principalement vers l’insertion
professionnelle de leurs étudiants. En effet, le Diplôme universitaire de technologie (DUT),
le diplôme d’ingénieur technologique (DIT), le diplôme d’ingénieur de conception (DIC)
sont les principaux diplômes délivrés. Ces diplômes offrent plus de chance d’intégrer
rapidement le marché du travail grâce à un programme accès sur la pratique.
Les écoles privées de formation professionnelle représentent quant à elles la quasi totalité
des établissements de formation supérieure. Depuis la libéralisation du système éducatif,
elles connaissent un développement fulgurant. En effet, l’Etat, a favorisé le développement
de l’enseignement supérieur privé à travers – « la loi 91-22 du 16 Février 1991 qui
encourage l’initiative privée individuelle ou collective en faveur de l’ETFP », « la loi 94-
82 du 23 Décembre 1994 portant statut des établissements d’enseignement privé » et «
l’Accord-cadre du 02 Mai 1995 qui stipule que les écoles qui reçoivent des bacheliers (ou
diplômes équivalents) en vue d'une formation supérieure, sont des établissements privés
d'enseignement supérieur ». A cela s’ajoute la forte hausse du nombre de bacheliers qui
1 Les écoles de formation professionnelle qui délivrent le BTS dépendent du MFPAA et celles qui délivrent des
diplômes de niveau Licence, Master et Doctorat, du MESR. Ainsi, toute école de formation qui donne des diplômes allant du BTS au Doctorat est sous la tutelle de ces deux ministères.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 11
s’est accru en moyenne de 8,10% par an entre 1994 et 2010 passant ainsi de 8595 à 29883
respectivement2.
Graphique 1 : Evolution du nombre de bacheliers3
Il y a dès lors un développement fulgurant des écoles de formation privée, à cause notamment
de la demande en formation qui est de plus en plus forte et à l’incapacité de l’Etat à accroître
l’offre. D’ailleurs en 2010, elles regroupaient 95% de l’ensemble des structures dédiées à la
formation professionnelle supérieure. Leur nombre est passé de 04 à 1024 entre 1994 et 2010.
2 Calcul de l’observatoire à partir de données tirées des rapports de l’Office du Baccalauréat
3 Données tirées des rapports de l’Office du Baccalauréat
4 Nombre de « Grandes Ecoles »
8595 10580
15470
19961
29883
1994 1999 2004 2009 2010
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 12
Graphique 2 : Evolution des effectifs des étudiants et des écoles de
formation
De plus en plus, les étudiants non orientés s’inscrivent dans les écoles privées qui offrent une
large palette de formations et des programmes variés. Ces formations sont principalement
axées sur la gestion de projet, la gestion des entreprises, la communication et le management,
le commerce international, le marketing et la communication, le transport logistique, le
marketing, l’assistanat de gestion, l’entreprenariat et la gestion des PME etc.
Parmi les diplômes délivrés seul le BTS5, dont l’examen est organisé par l’Etat dont l’examen
est organisé par l’Etat est reconnus et délivré par celui-ci. Toutefois, même s’il conserve le
monopole de la délivrance des diplômes d’Etat, les établissements privés d’enseignement
supérieur délivrent des diplômes dits diplômes d’école. La reconnaissance de ces derniers est
du ressort du CAMES6qui juge de leur pertinence et de leur qualité de l’offre.
5 L’Etat reconnait aussi le Brevet professionnel de banque qui est un diplôme national de niveau bac+3
6 Il est important de souligner que le CAMES ne reconnait pas l’établissement mais les diplômes pris
individuellement
0
5000
10000
15000
20000
25000
0
20
40
60
80
100
120
1994 1999 2004 2010
Effectifs Nombre d'écoles
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 13
III La formation professionnelle est-elle adaptée aux besoins des entreprises ?
Pour répondre à cette question, nous avons jugé nécessaire de donner la parole aux chefs
d’entreprise afin qu’ils nous disent si réellement l’offre de formation coïncide avec leurs
besoins.
En outre, les séries d’entretiens que nous avons effectuées auprès des Directeurs d’école et
l’administration d’un questionnaire dédié, nous ont permis de bien cerner cette offre de
formation.
1. L’offre de Formation Professionnelle
Pour analyser l’offre de formation existante dans la région de Dakar, nous avons identifié
différents types et programmes de formation technique et professionnelle.
L’offre de formation des business school
Pour des raisons de simplicité, cette étude ne prend en compte que la formation
professionnelle formelle7.
Ayant pour objectif de doter des connaissances et des compétences aux jeunes afin de leur
préparer l’entrée dans la vie professionnelle, la formation professionnelle est aujourd’hui
assurée par une pléthore de structures de formation dans la région de Dakar. D’après la liste
des établissements privés d’enseignement supérieur agréés par le MESR8, l’offre de ces
écoles, instituts ou universités etc. est fortement dominée par les filières telles que : Gestion
des entreprises (69,80%), Marketing/Commerce/Communication (60,50%), Finance –
Comptabilité (53,50%) et Informatique – télécommunication (44,20%) etc. Cette situation est
compréhensible vu la prédominance du secteur tertiaire dans l’économie. En guise
d’illustration, une augmentation fulgurante du nombre de banques et de cabinets d’études ces
dix dernières années est constatée.
7 Formation régie par l’Administration qui débouche sur l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat
académique officiel. 8 Il s’agit ici des établissements agréés par le MESR en 2010-2011 et disponible dans leur base de données
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 14
Graphique 3 : Répartition des établissements selon l’offre de
formation9
2. Une offre adaptée aux besoins des entreprises ?
En outre, l’enquête révèle que parmi les diplômes délivrés par les écoles de formation, celui
de Licence occupe la première place avec 44%, suivi du diplôme de Master 31% et 20% pour
le Brevet de Technicien Supérieur.
L’analyse croisée des diplômes délivrés suivant les filières fait ressortir que la « Licence »
reste le diplôme le plus décerné par les écoles de formation toutes filières confondues. La
mise en application du système LMD et le coût de la formation qui suit une progression
arithmétique pourraient en être les raisons.
9 Calcul de l’observatoire à partir de la base de données de la Direction de l’enseignement supérieur
60,50%
69,80%
53,50%
44,20%
18,60% 16,30%
4,70% 4,70%
23,30%
11,60%
23,30%
9,30% 14,00%
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 15
Graphique 4 : Répartition des jeunes diplômés selon les filières-
diplômes
Graphique 5: Répartition des diplômés délivrés par les établissements
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
BTS/DTS
Licence
Master
Autres
20%
44%
31%
5%
BTS Licence Master Autres
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 16
L’offre de formation des structures d’appui
En plus des business school, il existe des structures publiques ou publiques à caractère
professionnel qui offrent une formation continue. Il s’agit entre autres du COSEC et de la
CCIAD dont les offres de formation sont orientaient vers les besoins (demandes) des
entreprises.
Représentant l’ensemble des opérateurs économiques et défendant les intérêts généraux des
entreprises tous secteurs confondus, la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture
de Dakar offre un programme de formation aux dirigeants d’entreprise et aux employés dans
divers domaines tels que : déclarations douanières, Marketing/vente, Transport/logistique etc.
A cela s’ajoutent des séminaires réguliers pour répondre aux besoins en formation de leurs
ressortissants.
Le Fonds de Développement de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle
(FONDEF) qui est un outil de la réforme de l’ETFP pour l’appui technique et financier à la
formation professionnelle, fournit une formation sur demande des entreprises. Pour la
formation des entreprises notamment, les Petites et Moyennes Entreprises qui souhaiteraient
renforcer les capacités de leur personnel, un financement à hauteur de 75% est supporté par le
FONDEF.
Pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et promouvoir l’auto
entrepreneuriat, il est relevé plusieurs programmes de formation professionnelle dits non
formelle10
parmi lesquels :
Les programmes de formation de l’Office National de Formation
Professionnelle (ONFP) qui a pour mission le développement du savoir et du
savoir faire des jeunes sans emplois mais aussi des membres des organisations
socio professionnelles telles que les entreprises, les chambres consulaires, les
GIE, les ONG etc. Des sessions de renforcements de capacités (gratuites) sont
ainsi organisées pour tout individu ou toute organisation socio professionnelles
qui en exprime le besoin.
10
Formation dispensée dans des programmes développés par des institutions privées ou publiques qui ne conduisent pas à l’obtention de diplômes ou certificats officiels.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 17
Les programmes de formation de certaines agences du Ministère de la
Jeunesse, de l’Emploi et de la promotion des Valeurs civiques (MJEPVC)
telles que l’AJEB, l’ANEJ etc….
A cette offre de formation des business school et des structures d’appui, s’ajoute celle des
écoles de formation technique telles que le CFPT Sénégal-Japon, le CNQP, les lycées
techniques industriels entre autres. Ces centres forment des ouvriers qualifiés ou des
techniciens intermédiaires d’exécution11
dans les métiers industriels tels que la construction
métallique, l’électricité, l’électromécanique, la maçonnerie, l’électronique, la menuiserie, la
plomberie, le bâtiment, l’électrotechnique etc.
2. Les besoins en formation des entreprises
Dans un environnement de plus en plus instable, confus et hostile, les décisions des
entreprises deviennent plus difficiles. A cela s’ajoutent une évolution assez rapide des
techniques de l’information et de la communication (TIC), des nouvelles techniques de
négociation et de management et l’ouverture de nouveaux marchés. Dès lors, un état des lieux
du personnel existant et un diagnostic des besoins en formation des entreprises s’avère
nécessaire afin de mettre à leur disposition un personnel capable de s’adapter aux évolutions
rapides du marché.
Afin de faire l’inventaire du personnel des entreprises interrogées, il est important de voir la
composition des entreprises et le niveau de recrutement des agents. L’analyse des résultats fait
ressortir un nombre important de cadres moyens (80%), de cadres supérieurs (77%), de
techniciens supérieurs (73%) et d’ouvriers (59%)12
. En effet, les chefs d’entreprises ont
recruté essentiellement un personnel ayant le BTS (45% d’entre eux), la licence (45% d’entre
eux), le master (45%), le CAP-BEP (36% des chefs d’entreprises), le BT (34% d’entre eux)
etc.
11
Les techniciens intermédiaires d’exécution servent de courroie de transmission entre les cadres et les ouvriers 12
Ces pourcentages déterminent le nombre de chefs d’entreprises qui emploient un personnel de niveau donné. Par exemple : 80% des chefs d’entreprises emploient des cadres moyens.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 18
Graphique 6 : Répartition des employés selon la composition de
l’entreprise
Graphique 7 : Niveau de formation des employés au moment de leur
recrutement
59%
73%
80%
77%
Ouvrier
Techniciens
Cadres moyens
Cadres supérieurs
36% 34%
45% 45% 45%
22%
CAP-BEP BT BTS Licence Master Doctorat
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 19
En outre, pour 89,40% des chefs d’entreprises, leurs employés répondent à leur besoin même
si seulement 50% d’entre eux affirment être satisfaits par la qualité de leur formation.
Graphique 8 : Satisfaction des besoins des chefs d’entreprises par
leurs employés
Graphique 9 : Satisfaction des chefs d’entreprises par rapport à la
qualité de la formation de leurs agents, à leur début
89,40%
6,80% 3,80%
Oui Non Non réponses
5%
34%
50%
4% 8%
Très peu satisfaisante
Peu satisfaisant Satisfaisant Très satisfaisnt Non réponses
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 20
Cependant, compte tenu du contexte économique national et international, marqué par une
rude concurrence, les entreprises ont besoin de compétences supplémentaires dans certains
domaines tels que les TIC (54% des chefs d’entreprises), les métiers industriels (37% des
chefs d’entreprises), les techniques commerciales (29% des chefs d’entreprises).
Graphique 10 : Besoin en compétences des chefs d’entreprises
Face à ces besoins en compétences, un renforcement en capacités des dirigeants et du
personnel des entreprises permettrait de développer leur flexibilité et leur adaptabilité pour
leur permettre de réagir rapidement aux mutations du marché. Ces besoins en renforcement de
capacités sont exprimés par 70% des chefs d’entreprise enquêtés. 64% de ces mêmes chefs
d’entreprises estiment que leur personnel devrait être renforcé. Par ailleurs, selon toujours les
chefs d’entreprises 55,80% des employés demandent à être renforcés.
54%
37%
29%
19%
TIC
Métiers industriels
Commerciaux
Autres
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 21
Graphique 11: Répartition des chefs d’entreprises selon leurs besoins
en renforcement de capacités
Graphique 12 : Répartition des chefs d’entreprises selon les besoins en
renforcement de capacité du personnel
70%
22%
8%
Oui
Non
Non réponses
64,40%
26%
9,60%
Oui
Non
Non réponses
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 22
Cette situation nous permet en partie de confirmer que les besoins des entreprises en termes
de formations et de renforcements de capacités sont réels. Dès lors, la question que l’on se
pose est de savoir : dans quels domaines souhaiteraient-t-elles être renforcés ?
L’examen des résultats de l’enquête portant sur les besoins en renforcement de capacités des
entreprises, laisse apparaître que les plus forts taux sont enregistrés dans les filières des
Finances/Compta (24% des dirigeants et 18,30 des employés), TIC (21,20% des employés et
16% des dirigeants), Management (21,20% des employés), Assistanat de Gestion (10,60% des
employeurs).
Il est observé aussi une demande non négligeable de renforcement de capacités dans les
métiers industriels. 17,30% des employés et 16,30% des dirigeants souhaiteraient être
renforcés dans les techniques de transformations, de production, de conservation, de
stockage, de normalisation (qualité) etc.
Graphique 13: Répartition des besoins en renforcement de capacités
des chefs d’entreprise et de leur personnel
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Personnel
Chefs d'entreprises
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 23
L’analyse de ces différents résultats, relatifs aussi bien à l’offre qu’à la demande de
formation, fait ressortir les constats suivants :
Les besoins en compétence ou en renforcement de capacité des entreprises dans les
TIC, les métiers de gestion, les techniques commerciales trouvent une offre en parfaite
adéquation sur le marché ;
La demande en formation ou en renforcement de capacités dans les métiers industriels
est forte. Cependant, à l’exception des écoles de formation techniques citées ci-dessus,
l’offre de formation dans les techniques de transformation, de production, de
conservation, des business school est presque inexistante ;
Cependant, force est de constater que le format proposé par les écoles de formation ne
correspond pas souvent aux besoins des entreprises en termes de renforcement de capacités.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 24
IV- Recommandations
Il s’agit pour chaque acteur concerné par la formation professionnelle de mener des
actions individuelles ou collectives afin, d’améliorer le taux d’insertion des diplômés mais
aussi de répondre aux besoins et exigences du secteur privé.
L’Etat, en collaboration avec l’ensemble des acteurs devrait :
Promouvoir l’auto-entrepreneuriat
Vu le chômage galopant des jeunes 48% environ, la politique d’emploi devrait être tournée
vers l’auto-entrepreneuriat qui s’avère être aujourd’hui un véritable levier pour développer les
secteurs primaire et secondaire ;
Améliorer la qualité de l’enseignement
Avec la mise en place de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ), l’adoption d’une
chartre de la qualité dans l’enseignement supérieur pour une meilleure insertion des sortants
des universités et des écoles de formation est recommandée ;
Développer une formation professionnelle dédiée aux secteurs primaire et
secondaire
Les autorités publiques et le secteur privé devraient ensemble mettre en œuvre une
formation professionnelle orientée vers les secteurs primaire et secondaire, avec un
enseignement technique débouchant sur des compétences et des capacités opérationnelles.
Sachant qu’aujourd’hui l’agriculture et l’agrobusiness sont des créneaux porteurs, les
structures comme ITA, ISRA, DPV, ONFP etc. devraient être mieux outillées pour
accompagner davantage les écoles et instituts de formation ;
Promouvoir la formation par alternance
Il s’agira pour cela de mettre en place des Centres Formation des Apprentis (CFA) publics
dans les lycées techniques et de construire au moins un centre de formation professionnelle
par région ;
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 25
Les Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture devraient
ainsi :
Jouer un rôle de pivot dans le contrôle de la qualité des programmes de
formations proposées par les écoles
Fortes de leur rôle d’interface entre le Public et le Privé, les Chambres de Commerce,
d’Industrie et d’Agriculture sont bien placées pour apprécier l’offre de formations fournie par
les Business school. Connaissant les besoins des chefs d’entreprise, les CCIA devraient
accompagner, vérifier et labelliser les programmes des écoles afin qu’ils soient en phase avec
les besoins du marché ;
Organiser et animer le secteur de la formation
Les CCIA devraient organiser annuellement un ou des salon (s) de l’orientation et de la
formation afin, de faciliter le contact entre le monde de l’Entreprise, les écoles de
formation et les diplômés;
Mettre en place un Baromètre de la formation professionnelle
Ce baromètre de la formation professionnelle permettrait de faire un classement des écoles de
formation suivant des indicateurs tels : l’homologation des diplômes, les taux d’insertion
professionnelle, la qualité des programmes et des intervenants, le cadre etc….
Les écoles de formation professionnelle quant à elles devraient :
Axer les programmes et filières sur les besoins et attentes des chefs d’entreprise.
Vu l’importance des stages pratiques dans l’obtention du premier emploi les écoles de
formation devraient davantage pousser les écoles à tisser des partenariats féconds avec les
entreprises. En outre les visites d’entreprises, les immersions permettraient aux écoles de
formation de mieux cerner les besoins des entreprises et de faciliter l’intégration des
étudiants ;
Promouvoir des formations à la carte
Compte tenu des besoins spécifiques des entreprises et de l’indisponibilité du personnel
d’entreprise, les établissements de formation gagneraient proposer davantage des formations
à la carte pour les renforcer en capacités.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 26
Renforcer les capacités d’adaptation des étudiants
Le marché de l’emploi ne devrait pas se limiter à celui du Sénégal seulement, ainsi les écoles
de formation devraient intégrer dans leur programme une dimension sous régionale, africaine
voire mondiale ;
Enfin les entreprises devraient :
Préparer les étudiants à la vie en entreprise :
Les entreprises devraient renforcer davantage le partenariat avec les écoles de formation, car
seules 38% d’elles affirment nouer des partenariats avec ces dernières. Ce partenariat devrait
être orienté vers l’accueil des jeunes en formation ou diplômés dans le cadre de conventions
de stages, de tutorat et d’équipement en matériels.
Développer un partenariat public-privé
Un partenariat privé-public fort et dynamique devrait être développé en vue de multiplier la
mise en place des centres de formation basés sur « l’approche par compétences » pour
répondre de façon optimale aux besoins spécifiques des entreprises. Le CFPML, le Centre de
formation aux métiers du bâtiment et des travaux publics pourraient être cités à titre
d’exemple.
Le Centre de Formation aux Métiers Portuaires et à la Logistique (CFPML), qui a été crée
sous l'initiative de la Communauté des Acteurs Portuaires de Dakar (C.A.P. Dakar) en
partenariat avec l'Agence Française de Développement (A.F.D.) et le Ministère de
l'Enseignement Technique et de Formation Professionnelle du Sénégal pourrait servir
d’exemple. Les diplômés de cette école, grâce à des formations spécifiques basées sur
« l’approche par compétences » répondent de façon adaptée aux besoins des professionnels du
secteur portuaire.
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 27
Focus sur l’emploi des jeunes
Malgré les nombreuses politiques mises en œuvre par l’Etat du Sénégal, l’emploi des jeunes
demeure un problème crucial. Cette situation peut être expliquée en partie par une population
composée majoritairement de jeunes. Avec un pourcentage de chômage d’environ 49%, un
focus sur le marché du travail s’avère nécessaire.
L’échantillon retenu dans le cadre de cette étude est composé majoritairement de jeunes dont
l’âge varie entre 25 et 35 ans, soit 70,90% d’entre eux.
L’analyse des résultats montrent 45,10% des répondants ont au moins fait une formation
qualifiante de niveau bac+2. Ceux qui ont un diplôme de niveau bac+4 et bac+4 et plus
représentent respectivement 33,90% et 13,80% et concernent principalement la population
âgée de plus de 35 ans. +
Graphique 14 : Répartition des jeunes diplômés selon les niveaux
d’étude
Les formations les plus suivies par les jeunes sont le Marketing/Commerce (33%), la filière
Transport-logistique (17 ,90%), Banque-finance (16,50%) et les métiers de gestion (13,80%).
La Douane-transit, l’informatique-communication, l’hôtellerie et la restauration ne sont
suivies que par 21,80% des répondants. Ce qui montre une prédominance des métiers du
tertiaire dans les formations les plus convoitées par les jeunes.
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
Moins de 25 ans 25-30 ans 30-35 ans Plus de 35 ans
Bac
Bac+2
Bac+4
Plus de bac + 4
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Graphique 15: Répartition des jeunes diplômés selon les formations
les plus suivies
L’inscription dans ces filières s’explique par plusieurs raisons : les projets professionnels
(48,20%), disciplines enseignées (46,90%) aux débouchés professionnels (39,90%). Dans
cette même dynamique 36,60% des répondants se sont inscrits sur conseil d’un proche.
Au terme de leur formation, seuls 48% des jeunes interrogés ont obtenu un premier emploi, au
moins deux années après l’obtention de leur diplôme.
Parmi eux, 41% ont eu leur premier emploi entre 20 et 25 ans, 36% entre 25 et 30 ans et 14%
au-delà de 30 ans. Seuls 2% ont eu un premier emploi avant 20 ans.
Marketing/ Commerce 33,00%
Métiers de gestion 13,80%
Banque/Finance 16,50%
Informatique et communication
8,90%
Hôtellerie et Restauration 4,00%
Douane-transit 8,90%
Transport logistique 17,90%
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 29
Graphique 16 : Répartition des jeunes diplômés selon l’obtention du
premier emploi
L’analyse des résultats montre que pour obtenir un emploi, la plupart des jeunes ont soit
répondu à des offres aux envois de cv et candidature spontanée (50% d’entre eux), soit
procédé par recherches d’informations (19%), ou associé emploi et études (13%).
Graphique 17 : Répartition des jeunes diplômés selon les démarches
entreprises pour trouver un emploi
48%
41%
11%
Oui
Non
Non réponse
Envoi de CV et demandes; 50%
Recherches d'informations;
19%
Demande de conseils ; 16%
Emplois parallele; 13%
Non réponses; 2%
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 30
En plus de ces démarches, la pratique est un élément essentiel pour maximiser les chances de
décrocher un premier emploi. En effet, 68% de ceux qui ont obtenu un premier emploi ont
effectué au moins 2 stages ou plus. Seuls 32% ont pu obtenir un premier emploi avec moins
de 2 stages.
En outre, il est important de souligner que 51% des emplois décrochés sont des CDD contre
les CDI ne représentent que 30%.
Graphique 18: Répartition des jeunes selon la nature de l’emploi
Il faut noter par ailleurs 20% des jeunes ayant obtenu leur premier emploi développent à une
activité indépendante. Malgré cette dynamique, 41% des personnes interrogées sont toujours
à la recherche de l’emploi. Parmi elles, 43% sont en chômage depuis au moins 2 ans, 25%
depuis au moins 4 ans, 23% depuis au moins 6 ans et 9% depuis plus de 7 ans.
20% 18%
33%
12%
18%
Activité indépendante
CDD en temps partiel
CDD en temps plein CDI en temps partiel CDI en temps plein
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 31
Graphique 19: Répartition des jeunes diplômés selon la durée du
chômage
Ce pourcentage est beaucoup plus prononcé chez les titulaires du BTS que pour les jeunes qui
ont une Licence, un Master ou un Doctorat. Plus le diplôme est élevé, plus la durée du
chômage baisse.
Graphique 20: Durée du chômage en fonction du diplôme obtenu
0-2 ans; 43%
2-4 ans; 25%
4-6 ans ; 23%
7 ans et plus; 9%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
BTS Licence Master Doctorat
0-2 ans
2-4 ans
4-6 ans
6 et Plus
Dossier Economique N°5 Les besoins en formation des entreprises Page 32
Les principaux obstacles à l’accès à l’emploi soulevés par les demandeurs d’emplois sont
entre autres la demande qui est de loin supérieure à l’offre (55% des réponses), le marché du
travail qui n’est pas bien structuré (24% des réponses), le favoritisme (13% des réponses).
Graphique 21 : Répartition des jeunes diplômés selon les obstacles
La qualité de la formation n’a pas été décriée par ces jeunes comme un frein à leur insertion
professionnelle. En effet, 69,2% d’entre sont satisfaits des programmes proposés contre
seulement 3,60% qui estiment le contraire. En outre, la majorité des diplômés ont trouvé les
enseignements cohérents, soit 94,20% et pour 51,30% des répondants, le niveau des
enseignants est élevé.
Malgré cet état de fait, la formation professionnelle connaît certaines limites. Il s’agit pour
43,80% de ces jeunes, de l’absence de pratique (stage entre autres), de l’instabilité des
programmes (11,20% des réponses) mais aussi de la surcharge pédagogique (6% des
répondants).
Demande supérieure à l'offre
55%
Compétitif 8%
Favoritisme 13%
Mal structuré 24%
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ANNEXES
Liste des structures rencontrées
STRUCTURES
PERSONNE
RENCONTREES
DATE DOCUMENTS SUIVI
IAM MR GUIRRASSY,
DIRECTEUR
JEUDI 28 QUESTIONNAIRE Réalisé
COSYDEP
ADMINISTRATEUR MERCREDI 27 GUIDE D’ENTRETIEN Réalisé
IPG MR SALL MARDI 26 QUESTIONNAIRE Réalisé
CAIF MR DRAME Mardi 06 QUESTIONNAIRE Réalisé
AFI Mme COULIBALY Mardi 26 QUESTIONNAIRE Réalisé
SUP DECO M.SY et GARAMBE JEUDI 28 QUESTIONNAIRE
Réalisé
ONFP ADMINISTRATEUR JEUDI 07 GUIDE D’ENTRETIEN Réalisé
ISM M. BADJI JEUDI 28 QUESTIONNAIRE
Réalisé
FONDEF ADMINISTRATEUR EN VOYAGE MERCREDI 27 GUIDE D’ENTRETIEN Réalisé
ESTEL Réponse par mail
ESMP LES RAPPELER MARDI MATIN 33 860 50 54 QUESTIONNAIRE Réalisé
SUPTECH BATIS A DEJA REPONDU PAR MAIL QUESTIONNAIRE Réponse
par mail
ISI QUESTIONNAIRE ENVOYE SUR
UN NOUVEAU MAIL
GUIDE D’ENTRETIEN
UCAO L’administration GUIDE D’ENTRETIEN Réalisé
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