ASSEZ À MANGERPOUR TOUS La faim et ses causes
au service des enfants.
Depuis 1919.
MAGAZINE
suisse mai 2013 / 2
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sommaire
éditorial assez à manger pour tous
point de mire
Des problèmes De répartition globale
enfants
rabiou, treize mois, niger
faits et chiffres
la faim
perspectives
un monDe sans faim
appel aux dons
anges gardiens – le parrainage des tout-petits
Brèves
save the children suisse – rapport annuel 2012
au service des enfants.
Depuis 1919.
save the children est la plus grande organisation indépendante de défense des droits de l’enfant dans le monde.
Depuis 1919, nous nous engageons de manière ciblée pour qu’ils soient respectés.
Nous opérons dans plus de 120 pays.
Nous fournissons aux enfants des soins médicaux, de la nourriture, une éducation et une protection – quel que soit leur sexe, leur origine ou leur croyance.
Nous luttons contre l’exploitation, les abus et le mépris dont ils sont victimes.
immédiatement et durablement.
save the children est indépendante sur le plan politique, idéologique, économique et religieux. ainsi pouvons-nous améliorer durablement les conditions de vie des enfants et leur apporter une aide efficace et effective dans les zones de conflits ou de guerres.
save the children a un statut consultatif auprès du conseil économique et social des Nations unies (ecosoc).
Nous sommes actifs en suisse depuis 2006.
save the children est certifiée Zewo.
impressum
Edité par save the children, scheuchzerstrasse 64, 8006 Zurich, t + 44 267 70 00, www.savethechildren.ch
dirEction Et rédaction Xenia schlegel, [email protected] concEption graphiquE Et réalisation
prinzipien patrick Linner, Zurich photo dE couvErturE ouma en train de sarcler son champ dans la zone du sahel, au
Niger. elle espère une bonne récolte pour pouvoir nourrir ses enfants. photographE Harriet Logan photographEs dE
cE numéro Harriet Logan et caroline trutmann pour save the children adaptation françaisE Nicole Viaud, Zurich
production adrian Wismann corrEctorat Et imprEssion stämpfli publications sa, Berne papiEr edixion
offset, fsc mix parution Le magazine save the children paraît 4 fois par an en français et en allemand priX dE
l‘aBonnEmEnt L’abonnement coûte six francs et est déduit une seule fois de votre don. tiragE 21 500 exemplaires
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éditorial
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chères lectrices, / chers lecteurs,
Dans le monde, 870 millions de personnes sont chroni-quement sous-alimentées. un être humain sur huit souffre de la faim, et ce bien qu’il y aurait suffisamment de denrées alimentaires pour les nourrir. Les enfants sont particuliè-rement touchés. une nourriture insuffisante dans la petite enfance aura des conséquences graves pour toute leur vie et se traduit, chaque année, par la mort de 2,3 millions d’enfants. La faim est le plus grand défi que notre monde ait à relever.
cela est inadmissible. en effet, la faim est la consé-quence de la pauvreté, d’une mauvaise gestion du pays, des guerres, du déplacement des populations, de l’injus-tice et des catastrophes naturelles. ceux qui ne disposent pas d’un revenu suffisant pour se nourrir correctement en cultivant leurs terres, et vivent dans un pays n’offrant aucune aide sociale, tombent rapidement dans la spirale de la misère et de la faim.
or, bien souvent, dans les pays pauvres précisément, plusieurs de ces facteurs sont réunis: lorsqu’un pays sans ressources est frappé par une catastrophe naturelle, il manque généralement à ses habitants les moyens de re-médier seuls aux dommages subis et de reconstruire les bases de leur existence. ils ont besoin, temporairement, de recourir à l’aide d’autres pays.
toutefois, dans notre monde globalisé, il ne faut pas chercher les causes de la faim uniquement dans les pays en développement. en raison du changement climatique dé-clenché par les grandes nations industrielles, l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le monde devient difficile. De plus, certaines décisions politiques et économiques des nations industrielles sapent les efforts de ceux qui luttent contre la faim: les subventions massives allouées à notre agriculture empêchent le développement des petites paysans dans les pays touchés par la famine; l’utilisation des biocarburants, qui connaît une hausse vertigineuse, conduit à une accaparation des terres cultivables dans les pays en développement et, en raison de la spéculation sur les matières premières agricoles, les denrées alimentaires de base deviennent inaccessibles pour les pauvres. or, justement, la lutte contre ces facteurs constitue la solu-tion pour arriver à un monde où la faim serait éradiquée. un monde dans lequel chaque femme, chaque homme et chaque enfant auront des chances équitables.
sur les pages suivantes, vous en apprendrez plus sur les raisons de la faim dans le monde et sur la façon dont nous pourrions encore venir à bout de ce problème au cours de cette génération.
Dans ce numéro, vous trouverez en outre les princi-pales informations et chiffres clés de notre rapport annuel 2012 qui vient de paraître*.
Je me réjouis de connaître votre opinion sur le thème abordé dans ce numéro.
Jérôme strijbisDirecteur de save the children suisse
asseZ à maNger pour tous
* Vous trouverez le rapport annuel détaillé de l’exercice 2012
sur notre site web: savethechildren.ch / 2012
la fao (organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agricul-ture) s’attend, en 2030 également, à ce que l’agriculture produise encore suffisamment de denrées alimen-taires pour nourrir l’ensemble de la population mondiale. mais elle signale toutefois que des centaines de millions de personnes dans les pays en développement auront à souffrir de la faim. les denrées disponibles sont, en effet, mal répar-ties. les problèmes de répartition actuels à l’échelle de la planète ne pourront toutefois être résolus que grâce à un rééquilibrage et une coopération internationale. des solutions simples sont requises. Et elles existent.
Joséphine souffre de malnutrition et de douleurs
thoraciques. Sa mère Hadija dit qu’elle pleure souvent.
En Tanzanie, deux tiers des enfants de un à deux ans
n’ont pas suffisamment à manger pour pouvoir grandir
en bonne santé. Joséphine, deux ans, Kilolambwani, Lindi Rural District, Tanzanie.
DES PROblèMES DE RéPARTiTiON GlObAlE
Point de mire
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même si, aujourd’hui, on en parle rarement dans les médias, la situation pour les enfants dans la région du sahel reste très précaire: plus de quatre millions d’enfants de moins de cinq ans au Burkina faso, en gambie, au cameroun, au mali, en mauritanie, au niger, au nigeria,
nombre d’habitants : 16 899 327 mortalité néonatale : 90 enfants sur 1 000 espérance de vie : 54 ans Part de la population en dessous du seuil de pauvreté : 66 % enfants sous-alimentés : 44 % mortalité maternelle à l’accouchement : 590 sur 100 000
NiGER
Ouma raconte: « Tout a commencé par une diarrhée. Je pensais que c’était parce qu’il faisait ses premières dents. Mais il maigrissait et s’affaiblissait de plus en plus. Je ne savais pas quoi faire. Alors, je l’ai amené à la clinique. Je suis venue ici parce que, il y a cinq ans, le premier enfant de ma fille y avait été traité. Il était très, très malade. A la clinique, il a retrouvé la santé. Avec l’aide de Dieu, Rabiou va être guéri. Mes quatre autres enfants sont en bonne santé. Mes trois premiers en-fants sont morts – le premier au bout d’une semaine à peine; le deuxième, deux semaines après sa naissance, et le troisième à l’âge d’un an. Je ne sais pas pourquoi ils sont morts. Nos récoltes étaient très mauvaises. Nous avions planté du millet et du sor-gho, mais, à cause de la sécheresse, nous n’avons rien pu récolter. Mainte-nant, nous devons acheter des denrées alimentaires au marché. Mon mari a une petite exploitation horticole. Il a pu récolter un peu d’oignons et de poivrons. Il vend ces légumes. Cela nous permet d’acheter du millet et du sorgho. Mais je n’ai pas assez de nour-riture pour préparer un repas par jour pour la famille. »
Rabiou, treize mois,
dans les bras de sa maman, Ouma.
Aguié, Maradi, Niger.
au sénégal et au tchad sont menacés de sous-alimentation aiguë – très sérieuse pour plus d’un million d’entre eux. selon les estimations, cette année, environ 18 millions de personnes n’auront pas suffisamment à manger dans la zone du sahel.
au niger, un enfant sur six meurt avant d’avoir atteint son cinquième anniversaire – soit 120 000 enfants par an. la moitié de ces cas mortels sont dus à la malnutrition. le niger a le onzième taux le plus élevé de mortalité infantile dans le monde; 66 % de la population du pays vit en dessous du seuil de la pauvreté (1,25 dollar us par jour).
save the children travaille dans six districts, où elle applique un programme intégré incluant la santé, la nutrition et la protection des personnes concernées ainsi que la fourniture des biens de première nécessité pour les plus défavorisés.
nous soutenons 260 dispensaires au niger et veillons à l’accès à un suivi médical gratuit pour plus de 500 000 enfants et 200 000 femmes enceintes de la région. En collaboration avec le gouvernement et des organisations partenaires, nous mettons tout en œuvre pour réduire la mortalité infantile.
de plus, nous soutenons 90 dispensaires publics et 5 cliniques de stabilisation pour des enfants sous-alimentés comme rabiou.
la saison des pluies a, certes, apporté un peu de répit pour les familles concernées par la sécheresse extrême qui sévit – mais aussi de nouveaux dangers: dans de nombreux endroits, des champs et des maisons ont été inondés. le nombre des cas de choléra a augmenté. peu à peu, la situation se détend. toutefois, les familles devront lutter longtemps contre les conséquences de ces catastrophes.
enfants
58 %des terrains ainsi acquis dans le monde sont utilisés pour la culture de plantes desti-nées à la production de biocarburants. Cela a pour effet de saper les bases d’une agri-culture écologiquelocale, qui permette aux petits paysans de subvenir à leurs besoins et de vendre leurs produits sur le marché.
La faim La faim
sources: save the children, if. indice de la faim dans le monde en 2012
Les femmes et les fillettes sont plus fortement tou-chées par la sous-alimentation. La majorité de ceux qui ont faim sont des petits paysans. or, dans les pays pauvres, les femmes représentent 60 à 80 % de cette catégorie pro-fessionnelle.
Bien qu’il y ait assez de nourriture pour nourrir les habi-tants de la planète, tous ne peuvent se permettre d’acheter de la nourriture. au cours des dernières années, dans le
monde entier, les marchés des denrées alimentaires ont été marqués par la hausse et la volatilité des prix. ces ten-dances ont de graves conséquences pour les plus pauvres, ceux qui ont faim. car ils ne sont pas en mesure de réa-gir à l’envolée des prix et à leurs fluctuations inattendues. Les habitants des pays en développement doivent dépen-ser souvent les trois quarts de leurs revenus uniquement pour se nourrir.
faits et chiffres
Chaque jour, dans le monde, une superficie équivalant à la surface du canton de Zoug est vendue aux plus offrants et des paysans sont
chassés de leurs terres.
Le commerce mondial a une grande influence sur la poli-tique agricole de nombreux pays en développement. au lieu d’encourager l’approvisionnement de la population et le dé-veloppement des marchés locaux et des zones rurales, leurs gouvernements et leurs élites essaient souvent de récolter des devises et des recettes fiscales au moyen d’exportations agricoles. Les pays les plus pauvres et les populations rurales démunies sont les grands perdants du commerce mondial et de la libéralisation des marchés. Les petits paysans, qui pra-tiquent une agriculture plutôt traditionnelle, se retrouvent dans une situation de concurrence inégale, face aux géants
la lutte contre la faim dans le monde
exige des mesures efficaces
au niveau des gouvernements.
Des changements dans les domaines de l’aide,
de la propriété foncière, de la fiscalité
et de la transparence permettraient
d’éradiquer ce problème.
à la mi-JUin, le Sommet du G8 aura lieu à Londres.
la faim est tout en haut de la liste
des thèmes à l’ordre du jour.
Il reste à espérer que les pays participants,
Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie,
Japon, Royaume-Uni et Russie, saisissent
cette chance.
28%
Les effets physiques de la sous-alimentation sont acca-blants: des carences alimentaires dans les premières an-nées de la vie entraînent une réduction du développement physique et mental. Dans le monde, plus de 147 millions d’enfants d’âge préscolaire souffrent de rachitisme, et sont
125 Mio $
239 km²
375 Mio $
90 %du commerce des céréales mondiales est contrôlé par cinq multinationales.
Juste injuste
pour accomplir des progrès durables dans la lutte contre la pauvreté, les pays en développement ont be-soin d’autre chose que les aides de l’étranger. ils doivent endiguer l’évasion de capitaux vers des paradis fiscaux étrangers. selon les chiffres de l’ocDe, chaque année, 850 milliards de dollars provenant de bénéfices d’entre-prises non imposés, de fortunes privées non déclarées et
l’Organisation de coopération et de dévelop-pement économiques (OCDE) estime que les mon-tants dont sont privés les pays en développement à cause de l’évasion fiscale sont environ trois fois plus élevés que le budget de la coopération internationale au développement de ses pays membres, qui s’élève à 125 millions de dollars.
d’argent illégalement acquis dans ces pays atterrissent dans des paradis fiscaux. La suisse qui, selon les informations du secrétariat d’etat aux questions financières internatio-nales (sfi), avec une part de marché de 27 %, est la place financière la plus importante pour la gestion de fortune transfrontalière, va devoir réagir.
selon des études réalisées ces dix dernières années, 2 millions de kilomètres carrés de terres cultivables ont été achetés par des investisseurs ou locataires étrangers; en afrique, cela représente 5 % de toutes les surfaces agri-coles. Les investisseurs sont des entreprises et des fonds souverains de pays tels que la chine, l’arabie saoudite ou la corée du sud.
de l’agroalimentaire orientés sur le commerce mondial. pour assurer leur approvisionnement alimentaire de base et ser-vir leur production durable, il faudrait que les conditions du commerce agricole global soient radicalement transformées. Les initiatives de commerce équitable et la commercialisation de produits biologiques suivent l’approche préconisée par le rapport sur l’agriculture mondiale des Nations unies, qui exige de nouvelles règles pour le marché globalisé: les paysannes et les paysans doivent profiter des services qu’ils rendent à l’en-vironnement. De telles initiatives de la part du secteur privé s’avèrent être un moyen éprouvé de lutter contre la pauvreté.
On estime que, dans les pays en développement, jusqu’à
des enfants présentent un retard de croissance ou sont rachitiques pour cause de sous- alimentation ou de malnutrition.
donc de petite taille par rapport à leurs collègues du même âge. a cause des séquelles de la sous-alimentation, leurs chances de pouvoir assurer leur propre subsistance sont réduites de presque un quart.
Notre planète produit suffisamment de denrées alimentaires pour
nourrir tous ses habitants, mais tous ne peuvent se permettre le strict
minimum nécessaire à leur survie. Une personne sur huit ne mange pas
à sa faim. Les enfants en souffrent cruellement.
Chaque année, 2,3 millions d’entre eux meurent de faim et des millions
subissent les conséquences de ces carences.
au service des enfants. Depuis 1919.
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1. AIDESI nous faisons parvenir une aide qui permette de sauver des vies à d’enfants qui ont faim et de leur famille et SI nous soutenons les plus misérables pour qu’ils puissent se nourrir eux-mêmes à l’avenir, ALORS tout le monde pour-ra manger à sa faim.
2. PAYSSI nous faisons cesser la spoliation des terres et l’expulsion des petits paysans et SI nous nous engageons pour que ces terres soient utilisées pour la production de denrées alimentaires au lieu de biocarburants, ALORS tout le monde pourra manger à sa faim.
3. FISCALITÉSI des entreprises et des particuliers fortunés prennent au sérieux leur responsabilité éco-nomique, sociale et éthique, et qu’on les em-pêche, juridiquement, de ne pas payer d’impôts ou de pratiquer l’évasion fiscale, ALORS tout le monde pourra manger à sa faim.
4. TRANSPARENCESI, légalement, on met le holà à la corrup-tion et aux abus de pouvoir et SI les gouver-nements ainsi que les entreprises exigent une politique d’information et de participation, et rendent des comptes de manière transparente, ALORS tout le monde pourra manger à sa faim.
grâce à des programmes à long terme, des projets d’aide, une prise de conscience du problème et des activités de lobbying, nos équipes de save the children s’engagent directement, sur le terrain, mais aussi à un niveau plus général, sur le plan politique, pour ces solutions et pour le droit de tous les enfants à une vie où ils n’auront pas à souffrir de la faim et de la misère. pour cela, votre soutien est décisif. grâce à vous, nous pouvons les aider et susciter des changements notables.
Un monde sans faimEn 2013, nous n’éradiquerons pas la faim dans le monde, mais ce pourrait
être le début de la fin pour cette calamité planétaire ! Nous devons
tous exiger la mise en œuvre des solutions correspondantes, aussi bien
sur le plan politique que sur le plan économique.
il ne reste qu’à appliquer quatre mesures pour que nous
devenions la génération qui aura mis un terme à la faim
dans le monde.
save the children renforce l’autonomie alimentaire et la couverture médicale dans les communautés villa-geoises, p. ex. dans la région du Nord Wollo, à l’ouest de l’ethiopie.
La plupart des enfants éthiopiens n’ont pas d’accès aux soins sanitaires les plus élémentaires. La situation est particulièrement désastreuse dans les zones rurales, où la mortalité infantile est l’une des plus élevées du monde. fait aggravant, de vastes pans de la population n’ont pas assez à manger à cause de la sécheresse qui dure depuis des années.
COMMENT NOUS UTiliSONS vOS DONSPAR ExEMPlE: GARANTiR lA SéCURiTé AliMENTAiRE EN éTHiOPiE
pendant la sécheresse de 2009, save the children a lancé un projet de formation d’aides soignants dans la région du nord Wollo. comme mesure
immédiate, les enfants sous-alimentés sont traités dans des dispensaires mobiles. les familles concernées reçoivent régulièrement un peu d’argent
et des denrées alimentaires supplémentaires. En échange, elles accomplissent des tâches liées à l’infrastructure publique (entretien des routes,
plantation d’arbres, etc.). des formations sont en outre proposées dans des domaines tels que la menuiserie, la confection, l’apiculture,
l’engraissement des animaux ou la préparation des semences, afin d’améliorer à long terme les conditions de vie des familles.
en qualité d’ange gardien de save the children, vous permettez, grâce à vos dons réguliers, à des nouveaux-nés et des tout-petits de vivre en bonne san-té et protégés pendant les premières années de leur vie – les plus impor-tantes – et de bénéficier d’un suivi particulier dans les zones de crise.
en ethiopie, par exemple, nos anges gardiens nous aident à atténuer les conséquences de la crise alimentaire: des aides soignants locaux veillent à ce que les secours arrivent égale-ment dans des régions reculées. au Bangladesh et en afghanistan, nous
formons des sages femmes locales qui procurent les soins nécessaires à la santé des femmes enceintes et des nouveaux-nés.
tous ces projets garantissent aussi, à long terme et de manière durable, l’accès pour les plus pauvres à des soins médicaux qui permettent de sauver des vies.
déjà, avec 20 francs par mois, vous pouvez contribuer à améliorer radicalement la situation des enfants concernés – et durablement. grâce au parrainage d’ange gardien, vous leur
ANGES GARDiENS – lE PARRAiNAGE DES TOUT-PETiTS
« Je m’appelle Fatima. Je vis dans un village du Nord Wollo avec mes quatre petits-enfants. Habib, l’aîné, peut aller à l’école, mais il manque souvent parce qu’il doit garder le bétail. Bien que nous possédions quelques moutons et des vaches, la famille a souvent faim. Si seulement nous pouvions exploiter un peu mieux nos terres ! Mais ce que nous produisons suffit à peine à nourrir le bétail. »
offrez les conditions requises pour bénéficier d’un départ équitable dans la vie.
devenez un ange gardien: ☛ savethechildren.ch / angegardien
PersPectives aPPel aux dons
MERCi DE TOUT CœUR DE NOUS AiDER À lES AiDER !
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saVe tHe cHiLDreN suisse – rapport aNNueL 2012 faits Et chiffrEs 2012
saVe tHe cHiLDreN suisse – rapport aNNueL 2012 faits marquants En 2012
pour la troisième fois consécutive, save the children suisse a enregistré une augmentation des recettes provenant des dons en 2012. Sept millions de francs suisses ont été directement affectés à des projets d’aide qui améliorent durablement les conditions de vie des enfants.
sept ans après sa fondation, save the children suisse a poursuivi son développement structurel de manière décisive. Le secteur des programmes compte désormais de nouveaux collaborateurs et la communication d’entreprise a été professionnalisée. Ces mesures ont pour but d’assurer un suivi attentif de nos propres programmes ainsi que de mieux positionner Save the Children Suisse aux yeux du public en l’associant à certains thèmes touchant le secours d’urgence aux enfants et les droits de l’enfant.
Depuis 2012, Save the Children Suisse est certifiée Zewo. ce label de qualité atteste · d’un usage des dons conforme au but, économique et performant; · d’informations transparentes et de comptes annuels pertinents; · de structures de contrôle indépendantes et appropriées; · d’une communication franche et d’une collecte équitable des fonds.
En 2012, le magazine Save the Children a été relooké. Il paraît quatre fois par an et donne des informations sur notre travail. ce magazine, qui s’adresse aux donatrices et donateurs, est tiré à 21 500 exemplaires en allemand et en français.
Nos actions en partenariat ont pu également être développées avec succès. Le swiss charity concert, qui a été notamment organisé à la tonhalle de Zurich en 2012, a suscité un vaste écho, et, avec notre traditionnelle action des peluches IKEA, nous avons pu récolter un montant de six chiffres. De plus, des douzaines de bénévoles ont emballé des cadeaux de Noël pour la bonne cause dans la tente des paquets cadeaux d’orell füssli.
Grâce au généreux soutien de nos donatrices et donateurs privés, en 2012, nous avons pu fournir une aide qui était urgemment nécessaire en Somalie et en Syrie et, en particulier, soulager les souffrances des enfants. au total, notre aide humanitaire dans ces régions s’est chiffrée à plus de 600 000 francs.
21,72 % afrique
34,86 % asie12,70 %amérique latine
7,30 %europe
23,42 %projets supra- régionaux
en milliers de cHf 2012 2011recettes 10 524 9 502 Dépenses liées aux projets – 7 717 – 6 805 charges structurelles – 3 109 – 2 267 charges financières 32 – 17 résultat annuel sans résultat des fonds – 270 414 affectation des fonds libres – – 400 résultat annuel – 270 14
chiffrEs clés Les recettes provenant de dons et de contributions ont à nouveau augmenté de manière significative. Les financements de projets possibles ont ainsi pu croître dans la même mesure.
dépEnsEs liéEs auX projEts par région en 2012, save the children a financé des projets en asie, en afrique, en amérique latine et en europe. pres-que un quart des dépenses liées aux projets ont été affectées à des projets suprarégionaux et au travail de lobby-ing international pour la défense des droits de l’enfant dans le monde.
rEcEttEs Et dépEnsEs pour la troisième fois consécutive, le montant des fonds récoltés s’est accru. en comparaison de 2008 / 09, les recettes ont augmenté d’environ 50 %, et les charges de projets ont même enregistré une hausse de 75 %.
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
02008 / 2009 2010 2011 2012
6 943
4 403
1939
5 496
2 170
6 805
2 267
7 717
3 109
7 990
9 50210 524
Brèves Brèves
en milliers cHf Dépenses liées aux projets charges structurelles recettes
sur les deux pages suivantes, vous trouverez les principaux chiffres clés de notre rapport annuel 2012. Vous pouvez consulter le rapport détaillé sur notre site web à l’adresse suivante: savethechildren.ch / 2012
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Nous améliorons la vie des enfants dans le monde entier.
Nous nous engageons pour un monde qui respecte les droits de l’enfant.
un monde dans lequel tous les enfants vivront en bonne santé et en sécurité.
un monde où ils pourront grandir libres et choisir eux-mêmes leur avenir.
pc 80-15233-8
save the childrenscheuchzerstrasse 648006 Zurich
t 044 267 70 [email protected]
au service des enfants.
Depuis 1919.
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