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LES

CONQUÊTES DE LA SCIENCELES MALADIES D'ESTOMAC

Une belle Découverte. - Les Travauxdu Dr rie Gock

Une cltTcuivpm1 tic in pins limite impor-tance vient d'être faite par le -.avant do<leur De Cock. Il notait pas besoin, cepen-dant, qu'une découverte aussi précieuse vîntmettre davantage en vedette ce nom déjà Mconnu par ses travaux sur l'appareil dige>tif et intestinal. .Mais la science est inlassa-ble, et, justement effrayé par le nombre tou-jours croissant de;-, personnes qui souffrentsi atrocement de l'estomac, ce grand bienfaiteur de l'humanité résolut d'y porter re-mède. Depuis de longue- années. De Cockétudie et analyse i onsciencieusement ia sa-live, les surs gastriques, part-réanques, labile, les glaires et tous les déchets de l'or-ganisme des personnes souffrant d'affections-tomacales et intestinales. Ce savant docteuracquit aincj la certitude absolue que, touten étant dues à des causes différentes, tou-tes ces affections ont cependant un seul etunicjue début initial et commun : l'inflam-mation des muqueuses de l'estomac. Lesgastrites, dyspepsie, gastralgies, dilatationr.t autres noms qu'on donne à ces maladiestwur 1 s distinguer l'un de l'autre, suivantleur état plu- ou moins aigu ou chroniqiu1.de même que leurs différentes conséquences,dépendent donc uniquement du plus oumoins d'acuité de cet état inflammatoire ; end'autres termes, toutes les maladies d'esto-mac indépendamment des causes qui les pro-duisent, sont ducs ;'i une lésion allant d'uneinflammation simple îi une inflammation ai-guë, jusqu'à une plaie de l'estomac, et c'estcette lés-ion qui en altère et détruit les fonc-tions, annule l'appétit, entrave les diges-îions et favorise ainsi dans l'organisme lar>on-digestion ei la putréfaction des alimentsabsorbés.

Aussi pratique que savant et doué d'une-ubtilité remarquable, l'illustre praticien-comprit aussitôt que le traitement des plaiesinternes devait forcément être le même querelui de* plaies externes. Dans l'immensehôpital placé sous sa direction, et sous sonheureuse impulsion, tous les digestifs em-ployés jusqu'alors : bicarbonate de soude,pepsine, magnésie, amers ferrugineux, etc.,qui, d'ail 'curs, ne procuraient jamais qu'uneamélioration momentanée, tombèrent et fi-rent pi are à l'antisepsie.

(En eftet, depuis quelques annés déjà, onn'emploie plus ces digestifs, et il a été recon-nu cjue l'estomac secrète toujours plus depepsine qu'il ne lui en est nécessaire pourdigérer Ut bol alimentaire.)

Tous les essais tentés par la méthode DeCork, et ils se comptent par milliers, dansdes cas les plus disparates, les plus rebellesles plus invétérés, furent couronné», du plu^grand succès. Chaque fois, la guérison futcomplète. L'indication était formelle et pé-remptoire. Pour guérir l'estomac ,il faut(assainir, il faut combattre l'état inflamma-toire de la muqueuse gastrique comme l'oncombattrait l'inflammation de la bouc h'1,d'une plaie, etc. Au reste, quoi d'aussi logi-que? Dès l'instant, il suffisait de faire lechoix heureux de substances t aimantes an-ti-inflammatoires nui, en même temps, pus-sent favoriser la digestion au lieu de l'en-traver comme font certains produits. Ce futà la suite de ces guérisons que, voulant fai-re profiter de sa découverte l'humanité en-tière, et sur les instances de ses collègues,et surtout de ses malades, il mit en ventela préparation spéciale qui est destinée à

FEUILLETON I >U LITTORAL

ARTHUR BERNÈDE

Le Chevalier

Genêt d'OrXXII!

PROJKT D'ENLKVKUKSn

En quittant le château de Nantes, le che-valier au genêt d'or se rendit immédiate-ment à la cabane du pêchcui ni lui avaitprêté sa défroque.

i.-uinehut l'attendait.'Eh bien! fit le paysan qui ̂ -nibh

.mxieux d'avoir des nouvelles,— J'ai vu la duchesse.•— Espérez-vous pouvoir !a sauver r— Je l'espère. Je la délivrerai malgré el-

le.- Comment cela, malgré.elle.'

Et le. chevalier fit au vieux chouan le ié-c it de ce qui s'était passé, au château.

- Vous êtes un homme courageux, mon-sieur Te chevalier, fit Guinchut en guise deconclusion. Cela, je le savais ! Mais, soitdit sans vous offenser, je ne vous croyaispas aussi malin.

- Comment cela, mon ami ?- Oui, le coup du serment... c'est, trou-

vé, ça. Vous .aveu juré de ne rien faire, tantque madame serait au château.

- Mais comme je m'étais juré aupara-vant de ne pas la laisser prisonnière...

blait très

immortaliser son nom, i.ar elle s'appellePoudres De Cock.

Il fallait signaler ce remède précieux dontvient de s'enrichir ta thérapeutique.

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NOS MALADIES

BUSSIE_ET_JAPOHDERNIÈRES NOUVELLES DE LA MATINEE

Télégrammes de notre correspondant partienlut

Paris, le 9 Décembre, 8 h. i p du matin.

La mobilisation en Hn»»leOn nnuonre de Suint-Péters-

bourg que la mobilisation du 2erégiment du Volga et des cosa-ques du territoire de Terek a étéordonnée.

Les Mines de FoachouOn vient rit? prévenir le gouver-

nement, îl Snint-Pétersbourg,queles mines de Fouchou fournissentdu chnrbon, en énorme quantité,aux Russes; la production suffi-rait facilement à un millier d'hom-mes.

LA FAIBLE1 SE NERVEUSECHEZ L'HOMME K l CHEZ LA FEMME

Impuissance. — Neurasthénie- - Stérilité.Ataxie. — Troubles cérébraux.

MALADIES DE L'ESTOMACII n'est pas de plus triste état que celui du

neurasthénique. Quoique jeune encore, il estdébile, sans énergie mélancolique : la vielui est a charge. Il mange généralement.ivec appétit, et pourtant la digestion ne s'ef-fectue pas ; il maigrit et s'affaiblit de plus enplus; courbaturé au réveil il ressent des dou-leurs derrière la tête, est atteint de vertigesde palpitations souffre de son impuissance etdes angoisses qui l'assaillent.

A tous ces maux, viennent s'ajouter, chezla femme les lourdeurs du bas-ventre, lesmaux de reins, et, avec la stérilité, la terri-ble menace du cancer ou des tumeurs!

Chez tous ces sujets, les organes ne fonc-tionnent pas, et, cependant, ni l'estomac, nile rein ni l'intestin, ni le foie ne semblentatteints.

Toutes les drogues ont été essayées, tousles systèmes ont échoué...

Seule, la méthode dermothéra^ : -ue resti-tue rapidement l'énergie vitale en répandantdans 1 organisme le fluide bienfaisant de sesappareils, en même- temps que les substan-ces végétales stimulent les organes débili-tés, et c'est là tout le secret du triomphe duDermothérapisme oui a obtenu des milliersde guérisons exposées au Temple de la San-té, visible tous les jours.

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Vous tenez ainsi vo-. deux paroles, et Jtout est pour le mieu\. t

— Maintenant, dit George:-;, il va. falloir |organiser notre plan d'attaque. Je .iuis cer-tain que le gouvernement ne laissera pas laduchesse à Nantes ; Louis-Philippe n'ose-ra pas faire un procès à sa cousine, danscette, ville qui compte tant de royalistes res-té •> fidèles à la légitimité. Il craindra unnjouvement populaire. Il redoutera un sou-lèvement de ceux qui ne pourraient sup- jporter de voir une. reine, une femme, une 1mère amenée dans un prétoire et assise au jbanc d'infamie, comme une voleuse de 1grand chemin. I )onc, le transfert est cer- Itain. Où conduira-t-on Madame ? je ne puisle deviner. II est absolument indispensable Ique nous le sachions, au moins quelquetemps à l'avance, pnur que nous soyons rnmesure de rassembler nos hommes.

— Vous avez raison, monsieur le cheva-lier, c'est tout ii fait nécessaire.

- D'autrr part bien que le danger nem'ait jamais fait reculer d'une semelle, ilserait peut-être imprudent de ma part deretourner à Nantes. Le général Dermon-court et le préfet Du val, rendant loyale-ment hommage à l'attachement sans borneque. je professe envers Madame, ont étéassez généreux pour me laisser partir, etme pardonner d'avoir frappé impitoyable-ment Simon Deutz et M. Louis.

Ils sont bien morts tous les deux?Non. Ce misérable de Deutz a survé-

cu. Décidément, cette canaille a l'âme che-villée dans le. corps. Mais je le retrouveraiun jour, cl, celte fois, je ne le m an pueraipas.

- Si vous avez besoin de moi, monsieurle chevalier...

— Merci, père Guinehut... Je vous disaisdonc que tous les hommes du gouvernement

' n'ont pas l'Ame aussi noble et aussi grandeite Dermoncourt et le "préfet ; si j'étais re-

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conu, on m'arrêterai immédiatement, je se-rai jugé dans les vingt-quatre heures, con-damné, guillotiné, sans avoir accompli cequi me reste à faire, c'est-à-dire enlever laduchesse.

Et... acheva le paysan.—- Donc... il nous faudrait un émissaire

très sûr... M. de la Roberie doit être revenude Paris. Vous allez vous rendre chez lui,le mettre au courant de ce qui se passe, etde mon projet d'enlèvement. Vous le prie-rez de venir me rejoindre ce soir ici, à Tren-temont et de s'informer des décisions duministère. D'après ce qu'il me dira nousagirons.

Guinehut s'empressa d'exécuter les ordresdu chevalier.

M. de la Roberie venait de rentrer chezlui où il se cachait.

N'était-il pas proscrit, lui aussi ?M. Thiers avait donné l'ordre de procé-

der à l'arrestation de tous les partisans dela duchesse de Berry, qui avaient échappéau massacre ou à la prison.

On sait que la fille de M. de la Roberie,la vaillante N-anne, avait été incarcérée auch'iteau.

Le vieux gentilhomme avait eu d'abordl'intention d'aller se livrer lui-même.

Mais il se dit qu'il valait mieux rester li-bre pour s'efforcer de porter secours à safille et à Henri de Lorge : et lui aussi ru-minait des projets d'évasion, lorsqu'un deses serviteurs qui avait fait le coup de feuà ses côtés pendant la dernière insurrec-tion, vint lui annoncer que Guinehut de-mandait à être introduit en sa présence.

M. de la Rnberie donna l'ordre que l'onfit entrer immédintement le métayer.

Celui-ci s'inclina respectueusemeni de-vant son maître ; mais le gentilhomme ou-bliant son rang, pour ne plus se souvenirque de la conduite de son fermier, lui ouvrit les bras comme ii un ami.

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Londres. — Les ratifications de laConvention Franco-Anglaise, ont étééchangées, hier, entre MM. Cambon am-biissadeur de France et Lord Landows-ne.

LA SANTE DE LA DUCHESSE D'AOSTE

Turin. — L'état de santé de la du-chesse d'Aoste s'est amélioré, mais toutdanger n'est pas écarté.

La population qui a pour la duchesseun véritable culte, lit avec anxiété lesbulletins de santé de l'intéressante ma-lade, bulletins qui sont publiés d'heureen heure.

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Et pendant un moment, tous deux, le no-ble et le paysan, pleurèrent sur leurs es-poirs perdus , leurs affections brisées, leursambitions dt'funtcs.

Lorsque Guinehut se fut un peu remis decette émotion, il répéta ^ M. de la Robe-rie la conversation qu'il venait d'avoir avecle chevalier.

— Bien, dit M. de la Roberie. Je ferai cequ'il me demande. Dites-lui que ce soir jeserai au rendez-vous fixé.

Tandis que Guinehut s'éloignait, aprèsavoir serré avec respect la main que lui ten- .dait son maître, le serviteur accourut, l'aireffaré.

Il tenait à la main un pli cacheté,• - Qu'est-ce donc ? demanda M. de la

Roberie surpris du trouble qui semblaitagiter son domestique.

Monsieur le. comte... c'est... c'est...Voyons, parle !C'est un officier qui m'a chargé de

vous remettre cette lettre .-— Un officier?... Saurait-on déjà que je

suis ici ? Allons, donne vite.Et le père de Jeanne après avoir brisé

fiévreusement le cachet de l'enveloppe, lutce qui suit :

•< Monsieur de la Roberie,

H J'ai su, par mon fidèle Muller, qui vousa reconnu, que vous étiez de retour en votremaison. Je vous serais très reconnaissantsi vous consentiez à me recevoir, ne fût-ceque cinq minutes. Vous me connaissez suf-fisamment pour savoir que je garderai leplus rigoureux secret sur votre présenceà Nantes. Mais, je vous en supplie accor-dez-moi cette entrevue. Il y va de l'existen-ce de votre fille.

u Votre dévoué.

« Colonel BONNARD. »

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II y va de l'existence de ma fille !murmura le comto de la Roberie d'une voixtremblante .

Et, se tournant vers son domestique quiattendait une réponse, il ajouta :

— - Dites au soldat Muller que j'attends lecolonel. Vous le ferez passer par la portedu jardin, afin que nul ne puisse le voirentrer ici.

— liîen... monsieur le comte.Un quart d'heure après, le colonel et M.

de la Roberie étaient réunis dans- un petitsalon situé au premier étage de la maisonet d'où il était impossible de surprendre unmot de ce qu'ils allaient dire .

— Monsieur le comte, commença Bon-nard, je me suis souvenu que je vous de-vais la vie ; je vous l'ai déjà dit ; mon plusgrand désir était de vous témoigner ma re-connaissance. L'occasion s'en présente au-jourd'hui, et tout en déplorant les circons-tances terribles qui m'amènent ici, je n'hé-site pas un seul instant à tenter près de vousune démarche indispensable pour le salutde Mlle Jeanne,

- - Je vous remercie, colonel... et je vousécoute avec la plus vive attention.

- T.orsque dans un élan d'ahnégationadmirable, votre fille, M. de Lorge et l'abbéColas sont venus se constituer prisonnierspour empêcher que l'on ne fusillât mon pau-'•••" l f i i 1 l t ' r , j'étais persuadé que, touché, pav r r . \ i u u e r , j t: 1 ; 1.s p e r s u a u i : t j u i , l u u i u t : JJ.IIcet acte vraiment sublime, le gouverne-ment ne les laisserait pas deux jours sousles verrous. IlnVn a rien été, et j'ai dû meI t^^ i ç i i v U J . 1111 1 11 A I I L I I \ * i t - , y*\ 1 e 1 1 M L I LIJ\>

contenter cie faire tout ce qui était en mon

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