V0 06/03/2015 Balade : Corrençon – La Fleur du Roy
06 mars 2015
Une balade en raquette, tranquille qui se déroule dans le massif du Vercors, l’objectif : atteindre « La Fleur du Roy » pour envisager la prochaine fois le tour par « Les Auberges » puis « Le collet de la Coinchette ». Une partie du parcours s’effectue sur les pistes balisées avec une vue superbe sur les hauts du Vercors et la Grande Moucherolle. A partir de « Le Clariant » jusqu’à « Les Bornes » la montée balisée jaune-vert s’effectue dans la neige en sous-bois et enfin entre « les Bornes » et « La Fleur du Roy » cheminement en sous-bois sans balisage le long des pistes de ski de fond.
Carte IGN TOP 25 3236 OT Villard de Lans Mont Aiguille PNR du Vercors
Départ de Grenoble : De Grenoble, traverser Seyssinet - Pariset puis prendre la D108 et traverser St Nizier du Moucherotte, puis Lans en Vercors. Après la traversée de Lans en Vercors prendre la D531 en direction de Villard-de-Lans. Peu après Villard de Lans continuer sur la D 215 jusqu'à Corrençon-en-Vercors.
Se garer au parking du Golf à la sortie du village de Corrençon..
Longueur 6,380 Km
Dénivelé + 220 m
Dénivelé - 220 m
Durée 2h 40
Alt. Max 1350 m
Alt. Min 1140 m
Profil randonneur
Vit. montée 250 m/h Vit. descente 300 m/h Vit. plat 2,5 km/h
Randonnée : Départ du parking, suivre le GR91, passage au « Champ de Bataille », puis à « la Croix de la Messe », quitter le GR91 pour remonter sur la droite en direction de « Le Clariant », contourner le bâtiment pour prendre le petit sentier balisé jaune-vert (en principe interdit aux raquettes). Ce sentier balisé conduit sans problème à « Les Bornes ». Depuis « Les Bornes » longer la piste de fond en sous-bois pour atteindre ‘la Fleur du Roy ». Le retour se fait par le même itinéraire.
A droite « La Tête des Chaudières » - IMG_0150_web
0,5Km
Balade vue en plan (d’après trace GPS)
Corrençon Départ
Les Charmeyennes
Le Champ de Bataille
Les Pissots
La Croix de la Messe
Clariant Les
Bornes
La Fleur du Roy
Les Auberges
Cabane de Carette
45 ième parallèle
Collet de la Coinchette
Balade vue en Coupe
Départ
1140 m
Arrivée
1140 m
La Fleur du Roy 1337 m
6,380 km 0,000 km 1,510 km 4,060 km 2,420 km 4,860 km 3,240 km
Les Charmeyennes 1174 m
Les Charmeyennes 1174 m
Le Champ de Bataille
1204 m
Le Champ de Bataille
1204 m
Les Bornes 1275 m
Les Bornes 1275 m
Clariant 1230 m
Clariant 1230 m
La Croix de la Messe
10h 20 13h 00 11h 55 10h 50 11h 15 12h 20 12h 35
N
Départ
Golf
Crête du Rocher de la Balme
Les Charmeyennes
Le Champ de Bataille
Le Clariant
Les Bornes
La Fleur du Roy
Vue Google 3D
Toponymie
Les Bornes http://henrysuter.ch/ Borne, pierre plantée pour marquer la limite d´un terrain, d´un territoire. Ancien français bodne, bone, bonne, borne, bosne, « borne », latin médiéval butina, « arbre frontière », bas latin et gaulois bodena, bodina, « borne de frontière, limite », issu du gaulois budina, « troupe (qui garde la frontière) ».
Les Auberges http://henrysuter.ch/ Vieux français auberge, aulberge, « maison généralement située dans un faubourg, un village ou sur une route, où l´on fournissait le gîte et la nourriture », provençal aubergo, ancien provençal alberga, alberja, « campement, baraque », bas latin albergum, « maison, baraque », voir abergeage.
Corrençon-en-Vercors http://fr.wikipedia.org/wiki/Corren%C3%A7on-en-Vercors L'origine du nom de Corrençon : "Mollard de Corranczonum" au XIIIème siècle. "Corenciono" et puis "Correnzone" (le territoire est situé sur le point de jonction entre le domaine du francoprovençal et de l'occitan). On sait quel terme Kor signifie "hauteur" en langage pré indo-européen auquel aurait pu s'ajouter un suffixe gaulois "ennum" De même : Corenc tire son nom de kor, qui signifie rocher, hauteur en langage pré indo-européen auquel s'ajoute un suffixe gaulois ennum. Dans son livre sur L'origine du nom des communes du département de l'Isère, André Plank écrit que Corenc signifie « le lieu où la vue s'étend au loin ».
http://henrysuter.ch/ Commune et village du Vercors (Villard-de-Lans, arrondissement de Grenoble, Isère), Corensonum, Corranczonum et de Correnzone au XIVème siècle, Corrençon jusqu´en 1952, nom dérivé avec le suffixe -onem du gentilice Currentius.
Les Pissots Ancien français pissot, « canule du cuvier », a pissot, « à jet continu, comme l´eau qui jaillit de la canule du cuvier », pessoier, « couler avec abondance » Source, fontaine – Différentes région
Champ de bataille ce lieu garde la mémoire d’une rude bataille entre les seigneurs de Sassenage et l’Evêque de Die en 1410 pour le partage des pouvoirs sur le territoire. La défaite de l’Evêque de Die mit fin à ces querelles.
Croix de la messe Histoire de Bornes … - Jean-Pierre Maschio Lacroix est gravée sur un rocher qui se trouve au bord du chemin reliant Roybon à Corrençon parle pas de I ‘Âne. La borne originelle, datant de 1759, a été enterrée lors de l'élargissement du chemin. Un autre rocher a été gravé à l’initiative d'André Émery. D'après le plan de 1839, le lieudit 'Croix de la Messe' se situe au lieu appelé aujourd'hui « Fleur du Roy », et plus précisément où se trouve la borne n°603 (Fleur du Roy 2), dans le tournant du chemin. IGN et le Parc positionnent la Croix de la Messe près du Champ de la Bataille! D''où vient ce nom? Peut-être de la période de la Révolution où les messes étaient célébrées dans la clandestinité … http://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?guid=ea503265-8c20-4b3d-8ed0-34dc845b0b48 La croix de la messe. La célébration de la messe en pleine nature. Pendant la Révolution française, les prêtres étaient recherchés par les révolutionnaires. Pour entendre la messe, les pratiquants devaient se rassembler dans un lieu tenu secret, souvent en pleine nature.
Toponymie (suite)
Croix de la Messe actuelle Borne originelle (Archives R. Santoni)
Histoire et légendes
Champ de la Bataille Au fond, le sommet de Tête
des Chaudières.
Champ de la Bataille : ce lieu garde la mémoire d’une rude bataille entre les seigneurs de Sassenage et l’Evêque de Die en 1410 pour le partage des pouvoirs sur le territoire. La défaite de l’Evêque de Die mit fin à ces querelles.
http://www.vercors-net.com/saint-martin-en-vercors/presentation/histoire.html Au XIème siècle, le Vercors est chrétien et organisé en paroisses desservies par les chanoines de Sainte Croix-en-Dois jusqu'en 1 289, par les religieux de Saint Antoine ensuite. A partir de 1 235, les cinq communes du Vercors drômois sont sous la suzeraineté de l'évêque de Die qui en dispute les revenus aux religieux de Saint Antoine jusqu'en 1305. L'évêque avait pour vassaux divers seigneurs et châtelains locaux qui levaient également l'impôt sur les habitants. Le château de Ravel, à Saint Julien, est un authentique château féodal. Il commandait l'entrée du Vercors au Nord-ouest par Choranche et au Nord par Rencurel. Dans le pan de mur qui en reste, on a un bel exemple des méthodes de construction que le moyen-âge avait héritées de l'antiquité : on construisait deux murs parallèles avec de belles pierres de taille entre lesquelles on bourrait en vrac d'autres matériaux. Evêque et seigneurs pressuraient allègrement les habitants qui devaient quantité d'impôts en argent et en nature : la dîme, impôt ecclésiastique, dont seulement le 1/24ème était affecté à secourir les pauvres, la taille, les censes, etc. ...
Controverse !! www.photos-dauphine.com
Il n'y a jamais eu de bataille entre le baron de Sassenage et l'évêque de Die, en 1410, la baronnie de Sassenage avait le titre de protecteur des évêchés de Die et Valence et la charge d'advoyer depuis 1339. En clair, la protection de l'évêque de Die était le baron de Sassenage, l'affronter eut été suicidaire (précisé par D. Silvestre Pottin).
http://www.parc-du-vercors.fr/patrimoine/hist_chateaux.html Au cours du Moyen-Age, les barons de Sassenage étendent progressivement leurs prérogatives sur le pays des Quatre Montagnes, les Coulmes et une partie du Royans, tandis que les évêques de Die contrôlent majoritairement le Sud du massif. Cette frontière politique va se perpétuer au cours des siècles, et se retrouvera finalement dans le partage Drôme/Isère à la fin du XVIIIe siècle.
http://www.pnr-vercors.fr/patrimoine/hist_protestants.html
Histoire (suite)
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Le terrain de Golf en témoigne http://www.parc-du-vercors.fr/patrimoine/hist_chateaux.html Trou N°4 : Le Champ de Bataille Trou N°6 : Les Lapiazs Souvenirs… à cet endroit, combien d’hommes et de femmes se sont arrêtés pour conquérir les territoires forestiers, l’épée à la main ? D’où le nom «champ de la bataille» qui renvoie à la victoire du Seigneur de Sassenage sur l’Evêque de Die en 1410. Trou N°8 : La Fleur du Roy
© Crédit photo : www.photos-dauphine.com Ce grand espace a joué un rôle dans l'épisode de la Résistance en Vercors. C'est ici que se replia le camp C4 en 1943. A noter que la cabane de Carrette a également abrité un camp, le C2. La vaste prairie était toute désignée pour réceptionner les parachutages alliés. J'ai pu discuter avec un garde de la Réserve de ce volet de la bataille du Vercors, et apparemment la légende tendrait à l'emporter sur une réalité moins présentable : les containers de 2 mètres de long étaient parachutés sur la prairie, contenant armes et argent. Il était facile de distinguer ceux contenant l'armement de ceux contenant l'argent : les armes sont bien plus lourdes ... De cette manière, des containers d'argent auraient disparu, en dehors de toute directive émanant des chefs locaux de la Résistance. Ce sujet est encore difficile à évoquer aujourd'hui. Il est pourtant probable que c'est cet épisode qui a contraint Alain Le Ray, chef militaire du Vercors, à démissionner "à la suite d’un parachutage confus sur le Vercors à Darbounouse". Une légende court même sur le plateau : un trésor serait caché dans un scialet (grotte), après qu'une somme d'argent eut été déposée là par un résistant, qui n'aurait plus jamais eu l'occasion de revenir ... Il est toutefois plus vraisemblable que la vraie richesse se trouve dans la beauté des paysages traversés sur le territoire des Hauts Plateaux.
Histoire (suite)
Un sujet à explorer …. http://beaucoudray.free.fr/vercors2.htm Pour faire vivre les quatre à cinq mille hommes qui composaient les forces du Vercors, il fallait des fonds. Car nous ne voulions à aucun prix employer des procédés de gangsters et nous conduire en pillards. L'argent dont nous disposions nous était envoyé d'Alger. Il arrivait de la plaine transporté dans des sacs par des agents de liaison. Aucun parachutage d'argent ne fut fait dans le Vercors. Ces agents, qui transportaient sur eux des millions, couraient de gros risques et étaient spécialement recrutés parmi des jeunes gens intelligents, capables de se débrouiller seuls en n'importe quel terrain et dans n'importe quelle situation.
Photo: Balade
De nouvelles spécialités, le « Fat Bike » et le « Biathlon »
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Photo: Balade Le sentier en montée vers « Les Bornes », en sous bois
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