1
Sources d'impulsions brèves basées sur des procédés de découpe non linéaires au sein d'une
fibre optique ;nouvelles sources déclenchées à cavités couplées
Soutenance de thèse de
Florent Doutrele 5 novembre 2010
Membres du jury :
Patrick Georges Alain Jalocha
François Sanchez Vincent Couderc
Michèle Lalande Dominique Pagnoux
Ammar Hideur
2
Diagnostic cellulaire par cytométrie en flux
Objectif :
Dépistage précoce de maladies infectieuses
Principe :• Cellules en suspension liquide • Défilement devant un faisceau laser• Mesures des signaux lumineux
Intérêt :• Rapidité (plusieurs kHz)• Analyse cellule par cellule• Rapport signal sur bruit élevé
(potentiellement jusqu'à ≈104)
3
Diagnostic cellulaire par cytométrie en flux
Paramètres accessibles :• La taille (détecteur 1)
• La complexité de la structure interne (détecteur 2)
◄ Détecteurs 1 & 2 → cartographie des types cellulaires
Polynucléairesneutrophiles
Monocytes
Lymphocytes
►Détecteurs 3 → présence d'un antigène spécifique
Fluorochrome
Anticorps
Cellule marquée
• La présence de molécules fluorescentes (détecteur 3)
4
La fluorescence en cytométrie
Rappel sur la fluorescence :• Excitation à une longueur d'onde λ1
• Émission une longueur d'onde λ2
Niveau fondamental
Niveaux excités
λ1λ2
1,8-ANS
Alexa Fluor 488
5-ROX
TOTO-3
Alexa Fluor 750Une source par λ d'excitation
Sauf cas particulier :
5
Détection multiple
Détection de plusieurs marqueurs → excitation multilongueur d'onde
λ (nm)375 nm 488 nm 594 nm 752 nm
Avantage :
Analyse plus exhaustive
Inconvénient :
Complexité accrue du dispositif
6
Multiplexage en longueur d'onde
Amélioration envisagée :
Illumination par un "laser blanc"
Observation :
Les lasers blancs peuvent être– continus
Kudlinski & Mussot Opt. Lett. Vol. 33 No. 20 (2008)
– femtosecondes (mode-locked)
– nanosecondes (déclenchés)
Gigue temporelle < 1 µsSachant :• Vitesse du flux ≈ 10 m.s-1
• Fenêtre d'exposition ≈ 50 µm
• Fréquence de répétition ≈ 5 kHz
Contrainte :
Synchroniser le passage d'une cellule à l'émission laser
Coûteux
7
Recouvrement des bandes d'émission
Autre problème :
Recouvrement des bandes
d'émissions des fluorophores
Impulsions picosecondes
Nouveau paramètre :
Le temps de vie de fluorescence
Exemples :
(rose bengal) ≈100 ps
(DCS)≈66 ps
fluo
fluo
Contrainte :
Durée d'impulsion < fluo
fluo
8
Problématique
Synchronisation du flux de cellules et de l'émission d'impulsion :→ laser avec une gigue temporelle sub-microseconde
Distinction entre les émissions de différents fluorophores : 1. via le temps de vie de fluorescence
→ lasers délivrant des impulsions picosecondes
2. via une stimulation polychromatique:
→ laser blanc
Contraintes d'encombrement et de coût : → laser miniature et bon marché
9
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
10
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
11
Sources lasers impulsionnelles
Caractéristiques Q-switch ML
Durée d'impulsion 0,5 à 2 ns fs / ps
Gigue temporelle >5 µs fs à ps
Taux de répétition1 à 100
kHz>MHz
Volume 1 L 100 L
Coûtquelques
k€dizaines
de k€
Laser blanc ? Oui Oui
Verrouillage de modes
ou ML (Mode-lock)
A déclenchement
ou Q-switch
12
Choix d'un type de source
Laser déclenché miniature :
→ microlaser ou laser "microchip"
Diode depompe
Microcavité (millimétrique)
Milieu
à gain
(Nd:YAG)
Absorbant saturable(Cr:YAG)
Miroirs
(dépôts diélectriques)
Performances des lasers commerciaux :
→ durée d'impulsion >500 ps
→ gigue temporelle >5 µs
Diminution de la gigue temporelle
Raccourcissement des impulsions
Performances en labo :
→ durée d'impulsion 37 ps(Häring et al. JOSA B Vol.18 No.12 2001)
→ gigue temporelle 65 ps(Hansson et al. Electron. Lett. Vol.36
No.13 2000)
13
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
14
Etat de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
Source laser
Milieu non linéaire
Dispersion négative
Compression par compensation de la phase spectrale :
Efficacité démontrée pour des impulsions picosecondes
Difficulté de mise en œuvre pour des impulsions "longues" (500 ps)
Lnon linéaire << Ldispersion (au moins 6 ordres de grandeurs)
Paire de réseaux de longueur ≈50 cm
Profils temporels
Profils spectraux
15
Rotation non-linéaire de polarisation(ou RNLP)
temps
none
Milieu biréfringent :
→ déformation de l'ellipse de
polarisation lors de la propagation
Biréfringence non linéaire :
→ no et ne dépendent de l'intensité du champ
θ
16
Description mathématique
yxyyyy
yy
xyxxxx
xx
AAAiAt
Ai
t
A
z
A
AAAiAt
Ai
t
A
z
A
22
2
2
21
22
2
22
1
3
2
22
3
2
22
Équations de Schrödinger non linéaires (ESNL) :
LaserPtransmis
Auto modulation de phaseModulation de phase croisée
17
Transmission non linéaire due à la RNLP
Nettoyage des pieds d'impulsions :
Verrouillage de modes dans une cavité laser fibrée :Kuzin, Ibarra Escamilla & Garcia-Gomez,
Opt. Lett. Vol.26 No.20 (2001)
Yang, Tangdiongga, Lenstra, Khoe & Dorren, ►
Opt. Exp. Vol.12 No.11 (2004)
Stolen, Botineau & Ashkin,
Opt. Lett. Vol.7 No.10 (1982)
Nishizawa & Murayama,
Opt. Lett. Vol.32 No.24 (2007)
18
RNLP pour le profilage d'impulsion
Réduction de la durée par un facteur 2,5
Nikolaus, Grischkowsky & Balant, Opt. Lett. Vol.8 No.3 (1983)
19
Description mathématique plus complète
),(3
2
22
),(3
2
22
22*22
2
2
21
22*22
2
22
1
tzReAAiAAAiAt
Ai
t
A
z
A
tzReAAiAAAiAt
Ai
t
A
z
A
pzi
xyyxyyyy
yy
pzi
yxxyxxxx
xx
ESNL d'une impulsion de forte puissance crête dans un milieu faiblement biréfringent :
Couplage cohérent : mélange à 4 ondes dégénéré entre les composantes de polarisation du champ ; → le terme d'accord de phase dépend de la biréfringence et de la distance de propagation.Diffusion Raman stimulée : diffusion inélastique du milieu qui convertit une fraction de l'onde en fréquence ; → l'efficacité de ce phénomène augmente avec la puissance instantanée et la distance de propagation.
20
Description mathématique
zixyyxyy
yyy
y
ziyxxyxx
xxx
x
eAAiAAAiAt
Ai
t
A
z
A
eAAiAAAiAt
Ai
t
A
z
A
22*22
2
2
21
22*22
2
22
1
3
2
22
3
2
22
ESNL dans un milieu faiblement biréfringent :
Laser
Ptransmis
Couplage cohérent
21
Résolution numérique
zixyyxy
yy
ziyxxyx
xx
eAAiAAAit
Ai
z
A
eAAiAAAit
Ai
z
A
22*22
2
2
2
22*22
2
22
3
2
2
3
2
2Lfibre =5 m• β1x≈β1y
• α≈0Diffusion Raman négligée
Résolution numérique : méthode split-step FourierErreur de l'ordre dz²
ESNL simplifiée :
Paramètres de simulation :λ=1064 nm Pcrête entre 1 et 10 kW Durée d'impulsion=650 ps LB=1 m β2=16,5 ps2km-1 γ=2 W-1km-1
Effets Dispersifs
A(t,z=0)
Non Linéarités
TF
A(t,z+dz) TF-1
22
Validation de la méthode : effets linéaires
▲ Influence de la biréfringence linéaire sur l'ellipse de polarisation
◄ Étalement temporel des impulsions qui subissent majoritairement les effets de dispersion
1 ps
10 ps
23
Validation de la méthode : effets non linéaires
◄ Compétition entre les effets non linéaires et dispersif (durée 100 ps, Pcrête=100 W)
◄ Élargissement spectral d'une impulsion principalement soumise aux non-linéarités (durée 500 ps, Pcrête=2 kW)
100 ps
500 ps
24
Méthode de recherche systématique
Puissance crête Pcrête
Orientation de polarisation d'injection θin
Orientation de polarisation à
l'émergence θout
Analyse des profils temporels
θout+δθ
θin+δθ
Pcrête+δPcrête
25
Critères de sélection d'impulsions raccourcies
◄ La seule prise en compte des durées d'impulsions est insuffisante. Il faut également tenir compte de la puissance crête.
◄ La largeur mesurée à 1/5ème de la hauteur afin d'éviter la sélection d'impulsion avec une fraction importante d'énergie dans les pieds.
26
Résultats numériques
Découpe d'impulsions
Raccourcissement jusqu'à un facteur 37
Puissance crête faiblement atténuée (≈<10%)
Fraction d'énergie de l'impulsion localisée dans les pieds de l'impulsion :→ possibilité de nettoyage de
l'impulsion
27
Montage expérimental
Laser Nd:YAG JDSU :
Pcrête=12 kW frép.=7,9 kHz
Fibre Corning HI1060 :
L≈6 m LB≈1 m
Oscilloscope Tektronix :
Résolution ≈20 ps
Analyseur de spectre :
Résolution 10 pm
28
Découpe d'impulsions expérimentale
Durée accordable entre 650 et 60 ps
Soit un facteur de raccourcissement
jusqu'à 11
Importante sélectivité spectrale
Impulsion de 60 ps : ΔtΔν≈0,62
A partir d'un facteur de découpe >3,
une structuration des pieds des
impulsions apparaît.
29
Comparaison entre simulation et expérience
A partir d'une impulsion raccourcie expérimentalement :
Pcrête=2,3 kW θinexpé≈16±4° θout
expé= ?
On recherche une impulsion numérique raccourcie avec un profil similaire (en calculant l'intégrale de recouvrement) avec :
• une puissance crête initiale de Pcrête=2,3 kW
• un angle θinnum dans la gamme [12° ; 20°]
• et θoutnum dans la gamme [0 ; 180°]
La meilleure correspondance est
obtenue pour :
θinnum=19,3° θout
num=178° 0 500 1000 1500 20000
400
800
1200
1600
2000
2400Impulsions
injectée numérique expérimentale
Pu
issa
nce
(W
)
Temps (ps)
30
Inconvénients de la méthode de découpe
1. Perte d'énergie par impulsion proportionnelle au facteur de raccourcissement
2. Pas de relation simple établie entre puissances crête, angles et raccourcissement
3. Instabilité du profil temporel pour un facteur de découpe >8 causée par la sensibilité du dispositif aux variations de biréfringence
4. Montée en puissance limitée par l'apparition de la diffusion Raman stimulée
31
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
32
Diffusion Raman stimulée
Niveau fondamental
Niveaux virtuels
λ1λS λAS
λ1
Principe :
Dans une fibre en silice :• Décalage en fréquence sur une bande large (8 THz) autour de 13,2 THz• Seuil de puissance autour de 2 kW pour une fibre de diamètre 6,2 µm et
de longueur 5 m
33
Effet de la diffusion Raman stimulée
Apparition lorsque Pcrête>2,3 kW (proche du seuil théorique de 2 kW)
LNL << L << LDisp
→ forte distorsion du spectre→ faible distorsion temporelle
34
Combinaison avec la RNLP
Système de filtrage
Fibre 1m
Microlaser + alimentation
0 1000 20000,0
0,5
1,0
34ps 32ps
Pu
issa
nce
no
rma
lisé
e
Temps (ps)
Puissance crête> 6kW
Contrôleur polarisation
Facteur de découpe >16
500 ps
35
Discussion des résultats
1062 1064 1066
-70
-60
-50
-40 Spectre de
l'impulsion de 32 ps
Pu
issa
nce
(d
Bm
)
Longueur d'onde (nm)
0 350 700
0,0
0,5
1,0
Stabilité pic à pic > 96%
Pui
ssan
ce n
orm
alis
ée
Temps (ps)
400 600 800P
uis
san
ce (
u.a
.)Temps (ps)
t=11 ps
Combinaison de l'effet Raman et de la RNLP :→ sensibilité moindre aux variations de biréfringence→ meilleure stabilité du profil temporel
Les impulsions ne sont pas à la limite de Fourier
→ possibilité de compression temporelle ?
TF-1 numérique
36
Conclusion partielle sur la découpe temporelle
1. Découpe d'impulsion par un facteur continûment accordable jusqu'à 11
2. D'un point de vue énergétique : • faible atténuation de la puissance crête (≈10%)
• le ratio d'énergie dans les pieds des impulsions augmente avec le facteur de raccourcissement (jusqu'à 46% pour des impulsion de 60 ps)
• ajout d'un second étage de filtrage
→ intérêt validé numériquement
→ réalisation expérimentale d'un système tout fibré à finaliser
3. Importante sélectivité spectrale de la technique
4. Combinaison avec le filtrage des longueurs d'onde Raman-Stokes• facteur de découpe augmenté jusqu'à 16
• possibilité d'obtenir une paire d'impulsions brèves (<50 ps)
• importante stabilité (>96%) sur un temps long (>1 h)
37
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
38
Cause de la gigue d'un microlaser
• du temps de vie de l'état excité du milieu à gain
• de la puissance de la diode de pompe
• de la fluctuation de cette puissance
• d'effets thermiques• de la stabilité de la cavité
1. Impulsions construites à partir du bruit d'émission spontanée
2. Le seuil d'émission se situe dans une zone dont l'épaisseur dépend :
39
État de l'art sur la réduction de gigue
►Modulation de la puissance de pompeMandeville et col. Proc. SPIE Vol. 2748 (1996)
Khurgin et col. Appl. Opt. Vol. 41 No. 6 (2002)
Lai et col. Appl. Phys. Lett. Vol. 79 No.8 (2007)
→ gigue de 0,5 µs
→ nécessité d'un rétro-contrôle sur la
diode de pompe
► Insertion d'un modulateur actif dans la cavité du microlaserZayhowski et col., Opt. Lett. Vol. 17 No. 17 (1992)
Hansonn et Arvidsson, Electron. Lett. Vol. 36 No. 13 (2000)
→ gigue sub-nanoseconde
→ contrôle strict en température (±0,1°)
→ impulsions "longues" (>1 ns)
40
État de l'art sur la réduction de gigue
▼ Déclenchement passif par réinjection dans la cavité d'une fraction de
l'impulsion précédenteNodop et al. Opt. Lett. Vol.35 No.17 (2010)
→ gigue réduite de 10 ns à 20 ps
→ fréquence de répétition fonction de la longueur de la ligne à retard
(3 kHz nécessite 100 km de fibre)
41
Microlaser à deux cavités imbriquées
photonsLaser
MAO
Pompe en dessous du
seuil
Microcavité (millimétrique)
Milieu
à gain
Abs
orb
ant
satu
rabl
eCavité longue (métrique)
Déclenchement actif :
piloté par le modulateur acousto-optique
→ faible gigue
Durée d'impulsion :
déterminée par la microcavité
→ impulsion sub-nanoseconde
42
Équations d'état d'un système à deux cavités
Déclenchement actif simulé par une brusque augmentation de la réflectivité du miroir d'extraction
spASeeASggr
LR
lNlNNltdt
d
1
ln222
pWN
Ndt
dN
Wp
Milieu
à gain
Abs
orb
ant
satu
rabl
e
Flux de photon (φ)
Inversion depopulation (N)
Population état :- fondamental Ng
- excité Ne
gge
ggg
Ncdt
dN
Ncdt
dN
Résolution de ces équations à l'aide d'un solveur ODE23
43
Simulation de la gigue d'un microlaser passif
Comportement d'un microlaser à déclenchement passif :
• effet laser pour R=90%, fréquence de répétition ≈30 µs
• cavité sous tendue pour R=70%
44
Simulation de la gigue d'un microlaser passif
◄ Gigue d'un laser passif pour différentes ampleurs des fluctuations de la puissance de pompe
◄ Laser hybride :
Diminution de la gigue de plusieurs ordres de grandeur
45
Données expérimentales
▼ Réduction de la gigue en dessous de la microseconde (soit un facteur 625 à 3 kHz) ▲ Conservation d'une
durée d'impulsion sub- nanoseconde
46
Conclusion partielle sur la réduction de la gigue
Système à deux cavités imbriquées contenant • un déclencheur actif (cavité longue)• un déclencheur passif (cavité courte)
permet :• de réduire la gigue temporelle à quelques dizaines de ns• de conserver la durée d'impulsion sub-nanoseconde
– découplage entre la durée d'impulsion et le temps de déclenchement
– découplage entre la durée d'impulsion et la longueur de la cavité laser
L'augmentation du facteur de surtension
de la cavité longue (M3→ Rmax)
diminue l'extraction des impulsions.
Possibilité d'extraire via une conversion
de fréquence ?
47
Plan de la présentation
1. Sources lasers impulsionnelles
2. Raccourcissement d'impulsions issues d'un microlaser– État de l'art sur le raccourcissement d'impulsions
– Découpe temporelle par rotation non linéaire de polarisation
– Exploitation conjointe de la diffusion Raman et de la RNLP
3. Réduction de la gigue temporelle– Cause de la gigue des lasers déclenchés
– État de l'art sur la réduction de la gigue
– Système à deux cavités imbriquées
– Divers types de déclencheurs actifs
4. Laser déclenché polychromatique sans gigue
5. Conclusion
48
Élargissement spectral intracavité
Pompe en dessous du
seuil
Milieu à gain
Abs
orb
ant
satu
rabl
e
Génération d'un supercontinuum afin d'assurer l'extraction d'un signal large bande d'une cavité surtendue à 1064 nm
M3 RMAX @ 1064 nmMAO
Milieu NL
49
État de l'art sur les sources larges bandes
Source laser Milieu NL
• Solide Alfano et al., Phys. Rev. Lett. 24, 548 (1970) Yu et al., Opt. Comm. 14, 344 (1975) …
• Liquide Alfano et al., Phys. Rev. A 6, 433 (1972) Wernke et al., Opt. Comm. 4, 413 (1972) ...
• Gaz Corkum et al., Phys. Rev. Lett. 57, 2268 (1986) François et al., Opt. Comm. 99, 241 (1992) ...
• Guide d’ondes Lin et al., Appl. Phys. Lett. 28, 216 (1976) Spalter et al., Opt. Lett. 27, 363 (2002) …
• Fibre optique microstructurée Ranka et al., Opt. Lett. 25, 25 (2000) …
• Femtoseconde Ranka et al., Opt. Lett. 25, 25 (2000) Genty et al., Opt. Expr. 10, 1083 (2002) …
• Picoseconde Baldeck et al., J. of Ligth. Techn. LT-5, 1712 (1987) Coen et al., Opt. Lett. 26, 1356 (2001) …
• Nanoseconde Provino et al., Elect. Lett. 37, 558 (2001) Mussot et al., Opt. Lett. 28, 18 (2003) …
• Continu Avdokhin et al., Opt. Lett. 28, 1353 (2003) Mussot et al., Opt. Expr. 12, 28 (2004) …
50
Fibre non linéaire à deux cœurs concentriques
▼ Fibre PERFOS
pitch ≈2,77 µm
Øtrou ≈1,43 µm
Emploi de fibres à cœurs concentriques en régime linéaire pour compenser la dispersion :Mangan et al. CLEO CPPP3 (2004)Gerome et al. Opt. Lett. Vol.29 No. 23 (2004)
51
Fibre non linéaire à deux cœurs concentriques :élargissement spectraux hors cavité
300 600 900 1200 1500 1800-60
-50
-40
-30
-20
-10
0 Puissance injectée (mW)
0.5 1 2 35
Pui
ssan
ce (
dBm
)
(nm)
Utilisation de la fibre pour pratiquer des élargissements spectraux :
• Injection dans le cœur central
• Spectre hors cavité
• Estimation numérique de la courbe de dispersion
52
Génération de supercontinuum intracavité
400 600 800 1000 1200 1400 1600-90
-80
-70
-60
-50
-40
-30
Pu
issa
nce
(d
Bm
)
(nm)
-1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.50.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Pui
ssan
ce n
orm
alis
ée
Temps (ns)
690ps
MAOPompe Milieu
à gain
Abs
orb
ant
satu
rabl
e
Fibre NL
Mesure par photodiode EOT 5000T
◄ Augmentation de la gigue causée par les pertes dans la FMAS
53
Conclusion généraleRésultats obtenus :• Découpe temporelle par RNLP
– technique très sélective en polarisation
– conservation d'une puissance crête importante
– exploitation de la RNLP uniquement• durée continûment accordable entre 650 et 60 ps• instable aux forts facteurs de raccourcissement
– exploitation de la RNLP et de la diffusion Raman stimulée• stabilité importante• possibilité de paires d'impulsions
• Gigue temporelle dans un système à 2 cavités– technique de diminution de la gigue de 2 ordres de grandeur
– possibilité d'intégration d'une FMAS pour élargir le spectre
Perspectives :
→ Combiner ces techniques pour obtenir une sources destinée à la cytométrie
→ Amplifier les impulsions raccourcies
54
Revues internationales à comité de lecture :
• Optics Letters / Vol. 33, No. 16, p. 1789 (2008)
• Optics Letters / Vol. 34, No. 14, p. 2087 (2009)
Conférences internationales :
• CLEO Europe/IQEC, Munich, Allemagne (2009)
• Symposium on optronics in defence and security OPTRO, Paris, France (2010)
• 14th International conference "Laser Optics 2010", St Petersbourg, Russie (2010)
• 14th International conference "Laser Optics 2010", St Petersbourg, Russie (2010)
Conférences nationales :
• 26ièmes Journées nationales d'optique guidée JNOG, Grenoble (2007)
• 11ième Colloque sur les lasers et l'optique quantique COLOQ, Mouans-Sartoux (2009)
• 29ièmes Journées nationales d'optique guidée JNOG, Besançon (2010)
• 29ièmes Journées nationales d'optique guidée JNOG, Besançon (2010)
Brevets :
• Demande de brevet France N° 09/02987 déposé le 9 juin 2009 (CNRS, Université de Limoges, société CILAS), Extension PCT demandée le 13/04/2010
• Demande de brevet France N° 09/02986 déposé le 19 juin 2009 (CNRS, Université de Limoges, société CILAS), Extension PCT demandée le 13/04/2010
Valorisation
55
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