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A TRAVERS LE MONDE,PAR DÉPÊCHES,

D'UN JOUR A L'AUTRE.

LE MIT DU JOURII y a quelques jours on fit grand

bruit dans les journaux sur- cette nou-velle- : la veuve de Verlaine va publierses mémoires.

Aujourd'hui paraît un écho minus-cule : la veuve de Verlaine ne publierapas ses mémoires.

Mais c'est aujourd'hui, au contrai-re, que devraient paraître les longuescolonnes et que chacun devrait emplo-yer sa plume à féliciter la veuve d'a-voir renoncé à cette publication, la re-mercier de ne pas éclabousser l'œuvrede Verlaine, d'avoir compris qu'elle esttrop grande et trop belle pour qu'ons'occupe d'autre chose que de cetteœuvre même.

Pour elle-même, Mme Delaportc abien agi, elle pensait, par- ses révéla-tions, se disculper, se faire plaindre encriant sa souffrance : on ne lui en au-rait pas eu gré et l'effet qu'elle auraitproduit n'eût pas été celui qu'elle es-comptait. Cette sorte de délation pos-thume eût passé pour une vengeancebasse et lâche puisque l'accusé n'estplus. H est toujours vil celui gui salitun mort.

« Oh ! oui, laissez les morts dormirdans leurs tombeaux ! »

Et puis nous en savons déjà biendes tortures qu'elle eut à subir: Nousles connaissons les scènes brutales dela nuit à l'heure où se ferment les ca-barets; nous n'ignorons pas que la mal-heureuse femme eut à souffir souventdans son cœur de mère, croyant centfois qu'elle allait voir tuer son fils parson père même.

Mais nous savons aussi que le lende-main Verlaine se traînait à genoux auxpieds de sa fenwte lui demandant par-don et pleurant comme un enfant safaute.. Nous savons également l'œuvre qu'il

nous a donnée.Et nous en voulons beaucoup à la

Fée verte, à l'Eau de mort, nous en•voulons -surtout à ee-Raimbaud dont lafuneste rencontre fut l'origine de toutte mal, gui fut réellement le mauvaisgénie du poète —mais nous n'en vou-lons pas à Verlaine. — B.

La Journée a la ChambrePARIS. — La Chambre reprend la

discussion du projet dfi-Joi jrejatif auxcaisses des écoles.

M. de Gailhard-Bancel demandepourquoi la caisse des écoles ne profi-terait pas à tous les enfants de la Fran-ce.

« Les écoles priviées, dit-il, sont re-connues par l'Etat. Elles procurent àl'Etat un chiffre d'économies qui s'élè-ve à près de 500 millions.

Il renvoie les enlants pauvres desécoles libres au 'bureau de bienfaisance.Il y a des exemples de refus de secoursopposés par les bureaux de bienfaisan-ce aux parents dont les enfants fré-quentent l'école privée.

Il y aurait une injustice criante à re-fuser aux enfants pauvres qui fréquen-tent les écoles privées les secours auxquels ils ont droit . »

MM. Hugot Derville et Dam'lou par-lent ensuite et soutiennent une thèseidentique.

M. Viviani répond :« L'impôt doit servir uniquement à

subventionner une institution nationale.L'école publique a ce caractère, quin'appartient nullement à l'école con-fessionnelle.

« Je tiens par avance, à protestercontre le caractère d'injustice qu'on aattribué à la loi. Sous la réserve de cesobservations, je demande à la Cham-bre de clore la discussion générale etde renvoyer ensuite à demain le débatsur l'article 2. Il insistera ensuite au-près d'elle pour que cette question vi-dée, la loi soit votée sans retard.

• • •

La Chambre reprend alors le débatsur la question des allocations aux sou-tiens de famille.

M. de Kerguézec incrimine la circu-laire de M. Dumont et demande qu'ellesoit retirée.

M. Renoult répond que la circulairedu 13 septembre dernier se réfère à cel-le d'août (signée par M. Klotr); l'uneétant rapportée, l'autre tombe égale-ment. J'ajoute que le ministre des Fi-nances donnera des instructions à sonpersonnel et des explications dans lemême esprit que celles que je donneraiau mien.

A l'unanimité, la motion suivante estadoptée : " — •_•

« La Chambre invite le Gouverne-ment : 1° A affecter d'urgence dans lesrégiments les plus proches de leur rési-dence tous les jeunes soldats acceptéscomme soutiens de famille par les Com-mission*, cantonales; 2° A assurer im-médiatement aux familles de ces jeunesjgens le paiement de l'allocation jour-nalière à laquelle elles ont droit; 3° Arapporter toutes les circulaires qui neseraient pas conformes aux intentionsdes législateurs; 4° A prendre toutes lesdispositions nécessaires pour que l'exa-men de toutes les demandes des sou-tiens de famille soit fait avec toutes lesgaranties désirables et que les deman-des puissent être à nouveau examinéesdans les réunions trimestrielles desCommissions cantonales et solutionnéesconformément au vœu du Parlement.

Krachs Financiers

PARIS. — Le financier Albert Ger-main, directeur de « La Cote », jour-nal quotidien politique et financier, 15,place de la Bourse, a été arrêté hier etécroué au Dépôt.

Il est inculpé d'escroquerie et d'in-fraction aux lois sur les sociétés. Ger-main se nomme en réalité Ladislas Bio-truszynski, 24 ans, demeurant 29, ruede Cliohy. Il est également administra-teur unique de la Banque Française desComptes-Courants, 33,rue Mogador, oùil faisait des opérations de bourse.

Le Parquet a relevé dans l'adminis-tration de cet établissement des faitsd'escroquerie.

M. Daru a perquisitionné place de laBourse, me de Clichy et rue Mogador.La comptabilité a été saisie et les scel-lés ont été apposés, le magistrat se ré-servant de revenir aujourd'hui même.Des fonds très importants — 100.000francs 'environ — ont été saisis.

Biotruszynski a commencé sa car-rière financière en Belgique, pays qu'ila quitté à la suite de divers démêlés. Lejournal « La Cote » va continuer de pa-raître.

GENEVE. — Les désastres financiersdans le canton du Tessin viennent dedéterminer l'arrestation d'un membredu Parlement suisse, M. Soffel, prési-dent de la Banque Cantonale, et de M.Bociliera, directeur de cette banque.L'émotion est grande. Les pertes tota-les causées par la crise financière s'élè-veraient à une vingtaine de millions.

M. Caillaux soigne son électionMAMERS. — Vingt percepteurs de

la Sarthe viennent d'être inscrits surle tableau d'avancement pour des élé-vations de classe et des recettes meil-leures.

Cette inscription faite par les soinsdu ministère des Finances, -M. Cail-laux étant ministre, concerne à peuprès exclusivement, par un hasard ad-mirable, les cantons et communes dela circonscription du prévoyant dépu-té-ministre pour lequel il faudra voterdans quelques semaines.

M. Caillaux pense à tout 1

Crise industrielle à LondresLONDRES. — A un meeting tenu

hier soir, à Farrington Hall, des dis-cours en faveur d'une grève de solidari-té ont été prononcés, mais il a été dé-cidé de ne rien faire avant ce soir,quand les délégués des différents chan-tiers se rencontreront à Caxton Hallavec les patrons. Si cette grève d'élec-triciens éclate, Londres sera dépourvud'éclairage et de force motrice.

En ce moment, environ 13.000 por-teurs de charbon sont en grève. Les ou-vriers refusent de laisser arbitrer le li-tige et ils sont remplacés par des ou-vriers libres. 37.000 ouvriers du bâti-ment ont été congédiés pour avoir re-fusé de s'engager à travailler avec desouvriers non syndiqués ou à payer uneamende de 25 francs. Les leaders gré-vistes ont décidé de permettre aujour-d'hui la livraison du charbon aux hô-pitaux et maisons de bienfaisance. Lesprix du charbon ne baissent pas etdans certains faubourgs de Londres, lecharbon se vend 3 fr. 60 et même 4 fr,les 50 kilos.

AU MEXIQUENEW-YORK. — On assure qu'à Me-

xico des rebelles ivres ont tué 150 sol-dats fédéraux et torturé ou massacré100 femmes ou enfants.

La question mexicaine semble entrerdans une nouvelle phase. Le gouverne-ment de Washington, étant persuadéque la position du général Huerta étaitintenable, a décidé de faire venir destroupes d'infanterie de marine à Mexi-co pour occuper la ville dès la chutedu général jusqu'à la nomination deson successeur. L'amiral Flechter a re-çu, il y a quelques jours, l'ordre deprocéder à cette augmentation, à cemoment précis, sans attendre de nou-veaux ordres.

La Presse Allemande et M. VenizelosBERLIN. — La presse berlinoise

fait un accueil courtois, mais réservé,au Président du Conseil grec.

La Gazette de la Croix estime que lerôle de la Grèce dans la deuxième par-tie de la guerre balkanique, a été fortpeu clair et semble en faire un repro-che à M. Venizelos qu'elle appelle lerégisseur principal de tout le dramebalkanique. »

Le journal conservateur conclut ense déclarant opposé à tout empruntgrec et espère que les entretiens du mi-nistre avec les hommes d'Etat alle-mands le décideront à donner à sa po-litique une orientation plus profitableà son pays et à l'Europe entière.

Le Berliner Tageblatl, libéral, sou-haite au ministre grec une cordiale bien-venue et rappelle le succès de la politi-que de M. Venizelos qui, après avoirréorganisé son pays, a, par son habile-

té et sa clairvoyance, contribué autantque l'armée peut-être aux succès mili-taires de la récente guerre. Le Berli-ner Tageblatt craint cependant que laGrèce ne suive dans la politique médi-terranéenne les vues française et russe.

Santé de l'archiduohéritier d'Autriche

VIENNE. — L'état de santé de l'ar-chiduc héritier François-Ferdinand nelaisse pas d'inspirer certaines inquiétu-des à son entourage. Il semble que lePrince commence à ressentir de nou-veau certains symptômes de la maladiequi l'obligea à passer plusieurs annéesdans les pays chauds et il est probablequ'il partira sous peu pour un assezlong séjour dans le Midi.

AVIS DE DECES

Madame Vve Marius Rieu ; Monsieur etMadame Francisque Rieu ; ont la douleurde faire part à leurs amis et connaissances dela perte cruelle qu'ils viennent d'éprouveren la personne de :

Mademoiselle Marie CORBIERleur sœur et tante décédée le 27 janvier1914, à l'âge de 45 ans. Et les prient d'assis-ter à ses obsèques qui auront lieu le mercredi28 janvier 1914, à 2 heures 15 très précises.

On se réunira à la maison mortuaire,ïo. Place du Marché Forville. Il n'y a pasde lettres de faire part. 9140

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

Les familles GAY, MOUTTE, PAGEOTreinerçient sincèrement tous les parents,amis et connaissances qui ont assisté auxobsèques de leur regretté

Monsieur Antoine GAY-MOUTTEChemisier

et les prient de vouloir bien assister à lamesse de sortie de deuil qui sera célébréeen réalise Notre-Dame de Bon-Voyage leJeudi 29 Janvier, à g heures du matin,•pour le repos de son âme, (9135).

GALLIA-PALACEConcert du 28 Janvier 1914

DIRECTION ; E. DJU.-MONTE

PROGRAMME

A 3 heures et demie

1. Amour de Houzard . . . . . . . Brunwik2. Regina, valse Salabert3. Joseph, Onverture Méhul4. Idylle cubaine Alorys5: Prélude et Sicilienne, caval-

léiia rusticana Mascagni6. Wonnetranm Meyer Elmnnd7. Au bord de la rivière Schv-

vanee Myddleton8. Bonita, boléro Mezzacapo9. Palace, marche Marchetti

A 8 heures

1. Les petits farceurs Delmas2. Elle était souriante, valse .. Halet3-. Maritana, ouverture Wallace4. Simple aveu Thomé5. Le vaisseau fantôme, fant . Wagner6. Songe d'amour Czibulka7. Manon, fantaisie Massenet8. Sérénade Schubert9. Le siffleur et son chien Pryor

BULLETIN FINANCIER

Ce 24 Janvier 1914. 'On s'emploie avec raison aujourd'hui à,

consolider les avances prises ces jours ciqui sont nombreuses et certaines même trèsvives. Il est en effet nécessaire de marquerun temps d'arrêt avant d'aller de nouveau del'avant. Cela n'empêche d'ailleurs nullementle marché de rester très ferme, et même leniveau de la côte est à peine entamé.

Les places étrangères nous adressenttoujours de bons avis.

: \

(Cours de 1 heure) DE PARIS

3 % FRANÇAISITALIEN 5 %EXTÉRIEURE 4 %

PORTUGAIS 3 %TURC vmmûBRÉSIL 4 %SERBE 4 %RUSSE CONSOLIDÉRUSSE 1891SUEZ ACTIONS

THOMPSON-HOBSTOK

SOSNOWICB . . . . ,

Rio TINTO

THARSISGOLDFIBLDS

DE BEERS

RBCHTCTB DB SUBI. ».

Marché.

26Lundi

85 6796 7089 30

84 92

90 1074 75

717 »1514 .1765 1

62 •446 »

350 000lourde

27Maldi

85 7"

89 22

84 97

90 0774 72

713 '1516 »1777 »

66 .456 »

310 000soutenue

JANVIER28

Mercra.29

Jeudi3°

Vendto,3i

Samedi

BANQUE DB P f c a s a . . . . . . . . .CRÉDIT LYOHSIASSMÔTROPOLISAKa JjTRANSATLASSIQWB « - 4OMNIUM LYOSÎSAÏS..NORD ESFAGHS .„,........,»*.SA-RAGOSSH . , > . . . . rB R I A N S K . . . . « , . ,BANQUE OTTJOHAHBTABACS OsïoaA»».LYONNORDLOTSTORCSCHARTEHBD . . . . . . - * ,« . - . «EAST RAMD „ . , . . « « . . .RANDMINBS - . — «CONSOLIDÉS ABGLAIS . - „ , . .

Tendance au Mwtâê . - , . . ,„•

Rente 3 % plus calme à 85.75.étrangers peu modifiés et peu traités.

Sur nos grandes banques, la fermté do-mine, quelques nouveaux progrès sont mê-me enregistrés. Banque de Paris 1648,Union Parisienne ioos.Crédit Lyonnais 170$.Crédit Mobilier 605.

La Rente foncière passe au cours de 700.La Caiese Commerciale et industrielle

de Paris, avec le concours de la Sociétécentrale des banques de Province, émetactuellement 30.000 actions de préférence6 % cumulatives de 500 francs, jouissanceIe r Janvier 1914.

L'augmentation de capital qui a été déci-dée par l'assemblée générale du 6 Gourantcomporte également l'émission de 8.000actions de 250 frs qui sont réservées auxanciens actionnaires a,u prix de 1.250 francs,soit 500 % du nominal. ' ,,

Les bénéfices réalisés par la Caisse Com-merciale et industrielle de Paris ont suiviune progression très rapide. Au 31 Décembre1912 le solde du compte de profits etpertes se chiffrait par 6.700.000 frs pour un.capital de 5 millions de francs.

Quant aux réserves qui atteignent déjà10 millions, elles vont bénéficier de la primede 1.000 francs par titre qui va être réalisesur les 8.000 actions ordinaires dont nousparlons ci-dessus. Les comptes de l'exercice1913 ne sont pas encore arrêtés, mais leConseil d'administration en présence desrésultats obtenus, sera en mesure de propo-ser, comme l'année dernière la distributiond'un dividende de 30 % ainsi que de nouvel-les affectations aux fonds de prévoyance.Les actions de préférence 6 % cumulativesde 500 frs sont offertes au public, au pair,jouissance du ier Janvier 1914. Leur divi-dende sera payé aux porteurs net de tousimpôts présents ou futurs à raison de 30 frsnet par titre de 500 francs.

Aux banques étrangères, l'Azow Don setraite à 1580 très ferme, la Russo Asiatiquepasse à 735 et la banque du Commerce etde l'Industrie s'avance à 910. Mexicainessoutenues. Nationale 508.

Le Rio à 1575 garde le bénéfice de sesrécentes avances ainsi que le Boléo à 720.Valeurs russes très fermes. Sosnowice 1518,Biransk 495, Naphte 735, La Makeewkapasse à 210.

En transports, le Métropolitain s'avanceà 550, les Omnibus sont à 604, la Thomsoncôte 709. Le groupe électrique consolidesimplement ses positions.

Notons au comptant la fermeté à 374 dela Cie électrique de la Loire et du centre.La production pendant le mois de Décembrea été de 8.064.858 KWhs, contre 7.246.920en Décembre 1912, soit une augmentationde 817.938 kwhs, ou plus de 11 %.

Les actions industrielles foncières sont à574, les obligations net d'impôts s'inscri-vent, les 4 yz % à 495, les 4 % à 435. ,

En Banque la fermeté persiste, mais les "cours varient peu, car on consolide les plusvalues prises ces jours-ci.

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