Avis Technique 2/09-1340 Annule et remplace l’Avis Technique 2/05-1135
Panneau Sandwich Métallique
Metal faced sandwich panel
Sandwich-Element mit Metalldeckschichten
Couverture
Isocop 1000 Titulaire : ISOPAN SpA
Strada Provinciale Morolense Zona Industriale IT-03010 Patricia (Frosinone) Italie
Tél. : 00 (39) 07 75 20 81 Fax : 00 (39) 07 75 29 31 77 E-mail : [email protected] Internet : www.isopan.it
Usine : ISOPAN SpA IT-03010 Patricia (Italie) ISOPAN SpA Stabilimento di Trevenzuolo - Via Giona, 5 IT-37060 Trevenzuolo (VERONE) Italie
Distributeur : ISOPAN France ZAC du Parkile – Bât. 2 164 avenue Joseph Kessel FR-78960 Voisins-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 57 55 78 Fax : 01 30 57 50 97 E-mail : [email protected] Internet : www.isopan.it
Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 2
Constructions, Façades et Cloisons Légères
Vu pour enregistrement le 16 septembre 2010
Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2010
Annulé le : 01/09/2014
Avis
Tech
nique
non
valid
e
2 2/09-1340
Le Groupe Spécialisé n° 2 "CONSTRUCTIONS, FACADES ET CLOISONS LEGERES" de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné, le 27 janvier 2009, le procédé de couverture métallique isolante ISOCOP 1000, présenté par la Société ISOPAN SpA. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après qui annule et remplace l’Avis Technique 2/05-1135. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France européenne.
1. Définition succincte
Système de couverture en grands éléments isolants du type panneau sandwich à parements en tôle d'acier soit galvanisé, soit galvanisé prélaqué, et à âme isolante injectée en polyuréthanne expansé avec un gaz (n-pentane) ne contenant pas de CFC et HCFC.
Les éléments ISOCOP 1000 sont identifiés selon le § 6.3 du Dossier Technique.
Les panneaux sont mis en œuvre avec leurs nervures parallèles à la ligne de plus grande pente de la couverture.
2. AVIS
2.1 Domaine d'emploi accepté
Le domaine d’emploi visé est celui des couvertures de bâtiments industriels et agricoles à température positive, dont les conditions de gestion de l’air intérieur permettent de réduire les risques de conden-sation superficielle (locaux ventilés naturellement à faible et moyenne hygrométrie ou conditionnés en température ou en humidité dont la pression de vapeur d’eau est comprise entre 5 et 10 mmHg).
Les plaques d'éclairement et les embases en polyester relèvent de la normalisation pour l’aspect produit et les panneaux d’éclairement ne sont pas concernés par l’Avis.
L'emploi de ce procédé pour la couverture des bâtiments frigorifiques n'est pas visé.
L'emploi de ce procédé en climat de montagne (altitude > 900 m) n'est pas visé.
La longueur des rampants est limitée à 40 m.
Ce procédé est principalement destiné à la réalisation de couverture de formes simples comportant peu de pénétrations.
L’utilisation du procédé dans les bâtiments ERP et bâtiments relevant du code du travail dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m, est exclue du domaine d’emploi.
2.2 Appréciation sur le procédé
2.21 Aptitude à l’emploi
Stabilité Elle peut être considérée comme normalement assurée dans les condi-tions du domaine d’emploi accepté par l’Avis.
Sécurité en cas d’incendie (cf. § 2.1) Du fait de la nature de son parement extérieur, cette couverture est susceptible d'utilisation sans restriction d'emploi eu égard au feu venant de l'extérieur.
Le classement de réaction au feu des panneaux doit être attesté par un Procès-Verbal en cours de validité. La masse combustible de l’âme est de 10,8 MJ/m2.cm.
En ce qui concerne la stabilité au feu vis-à-vis du feu intérieur, on ne dispose pas d'élément d'évaluation.
Le classement de réaction au feu des éléments ISOCOP doit être attesté par un procès-verbal d’essai en cours de validité.
L’utilisation en ERP peut être assujettie à l’obtention d’un avis favo-rable de la Commission Centrale de Sécurité tel qu’indiqué dans la partie III du Guide d’emploi des isolants combustibles dans les EPR. Les éventuelles dispositions constructives spécifiques découlant de cet avis devront faire l’objet d’un additif au présent Avis Technique.
Isolation thermique Ce procédé pour les épaisseurs supérieures ou égales à 80 mm permet de respecter les coefficients surfaciques maximaux admissibles de la Réglementation Thermique.
La satisfaction aux exigences est à justifier au cas par cas.
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre ou de l’entretien Ce système n'impose pas de dispositions autres que celles habituelle-ment requises pour la mise en œuvre ou l'entretien des couvertures en plaques nervurées métalliques.
Etanchéité à l'eau On peut considérer que cette couverture est étanche à l'eau dans les conditions de pose définies au Dossier Technique.
Adaptation du revêtement à l’exposition atmosphérique et à l’ambiance intérieure Les dispositions prévues par le "Guide de choix" du DTU 40.35 s’appliquent à ce système. Les Tableaux 1 et 2 ci-après récapitulent les conditions de choix du revêtement en fonction de l’exposition atmosphérique extérieure et de l’ambiance intérieures.
Compte tenu des rayons de pliage utilisés, le tableau 1 ne vaut que par l’engagement et l’accord du fabricant des tôles revêtues pour l’emploi envisagé.
Risque de condensation Dans les conditions prévues au Dossier Technique qui limitent l’emploi de cette couverture aux locaux à faible ou moyenne hygrométrie des condensations ne sont à redouter qu'éventuellement au droit des pénétrations et lorsque le bâtiment n’est pas chauffé (t < 12° C).
Par ailleurs, comme pour tous les autres systèmes de couverture en panneaux sandwichs à parements métalliques, on ne peut exclure totalement les risques de condensation sur les fixations traversantes.
Isolement acoustique On ne dispose pas d'éléments d'évaluation relatifs à l'isolation aux bruits d'impacts (pluie, grêle), à l'affaiblissement acoustique vis-à-vis des bruits aériens extérieurs et à la réverbération des bruits intérieurs.
S’il existe une exigence applicable aux bâtiments à construire pour ce procédé, la justification devra être apportée au cas par cas.
2.22 Durabilité - Entretien
Durabilité Ce système, lorsqu’il comporte des parements de couverture en tôles d’acier d’épaisseur supérieure ou égale à 0,63 mm, présente une durabilité comparable à celle des couvertures traditionnelles de réfé-rence en plaques métalliques issues de tôles d’acier galvanisées ou galvanisées prélaquées (DTU 40.35)
L’emploi du parement couverture en épaisseur 0,50 mm n’est pas de nature à modifier l’appréciation précédente si, toutefois, des précau-tions particulières sont prises pour éviter les déformations ou chocs des panneaux, lors du montage, de l’exploitation, ou à l’occasion des opérations d’entretiens.
Entretien Les dispositions de l'annexe C du DTU 40.35 "Conditions d'usage et d'entretien" s'appliquent à ce système.
Annulé le : 01/09/2014
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2.23 Fabrication et contrôle
La fabrication des parements métalliques relève des techniques tradi-tionnelles de profilage des tôles d'acier galvanisées ou galvanisées prélaquées. Le moussage de l'âme isolante est réalisé, dans les usines « Patrica-Frosinone et Verone » par procédé continu et, n'appelle pas d'observation particulière. La société a mis en place des dispositions de fabrication et d’autocontrôle qui permettent de compter sur une suffisante constance de qualité.
La fabrication des panneaux fait l’objet d’un suivi par le CSTB.
2.24 Mise en œuvre
La mise en œuvre de ces éléments (nervures posées parallèles à la ligne de plus grande pente) se rapproche de celle des plaques nervu-rées traditionnelles selon DTU 40.35.
Il convient d'éviter les découpes de panneaux sur le chantier.
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques
2.31 Conditions de conception
L'ossature du bâtiment devra être calculée conformément aux règles en vigueur sans tenir compte de la résistance propre des panneaux.
En cas d’utilisation d’une ossature secondaire pour la fixation des panneaux, on devra s’assurer de la résistance de cette ossature et de sa fixation à l’ossature principale.
Le choix du revêtement de la tôle extérieure devra tenir compte du type d’environnement selon les tableaux du dossier technique.
Le choix du traitement anti-corrosion des dispositifs de fixations sera effectué conformément au DTU 40.35 (NF P 34-205).
Pour les locaux avec renouvellement d’air et humidité non fixé, le rapport W/n (g/m3) doit être précisé dans le DPM.
Pour les locaux avec température et humidité fixées et régulées, la pression de vapeur d’eau intérieure (mm.Hg) doit être précisée dans le DPM.
2.32 Conditions de mise en œuvre
La Société «distributeur» devra assurer son assistance technique sur le chantier auprès des entreprises de pose (à leur demande).
Des précautions devront être prises pour assurer la continuité des étanchéités et de l’isolation afin d’éviter les risques de condensations superficielles.
2.33 Calepinage et réalisation des pénétrations de grandes dimensions
Une étude de calepinage doit être faite, à l’instigation du maître d’ouvrage ou de son représentant, et soumise au fabricant pour s’assurer de sa bonne compatibilité avec les caractéristiques spéci-fiques de cette couverture. ISOPAN est tenu d’apporter son assistance technique, aux entreprises qui en font la demande, pour la réalisation des pénétrations de grandes dimensions intéressant plusieurs largeurs de panneaux. Un chevêtre doit être prévu autour des pénétrations intéressant une dimension (largeur ou longueur) supérieure à 300 mm.
Conclusions
Appréciation globale L’utilisation du procédé Isocop 1000 dans le domaine d’emploi accepté, est appréciée favorablement.
Validité Jusqu’au 31/01/2014.
Pour le Groupe Spécialisé n° 2 Le Président M. KRIMM
3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé
Cette seconde révision intègre principalement l’ajout d’une nouvelle usine de fabrication à Verone et un nouveau dossier graphique.
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 2 M. COSSAVELLA
Annulé le : 01/09/2014
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Dossier Technique établi par le demandeur
A. Description 1. Généralités
1.1 Principe Le procédé ISOCOP 1000 est un système de couverture isolante com-posée de grands éléments sandwiches à âme en mousse polyuré-thanne et à parements en tôles en acier s'emboîtant sur rives avec recouvrement latéral sur les rives.
1.2 Domaine d’emploi
1.21 Procédé Le procédé est destiné à la couverture de bâtiments industriels et agricoles en climat de plaine et à hygrométrie faible et moyenne :
• faible hygrométrie : W/n ≤ 2,5 g/m³
• moyenne hygrométrie : 2,5 < W/n ≤ 5,0 g/m³
avec : W : quantité de vapeur d'eau produite à l'intérieur du local (g/h)
n : taux de renouvellement d'air (m3/h)
Le procédé est utilisable sur les structures en acier, bois. Les pan-neaux ne participent pas à la stabilité du bâtiment.
1.22 Hygrométrie des locaux Le procédé est utilisé pour des bâtiments industriels à température positive dont les conditions de gestion de l’air intérieur permettent de réduire les risques de condensation superficielle (locaux ventilés natu-rellement à faible et moyenne hygrométrie ou conditionné en tempé-rature ou en humidité dont la pression de vapeur d’eau est comprise entre 5 et 10 mmHg).
1.23 Zones climatiques Les zones climatiques considérées sont celles prévues par l’annexe E du DTU 40.35. Le procédé est utilisable pour les zones I, II, III (alti-tude < 900 m).
2. Description des panneaux
2.1 Parements (cf. figure 1)
2.11 Géométrie du parement externe L’ISOCOP 1000 est un profil du type 1000 (4 x 250 x 40), présentant 4 nervures trapézoïdales de base 55 mm, de hauteur 40 mm, et de 25 mm de large en sommet d’ondes.
Huit raidisseurs en plage : hauteur 2 mm, largeur : 6 mm.
L’épaisseur de la tôle d’acier peut être de 0,5 – 0,6 – 0,7 ou 0,8 mm.
2.12 Géométrie du parement interne L’ISOCOP 1000 est un profil à nervuration de forme trapézoïdale faiblement prononcée en tôle d'acier galvanisée d’épaisseur 0,5 – 0,6 – 0,7 ou 0,8 m ou en tôle d'acier galvanisée prélaquée d'épaisseur 0,5 mm.
Nervuration de profondeur : 1 mm (largeur 41,5 mm tous les 45,5 mm)
2.13 Nature des parements La galvanisation est effectuée selon le procédé Sendzimir (galvanisa-tion à chaud en continu) :
• soit galvanisé - nuance de l'acier S250 GD Z 350 (parement exté-rieur) et Z 275 (parement intérieur) selon NF EN 10147.
• soit galvanisé - nuance de l'acier S 250 GD Z 225 selon NF EN 10147 et prélaqué conforme à la norme P 34-301 du type, soit :
- polyester : ≥ 25 μm (PS) – Catégorie III/IIIa,
- polyester siliconé : ≥ 25 μm (PX) – Catégorie IV/IIIa,
- Polyvinylidène fluoré : ≥ 25 μm (PVDF) – Catégorie IV/IIIa,
- PVC : 100 ou 200 μm (Plastisol) – Catégorie V/IVb.
Un film provisoire en polyéthylène adhésif protège la surface des parements.
2.14 Tolérances sur épaisseur des parements L’épaisseur des parements a une tolérance normale selon la norme NF EN 10143.
2.15 Choix des revêtements Les tableaux 1 et 2 en fin de dossier précisent le choix des revête-ments en fonction des atmosphères extérieures et des ambiances intérieures.
2.2 Isolant L'isolant est constitué de mousse rigide de polyuréthanne, expansée à l'aide de gaz (n-pentane) ne contenant pas de CFC et HCFC.
• Référence mousse : PUR 2 ISOPAN.
• Densité de la mousse : 40 kg ± 4 kg/m³.
• λ = 0,025 W/m.K, valeur forfaitaire selon décision n° 1 du CTAT du 20 février 1995.
• Epaisseurs : 30, 40, 50, 60, 80 ou 100 mm mesurées entre pare-ments.
• Contrainte minimale de rupture en traction selon NF EN 1607 : 0,10 MPa.
• Adhérence tôle/mousse selon procédure interne : minimum 0,10 MPa.
• Compression à 10 % d'écrasement selon NF EN 826 : minimum 0,11 MPa.
• Stabilité dimensionnelle à 70 °C selon procédure interne : ≤ 1,0 %.
• La résistance au cisaillement selon le guide de demande d’Avis Technique : > 100 kPa.
2.3 Extrémités des panneaux
2.31 Rives longitudinales (cf. figures 1 et 2) En rive, le panneau présente une nervure pleine d'un côté et une nervure libre de l'autre (nervure libre qui, lors du montage, vient en recouvrement de la nervure pleine du panneau adjacent) :
• la rive mâle est fermée par un ruban PVC du type NAS de Corsico (MI),
• la rive femelle comporte un joint continu en mousse de polyéthylène (réticulé chimiquement à cellules fermées sans CFC et plastifiant) d'épaisseur 5 mm et de largeur suivant épaisseur du panneau. Den-sité de la mousse 25 à 30 kg/m3. Ce joint assure l'étanchéité à l'air lors des recouvrements des nervures (cf. figure 1)
2.32 Recouvrement transversal et bas de pente En extrémité des panneaux, les tranches sont de coupe droite. Lors-qu’un raccord bout à bout est prévu entre deux panneaux, un débord appelé « démoussage », doit être réalisé sur le panneau supérieur, au droit de cette jonction.
Démoussage de : 200 ou 250 mm suivant la pente et la région (cf. Tableau 8 du § 8.32).
En bas de pente de toiture, il est nécessaire de prévoir un démoussage de 100 mm pour protéger l’isolant des remontées d’eau.
Suivant le versant de toiture considéré, il est indispensable de préciser à la commande le sens de recouvrement du type droit ou gauche, qui est déterminé par les vents de pluie dominants.
2.4 Caractéristiques des panneaux Les caractéristiques dimensionnelles sont indiquées dans le Tableau 3.
Annulé le : 01/09/2014
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Tableau 3 – Dimensions et tolérances des panneaux
Dimensions (mm) Tolérances (mm)
Largeur hors tout 1060 ± 5
Largeur utile 1000 ± 3
Longueur 15 000 ± 5
Epaisseur 30, 40, 50, 60, 80,
100 ± 2
Epaisseur hors tout 70, 80, 90, 100, 120,
140 ± 2
2.5 Poids unitaire
Tableau 4 – Poids des panneaux
2 parements de 0,5 mm
Epaisseur du
panneau (mm)
30 40 50 60 80 100
Masse (kg/m²)
10,3 10,7 11,1 11,5 12,3 13,1
Tableau 4bis – Poids des panneaux
Parements de 0,6 et 0,5 mm
Epaisseur du
panneau (mm)
30 40 50 60 80 100
Masse (kg/m²)
11,2 1,6 12 12,4 13,2 14
2.6 Performances thermiques Le coefficient de transmission thermique Uc en partie courante de couverture et de transmission linéique ψ correspondent à l’emboîtement longitudinal est indiqué au tableau 1 ci-après. Il tient compte du coefficient de conductivité thermique de la mousse de 0,025 W/m.K (valeur forfaitaire ou CTAT).
Elles sont indiquées dans le Tableau 5.
Tableau 5 – Caractéristiques thermiques
Epaisseur (mm)
30 40 50 60 80 100
Coefficient de transmission thermique U (W/m².K)
0,73 0,56 0,46 0,39 0,30 0,24
Ψ (W/m2.K) 0,05 0,03 0,02 0,01 0,01 0,01
Compte tenu de la valeur de la conductivité thermique du CTAT du 20 février 1995 égale à 0,025 W/(m.K).
3. Accessoires
3.1 Accessoires courants en tôle d’acier pliée Ces accessoires sont fabriqués par pliage pour traiter les points singu-liers de la toiture.
Ils sont réalisés en tôle d’acier galvanisé prélaqué d’épaisseur mini-male 0,80 mm répondant aux même classes et normes que les pare-ments des panneaux.
Nomenclature (non exhaustive) de ces éléments :
1. Faîtière simple ou double,
2. Bandeau de faîtage,
3. Bande d’égout,
4. Bande de rive,
5. Plaque de rive,
6. Bandeau de couronnement.
Ces accessoires sont pour la plupart illustrés en œuvre sur les figures de détail du chapitre 8.8.
3.2 Autres Accessoires ponctuels
3.21 Lanterneaux, exutoires de fumée(1) Insertion d’une embase spécifique en polyester, conforme à la norme NF P 34417, assurant le raccordement étanche à l’air et à l’eau entre parements.
Les caractéristiques de ces produits et les dispositions de mise en œuvre et de jointoiement aux panneaux opaques doivent faire l’objet d’un Avis Technique en cours de validité concluant favorablement à l’emploi visé.
3.22 Pénétrations On utilise soit des manchons référencés PIPECO EPDM NOIR VULCANISE (- 50° C à + 100° C) et PIPECO ORANGE SILICONE (- 60° C à 200° C) de la Société ETANCO ou des fourreaux adaptés, pour réaliser des ouvertures pour passage de gaine ou conduit de cheminée.
3.23 Eléments translucides(1) Plaques (simple peau, double peau, préfabriqué ou non) en polyester armé de fibres de verre (PRV).
3.3 Compléments d’étanchéités
3.31 Closoirs Les closoirs sont en mousse de polyéthylène ou de polyuréthanne à cellules fermées et servent à obturer les creux d’onde des panneaux en faîtage sous tôle faîtière.
3.32 Joint de calfeutrement Ces joints auto-adhésifs en mousse imprégnée assurent l’étanchéité à l’air aux différents points singuliers de la toiture.
3.33 Compléments d’étanchéité transversaux Un complément d’étanchéité doit être placé au droit des recouvre-ments transversaux. La nature de ce complément est conforme à la norme NF P 30-305, il présente une section adaptée (par exemple 10 × 4 mm).
3.4 Complément d’isolation thermique Des produits à base de laine minérale ou de mousse de polyuréthanne permettront de parfaire l’isolation thermique aux raccordements.
4. Fixation Les fixations utilisées sont conformes aux spécifications du DTU 40.35, notamment en matière de protection contre la corrosion (annexe K du DTU 40.35).
4.1 Fixation des panneaux (cf. figure 2)
4.11 Fixation sur charpente métallique Vis auto-taraudeuses de diamètre 6,3 mm ou vis auto-perceuses de diamètre 5,5 mm conforme au DTU 40.35 avec cavalier de répartition et étanchéité conforme au DTU 40.35.
4.12 Fixation sur charpente bois Vis à bois diamètre 6,5 mm ou tire fond à visser diamètre 8 mm con-forme au DTU 40.35 avec cavalier de répartition et étanchéité con-forme au DTU 40.35.
4.2 Couturage des panneaux Vis auto-perceuse de diamètre 4,8 ou 6,3 mm conforme au DTU 40.35, avec rondelle d’étanchéité conforme au DTU 40-35
5. Fabrication et contrôles Les panneaux sont fabriqués conformément au e-Cahier du CSTB fascicule «Panneaux sandwiches isolants à parements métalliques – Conditions générales de conception et fabrication», par ISOPAN dans son usine de Patricia – Frosinone et de Verone, sous certification ISO 9001 – 2000 (certificat n° 50 100 2347).
__________________________________
(1) Non visés par l’Avis Technique.
Annulé le : 01/09/2014
6 2/09-1340
5.1 Fabrication Les panneaux sont fabriqués sur une ligne en continue :
• Déroulage, profilage des tôles, façonnage des rives.
• Préchauffage des parois par air chaud à 45 ± 3 °C.
• Epandage des composants de la mousse polyuréthanne sur la tôle extérieure placée au-dessous par pompes haute pression équipées de contrôle de débit, température, pression.
• Mise en place du joint longitudinal d’étanchéité.
• Expansion et maintien en conformation environ 3 minutes.
• Découpage à longueur en continu par sciage.
• Empilage tête – bêche.
• Emballage et maintien des panneaux par film étirable qui enveloppe le paquet et les cales pour permettre le passage des fourches de chariot élévateur.
5.2 Contrôles de fabrication Les contrôles et leur fréquence sont donnés dans le Tableau 6 en fin de dossier.
6. Marquage, conditionnement et transport
6.1 Film de protection Un film de protection est appliqué sur toute la face du parement ex-terne prélaqué.
Un second film de protection peut être appliqué en usine sur le pare-ment interne prélaqué.
6.2 Conditionnement Les panneaux sont emballés sur ligne de fabrication, et sont empilés recto-verso pour former des paquets.
6.3 Marquage Chaque colis est identifié au moyen d’une étiquette indiquant : • Le nom de l’usine, • le nom du produit : ISOCOP 1000, • la référence de la commande et le nom du client, • la référence du lot, • la date de fabrication, • le code de la mousse, • l'épaisseur de la mousse, • le poids du paquet, • les épaisseurs de parement.
6.4 Transport Les panneaux et leurs accessoires doivent être transportés dans des conditions qui préservent l’intégrité des caractéristiques (colis calés et soigneusement gerbés).
6.5 Manutention (cf. figures 5 et 14)
6.51 Déchargement à la grue Utilisation d’élingues positionnées au droit des protections des pa-quets. Panneaux en position horizontale.
6.52 Déchargement au chariot élévateur L ‘écartement des fourches doit être adapté au poids et dimensions du paquet. Panneaux en position horizontale.
6.53 Déchargement manuel On veillera à saisir le dessous du panneau pour sa mise en place sur l’élément à couvrir.
Attention : ne jamais saisir le panneau au droit du démoussage par le parement extérieur uniquement, ni par une prise unique de l’onde creuse longitudinale.
6.6 Stockage (cf. figure 14) Il conviendra pour éviter toute stagnation d'eau entre les panneaux, de tenir les paquets stockés sur chantier, légèrement inclinés dans le sens de la longueur des profils, afin de faciliter l'écoulement des eaux.
On doit réduire au minimum de temps le stockage des paquets sur chantier, a fortiori lorsque ce stockage ne s'effectue pas sur une aire abritée.
7. Mise en œuvre
7.1 Conditions relatives à l’ossature La structure porteuse devra être entièrement terminée et réglée. La face supérieure des appuis doit être parallèle au plan de la toiture.
7.2 Dimensions des appuis et portées Les panneaux ISOCOP 1000 doivent être posés sur des appuis (en bois, en métal ou en béton avec insert métallique d’épaisseur mini-male 3 mm) dont les largeurs minimales (cf. figure 4) sont :
• en partie courante, de :
- appuis acier : 60 mm,
- appuis bois : 60 mm.
• en extrémité de panneau (effectifs en tous points de pannes), de :
- appuis acier : 40 mm,
- appuis bois : 60 mm.
Les panneaux reposent, sur les appuis d’extrémité, sur au moins 30 mm.
Les portées maximales sous charges descendante et ascendante sont indiquées dans les Tableaux d'utilisation 7, 7bis, 8 et 8bis en fin de dossier technique, pour des charges réparties (charge permanente + charge climatique et d'exploitation).
A défaut de vérifications complémentaires, il y a lieu de considérer que les tableaux de charges sont valables pour un porte-à-faux n’excédant pas le dixième de la portée indiquée, sans excéder 0,60 m.
Les charges réparties à considérer sont les charges climatiques de Neige et/ou de Vent définies selon les Règles NV 65 modifiées. Seules les charges normales sont retenues pour la vérification des panneaux.
Les critères pris en compte sont les suivants :
• flèche ≤ 1/200ème de la portée,
• coefficient de sécurité de 2,0 par rapport à la ruine,
• Coefficient de sécurité de 1,5 par rapport aux déformations perma-nentes sur 3 appuis.
• sécurité à la ruine sous charge concentrée ≥ 200 daN.
7.3 Dispositions simplifiées pour la prise en compte des charges accidentelles de neige En ce qui concerne les effets de la Neige, on peut considérer par une approche simplifiée que la notion de charge accidentelle est implicite-
ment vérifiée lorsque la charge normale de Neige «pn» et supérieures ou égale à :
• 50 daN/m2 pour les zones 1B et 2A,
• 70 daN/m2 pour les zones 2B et 3,
• 90 daN/m2 pour la zone 4.
7.4 Pentes et recouvrements
7.41 Pente minimale La pente de la couverture est donnée par l'ossature, et doit satisfaire aux conditions ci-après.
Les panneaux ISOCOP 1000 sont posés avec une pente supérieure ou égale à :
• 7 %, en zone I (situation protégée ou normale) et zone II (situation protégé),
• 10 %, (1) en zone I (situation exposée, en zone II (situation nor-male ou exposée) et zone III, H < 500 m,
• 15 % (1), en zone III, 500 < H ≤ 900 m,
avec H : altitude du site du chantier.
(1) En l’absence de raccordement avec des plaques nervurées issues de matériaux de synthèse, la pente minimale peut être ramenée à 7 % en utilisant des compléments d’étanchéité aux recouvrements transversaux.
Les zones climatiques considérées sont celles définies par l'annexe E du DTU 40-35.
Annulé le : 01/09/2014
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7.42 Recouvrements La valeur du recouvrement transversal est fonction de la pente, de la longueur maximale du versant et de la zone d'utilisation ; elle est donnée dans le Tableau 9 ci-après.
Tableau 9 - Recouvrement transversal en fonction de la pente et de la zone d'utilisation
Pente P (%) Zone climatique (1)
Zone I et Zone II Zone III
7 ≤ P < 10 250 mm + C.E. (2) 250 mm + C.E. (2)
P ≥ 10 200 mm + C.E. (2) 200 mm + C.E. (2)
P ≥ 15 200 mm + C.E. (2) 200 mm + C.E. (2)
1. Les zones climatiques considérées sont celles définies par l'annexe E du D.T.U 40.35. 2. C.E. = Complément d'Etanchéité (cf. § 4.33).
7.5 Découpes Les découpes sur chantier se font à l'aide de matériel approprié.
Toutes les particules métalliques provenant d'un sciage par coupe ou perçage doivent être enlevées par balayage. Il ne doit pas y avoir d'incrustation de particules métalliques chaudes dans le revêtement prélaqué.
7.6 Mise en place des panneaux
7.61 Nature du support Les panneaux peuvent être posés sur ossature métallique, bois ou béton avec insert métallique, conformes au § 4.4.4. du DTU 40.35.
7.62 Sens de pose Les panneaux ISOCOP 1000 sont mis en œuvre à l'avancement, la nervure libre de l'élément à poser venant recouvrir la nervure pleine du dernier élément posé, le sens de progression du montage des panneaux est choisi de façon à être contraire à celui des vents de pluie dominants. Cette condition implique l'emploi de panneaux type "gauche" ou type "droit" (cf. § 3.3.2.).
Dans le cas d’une pose avec raccordement transversal, le point de départ sera le premier panneau de la rangée située en bas de pente.
7.63 Pose des panneaux En référence aux dispositions énoncées ci-dessus, et aux plans de l’ouvrage, l’entreprise de pose contrôlera le positionnement du pre-mier panneau, et son appui sur les pannes correspondantes.
A l’avancement, le panneau sera fixé en sommet de nervures.
Important : Le film de protection devra être retiré au fur et à mesure de la pose des panneaux, et notamment aux droits des raccordements longitudinaux, avant l’emboîtement définitif.
7.7 Fixations des panneaux
7.71 Fixation à l’ossature Les panneaux sont fixés à la structure en sommet des nervures princi-pales (cf. figure 2) par fixations traversantes avec cavalier définies au § 5.1.
Quelle que soit la pente de la couverture, l’entreprise de pose dispose une fixation par panne et par nervure. Toutefois, si les efforts dus aux charges ascendantes le permettent, il est possible de limiter la réparti-tion sur panne intermédiaire en respectant les dispositions prévues par les tableaux du paragraphe 7.2.
7.72 Fixation de couture Afin d’assurer une étanchéité correcte,il est nécessaire d’utiliser des fixations de couture pour parfaire l’assemblage des recouvrements longitudinaux entre panneaux adjacents.
La répartition et l’espacement sont indiqués dans le Tableau 10 ci-après. Tableau 10
Portée L en m Pente ≥ 10 % et
situation normale Autres cas
L ≤ 2 L L/2
2 < L ≤ 3,5 L/2 1 m
L > 3,5 1 m 1 m
(1) Les situations considérées sont celles définies en annexe E du DTU 40.35.
7.8 Découpes et fixations des pièces de finitions
7.81 Découpe Les opérations de découpe sont réalisées à l’aide de matériel approprié : scie sauteuse pour les panneaux, grignoteuse pour les pièces pliées.
On veillera à éviter des incrustations de particules chaudes sur le revêtement. Les limailles et copeaux seront enlevés sans délai.
7.82 Fixation La fixation est réalisée par rivetage caché, en aluminium ou en inox, type étanche, de 4,8 mm de diamètre ou par vis autotaraudeuses ou autoperceuses avec tête surmoulée et rondelle d’étanchéité. L’espacement des fixations restera inférieur à 500 mm et elles seront placées de 15 à 20 mm du bord des pièces de finition.
7.9 Ouvrages particuliers de toitures
7.91 Faîtage monopente (cf. figures 11 et 12)
Le recouvrement des faîtières doit être de 100 mm, et exécuté dans le sens opposé du vent de pluie dominant.
L’isolation thermique est complétée à la jonction des deux éléments par un remplissage en matériaux isolants.
L’étanchéité à l’air est assurée par des closoirs prédécoupés en mousse de polyuréthane à cellules fermées. Ces derniers servent à obturer les creux d’onde des panneaux en faîtage sous tôle faîtière.
7.92 Faîtage double pente (cf. figure 7)
Le recouvrement des faîtières doit être de 100 mm, et exécuté dans le sens opposé du vent de pluie dominant.
L’isolation thermique est complétée à la jonction des deux éléments par un remplissage en matériaux isolants.
L’étanchéité à l’air est assurée par des closoirs prédécoupés en mousse de polyuréthane à cellules fermées. Ces derniers servent à obturer les creux d’onde des panneaux en faîtage sous tôle faîtière.
7.93 ½ Faîtière à boudin (cf. figure 8) Le recouvrement des faîtières doit être de 100 mm, et exécuté dans le sens opposé du vent de pluie dominant.
L’isolation thermique est complétée à la jonction des deux éléments par un remplissage en matériaux isolants. L’étanchéité à l’air est assurée par des closoirs prédécoupés en mousse de polyuréthane à cellules fermées. Ces derniers servent à obturer les creux d’onde des panneaux en faîtage sous tôle faîtière.
7.94 Rives (cf. figure 6) En raccordement latéral contre mur, un complément d’isolation est placé entre les panneaux et le mur.
7.95 Chêneaux (cf. figure 9) La largeur du chêneau est supérieure ou égale à 80 mm.
7.96 Egout Les panneaux doivent présenter un débord du parement supérieur d’au moins 100 mm. Pour assurer l’étanchéité sur le bord de la gout-tière, une bande d’égout est nécessaire. Les gouttières pendantes ne seront jamais fixées sur le panneau de couverture.
7.97 Appareils d’extraction (de fumée, de ventilation)(2)
Il est prévu une plaque polyester renforcée en fibres de verre avec costière intégrée pouvant recevoir des appareils de ventilation méca-nique, extraction de fumée ou lanterneaux.
7.98 Mise en œuvre des plaques et des panneaux d’éclairement(2)
Les panneaux translucides décrits au § 4.23 sont mis en œuvre de façon similaire aux panneaux de couverture ISOCOP 1000. ___________________________
(2) Ces plaques ou panneaux ne font pas partie du domaine d’emploi accepté par l’Avis.
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8 2/09-1340
8. Entretien et rénovation
8.1 Entretien L'entretien devra comporter :
• l'élimination des diverses végétations, notamment les mousses, et de toutes matières incompatibles qui seraient venues se déposer à la surface de la couverture,
• la protection contre les éventuelles amorces de corrosion, provo-quées par la stagnation, ou l’impact de corps étrangers,
• la surveillance de la bonne tenue de la structure porteuse dont tous désordres pourrait se répercuter sur la couverture.
8.2 Rénovation La rénovation de la paroi en tôle prélaquée s’effectue selon le proces-sus suivant :
• lessivage avec une lessive ménagère ; ne jamais utiliser d’abrasifs, de solvants, et de nettoyeurs à haute pression,
• rinçage à l’eau claire.
• reprise avec peintures bâtiment, compatibles avec le revêtement d’origine, qualité extérieure ; le mode d’application pouvant être la brosse ou le pistolet selon la peinture utilisée. La nature des laques ainsi que le processus de rénovation doivent être définis en accord avec le fournisseur.
8.3 Remplacement d’un panneau Le remplacement s’effectue en retirant les vis de fixation du panneau à remplacer, et celles des panneaux encadrant celui-ci.
9. Organisation de la mise en œuvre
La Société ISOPAN Spa n'assure pas la mise en œuvre de ses produits.
La Société ISOPAN Spa assure l'assistance technique sur chantier par l’intermédiaire de ISOPAN France : 164, avenue joseph Kessel, 78960 Voisins Le Bretonneux.
Une étude de calepinage doit être faite et soumise au fabricant ou à son représentant pour s'assurer de la compatibilité du projet avec les caractéristiques spécifiques de cette couverture.
B. Résultats expérimentaux • Essais de flexion statique sous charge descendante et ascendante
répartie instantanée et sous charge concentrée.
Origine : Politecnico di Milano du 16 mars 1993 et du 7 avril 1993.
• Essai d’insolation et de choc thermique sur panneaux ISODUPLEX 1000 (épaisseur 120 mm et longueur 7,50 m) à parements 0,5 mm et âme isolante expansée sans CFC et HCFC.
Origine : Rapport d’essai CSTB n° ES553-03-0053 du 29 mars 2004.
• Essai des caractéristiques mécaniques de l’âme isolante expansée sans CFC et HCFC (compression, traction, flexion, masse volu-mique).
Origine : Rapport d’essai CSTB n° CL04-032 du 30 avril 2004.
• Essai de vieillissement hygrothermique.
Origine : CSTB du 10 mai 2004 (rapport n° CL04-043).
• Contrôle dimensionnel sur panneaux ISODUPLEX 1000 d'épaisseur 30 mm et 60 mm.
Origine : Rapport de l’ICITE du 10 décembre 1993.
• Essais de flexion 4 points sur panneaux ISODUPLEX 1000 d'épais-seur 30 mm et 60 mm.
Origine : Rapport de l’ICITE du 24 mars 1994.
• Evaluation thermique de la mousse PU expansée au pentane : Rapport d’essai CSTB n° HO 04-061 du 20 juillet 2004.
• Essai de réaction au feu.
Origine : CSTB PV n° PV LNE n° E 120580 – CEMATE/1 du 9 mars 2005.
• Résultats d’autocontrôle sur panneaux. Origine : Laboratoire de l’usine.
C. Références Les premiers emplois des panneaux ISOCOP 1000 remontent à 1975 et l’ensemble des réalisations porte sur 1.950.000 m² en France.
Depuis 2005, 936 000 m2 ont été réalisés en France avec des pan-neaux constitués de la mousse polyuréthanne PUR ISOPAN B2.
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Tableaux et figures du Dossier Technique
Tableau 1 – Conditions de choix des revêtements en fonction de l’atmosphère extérieure
Tôle métallique
Revêtement organique
Catégories selon
XPP34-301
Rurale non
polluée
Urbaine ou industrielle
Marine Spéciale
Normale Sévère 20 à
10 km 10 à 3 km
Bord de mer
< 3 km(*) Mixte Particulière
Z 350 ––– —— —— —— –—
Z 225
Polyester ≥ 25 µm
III –— –— –––
Polyester siliconé ≥ 25 µm
IV —— –––
PVDF ≥ 25 µm IV —— –––
PVC 100 ou 200 µm
V
Revêtements adaptés à l’exposition. Revêtements dont le choix définitif ainsi que les caractéristiques particulières doivent être arrêtées après consultation et accord
fabricant. — Revêtements non adaptés. (*) A l’exclusion du front de mer pour lequel l’appréciation définitive ou la définition de dispositions particulières doit être arrêtée après consultation et accord de ISOPAN SpA.
Tableau 2 – Conditions de choix des revêtements en fonction de l’ambiance intérieure
Tôle métallique Revêtement Catégorie selon
XP P34-301
AMBIANCES INTERIEURES
Hygrométrie
Ambiance agressive Faible
Moyenne ou 5 ≤ Pi < 10 mm Hg
Z 275 ——
Z 350 ——
Z 225
Polyester ≥ 25 µm
IIIa
Polyester siliconé ≥ 25 µm
IIIa
PVDF ≥ 25 µm IIIa
PVC 100 ou 200 µm
IVb
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10 2/09-1340
Tableau 6 – Contrôles de fabrication
Nomenclature des contrôles Fréquence des contrôles
Contrôle de réception des matières premières
A chaque réception de produit Constituant pour polyuréthanne expansé • consignation des certificats d'analyse des fournisseurs
• réactivité du constituant livré avec les produits en stock : temps de crème, temps de fils et densité en moussage libre
Bobines d'acier galvanisé • largeur de la tôle
• épaisseur de la tôle
• épaisseur galvanisation
1 essai sur chaque bobine
essai pour 50 tonnes
Bobines d'acier galvanisé prélaqué (contrôles d'acier galvanisé, plus les contrôles suivants) : • adhérence de la laque par essai de peigne
• contrôle de la teinte du laquage
• résistance au pliage
• dureté de la peinture
• adhérence polyuréthanne sur primaire
1 essai pour 50 tonnes
Contrôle en cours de fabrication
1 fois à chaque changement de matériel
1 fois par bobine
2 fois par équipe
2 fois par équipe
2 fois par équipe
2 fois par équipe
Permanent
Contrôle dimensionnel des deux parements
Planéité parements
Température des parements avant moussage
Vitesse de la ligne
Réactivité des produits (temps de crème, temps de fils)
Epaisseur panneau
Positionnement des joints longitudinaux
Contrôles sur produits finis
1 panneau sur 30 ou chaque changement de longueur
A chaque découpe
1 fois par équipe
1 fois par équipe
1 fois par équipe
1 fois par équipe
2 fois par mois
Sur chaque panneau
1 fois par équipe
Contrôles dimensionnels : longueur, équerrage, largeur utile
Contrôle de l'aspect de la découpe ainsi que du remplissage
du panneau par la mousse
Contrôle de l’emboîtement
Densité de la mousse
Compression de la mousse
Adhérence de la mousse sur les parements
Stabilité dimensionnelle
Aspect de surface et des rives
Flexion 4 points
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Tableau 7 - Portées d’utilisation maximales admissibles en fonction des charges descendantes normales (daN/m²) des panneaux posés sur 3 appuis minimum
Epaisseur du panneau (en mm)
Charges descendantes normales en daN/m²
50 75 100 125 150 175 200 225 250
30 40 50 60
80 et 100
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,30 3,50 3,80 3,80
2,85 3,25 3,45 3,70 3,70
2,70 3,20 3,40 3,60 3,60
Tableau 7bis - Portées d’utilisation maximales admissibles en fonction des charges descendantes normales (daN/m²) des panneaux posés sur 2 appuis minimum
Epaisseur du panneau (en mm)
Charges descendantes normales en daN/m²
50 75 100 125 150 175 200 225 250
30 2,30 2,3 2,3 2,10 2,00 1,80 1,70 1,60 1,50 40 2,70 2,70 2,60 2,40 2,20 2,00 1,90 1,80 1,70 50 3,20 3,20 2,90 2,70 2,50 2,20 2,00 1,90 1,80
60, 80 et 100 3,60 3,60 3,20 3,00 2,70 2,40 2,20 2,10 1,95
Tableau 8 - Portées d’utilisation maximales admissibles en fonction des charges ascendantes normales (daN/m²) des panneaux posés sur 3 appuis minimum
Epaisseur du panneau (en mm)
Charges ascendantes normales en daN/m²
50 75 100 125 150 175 200
30 40 50 60
80 et 100
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,40 3,70 4,00 4,00
2,85 3,30 3,60 3,80 3,80
2,85 3,15 3,30 3,50 3,50
2,70 2,95 3,10 3,20 3,20
2,50 2,70 2,80 2,90 2,90
Les valeurs de ce tableau tiennent compte :
• d'une fixation par vis autotaraudeuse en acier galvanisé, de diamètre 6,3 mm ou autre fixation justifiant d'une résistance caractéristique
à l'arrachement Pk/γm ≥ 640 daN selon XP P 30-310, • d'une fixation par nervure sur appuis d'extrémité et d'une fixation toutes les deux nervures sur appuis intermédiaires.
Dans le cas de résistance caractéristique d'assemblage Pk < 640 daN, la charge ascendante admissible des panneaux fixés sur 3 appuis peut être obtenue par la formule suivante :
Q x L = (1/1,25) x 2 x (Pk/1,75 γm) où :
• Q : est la charge répartie de vent normal selon les règles NV65 modifiées, en daN/m². • L : la portée en m.
• Pk : la résistance caractéristique à l'arrachement de l'assemblage définie par la norme NF P30310.
• γm : le coefficient de sécurité matériau puis égale à : - 1,15 pour les supports métalliques d’épaisseur > 3 mm, - 1,35 pour les supports bois et les supports métalliques d’épaisseur 1, 5 mm ≤ e ≤ 3 mm.
Tableau 8bis - Portées d’utilisation maximales admissibles en fonction des charges ascendantes normales (daN/m²) des panneaux posés sur 2 appuis
Epaisseur du panneau (en mm)
Charges ascendantes normales en daN/m²
50 75 100 125 150 175 200 225 250
30 2,40 2,40 2,40 2,20 2,00 1,80 1,70 1,60 1,55
40 2,70 2,70 2,60 2,30 2,10 1,90 1,80 1,70 1,70
50 3,10 3,10 2,80 2,50 2,30 2,10 2,00 1,90 1,80
60, 80 et 100 3,40 3,40 3,00 2,60 2,40 2,20 2,10 2,00 1,90
Les valeurs de ce tableau tiennent compte :
• d'une fixation par vis autotaraudeuse en acier galvanisé, de diamètre 6,3 mm ou autre fixation justifiant d'une résistance caractéristique
à l'arrachement Pk/γm ≥ 520 daN selon XP P 30-310, • d'une fixation par nervure.
Dans le cas de résistance caractéristique d'assemblage Pk < 520 daN, la charge ascendante admissible des panneaux fixés sur 3 appuis peut être obtenue par la formule suivante :
Q x L = 4 x (Pk/1,75γm) où :
• Q : est la charge répartie de vent normal selon les règles NV65 modifiées, en daN/m². • L : la portée en m.
• Pk : la résistance caractéristique à l'arrachement de l'assemblage définie par la norme NF P30310.
• γm : le coefficient de sécurité matériau puis égale à : - 1,15 pour les supports métalliques d’épaisseur > 3 mm, - 1,35 pour les supports bois et les supports métalliques d’épaisseur 1, 5 mm ≤ e ≤ 3 mm.
Annulé le : 01/09/2014
12 2/09-1340
Figure 1 - Principe du panneau ISOCOP 1000
Annulé le : 01/09/2014
2/09-1340 13
Figure 2 – Détail des fixations
Annulé le : 01/09/2014
14 2/09-1340
TYPE DROIT
TYPE GAUCHE
Figure 3 – Panneaux type «gauche» et «droit»
Annulé le : 01/09/2014
2/09-1340 15
IPE
Etanchéité
Poutrelle beton
Etanchéité
IPE
Poutrelle beton
Complément d'étanchéite
Appuis en partie courante
Panne acier Panne bois Panne beton
Insertmetallique
Complément d'étanchéite
Joint mousse(40 x 10 mm)
Raccords transversaux
JointJointJoint mousse
Appuis d'extrémité
Joint mousse(40 x 10 mm) Joint
Panne acier
Panne acier Panne bois
Garniture d'etanchéité
Figure 4 - Appuis
Annulé le : 01/09/2014
16 2/09-1340
Figure 5 – Manutention
350
JOINT
FAITIÈRE
150
FAITIÈRE
PRÉDÉCOUPÉCLOSOIR
CALFEUTREMENT
4000
JOINT
D'ISOLATIONCOMPLEMÉNT
GARNITURED'ETANCHÈITE
BORD RELEVÈS
JOINT
RACCORD INTERNE
DU BARDAGECORNIÉRE DE FIXATION
LAINE MINERALE
BANDE DE RIVE
GARNITURED'ETANCHÈITE
GARNITURED'ETANCHÈITE
JOINT
JOINT
Figure 6 – Pose contre mur : exemple pour pente > 7%
Annulé le : 01/09/2014
2/09-1340 17
PRÉDÉCOUPÉCLOSOIR
D'ISOLATIONCOMPLEMÉNT
SOUS FAITIERE
JOINT
BORDS RELEVÈS
Figure 7 – Détail de la faîtière : exemple pour pente > 7%
Closoir prédécoupé
Particularité de la faîtière découpée
Faîtière crantée
EtanchéitéSousfaîtière
(pente 7% min.)
Isolation complémentaire Fixation
Closoir prédécoupé
Etanchéité
Faîtière droite
Faîtière gauche
Joint
Bords relevés
Figure 8 – Faîtage double articulé : exemple pour pente > 7%
Annulé le : 01/09/2014
18 2/09-1340
Closoir prédécoupé
Faîtière crantée
EtanchéitéSousfaîtière
Isolation complémentaire Fixation
Etanchéité
Joint(20 x 10)
Bords relevés
Figure 8 bis – Faîtage : exemple pour pente de 7%
Figure 9 – Montage des panneaux avec chêneau
Annulé le : 01/09/2014
2/09-1340 19
DESCENTEPLUVIAL
CHENAU ISOLÉ
JOINT
Figure 10 – Panneaux avec chêneau (suite)
Figure 11 – Détail du panneau en polyester (non visé par l’Avis)
Annulé le : 01/09/2014
20 2/09-1340
FixationEtanchéité
Corniére tôle
Closoir prédécoupe
Faîtage monopente
Isolation complémentaire
Fixation
Fixation
Joint
Bord relevés
Garnitured'etanchéite
Figure 12 – Faîtage monopente : exemple pour pente > 7%
TÔLE INFÉRIEUR
FAITIÈRE
JOINT
JOINT
COMPLEMÉNTD'ISOLATION
CLOSOIRPRÉDÉCOUPÉ
BORD RELEVÈS
Figure 13 – Faîtage en solin
Annulé le : 01/09/2014
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