Reportage à Diogo, Sénégal

Témoignages des victimes du projet MDL / exploitation du zircon

Janvier 2013

MDL a obtenu un décrêt présidentiel (2007) pour exploiter 100 km x 5 km des Niayes durant 25 ans

DIOGO

La zone de Diogo, où s’est implantée l’usine MDL, est une réserve horticole fertile qui offre une capacité de

45 000 emplois pour les maraichers.

Ce champ a été coupé en deux par la route construite par MDL

Ablaye Beye : « MDL a coupé mon champ en deux alors que j’étais prêt à récolter. J’ai perdu la moitié de ma récolte et personne ne m’a

dédommagé… Que va t-on devenir sans nos terres?... »

Ablaye Beye : « MDL a coupé mon champ en deux alors que j’étais prêt à récolter. J’ai perdu la moitié de ma récolte et personne ne m’a

dédommagé… Que va t-on devenir sans nos terres?... »

« MDL a pris toutes les terres où on cultivait l’arachide et la zone d’élevage, il n’y a plus de réserve foncière. Ils ont clôturé, plus personne n’a de passage pour aller vers nos champs. »

« Assane Diop : Ce champ que vous apercevez m’appartenait mais MDL me l’a pris et a installé ces

machines sans mon avis »

« Assane Diop : Ce champ que vous apercevez m’appartenait mais MDL me l’a pris et a installé ces

machines sans mon avis »

«MDL a accaparé mes deux champs en me proposant 22 500 fcfa que j’avais catégoriquement refusé. Mais

finalement, j’ai été obligé d’accepter car on m’a menacé.»

«MDL a accaparé mes deux champs en me proposant 22 500 fcfa que j’avais catégoriquement refusé. Mais

finalement, j’ai été obligé d’accepter car on m’a menacé.»

Saib Mbaye : « MDL a pris nos terres parce que les élus locaux qui devaient nous soutenir sont leurs complices. On nous a forcé en nous

disant que si on ne signe pas les chèques nous allons perdre vos terres sans aucun dédommagement. »

Saib Mbaye : « MDL a pris nos terres parce que les élus locaux qui devaient nous soutenir sont leurs complices. On nous a forcé en nous

disant que si on ne signe pas les chèques nous allons perdre vos terres sans aucun dédommagement. »

Djibril Béye :   « Au début, MDL disait que nos champs n’étaient pas concernés. Puis, ils ont voulu mon champ.

Pour cela, ils doivent me payer chaque année ce que je gagnais dans le champ, soit 6 000 000 FCFA/ an. Sinon, ils peuvent me tuer, je ne

céderai pas mon champ. »

Djibril Béye :   « Au début, MDL disait que nos champs n’étaient pas concernés. Puis, ils ont voulu mon champ.

Pour cela, ils doivent me payer chaque année ce que je gagnais dans le champ, soit 6 000 000 FCFA/ an. Sinon, ils peuvent me tuer, je ne

céderai pas mon champ. »

Ibrahima Fall : « L’Etat ne nous a pas soutenu dans notre combat. Nous avons rencontré le Sous Préfet, le Gouverneur, le Directeur et le Ministre des Mines mais toutes ces rencontres n’ont donné aucun

résultats positifs pour les populations de Diogo».

Ibrahima Fall : « L’Etat ne nous a pas soutenu dans notre combat. Nous avons rencontré le Sous Préfet, le Gouverneur, le Directeur et le Ministre des Mines mais toutes ces rencontres n’ont donné aucun

résultats positifs pour les populations de Diogo».