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Voyage &
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D ip l m
1/ le son mo tion: les ba ses du c lima t m otionnel
- 1.1/ musicothrapie
1.1.1/ Des origines antique s
1.1.2/ Des origines chinoises1.1.3/ Musicothrapie en partique
- 1.2/ Sculpture sonore
1.2.1/ Art d u volume: a co ustique et spa tial
1.2.2/ Art d u temp s
1.2.3/ Art d e lespac e
1.2.4/ Art de la sc ne
- 1.3/ Les effet s non a co ustique d u bruit
2/ Le son ra ison
- 2.1/ Lenveloppe musicale- 2.2/ La musique d ame ublement
- 2.3/ Le bruit ambient
- 2.4/ Les moyens de transport
- 2.5/ Lgislation
-2 .6/ Fonc tion d u son
3/ Se d p lace r entre m otio
- 3.1/ Qu est-ce q ue le voy
3.1.1/ Une explora
3.1.2/ Libration d
A/ Le voy
a.Le
b. Le
c . Se
d. R
B/ rve lu
- 3.2/Linstrument du voya
3.2.1Voiture et sile
3.2.2 Musica lit a u
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My report is direct ed
tion of the emotion
travel. The o bjec ti
of our emotional s
elements, which are a ssoc iated w
tique. I develop the report in three
main topics: rational/emotional. Ini
see all music aspec ts and all that i
music is a vector of relieving, crea
on the huma n bod y. I tell ab out the
ture and the musicothrapie to demotional climate.
In all the cultures, the sound music
portant place . Symbol or simple e
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sound is a m anne r of co nveying informa tion. The sound a ct s in
spac e, in time a nd o n our bod y in very positive manner but it
ca n have also the op posite effec t.
The sound is also a n eleme nt func tional and disturbing wh ich
ca n de stab ilizeus. So its essential to inc lude ho w it plays a
pa rt in our da ily life a nd the whole of mea surements which a re
taken to fac ilitate and ac cep t its ac tion on us. Many a law try
to govern the existenc e of the ambient sound produc ted by
industries of transport or b y the expa nsion of the grid system s.
This noise which can obstruct is sometimes necessary to the
co rrect ope ration of our soc iety (signal of da nger etc ...)
In the last pa rt, I make the pa rallel betw een the em otional
action of the car on us, by approaching travel and dream
co ncep t, and on the c oncrete problem the noise is in trans-
port.
Like the music, the car has this capacity to transport us, to
get to us emotions via the concept of travel. The travel is not
a simple d isplac ement, it ca n be
bo nds of reality and a v ery sensory
music.
Moreover the car has a true impa
we live it in a sound wa y in our so
tion based on the sight, The impre
is mo re than a simp le visual c ont
well about the e volution o f surroun
It may be time to p ass to a new ex
travel in our sound soc iety.
02
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L
e mmoire est orient ess
de lmotion aux travers
Le but est de montrer lv
tionnel provoqu par ces lautomobile dans ma problmati
Je dveloppe le mmoire aux tra
qui sa xent toutes autours de deu
tionnel.
04
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Dans un premier temps il me semble important de fai-
re le tour des aspec ts de la m usique et tout c e qu elle ap porte
en ma tire d art et d m otions. La m usique est un vec teur de
relaxation, de cration et dinuence physique sur lorganis-
me. Jaborde donc le thme de la sculpture musicale et de
la musicothrapie po ur dcrire la c ration du c limat motion-
nel.Dans toutes les cultures, le son la musique, le bruit un
impo rtanc e c ap itale. Symb ole ou simple expressions de soi le
son e st une ma nire de vhiculer d es informa tions. Le son ag it
da ns lespac e le te mps et sur notre organisme de manire trs
po sitive ma is il peut avo ir aussi leffe t inverse.
La son est aussi un lme nt fonc tionnel et d range ant
qui peut dstabiliser. Il est donc essentiels de comprendrecomment il joue un rle dans notre quotidien et lensemble
des mesures qui sont prises pour faciliter et accepter son ac-
tion sur nous. De no mb reuses loi tent ent d e rg ir le xistenc e d u
son am biant prod uit soit p ar les industries soit p ar le xpansion
des rseaux de transports. Ce bruit qui peut gner est parfois
ncessaire au bon fonctionnemen
de da nger etc)
Dans la dernire partie je
tion motionnelle d e lauto mob ile
notions relatives aux voyages et au
pation concrte que reprsente le
Com me le son, la voiture a c e p ou
de nous procurer des motions par
de vo yage. Le voyage n est pa s qu
peut tre une libration des liens r
trs sensorielle comme couter un
plus la voiture reprsente un vrita
bruit et se vit donc ga lement de
socit. Malgr une navigation basdu m ond e extrieur est plus subt ile
notre o reille nous renseigne trs bie
ce environnant, c omm e notre tou
de p asser une nouvelle exprien
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1/ Le son motion: les bases
du climat motionnel
Le son est telleme nt prsent da ns notre q uotidien, q u
il regroupe be auc oup de nos valeurs. Vritab le ca rte diden-
tit, les morceaux de musique que nous coutons sont le reet
de nos personnalits, de nos cultures ou de nos croyances.
L volution d u son suit lair du tem ps. Long tem ps sortie d ins-
trument vent ou co rdes, la m usique sad ap te d e nos jours
aux nouvelles technologies et aux nouveaux supports. Vri-
table reet de notre personnalit ou instrument diffuseur de
pense, la musique possde des caractristiques qui dcri-
vent lvolution de la soc it.
Dans toutes les cultures le son, la musique et le bruit
ont une importance capitale. Symbole ou simple expression
de soi, le son est une manire de vhiculer des informations,
des messages, des revendications La nouvelle gnration
des multimdias qui envahissent toujours davantage notre
quo tidien (c om me p ar exemp le leritab les ap pa reils c ap turer nos u
habituant circuler en permanen
biance qui nous est propre. Qui n
son p ropre balad eur mp3 ou a utr
de baigner dans son univers nim
Nous vivons dan s une soci
fait du son ma is qui ne sc oute p a
reils lectriques ( comme llectrosource de sons souve nt no n d sira
te dans les milieux de populations
nuisanc e sonore: tous ce s bruits qu
dien et qui pour auta nt ne sont so
rgle mana nt de not re volont...
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Dan s ses aspec ts plus volu s et p lus c iviliss, la m u-
sique a longtemps conserv et conserve encore beaucoup
da ns les civilisations, quelque cho se d e son b ut o riginel, qui est
de crer un climat m otionnel. Cest le c as pour la m usique
de l inde ou c haque raga co rrespond un sentiment p arti-
culier qui, peu peu, pntre lauditoire, loriente vers la tris-
tesse, la tendresse, lagressivit, selon les caractristiques du
mod e c hoisi. Cest le c as galement pour la m usique pe rsane
co mme c tait le ca s pour la musique grecq ue .
Cest dans un pouvoir de libration des liens ration-
nels que rside le sens profo nd d e la musique , correspo nda nt
de c e fait lun des besoins fonda menta ux de ltre huma in.
Il ny a do nc rien de surprenant voir repa ratre da ns notresocit, aprs une priode qui tendait rduire les arts des
formules esthtiq ues plus ou mo ins ab straites mais sans ac tion
psychophysiologique, le besoin de redcouvrir une musique
d am bianc e, et d es formes sonores qui ne sont p as faites po ur
tre coutes analytiquement mais pour tre subies et v-
cues. On peut entre autres, vivre c
la da nse qui pe rmet lind ividu d e
(en se rec entrant sur ses penses e
tant de communier avec quelque
dinconnu.
Par ailleurs, en Occident,
p ure sest pe u p eu imp ose. Pl
co logues assoc ient ce tte vision de
sique. A cette poque on envisag
hiculer des motions (Romantisme
exprimer d es sentime nts (Hegel) ; o
tion fonctionnelle d e la m usique. A
de J.-S. BAC Hest considr comm
p arle d e musique p our qui sait enCette approche existe galemen
grands chorus racontent des histo
De plus, la musique devi
partenance sociale. Ainsi, dans le
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on se doit de respecter certains codes : lapparence vesti-
mentaire, les attitudes. la gestuelle du public et des artistes-
interprtes sinscrivent dans une mise en scne qui prvoit
jusqu aux q uintes de toux aut orises. ce rtains silenc es .
Cependant, on peut sinterroger sur le pouvoir de la musique.
A-t-elle concrtement et scientiquement un rel pouvoir sur
nos motions et notre faon dagir ? Jusquo peut-elle in-
uencer nos actes ?
Lart-thrapie, dont la musicothrapie est une des
composantes, nous donne de bons exemples du recours
lart des ns thrapeuthiques.
1.1/ musicothrapie
La m usicoth rap ieco nsiste e n une utilisation judicieu-se de la musique comme outil thrapeutique de base, pour
rtablir, maintenir ou amliorer la sant mentale, physique et
motionnelle d une personne.
1.1.1/ Des origines antiques
Les liens entre la musiqu
la gen se, ma is la musique ne sa
musique . Il sa gissait un assem blag
la m ag ie. Ainsi chaq ue p euple
musique un pouvoir magique jusq
tudie e t q uelle devienne une d
Dans lAntiquit, la mus
Grecs comme une science assoc
la p hysique (etc .). Pythagore et
que toute chose se compose de
thm at iques, la musique y co mp ris
de s plan tes gn raient une musiq
co ntribu llaboration d une
cienne an de mettre en symbios
clestes.
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Si lon peut donc dire q ue la m usicothrapie a toujours
exist, il faut to utefo is at tend re le XXm e sic le et la naissanc e
de la psychiatrie pour quelle soit reconnue ofciellement.
1.1.2/ Des origines chinoises
Sil est un pa ys o la musique est lessenc e d e la vie,
cest bien la Chine. Les Chinois avaient dj rpertori une
ce ntaine d e sortes de m usicoth rap ies cinq sic les ava nt J.-C.
Daprs Franois Picard, la substance de la musique rside
pour les Chinois dans le son. Elle q uivaut une rsonanc e,
rponse spontane, mise en mouvement de lair, des souf-
es... Elle est aussi le lien tablissant lharmonie de lhomme
entre le c iel et la terre.
Les sage s avaient d co uvert que cha que o rgane in-
terne de no tre corps a son propre rythme et p ar consquent
vibre un son qui lui est p ropre. Aux d iffrents orga nes corres-
po nd aie nt le s six sons suiva nts : Chui, Hu, Xi, Ke, Xu e t Xia.
Plus ta rd sous la d ynastie Tang (618-907 ava nt/ ap rs
J.-C.) la tho rie d es cinq lm ents
lments (le bois, le feu, la terre, l
cis aux cinq sons ennocs prc
sons furent au ssi assoc is aux saison
nes Yang. Par exemp le le Do c orres
intestin grle ainsi qu llment fco rrespond anc e n est p as le fruit d
sie en fonction des sons de la natu
nerre en automne correspondent
oc cidenta l) et la saison autom ne
Il est intressant d e savoir q
la note q ui dtermine la c orrespon
plutt la frquence qui fait ragir t
graves rsonnent d ans la rgion d eles orga nes qui lui correspo nde nt t
sonnent au niveau d e la tte.
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1.1.3/ Musicothrapie en pratique
La musicothrapie active est axe sur des produc-
tions sono res au mo yen d e la voix, de p ercussions, etc . Le su-
jet d evient crate ur et sexprime au travers la musique et des
sons. Cette pratique dcoule gnralement de pdagogies
ac tives. Par exemple, la tec hniqu
et des dissidents qui sen sont sp
ac tive penda nt laquelle le sujet ch
nmes ou lit haute vo ix da ns un a
tronique (systme damplication
La Mthode La Voix qui gurit, co n
(ethnomusicologue et musicothra
et celle de LEuphonie Vocale (q
corporels du Yoga des derviche
cha nt improvis), c re p ar Mireille
gue), sont a utant d a utres exemp
tec hniques de musicot hrapie ac
Il existe un autre type de
sommes pas acteur dans lexercicco thrapie rcep tive, fonde sur l
ou de sons (sonothrapie). Un pr
aprs un entretien et un test de r
technique tablie, une sance de
assoc ie trois fragm ents d uvres
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successive correspond diffrentes tapes thrapeutiques
: apa isement, d tente, relaxation. Une autre pratique dite
tomatisienne mise plutt sur laudition de sons ltrs de ma-
nire variable selon leurs prop res c arac tristiques, grce d i-
vers appareils qui reprennent tous lide dadjonction sonore
(oreille lectronique, smiophone, lexiphone, variophone,etc.).
Finalement, on peut dire que le son est la fois un
formidable moyen dexpression lorsque quil est matris (ex-
pression de s sentime nts, des mot ions etc ), ainsi quun b on
outil thrap eutique, il existe c epe ndant d autres moyens de
vivre et dutiliser le son quon peut explorer. Pratiquer le son,
nous permet-il dexplorer diffrentes formes dart? Comment
utiliser le son, c omm ent vivre la musique ?
1.2/ La sculpture sonore
1.2.1/ Art du volume : acoustique et spatial
La musique sexprime dan
ob jets physiques que sont les instru
saxophone, guitare lectrique etc..
men ts de diffusion d u son est un a
tistes sy sont essay en transforma
en instruments de musique : la rt demet la musique, procure lmotion
du mme coup par leffet quil d
tre dnitivement envisag com
les cra tions du d om aine sensoriel
Lexpression sculpture so
cis en frana is: elle p eut d signe r le
les oeuvres relvent uniquement de
sonore soit par incident d au cico ustique a cc omp ag nant luvre
que de lingnieur du son, d u de s
studio, va ptrir des vibrations de h
des sons lectroacoustiques sculp
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Musique mcanique, machines sonores? Sculpture
de sons? Sculpture qui fait du bruit? Musique dautomates?
Ciselages despaces lectroacoustiques? Instruments de mu-
sique bizarres? Installations sonores? Vision de plasticiens?
De musiciens?
La sculpture sonore est une pratique artistique qui
ne peut trouver de dnition simple car elle est la fois musi-
que , sc ulpture et spec tac le. Elle a la ric hesse et la fragilit de
quelque chose qui dveloppe son esthtique la fois dans le
temp s, da ns lespa ce et d ans le vivant.
Force ou faiblesse, c ette pratique a rtistique na pas de nom,
donc pas dac adm isme...
On parle de sculpture sonore, en sachant que ce
nom e st tout fa it contestable et quil essaie de dsigner undomaine qui stend des machines musicales aux installations
sonores interactives en passant par les instruments de musi-
que type Gaffophones ! (En rfrence au monstrueux ins-
trument invent p ar Gaston Lag affe, personnag e imagin pa r
lauteur de ba nde dessine Andr Franquin*).
La sculpture sonore sinsc
trois dimensions artisitques que soet la scne: la sculpture sonore ne
triple polarit des arts du temps,
arts dits de la sc ne.
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1.2.2/ Arts du temps
Cest la musique, lcriture musicale, larrangement
des sons dans leurs successions rythmiques. Ce sont aussi les
instruments qui permettent de jouer la musique: par son tra-
vail, le luthier che rche a llier eth tique sonore et estht ique
visuelle. Lesthtique sonore et musicale traduit la volont de
prod uire e t d o rganiser de s sons et d es silenc es sur une d ure
donne mme si parfois il ny a pas de dbut ni de n formel-
lement dnis.
Com me po ur la musique pure , la scu lpture sonore
utilise une criture mthodique. Elle ctoie aussi des formes
d improvisation deg rs de liberts contrls (com me pour le
Jazz ou c ertaines partitions co ntem po raines). Une large p lac eest aussi faite au hasard, surtout lorsque les lm ents nat urels
font pa rtie de la com position.
Ainsi, l c riture musica le pe ut tre p
d es bo utons presss par le pub lic
lutherie se mlent aux composition
Des installations, instrumentariums
po ur de s partitions uniques.
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1.2.3/Arts de lespace
La ncessaire existence d
esthtiques de forme, d e structure
Certains iront vers lobjet brut, lo
ou dtourn, dautres se dirigeron
le sprit des tec hnolog ies de po in
certains laisseront les fonctions cr
bea ucoup de p osie ou un choix
taines des frres Baschet).Mais la
trise aussi par la prsence de m
mc anismes de transformation de
Ces mcanismes impliquent gale
cintiques parfois minimales mais
auteur. Par exemple, des installatde stines tre scno grap hies o
nographie dun spectacle. De la
de jouer avec d es mat riaux en m
d un art c intique sonore, que ce
tes, des violons ou des mc ano s.
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1.2.4/Arts de la scne
Une sculpture sonore, comme un morceau de mu-
sique nexiste peut-tre que lorsquelle joue ou quelle est
joue. Elle peut ncessiter la prsence ou non dexcutants,dacteurs ou de musiciens (quil sagisse d un orchestre ou
dun g roupe).
La mise en espace en fonction des spectateurs ou
des visiteurs rejoint les proccupations dune scnographie
th trale. Parfois laut eur va joue r de son installation lors d une
performance pour ensuite la laisser en libre accs au public.
Cec i imp lique une d ouble sc nographie po ur le spec tac le et
le spec tac le du spec tac le: c est c e titre que la musique d -veloppe son esthtique dans le vivant.
La notion dinstallation sonore est une notion de sc-
nographie o ladquation lacoustique et larchitecture
d un lieu sont nc essaires po ur ta blir un propo s.
De plus la sculpture sonore existe aussi dans des logiques de
spectacle ou de concert: par exe
cristalde s frres Baschet * ne p eut s
Si la m usique est tant p rse
de sentiments, c est pa rce que c e
met tre en scne nos mot ions et dbesoin de cration. Mais au quotid
pa s toujours ma tris a u sein de no t
ce fait d es perturba tions sur nos se
1.3/Les effets non aco
Outre la p erte d audition, il a t d
e des fonctions neurophysiologiquclimat de stress quil instaure. Les
neuroendocrinien, respiratoire, dig
somm eil et lhum eur, sont affe ct s
cest dire par les adaptations m
de s stimulations exce ssives, rp t
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Les exprience s sur les effet s du b ruit o nt e u lieu ont
t menes sur des dures trop courtes pour dmontrer pour
que lon puisse scientiquement dmontrer leur gravit leur et
leur imp ac t p athologique long terme. Toutefois, ce rtaines
recherches montrent que les taux de consommation en m-
dica ments (traitement contre lhypertension artrielle no tam -
ment), et ceux de consultations mdicales sont beaucoup
plus levs en zones bruyante s qu en zones ca lmes.
On ne sera pas surpris que le sommeil est lune des
ac tivits les plus perturbes pa r le b ruit. Ma is, co mm e les trou-
bles du somm eil sont rpa ndus et existent indp enda mme nt
du bruit, il est parfois difcile de savoir si la nuisance sonore
est vritablement la cause de linsomnie. Mais les chercheursont pu montrer que le bruit modie la structure du sommeil et
allonge la dure de la phase dendormissement. Et si certains
do rmeurs sha bituent aux bruits noc turnes, des tude s tend ent
p rouver que c ette a da pta tion ne diminue en rien les effets
ngatifs du bruit.
Par ailleurs, on peut souf
Dautres tudes chez des groupes
que ce dernier est difcilement dis
facteurs environnementaux extern
nes. Le son a bel et bien une inue
nons pas dans notre vie au quotid
ce bruit? Qua nd e st-il de notre ut il
logique lutilise-t-on a ujourdhui ?
2/ Le son Raiso
2.1/ Lenveloppe music
Lecourtfait remarquer quenvironne nest cern par aucun
rieur de notre corps se fait entend
notre consenteme nt.
Le temps lui-mme ma
est aux aguets, de nuit comme de
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concret, on ne saurait le saisir, il est sans limite assignable. La
musique est comme un bain qui nous conduit en apesan-
teur, on est port, berc, dansant : baignade amniotique.
Puis jeux deux : monophonique, puis en contrepoint.
2.2/ La musique dameublement
Dan s les ann e s 1950, la muzakdverse, dans les lieux
publics comme les supermarchs, une musique destine
mieux faire vend re de s prod uits. Le g rand ma ga sin pa risien Le
Bon Ma rch a mme cr sa propre radio interne qui diffuse
une musique classique de bon ton. Ses programmes corres-
pond ent un certain co nfort sonore propice la consom-
mation de produits relativement luxueux.
En 1978, le producteur, compositeur et thoricien
Brian Enocre le c onc ept d amb ient music . Cest le lien
entre une dma rche purement esthtique e t une musique to-
talement fo nctionnelle.
Lancien membre du groupe Roxy
du son et jouait du synthtiseur) d
lieu, un sentiment, une coloration
men t sonore .
2.3/ Le bruit ambiant
Bien quil ne soit pas una
bruit soit non seulement une nuisa
nac e g rave po ur la sant, on pe ns
sur la sant de lexposition au bru
de sant publique de plus en plu
tre lorigine de dcits auditifs,
perturber le sommeil, avoir des effe
ca rdio-vasculaire et psychop hysioqualit du travail et provoquer de
que d es cha ngeme nts du c omp or
consquence sociale des dcits
co mprendre la p arole da ns des c
qui est co nsidr comm e un grave
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De no s jours on ob serve d onc les effet s suivants: A travers le mo nde , on estime que lque 120 millions
le nombre de gens qui prsentent des difcults auditives in -
validantes ;
Plus de la mo iti de s Europ ens vivent da ns un milieu
bruyant ; pour un tiers d entre e ux, le nivea u sono re enregistr
au c ours de la nuit perturbe leur so
En 1990, au x Eta ts-Unis d A
de personnes taient exposes c
bruit sup rieur 85 dB sur leur lieu
millions en 1981 -- il sa gissait d ans
vailleurs de s industries de prod uct i
En Allemag ne et da ns d a
qu 4 5 millions de pe rsonnes, s
tion active, sont exposes des
85 dB. Dans le cas de lAllemag
li au bruit, qui entrane une rduc
capacit de travail rmunr, peu
prs de 12 500 nouveaux cas de c
Une expo sition prolong e
biant, ou au bruit sur le lieu de pathologies permanentes comme
ca rdiopa thies ischm iques
Le bruit pe ut avo ir un eff
travail, par exemple sur la lecture
lution des problmes et la mmo
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maine peuve nt tre lorigine d ac cidents;
Un niveau de bruit sup rieur 80 dB pe ut rendre
agressif;
La de ma nde de tranq uillisant s et de somn ifres, linci-
dence des symptmes psychiatriques et le nombre dadmissi-
ons da ns de s hp itaux psychiatriques do nnent pe nser quil ya un rapport entre le bruit amb iant et les problmes de sant
mentale.
Finalement, a lors que da ns le mond e d velopp , les
dcits auditifs concernent le plus souvent le milieu profession-
nel, on constate que dans les villes des pays en dveloppe-
ment les problmes sont pires, puisque le bruit ambiant ac-
crot ces dcits.
2.4/ Les moyens de transport
Que ce soit le rail, la route, et plus encore le ciel, les
moyens et les voies de communication modernes sont sour-
ces de nombreuses nuisances sonores. Peu dentre nous ne
sont pas exposs aux bruits.
Prs de 80% de la populat
lieu urb ain. Selon le rapp ort Lamur
au M inistre de lenvironnem ent, 2 m
ties sur 3000 sites subissent des nuDe p lus, 200 000 log em ents sont co
sono res mises pa r les rseau x rout
Ce bruit qui ne relve pas
appel bruit ambiant ou encore
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dveloppement incessant des rseaux de transport quil
sagisse des autoroutes, des aroports ou dune voie ferre
entrane un surcrot de bruit. De nombreux pays ont adopt
de s textes rg lement ant le bruit amb iant m is pa r les trains, les
voitures, les engins de construction et les usines sur la base de
normes d m ission, ma is rares sont c eux qui ont rgleme nt le
bruit ambiant provenant du voisinage, probablement parce
que celui-ci est difcile dnir, mesurer et matriser.
La vie q uotidienne est ga lement une g rande source
de nuisances sonores. Si lintensit des bruits quotidiens nest
pa s toujours leve , le c arac tre inva sif des bruits les rend in-
tolrab les. On touche ici davanta ge la dimension psychoa f-
fec tive d es bruits qu leur intensit physique.
2.5/ Lgislation
Les sources de nuisances sonores font lobjet dune
lgislation spcique. Les infrastructures ferroviaires sont rgle-
mentes par un dcret du 9 janvier 1995 qui xe des niveaux
sonores ne pas dpasser. Cett
ramna gem ent d es lignes, ou
constructions.
Plus rcemment, la loi du
Auto rit d e C ontrle d es Nuisanc e
Cette autorit est charge dlab
co nce rnant to utes les questions re
Elle est aussi dot e d un p ouvo ir de
manq uements aux rgles en vigu
tion sonore.
Les logements neufs doi
rglementation acoustique depu
en d ate du 28 oc tob re 1994. Les dconcerts ne sont pas oublies. De
veau sonore moyen est limit 10
dit de crte , de 120 dB.
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Depuis la loi bruit de 1992, gner ses voisins en fai-
sant du bruit peut coter cher. Larticle R. 48-2 du code de
la sant publique prvoit une c ontravention de 3me c lasse
(jusqu 3000 Francs soit 450 euros) pour punir lauteur de nui-
sanc es sono res, mm e si le bruit ne g ne qu une seule pe rson-
ne. Les nuisanc es sono res prove nant de vhic ules, d ac tivitscommerciales, sportives ou de loisirs ne sont pas concerns
pa r ce texte, m ais relvent d autres dispo sitifs juridique s.
La production de son est une rsultante invitable de
nos ac tivits de la vie mode rne. Nous ne n contrlons pa s
totalement tous ces aspects et nous sommes plus souvent
pa ssifs fac e la prod uc tion d e nuisanc es sonores. Mais ind-
pend emm ent de c es phnom nes, on ne peut ignorer que le
son est pourtant b ien souvent p orteur dune fonc tion
2.6/ Fonction du son
La m usique de la p riode romantique a p ermis d ap -
prhender l uvre musicale dta che d e toute fonc tionnali-
t. Pourtant, la m usique a toujours a
importants ou quo tidiens de la vie
siteurs de musique s purement soc
utiliser les effets esthtiques et joue
an de donner une dimention foc
du sentiment.Il exite d e nom breux exem
de la musique :
- les mu sique s rituelles prim
nature, comm e de s oiseaux pa r ex
- les musique s lies la ma g
cha ma nisme, pa r exemp le);
- la voix humaine incantato
sorcier est dabord expressive, ava
- les de rvich es tourneurs* (sutilisent la musique po ur pa rvenir
- les c rmonies vaud ou, q
africains, font appel de nombreus
- les cha nts de travail en
plupart des tches quotidiennes.
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les musiques afro-amricaines comme le blues (systme de
lappel-rponse);
- les musique s de da nse e t d a grme nt d es XVIIe e t XVIIIe si-
cle;
- les musiques de spectacles (Hayndel : feux dartice, spec -
tacles deau);
- la musique religieuse occidentale telle que la messe ou le
motet;
- les musique s militaires qui servent p end ant les pa rade s mais
aussi po ur dirige r les troup es pend ant les bata illes.
- dans la tradition populaire, la Signaltique sonore de la
cha sse o u de s cris de marcha nds ambulants occ upe, en Eu-
rope, une plac e importante ds le d veloppe ment d es villes.
Tous ces exemples permettent de dafrmer que le
son a une fonction essentielle. Il peut notamment prvenir du
danger, donner une information numrique quantiable.
Je fais bien entend u rfrence au son lta t le plus
basique, comme une note de musique. Nous pouvons trou-
ver de nom breux exemp les de s
de bruits, qui nous renseignent de
On p eut voquer p ar exemple d e
da ns tous les esprits, com me c elle
sag erie instant an e (MSN me sseng
notre soc it oriente vers la c om
Il est indispensable de me
nalit du son. Mme sil existe b
qui polluent notre environnement,
rent utiles, puisquils participent au
quotidien. De la mme manire, l
formes est elle aussi un facteur d
tions depuis toujours. Si elle est p
ment, la musicalit de notre soclp ano uissem ent d e no s sens.
Nous avons vu que le son
me s. Si parfois il nous fait du ma l en
tissement, nous savons aussi le ma
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de ma chines. Par le b iais de la mu sique n ous savo ns assoc ier
fonction et plaisir dans notre faon de vivre le son.
Cepe ndant da ns le mond e d es transports, qui repre-
sente une p artie m ajeure d es nuissanc es sono res, le b ruit n est
pas toujours matris et peut abrutir nos sens. Les transports of-
frent g alem ent leur lot d e sensations et d e p laisir travers levoyag e. Dans quelle mesure le voya ge, a u mm e titre que la
musique , nou s permet-il d explorer nos sens ?
3/ Se dplacer entre raisonet motion
3.1/Quest-ce que le voyage? Exploration
Daprs le dictionnaire le Petit Larousse, on peut d-nir le voyage de la fa o n suivante:
1. Action de vo yage r, de se rendre ou d tre transport en un
autre lieu ; Trajet ainsi fait.
2. Action d e se rend re da ns un lieu lointain ou t range r ; sjour
ou p riple ainsi fait.
3. Dplacements aller et venues, e
ter quelque c hose.
4. Etat hallucinatoire p rovoqu p ar
Un voyage ncessite uneou d une a utre on se p rpare tou
soit bref ou bien trs long: le vo
ment dans notre comportement. S
en voiture ou en avion, on se pr
de longue dure, on prpare ve
on planie diffrentes phases de re
du rythme ce laps de temps du
enferm dans un habitacle. En da
vivre le voyage en y adap tant so
Il exite d a utres fa ons de
passant dun tat veill un ta
un univers rv dans lequel nous v
se rendre dun point A un point B
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pa ys trang er, vers un mo nde lointain...
Mais on peut voyager aussi en coutant de la musique, en
lisant une histoire, un roman: et si on embarquait pour un
voyage comme on embarque dans une histoire, comme on
se laisse em po rter par la mu sique? Etre ac teur de son voya-
ge, c est tre ac teur dune histoire que lon raconte, co mme
dans un rve o ntre corps ressent lhistoire quil se raconte
les yeux ferm s, le voya ge est une e xprience sensorielle. Une
question se pose alors: quest ce qui caractrise le voyage en
terme de sensations ressenties ?
3.1.1/ Une exploration diffrente des sens
Les personnes malvoyantes sont plus sensibles auxsensations car ils se concentrent davantage sur leur ressenti
po ur dc rire le mond e q ui les entourent et ils sont p lus m me
de dcrire leurs sensations. Nous nous rapprochons de ces
pe rsonne s pa r le xprience que n ous faisons avec la musique
et le son.
Des tudes rcentes ont
produits (tlphonie, interfaces, et
mal- ou non-voyantes. Ceci met l
d envisag er lutilisation d un o bjet.
sayer de comprendre comment l
leur environnement.
Si lon y regarde de plus p
loppes pour ce type de handica
tion trs instinctive et nalement p
lequel dentre nous. Nous perce v
manire que ces personnes, exce
bien souvent un peu trop conanc
Nos fac ults visuelles nouscomme le sens qui serait charg
perues par nos autres sens. Com
aveug le vit-elle lexprience du vo
sans voir ?
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Une personne non-voyante na pas la capacit de
voir dler le paysage devant elle. Cependant elle entend
lorsquune moto dpasse le vhicule dans lequel elle se trou-
ve. Elle sait lorsque la vo iture est la rrt, o u lorsqu elle ava n-
ce grce aux bruits de la ma chine a insi qua ux vibrations des
pne us sur la route . Elle e st a ussi ca pa ble de de viner la vitessegrce la frquence des irrgularits du revtement de la
route. Ainsi un non-voyant capitalise toutes les informations
que nous ressento ns ma is que nous ninterprtons pa s de ma -
nire aussi descriptive. Ce q ui nous pa rat tre de la nuisanc e
sonore et vibratoire, est en fait un ux dinformations que nous
ne ma trisons pa s. Dans lunive rs de s ma lvoya nts, les informa -
tions sonores recuillies au cours dun voyage et associes au
sens du toucher forment un vritable univers sensoriel li
limag inaire de la p ersonne.
3.1.2/ Libration des liens rationnels
Comme la musique, le voyage peut tre interprt
comme une dconnexion face au rationnel, comme une li-
bration de lesprit de lemprise q
quotidien ont sur lui. Au mme titre
que, le voyage p eut-tre symbo le
Penda nt un voyage on pe
lieu. Quil sagisse dun long voya
en train, nous sortons de nos habirythme lespa ce d un mom ent. Le
sorte de rve, thtre de nos sen
conscience
Des mouvem ents co mme
frence une doctrine soutenant q
des projections et tentatives de l
le Divin , et que, par voie de
gion possde une partie de la vde conscience encore plus lev
menta l, boud dhique, ca usal etc...
En parapsychologie*, le v
pel projection strale , ou OBE
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se rfre aux sensations de sortie du corps. Le corps astral est
alors entour d un univers essentiellement motionne l , o
lenvironnement peut tre, des degrs divers, transform et
inuenc par la pense. Le corps astral peut sy dplacer aus-
si vite quil le souhaite, et faire de nombreuses expriences,
comme celle de rencontrer des entits positives ou ngatives.
Le contact seffectue alors par tlpathie, et lexprimenta-
teur peut souvrir , se fermer , ou trembler sil ressent
une motion.
Robert Allan Monroe (19151995) parapsychologue,
est laute ur de Journeys Out o f the Body(Les voyages hors du
corps), livre q ui a po pularis le xpression exprience hors du
co rps . Monroe tait un homm e d a ffaire conservateur, origi-
naire de Virginie. Il afrmait avoir eu ses premires exprienceshors du corps en 1958. Aprs de nombreuses exprimenta-
tions, il a fond linstitut Mo nroe, une fond at ion b ut non-lu-
cratif dd ie lexploration de la c onscience humaine et a
dvelopp une mthode ap pel Hemi-Sync (synchronisation
des hmisphres crbraux) qui permettrait datteindre des
ta ts men taux fa vorab les la p ro
est fond e sur lutilisation c onjointe
et d instructions de md itation d
teurs, an de synchroniser lactivit
hmisphres crbraux.
A/ Le voyage astral
a. Existence de diffrents
Le terme astral ds
de conscience non-physiques. S
boud dhisme, la thosophie, auxtique, ou e ncore a ux crits de Pl
co nsidrent qu il existerait p lusieur
sont le co rps nergtique(soit ln
physique ) et le co rps astral(soi le
anima l et d u spiritisme ).
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Le corps astral serait constamment li au corps phy-
sique dont il serait entirement dpendant. Les organes du
corps nergtique sont connus, dans la tradition yogique,
sous le no m d e chakras. Le corps nergtique entrerait en ex-
pansion, pendant la relaxation, lors de transes, ou au cours
du sommeil, an de se rgnrer. En temps normal, ce der-
nier resterait con trac t. Son e xpansion sem ble t re nc essaire
pour que puisse intervenir une exprience de sortie hors du
co rps, ce q ui explique lutilisat ion des tec hniques de transe et
relaxation.
b. Le corps astral
Aussi a pp el corps second, le co rp
co rps spec tralqui entrerait en ac tiv
des phases de rve). Ce vhicule p
de se p rojeter. Il serait reli au nivea
chakras les plus actifs) par une s
tlpathique appel gnralemen
dta cherait du corps physique qu
La plupart des tmoignag
co nd c omm e transpa rent ou brum
physique, qui, de trs rares occ
par une personne physique (sous
Comm e to ut lment de lastral, leable selon nos dsirs et motions
fait sous la fo rme que lon ava it im
Le corps second sortirait
nous dormons et irait alors dans
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cration d un m onde ou la visite d un plan a stral. Un c ertain
tat desprit et de dtente, permettrait la conscience de
se projeter dans le corps astral et de sortir du corps matriel.
Ainsi, le c orps astral pourrait se p romene r com me b on lui sem -
ble jusqu ce quil retourne, volontairement ou non, son
corps physique. On notera que les sorties hors du corps peu-vent intervenir sous diverses conditions, comme par exemple
lors dune intervention chirurgicale, lors dune forte motion
ou dun stress intense, ou lors dtats de conscience modis
spciques (transes chamaniques ou transes des derviches
tourneurs par exemple).
Diffrents niveaux de conscience peuvent tre observs :
- Niveau de co nscienc e aussi lev ou plus lev que
lors dun tat de conscience normal (veille). Cest le cas lorsde p rojections volontairement ind uites de puis une transe (sans
quil ny a it dinterruption de co nscience ), ou lors de ce rtaines
NDE.
- Projection en semi-co nscienc e. Elle pe ut tre indui-
te pendant le sommeil, et elle prsente des interruptions de
co nscience au mo ment d e la sort
gration. Les projec tions sem i-consc
tes. Lorsque le niveau d e c onscien
tat eur se souvient juste, a u rveil,
mais sans plus de prcisions. Ave
de conscience lors des projectioment augment.
c. Sensations lies au voy
Les symptmes les plus
dun tat de conscience modi
se d c linent d e la m anire suivante
sibilit de faire un voya ge astral pl
b ourdonnement ou rugissement; sensations inhabituelles de fo urm
diant d epuis la nuque;
d es voix, de s rires, ou e nc ore d es
un sensation d a pesanteur ou lg
de s vibrations internes sortant de
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une sensation d nergie semb lable un co urant lectrique;
un ba lancem ent, un tournoiement, une sensation de vertige
lger;
les bras ou les jam be s qui sem blent s lever;
un afux soudain dnergie travers le corps;
impression de rater une marche lendormissement ou aurveil (signe d un dp hasage e t brusque reto ur du corps astral
dans le corps physique). Cette forte secousse est dite hypni-
que. Elle est souve nt a ssoc ie un e sensat ion de c hute d ans
un trou.
d. Ralit du phnomne
Cette exprience pa rticulire, q ui semb lent avoir t
tudie de tous temps par les traditions de loccultisme, du
mysticisme, de la magie, ou du chamanisme (vol magique)
fut extraite des milieux sotriques depuis le mouvement hip-
pie (les drog ues pouva nt indu ire les sensations) p uis ave c son
tude par la mtapsychique et la parapsychologie. Elle fut
d ab ord connu sous le nom de bilo
ddoublement. On peut galem
tion.
Les sensations de projectio
sont lies mais diffrentes, en ce sla pe rsonne sujette l aut oscop ie
voit son do uble d ep uis son c orps p
une projection astrale, le point de
serait extrac orporel (la p ersonne p
que depuis son corps second).
Certa ines tud es stat istiques indiqu
la population a expriment dans
du c orps.
Lexistence de ce phn
dont on trouve des tmoignages
ditions spirituelles (y compris dans
et surtout d ans le b oudd hisme) e t
manuels thoriques et pratiques, r
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nale b ien que de nom breuses pe rsonne s sem blent la voir res-
senti. On trouve, vraisemblablement, la premire description
du voyage astral chez le philosophe chinois Lao-tseu (vers -
500), dans le Tao-te-king.
Lextriorisation de la sensibilit et le ddoublement ont tobservs et tudis lpoque du magntisme animal par
le Colonel de Rocha s et le doc teur Sicard notam ment. Ces
expriences ont permis de recueillir plus dun millier dobser-
vat ions tend ant la ra lit d es sensations.
Quelques chercheurs et exprimentateurs tudient
ce quils co nsidrent com me un phnom ne rel, mais la plu-
part des scientiques considrent que les expriences hors du
corps sont de nature hallucinatoire ou quelles relvent duneac tivit onirique c omm e le rve lucide.
B/ Le rve lucide
En deho rs de s exp rienc es
de lucidit a insi que le co ntrle q u
sur son rve varie selon le rve , l
son ta t d e sprit. Les seules limites
mais linuence dautres rcits de
croire que telle chose est possibl
rle.
Une p ersonne d ans un rv
tal peut transformer lenvironnem
quelle ralit virtuelle souhaite,
pacits intellectuelles de la consc
qui ont moins de facilits comma
peuvent nanmo ins ag ir de fa o
scnarios oniriques.
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Les rves lucid es sont plus mmo rables que les rves
typiques et non-lucides (bien quil soit encore possible de ne
pa s se les rapp eler). La raison en serait que les rve s lucid es
(qui nissent souvent par un rveil d lexcitation) se drou-
lent au cours dune transition du sommeil paradoxal lveil
plutt qu au c ours du sommeil delta ce qui amliore spec ta-culairement le rapp el onirique.
Les intrts du rve luc ide sont multiples et perme ttent :
- de samuser (avoir un contrle total sur lunivers est amu-
sant), et davoir une libert totale au lieu de subir le scnario
de rve (lune d es exprienc es les plus ap prc ies co nsiste
senvoler);
de stoppe r un cauc hema r ou la p aralysie du somm eil. En
prenant c onscience de ltat onirique, la p eur dispa rat et le
ca uchem ar a ussi;
de vaincre ses phobies en ralisant en rve en contrlant la
situation d clencha nt la phob ie;
de rpter des mouvements sportifs pour une meilleure ma-
trise d e c eux-ci.
Certains pensent pouvoir utiliser le
co ntac t avec linconscient, ou da n
rituelle.
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Ainsi, les rves tout comme le voyage astral, nous
offrent la possibilit de voyager en se jouant de nos sens et
de notre conscience comme sait le faire la musique. Il existe
donc plusieurs formes de voyage qui mette nt en scne notre
corps et nous permettent dexplorer et dapprhender les-
pac e dune nouvelle faon.
3.2/ Linstrument du voyage
3.2.1/ Voiture et silence
Quen est-il de no tre instrument du voyage ? Ac tuel-
lement, lun des principaux acteurs de bruits est le vhicule
automobile mais ce vhicule nous permet-il dexplorer nos
sens de manire sonore travers sa fonction premire: nous
dplacer ?
Si certaines amricaines brillent par le son excellent
de leur moteur, il nen est pas de mme pour toutes les auto-
mo biles. Une de s procc upa tions
lm ission d e b ruit d es mote urs, qui
ave c la pp arition des nouve aux m
lutions lec trique s no n-polluante s
Si lpoque on savait c
en tenant compte des proprits a
ration (c athd rale, etc ), il en est de
conce ption de l automobile e n ta
Mais la recherche du silence est d
Toujours mo ins de bruit
rieur de lhabitacle telle est la
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constructeurs depuis quelques annes. Il faut dire que cette
problmatique, synonyme de confort et de respect environ-
nemental, nest pas simple rsoudre quand on sait que,
dans un vhicule, il y a trois sources sonores invitables :
- le groupe moto propulseur ac co mpa gn de sa co -
lonne allant du ltre air lchappement,
- le frottem ent de s pne us sur la ch ausse (ap pe l bruit
de roulement),
- et enn lcoulement de lair le long de la voiture (ap-
pel bruit arodynamique).
Dans ce c ontexte, com ment pa rvenir conc evoir un
vhicule silencieux qui ne soit pas trop alourdi par des mat-
riaux insono risan t ?
Plusieurs mthodes sont employes pour tenter danantirle bruit des vhicules. Ainsi on assiste des transformations
d ordres formel et mc anique qui rponde nt ce besoin de
confo rt acoustique.
Avec larrive de s moteurs nouvelle g nration lun des ob-
jec tifs est de supprimer le b ruit pa rasite po ur obte nir un c onfo rt
ac oustique . Ma is, si le son a une
ca ractrise notre socit, quelle s
les transports, sac hant que da ns n
que p eut veritablement tre, co mm
bole dharmonie.?
3.2.2/ Musicalit: accorder
Lautomobile est notre in
met des bruits, des vibrations, d
mouvements. Un instrument aux m
nous na vons pa s le con trle ab s
brations, le bruit nous entoure, et a
ma tions notre p ouvo ir est trs limit
notre pouvoir sur la machine en tion ce lui de no s sens ?
Un b on m usicien d oit p oss
trument sonore pour jouer co
pas avoir une matrise parfaite de n
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pour voyager convenablement. Actuellement nous sommes
aux commandes dautomobiles qui participent une caco-
pho nie gn rale Ne pourrait-on pa s harmo niser ce s nuisan-
ce s sono res ca ract ristiques de notre civilisation po ur transfor-
mer un emb outeillage e n vritab le orchestre, une autoroute
en partition prte jouer un air mlodieux.
Si le bruit a un pouvoir destructeur, le son dans son
expression musicale peut devenir un vritable symbole dune
socit organise et rgle c omm e d u pa pier m usique .
Ne pourrions nous pas nous rassembler sur les routes comme
on se rassem ble un c onc ert de m usique po ur vibrer ensem -
ble?
Le bruit tant un lment de grande inuence dansl automobile, on peut se demander comment lutiliser et le
faire intervenir dans la co nduite mm e d u vehicule. Un mo -
teur possde une musicalit propre et on sait reprer certains
disfonctionneme nts en c outant la m ac hine.
Pendant un voyage, peu
tre il qui est sollicit p our la p rise
naviga tion. Les princ ipaux t m oins
tent de nous renvoyer limage d e l
de notre hab itacle.
Cep end ant est-ce vraime
mme de nous renseigner sur
mo uvem ent. Lorsque lon a cc lr
tir, certes par une augmentation d
du paysage devant nos yeux, m
exerce sur notre corps ainsi que
monte en rgime. La voiture e me
non-visuelles dont nous ressenton
que men t. Par exem ple, not re co rpcu le mo nte sur un trot toir, lorsqu il
De plus, des rec herches rc entes
ce nt sur le ressenti p ar le to uch er p
notre c ap ac it visuelle.
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Il est peut tre temps de passer un nouveau stade
de lexprience du voyage en automobile, plus proche de
nos relles sensations et plus proche aussi de ce que traduit
notre socit.
Lautomobile, au service du dplacement, doit pou-voir nous ap porter cette part de rve que le voyag e reprsen-
te et tre un act eur dune harmonie sonore ncssaire no-
tre bien tre. On la v u lart musica l entrane parfois la cra tion
de nouve aux ob jets ou o utils, nc essaires po ur son e xploration
et sa matrise. Une nouvelle gnration dautomobile pourrait
alors concilier son rle de transport et un rle dharmonie so-
nore. Dans ce cas, le rapport homme-machine deviendrait
un rapport homme instrument: une machine du voyage in-
uence par la cintique et la dynamique des instruments de
musique s do nt le souc i est de c rer une harmo nie.
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Bibliogra_________________________________
- Ouvrag es &
La musicothrapPetite histoire de l
bruits, sons et Biophysique lenvironnOrigines et pouvoirs
les ca hier de Melec chaLes mystres deVoyages hors dLe livre de la m
initiation visuelle Volume
guide de lacoustique des lieuxMagie et musiq
le p oint n1773-7sscience et aven
point numero1764
- sites Inter
- ww w.lma.c n
- www.infobr- ww w.cresa
- www .navily.net- www.cnr
- www.observateu- www.who.int/m- www2.cnrs.fr/pre
- www.cnam.fr/institut- www.csdm.qc.ca/m
- www .science -dCredits photos : Gettyimages, Google image,
Les lieux enig mat iques (les mystres de l inco nnu, ed itions TIME-LIFE), ww w.cheztom.com/miroirs-reve-tribu-senois-realite-article44.html
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ALautoscopie: cest un
phnomne parapsychique danslequel lexprimentateur voit undouble de lui-mme, des parties,organes, ou la tota lit de son co rps.Contrairement au vo yage astral, lesujet ne voit pas son corps depuisun point de vue extrac orporel, maisdepuis le point de vue normal deson corps physique.
Lart-thrapie: Elle c onsis-te en un accompagnement decrations dans un parcours sym-bolique au service du dveloppe-ment de la personne. lart-thra-pie, plutt que de procder uneanalyse comme en psychothrapietraditionnelle propose la crationdautres formes complexes : pein-ture, musique (musicothrapie).
CChamanisme ou Shama-
nisme: Saman vient du toungousequi signie danser , bondir , remuer, sagiter , tandis que lquivalentyakoute ojunsignie sauter , bondir ,
jouer]. Ce m me terme viendrait dusanskrit (langue indo-europenne)Shramana (tre c lair).
DLes Dervic hes tourne urs :
ou Mevlevi sont une confrrie mu-
sulmane masculine. Ils sont connuspour les clbres danses appelesSema. Ils forment dnormes tou-pies, tournant dabord lentementpuis trs rapidement, jusqu uneforme de transe, dployant leursbras, la paume de la main droitedirige vers le ciel pour recueillirla grce dAllah, celle de la maingauc he dirige vers la terre pour lyrpandre.
E
Eno, Brian : Brian PeterGeorge St. John le Baptiste de la
Salle Eno est un musicien britanni-que n le 15 mai 1948 Woodb rid-ge dans le Suffolk. Titulaire dun di-plme de l co le des Beaux-Arts deWinchester, il sintresse la pein-ture conceptuelle et la sculpturesonore. Eno p artait du c onstat q uilnexistait auc un club Londres pourse relaxer. De l lui est venu lidede Quiet Club, un jeu de formes etde lumires dans une pice somb re,o sont poses des restes en pltrede statues grecques, le tout dansune musique trs relaxante.
H
Hegel, Georg WilhelmFriedrich Hegel :(1770 - 1831) est unphilosophe allemand. Son uvreest lune d es plus reprsentative s delIdalisme allemand et a eu uneinuence dcisive sur Marx ou surlcole de Francfort. Il est clbre
poduPhqu
salitgrfodu
mfraLeLemnedele
dechIl dedaq
Index____________________________________________________________________________
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M
metaphysique : Par m-taphysique on entend ltude desquestions fondamentales telle laquestion concernant limmortalitde lme, lexistence de Dieu, les
raisons de l existence du M al ou lesens de la vie.
Motet : du latin mote-tus : pe tit mot Un motet est unecomposition musicale apparue auXIIIe sicle, une ou plusieurs voix,avec ou sans accompagnementmusical, gnralement religieuse,courte, et crite sur un texte en la-tin.
Muzak : musique expri-mentale, servant un programmede demonstration, parfois epous-touante par ses effets sonores ouses proue sses tec hnique s.
Nneurophysiologique :qu i
est relatif la science qui tud ie lesfonctions organiques par lesquels lavie intervient dans les mcanismesdu systme nerveux.
Neuroendocrinien : qu iest relatif ltude des hormonesscrtes par certaines structuresdu systme nerveux central.
N.D.E : Les Near DeathExperience (NDE), appelles aussiExpriences de Mort Imminentes enfranais (EMI), dsignent les exp-rience s se d roulant gn ralementlors darrts cardiaques et de co-mas et faisant tat de critres spc i-ques : impression de voir son corpsde lextrieur, de voyager dans un
tunnel, de revoir sa vie... Pour cer-tains, lorigine de ces exprienceest rductible des causes bio-physiologiques. Pour dautres, lesNDE dmo ntrent certaines facultsinconnues du p sychisme humain.
PParapsychologie :La pa -
rapsycholog ie est ltude rationnel-le, ap profondie, et pluridisciplinairedes faits semblant inexplicables enltat actuel de nos connaissancesscientiques, et mettant en jeu le
psychisme et son interaction aveclenvironnement.
Picard, Franois : Profes-seur lUniversit Paris Sorbonne(ethnomusicologie analytique),responsable du Sminaire d tudesEthnoMusicologiques (SEEM) et duMaster et du Master Recherche Musique e t mu sico logie (Paris Sor-bonne).
Psychophys io log ique :relatif ltude scientique des rap-po rts entre les faits psychiques et lesfaits physiologique.
RRaga : Mode musical de
la musique de linde, correspon-dant un climat motionel.graphiesavante : rga .
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