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TARA SUE ME
L’apprentie
Volume 3 de latrilogie « La
soumise »Traduit de l’anglais par
Sylvie Cohen
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Red Velvet
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© 2013 Tara Sue Me
Publié pour la première fois aux
États-Unis sous le titreThe Training 2013 par NewAmerican Library,un département de Penguin Group(USA) Inc.
© Hachette Livre (Marabout) 2014 pour la traduction française.
ISBN : 978-2-501-09824-3
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À Cindy, Danielle et Kathy sans qui ce livre n’aurait pas vu l
jour
Je ne vous remercierai jamais assez
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1Abby
Le trajet jusque chez Nathaniel n’efinissait pas. Ce n’était peut-être qu’un
mpression. Ou de la nervosité. Non, a réflexion, c’était de l’impatience.
Après d’interminables semaines d
discussions, d’expectatives et dprévisions, nous touchions enfin au but.
J’étais de retour au bercail.
Je portai la main à mon collier – l
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collier de Nathaniel. Je redessinai ddoigt les contours familiers, effleuranes aspérités des diamants en remuant l
nuque de droite à gauche pour mréaccoutumer à son contact sur ma peau
Impossible de décrire les sensation
et les émotions que ce bijou provoquaen moi. Disons que c’était un peu à lfaçon d’un puzzle. La dernière piècétait enfin en place. Même si, cederniers temps, Nathaniel et moi vivioncomme des amants, nous nous sentionncomplets. Me rendre son collier –
symbole d’appartenance – venait equelque sorte combler ce manque. Je nsavais pas l’expliquer, mais je sentaique j’étais de nouveau sienne.
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Ma voiture de location s’engagedans l’allée conduisant à la maison. Lefenêtres étaient éclairées. Il avait régl
a minuterie, anticipant mon arrivée dan’obscurité. Détail anodin, mai
révélateur. Par ce geste, comme pa
beaucoup d’autres, il voulait me faircomprendre que je ne quittais jamais sepensées.
Je fis tinter mes clés en me dirigeanvers le porche. Les clés de sa maison. Im’en avait confié un jeu la semainpassée. Nous n’habitions pas ensemble
mais comme je passais beaucoup demps chez lui, il était normal que j
puisse entrer et sortir à ma guise.
Apollon, son golden retriever, se jet
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sur moi dès que j’ouvris la porte. Je lugrattai la tête et le laissai sortir quelqueminutes. Pas trop longtemps car, ignoran
à quel moment Nathaniel était censarriver, je voulais avoir le temps de mpréparer. Ce week-end devait êtr
absolument parfait. — Pas bouger, dis-je au chien e
remplissant son bol d’eau dans lcuisine.
L’animal obéissait toujours à somaître. Par chance, il m’écouta moaussi. En temps normal, il m’aura
suivie à l’étage, mais ce soir, je jugeaisa présence inopportune.
Je sortis en vitesse de la cuisine e
montai l’escalier menant à mon ancienn
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chambre, qui allait redevenir mienne lemps du week-end.
Je me déshabillai, empilansoigneusement mes vêtements au bord dit jumeau. Nathaniel et moi nous étion
entendus là-dessus. Je partagerais son l
du dimanche au jeudi, lorsque jdormirais chez lui, et du vendredi asamedi, j’occuperais la chambre qu’iréservait à ses soumises.
À présent que nous avions normalisnos relations pendant la semaine, nouvoulions nous assurer d’être dans d
bonnes dispositions durant le week-endCe serait plus facile si nous dormionséparément. Surtout pour lui qui passa
rarement la nuit avec ses soumises
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Entretenir une relation amoureuse ave’une d’entre elles représentait un défnédit.
J’entrai dans la salle de jeux, nue. Lsemaine précédente, j’avais fait le toudu propriétaire. Il m’avait montré u
assortiment d’accessoires dont jn’avais pas idée de l’usage et fournoutes sortes d’explications.
C’était une pièce sobre avec uplancher en bois brut et des murs dcouleur sombre, meublée de superbearmoires en merisier et d’une longu
able magnifiquement sculptée. Les ferses menottes, la banquette capitonnée d
cuir, la table et le banc de flagellation e
révélaient la finalité réelle.
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Un coussin m’attendait sous lechaînes. Je m’y agenouillai dans lposture que je devais adopter dans l
salle de jeux : les fesses sur les talonse dos droit, les deux mains à plat sur le
cuisses, les doigts écartés, la têt
baissée.Le temps s’étirait interminablement.
Je l’entendis enfin entrer par la port
de devant. — Apollon ! cria-t-il.
Il appelait son chien pour le fair
sortir et m’informer en même temps dson arrivée. Histoire de me donner lemps de me préparer. Sans dout
guettait-il le bruit de mes pas à l’étag
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ndiquant que j’avais encore besoin dquelques minutes. J’étais très fière ’idée qu’il n’entendrait rien.
Je fermai les yeux. Il n’allait pluarder à présent. J’imaginai ce qu’il éta
en train de faire : promener Apollon, l
nourrir peut-être ? Allait-il sdéshabiller en bas ? Dans sa chambre Ou entrerait-il dans la salle de jeux ecostume-cravate ?
Aucune importance. Quoi qu’il fassece serait parfait .
Je tendis l’oreille – il monta’escalier. Sans le chien.
L’atmosphère de la pièce changemperceptiblement à son entrée. L’air s
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chargea d’électricité, à croire qu’espace entre nous s’était mis
crépiter. Je lui appartenais. Oui, j’e
étais sûre à présent. Et, plus importanencore peut-être, il était à moi de lmême façon.
Mon cœur se mit à battre follement.Il s’immobilisa devant moi. Il éta
pieds nus et avait troqué son costum
contre un jean noir.Je gardai les paupières mi-closes
âchant de vider mon esprit et de ne plubouger sous son regard inquisiteur.
Il se dirigea vers la table et j’entendi’un des tiroirs s’ouvrir puis se refermer
Je m’efforçai de me rappeler ce qu’il
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contenaient avant de me raviser em’exhortant au calme.
Il s’approcha. Je sentis un objet ecuir me frôler l’échine.
La cravache.
— Parfait, dit-il en remontant l’objee long de ma colonne. C’est exactemena position que je veux quand vous vouiendrez dans cette pièce.
Quel soulagement ! Je voulaiellement lui plaire. Calmer senquiétudes. Lui prouver que j’étai
prête. Que nous l’étions tous les deux.Pour l’heure, il faisait montre d’u
calme imperturbable. Rien dans sa voini son attitude ne trahissait l’ombre d’u
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doute ou d’une inquiétude. Il démontraune belle assurance et une grandmaîtrise de soi.
La cravache dansa sur mon ventravant de revenir plus haut. Il mprovoquait.
Et j’adorais cela.Je gardai la tête baissée, même si j
crevais d’envie de croiser son regard
Le plus beau cadeau que je pouvais luoffrir était l’obéissance et la confiancabsolues. Je restai donc immobile, leeux obstinément fixés sur le sol.
— Debout !
J’obéis sans me presser. Je mrouvais juste sous les chaînes. En temp
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normal, elles étaient suspendues aplafond, mais ce soir-là, elles étaienbaissées.
— Du vendredi au dimanche aprèsmidi, votre corps m’appartient, dit-il. Lable de la cuisine et la bibliothèqu
restent votre domaine. Là seulemenvous pourrez vous exprimer librementAvec respect, bien entendu.
Ses deux mains frôlèrent mes épaulesdescendirent le long de mes bras, puipoussèrent leurs investigations dans lvallée entre mes seins avant d
s’aventurer plus bas.Il malaxa ma chair moite
douloureusement sensible.
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— Je veux que vous soyez épilée epermanence. Je vous punirai si jm’aperçois que vous avez oublié o
négligé ce point.Là encore, nous nous étions mi
d’accord.
— En outre, il relève de votrresponsabilité que votre esthéticiennravaille correctement. Je n’admettra
aucune excuse. Compris ?Je ne dis rien.
— Répondez.
— Oui, Maître.Il glissa un doigt dans ma fente
soufflant son haleine chaude contre mo
oreille. Son doigt appuya sur mo
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clitoris.
— J’aime sentir votre peau nuedouce et lisse. Je ne veux pas que votrsexe devienne un parcours d’obstaclesous mes doigts.
Il se plaça dans mon dos et saisit me
fesses à deux mains. — Avez-vous utilisé le plug, cett
semaine ?
Je ne dis mot. — Vous pouvez répondre.
— Oui, Maître.
Sa main repartit devant et je mmordis les lèvres pour ne pas gémir.
— Je ne vous poserai plus l
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question, précisa-t-il. Il vous incombde vous préparer à me recevoir de toutees manières qu’il me plaira. Si j
décide de baiser votre oreille, je veuqu’elle soit prête, dit-il en effleuranmon lobe du doigt avant d’y glisser s
angue.Je ne bronchai pas.
— Compris ? Répondez.
— Oui, Maître.Il releva mes bras au-dessus de la têt
et m’attacha les poignets aux chaînes.
— Vous vous rappelez notre premieweek-end ?
Je restai silencieuse.
— Écoutez-moi bien, Abigaïl. Qu’i
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n’y ait pas de malentendu entre nousPour le reste de la soirée, ou jusqu’à cque je vous y autorise, je ne veux pas u
mot, pas le moindre son. À deuexceptions près. Primo, le code secretVous pourrez l’utiliser si vous e
éprouvez le besoin. Sans que celentraîne d’ailleurs de conséquenceSecundo, quand je vous demanderai sout va bien, j’exige une répons
mmédiate et sincère.Sans attendre ma réaction, vu qu’i
n’y en aurait pas, il fit planer ses main
sur ma chatte, là où j’en mouraid’envie. Je serrai les lèvres pour ne pagémir quand il insinua un doigt ’intérieur.
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Je savourais la sensation.
Il fit pivoter son poignet et s’enfonçplus loin.
— Voyons si vous êtes prête. Mmm…rempée, hein ? En temps normal, j
vous aurais goûtée moi-même, mais c
soir, je suis d’humeur partageuse.J’éprouvai un vide dès qu’il retira so
doigt. Je n’eus pas le temps de l
regretter que déjà il le posait sur meèvres.
— Ouvrez la bouche, Abigaïl, e
sentez la force de votre désir pour moi.Il redessina le contour de ma bouch
avant de s’y enfoncer.
J’y avais déjà goûté auparavant, pa
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curiosité, mais jamais de cette façon, nnon plus à l’initiative de Nathaniel.
Je me sentais délicieusemendévergondée et très excitée.
— Vous voyez comme vous êtedouce et sucrée, dit-il pendant que j
échais le bout de son doigt.Je le suçai à petits coups de langu
comme si c’était son gland. Puis je l
étai avec ardeur, imaginant son sexbrûlant dans ma bouche.
Vous ne jouirez que lorsque je vou
en donnerai l’autorisation, pas avant j’ai bien l’intention de vous torturer
Les mots qu’il avait prononcés danson bureau me revinrent en mémoire e
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e ravalai de justesse un soupir dfrustration. La nuit promettait d’êtrongue…
— J’ai changé d’avis, dit-il lorsqu’eus fini de lui astiquer l’index. Tou
bien réfléchi, j’ai très envie d’y goûte
moi aussi.Il écrasa sa bouche sur la mienne pou
me forcer à l’entrouvrir. Ses lèvre
étaient brutales, dures, exigeantes.J’allais avoir une attaque s’i
continuait ainsi.
Il recula et me souleva le menton. — Regardez-moi.
Ses yeux croisèrent les miens pour l
première fois depuis son arrivée – il
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avaient l’éclat et la pureté d’unémeraude de la plus belle eau. Is’humecta les lèvres et me sourit.
— Vous êtes si douce, prête à mrecevoir.
J’aurais tant voulu me jeter sur so
corps parfait. Mais je n’en avais pas ldroit. Je soutins son regard sandétourner la tête.
Il se dirigea vers la table. Il fourrquelque chose dans sa poche, et jbaissai vivement le nez lorsqu’il sretourna. Il fit quelques pas vers moi esoudain, je me retrouvai dans le noir.
— Entièrement à ma merci, dit-id’une voix aussi soyeuse que le foular
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qui me couvrait les yeux.
Il se mit à me masser les seinsencerclant la pointe qu’il roula et torddélicatement.
— J’avais prévu de me servir depinces aujourd’hui, dit-il en taquinant d
plus belle le petit bourgeon qui sdressait entre ses doigts. Finalemen’ai choisi autre chose.
Nous avions effectivement parlé depinces à tétons dont je n’avais encoraucune expérience. Je sentis comme unbulle éclater dans mon ventre. Nathaniem’avait affirmé que la brève douleur smuerait en plaisir intense et qu’adorerais ça.
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Un métal froid me mordit les seinsOn aurait dit une roulette à pizzhérissée de piquants. Il la promen
entement autour d’un sein puis d’autre. La sensation était incroyable. I
contournait habilement mes tétons, s’e
rapprochant avant de s’éloigner. Il eajouta une autre, chacune parcourant urajet parallèle. Provocantes, taquines
évitant soigneusement l’endroit où je le
désirais si fort. Elles s’approchaient à loucher puis se retiraient in extremis. I
répéta ce manège encore et encore. Il m
rendait folle.Il me toucha enfin. Les roue
passèrent sur mes tétons au moment o’allais exploser de frustration. C’était s
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extraordinaire que je m’oubliai egeignis de plaisir.
— Ahh…
Il stoppa immédiatement et m’arrache foulard.
— Bon sang, Abigaïl, c’est ldeuxième fois en moins de deux heuresMaintenant et à mon bureau.
Il me tira les cheveux en arrière pou
m’obliger à lever les yeux. — Je vais finir par croire que c’es
exprès.
J’étais au bord des larmes. Je voulaiellement bien faire. Au lieu de quo’avais déjà échoué à deux reprises. Pir
encore, je l’avais déçu.
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J’aurais aimé m’excuser, lui dire qu’étais désolée et serais plus attentive ’avenir. Mais il m’avait ordonné de m
aire, et je ne pouvais donc émettre lmoindre son.
— Réfléchissons, reprit-il sans m
quitter des yeux. Quelle punitios’applique à la désobéissance pendanune mise en scène ?
Il le savait aussi bien que moProbablement mieux. Il faisait traîner lechoses en longueur pour me flanquer lfrousse.
Il feignit de se rappeler.
— Ah, j’y suis. Le châtiment relèvdu bon plaisir du dominant.
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Le bon plaisir du dominant.
Merde.
Qu’allait-il encore chercher ?Il fit courir ses doigts sur mes fesses.
— Voyons voir, vingt coups, peut
être ? Sauf que cela signifierait la fin dnos petits jeux pour ce soir. Non, cserait une mauvaise idée.
Pas vingt, non, tout mais pas ça !
Je baissai les yeux, résistant à lentation de loucher vers le banc d
flagellation.
— Je vous en ai donné trois à mobureau, mais visiblement, cela n’a servà rien, reprit-il d’un air songeur.
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Mon cœur s’emballa si fort qu’idevait le voir palpiter dans ma poitrine.
— Huit, conclut-il. La punition de touà l’heure plus cinq.
Il se pencha vers moi.
— La prochaine fois, j’en rajouteracinq pour faire treize. Ensuite, nourons jusqu’à dix-huit. Et vou
n’apprécierez pas, croyez-moi, ajouta-t
l en me tirant brutalement les cheveux.Bien sûr que non. Quelle question
Déjà que huit me terrifiaient.
Il me détacha les poignets, délaissane pot de pommade posé sur la table
Apparemment, un petit massage apaisann’était pas d’actualité.
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— À plat ventre sur le banc, Abigaïl ordonna-t-il.
Oh non.
Non, non, non, non.
J’y arriverais, me répétai-je egagnant la banquette à pas lents. Nous arriverions tous les deux. Tout spasserait bien, pas comme la dernièrfois. Il m’avait expliqué qu’il ava
négligé les soins a posteriori. Hucoups, ce n’était pas la mer à boire. Jsurvivrais.
Et je m’efforcerais de ne parecommencer à l’avenir.
Je n’étais pas tant taraudée par lsouvenir de la souffrance que pa
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’amertume, une grande déceptionJ’étais consternée d’avoir désobéi etplus encore, je me sentais coupable d
’avoir forcé à me punir dès notrpremier week-end. La toute premièrheure, en plus.
Je m’arc-boutai au banc, désireusd’en finir pour pouvoir reprendre noébats au plus vite.
Il ne fit pas durer le plaisir. À peinm’étais-je installée qu’il m’administrammédiatement une bonne claque.
Échauffement.
Il me cinglait durement. Ses coupn’avaient rien à voir avec les fesséeérotiques.
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— Je suis très contrarié de vous punisi tôt, dit-il.
Et moi donc !
Il ramassa je ne sais quoi au pied dbanc.
— Je vous avais demandé de comptedans mon bureau. Mais comme je vouai défendu de parler, c’est moi qui vaim’y coller.
La lanière de cuir me cingla lefesses.
— Un, clama-t-il d’une voix forte.
Il revint à la charge. — Deux.
Aïe !
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À « cinq », des larmes ruisselèrensur mes joues et je me mordis les lèvreusqu’au sang pour ne pas crier.
— Encore trois, dit-il en me caressanavant de frapper.
— Six, poursuivit-il.
Je m’aperçus qu’il y mettait moind’ardeur.
Plus que deux et nous pourrion
passer à autre chose. — Sept.
— Huit.
Enfin !
Je l’entendis respirer bruyamment ee clignai des paupières pour chasser le
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armes. Il abaissa le fouet et j’entendises pas s’éloigner.
Quelques instants plus tard, il était dretour et entreprit de me frotter avequelque chose de froid et humide.
— Vous allez bien ?
— Oui, Maître.
Il me frictionnait les fesses tout eparlant.
— Nous en avons déjà discuté. Jdéteste vous punir, mais je ne peux pafermer les yeux sur l’indiscipline. Vou
e savez bien.Exact. Il m’avait prévenue.
Il se plaça de l’autre côté du banc e
s’inclina vers moi, le visage tout près d
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mien. Il planta un baiser papillon sur unoue puis sur l’autre. Mon cœur batta
frénétiquement tandis que ses lèvre
s’approchaient des miennes. Enfin, iprit possession de ma bouche lentement, doucement, longuement.
Je soupirai.Il recula, les yeux brillants de malice
et me tendit la main.
— Venez là, ma jolie. Je vaisavourer votre minou délicieux.
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2 Nathaniel
Elle prit ma main, je la pressabrièvement et la relâchai. Elle descendi
du banc et se dirigea vers la table d’upas ferme.
— Paragraphe deux, dis-je.
J’avais bien sûr envisagé lpossibilité d’une punition, ce week-en– le premier où nous avions prévu un jede rôle. Nous nous étions aimés ave
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passion ces dernières semaines et, mêmsi notre relation était très satisfaisantequelque chose nous manquait. Ce week
end charnière pourrait s’avéreparticulièrement difficile.
La punir n’avait jamais été mon truc
pourtant j’étais soulagé. Je savais présent que j’en étais capable. Sauf que ne m’étais pas demandé comment elle vivrait.
Je m’aperçus que j’adoptais très vit’état d’esprit adéquat. Cela ne m’éta
plus arrivé depuis des mois, et je fu
surpris de constater avec quelle aisance me glissai dans la peau de mo
personnage. Nous étions prêts. Elle avai
eu raison, comme d’habitude.
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Je reportai mon attention sur elle. Ellétait déjà en position : allongée sur ldos, les bras le long du corps, le
genoux fléchis, largement écartés. Lfidèle restitution du paragraphe deux.
— Vous avez bonne mémoire, j’e
suis heureux, appréciai-je.Elle ne réagit pas, mais je savai
qu’elle était sensible à mon compliment
Mes yeux parcoururent son corps. Jdétaillai ses membres déliés, constata’abandon complet avec lequel elle sivrait à moi. La perfection à l’état pur.
Je plaquai les mains sur sa taille ees promenai sur sa poitrine jusqu’à se
bras que je ramenai au-dessus de sa tête
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Je croisai son regard.
— Fermez les yeux.
Je repliai ses avant-bras et lui ligotaes poignets à la table. Puis je laissacourir mes doigts sur son ventre et sehanches, évitant son postérieur endolor
avant de lui attacher également lechevilles. Sa peau se couvrit aussitôt dchair de poule. Quand ce fut terminé, j
reculai d’un pas.Le spectacle qu’elle m’offrait ains
écartelée était profondément troublant…
— Vous voyez à quel point vous êteexposée, vulnérable ?
Ses tétons s’érigèrent instantanémenarfait .
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Je lui donnai le temps d’absorber meparoles, sachant qu’elle devait se sentisans défense dans cette attitude. Je ne l
ouchai pas, comme si mes mots seuldevaient suffire à la caresser, à l’exciter
— Je peux vous faire tout ce que j
veux. Et c’est exactement mon intention.J’attrapai un coussin et le glissai sou
son cul. Ses fesses devaient encore lu
cuire. En outre, cette position mfacilitait l’accès. Je faillis lui rappelequ’elle avait interdiction de jouir sanmon accord, mais je me ravisai. Il falla
qu’elle apprenne. J’étais sûr qu’ells’en souviendrait. Si, par extraordinairece n’était pas le cas, cela ferait partie d
’apprentissage. D’un autre côté, treiz
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coups supplémentaires, en plus des hudont je venais de la gratifier, sonneraiene glas de nos divertissements.
— Vous êtes si belle…
Je commençai par son cou avant dm’aventurer plus bas. Mes main
vagabondèrent sur ses épaules délicateseffleurant des pouces son collier acreux de sa gorge. Je lui prodiguai mill
caresses pendant de longues minutepour l’habituer à son état – offerte, piedet poings liés, sans défense. Lui donnee temps de s’accoutumer à me
attouchements. Petit à petit, mes mainse firent plus rudes, mais elle ne bronchpas.
Je me positionnai entre ses jambes e
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entrouvris du doigt ses replis luisants ddésir. Elle sursauta, se reprit et demeurmmobile et silencieuse.
Je plaquai ma paume sur son sexe, lpouce pressé sur son clitoris, le majeuà moitié enfoncé à l’intérieur.
— Mmm… ça vous excite de mservir de cette manière, petite friponne dis-je en plongeant plus loin. Êtr
attachée vous tourneboule les senshein ?
Je la caressai du pouce, dessinant dpetits cercles autour du bouton palpitande son clitoris.
— Est-ce de savoir que voum’appartenez ou parce que je peux fair
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de vous ce que bon me semble murmurai-je en lui fourrant un autrdoigt à l’intérieur. Les deux peut-être ?
Les deux. Je le savais. J’en étais sûr
Je retirai mes doigts et inclinai la têtpour embrasser sa chair glabre. Ell
ressaillit. J’écartai ses lèvres edouceur et lapai sa fente d’un grancoup de langue. Elle fut prise d
frissons, mais réussit à se dominer. Je léchai encore, savourant sa saveusucrée, inimitable, attentif aufrémissements de sa peau tandis qu’ell
s’efforçait de se retenir. Je la branlai fond avant de revenir à son clitoris qu’encerclai de la langue en tournoyan
out autour. Au passage suivant, je l
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croquai du bout des dents.
Je lui caressai l’intérieur des cuisseséchant, mâchonnant, chatouillant s
peau nue à petites touches légères. Puie la mordillai plus fort, faisant dure
son plaisir pour la propulser e
apesanteur, à un cheveu de la délivranceJe notai sa respiration désordonnée
ses jambes agitées de tremblements e
compris qu’elle était à deux doigts d’orgasme. J’envoyai mon souffle tièdsur son clitoris enflé. Elle se crispa, abord du gouffre.
Je ne voulais pas réduire ses efforts néant, sachant que si je torturais encorsa chair sensible, elle serait incapabl
de se contenir davantage. Je m’écarta
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pour laisser ma main cheminer le londe ses jambes, le temps qu’elle reprennses esprits.
Elle respira à fond et se détendit.
— Bravo, Abigaïl. Je suis très contende vous.
Un petit sourire éclaira son visage.
Oui, ma chérie. Vous devez trouvevotre plaisir en comblant le mien.
Elle était entravée depuis asseongtemps. Je la détachai et entrepris da frictionner en commençant par le
poignets jusqu’aux épaules afin ddénouer les tensions, plaçant ses bras long de son corps lorsque j’eus terminé
Je poursuivis plus bas, déliant se
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chevilles, massant délicatement semollets. Cela fait, je laissai pendre seambes dans le vide, les genoux bie
écartés.Je me dirigeai vers un placard
’autre bout de la pièce, l’ouvris et e
sortis un vibromasseur que je fourradans ma poche avec un chat à neuqueues en fourrure de lapin. Je retournaà la table d’un pas plus pesant qud’habitude pour qu’elle m’entende ecomprenne ce que je faisais.
Elle n’avait pas rouvert les yeux.
Très bien.
Je promenai doucement les lanièresur sa poitrine avant de les fair
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serpenter plus bas pour lui chatouiller lventre.
— Devinez ce que j’ai là, dis-jeconstatant avec satisfaction qu’elle ne srétractait pas. Un martinet. Dites-moAbigaïl, aimeriez-vous que je vou
fouette ?Sa respiration s’accéléra.
— Je sais que c’est cruel. Je vou
défends de parler alors que j’utilise unouveau jouet.
Je lui assenai un petit coup sur l
ventre. — Vous ferez ce que j’ordonne, n’est
ce pas ? Vous vous plierez à tous mecaprices ?
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C’était l’étape où je voulais lconduire – le moment où ells’abandonnerait complètement. Où ell
me donnerait tout ce qu’elle avait offrir et plus encore. Elle n’en était paencore là, même si elle pensait l
contraire. Cela prendrait du temps et je savais.
Je la travaillai au corps sans mpresser. Le fouet était censé noseulement exacerber son plaisir, maiaussi lui rappeler que je menais lpartie. Certes, je me servirais d’elle
mais je ne lui ferais jamais de mal. Jui prouverais que je méritais s
confiance. Qu’avec moi, elle était esécurité.
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Je déplaçai le martinet qui atterrit edouceur sur sa poitrine, d’un côté puide l’autre, les lanières frôlant se
mamelons ultrasensibles. Jrecommençai plus bas en accélérant lcadence. La fourrure était très douce
J’avais prévu le daim, mais c’était avana punition. Je voulais y aller crescendet je craignais qu’elle ne le supporte paaprès la fessée.
Je plaçai le martinet dans ma maigauche et insinuai la droite entre seambes, survolant une fraction d
seconde son clitoris avant de plonger loù elle mouillait fort.
Parfait.
Je repassai le fouet dans la mai
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droite et frappai le haut de sa cuisse. Lemèches parcoururent l’orée de son sexeDéjà, je levai le bras pour le coup
suivant. — Ça vous chatouille, Abigaïl
Suffisamment pour vous faire languir
pas assez pour vous soulager ?Je continuai de la sorte encor
quelques minutes, alternant les position
et les endroits. Je remarquai qu’ellrecommençait à se crisper.
— Détendez-vous, Abigaïl, dis-je efaisant courir la fourrure sur son ventrel n’y aura rien de pénible ce soir et, doute façon, je vous préviendrai le ca
échéant.
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Elle inspira à fond et se relâcha.
Le martinet remonta sur sa poitrine.
— Très bien. Concentrez-vous sur lsensation.
Je fis traîner les mèches vers le bas ecinglai délicatement son clitoris.
— Fiez-vous à moi.
J’attrapai le vibro et l’allumai.
— Pouvez-vous aller plus loin questionnai-je, certain qu’elle en étacapable.
D’une main, je maniais le martineandis que, de l’autre, j’introduisais l
vibromasseur avec précaution dans schatte. Si je le poussais trop
brusquement ou trop vite, elle jouirai
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aussitôt, alors que d’y aller lentemen’aiderait à s’accoutumer aux vibrations
Ma bite était de plus en plus à l’étrodans mon jean, mais je refoulai mibido pour mieux me concentrer su
elle. Cette soirée lui était dédiée, pou
qu’elle s’apprivoise et m’accorde dnouveau sa confiance. Nous devionélaborer un nouveau rapport ddomination, un territoire inconnu où jne m’étais encore jamais aventuré.
Je faisais lentement entrer et sortir lvibro sans cesser de la stimuler avec l
martinet. La fourrure atterrissait sur seseins chaque fois que j’enfonçais lvibro. J’adoptai un rythme puis l
modifiai pour la surprendre e
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’empêcher de s’habituer.
Elle était de nouveau au bord dgouffre. Je me dépêchai de retirer louet que je posai sur la table à côté d
fouet. Je m’approchai pour lui caresseendrement le visage.
— Ouvrez les yeux, ma belle.Elle cligna des paupières pou
s’accoutumer à la lumière, puis m
chercha du regard.La confiance et l’amour que je lus a
fond de ses prunelles me coupèrent l
souffle. Je me dépêchai de me ressaisir. — Ça va ?
— Oui, Maître.
Je me penchai et effleurai sa bouch
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de mes lèvres.
— Vous vous en sortez très bien, dise en me redressant. Ne fermez pas leeux.
Je défis la fermeture de mon jeanJ’étais assez près pour qu’ell
m’entende, mais hors de son champ dvision. Je baissai mon pantalon eibérai mon érection avec soulagement.
J’ignorais combien de temps jpourrais tenir encore. Je me branlamachinalement tout en réfléchissant à lfaçon dont j’allais procéder.
Je me débarrassai de mon jean avande m’approcher de la table. Elle étaioujours étendue, immobile, l
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respiration régulière. Je l’examinai aveattention – les petites perles dures de seétons, la peau satinée de son ventre don
e me rappelais la saveur légèremensalée après le traitement que je venaide lui infliger. Je fis un énorme effor
pour me retenir de la pénétrer aveforce.
Comment lui apprendre à se contrôlesi j’en étais moi-même incapable ?
Je triturai l’un de ses mamelons.
— Nous essayerons les pincedemain, je pense, dis-je, en malmenane téton jumeau.
Elle respira un bon coup.
— Pour le moment, mettez-vous
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quatre pattes, votre joli cul en l’air.
Elle obéit, roulant sur le côté pour sretrouver dans la position requise.
— Les jambes écartées.
Une fois qu’elle fut installée, jreculai pour abaisser la table capitonné– fabriquée sur mesure, elle était dotéd’un mécanisme permettant d’en réglea hauteur. Cela fait, je me plaça
derrière elle. — Reculez jusqu’à ce que je vou
dise stop.
Elle obéit. Je posai une main sur sefesses.
— Vous y êtes.
Mes doigts planèrent sur son cul.
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— Qu’en dites-vous, Abigaïl ? Vouai-je assez tourmentée ?
Je poussai mes hanches contre lesiennes pour qu’elle puisse me sentir.
— Avez-vous envie de mon sexe ?
En réponse, elle s’accouda sur leavant-bras et patienta.
Je fus bouleversé de la voir se livreà moi corps et âme, les jambes grande
ouvertes, prête à me recevoir. Je fessadoucement son joli postérieur. À cstade, la douleur avait dû s’estomper. L
claque ne servait qu’à l’excitedavantage.
Je plaçai les mains de chaque côté dses hanches et m’enfonçai lentement.
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Je l’avais prise le matin sous ldouche. Deux fois la nuit précédenteJ’étais insatiable. Je rejetai la tête e
m’immergeant plus loin.C’était trop bon.
Je me retirai en partie pour pouvoi
palper son clitoris du bout des doigts. — Vous vous en êtes bien tirée c
soir. Je vous permettrai peut-être d
ouir.Je me retirai un peu plus.
— À moins que je ne vous fass
anguir jusqu’à demain ?Je me mis à bouger sans hâte, histoir
de la pousser à bout. J’allais et venai
en prenant tout mon temps, ressortan
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sans me presser pour revenir encorplus lentement.
Je ralentis encore. J’adoraim’enfouir dans son brasier humide et jvoulais pleinement profiter de lsensation. Je coulissais en elle sur tout
ma longueur pour l’élargir à chaqunouvel assaut.
Sans prévenir, j’accélérai le rythme
À peine. À chaque passage, je faisaivirevolter mon doigt autour de sobouton en évitant soigneusement de loucher.
— Bougez avec moi.
À la poussée suivante, elle se cambrà ma rencontre, m’aspirant plu
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profondément en elle.
Je conservai une cadence régulièreSes seins oscillaient voluptueusement acreux de mes paumes à chaque coup dreins. J’agaçai un téton entre le pouce e’index, imaginant les pinces que j’
poserais le lendemain, sa tête renverséen extase tandis que je la propulseraiau septième ciel.
Je gratifiai le téton jumeau d’unchiquenaude avant de le rouler entre medoigts. Elle s’arc-bouta contre moi poume montrer la violence de son désir
J’empoignai ses flancs et je l’entendihoqueter sous mes doigts. Nous npourrions guère tenir plus longtemps, n
’un ni l’autre.
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J’accélérai encore, la pilonnant avefrénésie tandis qu’elle haletait, le soufflde plus en plus haché.
— J’adore être en vous, dis-je eenfonçant mes doigts dans ses hanchesm’efforçant vainement de l’attire
encore plus près. Plus fort. Le pluétroitement possible. J’aime la façodont votre corps se distend pour mieum’accueillir.
J’ondulais des hanches pour lharponner plus loin encore.
Mes paroles se muèrent egrognements. Je ne savais plus où j’eétais. Le monde s’évanouit. Le tempralentit. Nous étions seuls au monde.
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Elle trembla sous moi.
— Devrais-je vous laisser jouir ?
Elle arqua le dos pour toute réponse. — Ou me montrer très méchant ?
Elle se frotta contre moi sans retenue
— Vous faire attendre jusqu’demain ? Vous obliger à vous morfondroute la nuit ?
Je bougeai plus vite en de longueruades brutales. Elle se figea, le corpendu, crispé à force de se contenir
J’avais les couilles douloureuses.
Mon doigt tourbillonna autour de soclitoris.
— Jouissez pour moi, chérie. Je veu
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vous entendre.
Son cri résonna dans le silence.
Je la possédai sans relâche.Ses muscles m’enserrèrent comme u
étau. Son orgasme déclencha le mien e’accédai enfin à l’extase.
Exténuée, elle s’effondra sur la tablehors d’haleine, molle comme une poupéde chiffon. En appui sur les coudes, j
déposai un chapelet de petits baiserdans le creux de ses reins Elle nbougeait plus.
— Ça va ? demandai-je. — Ooui… Maître.
Je la caressai, l’embrassai partout
grimpant même sur la table pour m
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rapprocher le plus possible.
— Levez-vous quand vous vousentirez prête, dis-je au bout d’umoment. N’hésitez pas à vous exprimesi vous en éprouvez le besoin.
Comme elle n’esquissait pas un geste
e pris mon temps, la massant, lmordillant, mes lèvres papillonnant susa peau.
— Vous avez été parfaite. Je suis trècontent de vous.
Elle pivota vers moi, un sourir
satisfait aux lèvres. Je ne pum’empêcher de l’embrasser encore unfois. Pourquoi me l’être interdit songtemps ?
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— Allez prendre un bain. Buvez uverre d’eau, ou ce que vous voudrez, eretrouvez-moi à la bibliothèque dan
rente minutes.
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3Abby
C’était l’orgasme le plus fabuleux de mvie. D’une certaine manière, avoi
nterdiction de parler, d’émettre lmoindre son, ne pas pouvoir bouger sanautorisation avaient rendu ce momenencore plus torride. Jouissez pour mochérie. Je veux vous entendre. Equittant la salle de jeux, j’avais defrissons partout rien que d’y repenser.
De retour dans ma chambre, j’avisa
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un seau à glace contenant une bouteilld’eau, posé sur la commode. Je mouraide soif mais, curieusement, ce ne fu
qu’à ce moment-là que j’en priconscience. Nathaniel y avait veillé. Ipensait à tout.
J’avalai la moitié de la bouteillavant de remarquer le déshabillé étalsur le lit. Je souris. Encore une délicatattention. Je posai la bouteille eramassai la nuisette. Vert tendre, elln’était ni trop sexy ni trop courteExactement ce qu’il fallait.
Ayant amplement le temps avant lprochain rendez-vous, je pris une longudouche, laissant le jet brûlant ruissele
sur ma peau. En enfilant la nuisette, j’eu
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une heureuse surprise : le satin glissa sumon corps comme un filet d’eau fraîcheapaisant ma peau échauffée après no
ébats, de sorte que je sentais la présencde mon maître m’envahir.
Je m’immobilisai sur le seuil de m
chambre. Mon maître.
C’était la première fois que je pensai
à lui comme tel et non commathaniel .
Préférant ne pas m’attarder sur l
sujet, je dévalai l’escalier, pressée de lretrouver.
Il m’attendait devant la table bass
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supportant les alcools. Il me détailla mon entrée et sourit d’un aiapprobateur.
— Cette nuisette vous va à ravirAbigaïl.
Abigaïl . Un rappel. C’était peut-êtr
ma bibliothèque, mais le week-end étaoin d’être terminé, je portais son collie
et je devais me comporter e
conséquence.Il était à tomber dans son pantalon d
coton marron noué par une cordelette. Jbaissai les yeux et m’absorbai dans lcontemplation de mes orteils.
— Merci, Monsieur.
— Regardez-moi.
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Je levai les yeux et croisai son regarbrillant d’émotion.
— Vous êtes chez vous dans cettpièce, vous vous rappelez ?
— Oui, Monsieur.
Je pouvais le nommer monsieur à lbibliothèque ou à la table de la cuisinem’avait-il expliqué, la semaine d’avantPartout ailleurs, les week-ends, i
exigeait que je l’appelle maître. — Que pensez-vous de la sensation
Je veux parler de la nuisette.
Je me déhanchai d’instinct. Le saticaressa mes fesses endolories.
Il sourit comme s’il savait exactemen
ce que j’éprouvais. Qui sait ? C’éta
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sans doute le cas. Il ne laissait jamairien au hasard.
Il me fit signe d’avancer.
— Approchez. Voulez-vous du virouge ?
— Volontiers, merci.
Il désigna le plancher devant lcheminée. Des piles de coussins et dcouvertures y étaient disposées, forman
un petit nid douillet. Je m’y installaavec précaution.
Il m’y rejoignit peu après et me tend
un verre. Je notai qu’il ne se servait pasCe n’était guère une surprise, étandonné ce qu’il m’avait raconté le mardprécédent sur le canapé où nous avion
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pris place après dîner.
— Vous avez dû croire qu’exagérais pendant la soirée de Jackso
et de Félicia, quand je vous ai dit quvotre départ avait failli m’achever.
— En effet, cela ne vous ressemblai
pas. — J’étais au fond du trou après votr
départ. Ça a commencé dès mon retour
a maison, après vous avoir suivie chevous en voiture.
Je ne voyais pas où il voulait e
venir. Je n’avais pas envie de remueces souvenirs douloureux et j’étaicertaine que lui non plus.
Il esquissa un geste vague de la main.
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— Je ne sais pas exactement lnombre de verres que j’ai pu ingurgitecette nuit-là, mais c’est grâce à Jackso
que je n’ai pas mis le feu à lbibliothèque.
— Pardon ?
— Je ne me rappelle pas bien. C’escomme si j’étais amnésique. J’étais…bref, je devais vous le dire, conclut-i
après une longue pause.Il avait failli mettre le feu à s
maison. Il en parlait avec un cynismeune désinvolture qui me choquèrenprofondément.
— Vous auriez pu mourir.
— Je ne crois pas. De toute façon
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’étais trop soûl pour faire quoi que csoit d’irrémédiable. Du moins, c’est cque je me suis dit après coup. Je ne sui
pas du genre suicidaire. Je n’avaiaucune intention de mourir, je voulaiuste…
— Brûler la maison ?Il secoua la tête.
— Non. Seulement la bibliothèque.
— Ça n’a pas de sens. Vous risquied’incendier toute la maison.
— Je sais, mais ça me paraissai
ogique à ce moment-là. En tout cas, jne me souviens que de la souffrance, dvide, du désespoir.
Je lui pris la main et la caressai.
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— Tout s’explique.
Il m’embrassa le bout de doigts.
— De quoi parlez-vous ? — De la réaction de Jackson.
Il releva brusquement la tête.
— Que vous a-t-il dit ? Je vais lubotter les fesses à celui-là, s’il vous manqué de respect.
Je posai un doigt sur ses lèvres poue faire taire.
— Non, pas du tout. Félicia, erevanche… Je me rappelais encore scrise le jour où elle était revenue avea bague au doigt. Elle m’a accablée d
reproches. Je comprends maintenan
Elle devait savoir à quel point mo
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départ vous avait affecté.
— Toute la famille était maladd’inquiétude. Jackson passait me voious les jours. J’ai fini par lui avoue
que c’était ma faute si vous étiez partieQue vous n’y étiez pour rien.
Ma main reposait sur son genou. Je lpressai avec tendresse.
— Je comprends maintenant pourquo
l m’a serrée dans ses bras pendant lfête. J’ai remarqué que quelque chosavait changé, ce soir-là.
Il étouffa un soupir. — Je suis désolé qu’il ait cherché
vous culpabiliser. Il y a tellement dchoses que j’aurais dû vous dire. À
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partir de maintenant, nous allondiscuter. Beaucoup. Et de tout.
Discuter beaucoup et de tout. C’étaprobablement ce qu’il avait à l’esprit eme conviant à la bibliothèque.
Il me tendit une assiett
généreusement garnie. — Je sais que vous avez dîné tô
Voulez-vous grignoter quelque chose ?
Mon ventre gargouilla en guise dréponse. Je ne m’étais pas rendu comptque j’avais l’estomac dans les talons.
Du fromage, des crackers, deamandes grillées, du raisin et decerises confites remplissaient l’assiettel la plaça entre nous. J’avalai u
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morceau de cheddar et engloutis unpoignée d’amandes. Il se contenta dquelques grains de raisin et d’un cube d
gruyère.La collation était délicieuse e
bienvenue. Cela étant, je me creusais l
ête pour découvrir la raison de mconvocation à la bibliothèque. Nouaurions pu nous retrouver à la cuisineOu au lit. Pourquoi ici ?
Tu pourrais le questionner , pensaie. Seulement, même dans le cadre de l
bibliothèque, il me paraissait étrange d
m’adresser à lui comme un jour dsemaine ordinaire.
Je commençai à comprendre ce qu
« discuter » sous-entendait.
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Nous n’avions pas beaucoup dialogua dernière fois que j’avais porté so
collier.
Mais que pouvais-je lui dire ? Lremercier pour cet orgasmsensationnel ?
Il s’éclaircit la gorge et me sourit. — Cela ne se renouvellera pas tou
es soirs, naturellement. Du moment qu
c’était notre première nuit et votrdeuxième expérience dans la salle deux, je me suis dit que ce serait un
bonne idée d’en parler tous les deuxBien sûr, il faut que l’échange soréciproque.
Je suivais du doigt la frise dorée su
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e bord de l’assiette.
— Je sais. C’est juste que… c’esétrange.
— Nous pourrions peut-être parler dcela aussi, si vous le souhaitez.
Nous nous inclinâmes en même temppour pêcher un raisin dans l’assietteJ’écartai la main quand nos doigts souchèrent.
— Vous voyez ? dit-il la voiroublée. Pourquoi réagissez-vou
ainsi ?
Je détournai la tête. — J’essaye de compartimenter le
ours de la semaine et le week-end
C’est beaucoup plus difficile que je n
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e croyais.
Il me souleva le menton pour pouvoiaccrocher mon regard.
— Pour quelle raison ?
— Je ne veux pas tout gâcher edépassant les bornes.
Il émit un petit rire.
— C’est peu probable, si vous voulemon avis. vous aurez peut-être du madans d’autres domaines, mais je ne croipas que me témoigner du respect à lbibliothèque ou à la cuisine vous pos
problème. — Facile à dire, pour vous qui ave
’habitude.
— Je vous objecterais que ça – i
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désigna l’espace qui nous séparait –c’est nouveau pour moi. Maintenant qu’y pense, ajouta-t-il, les yeux levés a
plafond, le front plissé, vous avez peutêtre raison sur certains points.
Évidemment que j’avais raison.
— Le fait est, poursuivit-il, que noune pouvons pas parler sincèrement svous ne vous sentez pas tout à fa
détendue en ma présence.Il repoussa l’assiette et mon verre d
vin.
— Qu’allons-nous faire pour remédier ?
Mon cœur se mit à battre à la folie.
— Je donne ma langue au chat.
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Un petit sourire ironique étira le coide ses lèvres.
— Au chien, plutôt.
Mon esprit s’emballa.
— C’est une blague ? dis-jencapable de déterminer s’il plaisanta
ou non.
— Oui. Et pas très bonne, je l’avoueJe m’efforce d’alléger un pe
’atmosphère.Sa voix baissa d’un ton pour deveni
un murmure et ses yeux s’assombrirent.
— Venez près de moi.J’obéis. Il saisit mon visage dans se
mains et m’embrassa sur la joue.
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— Comment puis-je vous aider à voudétendre et à vous livrer sans réserve À exprimer vos sensations sans aucun
retenue ?Qu’il me touche, voilà ce que j
désirais, ce dont j’avais inconsciemmen
besoin. Je me liquéfiai dans ses brasSes lèvres tracèrent un chemin de moue à mon oreille.
— Voilà, dit-il, en sentant mon corpréagir.
Je me tournai vers lui. Nos lèvres’effleurèrent. Je me rapprochamperceptiblement et il enroula un bra
autour de mes épaules. Il me serra contrsa poitrine et m’allongea sur le
coussins.
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— C’est mieux ?
Je fermai les yeux.
— Beaucoup mieux. Merci.Il me caressa les cheveux pendant qu
e me laissais bercer par les battementréguliers de son cœur.
— Bon, voilà ce que nous allonfaire, reprit-il après quelques minutesDites-moi ce qui vous a plu.
Nous avions discuté du contrapendant des heures. De ce que nouavions envie d’expérimenter. Pourquo
alors étais-je si embarrassée d’évoquece qui venait de se passer ? Je devaiêtre folle. Nathaniel connaissait tout dmoi. Il m’avait touchée partout. Il n’
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avait pas de quoi être gênée.
— Ne pas pouvoir émettre un son amplifié l’intensité, murmurai-je.
— Intense comme « J’ai adoré et orecommence » ou comme « J’ai détestet plus jamais ça » ?
J’inspirai profondément et respirason odeur boisée qui me troubla’esprit. Il venait apparemment d
prendre une douche, lui aussi. — J’ai adoré et on recommence.
— Je suis convaincu que vous ête
capable d’aller plus loin. Nous verronsi vous pouvez aller un cran plus haut, lprochaine fois.
J’avais des fourmis dans tout le corps
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lus haut la prochaine fois. Je mperdis en conjectures. J’étais si heureusqu’il pense que je pouvais faire mieux
même si, pour ma part, j’étaiconvaincue du contraire.
— J’ai aimé le martinet, dis-je
désireuse de changer de sujet. Ce n’étaipas du tout ce à quoi je m’attendais.
Sa main erra sur mon flanc et i
accentua la pression de ses doigts sumes fesses.
— Je n’utiliserai que la fourrure dapin, ce week-end. Au fait, je n
plaisantais pas en parlant des pincesous verrons ça demain. C’est un
bonne chose que vous ayez utilisé l
plug, conclut-il contre mon oreille.
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Je hochai la tête, incapable de parlerLes picotements s’intensifièrent et sogèrent entre mes cuisses.
Argh…
— Et les huit coups ? s’enquit-il.
— Un mal de chien.
— C’était le but.
— Je m’en doute. À ce propos, voun’aviez pas l’air surpris. Vous voudoutiez que j’allais échouer si vite ?
— J’avais envisagé cette éventualitéC’était logique. Mais je ne voulais pa
anticiper. De quoi aurais-je eu l’air ?Je nichai ma tête contre son torse.
— Je ne vous aurais pas cru, de tout
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façon.
— Probablement pas.
— Le pire, c’est de vous avoir déçu. — Je n’aime pas vous punir. Mais j
devais vous donner une leçon. J’observd’ailleurs que vous n’avez parecommencé.
Je ne voulais plus entendre parler dce fiasco. Je tendis le cou pour croise
son regard. — Et vous, enchaînai-je très vite
Qu’avez-vous préféré ?
— Ce que j’ai préféré ? C’est vousLa confiance que vous m’accordezVotre obéissance aveugle. Le plaisir qu
vous manifestez à me combler.
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Je secouai la tête.
— Ce n’est pas ce que je voulais direJe…
— Chhhhut… Je n’ai pas fini.
Je refermai la bouche.
— Vous êtes exquise lorsque vous mservez. Voilà ce que je préfère, ma jolie
Je ne pus me retenir de l’embrasserJe brûlais d’envie de lui dire que j’aimais, mais je n’étais pas sûre d’e
avoir le droit. Ce n’était peut-être paprudent. Mieux valait taire certaine
choses pendant le week-end. Pour lmoment, en tout cas. Il y aurait un tad’autres occasions de nous déclarenotre amour.
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Il me disait rarement qu’il m’aimaitd’ailleurs. Qu’il n’exprime pas sesentiments ne me dérangeait pas. D’un
certaine façon, la rareté de ses élans lerendait d’autant plus précieux.
Il n’essaya pas d’approfondir l
baiser, ni moi non plus. Nous sention’un et l’autre que, pour le moment, l
simple contact de nos lèvres étasuffisant. Le silence retomba, à peinroublé par les battements réguliers d
son cœur. Je me blottis avec délicedans le refuge de ses bras.
— Quelque chose vous a déplu ajouta-t-il.
— Non, rien.
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Je savais qu’avec le temps, il seraiplus facile de m’épancher. Je mdemandai ce que je dirais s’il faisait u
our quelque chose qui me déplaisvraiment.
— Et vous ?
— Rien non plus.J’ignore combien de temps nous nou
étions attardés à la bibliothèque.
— Vous devriez aller vous coucher, svous avez fini de manger, lâcha-t-il amoment où la pendule sur la cheminé
sonnait minuit. Il est tard.À peine m’étais-je dégagée de so
étreinte que je me sentis aussitôt emanque.
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Il se leva à son tour et m’effleur’épaule au moment où je tournais lealons.
— Petit déjeuner à la salle à manger huit heures. Nous nous rendrons dans lsalle de jeux ensuite. Peu importe qu
vous vous en occupiez ce soir ou demaimatin, mais je veux qu’elle soit nettoyéavant le petit déjeuner.
Une nouvelle vague de désir msubmergea tandis qu’il me donnait seordres.
— Bien, Maître.
Il me gratifia d’un léger baiser.
— Bonne nuit, Abigaïl.
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Je me tournai et me retournai danmon lit sans trouver le sommeil. J’avais pourtant dormi de nombreuse
fois, plus souvent que dans celui dathaniel, à vrai dire. Pourquoi alors l
sommeil me fuyait-il ? Il était là, tou
près, au bout du couloir. Nous aviondécidé de faire chambre à part, leweek-ends. D’un commun accord.
Je me demandai s’il avait égalemendu mal à s’endormir.
Au moment où je me résignai descendre à la bibliothèque me verse
un doigt de cognac, j’entendis les notedouces et poignantes du piano. Unmélodie à la fois délicate et apaisant
dans sa simplicité.
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Je soupirai d’aise, fermai lepaupières et cessai de gigoter.
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4 Nathaniel
J’étais certain que le sommeil me fuiraiL’accueillir de nouveau sous mon toit e
ant que soumise, même si c’était notrvœu commun – et même un besoivital –, ne serait pas facile. Son souhade dormir les vendredis et samedis danson ancienne chambre me soulageait epartie. Quant à ce qu’elle m’avaidéclaré dans la bibliothèque – que notr
iaison serait plus simple pour mo
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parce que j’y étais habitué –, rien npouvait être plus éloigné de la vérité
otre relation était un territoir
nexploré.Je quittai la bibliothèque après avoi
onguement joué du piano et remontai
’étage. En passant devant sa chambree me demandai si elle dormait ou si ell
s’agitait dans son lit sans trouver lrepos. Elle aurait du mal à s’endormire l’aurais parié. J’aurais peut-être d’inviter à coucher au pied de mon lit.
Je m’attardai un moment devant m
porte. Elle avait déjà dormi par terrdans ma chambre, mais je ne l’avaiamais permis à aucune de mes soumise
a nuit suivant la pose du collier. Cel
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signifiait-il que je serais incapabld’être en même temps son dominant eson amant ?
Je préférai ne pas m’appesantir sur lsujet. Mes pensées dérivèrent suAbigaïl, parée de mon collier. Dans l
plus simple appareil. Je me repassanotre conversation dans la bibliothèqueJe m’étais fait violence pour réprime’envie de la prendre. Faire glisser l
nuisette de ses épaules et épouser dmes mains ses courbes somptueuses…Mon sexe était dur comme du béton
J’insinuai une main dans mon pantalon e’empoignai en visualisant les scènes da journée.
À quatre pattes dans mon bureau.
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À genoux dans la salle de jeux.
Se retenant de gémir au moment où j’informais de mon intention d’utilisees pinces.
Mon regard dériva sur la chambrvoisine.
Elle était ma soumise et devait mservir de n’importe quelle manière.
Je poussai résolument le battant. Ell
dormait. — Réveillez-vous !
Elle marmonna quelques mot
ndistincts et se retourna de l’autre côté. — Tout de suite, Abigaïl.
Elle ouvrit des paupières lourdes d
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sommeil, se redressa avec peine, secheveux sombres balayant ses épauleset rajusta d’une main la bretelle de s
nuisette qui avait glissé.J’abaissai prestement mon pantalo
sur mes hanches et l’envoyai valser su
e sol d’un coup de pied. — Les nuits de vendredi et samedi
vous ne dormirez que si je le veux. O
à, justement, cela ne me convient pas.Son regard se posa sur mon érection
Elle avait parfaitement compri’allusion.
— Je me sens d’humeur charitable. Jvous laisse le choix.
Elle cligna des paupières.
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— Comme vous le désirez, Maître.
Je me dirigeai vers le lit et mpenchai vers elle.
— Je viens de vous dire ce que jdésire, Abigaïl, il me semble. À vous dvoir comment vous voulez me prendre.
Elle baissa de nouveau les yeuxÉtait-elle mal à l’aise ? Était-ce cela lproblème ? Il fallait qu’elle le surmonte
et vite. La gêne n’avait pas de placdans notre relation.
J’attrapai les bretelles de la nuisett
que je fis passer par-dessus sa tête. — Quelle que soit votre décision
nous n’avons pas besoin de çmaintenant.
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Je louchai vers elle. Elle était nuesilencieuse.
— Le temps est écoulé. Comme voune m’avez toujours pas dit ce que voupréférez, je choisirai à votre place.
Je la retournai et l’attrapai par le
épaules de manière à l’allonger sur lflanc, la tête au bord du lit.
— Et puisque vous vous obstinez à n
pas répondre alors que je vous ai posune question, j’utiliserai votre bouchautrement.
Je me penchai et me poussai en avanteffleurant ses lèvres de mon gland.
— Si vous faites du bon boulot, vouaurez peut-être le droit de vou
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rendormir.
Je me plantai dans sa bouche, mnoyant dans sa chaleur. C’était si boque je sentis ma queue durcir encore, sc’était possible. Je posai une main sur sgorge pour contrôler sa respiration e
entrai plus loin.Elle me goba à fond, me suçant ave
vigueur tandis que je baisais sa bouch
sans me presser. Sa langue m’encercla eme caressa lorsque je me retirai et ellme lécha sur toute ma longueur quand ja pénétrai de nouveau.
Elle venait encore de désobéir. Je luavais posé une question, exigé unréponse et elle s’était défilée. Il falla
que je traite ce problème une bonne foi
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pour toutes.
— Je vais jouir, annonçai-je, au borde l’orgasme.
J’avançai plus profondément dans sgorge.
— Interdiction d’avaler. Vous allegarder mon sperme en bouche jusqu’nouvel ordre.
Je me figeai, les doigts vrillés dan
ses hanches, tandis que les premièrevagues de l’orgasme me submergeaient.
Elle resta inerte quand je m’écarta
pour récupérer mon pantalon et nbougea pas davantage lorsque je pivotavers elle.
— Redressez-vous.
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Elle obéit, respirant par le nez, leoues légèrement gonflées.
Je m’approchai et attrapai smâchoire dans ma paume.
— Quand je vous dis que j’attendune réponse, c’est que j’attends un
réponse. Avaler mon sperme est uhonneur que je n’accorde pas à légère. Compris ?
Elle fit oui de la tête.Je pressai ses joues.
— Savourez-en le goût, car vous ête
a seule à avoir ce pouvoir. L’uniqusoumise autorisée à me servir. Celle qu’ai élue pour porter mon collier
ajoutai-je en lui relevant le menton d’u
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geste brusque.
Je vis ses yeux s’embuer et éprouvaun certain malaise, dont je fiabstraction. Il me fallait frapper un bocoup ce week-end, afin qu’elle saisissque je n’avais pas menti en lui affirman
qu’elle en verrait de toutes les couleursJe séchai ses larmes du pouce
Visiblement, elle avait retenu la leçon.
— Je décèle de la déception danvotre regard, Abigaïl. Avalemaintenant.
Je pressai les doigts sur sa mâchoiret la regardai déglutir. Le week-enserait particulièrement difficile pounous deux, je l’avais prévu, mais pas
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ce point.
Je voulais lui faire comprendre quout allait bien, mais je ne savai
comment m’y prendre. Je n’avais jamaiété confronté à pareille situation dans lpassé.
Elle se tenait devant moi, tête baissée’air abattu. Je cherchais mes mots. Quui dire pour la rassurer ? La convaincr
que ce n’était qu’un mauvais moment passer et qu’elle ne devait pas’inquiéter. Le hic était que je ne mvoyais pas lui susurrer des mot
d’amour juste après l’avoir maltraitée.Soudain, il me vint une idée. J
m’inclinai et lui chuchotai à l’oreille :
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« Car je dois aimer puisqu je vis.Et la vie est ce que vou
m’offrez. »
Elle n’avait certainement pas oubli
es deux derniers vers de Car elle mdemandait pourquoi je l’aimais dChristopher Brennan, qui avait clôtur’une des soirées poétiques organisées a bibliothèque où elle travaillait.
Elle hoqueta de surprise. Je sourisOui. Elle se rappelait.
J’effleurai sa joue de mes lèvres ereculai d’un pas.
Bonne nuit, ma jolie.
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Je retournai dans ma chambre et mglissai dans mon lit. Je l’entendis’agiter dans la maison. Elle nettoyait l
salle de jeux, incapable de se rendormiaprès le traitement que je venais de lunfliger.
Je consultai le réveil. Deux heures. Iétait très tard. Je me demandais commenPaul et Christine s’y étaient pris acours du premier week-end suivant leunouvel accord. Paul était probablemenencore réveillé. La dernière fois qunous avions parlé, il m’avait dit que leu
petit Sam souffrait de coliques. Quoqu’il en soit, je doutais qu’il apprécid’être dérangé au milieu de la nuit. J’appellerais plus tard. Après le peti
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déjeuner ou au début de l’après-midi.
Je roulai sur le côté et ne sombradans le sommeil qu’après l’avoientendue regagner sa chambre.
Elle m’attendait dans la salle de jeu
peu après le petit déjeuner. À genouxes mains à plat sur les cuisses, la têt
baissée, vêtue en tout et pour tout d
mon collier. La position obligatoireMon sexe fit un bond devant cspectacle.
Belle à couper le souffle.
— Parfait. Je n’en attendais pas moinde vous.
Son regard brilla de fierté.
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— Debout, Abigaïl. Laissez-moi voice qui m’appartient.
Elle avait les yeux baissés, mais jsentais son impatience et son excitationLa pièce en vibrait presque.
Je me plaçai derrière elle et flatta
son flanc de la main. Sa respiratios’emballa. Je me penchai pour lumurmurer à l’oreille.
— Nous irons plus loin aujourd’hui.Je la sentis frissonner contre moi.
— Je peux repousser vos limite
parce que je sais que vous utiliserevotre code secret en cas de besoin.
J’empoignai un sein dans ma paume.
— Vous pouvez vous exprimer et joui
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out votre soûl. Mais j’exige unfranchise totale quand je voudemanderai si tout va bien.
J’allai chercher les pinces à tétondans l’armoire avant de revenir verelle.
— Je ne vous bande pas les yeux. Jveux que vous voyiez ce que je suis erain de faire.
Je m’inclinai pour gober un mameloentre mes lèvres. Je fis tourner mangue autour, lui arrachant u
gémissement de bonheur. Je happai usein dans ma bouche et tendis ma maiibre pour triturer l’autre téton
Lorsqu’elle commença à frissonner sou
mes caresses, j’alternai et appliquai l
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même délicieux supplice au sein jumeau
Je me redressai et saisis le gauchdans mes mains. Je le pelotai, le roulae pinçai entre mes doigts, observant s
peau se hérisser de chair de poule. Ellallait souffrir un peu, il fallait que j
m’assure qu’elle était prête. — Inspirez à fond, ma jolie, détendez
vous, dis-je en tordant son téton d’un
main tandis que j’ouvrais la pince d’autre avant de la poser avec douceur.
Elle expira en haletant.
Je descendis la main plus bas et lcaressai entre les jambes.
— Très bien.
Je recommençai le même manèg
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avec l’autre téton – délicatemensurveillant ses réactions avec attentionElle ferma les yeux, le corps secoué d
frissons, mais elle avait l’air de biesupporter.
— Ça va ? demandai-je quand j’eu
erminé.Elle sourit.
— Oui, Maître.
Je lui rendis son sourire. — Regardez-vous, Abigaïl. Voye
quelle petite dévergondée vous faites.
Mon regard suivit le sien. Je mdélectai à la vue de ses tétons chargéde mes pinces, la chaîne se balançan
entre les deux.
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— Nous allons jouer à un petit jeuVous allez me dévêtir.
Elle contemplait toujours ses seins.
— Regardez-moi.
J’attendis qu’elle relève la tête poucontinuer.
— Voici l’idée : chaque fois que vououcherez mon sexe, vous me devrez u
gage et j’aurai le droit de tirer sur l
chaîne.Je reculai d’un pas.
— C’est parti.
Je ne portais que mon bas de joggingElle aurait du mal à me déshabiller sanfrôler ma bite, même si ce n’était pa
mpossible. Les pinces étaient un
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nouveauté pour elle. Au cas où elle nes supporterait pas et souffrirait trop
elle éviterait de me tripoter pendant le
prochaines minutes, voilà tout.Mon pantalon n’avait pas encor
atterri par terre que déjà je comptai
quatre attouchements. Elle termina paune caresse effrontée en se relevant.
Je dissimulai un sourire.
— Combien de fois ? — Quatre, Maître.
Quatre…
Je pesai lentement sur la chaîne. Ellémit un gémissement qui se répercuta suoute la longueur de ma queue.
Dieu que j’aimais cette femme !
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— Vous m’en devez encore trois. Jes garde pour plus tard.
J’allai prendre une cordelette de soidans l’armoire. Je revins derrière elleui attrapai les bras et les attachai dan
son dos.
— J’adore vous voir dans cettposition, dis-je en la contournant poume camper devant elle. Vos sein
dressés vers moi en une offrande muetteJe glissai un doigt sous la chaîne
capturai son regard et tirai lentemenvers le haut.
Ses paupières papillonnèrent.
— Oh, mon Dieu.
— Vous aimez aussi, n’est-ce pas ?
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— Oui, Maître, geignit-elle.
Je souris, ravi de la voir si réceptivesi soumise.
— Écartez les jambes.
J’y introduisis un doigt, elle était toutrempée, fin prête.
Enfin, pas tout à fait.
Je la voulais encore plus excitée. Plusensible.
Je m’accroupis entre ses jambes eembrassai son clitoris. Puis je m’écartaet soufflai doucement dessus. Je darda
ma langue et léchai sa fente de bas ehaut en consacrant toute mon attention son petit bouton. Je déposai une pluie d
baisers à l’intérieur de ses cuisses e
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Elle haleta et explosa autour de moi.
Elle avait le souffle court et jremarquai ses joues délicieusemenrosies. Apparemment, tout allait bienmais elle avait porté les pinces asseongtemps pour une première fois.
J’en saisis une d’une main eempoignai son sein de l’autre.
— Respirez à fond, ma jolie.
Je sentis son souffle chaud sur moorse et mes épaules.
— Encore. Expirez.
J’en profitai pour retirer la pince avea plus grande prudence. Elle soupir
bruyamment lorsque le sang reflua.
— Ça va toujours ?
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— Oui, Maître.
J’insinuai de nouveau ma main entrses jambes et palpai sa chair encorsensible. D’instinct, elle gigota contrmoi.
— Encore une fois, lui dis-j
orsqu’elle se relâcha. Expirez.Je détachai la seconde pince. Pui
’introduisis un doigt dans sa fente
stimulant son clitoris du pouce dans lbut de lui faire oublier la douleur. Secheveux me frôlèrent la joue lorsque jui murmurai combien j’étais content e
fier de sa prestation. Elle soupirbruyamment.
— Écartez bien les jambes, ordonnai
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Elle marmonna quelque chose que je nsaisis pas.
— Exprimez-vous clairement oaisez-vous, fis-je en assenant une tap
sur ses rondeurs. Compris ?
— Oui, Maître. — Très bien.
J’attrapai ses poignets toujour
entravés dans ma main gauche.
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— Penchez-vous.
Elle bougea avec précautioncherchant ses marques. Je la tenaifermement afin qu’elle s’abandonne eoute confiance, les jambes largemen
écartées pour trouver l’équilibre. Je m
rinçai l’œil devant ce tableau d’uérotisme incroyable.
— Très bien, Abigaïl. J’adore voi
votre cul bien dilaté dans cette position.Le doigt lubrifié de ma main droit
décrivit un cercle.
— Voyons si vous disiez vrai propos du plug.
J’appliquai une légère pression suson œillet.
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— Je suis impatient de vous prendrpar là.
Elle gémit et se cambra contre mmain. Mon doigt glissa sans heurt entrses fesses.
Mmm…
Je la pénétrai lentement du doigt, lenant d’une poigne ferme pou’empêcher de glisser. Sa tête s’affaiss
entre ses jambes, ses longs cheveubalayant le plancher à chaque poussée.
J’y logeai un deuxième doigt pou
’étirer, la préparer petit à petit. Ellétait encore si étroite.
Le temps qu’elle s’habitue, je songeaà modifier mes plans. La prendre ici, pa
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erre, ne fonctionnerait pas. Je npourrais jamais la maintenir, luprocurer des sensations et la pénétre
sans peser inutilement sur ses bras et seépaules.
Je balayai la pièce du regard et avisa
e banc de flagellation. Parfait.
— Avouez que mes petites gâterie
pour vous préparer vous ont manquéhein ?
Je m’enfonçai plus loin. Mon sex
était presque douloureux de désir, mai’avais beau en crever d’envie, c’étaencore trop tôt. Elle me faisait confiancpour que tout se passe au mieux et je n
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pouvais pas la décevoir.
Elle cessa de s’agiter lorsque jsuspendis mes va-et-vient. Une foicertain qu’elle ne risquait pas de perdr’équilibre, je lâchai prise et insinua
une main entre ses cuisses pour caresse
sa chatte mouillée et effleurer du poucson clitoris bien dur.
— C’est parfait, Abigaïl. Je vois qu
vous vous êtes vraiment servie du plugMa queue vous a manqué aussi, n’est-cpas ?
— Oui, Maître.
Je continuai à titiller son bouton d’unmain tout en l’étirant soigneusement d’autre. Ses petits cris de gorge m
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ravissaient.
— Dès que j’aurai ôté mes doigtsvous irez vous installer sur le banc.
Je l’utilise pour les châtiments, luavais-je expliqué un jour. Mais il peuavoir d’autres usages. Allait-elle s’e
souvenir et m’obéir aveuglément ?Je me retirai en décrivant un dernie
cercle autour de son clitoris.
— Debout, dis-je en la tirant par lemains.
Elle obéit, ses longues mèches e
bataille encadrant son visage. — Filez sur le banc, ma jolie.
Elle n’hésita pas. Consciente, d
moins je l’espérais, qu’elle n’avait rie
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à craindre.
— Je suis fier de vous, répétai-jorsqu’elle fut confortablement installée
De la confiance absolue que vous placeen moi.
Elle était perchée sur le banc, le cu
en l’air, les bras ligotés, dans le dos, lecuisses grandes ouvertes. Je me plaçaderrière elle et me collai contre se
fesses. — Vos tétons, vous les sentez mieu
dans cette position, n’est-ce pas demandai-je en l’enculant de nouveau dmon doigt huileux. Ils frottent sur le banchaque fois que je me plante en vousnon ?
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Son corps oscilla au moment où je mretirai presque entièrement.
Je recommençai à l’élargir, faufilanune main entre ses jambes pour caressesa fente. Je voulais la mettre sur decharbons ardents, la rendre folle d
désir et de frustration. Les mouvementde son corps contre le banc, la frictiode mes doigts qui l’étiraient, tripotaienson clitoris : je la stimulais de partoupour l’entraîner vers l’extase.
Elle geignit.
— Qu’y a-t-il ? Que désirez-vous ?
— Oh, mon Dieu… bredouilla-t-ellorsque je m’enfonçai un peu plus loin.
Je lui assenai une claque sur le
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fesses. Elle lâcha un soupir de bonheur.
— Que voulez-vous ? Dites-le.
— Vous, haleta-t-elle. En moi. — Êtes-vous prête ?
J’ôtai mes doigts et logeai mon glan
entre ses fesses. — S’il vous plaît…, supplia-t-elle.
J’y allai lentement, sachant que c
serait douloureux. — Tout doux, dis-je en me parlant
moi-même. J’entrai avec circonspectionserrant les dents pour ne pas l’empalebrutalement.
Je m’immobilisai le tempd’immiscer deux doigts dans son sex
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Je m’enfonçai plus loin et m’amarraau plus profond, la clouant au banc. Ellse contracta autour de mes doigts.
— Jouissez quand vous voulez, dis-jd’une voix tendue.
Elle arqua le dos quand je revins à l
charge. Je commençai sur un rythme len– ma queue entrant au moment où medoigts ressortaient et effleuraient so
clitoris. Et vice-versa.Si je l’enflammais en la prenant d
cette façon, l’inverse était vrai : ellm’incendiait tout entier. Chaque soufflechaque battement de cœur, chaque nerpulsait au rythme de son nom. De la faique j’avais d’elle. Je n’étais plus qu’u
brasier.
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Je rejetai la tête en arrière eaccélérai le rythme. Son corps heurta lbanc avec force.
Elle gémit en se contractant autour dmoi.
J’incurvai mes doigts plus loin.
— Je ne peux plus…, bredouilla-telle.
— Alors n’essayez pas, rétorquai-j
en accélérant l’allure.Elle poussa un long cri de jouissance
Après une ultime poussée, je jouis
mon tour et éjaculai à longs jets entrses fesses.
Nous restâmes immobiles un lon
moment, pantelants. Seuls les battant
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désordonnés de nos cœurs brisaient lsilence. Je repris mes esprits et jressortis en douceur.
— Ça va ?
— Oui.
Je souris.
— Je reviens. Ne bougez pas.
Je me rendis à la salle de bainattenante et me lavai les mains sans lquitter du regard. J’attrapai des draps dbain posés sur le radiateur mural erempai plusieurs gants de toilette dan
’eau brûlante, sachant qu’ils auraienrefroidi quand j’en aurais besoin.
J’étalai les serviettes sur le so
Après quoi, j’entrepris de lui détache
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es bras, j’embrassai ses poignets et lumassai les épaules pour les soulager. Jm’emparai de l’un de ses bras et plaqua
un baiser au creux du coude avant de lplacer le long de son corps, puis répétaa même opération avec l’autre. J
m’agenouillai près d’elle de manière être à sa hauteur. Ses yeux étaienassombris de plaisir.
Je l’embrassai doucement.
— Vous me surprenez. Pouvez-vouvous lever ?
Elle hocha la tête et s’exécuta.
Je la guidai par le bras.
— Venez vous étendre sur leserviettes. Elles sont bien chaudes.
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Une fois qu’elle fut allongée, je lnettoyai à l’aide du gant, pui’enveloppai dans un drap de bain. Ell
ronronnait de contentement. — Inutile de vous demander si c’étai
bon, dis-je sur un ton taquin.
Un gloussement langoureux mrépondit. Je plantai un léger baiser suses lèvres.
Fatiguée ?Elle ferma les paupières et réprima u
bâillement.
— Mmm… un peu lasse, peut-êtreJ’ai l’impression d’être une méduseToute molle et visqueuse.
Un peu lasse ?
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J’étouffai un rire. Elle avait à peindormi quatre heures. Sans doute moinsElle devait se sentir complètemen
groggy.Je l’embrassai une dernière fois.
— Allez vous reposer, maintenan
Mangez quelque chose si le cœur vouen dit. Ne vous occupez pas de moi. Eoctroyez-vous une sieste, surtout.
Je me préparai un sandwich et, aprèm’être assuré qu’elle dormait à poingfermés, j’appelai Paul du salon.
Il répondit à la deuxième sonnerie. — Nathaniel ?
— Salut, Paul.
— Comment ça se passe avec Abby ?
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Il savait à quel point ce week-enétait important pour moi et combien je lredoutais. J’avais beaucoup de chanc
d’avoir un ami avec qui parler. J’auraiété perdu, sans personne à qui mconfier.
Et Abby ? — Oh, non, murmurai-je à haute voix
soudain frappé par l’évidence.
Avec qui Abby pouvait-ells’épancher ?
Avec personne.
Elle n’avait que moi. Mais en tant qudominant, est-ce que je comptaivraiment ? Vers qui d’autre pouvait-ellse tourner ? Félicia voyait notre relatio
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d’un mauvais œil. Nos rapports s’étaienaméliorés, mais elle n’approuvait panotre façon de vivre. Abby s’était lié
d’amitié avec Elaina. Seulement, mêmsi la femme de mon meilleur ami était acourant de notre mode de vie e
’acceptait, elle ne pouvait lui être d’ugrand soutien dans la situation actuelle.
Je m’avachis dans mon fauteuil.
J’avais encore tout faux. — Nathaniel ! aboya Paul, m
ramenant sur terre. Tu vas me dircomment va Abby, oui ou non ?
— Pardon, fis-je, émergeant de morpeur. Elle va bien. Elle dort.
— Bon. Alors donne-moi des détails.
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— Je me disais que j’ai de la chancde pouvoir compter sur toi, de pouvoie parler d’un tas de choses. Je ne sai
pas ce que je ferais sans toi. Abby n’personne. Elle avait bien une amie qupratiquait la soumission en dilettante
mais je crois qu’elles ont perdu contact. — Je vois.
Je songeai au mal que j’avais à lu
arracher les mots de la bouchorsqu’elle portait mon collier.
— Nous discutons de temps en tempsmais c’est rare.
— Donc en dehors de toi, elle n’a pad’amie qui vive de cette façon ?
— Pas que je sache.
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— Tu as pensé à l’emmener à unsoirée où elle pourrait rencontrer degens avec qui échanger ?
J’y avais effectivement réfléchJ’envisageais de renouer avec quelquesuns des membres de notre communaut
après le mariage de Jackson et Félicia. — Oui. Mais il y a le mariage de mo
cousin qui approche, et puis nous venon
uste de reprendre nos relations cweek-end. Alors…
Excuses bidon. J’aurais dm’assurer qu’elle disposait du soutienécessaire, toute affaire cessante.
— Tu te rappelles ce que je t’ai diquand je suis venu te voir ?
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Je rougis de honte à l’idée que Pauavait dû délaisser son bébé pour sprécipiter à mon secours.
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