A TRAVERS LE MONDE, PAR DÉPÊCHES, D'UN...

1
A TRAVERS LE MONDE, PAR DÉPÊCHES, D'UN JOUR A L'AUTRE. LE MIT DU JOUR II y a quelques jours on fit grand bruit dans les journaux sur- cette nou- velle- : la veuve de Verlaine va publier ses mémoires. Aujourd'hui paraît un écho minus- cule : la veuve de Verlaine ne publiera pas ses mémoires. Mais c'est aujourd'hui, au contrai- re, que devraient paraître les longues colonnes et que chacun devrait emplo- yer sa plume à féliciter la veuve d'a- voir renoncé à cette publication, la re- mercier de ne pas éclabousser l'oeuvre de Verlaine, d'avoir compris qu'elle est trop grande et trop belle pour qu'on s'occupe d'autre chose que de cette oeuvre même. Pour elle-même, Mme Delaportc a bien agi, elle pensait, par- ses révéla- tions, se disculper, se faire plaindre en criant sa souffrance : on ne lui en au- rait pas eu gré et l'effet qu'elle aurait produit n'eût pas été celui qu'elle es- comptait. Cette sorte de délation pos- thume eût passé pour une vengeance basse et lâche puisque l'accusé n'est plus. H est toujours vil celui gui salit un mort. « Oh ! oui, laissez les morts dormir dans leurs tombeaux ! » Et puis nous en savons déjà bien des tortures qu'elle eut à subir: Nous les connaissons les scènes brutales de la nuit à l'heure où se ferment les ca- barets; nous n'ignorons pas que la mal- heureuse femme eut à souffir souvent dans son coeur de mère, croyant cent fois qu'elle allait voir tuer son fils par son père même. Mais nous savons aussi que le lende- main Verlaine se traînait à genoux aux pieds de sa fenwte lui demandant par- don et pleurant comme un enfant sa faute. . Nous savons également l'oeuvre qu'il nous a donnée. Et nous en voulons beaucoup à la Fée verte, à l'Eau de mort, nous en •voulons -surtout à ee-Raimbaud dont la funeste rencontre fut l'origine de tout te mal, gui fut réellement le mauvais génie du poète mais nous n'en vou- lons pas à Verlaine. — B. La Journée a la Chambre PARIS. — La Chambre reprend la discussion du projet dfi-Joi jrejatif aux caisses des écoles. M. de Gailhard-Bancel demande pourquoi la caisse des écoles ne profi- terait pas à tous les enfants de la Fran- ce. « Les écoles priviées, dit-il, sont re- connues par l'Etat. Elles procurent à l'Etat un chiffre d'économies qui s'élè- ve à près de 500 millions. Il renvoie les enlants pauvres des écoles libres au 'bureau de bienfaisance. Il y a des exemples de refus de secours opposés par les bureaux de bienfaisan- ce aux parents dont les enfants fré- quentent l'école privée. Il y aurait une injustice criante à re- fuser aux enfants pauvres qui fréquen- tent les écoles privées les secours aux quels ils ont droit . » MM. Hugot Derville et Dam'lou par- lent ensuite et soutiennent une thèse identique. M. Viviani répond : « L'impôt doit servir uniquement à subventionner une institution nationale. L'école publique a ce caractère, qui n'appartient nullement à l'école con- fessionnelle. « Je tiens par avance, à protester contre le caractère d'injustice qu'on a attribué à la loi. Sous la réserve de ces observations, je demande à la Cham- bre de clore la discussion générale et de renvoyer ensuite à demain le débat sur l'article 2. Il insistera ensuite au- près d'elle pour que cette question vi- dée, la loi soit votée sans retard. • • La Chambre reprend alors le débat sur la question des allocations aux sou- tiens de famille. M. de Kerguézec incrimine la circu- laire de M. Dumont et demande qu'elle soit retirée. M. Renoult répond que la circulaire du 13 septembre dernier se réfère à cel- le d'août (signée par M. Klotr); l'une étant rapportée, l'autre tombe égale- ment. J'ajoute que le ministre des Fi- nances donnera des instructions à son personnel et des explications dans le même esprit que celles que je donnerai au mien. A l'unanimité, la motion suivante est adoptée : " — •_• « La Chambre invite le Gouverne- ment : 1° Aaffecter d'urgence dans les régiments les plus proches de leur rési- dence tous les jeunes soldats acceptés comme soutiens de famille par les Com- mission*, cantonales; 2° A assurer im- médiatement aux familles de ces jeunes jgens le paiement de l'allocation jour- nalière à laquelle elles ont droit; 3° A rapporter toutes les circulaires qui ne seraient pas conformes aux intentions des législateurs; A prendre toutes les dispositions nécessaires pour que l'exa- men de toutes les demandes des sou- tiens de famille soit fait avec toutes les garanties désirables et que les deman- des puissent être à nouveau examinées dans les réunions trimestrielles des Commissions cantonales et solutionnées conformément au voeu du Parlement. Krachs Financiers PARIS. — Le financier Albert Ger- main, directeur de « La Cote », jour- nal quotidien politique et financier, 15, place de la Bourse, a été arrêté hier et écroué au Dépôt. Il est inculpé d'escroquerie et d'in- fraction aux lois sur les sociétés. Ger- main se nomme en réalité Ladislas Bio- truszynski, 24 ans, demeurant 29, rue de Cliohy. Il est également administra- teur unique de la Banque Française des Comptes-Courants, 33,rue Mogador, il faisait des opérations de bourse. Le Parquet a relevé dans l'adminis- tration de cet établissement des faits d'escroquerie. M. Daru a perquisitionné place de la Bourse, me de Clichy et rue Mogador. La comptabilité a été saisie et les scel- lés ont été apposés, le magistrat se ré- servant de revenir aujourd'hui même. Des fonds très importants 100.000 francs 'environ — ont été saisis. Biotruszynski a commencé sa car- rière financière en Belgique, pays qu'il a quitté à la suite de divers démêlés. Le journal «La Cote » va continuer de pa- raître. GENEVE. — Les désastres financiers dans le canton du Tessin viennent de déterminer l'arrestation d'un membre du Parlement suisse, M. Soffel, prési- dent de la Banque Cantonale, et de M. Bociliera, directeur de cette banque. L'émotion est grande. Les pertes tota- les causées par la crise financière s'élè- veraient à une vingtaine de millions. M. Caillaux soigne son élection MAMERS. Vingt percepteurs de la Sarthe viennent d'être inscrits sur le tableau d'avancement pour des élé- vations de classe et des recettes meil- leures. Cette inscription faite par les soins du ministère des Finances, -M. Cail- laux étant ministre, concerne à peu près exclusivement, par un hasard ad- mirable, les cantons et communes de la circonscription du prévoyant dépu- té-ministre pour lequel il faudra voter dans quelques semaines. M. Caillaux pense à tout 1 Crise industrielle à Londres LONDRES. A un meeting tenu hier soir, à Farrington Hall, des dis- cours en faveur d'une grève de solidari- ont été prononcés, mais il a été dé- cidé de ne rien faire avant ce soir, quand les délégués des différents chan- tiers se rencontreront à Caxton Hall avec les patrons. Si cette grève d'élec- triciens éclate, Londres sera dépourvu d'éclairage et de force motrice. En ce moment, environ 13.000 por- teurs de charbon sont engrève. Les ou- vriers refusent de laisser arbitrer le li- tige et ils sont remplacés par des ou- vriers libres. 37.000 ouvriers du bâti- ment ont été congédiés pour avoir re- fusé de s'engager à travailler avec des ouvriers non syndiqués ou à payer une amende de 25 francs. Les leaders gré- vistes ont décidé de permettre aujour- d'hui la livraison du charbon aux hô- pitaux et maisons de bienfaisance. Les prix du charbon ne baissent pas et dans certains faubourgs de Londres, le charbon se vend 3 fr. 60 et même 4 fr, les 50 kilos. AU MEXIQUE NEW-YORK. — On assure qu'à Me- xico des rebelles ivres ont tué 150 sol- dats fédéraux et torturé ou massacré 100 femmes ou enfants. La question mexicaine semble entrer dans une nouvelle phase. Le gouverne- ment de Washington, étant persuadé que la position du général Huerta était intenable, a décidé de faire venir des troupes d'infanterie de marine à Mexi- co pour occuper la ville dès la chute du général jusqu'à la nomination de son successeur. L'amiral Flechter a re- çu, il y a quelques jours, l'ordre de procéder à cette augmentation, à ce moment précis, sans attendre de nou- veaux ordres. La Presse Allemande et M. Venizelos BERLIN. — La presse berlinoise fait un accueil courtois, mais réservé, au Président du Conseil grec. La Gazette de la Croix estime que le rôle de la Grèce dans la deuxièmepar- tie de la guerre balkanique, a été fort peu clair et semble en faire un repro- che à M. Venizelos qu'elle appelle le régisseur principal de tout le drame balkanique. » Le journal conservateur conclut en se déclarant opposé à tout emprunt grec et espère que les entretiens du mi- nistre avec les hommes d'Etat alle- mands le décideront à donner à sa po- litique une orientation plus profitable à son pays et à l'Europe entière. Le Berliner Tageblatl, libéral, sou- haite auministre grec une cordiale bien- venue et rappelle le succès de la politi- que de M. Venizelos qui, après avoir réorganisé son pays, a, par son habile- et sa clairvoyance, contribué autant que l'armée peut-être aux succès mili- taires de la récente guerre. Le Berli- ner Tageblatt craint cependant que la Grèce ne suive dans la politique médi- terranéenne les vues française et russe. Santé de l'archiduo héritier d'Autriche VIENNE. L'état de santé de l'ar- chiduc héritier François-Ferdinand ne laisse pas d'inspirer certaines inquiétu- des à son entourage. Il semble que le Prince commence à ressentir de nou- veau certains symptômes de la maladie qui l'obligea à passer plusieurs années dans les pays chauds et il est probable qu'il partira sous peu pour un assez long séjour dans le Midi. AVIS DE DECES Madame Vve Marius Rieu ; Monsieur et Madame Francisque Rieu ; ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de : Mademoiselle Marie CORBIER leur soeur et tante décédée le 27 janvier 1914, à l'âge de 45 ans. Et les prient d'assis- ter à ses obsèques qui auront lieu le mercredi 28 janvier 1914, à 2 heures 15 très précises. On se réunira à la maison mortuaire, ïo. Place du Marché Forville. Il n'y a pas de lettres de faire part. 9140 REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE Les familles GAY, MOUTTE, PAGEOT reinerçient sincèrement tous les parents, amis et connaissances qui ont assisté aux obsèques de leur regretté Monsieur Antoine GAY-MOUTTE Chemisier et les prient de vouloir bien assister à la messe de sortie de deuil qui sera célébrée en réalise Notre-Dame de Bon-Voyage le Jeudi 29 Janvier, à g heures du matin, •pour le repos de son âme, (9135). GALLIA-PALACE Concert du 28 Janvier 1914 DIRECTION ; E. DJU.-MONTE PROGRAMME A 3 heures et demie 1. Amour de Houzard ....... Brunwik 2. Regina, valse Salabert 3. Joseph, Onverture Méhul 4. Idylle cubaine Alorys 5: Prélude et Sicilienne, caval- léiia rusticana Mascagni 6. Wonnetranm Meyer Elmnnd 7. Au bord de la rivière Schv- vanee Myddleton 8. Bonita, boléro Mezzacapo 9. Palace, marche Marchetti A 8 heures 1. Les petits farceurs Delmas 2. Elle était souriante, valse .. Halet 3-. Maritana, ouverture Wallace 4. Simple aveu Thomé 5. Le vaisseau fantôme, fant . Wagner 6. Songe d'amour Czibulka 7. Manon, fantaisie Massenet 8. Sérénade Schubert 9. Le siffleur et son chien Pryor BULLETIN FINANCIER Ce 24 Janvier 1914. ' On s'emploie avec raison aujourd'hui à, consolider les avances prises ces jours ci qui sont nombreuses et certaines même très vives. Il est en effet nécessaire de marquer un temps d'arrêt avant d'aller de nouveau de l'avant. Cela n'empêche d'ailleurs nullement le marché de rester très ferme, et même le niveau de la côte est à peine entamé. Les places étrangères nous adressent toujours de bons avis. :\ (Cours de 1 heure) DE PARIS 3 % FRANÇAIS ITALIEN 5 % EXTÉRIEURE 4 % PORTUGAIS 3 % TURC vmmû BRÉSIL 4 % SERBE 4 % RUSSE CONSOLIDÉ RUSSE 1891 SUEZ ACTIONS THOMPSON-HOBSTOK SOSNOWICB . . . . , Rio TINTO THARSIS GOLDFIBLDS DE BEERS RBCHTCTB DB SUBI. ». Marché. 26 Lundi 85 67 96 70 89 30 84 92 90 10 74 75 717 » 1514 . 1765 1 62 446 » 350 000 lourde 27 Maldi 85 7" 89 22 84 97 90 07 74 7 2 713 ' 1516 » 1777 » 66 . 456 » 310 000 soutenue JANVIER 28 Mercra. 29 Jeudi Vendto, 3i Samedi BANQUE DB Pfcasa ......... CRÉDIT LYOHSIASS MÔTROPOLISAKa Jj TRANSATLASSIQWB « - 4 OMNIUM LYOSÎSAÏS.. NORD ESFAGHS .„, ........ ,»*. SA-RAGOSSH .,> .... r BRIANSK .... «,., BANQUE OTTJOHAHB TABACS OsïoaA»». LYON NORD LOTSTORCS CHARTEHBD ...... - *,«.-.« EAST RAMD „.,..««... RANDMINBS -. « CONSOLIDÉS ABGLAIS .-„,.. Tendance auMwtâê .-,..,„• Rente 3 % plus calme à 85.75. étrangers peu modifiés et peu traités. Sur nos grandes banques, la fermté do- mine, quelques nouveaux progrès sont mê- me enregistrés. Banque de Paris 1648, Union Parisienne ioos.Crédit Lyonnais 170$. Crédit Mobilier 605. La Rente foncière passe au cours de 700. La Caiese Commerciale et industrielle de Paris, avec le concours de la Société centrale des banques de Province, émet actuellement 30.000 actions de préférence 6 % cumulatives de 500 francs, jouissance I er Janvier 1914. L'augmentation de capital qui a été déci- dée par l'assemblée générale du 6 Gourant comporte également l'émission de 8.000 actions de 250 frs qui sont réservées aux anciens actionnaires a,u prix de 1.250 francs, soit 500 % du nominal. ' ,, Les bénéfices réalisés par la Caisse Com- merciale et industrielle de Paris ont suivi une progression très rapide. Au31 Décembre 1912 le solde du compte de profits et pertes se chiffrait par 6.700.000 frs pour un. capital de 5 millions de francs. Quant aux réserves qui atteignent déjà 10 millions, elles vont bénéficier de la prime de 1.000 francs par titre qui va être réalise sur les 8.000 actions ordinaires dont nous parlons ci-dessus. Les comptes de l'exercice 1913 ne sont pas encore arrêtés, mais le Conseil d'administration en présence des résultats obtenus, sera en mesure de propo- ser, comme l'année dernière la distribution d'un dividende de 30 %ainsi que de nouvel- les affectations aux fonds de prévoyance. Les actions de préférence 6 % cumulatives de 500 frs sont offertes au public, au pair, jouissance du i er Janvier 1914. Leur divi- dende sera payé aux porteurs net de tous impôts présents ou futurs à raison de 30 frs net par titre de 500 francs. Aux banques étrangères, l'Azow Don se traite à 1580 très ferme, la Russo Asiatique passe à 735 et la banque du Commerce et de l'Industrie s'avance à 910. Mexicaines soutenues. Nationale 508. Le Rio à 1575 garde le bénéfice de ses récentes avances ainsi que le Boléo à 720. Valeurs russes très fermes. Sosnowice 1518, Biransk 495, Naphte 735, La Makeewka passe à 210. En transports, le Métropolitain s'avance à 550, les Omnibus sont à 604, la Thomson côte 709. Le groupe électrique consolide simplement ses positions. Notons au comptant la fermeté à 374 de la Cie électrique de la Loire et du centre. La production pendant le mois de Décembre a été de 8.064.858 KWhs, contre 7.246.920 en Décembre 1912, soit une augmentation de 817.938 kwhs, ou plus de 11 %. Les actions industrielles foncières sont à 574, les obligations net d'impôts s'inscri- vent, les 4 y z % à 495, les 4 % à 435. , En Banque la fermeté persiste, mais les " cours varient peu, car on consolide les plus values prises ces jours-ci. L'injormqteur M me d ' A m i An la célèbre voyante et car- U MIIIIUli tomancienne italienne re çoit tous les jours de 8 h. du matin à 8 h. du soir, 7, rueHoche (i w étage) Cannes. BANQUES RECOMMANDEES Comptoir Natieaal d'Escompte de loclité Anonyme ta Capital ds 200 mHlloni « mil. — M, Rw d'Aattn Bsoompte. Déport a vue. Boni i écbéaaos Êm — Chiquet. Lettres do Crédit at Mandata d« n ri. Change. AVAHOW IUI tltr«. PktoffiMt êL Coupons. Oidrai dt boowa. Dépats ds tttnt. Location ds coffra-forts. Garde do oolli. MO CRÉDIT LYONNAIS 25, JtMjd'AHtftM 4 ' BanqHO- — Chaofe. — Crédit. Bureio spfelal pnt !• étrangors. — Dépota de fonda * TM BONS A BCHEANCB D«3à6moli i * De 6 à II mois inoluilVismsnt., Un an et au-delà.., BANQUE PRIVÉE industrielle, Commerciale, ColoaUIa AQENOe DE OANNIS » , RM «'AHUtM CAPITAL 50 MILLIONS Anolonno Maison COGNpT ET R1OOITT BANQUE _ CHANGB - TITRBS 1T CO«POW Location do CoHnw-Forti * —1— ESCOMPTE HT RBCOUVRBMBNT m COMPAGNIE ALGÉRIENNE Capital : 62500.000 francs entièrement perses \Reserves : 75 Millions OPÉRATIONS DE BANQUE OPÉRATIONS DE BOURSB Location de Coffres-Forts Garda d'CJï]«ts prÀdfli» 21, Rue iTAnlites, CANNES TlUphene 12.1J 9093 i Discrètement Catalogne*. Articles spécieux, nsafre i Intime, Sommes, Damatk s pour 1 banc Ei ecomm. 9067 FABRIQUE ARTICLES 13, RUE DE MaUon Grand aesortlment en mêlai — Couronn de INrcr de suite, ti »rtiolc. DE COURONNES ET FUNERAIRES CHATEAUDUN, 18 de Confiance «E JiAW de couronnes en perUt *t es en fleurt artificielles nres — U Maison «e ch«r« r demande, n'Importe q ut i BaafeMMMftftll IM l .MIIIIIIILIIU Le Gérant : J. BBJOT. Société Anonyme d'Imprimeries Bt Jouimau* du Littoral. Société m capital de aôo.ooo francs a4 rue Hoche, Canna. Jouimau* du Littora de aôo.ooo francs. a4

Transcript of A TRAVERS LE MONDE, PAR DÉPÊCHES, D'UN...

A TRAVERS LE MONDE,PAR DÉPÊCHES,

D'UN JOUR A L'AUTRE.

LE MIT DU JOURII y a quelques jours on fit grand

bruit dans les journaux sur- cette nou-velle- : la veuve de Verlaine va publierses mémoires.

Aujourd'hui paraît un écho minus-cule : la veuve de Verlaine ne publierapas ses mémoires.

Mais c'est aujourd'hui, au contrai-re, que devraient paraître les longuescolonnes et que chacun devrait emplo-yer sa plume à féliciter la veuve d'a-voir renoncé à cette publication, la re-mercier de ne pas éclabousser l'œuvrede Verlaine, d'avoir compris qu'elle esttrop grande et trop belle pour qu'ons'occupe d'autre chose que de cetteœuvre même.

Pour elle-même, Mme Delaportc abien agi, elle pensait, par- ses révéla-tions, se disculper, se faire plaindre encriant sa souffrance : on ne lui en au-rait pas eu gré et l'effet qu'elle auraitproduit n'eût pas été celui qu'elle es-comptait. Cette sorte de délation pos-thume eût passé pour une vengeancebasse et lâche puisque l'accusé n'estplus. H est toujours vil celui gui salitun mort.

« Oh ! oui, laissez les morts dormirdans leurs tombeaux ! »

Et puis nous en savons déjà biendes tortures qu'elle eut à subir: Nousles connaissons les scènes brutales dela nuit à l'heure où se ferment les ca-barets; nous n'ignorons pas que la mal-heureuse femme eut à souffir souventdans son cœur de mère, croyant centfois qu'elle allait voir tuer son fils parson père même.

Mais nous savons aussi que le lende-main Verlaine se traînait à genoux auxpieds de sa fenwte lui demandant par-don et pleurant comme un enfant safaute.. Nous savons également l'œuvre qu'il

nous a donnée.Et nous en voulons beaucoup à la

Fée verte, à l'Eau de mort, nous en•voulons -surtout à ee-Raimbaud dont lafuneste rencontre fut l'origine de toutte mal, gui fut réellement le mauvaisgénie du poète —mais nous n'en vou-lons pas à Verlaine. — B.

La Journée a la ChambrePARIS. — La Chambre reprend la

discussion du projet dfi-Joi jrejatif auxcaisses des écoles.

M. de Gailhard-Bancel demandepourquoi la caisse des écoles ne profi-terait pas à tous les enfants de la Fran-ce.

« Les écoles priviées, dit-il, sont re-connues par l'Etat. Elles procurent àl'Etat un chiffre d'économies qui s'élè-ve à près de 500 millions.

Il renvoie les enlants pauvres desécoles libres au 'bureau de bienfaisance.Il y a des exemples de refus de secoursopposés par les bureaux de bienfaisan-ce aux parents dont les enfants fré-quentent l'école privée.

Il y aurait une injustice criante à re-fuser aux enfants pauvres qui fréquen-tent les écoles privées les secours auxquels ils ont droit . »

MM. Hugot Derville et Dam'lou par-lent ensuite et soutiennent une thèseidentique.

M. Viviani répond :« L'impôt doit servir uniquement à

subventionner une institution nationale.L'école publique a ce caractère, quin'appartient nullement à l'école con-fessionnelle.

« Je tiens par avance, à protestercontre le caractère d'injustice qu'on aattribué à la loi. Sous la réserve de cesobservations, je demande à la Cham-bre de clore la discussion générale etde renvoyer ensuite à demain le débatsur l'article 2. Il insistera ensuite au-près d'elle pour que cette question vi-dée, la loi soit votée sans retard.

• • •

La Chambre reprend alors le débatsur la question des allocations aux sou-tiens de famille.

M. de Kerguézec incrimine la circu-laire de M. Dumont et demande qu'ellesoit retirée.

M. Renoult répond que la circulairedu 13 septembre dernier se réfère à cel-le d'août (signée par M. Klotr); l'uneétant rapportée, l'autre tombe égale-ment. J'ajoute que le ministre des Fi-nances donnera des instructions à sonpersonnel et des explications dans lemême esprit que celles que je donneraiau mien.

A l'unanimité, la motion suivante estadoptée : " — •_•

« La Chambre invite le Gouverne-ment : 1° A affecter d'urgence dans lesrégiments les plus proches de leur rési-dence tous les jeunes soldats acceptéscomme soutiens de famille par les Com-mission*, cantonales; 2° A assurer im-médiatement aux familles de ces jeunesjgens le paiement de l'allocation jour-nalière à laquelle elles ont droit; 3° Arapporter toutes les circulaires qui neseraient pas conformes aux intentionsdes législateurs; 4° A prendre toutes lesdispositions nécessaires pour que l'exa-men de toutes les demandes des sou-tiens de famille soit fait avec toutes lesgaranties désirables et que les deman-des puissent être à nouveau examinéesdans les réunions trimestrielles desCommissions cantonales et solutionnéesconformément au vœu du Parlement.

Krachs Financiers

PARIS. — Le financier Albert Ger-main, directeur de « La Cote », jour-nal quotidien politique et financier, 15,place de la Bourse, a été arrêté hier etécroué au Dépôt.

Il est inculpé d'escroquerie et d'in-fraction aux lois sur les sociétés. Ger-main se nomme en réalité Ladislas Bio-truszynski, 24 ans, demeurant 29, ruede Cliohy. Il est également administra-teur unique de la Banque Française desComptes-Courants, 33,rue Mogador, oùil faisait des opérations de bourse.

Le Parquet a relevé dans l'adminis-tration de cet établissement des faitsd'escroquerie.

M. Daru a perquisitionné place de laBourse, me de Clichy et rue Mogador.La comptabilité a été saisie et les scel-lés ont été apposés, le magistrat se ré-servant de revenir aujourd'hui même.Des fonds très importants — 100.000francs 'environ — ont été saisis.

Biotruszynski a commencé sa car-rière financière en Belgique, pays qu'ila quitté à la suite de divers démêlés. Lejournal « La Cote » va continuer de pa-raître.

GENEVE. — Les désastres financiersdans le canton du Tessin viennent dedéterminer l'arrestation d'un membredu Parlement suisse, M. Soffel, prési-dent de la Banque Cantonale, et de M.Bociliera, directeur de cette banque.L'émotion est grande. Les pertes tota-les causées par la crise financière s'élè-veraient à une vingtaine de millions.

M. Caillaux soigne son électionMAMERS. — Vingt percepteurs de

la Sarthe viennent d'être inscrits surle tableau d'avancement pour des élé-vations de classe et des recettes meil-leures.

Cette inscription faite par les soinsdu ministère des Finances, -M. Cail-laux étant ministre, concerne à peuprès exclusivement, par un hasard ad-mirable, les cantons et communes dela circonscription du prévoyant dépu-té-ministre pour lequel il faudra voterdans quelques semaines.

M. Caillaux pense à tout 1

Crise industrielle à LondresLONDRES. — A un meeting tenu

hier soir, à Farrington Hall, des dis-cours en faveur d'une grève de solidari-té ont été prononcés, mais il a été dé-cidé de ne rien faire avant ce soir,quand les délégués des différents chan-tiers se rencontreront à Caxton Hallavec les patrons. Si cette grève d'élec-triciens éclate, Londres sera dépourvud'éclairage et de force motrice.

En ce moment, environ 13.000 por-teurs de charbon sont en grève. Les ou-vriers refusent de laisser arbitrer le li-tige et ils sont remplacés par des ou-vriers libres. 37.000 ouvriers du bâti-ment ont été congédiés pour avoir re-fusé de s'engager à travailler avec desouvriers non syndiqués ou à payer uneamende de 25 francs. Les leaders gré-vistes ont décidé de permettre aujour-d'hui la livraison du charbon aux hô-pitaux et maisons de bienfaisance. Lesprix du charbon ne baissent pas etdans certains faubourgs de Londres, lecharbon se vend 3 fr. 60 et même 4 fr,les 50 kilos.

AU MEXIQUENEW-YORK. — On assure qu'à Me-

xico des rebelles ivres ont tué 150 sol-dats fédéraux et torturé ou massacré100 femmes ou enfants.

La question mexicaine semble entrerdans une nouvelle phase. Le gouverne-ment de Washington, étant persuadéque la position du général Huerta étaitintenable, a décidé de faire venir destroupes d'infanterie de marine à Mexi-co pour occuper la ville dès la chutedu général jusqu'à la nomination deson successeur. L'amiral Flechter a re-çu, il y a quelques jours, l'ordre deprocéder à cette augmentation, à cemoment précis, sans attendre de nou-veaux ordres.

La Presse Allemande et M. VenizelosBERLIN. — La presse berlinoise

fait un accueil courtois, mais réservé,au Président du Conseil grec.

La Gazette de la Croix estime que lerôle de la Grèce dans la deuxième par-tie de la guerre balkanique, a été fortpeu clair et semble en faire un repro-che à M. Venizelos qu'elle appelle lerégisseur principal de tout le dramebalkanique. »

Le journal conservateur conclut ense déclarant opposé à tout empruntgrec et espère que les entretiens du mi-nistre avec les hommes d'Etat alle-mands le décideront à donner à sa po-litique une orientation plus profitableà son pays et à l'Europe entière.

Le Berliner Tageblatl, libéral, sou-haite au ministre grec une cordiale bien-venue et rappelle le succès de la politi-que de M. Venizelos qui, après avoirréorganisé son pays, a, par son habile-

té et sa clairvoyance, contribué autantque l'armée peut-être aux succès mili-taires de la récente guerre. Le Berli-ner Tageblatt craint cependant que laGrèce ne suive dans la politique médi-terranéenne les vues française et russe.

Santé de l'archiduohéritier d'Autriche

VIENNE. — L'état de santé de l'ar-chiduc héritier François-Ferdinand nelaisse pas d'inspirer certaines inquiétu-des à son entourage. Il semble que lePrince commence à ressentir de nou-veau certains symptômes de la maladiequi l'obligea à passer plusieurs annéesdans les pays chauds et il est probablequ'il partira sous peu pour un assezlong séjour dans le Midi.

AVIS DE DECES

Madame Vve Marius Rieu ; Monsieur etMadame Francisque Rieu ; ont la douleurde faire part à leurs amis et connaissances dela perte cruelle qu'ils viennent d'éprouveren la personne de :

Mademoiselle Marie CORBIERleur sœur et tante décédée le 27 janvier1914, à l'âge de 45 ans. Et les prient d'assis-ter à ses obsèques qui auront lieu le mercredi28 janvier 1914, à 2 heures 15 très précises.

On se réunira à la maison mortuaire,ïo. Place du Marché Forville. Il n'y a pasde lettres de faire part. 9140

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

Les familles GAY, MOUTTE, PAGEOTreinerçient sincèrement tous les parents,amis et connaissances qui ont assisté auxobsèques de leur regretté

Monsieur Antoine GAY-MOUTTEChemisier

et les prient de vouloir bien assister à lamesse de sortie de deuil qui sera célébréeen réalise Notre-Dame de Bon-Voyage leJeudi 29 Janvier, à g heures du matin,•pour le repos de son âme, (9135).

GALLIA-PALACEConcert du 28 Janvier 1914

DIRECTION ; E. DJU.-MONTE

PROGRAMME

A 3 heures et demie

1. Amour de Houzard . . . . . . . Brunwik2. Regina, valse Salabert3. Joseph, Onverture Méhul4. Idylle cubaine Alorys5: Prélude et Sicilienne, caval-

léiia rusticana Mascagni6. Wonnetranm Meyer Elmnnd7. Au bord de la rivière Schv-

vanee Myddleton8. Bonita, boléro Mezzacapo9. Palace, marche Marchetti

A 8 heures

1. Les petits farceurs Delmas2. Elle était souriante, valse .. Halet3-. Maritana, ouverture Wallace4. Simple aveu Thomé5. Le vaisseau fantôme, fant . Wagner6. Songe d'amour Czibulka7. Manon, fantaisie Massenet8. Sérénade Schubert9. Le siffleur et son chien Pryor

BULLETIN FINANCIER

Ce 24 Janvier 1914. 'On s'emploie avec raison aujourd'hui à,

consolider les avances prises ces jours ciqui sont nombreuses et certaines même trèsvives. Il est en effet nécessaire de marquerun temps d'arrêt avant d'aller de nouveau del'avant. Cela n'empêche d'ailleurs nullementle marché de rester très ferme, et même leniveau de la côte est à peine entamé.

Les places étrangères nous adressenttoujours de bons avis.

: \

(Cours de 1 heure) DE PARIS

3 % FRANÇAISITALIEN 5 %EXTÉRIEURE 4 %

PORTUGAIS 3 %TURC vmmûBRÉSIL 4 %SERBE 4 %RUSSE CONSOLIDÉRUSSE 1891SUEZ ACTIONS

THOMPSON-HOBSTOK

SOSNOWICB . . . . ,

Rio TINTO

THARSISGOLDFIBLDS

DE BEERS

RBCHTCTB DB SUBI. ».

Marché.

26Lundi

85 6796 7089 30

84 92

90 1074 75

717 »1514 .1765 1

62 •446 »

350 000lourde

27Maldi

85 7"

89 22

84 97

90 0774 72

713 '1516 »1777 »

66 .456 »

310 000soutenue

JANVIER28

Mercra.29

Jeudi3°

Vendto,3i

Samedi

BANQUE DB P f c a s a . . . . . . . . .CRÉDIT LYOHSIASSMÔTROPOLISAKa JjTRANSATLASSIQWB « - 4OMNIUM LYOSÎSAÏS..NORD ESFAGHS .„,........,»*.SA-RAGOSSH . , > . . . . rB R I A N S K . . . . « , . ,BANQUE OTTJOHAHBTABACS OsïoaA»».LYONNORDLOTSTORCSCHARTEHBD . . . . . . - * ,« . - . «EAST RAMD „ . , . . « « . . .RANDMINBS - . — «CONSOLIDÉS ABGLAIS . - „ , . .

Tendance au Mwtâê . - , . . ,„•

Rente 3 % plus calme à 85.75.étrangers peu modifiés et peu traités.

Sur nos grandes banques, la fermté do-mine, quelques nouveaux progrès sont mê-me enregistrés. Banque de Paris 1648,Union Parisienne ioos.Crédit Lyonnais 170$.Crédit Mobilier 605.

La Rente foncière passe au cours de 700.La Caiese Commerciale et industrielle

de Paris, avec le concours de la Sociétécentrale des banques de Province, émetactuellement 30.000 actions de préférence6 % cumulatives de 500 francs, jouissanceIe r Janvier 1914.

L'augmentation de capital qui a été déci-dée par l'assemblée générale du 6 Gourantcomporte également l'émission de 8.000actions de 250 frs qui sont réservées auxanciens actionnaires a,u prix de 1.250 francs,soit 500 % du nominal. ' ,,

Les bénéfices réalisés par la Caisse Com-merciale et industrielle de Paris ont suiviune progression très rapide. Au 31 Décembre1912 le solde du compte de profits etpertes se chiffrait par 6.700.000 frs pour un.capital de 5 millions de francs.

Quant aux réserves qui atteignent déjà10 millions, elles vont bénéficier de la primede 1.000 francs par titre qui va être réalisesur les 8.000 actions ordinaires dont nousparlons ci-dessus. Les comptes de l'exercice1913 ne sont pas encore arrêtés, mais leConseil d'administration en présence desrésultats obtenus, sera en mesure de propo-ser, comme l'année dernière la distributiond'un dividende de 30 % ainsi que de nouvel-les affectations aux fonds de prévoyance.Les actions de préférence 6 % cumulativesde 500 frs sont offertes au public, au pair,jouissance du ier Janvier 1914. Leur divi-dende sera payé aux porteurs net de tousimpôts présents ou futurs à raison de 30 frsnet par titre de 500 francs.

Aux banques étrangères, l'Azow Don setraite à 1580 très ferme, la Russo Asiatiquepasse à 735 et la banque du Commerce etde l'Industrie s'avance à 910. Mexicainessoutenues. Nationale 508.

Le Rio à 1575 garde le bénéfice de sesrécentes avances ainsi que le Boléo à 720.Valeurs russes très fermes. Sosnowice 1518,Biransk 495, Naphte 735, La Makeewkapasse à 210.

En transports, le Métropolitain s'avanceà 550, les Omnibus sont à 604, la Thomsoncôte 709. Le groupe électrique consolidesimplement ses positions.

Notons au comptant la fermeté à 374 dela Cie électrique de la Loire et du centre.La production pendant le mois de Décembrea été de 8.064.858 KWhs, contre 7.246.920en Décembre 1912, soit une augmentationde 817.938 kwhs, ou plus de 11 %.

Les actions industrielles foncières sont à574, les obligations net d'impôts s'inscri-vent, les 4 yz % à 495, les 4 % à 435. ,

En Banque la fermeté persiste, mais les "cours varient peu, car on consolide les plusvalues prises ces jours-ci.

L'injormqteur

Mme d ' A m i An la célèbre voyante et car-U MIIIIUli tomancienne italienne re

çoit tous les jours de 8 h. du matin à 8 h.du soir, 7, rue Hoche ( iw étage) Cannes.

BANQUES RECOMMANDEESComptoir Natieaal d'Escompte de

loclité Anonyme ta Capital ds 200 mHlloni «m i l . — M, Rw d'Aattn

Bsoompte. — Déport a vue. — Boni i écbéaaos Êm— Chiquet. — Lettres do Crédit at Mandata d« n j »ri . — Change. — AVAHOW IUI t l t r« . — PktoffiMt êLCoupons. — Oidrai dt boowa. — Dépats ds tttnt. —Location ds coffra-forts. — Garde do oolli. M O

CRÉDIT LYONNAIS25, JtM jd'AHtftM 4 '

BanqHO- — Chaofe. — Crédit. Bureio spfelal pnt ! •étrangors. — Dépota de fonda * TM

BONS A BCHEANCBD«3à6moli i *De 6 à II mois inoluilVismsnt.,Un an et au-delà..,

BANQUE PRIVÉEindustrielle, Commerciale, ColoaUIa

AQENOe DE OANNIS», RM «'AHUtM

— CAPITAL 50 MILLIONS —Anolonno Maison COGNpT ET R1OOITT

BANQUE _ CHANGB - TITRBS 1T CO«POWLocation do CoHnw-Forti *

— 1 — ESCOMPTE HT RBCOUVRBMBNT m

COMPAGNIE ALGÉRIENNECapital : 62500.000 francs entièrement perses

\Reserves : 75 MillionsOPÉRATIONS DE BANQUE

OPÉRATIONS DE BOURSBLocation de Coffres-Forts — Garda d'CJï]«ts prÀdfli»

21, Rue iTAnlites, CANNES — TlUphene 12.1J9093

i Discrètement Catalogne*.Articles spécieux, nsafre

i Intime, Sommes, Damatks pour 1 banc E i ecomm.

9067

FABRIQUEARTICLES

13, RUE DEMaUon

Grand aesortlmenten mêlai — Couronn

de INrcr de suite, ti»rtiolc.

DE COURONNESE T

FUNERAIRESCHATEAUDUN, 18de Confiance

«E JiAWde couronnes en perUt *tes en fleurt artificiellesnres — U Maison «e ch«r«r demande, n'Importe q u t i

BaafeMMMftf t l lIM l.MIIIIIIILIIU

Le Gérant : J. BBJOT.

Société Anonyme d'Imprimeries BtJouimau* du Littoral. Société m capitalde aôo.ooo francs a4 rue Hoche, Canna.Jouimau* du Littorade aôo.ooo francs. a4