BRGM
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BRGM
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE
L' AGRICULTURE ET DE LA FORET
DE L'ARDECHE.
RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE POUR
L'IRRIGATION DANS TROIS SECTEURS
DU SUD-EST DE L'ARDECHE.
ETUDE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE
88 SGN 575 RHA DECEMBRE I988
Par A. GRAILLAT et A.M. MALATRAIT
CoUaboratLon : J.L. BODIN et B. MASMEJEAN
MARCHE ETAT-BRGM N'87001
passé le TJ novembre 1987approuvé le 7 démmbre 1987
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service géologique régional Rhône-Alpes29, boulevard du 1 1 -Novembre 1918 - B.P. 6083 - 69604 VILLEURBANNE CEDEX
Tél.: 78.89.72.02
BRGM
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE
L' AGRICULTURE ET DE LA FORET
DE L'ARDECHE.
RECHERCHE D'EAU SOUTERRAINE POUR
L'IRRIGATION DANS TROIS SECTEURS
DU SUD-EST DE L'ARDECHE.
ETUDE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE
88 SGN 575 RHA DECEMBRE I988
Par A. GRAILLAT et A.M. MALATRAIT
CoUaboratLon : J.L. BODIN et B. MASMEJEAN
MARCHE ETAT-BRGM N'87001
passé le TJ novembre 1987approuvé le 7 démmbre 1987
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service géologique régional Rhône-Alpes29, boulevard du 1 1 -Novembre 1918 - B.P. 6083 - 69604 VILLEURBANNE CEDEX
Tél.: 78.89.72.02
DIRECTION DEPARTEMENTALE
DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORET
DE L'ARDECHE
Recherche d'eau souterraine pour l'irrigationdans trois secteurs du Sud-Est de l'Ardèche
ETUDE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE
88 SGN 575 RHA JUILLET 1988par : A. GRAILLAT, et
A.-M. MALATRAIT
Collaboration : J.-L. BODINB. MASMEJEAN
Marché ETAT-BRGM n° 87 001passé le 27 novembre 1987
approuvé le 7 décembre 1987
RESUME
La Direction départementale de l'Agriculture et de la Forêt (D.D.A.F.) de
l'Ardèche a Identifié, en concertation avec la Chambre d'Agriculture, les
zones du département où les besoins en eau d'irrigation sont exprimés et ne
peuvent être satisfaits par la mobilisation des ressources en eaux
superficielles.
Ainsi, tous les trois secteurs définis ci-dessous, il est prévu de recourir aux
ressources éventuelles en eau souterraine :
Secteur 1 : ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOME
Secteur 2 : LABLACHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Secteur 3 : SAINT-ANDRÉ - ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES.
Pour être compatibles avec l'économie du projet, les ouvrages de
prélèvement ne devraient pas dépasser 200 m de profondeur environ, le
niveau prézométrique ne devrait pas se situer au-delà de 100 m de
profondeur.
DIRECTION DEPARTEMENTALE
DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORET
DE L'ARDECHE
Recherche d'eau souterraine pour l'irrigationdans trois secteurs du Sud-Est de l'Ardèche
ETUDE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE
88 SGN 575 RHA JUILLET 1988par : A. GRAILLAT, et
A.-M. MALATRAIT
Collaboration : J.-L. BODINB. MASMEJEAN
Marché ETAT-BRGM n° 87 001passé le 27 novembre 1987
approuvé le 7 décembre 1987
RESUME
La Direction départementale de l'Agriculture et de la Forêt (D.D.A.F.) de
l'Ardèche a Identifié, en concertation avec la Chambre d'Agriculture, les
zones du département où les besoins en eau d'irrigation sont exprimés et ne
peuvent être satisfaits par la mobilisation des ressources en eaux
superficielles.
Ainsi, tous les trois secteurs définis ci-dessous, il est prévu de recourir aux
ressources éventuelles en eau souterraine :
Secteur 1 : ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOME
Secteur 2 : LABLACHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Secteur 3 : SAINT-ANDRÉ - ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES.
Pour être compatibles avec l'économie du projet, les ouvrages de
prélèvement ne devraient pas dépasser 200 m de profondeur environ, le
niveau prézométrique ne devrait pas se situer au-delà de 100 m de
profondeur.
La D.D.A.F. o confié ou BRGM, Service Géologique régional Rhône-Alpes, l'évaluation des
ressources en eau souterraine dans les trois secteurs. Ces travaux sont prévu en 3 phases
distinctes :
- une première phase Intitulée "Étude géologique et structurale",
- une deuxième phase : "Campagne de géophysique",
- une troisième phase : "Sondages de reconnaissance".
Le présent rapport rend compte des résultats obtenus à la suite de la première phase,
sous forme notamment de cartes et de coupes.
Certaines formations géologiques en présence peuvent receler des ressources en eau
Intéressantes ; la plupart d'entre elles sont à dominante carbonatée, et à perméabilité
de fissures et de karts.
A l'intérieur de chacun des trois secteurs des sites a priori favorables ont été identifiés ;
toutefois, l'implantation de sondages de reconnaissance requiert des moyens et
investigations complémentaires tels que la prospection géophysique.
Rédaction du rapport A. GRAILLAT et A.M. MALATRAIT
Travaux sur le terrain A. GRAILLAT - A.M. MALATRAITJ.L. BODIN - B. MASMEJEAN
Dessinateur JF. RIEUX
Ce rapport comprend : 26 pages de texte, 6 figures, 4 tableaux 1 1 annexes.
La D.D.A.F. o confié ou BRGM, Service Géologique régional Rhône-Alpes, l'évaluation des
ressources en eau souterraine dans les trois secteurs. Ces travaux sont prévu en 3 phases
distinctes :
- une première phase Intitulée "Étude géologique et structurale",
- une deuxième phase : "Campagne de géophysique",
- une troisième phase : "Sondages de reconnaissance".
Le présent rapport rend compte des résultats obtenus à la suite de la première phase,
sous forme notamment de cartes et de coupes.
Certaines formations géologiques en présence peuvent receler des ressources en eau
Intéressantes ; la plupart d'entre elles sont à dominante carbonatée, et à perméabilité
de fissures et de karts.
A l'intérieur de chacun des trois secteurs des sites a priori favorables ont été identifiés ;
toutefois, l'implantation de sondages de reconnaissance requiert des moyens et
investigations complémentaires tels que la prospection géophysique.
Rédaction du rapport A. GRAILLAT et A.M. MALATRAIT
Travaux sur le terrain A. GRAILLAT - A.M. MALATRAITJ.L. BODIN - B. MASMEJEAN
Dessinateur JF. RIEUX
Ce rapport comprend : 26 pages de texte, 6 figures, 4 tableaux 1 1 annexes.
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION 4
2 MÉTHODOLOGIE, DONNÉES DISPONIBLES. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS 6
3 CONTEXTE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL 8
4 QUELQUES RAPPELS SUR LES PRÉCIPITATIONS DANS LE SUD-EST ARDÉCHOIS 9
5 SECTEUR 1 : ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ 12
5.1 Cadre géologique5.2 Tectonique et structures majeures5.3 Contexte hydrogéologique
5.3.1 Plaine d'Alba-Voivignères5.3.2 Secteur de Soint-Thomé
5.4 Conclusion
6 SECTEUR 2 : L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES 176.1 Cadre géologique6.2 Conditions structurales particulières6.3 Contexte hydrogéologique
6.3.1 Trios6.3.2 Lias6.3.3 Jurassique supérieur
6.4 Conclusion
7 SECTEUR 3 : SAINT-ANDRÉ ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES 207.1 Cadre géologique7.2 Tectonique et structures majeures7.3 Contexte hydrogéologique
7.3.1 Bassin de Saint-André de Cruzières7.3.2 Écailles de la montagne d'Uzège et bordure Ouest
du bassin tertiaire7.4 Conclusion
8 CONCLUSIONS GÉNÉRALES ET INVESTIGATIONS COMPLÉMENTAIRES 26
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION 4
2 MÉTHODOLOGIE, DONNÉES DISPONIBLES. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS 6
3 CONTEXTE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL 8
4 QUELQUES RAPPELS SUR LES PRÉCIPITATIONS DANS LE SUD-EST ARDÉCHOIS 9
5 SECTEUR 1 : ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ 12
5.1 Cadre géologique5.2 Tectonique et structures majeures5.3 Contexte hydrogéologique
5.3.1 Plaine d'Alba-Voivignères5.3.2 Secteur de Soint-Thomé
5.4 Conclusion
6 SECTEUR 2 : L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES 176.1 Cadre géologique6.2 Conditions structurales particulières6.3 Contexte hydrogéologique
6.3.1 Trios6.3.2 Lias6.3.3 Jurassique supérieur
6.4 Conclusion
7 SECTEUR 3 : SAINT-ANDRÉ ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES 207.1 Cadre géologique7.2 Tectonique et structures majeures7.3 Contexte hydrogéologique
7.3.1 Bassin de Saint-André de Cruzières7.3.2 Écailles de la montagne d'Uzège et bordure Ouest
du bassin tertiaire7.4 Conclusion
8 CONCLUSIONS GÉNÉRALES ET INVESTIGATIONS COMPLÉMENTAIRES 26
LISTE DES FIGURES
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Carte de situation des trois secteurs étudiés.Échelle l/250.000e.
Contexte géologique et structural du Sud-Est Ardéchois.Échelle 1/l.OOO.OOOe.
Carte des précipitations dons ie Sud-Est Ardéchois.Échelle l/500.000e.
Coupes hydrogéologiques schématiques. Tracés A-B et C-D.Secteur 1 : Alba-Valvignères Saint-Thomé.
Coupe hydrogéologique schématique. Tracé parallèle à A-B.Secteur 2 : Lablochère-Joyeuse-Rosières.
Coupe hydrogéologique schématique. Tracé A-B.Secteur 3 : Saint-André et Saint-Sauveur-De-Cruzière.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1
Tableau 2de l'Ardèche.
Tableau 3Thomé.
Tableau 4
Hauteurs annuelles des précipitations dans le Sud-Est de l'Ardèche.
Répartition saisonnière et mensuelle des précipitations dans le Sud-Est
Quelques forages d'eau dans le secteur d'Alba-ValvIgnères Saint-
Sondages profonds du secteur de Lablachère-Joyeuse-Saint-Thomé.
USTE DES ANNEXES
SECTEUR 1
Annexe 1Annexe 2Annexe 3
Annexe 4
ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOME
Carte géologique. Échelle l/25.000e.Coupe lithostratigraphique type du secteur étudié.Coupes géologiques Interprétatives selon les tracésB-B, C-E, D-F et G-H-l.Coupe géologique du sondage pétrolier VALVIGNERES 1(consultable au SGR-RHA).
LISTE DES FIGURES
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Carte de situation des trois secteurs étudiés.Échelle l/250.000e.
Contexte géologique et structural du Sud-Est Ardéchois.Échelle 1/l.OOO.OOOe.
Carte des précipitations dons ie Sud-Est Ardéchois.Échelle l/500.000e.
Coupes hydrogéologiques schématiques. Tracés A-B et C-D.Secteur 1 : Alba-Valvignères Saint-Thomé.
Coupe hydrogéologique schématique. Tracé parallèle à A-B.Secteur 2 : Lablochère-Joyeuse-Rosières.
Coupe hydrogéologique schématique. Tracé A-B.Secteur 3 : Saint-André et Saint-Sauveur-De-Cruzière.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1
Tableau 2de l'Ardèche.
Tableau 3Thomé.
Tableau 4
Hauteurs annuelles des précipitations dans le Sud-Est de l'Ardèche.
Répartition saisonnière et mensuelle des précipitations dans le Sud-Est
Quelques forages d'eau dans le secteur d'Alba-ValvIgnères Saint-
Sondages profonds du secteur de Lablachère-Joyeuse-Saint-Thomé.
USTE DES ANNEXES
SECTEUR 1
Annexe 1Annexe 2Annexe 3
Annexe 4
ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOME
Carte géologique. Échelle l/25.000e.Coupe lithostratigraphique type du secteur étudié.Coupes géologiques Interprétatives selon les tracésB-B, C-E, D-F et G-H-l.Coupe géologique du sondage pétrolier VALVIGNERES 1(consultable au SGR-RHA).
SECTEUR 2 L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Annexe 5Annexe 6
Annexe 7
Carte géologique. Echelle l/25.000e.COupe géologique Interprétative selon un tracé A-B,direction NW-SE.Coupes géologiques des sondages miniers 76, 77, 78, 79et 80 de la carte 864-8X... à l/50.000e (consultables auSGR.RHA).
SECTEUR 3 SAINT-ANDRE DE CRUZIERES ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES
Annexe 8Annexe 9Annexe 10
Annexe 11
Carte géologique. Échelle 1/25.000".Coupes lithostratigraphiques du secteur étudié.Coupes géologiques interprétatives selon les tracésA-B, C-D et E-F.Coupe géologique du sondage pétrolier Saint-Andréde Cruzières 1 (consultable au SGR.RHA).
SECTEUR 2 L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Annexe 5Annexe 6
Annexe 7
Carte géologique. Echelle l/25.000e.COupe géologique Interprétative selon un tracé A-B,direction NW-SE.Coupes géologiques des sondages miniers 76, 77, 78, 79et 80 de la carte 864-8X... à l/50.000e (consultables auSGR.RHA).
SECTEUR 3 SAINT-ANDRE DE CRUZIERES ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES
Annexe 8Annexe 9Annexe 10
Annexe 11
Carte géologique. Échelle 1/25.000".Coupes lithostratigraphiques du secteur étudié.Coupes géologiques interprétatives selon les tracésA-B, C-D et E-F.Coupe géologique du sondage pétrolier Saint-Andréde Cruzières 1 (consultable au SGR.RHA).
-4
1 - INTRODUCTION
La Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (D.D.A.F.) de l'Ardèche a
identifié, en concertation avec la Chambre d'Agriculture, les zones du département où
les besoins en eau d'irrigation sont exprimés et ne peuvent être satisfaits par la
mobilisation des ressources en eaux superficielles, sous forme de retenues, en raison de
la nature géologique des terrains et de la topographie. Dans ces zones, il est prévu de
recourir aux ressources éventuelles en eau souterraine.
Trois secteurs ont été déterminés, ils sont définis approximativement par ie territoire des
communes qu'ils couvrent (voir figure 1) :
Secteur 1 : ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ
Secteur 2 : LABL
5-
Phase 2 compagne de prospection géophysique pour préciser la géométrie des
formations et certaines de leurs caractéristiques, et pour appréhender le
comportement des failles vis-à-vis de l'écoulement des eaux souterraines, le
but étant de définir les secteurs les plus favorables pour l'implantation de
sondages de reconnaissance.
Phase 3 réalisation de sondages de reconnaissance pour évaluer les ressources dans
les secteurs favorables identifiés.
Le présent rapport rend compte des résultats obtenus au cours de la première phase :
"Étude géologique et structurale".
5-
Phase 2 compagne de prospection géophysique pour préciser la géométrie des
formations et certaines de leurs caractéristiques, et pour appréhender le
comportement des failles vis-à-vis de l'écoulement des eaux souterraines, le
but étant de définir les secteurs les plus favorables pour l'implantation de
sondages de reconnaissance.
Phase 3 réalisation de sondages de reconnaissance pour évaluer les ressources dans
les secteurs favorables identifiés.
Le présent rapport rend compte des résultats obtenus au cours de la première phase :
"Étude géologique et structurale".
-6-
2 - MÉTHODOLOGIE - DONNÉES DISPONIBLES - PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
L'étude géologique et structurale a été établie pour chacun des secteurs à partir :
- de la synthèse de la bibliographie,
- de l'interprétation des photos aériennes récentes,
- d'un levé de terrain avec mesures structurales.
Au cours de cette phase, une enquête sur le terrain et auprès des principaux foreurs a
été réalisée afin de rassembler les données disponibles sur chacun des secteurs.
La liste bibliographique présentée hors texte rend compte des principaux travaux et
études réalisés dons la région du Sud-Est Ardéchois.
Pour ce qui concerne les forages existants dans les trois secteurs étudiés, on dénombre :
un sondage pétrolier (profond) dons le secteur 1 (Valvignères 1) et un sondage du
même type dans le secteur 3 (Soint-André-de-Cruzières) : ces sondages pétroliers
ne fournissent que très peu d'indications sur le comportement hydraulique des
formations situées à "faible profondeur", c'est-à-dire entre 0 et 300 m,
quelques sondages miniers suffisamment profonds (jusqu'au socle) dans le secteur
2 (Joyeuse). Ils fournissent une lithologie précise, mais pas de renseignements sur les
caractéristiques hydrodynamiques,
de nombreux forages de recherche d'eau réalisés le plus souvent ces quelques 5
à 10 dernières années. Destinés généralement à l'usage des particuliers, ils sont
réalisés au moindre coût. Les renseignements recueillis sont très succincts : fournis
généralement de mémoire par le foreur, ils se limitent à la profondeur et à l'ordre
de grandeur du débit, le plus souvent à la capacité de la pompe installée.
L'enquête auprès des principaux foreurs n'a pas été cependant inutile, les indications
obtenues, même qualitatives et difficiles à cortogrophier, ont permis de mieux
appréhender les conditions hydrogéoiogiques de chaque secteur.
-6-
2 - MÉTHODOLOGIE - DONNÉES DISPONIBLES - PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
L'étude géologique et structurale a été établie pour chacun des secteurs à partir :
- de la synthèse de la bibliographie,
- de l'interprétation des photos aériennes récentes,
- d'un levé de terrain avec mesures structurales.
Au cours de cette phase, une enquête sur le terrain et auprès des principaux foreurs a
été réalisée afin de rassembler les données disponibles sur chacun des secteurs.
La liste bibliographique présentée hors texte rend compte des principaux travaux et
études réalisés dons la région du Sud-Est Ardéchois.
Pour ce qui concerne les forages existants dans les trois secteurs étudiés, on dénombre :
un sondage pétrolier (profond) dons le secteur 1 (Valvignères 1) et un sondage du
même type dans le secteur 3 (Soint-André-de-Cruzières) : ces sondages pétroliers
ne fournissent que très peu d'indications sur le comportement hydraulique des
formations situées à "faible profondeur", c'est-à-dire entre 0 et 300 m,
quelques sondages miniers suffisamment profonds (jusqu'au socle) dans le secteur
2 (Joyeuse). Ils fournissent une lithologie précise, mais pas de renseignements sur les
caractéristiques hydrodynamiques,
de nombreux forages de recherche d'eau réalisés le plus souvent ces quelques 5
à 10 dernières années. Destinés généralement à l'usage des particuliers, ils sont
réalisés au moindre coût. Les renseignements recueillis sont très succincts : fournis
généralement de mémoire par le foreur, ils se limitent à la profondeur et à l'ordre
de grandeur du débit, le plus souvent à la capacité de la pompe installée.
L'enquête auprès des principaux foreurs n'a pas été cependant inutile, les indications
obtenues, même qualitatives et difficiles à cortogrophier, ont permis de mieux
appréhender les conditions hydrogéoiogiques de chaque secteur.
L'ensemble des résultats obtenus est présenté sous forme de commentaires, après
présentation sommaire de l'histoire géologique, illustré sous forme de documents
présentés en annexes :
la carte géologique à 1 /25.000e qui comporte des indications structurales et
hydrogéologiques,
les coupes lithostratigraphiques types (sauf pour le secteur 2),
les coupes géologiques interprétatives selon des profils le plus souvent transversaux
aux structures.
les coupes géologiques des principaux sondages.
il est présenté enfin une coupe hydrogéologique schématique (en figure) pour chaque
secteur, afin d'Illustrer le cheminement des eaux souterraines tel qu'il apparaît au terme
de la présente étude.
L'ensemble des résultats obtenus est présenté sous forme de commentaires, après
présentation sommaire de l'histoire géologique, illustré sous forme de documents
présentés en annexes :
la carte géologique à 1 /25.000e qui comporte des indications structurales et
hydrogéologiques,
les coupes lithostratigraphiques types (sauf pour le secteur 2),
les coupes géologiques interprétatives selon des profils le plus souvent transversaux
aux structures.
les coupes géologiques des principaux sondages.
il est présenté enfin une coupe hydrogéologique schématique (en figure) pour chaque
secteur, afin d'Illustrer le cheminement des eaux souterraines tel qu'il apparaît au terme
de la présente étude.
-8-
3 - CONTEXTE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL
Les trois secteurs étudiés se situent dons la bordure sous-cévenole, au Sud-Est du Massif-
Central ; ils sont caractérisés par des formations sédimentaires d'âge secondaire, entre
les massifs cristallins et volcaniques des Cévennes à l'Ouest, et la voilée du Rhône à l'Est
(voir figure 2).
Le domaine correspond schématiquement à une structure typique de bordure de bassin
d'effondrement. L'effondrement s'est effectué d'Ouest en Est par l'intermédiaire de toute
une famille de failles N.E.-S.W. qui sont la manifestation de cassures de substratum
hercynien. Ces failles sont pour la plupart des failles normales apparues au cours des
dépôts triosiques et jurassiques (failles synsédimentaires) ; elles ont donc contrôlé
l'épaisseur de ces divers dépôts.
Le fossé d'Alès dont fait partie l'extrémité Est du secteur de Saint-Sauveur-De-Cruzières
correspond à un secteur d'effondrement plus intense et plus récent qui a formé un
graben au cours du Tertiaire, toujours de direction N.E.-S.W. C'est la seule zone occupée
par des sédiments tertiaires (Oligocène).
Cette région du Bas-Vivorois se trouve en bordure de la fosse vocontlenne, vaste
domaine fortement subsident (actuelle Provence) au Crétacé notamment ; il en a résulté
un pendage général des couches du N.W. vers le S.E., et un époississement très marqué
de toutes les formations sédimentaires (du Trias au Crétacé) dans cette même direction.
Les formations calcaires de cette région, en particulier celles de l'Urgonien et du
Jurassique supérieur, sont affectées par un karst parfois très développé, apparu
essentiellement au Tertiaire, lors des phases régressives qui ont marqué cette période.
Les trois secteurs qui nous intéressent sont caractérisés par une tectonique intense et une
diversité des formations en présence qui vont du Trias inférieur (Secteur Lablachère -
Joyeuse - Rosières) à l'Oligocène (Est de Saint-Souveur-De-Cruzières).
-8-
3 - CONTEXTE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL
Les trois secteurs étudiés se situent dons la bordure sous-cévenole, au Sud-Est du Massif-
Central ; ils sont caractérisés par des formations sédimentaires d'âge secondaire, entre
les massifs cristallins et volcaniques des Cévennes à l'Ouest, et la voilée du Rhône à l'Est
(voir figure 2).
Le domaine correspond schématiquement à une structure typique de bordure de bassin
d'effondrement. L'effondrement s'est effectué d'Ouest en Est par l'intermédiaire de toute
une famille de failles N.E.-S.W. qui sont la manifestation de cassures de substratum
hercynien. Ces failles sont pour la plupart des failles normales apparues au cours des
dépôts triosiques et jurassiques (failles synsédimentaires) ; elles ont donc contrôlé
l'épaisseur de ces divers dépôts.
Le fossé d'Alès dont fait partie l'extrémité Est du secteur de Saint-Sauveur-De-Cruzières
correspond à un secteur d'effondrement plus intense et plus récent qui a formé un
graben au cours du Tertiaire, toujours de direction N.E.-S.W. C'est la seule zone occupée
par des sédiments tertiaires (Oligocène).
Cette région du Bas-Vivorois se trouve en bordure de la fosse vocontlenne, vaste
domaine fortement subsident (actuelle Provence) au Crétacé notamment ; il en a résulté
un pendage général des couches du N.W. vers le S.E., et un époississement très marqué
de toutes les formations sédimentaires (du Trias au Crétacé) dans cette même direction.
Les formations calcaires de cette région, en particulier celles de l'Urgonien et du
Jurassique supérieur, sont affectées par un karst parfois très développé, apparu
essentiellement au Tertiaire, lors des phases régressives qui ont marqué cette période.
Les trois secteurs qui nous intéressent sont caractérisés par une tectonique intense et une
diversité des formations en présence qui vont du Trias inférieur (Secteur Lablachère -
Joyeuse - Rosières) à l'Oligocène (Est de Saint-Souveur-De-Cruzières).
4 - QUELQUES RAPPELS SUR LES PRÉCIPITATIONS DANS LE SUD-EST ARDÉCHOIS
La carte des courbes isohyètes (In H. PASCAL, thèse 3e cycle 1970) présentée en figure 3,
montre la répartition des précipitations dans la région Sud de l'Ardèche.
On remarque que la hauteur annuelle (en mm/an) est de l'ordre de :
- 1.000 mm/on dans le secteur 1 : ALBA-VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ,
- 1.000 à 1.400 mm/on dans le secteur 2 : LABL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES,
- 1.000 dons le secteur 3 : SAINT-ANDRÉ et SAINT-SAUVEUR-DE-CRUZIERES.
En fait, les précipitations sont très influencées par le relief et l'altitude, ainsi l'arrière pays
cévenol est très arrosé, puisque la lame d'eou peut dépasser 2 m/an. Cette lame d'eou
participe à l'alimentation des cours d'eau qui traversent les trois secteurs. Cela aura une
influence notable sur les transferts superficiels et souterrains s'effectuant, notamment dons
les secteurs 2 et 3.
Le tableau n° 1 montre les hauteurs annuelles moyenne, maximaie ou minimale, sur des
périodes de 10 à 17 ans, en certaines stations du Sud-Est Ardéchois. Notons les variations
importantes entre les maxima et les minima ; par exemple, à Joyeuse la hauteur annuelle
maximale est de 1822 mm, la hauteur minimale de 757 mm.
En ce qui concerne la répartition saisonnière et mensuelle (voir tableau 2), on observe
une pluviométrie Importante en Automne (40% des précipitations annuelles), et en hiver :
janvier, février, mars (30% des précipitations annuelles).
Le manque de précipitations en été, auquel s'ajoute une évapotranspiration très élevée,
conduit à des étiages très marqués à cette période.
Les besoins en eau exprimés sont évalués pour la saison (juillet, mois de pointe, plus trois
autres mois) à environ 40.000 m^/ha/on. Ce volume correspond à une infiltration
pluviométrlque annuelle s'effectuant sur 5 à 15 ha environ, selon les terrains ou le relief
en présence. Ceci dit, cette évaluation suppose la présence d'un aquifère suffisamment
4 - QUELQUES RAPPELS SUR LES PRÉCIPITATIONS DANS LE SUD-EST ARDÉCHOIS
La carte des courbes isohyètes (In H. PASCAL, thèse 3e cycle 1970) présentée en figure 3,
montre la répartition des précipitations dans la région Sud de l'Ardèche.
On remarque que la hauteur annuelle (en mm/an) est de l'ordre de :
- 1.000 mm/on dans le secteur 1 : ALBA-VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ,
- 1.000 à 1.400 mm/on dans le secteur 2 : LABL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES,
- 1.000 dons le secteur 3 : SAINT-ANDRÉ et SAINT-SAUVEUR-DE-CRUZIERES.
En fait, les précipitations sont très influencées par le relief et l'altitude, ainsi l'arrière pays
cévenol est très arrosé, puisque la lame d'eou peut dépasser 2 m/an. Cette lame d'eou
participe à l'alimentation des cours d'eau qui traversent les trois secteurs. Cela aura une
influence notable sur les transferts superficiels et souterrains s'effectuant, notamment dons
les secteurs 2 et 3.
Le tableau n° 1 montre les hauteurs annuelles moyenne, maximaie ou minimale, sur des
périodes de 10 à 17 ans, en certaines stations du Sud-Est Ardéchois. Notons les variations
importantes entre les maxima et les minima ; par exemple, à Joyeuse la hauteur annuelle
maximale est de 1822 mm, la hauteur minimale de 757 mm.
En ce qui concerne la répartition saisonnière et mensuelle (voir tableau 2), on observe
une pluviométrie Importante en Automne (40% des précipitations annuelles), et en hiver :
janvier, février, mars (30% des précipitations annuelles).
Le manque de précipitations en été, auquel s'ajoute une évapotranspiration très élevée,
conduit à des étiages très marqués à cette période.
Les besoins en eau exprimés sont évalués pour la saison (juillet, mois de pointe, plus trois
autres mois) à environ 40.000 m^/ha/on. Ce volume correspond à une infiltration
pluviométrlque annuelle s'effectuant sur 5 à 15 ha environ, selon les terrains ou le relief
en présence. Ceci dit, cette évaluation suppose la présence d'un aquifère suffisamment
- 10-
puissont pour emmagasiner les hauteurs d'eaux infiltrées. A défaut d'un tel aquifère, ce
sont des surfaces plus vastes qui devraient être sollicitées.
TABLEAU 1
Hauteur annuelle de précipitations
(In H. PASCAL Thèse 3e cycle 1970)
Station
Aubenas
Joyeuse
Salyme-Labla-chère
Les Vans
Berrias
Bessas
Vallon
Hauteur annuellemoyenne en mm
avec période demesure
1155 (51-68)
1160 (51-68)
1260 (58-69)
1360 (60-69)
1180 (59-69)
930 (51-68)
940 (51-68)
Hauteur annuellemaximtun
HM
1898 (60)
1822 (51)
1751 (63)
2021 (63)
1683 (60)
1496 (51)
1397 (60)
Hauteur annuelleminimum
Km
759 (52)
757 (52)
853 (62)
882 (62)
811 (62)
565 (61)
652 (52)
- 10-
puissont pour emmagasiner les hauteurs d'eaux infiltrées. A défaut d'un tel aquifère, ce
sont des surfaces plus vastes qui devraient être sollicitées.
TABLEAU 1
Hauteur annuelle de précipitations
(In H. PASCAL Thèse 3e cycle 1970)
Station
Aubenas
Joyeuse
Salyme-Labla-chère
Les Vans
Berrias
Bessas
Vallon
Hauteur annuellemoyenne en mm
avec période demesure
1155 (51-68)
1160 (51-68)
1260 (58-69)
1360 (60-69)
1180 (59-69)
930 (51-68)
940 (51-68)
Hauteur annuellemaximtun
HM
1898 (60)
1822 (51)
1751 (63)
2021 (63)
1683 (60)
1496 (51)
1397 (60)
Hauteur annuelleminimum
Km
759 (52)
757 (52)
853 (62)
882 (62)
811 (62)
565 (61)
652 (52)
TABLEAU 2
11
Répartition saisonnière et mensuelle
(in H. PASCAL Thèse 3e cycle 1970)
Station de Salyme - Moyennes sur 11 ans
Précipitationmoyenne men¬
suelle
Nb moyen dejours depluie
Précipitationmoyenne par
jour de pluie
J
130,4
6,7
19,5
Fev.
100,9
7,4
13,6
M
138,0
7,5
18,4
Av
93,8
6,6
14,2
Mai
68,7
7,2
9,5
J
72,6
6,1
11,9
Juil
36,4
5,6
6,5
A
102,9
6,1
16,8
S
163,9
8
20,5
Oc.
164,0
8,8
18,7
Nov
152,3
9,6
15,8
Dec
92,1
7,6
12,1
TABLEAU 2
11
Répartition saisonnière et mensuelle
(in H. PASCAL Thèse 3e cycle 1970)
Station de Salyme - Moyennes sur 11 ans
Précipitationmoyenne men¬
suelle
Nb moyen dejours depluie
Précipitationmoyenne par
jour de pluie
J
130,4
6,7
19,5
Fev.
100,9
7,4
13,6
M
138,0
7,5
18,4
Av
93,8
6,6
14,2
Mai
68,7
7,2
9,5
J
72,6
6,1
11,9
Juil
36,4
5,6
6,5
A
102,9
6,1
16,8
S
163,9
8
20,5
Oc.
164,0
8,8
18,7
Nov
152,3
9,6
15,8
Dec
92,1
7,6
12,1
- 12-
5 - SECTEUR 1 : ALBA VALVIGNERES SAINT-THOMÉ
5.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
La plaine entre VALVIGNERES et ALBA est constituée dans un sous-sol essentiellement de
marnes d'âge Hauterivien, qui correspondent au coeur d'une ride anticlinole ample,
d'axe N.NE-S.SW. Ces marnes sont épaisses de 600 à 600 m d'épaisseur.
La carte géologique (annexe 1), la coupe lithostratigraphique (annexe 2), les coupes
géologiques interprétatives (annexe 3) montrent l'extension des formations dons le plan
et selon la verticale.
A l'Ouest, la plaine est dominée par des cuestas calcaires de i'Hauterivien faiblement
pentées vers l'W.N.W.
A l'Est, la bordure est marquée par une faille normale de direction N. 45, à rejet
apparent fort (faille notée F sur les coupes géologiques AB, CD et DF). Cette faille met
en contact anormal les marnes et les calcaires massifs du Barrémien ou Sud-Est (Serre de
Levrou).
Au Sud-Est de cet accident, une série de failles à rejets apparents normaux découpent
les massifs marno-colcoires en lanières N.E.-S.W. du secteur de Saint-Thomé.
5.2 - TECTONIQUE ET STRUCTURES MAJEURES
La faille F, N 45, à fort pendage vers l'Est, est le premier accident important de toute une
série située à l'Est de Valvignères qui correspond à la terminaison Nord des grands
accidents délimitant le fossé d'Alès.
Au Nord-Est de Valvignères, cette faille F se divise en une branche principale N 45 et une
branche secondaire N 10 qui disparait plus au Nord du Serre de Bios ; cette dernière
faille est relayée par une autre N 30, que coupe la.vollée de l'Escoutay au S.E. d'Alba.
- 12-
5 - SECTEUR 1 : ALBA VALVIGNERES SAINT-THOMÉ
5.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
La plaine entre VALVIGNERES et ALBA est constituée dans un sous-sol essentiellement de
marnes d'âge Hauterivien, qui correspondent au coeur d'une ride anticlinole ample,
d'axe N.NE-S.SW. Ces marnes sont épaisses de 600 à 600 m d'épaisseur.
La carte géologique (annexe 1), la coupe lithostratigraphique (annexe 2), les coupes
géologiques interprétatives (annexe 3) montrent l'extension des formations dons le plan
et selon la verticale.
A l'Ouest, la plaine est dominée par des cuestas calcaires de i'Hauterivien faiblement
pentées vers l'W.N.W.
A l'Est, la bordure est marquée par une faille normale de direction N. 45, à rejet
apparent fort (faille notée F sur les coupes géologiques AB, CD et DF). Cette faille met
en contact anormal les marnes et les calcaires massifs du Barrémien ou Sud-Est (Serre de
Levrou).
Au Sud-Est de cet accident, une série de failles à rejets apparents normaux découpent
les massifs marno-colcoires en lanières N.E.-S.W. du secteur de Saint-Thomé.
5.2 - TECTONIQUE ET STRUCTURES MAJEURES
La faille F, N 45, à fort pendage vers l'Est, est le premier accident important de toute une
série située à l'Est de Valvignères qui correspond à la terminaison Nord des grands
accidents délimitant le fossé d'Alès.
Au Nord-Est de Valvignères, cette faille F se divise en une branche principale N 45 et une
branche secondaire N 10 qui disparait plus au Nord du Serre de Bios ; cette dernière
faille est relayée par une autre N 30, que coupe la.vollée de l'Escoutay au S.E. d'Alba.
- 13
La faille principale (F) et celles qui lui sont parallèles dans le secteur de Saint-Thomé,
paraissent très anciennes et résulter d'une phase tectonique de distension (fini-Crétacé).
Elles ont probablement joué en failles décrochantes par suite d'une compression Nord-
Sud.
Les dernières déformations qui marquent le paysage structural actuel ont provoqué un
"serrage" E.W. à N.W.-S.E. (compression alpine).
Le "serrage" est à l'origine des plis, du déversement de certaines structures vers l'Ouest
et du rejeu des cassures subméridiennes et N.E.-S.W. en failles inverses.
5.3 - CONTEXTE HYDROGÉOLOGIQUE
5.3.1 - Plaine d'Alba-VaManères (voir tableau 3)
De par leurs caractéristiques lithologiques, deux formations présentent des possibilités en
eau souterraine ; ce sont :
- les calcaires hauteriviens (indice n 3 f sur la carte et les coupes : annexes 1 et 3),
- les calcaires barrémiens (n 4 b a).
o^ Calcaires fiauteriviens ó l'ouest de la plaine.
Les nombreuses petites sources captées ou non sont autant de manifestation de
circulation d'eau dans ces calcaires de grande épaisseur.
Mois la constitution légèrement marneuse de la formation, sous forme de nombreux lits
notamment, son pendage général vers l'Ouest bien que faible, ne favorisent pas des
circulations importantes en direction de la plaine d'Alba-Valvignères. Les sources qui
drainent ces massifs calcaires semblent plutôt résulter d'une perméabilité de fissures
développées localement.
- 13
La faille principale (F) et celles qui lui sont parallèles dans le secteur de Saint-Thomé,
paraissent très anciennes et résulter d'une phase tectonique de distension (fini-Crétacé).
Elles ont probablement joué en failles décrochantes par suite d'une compression Nord-
Sud.
Les dernières déformations qui marquent le paysage structural actuel ont provoqué un
"serrage" E.W. à N.W.-S.E. (compression alpine).
Le "serrage" est à l'origine des plis, du déversement de certaines structures vers l'Ouest
et du rejeu des cassures subméridiennes et N.E.-S.W. en failles inverses.
5.3 - CONTEXTE HYDROGÉOLOGIQUE
5.3.1 - Plaine d'Alba-VaManères (voir tableau 3)
De par leurs caractéristiques lithologiques, deux formations présentent des possibilités en
eau souterraine ; ce sont :
- les calcaires hauteriviens (indice n 3 f sur la carte et les coupes : annexes 1 et 3),
- les calcaires barrémiens (n 4 b a).
o^ Calcaires fiauteriviens ó l'ouest de la plaine.
Les nombreuses petites sources captées ou non sont autant de manifestation de
circulation d'eau dans ces calcaires de grande épaisseur.
Mois la constitution légèrement marneuse de la formation, sous forme de nombreux lits
notamment, son pendage général vers l'Ouest bien que faible, ne favorisent pas des
circulations importantes en direction de la plaine d'Alba-Valvignères. Les sources qui
drainent ces massifs calcaires semblent plutôt résulter d'une perméabilité de fissures
développées localement.
TABLEAU 3
14
QUELQUES FORAGES D'EAU DANS LE SECTEUR
ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ(d'après renseignements obtenus auprès du foreur).
Numéro
F 1
F2F3F4F5F6F7F8
F9
F 10
F 11
F 12
F 13
Commune
ALBA
ALBA
ALBA
ALBA
ALBA
ALBAALBA
ALBA
VALVIGNERES
VALVIGNERES
SAINT-THOMÉ
SAINT-THOMÉ
SAINT-THOMÉ
Propriétaire
AudouardP. DarllnLatour
L^ULûiGNET
Rler
CrozaRuffardBoyer
Roquet
ReyrraudAlout
Camping
Le MédiévalSyndicat
Nature
Puits
Puits
ForageForageForageForageForage
2 forages
Forage
ForageForage
ForageForage
État actuel
ExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploité
Exploité
ExploitéExploité
ExploitéExploité
Profondeur
43
60
77
82
3055
Données disponibles
> 1 m^/h2.5 m^/h, PN 40 m
4 m^/h, PN 32 m, Géol.5 ru^/h. PN 55 m
2.5m3/h. PN 103 m0.5 m^/h
3 m^/h, PN 28 m0.5m3/ti, PNi 110 m1.5 m>^/h. PNgóO m
20 à 60 m^/ti.PN 57 m, Géol.
1.5 m^/ti, PN 50 m4 m^/ti, PN 38 m
3 m^/h, PN 22 m5m3/h
Légende
4 m^/h, PN 32 m, Géol. = débit Instantané, profondeur du niveau aquifère, coupe llttiologlque sommaire.
Aussi, les ressources aquifères de cette formation calcaire apparaissent-elles limitées et
localisées,
b) Calcaires hauteriviens du Serre de Bias
Situés au N.E, de Valvignères, ces calcaires (n 3 f) présentent essentiellement la même
disposition structurale que ci-dessus, c'est-à-dire avec pendage vers l'Ouest, li en résulte
des sources sur la bordure Ouest de ces calcaires ; leur débit qui reste néanmoins faible
exprime une perméabilité globale faible de ces calcaires, et une extension latérale
(bassin versant) réduite.
Les possibilités aquifères de ce secteur apparaissent plutôt peu importantes.
TABLEAU 3
14
QUELQUES FORAGES D'EAU DANS LE SECTEUR
ALBA - VALVIGNERES - SAINT-THOMÉ(d'après renseignements obtenus auprès du foreur).
Numéro
F 1
F2F3F4F5F6F7F8
F9
F 10
F 11
F 12
F 13
Commune
ALBA
ALBA
ALBA
ALBA
ALBA
ALBAALBA
ALBA
VALVIGNERES
VALVIGNERES
SAINT-THOMÉ
SAINT-THOMÉ
SAINT-THOMÉ
Propriétaire
AudouardP. DarllnLatour
L^ULûiGNET
Rler
CrozaRuffardBoyer
Roquet
ReyrraudAlout
Camping
Le MédiévalSyndicat
Nature
Puits
Puits
ForageForageForageForageForage
2 forages
Forage
ForageForage
ForageForage
État actuel
ExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploitéExploité
Exploité
ExploitéExploité
ExploitéExploité
Profondeur
43
60
77
82
3055
Données disponibles
> 1 m^/h2.5 m^/h, PN 40 m
4 m^/h, PN 32 m, Géol.5 ru^/h. PN 55 m
2.5m3/h. PN 103 m0.5 m^/h
3 m^/h, PN 28 m0.5m3/ti, PNi 110 m1.5 m>^/h. PNgóO m
20 à 60 m^/ti.PN 57 m, Géol.
1.5 m^/ti, PN 50 m4 m^/ti, PN 38 m
3 m^/h, PN 22 m5m3/h
Légende
4 m^/h, PN 32 m, Géol. = débit Instantané, profondeur du niveau aquifère, coupe llttiologlque sommaire.
Aussi, les ressources aquifères de cette formation calcaire apparaissent-elles limitées et
localisées,
b) Calcaires hauteriviens du Serre de Bias
Situés au N.E, de Valvignères, ces calcaires (n 3 f) présentent essentiellement la même
disposition structurale que ci-dessus, c'est-à-dire avec pendage vers l'Ouest, li en résulte
des sources sur la bordure Ouest de ces calcaires ; leur débit qui reste néanmoins faible
exprime une perméabilité globale faible de ces calcaires, et une extension latérale
(bassin versant) réduite.
Les possibilités aquifères de ce secteur apparaissent plutôt peu importantes.
- 15-
c) Calcaires txirrémlens au Sud-Est
Le contexte hydrogéologique de la source de Choussereigne, au Sud de Valvignères
(voir coupe hydrogéologique schématique en figure n° 4) permet d'entrevoir des
possibilités en eaux souterraines dons ie massif bien circonscrit formé par les Serres du
Levrou et d'Artige.
Les eaux météoriques infiltrées dans les calcaires fissurés, qui apparaissent peu korstifiés,
des Serres ci-dessus évoqués, se dirigent vers le N.W. et remontent sous l'effet de la
charge dans la zone faiileuse (faille F N 45), qui jalonne le contact anormal avec les
marnes. Ce schéma simple est très certainement compliqué dons la réalité par
l'existence de structures drainantes vers l'Est, représentées par les fractures E.W. et
subméridiennes, ainsi que par l'existence de perméabilité de fissures très discontinues et
disparates.
Il est possible, par ailleurs, qu'un drainage des eaux issues des massifs calcaires
s'effectue en direction structurale, c'est-à-dire N 45, aux abords de la faille F.
Il semble que, compte tenu de la faible extension du "réservoir", les sources du
Champaron et de Choussereigne constituent les émergences drainantes d'une partie
notable de tout le massif.
5.3.2 - Secteur de Saint-Thomé
Les calcaires du Barrémien présentent une perméabilité de fissures, parfois de chéneoux,
toute disposition structurale détermine la possibilité plus ou moins importante de
ressource souterraine.
o) Massif de Caste la Roche
La coupe DF (voir annexe 3) montre que les calcaires sont inclinés vers l'Ouest, et
forment un coin délimité à l'Ouest, par une faille normale N 20. Des ressources en eau
souterraine se situeraient près de cette faille, mois la faible étendue de ce massif et un
drainage possible vers le Sud jusqu'à la vallée transversale de la Gironde limitent de
telles ressources.
- 15-
c) Calcaires txirrémlens au Sud-Est
Le contexte hydrogéologique de la source de Choussereigne, au Sud de Valvignères
(voir coupe hydrogéologique schématique en figure n° 4) permet d'entrevoir des
possibilités en eaux souterraines dons ie massif bien circonscrit formé par les Serres du
Levrou et d'Artige.
Les eaux météoriques infiltrées dans les calcaires fissurés, qui apparaissent peu korstifiés,
des Serres ci-dessus évoqués, se dirigent vers le N.W. et remontent sous l'effet de la
charge dans la zone faiileuse (faille F N 45), qui jalonne le contact anormal avec les
marnes. Ce schéma simple est très certainement compliqué dons la réalité par
l'existence de structures drainantes vers l'Est, représentées par les fractures E.W. et
subméridiennes, ainsi que par l'existence de perméabilité de fissures très discontinues et
disparates.
Il est possible, par ailleurs, qu'un drainage des eaux issues des massifs calcaires
s'effectue en direction structurale, c'est-à-dire N 45, aux abords de la faille F.
Il semble que, compte tenu de la faible extension du "réservoir", les sources du
Champaron et de Choussereigne constituent les émergences drainantes d'une partie
notable de tout le massif.
5.3.2 - Secteur de Saint-Thomé
Les calcaires du Barrémien présentent une perméabilité de fissures, parfois de chéneoux,
toute disposition structurale détermine la possibilité plus ou moins importante de
ressource souterraine.
o) Massif de Caste la Roche
La coupe DF (voir annexe 3) montre que les calcaires sont inclinés vers l'Ouest, et
forment un coin délimité à l'Ouest, par une faille normale N 20. Des ressources en eau
souterraine se situeraient près de cette faille, mois la faible étendue de ce massif et un
drainage possible vers le Sud jusqu'à la vallée transversale de la Gironde limitent de
telles ressources.
- 16-
b) Massif de la Traverse, rive gauche de la Rivière Nègue
La coupe hydrogéologique schématique sur le tracé D.E, (voir figure n° 4) montre une
disposition structurale analogue à celle ci-dessus évoquée, mois avec une substratum
(mur des calcaires barrémiens) beaucoup plus bas. De même, les possibilités de
ressources se situent probablement près de la faille, avec un drainage possible vers la
Nègue, au Sud. Des relations hydrauliques peuvent exister avec ie secteur présenté ci-
dessous, rive droite de la Nègue,
c) Massif calcaire, rive droite de ia Nègue
La formation calcaire est plus épaisse, avec des niveaux compacts, massifs, alternant
avec des niveaux iités à lits marneux minces.
Des circulations à la faveur des fissures sont probables jusqu'au toit des marnes
houteriviennes, mois le pendage général vers l'E,S.E. tend à diriger les circulations
souterraines vers l'Est et en profondeur (voir figure n° 4).
Les ressources en eau souterraine se trouvent probablement concentrées ou droit de la
rivière de la Nègue et au droit de l'intersection de la faille et de la rivière principale de
l'Escoutay (drainage de direction structurale N 20 - N 30).
5.4 - CONCLUSION
Les ressources en eau souterraine apparaissent essentiellement liées à la présence de
massifs, d'extension relativement réduite, de calcaires hauteriviens ou barrémiens,
associés à la présence de failles. La connaissance des conditions structurales et le
positionnement des accidents détermineront les chances de succès dons la recherche
d'eau souterraine.
De grands accidents, comme la faille désignée F, peuvent être le lieu de circulation en
profondeur.
- 16-
b) Massif de la Traverse, rive gauche de la Rivière Nègue
La coupe hydrogéologique schématique sur le tracé D.E, (voir figure n° 4) montre une
disposition structurale analogue à celle ci-dessus évoquée, mois avec une substratum
(mur des calcaires barrémiens) beaucoup plus bas. De même, les possibilités de
ressources se situent probablement près de la faille, avec un drainage possible vers la
Nègue, au Sud. Des relations hydrauliques peuvent exister avec ie secteur présenté ci-
dessous, rive droite de la Nègue,
c) Massif calcaire, rive droite de ia Nègue
La formation calcaire est plus épaisse, avec des niveaux compacts, massifs, alternant
avec des niveaux iités à lits marneux minces.
Des circulations à la faveur des fissures sont probables jusqu'au toit des marnes
houteriviennes, mois le pendage général vers l'E,S.E. tend à diriger les circulations
souterraines vers l'Est et en profondeur (voir figure n° 4).
Les ressources en eau souterraine se trouvent probablement concentrées ou droit de la
rivière de la Nègue et au droit de l'intersection de la faille et de la rivière principale de
l'Escoutay (drainage de direction structurale N 20 - N 30).
5.4 - CONCLUSION
Les ressources en eau souterraine apparaissent essentiellement liées à la présence de
massifs, d'extension relativement réduite, de calcaires hauteriviens ou barrémiens,
associés à la présence de failles. La connaissance des conditions structurales et le
positionnement des accidents détermineront les chances de succès dons la recherche
d'eau souterraine.
De grands accidents, comme la faille désignée F, peuvent être le lieu de circulation en
profondeur.
17
6 - SECTEUR 2 : LABLACHERE - JOYEUSE - ROSIERES
6.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
Ce secteur peut se diviser en deux domaines géologiques distincts, séparés par la faille
dite de "Joyeuse", orientée N 45 (comme la faille principale du secteur 1). Nous sommes
ici à proximité de la bordure du bassin d'effondrement évoqué au paragraphe 3, avec
des conditions structurales caractéristiques ; effondrement en compartiments, pendage
général et épalsslssement des formations de la bordure vers le centre de bassin.
La faille de Joyeuse abaisse ainsi le compartiment S.E. représenté par des formations
allant du Lias ou Jurassique supérieur de plus de 100 m par rapport au compartiment
N.W. représenté par le Trios. Il en résulte un contact entre les formations triosiques
détritiques et les formations corbonatées (calcaires et marnes) du Lias ou du Dogger.
La carte géologique (annexe 5) et la coupe géologique interprétative (annexe 6)
montrent une structure générale monoclinole, avec un pendage général (environ 10°)
vers le S.E.
La liste des sondages de reconnaissance profonds est donnée dans le tableau n° 4 ci-
après.
TABLEAU 4SONDAGES PROFONDS DU SECTEUR DE
L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Numéro
3Ó
7677
78
79
80
Commune
JOYEUSE
ROSIERES
JOYEUSE
JOYEUSE
ROSIERES
ROSIERES
Propriétaire
DDE
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
Nature
4 sorKlogesSorxiage minierSondage minierSondage minierSorxjage minierSorKloge minier
État actuel
RemblayéRemblayéRemblayéRemblayéRemblayéRemblayé
Profondeur(m)
15 à 55175.8
596.3159.1
140.9
179.5
Données disponibles
Géol.Géol.Géol.Géol.Géol.Géol.
Légende :
36 - numéro nationai dans le tiultième de la carte 864-8X,Géol, coupe iittiostratlgraphlque.
17
6 - SECTEUR 2 : LABLACHERE - JOYEUSE - ROSIERES
6.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
Ce secteur peut se diviser en deux domaines géologiques distincts, séparés par la faille
dite de "Joyeuse", orientée N 45 (comme la faille principale du secteur 1). Nous sommes
ici à proximité de la bordure du bassin d'effondrement évoqué au paragraphe 3, avec
des conditions structurales caractéristiques ; effondrement en compartiments, pendage
général et épalsslssement des formations de la bordure vers le centre de bassin.
La faille de Joyeuse abaisse ainsi le compartiment S.E. représenté par des formations
allant du Lias ou Jurassique supérieur de plus de 100 m par rapport au compartiment
N.W. représenté par le Trios. Il en résulte un contact entre les formations triosiques
détritiques et les formations corbonatées (calcaires et marnes) du Lias ou du Dogger.
La carte géologique (annexe 5) et la coupe géologique interprétative (annexe 6)
montrent une structure générale monoclinole, avec un pendage général (environ 10°)
vers le S.E.
La liste des sondages de reconnaissance profonds est donnée dans le tableau n° 4 ci-
après.
TABLEAU 4SONDAGES PROFONDS DU SECTEUR DE
L^BL^CHERE - JOYEUSE - ROSIERES
Numéro
3Ó
7677
78
79
80
Commune
JOYEUSE
ROSIERES
JOYEUSE
JOYEUSE
ROSIERES
ROSIERES
Propriétaire
DDE
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
PENARROYA
Nature
4 sorKlogesSorxiage minierSondage minierSondage minierSorxjage minierSorKloge minier
État actuel
RemblayéRemblayéRemblayéRemblayéRemblayéRemblayé
Profondeur(m)
15 à 55175.8
596.3159.1
140.9
179.5
Données disponibles
Géol.Géol.Géol.Géol.Géol.Géol.
Légende :
36 - numéro nationai dans le tiultième de la carte 864-8X,Géol, coupe iittiostratlgraphlque.
- 18-
Le socle cristallin, essentiellement schisteux, affleure à l'extrémité Ouest (au-delà du
périmètre étudié), il délimite ici la limite occidentale du bassin secondaire ; son pendage
général vers le S.E. et l'abaissement en marches d'escalier dons cette même direction
entraînent une profondeur croissante vers le S.E. : de l'ordre de 200 m à l'Ouest de la
faille de Joyeuse, plus de 450 m à l'Est.
6.2 - CONDITIONS STRUCTURALES PARTICULIERES
A l'Est immédiat de la faille de Joyeuse, le sondage minier de Rosières n° 77 montre une
surépaisseur de calcaire de l'Hettongien et une formation triasique réduite à une partie
du terme supérieur qui est en contact par faille avec le socle carbonifère. Les résultats
de ce sondage obligent à déplacer une faille normale inclinée à 54° vers l'Est qui
biseaute la série. La surépaisseur d'Hettongien, faille à la base, peut s'expliquer alors par
une faille Inverse qui dons un tel schéma, ferait de l'unité sous-jacente une écaille. Les
accidents sensiblement parallèles à la faille de Joyeuse n'ont pas été identifiés en
surface, aussi ce schéma reste-t-il hypothétique.
6.3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
Parmi les formations géologiques en présence, on peut distinguer trois formations
aquifères différentes : le Trios, ie Lias et le Jurassique supérieur.
6.3.1 -TRIAS
Ce sont surtout des niveaux d'orénites constituées de sables et graviers consolidés ou
non, qui représentent la meilleure potentialité aquifère en raison de leur bonne
perméabilité d'interstices, de leur épaisseur et de leur grande extension latérale. De tels
niveaux se répartissent dons toute l'épaisseur du Trios :
intercalés et souvent Indurés (en grès) entre des orgiiites et dolomles dans la partie
supérieure laquelle est épaisse de 150 à 200 m.
- 18-
Le socle cristallin, essentiellement schisteux, affleure à l'extrémité Ouest (au-delà du
périmètre étudié), il délimite ici la limite occidentale du bassin secondaire ; son pendage
général vers le S.E. et l'abaissement en marches d'escalier dons cette même direction
entraînent une profondeur croissante vers le S.E. : de l'ordre de 200 m à l'Ouest de la
faille de Joyeuse, plus de 450 m à l'Est.
6.2 - CONDITIONS STRUCTURALES PARTICULIERES
A l'Est immédiat de la faille de Joyeuse, le sondage minier de Rosières n° 77 montre une
surépaisseur de calcaire de l'Hettongien et une formation triasique réduite à une partie
du terme supérieur qui est en contact par faille avec le socle carbonifère. Les résultats
de ce sondage obligent à déplacer une faille normale inclinée à 54° vers l'Est qui
biseaute la série. La surépaisseur d'Hettongien, faille à la base, peut s'expliquer alors par
une faille Inverse qui dons un tel schéma, ferait de l'unité sous-jacente une écaille. Les
accidents sensiblement parallèles à la faille de Joyeuse n'ont pas été identifiés en
surface, aussi ce schéma reste-t-il hypothétique.
6.3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
Parmi les formations géologiques en présence, on peut distinguer trois formations
aquifères différentes : le Trios, ie Lias et le Jurassique supérieur.
6.3.1 -TRIAS
Ce sont surtout des niveaux d'orénites constituées de sables et graviers consolidés ou
non, qui représentent la meilleure potentialité aquifère en raison de leur bonne
perméabilité d'interstices, de leur épaisseur et de leur grande extension latérale. De tels
niveaux se répartissent dons toute l'épaisseur du Trios :
intercalés et souvent Indurés (en grès) entre des orgiiites et dolomles dans la partie
supérieure laquelle est épaisse de 150 à 200 m.
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plus homogènes et moins épais (10 à 50 m) dons la partie inférieure qui repose
directement sur le socle.
Cette formation triasique très étendue et continue couvre toute la zone de collines
situées au N.W. de io faille de Joyeuse.
Les nombreuses petites sources, captées le plus souvent par des particuliers, sont des
émergences de petites nappes peu profondes (5 à 20 m). Les sources plus importantes
se situent en fond de vallée et près du contact avec le socle schisteux qui constitue le
substratum imperméable des couches d'orénites aquifères.
6.3.2 - UAS
Les niveaux de calcaires compacts de la partie supérieure, épais de plus de 50 m, sont
le siège de circulations fissurâtes et karstiques. Cette formation aquifère peut être en
continuité hydraulique latérale avec les niveaux aquifères du Trios à la faveur de la faille
de Joyeuse ; ou S.E. il peut exister également une liaison fissuroie verticale ou travers du
Lias Marno-coicaire.
L'existence d'un toit imperméable constitué par les marnes du Jurassique moyen,
détermine une nappe captive dans les calcaires du Lias, ou S.E. de la faille de Joyeuse
jusque sous le plateau des Gros ; cette situation peut expliquer, en partie, la position de
l'émergence de Rosières dons ie lit de la rivière de la Baume.
6.3.3 - JURASSIQUE SUPÉRIEUR
Le plateau dit des "GRAS" est constitué par des calcaires korstifiés découpés par de
nombreuses fractures dont les plus importantes ont été représentées sur la carte
géologique de l'annexe 5. Cette formation calcaire s'épaissit vers le S.E., direction qui
correspond à celle du pendage général des couches déjà évoquées. De plus, la
présence d'un substratum de marnes imperméables privilégie sons aucun doute un
écoulement général vers le S.E, L'absence de sources significatives sur toute la bordure
N.W. du plateau confirme les conditions structurales et hydrauliques exposées.
19
plus homogènes et moins épais (10 à 50 m) dons la partie inférieure qui repose
directement sur le socle.
Cette formation triasique très étendue et continue couvre toute la zone de collines
situées au N.W. de io faille de Joyeuse.
Les nombreuses petites sources, captées le plus souvent par des particuliers, sont des
émergences de petites nappes peu profondes (5 à 20 m). Les sources plus importantes
se situent en fond de vallée et près du contact avec le socle schisteux qui constitue le
substratum imperméable des couches d'orénites aquifères.
6.3.2 - UAS
Les niveaux de calcaires compacts de la partie supérieure, épais de plus de 50 m, sont
le siège de circulations fissurâtes et karstiques. Cette formation aquifère peut être en
continuité hydraulique latérale avec les niveaux aquifères du Trios à la faveur de la faille
de Joyeuse ; ou S.E. il peut exister également une liaison fissuroie verticale ou travers du
Lias Marno-coicaire.
L'existence d'un toit imperméable constitué par les marnes du Jurassique moyen,
détermine une nappe captive dans les calcaires du Lias, ou S.E. de la faille de Joyeuse
jusque sous le plateau des Gros ; cette situation peut expliquer, en partie, la position de
l'émergence de Rosières dons ie lit de la rivière de la Baume.
6.3.3 - JURASSIQUE SUPÉRIEUR
Le plateau dit des "GRAS" est constitué par des calcaires korstifiés découpés par de
nombreuses fractures dont les plus importantes ont été représentées sur la carte
géologique de l'annexe 5. Cette formation calcaire s'épaissit vers le S.E., direction qui
correspond à celle du pendage général des couches déjà évoquées. De plus, la
présence d'un substratum de marnes imperméables privilégie sons aucun doute un
écoulement général vers le S.E, L'absence de sources significatives sur toute la bordure
N.W. du plateau confirme les conditions structurales et hydrauliques exposées.
-20-
Les sources de Remène et de Boissin, dons la vallée de la Beaume, sont des
émergences latérales en amont du pendage des circulations karstiques proches.
6.4 CONCLUSION
Les ressources se situent dons plusieurs niveaux du Trios à l'Ouest de la faille, dons
certains compartiments perméables (en grand) et bien réalimentés au S.E. de la faille, et
enfin, et surtout, dons la zone foulée représentée par la faille de Joyeuse.
La coupe hydrogéologique schématique (figure 6) montre les aquifères principaux et les
écoulements souterrains.
-20-
Les sources de Remène et de Boissin, dons la vallée de la Beaume, sont des
émergences latérales en amont du pendage des circulations karstiques proches.
6.4 CONCLUSION
Les ressources se situent dons plusieurs niveaux du Trios à l'Ouest de la faille, dons
certains compartiments perméables (en grand) et bien réalimentés au S.E. de la faille, et
enfin, et surtout, dons la zone foulée représentée par la faille de Joyeuse.
La coupe hydrogéologique schématique (figure 6) montre les aquifères principaux et les
écoulements souterrains.
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7 - SECTEUR 3 : SAINT-ANDRÉ ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES
7.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
Ce secteur peut être subdivisé en deux domaines géologiques distincts :
à l'Est, le bassin rempli de sédiments oligocènes qui correspond ou fossé
d'effondrement dit d'"Alès",
à l'Ouest, le synclinal ample de Soint-André-De-Cruzières, constitué de terrains à
dominante carbonatée du Jurassique supérieur, et du Crétacé inférieur, drainé vers
l'E.S.E. par la rivière La Cloysse.
Ces deux domaines sont séparés par des structures écaillées et redressées orientées N.E.-
S.W. comme ie montrent la carte géologique (annexe 8) et les coupes géologiques
interprétatives (annexe 10).
Une coupe lithostratigraphique (annexe 9) montre les différentes formations en présence
et corrélées avec les données du sondage pétrolier Saint-André-De-Cruzières 1 implanté
ou Nord du village.
7.2 - TECTONIQUE ET STRUCTURES MAJEURES
Le synclinal aplati de Soint-André-De-Cruzières qui présente un plongement axial faible
vers le S.E., comme le montre la coupe (annexe 10), est bien délimité :
à l'Ouest par la faille N 10 de Soint-Poul-Le-Jeune qui met en contact anormal le
Jurassique et ie Trois,
à l'Est par une série de failles inverses qui découpent la montagne d'Uzège en
écailles redressées, orientées N 50 à N 70, jalonnant le fossé tertiaire oligocène au
S.E.,
ou Nord par l'anticlinoi des RAMADES,
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7 - SECTEUR 3 : SAINT-ANDRÉ ET SAINT-SAUVEUR DE CRUZIERES
7.1 - CADRE GÉOLOGIQUE
Ce secteur peut être subdivisé en deux domaines géologiques distincts :
à l'Est, le bassin rempli de sédiments oligocènes qui correspond ou fossé
d'effondrement dit d'"Alès",
à l'Ouest, le synclinal ample de Soint-André-De-Cruzières, constitué de terrains à
dominante carbonatée du Jurassique supérieur, et du Crétacé inférieur, drainé vers
l'E.S.E. par la rivière La Cloysse.
Ces deux domaines sont séparés par des structures écaillées et redressées orientées N.E.-
S.W. comme ie montrent la carte géologique (annexe 8) et les coupes géologiques
interprétatives (annexe 10).
Une coupe lithostratigraphique (annexe 9) montre les différentes formations en présence
et corrélées avec les données du sondage pétrolier Saint-André-De-Cruzières 1 implanté
ou Nord du village.
7.2 - TECTONIQUE ET STRUCTURES MAJEURES
Le synclinal aplati de Soint-André-De-Cruzières qui présente un plongement axial faible
vers le S.E., comme le montre la coupe (annexe 10), est bien délimité :
à l'Ouest par la faille N 10 de Soint-Poul-Le-Jeune qui met en contact anormal le
Jurassique et ie Trois,
à l'Est par une série de failles inverses qui découpent la montagne d'Uzège en
écailles redressées, orientées N 50 à N 70, jalonnant le fossé tertiaire oligocène au
S.E.,
ou Nord par l'anticlinoi des RAMADES,
-22-
ou Sud por l'anticlinal de COURRY.
La phase de distension fini-Crétacé-Oligocène déjà évoquée et responsable notamment
de la disposition en marches d'escalier des formations dons le secteur 2, explique la
comportimentotion accompagnée d'effondrements successifs selon un profil W.N.W.-E.S.E,
(domaine Triasique à l'Ouest, domaine Jurassique et Crétacé ou Centre, domaine
Tertiaire à l'Est),
Conforme à cette direction (W,N.W.-E.S.E.), les plis -amples- résultent de la compression
pyrénéo-provençoies S.W.-N.E.
La phase de compression alpine du Miocène, de direction E.W. à N.W.-S.E. prend en
étau la masse des calcaires du Jurassique et du Crétacé entre le horst Triasique à
l'Ouest et le remplissage oligocène du fossé d'Alès à l'Est. Il en résulte :
un rejeu de failles antérieures (N 10 et N 100-120- et l'apparition de nouvelles
fractures (N 150-160 et N 50-60),
i'écailloge de la bordure orientale (Montagne d'UZEGE). Un *rejeu en distension des
failles majeures se serait produit tardivement ou Plio-Quaternoire.
Les structures acquises, la présence de formations calcaires épaisses affectées par des
fractures plus ou moins importantes engendrées par les diverses phases évoquées ci-
dessus, déterminent les conditions de circulations des eaux souterraines.
7.3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
Après l'exposé des conditions géologiques présenté ci-dessus, il apparaît deux grandes
unités hydrostructurales :
à l'Ouest, le bassin (synclinal) de Saint-André-De-Cruzières,
à l'Est, les écailles de la montagne d'UZEGE et la bordure du bassin tertiaire.
-22-
ou Sud por l'anticlinal de COURRY.
La phase de distension fini-Crétacé-Oligocène déjà évoquée et responsable notamment
de la disposition en marches d'escalier des formations dons le secteur 2, explique la
comportimentotion accompagnée d'effondrements successifs selon un profil W.N.W.-E.S.E,
(domaine Triasique à l'Ouest, domaine Jurassique et Crétacé ou Centre, domaine
Tertiaire à l'Est),
Conforme à cette direction (W,N.W.-E.S.E.), les plis -amples- résultent de la compression
pyrénéo-provençoies S.W.-N.E.
La phase de compression alpine du Miocène, de direction E.W. à N.W.-S.E. prend en
étau la masse des calcaires du Jurassique et du Crétacé entre le horst Triasique à
l'Ouest et le remplissage oligocène du fossé d'Alès à l'Est. Il en résulte :
un rejeu de failles antérieures (N 10 et N 100-120- et l'apparition de nouvelles
fractures (N 150-160 et N 50-60),
i'écailloge de la bordure orientale (Montagne d'UZEGE). Un *rejeu en distension des
failles majeures se serait produit tardivement ou Plio-Quaternoire.
Les structures acquises, la présence de formations calcaires épaisses affectées par des
fractures plus ou moins importantes engendrées par les diverses phases évoquées ci-
dessus, déterminent les conditions de circulations des eaux souterraines.
7.3 - CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
Après l'exposé des conditions géologiques présenté ci-dessus, il apparaît deux grandes
unités hydrostructurales :
à l'Ouest, le bassin (synclinal) de Saint-André-De-Cruzières,
à l'Est, les écailles de la montagne d'UZEGE et la bordure du bassin tertiaire.
-23 -
Le schéma général des circulations des eaux est illustré par les coupes
hydrogéologiques de la figure 6.
7.3.1 - BASSIN DE SAINT-ANDRÉ-DE-CRUZIERES
il apparaît trois formations perméables en grand susceptibles de constituer trois aquifères
distincts :
les calcaires korstifiés du Jurassique supérieur et du Berriosien formant l'aquifère
supérieur,
les calcaires fissurés du Jurassique moyen formant l'aquifère médian,
les calcaires fissurés du Lias formant l'aquifère Inférieur.
a) Aquifère supérieur (Jurassique supérieur)
Épaisse de 100 à 200 m, c'est la couche drainante principale de cette structure
syncllnale vers l'E.S.E. ; c'est-à-dire en direction de Saint-Souveur-De-Cruzières.
Le substratum imperméable, constitué par les marnes oxfordiennes se situe entre 100 et
200 m, voire 250 m de profondeur, l'approfondissement s'effectuant d'Ouest en Est.
L'observation des circulations des eaux superficielles et souterraines conduit à distinguer
deux niveaux de circulation vers le centre du bassin dons cet aquifère :
le premier, peu profond, quelques dizaines de mètres, limité latéralement, alimente
les émergences temporaires qui apparaissent ou fond des avens et des reculées,
le second, profond, quelques 100 à 250 m, et étendu, qui draine l'ensemble de la
couche vers les écailles de la montagne d'UZEGE.
L'émergence du Moulin de Pichegru signifie que le premier aquifère est captif à cet
endroit, une partie de l'année, sous les marnes du Crétacé qui tapissent le fond du
synclinal dans sa partie aval.
-23 -
Le schéma général des circulations des eaux est illustré par les coupes
hydrogéologiques de la figure 6.
7.3.1 - BASSIN DE SAINT-ANDRÉ-DE-CRUZIERES
il apparaît trois formations perméables en grand susceptibles de constituer trois aquifères
distincts :
les calcaires korstifiés du Jurassique supérieur et du Berriosien formant l'aquifère
supérieur,
les calcaires fissurés du Jurassique moyen formant l'aquifère médian,
les calcaires fissurés du Lias formant l'aquifère Inférieur.
a) Aquifère supérieur (Jurassique supérieur)
Épaisse de 100 à 200 m, c'est la couche drainante principale de cette structure
syncllnale vers l'E.S.E. ; c'est-à-dire en direction de Saint-Souveur-De-Cruzières.
Le substratum imperméable, constitué par les marnes oxfordiennes se situe entre 100 et
200 m, voire 250 m de profondeur, l'approfondissement s'effectuant d'Ouest en Est.
L'observation des circulations des eaux superficielles et souterraines conduit à distinguer
deux niveaux de circulation vers le centre du bassin dons cet aquifère :
le premier, peu profond, quelques dizaines de mètres, limité latéralement, alimente
les émergences temporaires qui apparaissent ou fond des avens et des reculées,
le second, profond, quelques 100 à 250 m, et étendu, qui draine l'ensemble de la
couche vers les écailles de la montagne d'UZEGE.
L'émergence du Moulin de Pichegru signifie que le premier aquifère est captif à cet
endroit, une partie de l'année, sous les marnes du Crétacé qui tapissent le fond du
synclinal dans sa partie aval.
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b) Aquifère médian (Jurassique moyen)
Épais d'environ 100 m, situé sous les marnes oxfordiennes à une profondeur comprise
entre 250 et 450 m. Les relations hydrauliques avec l'aquifère supérieur sont limitées vu
l'existence des marnes.
L'alimentation de cet aquifère s'effectue à partir des bordures Nord, Sud et surtout Ouest
depuis le Trios qui comporte des niveaux perméables bien réoiimentés. Le périmètre
drainant est donc vaste : ie cheminement est essentiellement fissurai cor la karstification
à ces profondeurs-là semble a priori peu probable (?). Les eaux souterraines se dirigent
dons leur ensemble vers l'Est jusqu'aux écailles de la montagne de UZEGE.
c) Aquifère Inférieur (Lias)
Épais de 170 m environ, situé sous les marnes du Lias à une profondeur dépassant
500 m. Il apparaît bien isolé des aquifères sus-jacents. Les seules circulations à partir de
ceux-ci ne peuvent s'effectuer qu'à io faveur de failles. Latéralement, cet aquifère
apparaît réollmenté par le Trais à l'Ouest à la faveur d'un contact anormal, ainsi qu'à sa
base par cette même formation perméable qui constitue son mur.
Compte tenu des contraintes économiques évoquées en Introduction (forage de moins
de 200 m de profondeur), cet oquifère est trop profond pour présenter un réel intérêt.
7.3.2 - ECAILLE DE UK MONTAGNE D'UZEGE ET BORDURE OUEST DU BASSIN
TERTIAIRE
Les structures redressées qui constituent la limite S.E. du Bassin de Soint-André-De-
Cruzières jouent, a priori, un double rôle dans les circulations s'effectuant dons les
aquifères supérieur et médian vers l'Est :
un rôle d'écran ou niveau des marnes épaisses du Jurassique moyen.
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b) Aquifère médian (Jurassique moyen)
Épais d'environ 100 m, situé sous les marnes oxfordiennes à une profondeur comprise
entre 250 et 450 m. Les relations hydrauliques avec l'aquifère supérieur sont limitées vu
l'existence des marnes.
L'alimentation de cet aquifère s'effectue à partir des bordures Nord, Sud et surtout Ouest
depuis le Trios qui comporte des niveaux perméables bien réoiimentés. Le périmètre
drainant est donc vaste : ie cheminement est essentiellement fissurai cor la karstification
à ces profondeurs-là semble a priori peu probable (?). Les eaux souterraines se dirigent
dons leur ensemble vers l'Est jusqu'aux écailles de la montagne de UZEGE.
c) Aquifère Inférieur (Lias)
Épais de 170 m environ, situé sous les marnes du Lias à une profondeur dépassant
500 m. Il apparaît bien isolé des aquifères sus-jacents. Les seules circulations à partir de
ceux-ci ne peuvent s'effectuer qu'à io faveur de failles. Latéralement, cet aquifère
apparaît réollmenté par le Trais à l'Ouest à la faveur d'un contact anormal, ainsi qu'à sa
base par cette même formation perméable qui constitue son mur.
Compte tenu des contraintes économiques évoquées en Introduction (forage de moins
de 200 m de profondeur), cet oquifère est trop profond pour présenter un réel intérêt.
7.3.2 - ECAILLE DE UK MONTAGNE D'UZEGE ET BORDURE OUEST DU BASSIN
TERTIAIRE
Les structures redressées qui constituent la limite S.E. du Bassin de Soint-André-De-
Cruzières jouent, a priori, un double rôle dans les circulations s'effectuant dons les
aquifères supérieur et médian vers l'Est :
un rôle d'écran ou niveau des marnes épaisses du Jurassique moyen.
25
un rôle de drain ou niveau des couches calcaires, en outre fortement affectées par
les failles qui pourraient permettre des circulations et des interconnections selon la
verticale.
Aussi, la structure particulière de la montagne d'UZEGE peut-elle conduire à une
remontée localisée des eaux profondes (aquifère inférieur et aquifère médian) et semi-
profondes (aquifère supérieur) en bordure du bassin oligocène, c'est-à-dire dons une
bonde orientée N 45, couvrant le flanc Est du chaînon le plus orientai, sur lequel se
trouve notamment le village de Soint-Souveur-De-Cruzières. Si tel n'était pas le cas, les
aquifères supérieur et médian devraient être captifs ou droit de la structure en écailles,
également dans le bassin de Saint-André-De-Cruzières près des grands accidents qui le
bordent.
A part sa bordure Ouest à dépôts détritiques grossiers (conglomérats) qui pourrait
présenter localement des perméabilités Intéressantes, le bassin oligocène qui constitue la
partie Est du secteur étudié ne paraît pas constituer un aquifère potentiel dans l'état
actuel des connaissances. En effet, la nature lithologique de ce remplissage est à
dominante marneuse avec intercalations de barres calcaires.
7.4 CONCLUSION
Dans le bassin de Saint-André-De-Cruzières, il existe plusieurs aquifère bien identifiés. Le
premier niveau qui alimente les émergences temporaires étant exclu, il fout retenir le
deuxième plus profond et aux ressources sans doute plus importantes, ainsi que
l'aquifère des calcaires du Jurassique moyen.
Dans le secteur Est de Io montagne d'UZEGE, les ressources restent plus hypothétiques. Le
remplissage tertiaire de l'extrémité Est apparaît peu propice à des aquifères productifs.
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un rôle de drain ou niveau des couches calcaires, en outre fortement affectées par
les failles qui pourraient permettre des circulations et des interconnections selon la
verticale.
Aussi, la structure particulière de la montagne d'UZEGE peut-elle conduire à une
remontée localisée des eaux profondes (aquifère inférieur et aquifère médian) et semi-
profondes (aquifère supérieur) en bordure du bassin oligocène, c'est-à-dire dons une
bonde orientée N 45, couvrant le flanc Est du chaînon le plus orientai, sur lequel se
trouve notamment le village de Soint-Souveur-De-Cruzières. Si tel n'était pas le cas, les
aquifères supérieur et médian devraient être captifs ou droit de la structure en écailles,
également dans le bassin de Saint-André-De-Cruzières près des grands accidents qui le
bordent.
A part sa bordure Ouest à dépôts détritiques grossiers (conglomérats) qui pourrait
présenter localement des perméabilités Intéressantes, le bassin oligocène qui constitue la
partie Est du secteur étudié ne paraît pas constituer un aquifère potentiel dans l'état
actuel des connaissances. En effet, la nature lithologique de ce remplissage est à
dominante marneuse avec intercalations de barres calcaires.
7.4 CONCLUSION
Dans le bassin de Saint-André-De-Cruzières, il existe plusieurs aquifère bien identifiés. Le
premier niveau qui alimente les émergences temporaires étant exclu, il fout retenir le
deuxième plus profond et aux ressources sans doute plus importantes, ainsi que
l'aquifère des calcaires du Jurassique moyen.
Dans le secteur Est de Io montagne d'UZEGE, les ressources restent plus hypothétiques. Le
remplissage tertiaire de l'extrémité Est apparaît peu propice à des aquifères productifs.
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8 - CONCLUSIONS GÉNÉRALES ET INVESTIGATIONS COMPLÉMENTAIRES
L'étude géologique et structurale conduite dons les trois secteurs du Sud-Est Ardéchois a
montré que des ressources en eau souterraine pouvaient exister à des degrés très divers,
compte tenu de la variété des formations géologiques et des structures en présence.
Les précipitations météoriques sont très importantes dons les trois secteurs, entre 1,000 et
1.200 mm/on, et peuvent assurer la recharge des nappes souterraines profondes.
Toutefois, les volumes d'eau libre en place sont très variables selon le type de roche. En
effet, les perméabilités et les porosités cinémotiques sont essentiellement :
de fissures dons le secteur 1 (Albo Vaivignières - Saint-Thomé),
de fissures et de karsts à l'Est de la faille de Joyeuse, et d'interstices à l'Ouest dons
le secteur 2,
de fissures et de karsts dons le secteur 3 (Saint-André et Soint-Sauveur-De-Cruzières).
L'implantation des forages de recherche d'eau avec les meilleures chances de succès
exige, par conséquent, une connaissance suffisante de la géométrie des formations ou
de certains niveaux (ex : niveaux perméables du Trios), des zones fracturées qui peuvent
être le siège de circulations, et des Interconnections latérales et verticales qui assurent le
drainage sur de grandes surfaces des eaux souterraines.
Les documents présentés dons le présent rapport, cartes et coupes, devront donc être
précisés en terme de lithologie, de caractéristiques structurales et de comportement
hydraulique. La méthode géophysique électrique (sondages électriques et traînés) ainsi
que la méthode VLF, peuvent constituer des moyens d'investigations indirects
particulièrement appropriés.
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8 - CONCLUSIONS GÉNÉRALES ET INVESTIGATIONS COMPLÉMENTAIRES
L'étude géologique et structurale conduite dons les trois secteurs du Sud-Est Ardéchois a
montré que des ressources en eau souterraine pouvaient exister à des degrés très divers,
compte tenu de la variété des formations géologiques et des structures en présence.
Les précipitations météoriques sont très importantes dons les trois secteurs, entre 1,000 et
1.200 mm/on, et peuvent assurer la recharge des nappes souterraines profondes.
Toutefois, les volumes d'eau libre en place sont très variables selon le type de roche. En
effet, les perméabilités et les porosités cinémotiques sont essentiellement :
de fissures dons le secteur 1 (Albo Vaivignières - Saint-Thomé),
de fissures et de karsts à l'Est de la faille de Joyeuse, et d'interstices à l'Ouest dons
le secteur 2,
de fissures et de karsts dons le secteur 3 (Saint-André et Soint-Sauveur-De-Cruzières).
L'implantation des forages de recherche d'eau avec les meilleures chances de succès
exige, par conséquent, une connaissance suffisante de la géométrie des formations ou
de certains niveaux (ex : niveaux perméables du Trios), des zones fracturées qui peuvent
être le siège de circulations, et des Interconnections latérales et verticales qui assurent le
drainage sur de grandes surfaces des eaux souterraines.
Les documents présentés dons le présent rapport, cartes et coupes, devront donc être
précisés en terme de lithologie, de caractéristiques structurales et de comportement
hydraulique. La méthode géophysique électrique (sondages électriques et traînés) ainsi
que la méthode VLF, peuvent constituer des moyens d'investigations indirects
particulièrement appropriés.
Documents consultés
BIBLIOGRAPHIE
BAL
- Coupe géologique inédite : Busnordo feuille Aubenas pour la coupe ODE.
- Rapport de fin de sondages miniers : Joyeuse, Valvignères, ou pétroliers (B.S.S.) : Saint-André-De-Cruzières, Villeneuve de Berg.
- Rapports hydrogéoiogiques :. Cabinet Cuchen. Deschamps.
- Photos aériennes.
- Renseignements auprès :. des maires ou adjoints :
M. BERNEAU (Albo),M. OUSTRIC (1er adjoint Valvignères),M. RAOUS (Saint-Thomé),
. des foreurs :M. GRAS,M. SECCINL
. et auprès de la population locale.
- Coupe géologique inédite : Busnordo feuille Aubenas pour la coupe ODE.
- Rapport de fin de sondages miniers : Joyeuse, Valvignères, ou pétroliers (B.S.S.) : Saint-André-De-Cruzières, Villeneuve de Berg.
- Rapports hydrogéoiogiques :. Cabinet Cuchen. Deschamps.
- Photos aériennes.
- Renseignements auprès :. des maires ou adjoints :
M. BERNEAU (Albo),M. OUSTRIC (1er adjoint Valvignères),M. RAOUS (Saint-Thomé),
. des foreurs :M. GRAS,M. SECCINL
. et auprès de la population locale.
CARTE DE SITUATION DES TROIS SECTEURS ÉTUDIÉS ( Echelle 1/25OOOO)
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FI6.2
CONTEXTE GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL DU SUD-EST ARDECHOISECHELLE 1/1OOOOOO
COUPE TRES SCHEMATIQUE du MASSIF CENTRAL
ã la VALLEE du RHÔNE
Secteur2 Secteur 3 Secteur 1
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R e m a r n u e Les terrain« a u g m e n t e n ! e n e p a , s , e u r
FIG.3
CARTE DES PRECIPITATIONS DANS LE S.E. DE L'ARDECHE
( en courbes isohyètes) Ech. 1/500000
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FIG. 4
SECTEUR ALBA-VALVIGNERES -ST. THOME
COUPES HYDROGEOLOGIQUES SCHEMATIQUES
selon un troce porollèle o AB
Serre d'Artige Serre CourtSerre de ¿e\/rou
Source dedtaussereigne
Plaine au S W de Valvignères
Calcaires
selon un tracé porollèle ô DE
iV
Le Troui//y
RuisseauLe Pardail Ion \ \ Ruisseaude Lo dègue
Coste Janot
Calca/resfissures \ i \
LEGENDE
j^ Direction principale d'écoulementI Précipitations
88 SGN 575 RHA
FIG. 4
SECTEUR ALBA-VALVIGNERES -ST. THOME
COUPES HYDROGEOLOGIQUES SCHEMATIQUES
selon un troce porollèle o AB
Serre d'Artige Serre CourtSerr
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