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Zénètes 1 Zénètes Pierre de Zanata (Musée de la Nature et l'Homme, Santa Cruz de Tenerife). Les Zénètes, également appelés Zenata ou Iznaten ou Igzenaten ou Ituzinaten ou Iznassen, forment un groupe de diverses populations amazighes au Maghreb et sont les fondateurs de plusieurs États berbères au Maghreb, en Europe et en Afrique. Ils sont nomades et sédentaires à la fois, et ces derniers sont les bâtisseurs des villes [1] . Rachid Bellil déclare « qu'il serait une erreur de dire que les Zénètes sont uniquement nomades, car ils sont les fondateurs des villes » [2] propos que confirment les écrits d' Ibn Khaldoun. Ce peuple a opéré le plus grand changement du Maghreb, une grande partie des Zénètes s'identifie aux Arabes comme le déclare Poitiron, « Les Zénètes disparaîtront vers VIII e  siècle et qui couvraient le quart de l'Afrique du Nord, est un des faits les plus extraordinaires qu'ait connus le Maghreb. La similitude de vie et de domaine amène une arabisation rapide, accélérée par le désir des Zenata de sanoblir, de paraître Arabes » [2] . Ils sont arabophones et berbérophones, ces derniers ont comme langue mère le Zénète. Au Maghreb, les Zénètes sont concentrés de Tripoli jusquà Tanger dont la majorité se dit Arabe. Ce qui représente une grande masse humaine sur léchelle de la population Maghrébine [3] . Les Zénètes sont aussi localisés dans les anciennes villes du Nord du Maroc et de lAlgérie, mais aussi dans le Sahara et plus précisément dans le Tell, Hodna, haut plateau de l'Algérie (terre fertile du grand Maghreb central), le Ziban et le Nememcha. Ces territoires et populations faisaient partie du territoire des Gétules situé derrière le limes romain et faisaient l'objet d'attaques de la part des Romains. Plusieurs villes gétules étaient le théâtre de batailles entre les deux rivaux. Les historiens récents tendent à confirmer que les Zénètes du Sahara montaient vers le Nord en hiver et se rendaient au désert en été. La tradition fut rompue à l'époque romaine, et Benabou écrit dans son livre que Sévère confisquait les terres des nomades et les refoulait. Sévère donnait les terres aux sédentaires en échange. Les Romains ont aussi coupé le mode de vie des montagnards en leur interdisant la plaine qui est devenue la propriété des sédentaires. Ibn Khaldoun révèle que le déplacement des Zénètes au Sud et vers l'Ouest est le produit de la défaite des Zénètes face au Kutama et au Houaras. Et Ibn Khaldoun souligne que toutes les tribus, qu'elles soient Kutamas ou Houaras ou Zénètes ou Sanhadja vivaient ensemble au Nord dans les temps reculés. Les études sur le Tifinagh ne sont pas assez développées au Sahara algérien pour confirmer que cette langue est l'écriture spécifiquement zénète, car certains soulignent que le Tifinagh viendrait de Gourara dans la wilaya d'Adrar, région habitée par les Zénètes [4] . Gabriel Camps souligne que le langage Zénète est paléoberbère. Au Maroc, actuellement, quelques tribus sont zénètes, on les trouve au Nord Est près des frontières algéro-marocaines et dans le Sahara Occidental. Il est surprenant de constater comment les Mérinides ont pu se multiplier rapidement dans la région du Za, de la Moulouya, et du désert, après avoir été chassés d'Algérie par leurs adversaires. Et par la suite, ils prennent le pouvoir dans tout le Maghreb. Les Hafsides seront renversés par les Mérinides, et les différentes provinces de l'Algérie actuelle seront vite prises, ce que souligne Ibn Khaldoun. En Tunisie, la majorité des Tunisiens sont Zénètes et parlent uniquement l'arabe et n'ont aucune idée de leur passé à cause des grands changements subis dans cette partie du Maghreb, ce qu'Ibn Khaldoun confirme et que E.F. Gautier déclare. Mais, pour des raisons que les chercheurs ignorent, les populations zénétiennes n'ont pas fait l'objet d'études sérieuses dans le pays, ce qui a été signalé en 1978, lors des travaux de recherche en Algérie [5] . Au milieu du

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Zénètes 1

Zénètes

Pierre de Zanata (Musée de la Nature et l'Homme, Santa Cruz deTenerife).

Les Zénètes, également appelés Zenata ou Iznaten ouIgzenaten ou Ituzinaten ou Iznassen, forment ungroupe de diverses populations amazighes au Maghrebet sont les fondateurs de plusieurs États berbères auMaghreb, en Europe et en Afrique. Ils sont nomades etsédentaires à la fois, et ces derniers sont les bâtisseursdes villes[1]. Rachid Bellil déclare « qu'il serait uneerreur de dire que les Zénètes sont uniquementnomades, car ils sont les fondateurs des villes »[2]

propos que confirment les écrits d' Ibn Khaldoun. Cepeuple a opéré le plus grand changement du Maghreb,une grande partie des Zénètes s'identifie aux Arabescomme le déclare Poitiron, « Les Zénètes disparaîtrontvers VIIIe siècle et qui couvraient le quart de l'Afriquedu Nord, est un des faits les plus extraordinaires qu'aitconnus le Maghreb. La similitude de vie et de domaine amène une arabisation rapide, accélérée par le désir desZenata de s’anoblir, de paraître Arabes »[2]. Ils sont arabophones et berbérophones, ces derniers ont comme languemère le Zénète.

Au Maghreb, les Zénètes sont concentrés de Tripoli jusqu’à Tanger dont la majorité se dit Arabe. Ce qui représenteune grande masse humaine sur l’échelle de la population Maghrébine[3].

Les Zénètes sont aussi localisés dans les anciennes villes du Nord du Maroc et de l’Algérie, mais aussi dans le Saharaet plus précisément dans le Tell, Hodna, haut plateau de l'Algérie (terre fertile du grand Maghreb central), le Ziban etle Nememcha. Ces territoires et populations faisaient partie du territoire des Gétules situé derrière le limes romain etfaisaient l'objet d'attaques de la part des Romains. Plusieurs villes gétules étaient le théâtre de batailles entre les deuxrivaux. Les historiens récents tendent à confirmer que les Zénètes du Sahara montaient vers le Nord en hiver et serendaient au désert en été. La tradition fut rompue à l'époque romaine, et Benabou écrit dans son livre que Sévèreconfisquait les terres des nomades et les refoulait. Sévère donnait les terres aux sédentaires en échange. Les Romainsont aussi coupé le mode de vie des montagnards en leur interdisant la plaine qui est devenue la propriété dessédentaires. Ibn Khaldoun révèle que le déplacement des Zénètes au Sud et vers l'Ouest est le produit de la défaitedes Zénètes face au Kutama et au Houaras. Et Ibn Khaldoun souligne que toutes les tribus, qu'elles soient Kutamasou Houaras ou Zénètes ou Sanhadja vivaient ensemble au Nord dans les temps reculés. Les études sur le Tifinagh nesont pas assez développées au Sahara algérien pour confirmer que cette langue est l'écriture spécifiquement zénète,car certains soulignent que le Tifinagh viendrait de Gourara dans la wilaya d'Adrar, région habitée par les Zénètes[4].Gabriel Camps souligne que le langage Zénète est paléoberbère.Au Maroc, actuellement, quelques tribus sont zénètes, on les trouve au Nord Est près des frontièresalgéro-marocaines et dans le Sahara Occidental. Il est surprenant de constater comment les Mérinides ont pu semultiplier rapidement dans la région du Za, de la Moulouya, et du désert, après avoir été chassés d'Algérie par leursadversaires. Et par la suite, ils prennent le pouvoir dans tout le Maghreb. Les Hafsides seront renversés par lesMérinides, et les différentes provinces de l'Algérie actuelle seront vite prises, ce que souligne Ibn Khaldoun.En Tunisie, la majorité des Tunisiens sont Zénètes et parlent uniquement l'arabe et n'ont aucune idée de leur passé à cause des grands changements subis dans cette partie du Maghreb, ce qu'Ibn Khaldoun confirme et que E.F. Gautier déclare. Mais, pour des raisons que les chercheurs ignorent, les populations zénétiennes n'ont pas fait l'objet d'études sérieuses dans le pays, ce qui a été signalé en 1978, lors des travaux de recherche en Algérie[5]. Au milieu du

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XIe siècle, lorsque les Hilaliens furent envoyés par les Fatimides pour réprimer les Sanhadja en Tunisie, ils seconfrontèrent en premier aux Zénètes[6].

Récits

Maurétanie Tingitane (à l'ouest), Maurétanie Césarienne (au centre-ouest),Numidie (au centre-est), et Africa (à l'est), au centre la Gétulie

L'histoire des Zénètes est difficile, selon IbnKhaldoun, car ils n'ont pas laissé d'écrits.Cela est le cas de tous les Berbères. LesZénètes étaient toujours vigilants lors desinvasions au Maghreb, ils se retiraienttoujours vers le Sud en cas d'attaquesennemies, ce que rapportent plusieurshistoriens dans leurs analyses.

À l'arrivée des Byzantins, la Gétulie futsignalée par les historiens de l'époque et elleétait habitée par des populations zénètes. Cependant les Zénètes qui sont restés isolés des grands changements passésau grand Maghreb central (Sahara) restent les seuls témoins d'un passé assez complexe, ce qui rend difficile l'étudehistorique des régions zénètes du Maghreb et des peuplades.

Dans l'Antiquité le terme Zénète est mentionné une seule fois sur une statue provenant de Mauritanie césarienne enAlgérie et conservée au Musée de Cherchell Clavdivs Zenati[7]. Plusieurs anciens noms des tribus Zénètes sontmentionnés par les historiens romains. Ces derniers n'avaient jamais pénétré le vaste territoire de la Gétulie qui étaitl'État le plus ancien du Maghreb central (Algérie actuelle) concentré au Sud-Est de Constantine, c'est-à-dire lesAurès et ses alentours. « Les tout premiers habitants de ce territoire central d'Afrique du Nord étaient les Gétules,peuple nomade berbère concentré dans le Sud-Constantinois. Le peuple Gétule descend directement de la branche dela civilisation capsienne ayant émigré au Sahara vers 3000 av. J.-C. et «est certainement le peuple qui aura dominéde la façon la plus certaine l'Algérie durant les 1500 ans de son antiquité»[8]. »Nadir Marouf considère les Zénètes comme une population parmi les Gétules et qu'une communauté juive s'estscindée dans la masse zénète, ce que révèle l'existence d'une Synagogue au Touat Gourara au VIe siècle. Mais, lespécialiste des études Zénètes ibadites, Tadeusz Lewicki réfute cette thèse et affirme qu'il s'agit d'une tribulibyco-berbère qui s'est installée au Touat Adrar et cette tribu est zénète. Il faut noter qu'il est difficile d'essayer dedistinguer les Libyens des Gétules.Selon Jacque-Menier, il y aurait deux voies d'immigrations juives vers le Nord de l'Afrique, l'une maritime àl'époque phénicienne et l'autre par la voie des oasis sahariennes. Plusieurs régions furent habitées par les Juifs(Cyrénaïque, Égypte, Tripolitaine, Fezzan). P. Sebag affirme que la Berbérie orientale a accueilli plusieurs personnesqui professaient le judaïsme au temps du roi Salomon et lors de la destruction du temple. Alors, plusieursautochtones se convertirent au judaïsme. Des Zénètes furent signalés dans la Cyrénaïque, comme les Luwatas[9]. Etil y avait des populations Berbères judaïsées zénètes, selon plusieurs historiens, dont Ibn Khaldoun. Selon certainshistoriens les Luwatas côtoyaient les Juifs venus de l'est. D'autres indiquent des pratiques religieuses propres auxZénètes. Certains historiens comme Camps contestent qu'il y ait eu des tribus Berbères judaïsées chez les Zénètes,mais insistent sur le fait qu'elles étaient chrétiennes dans les régions caractérisées par l'influence du christianismedans l'Algérie et surtout dans la région des Aurès, puisque Baghaï fut la ville des Zénètes.Et aussi, Oliel écrit que les Zénètes ont apporté le palmier-dattier et le chameau à leur arrivée au Maghreb durant le IVe siècle. Mais, Camps dira que cet arbre fut signalé cinq siècles av. J.-C. en Éthiopie. Une erreur des historiens, c'est que l'Éthiopie que décrivent les historiens anciens n'est qu'autre que le Sahara algérien. Ils vont dire que la Gétulie longeait tout le Niger qui séparait l'Afrique de l'Éthiopie[10]. Selon Pline et Ptolémée, ils ajoutent que la Gétulie comprend aussi le sud de la Numidie les Aurès, le Ziban et la Hodna. La table de Peutinger est bien claire,

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elle confirme que la Gétulie englobe le Zab, les Aurès et le Jérid. Il est à noter que la Numidie s'arrête à l'Aurès etqu'au pied du mont Aurès, il y avait les Muslames.Lors de l'invasion des Arabes dans le territoire Gétule, ils ne trouvèrent face à eux que les Zénètes des Aurès pour lesaffronter. Plusieurs Zénètes ont dû quitter les Aurès et le Zab durant cette période, mais il reste encore despopulations. Ces Zénètes étaient sédentaires et habitaient les villes comme Baghaï au cœur des Aurès.En 1981, Gabriel Camps se rétracte et dit que les Zénètes sont des Néoberbères. Alors qu'Ibn Khaldoun et leschercheurs comme Rachid Bellil dans le Sahara et qui ont côtoyé ces populations sont formels, il s'agit biend'Amazigh. Leurs données sont basées sur le langage et la culture. Les Zénètes n'ont pas laissé d'écrits sur l'histoireni de mémoire collective. Un Touatien déclare que: « le Touat est habité par cinq peuples les Noirs (premiershabitants), les Zénètes, les juifs, les arabes. Tous sont devenus musulmans, mais les Zénètes ont conservé leur langue»[11]. Des recherches approfondies ont été menées dans cette région ces dernières années pour connaître etcomprendre les Zénètes. La présence des Sanhadja dans le Touat Gourara confirme que les deux tribus vivaientensemble depuis la nuit des temps. Ce que l'historien Ibn Khaldoun confirme par ses écrits, il y a de cela des siècles.Parmi les Numides, une partie des Maghraoua faisaient partie de cet État, ce que révèle Léon l'Africain[12]. Cedernier explique les conflits entre les différentes tribus Zénètes dans le désert de la Numidie. Keddache écrit que lesZénètes des villes et des compagnes de la Numidie ont fait face à l'invasion arabe[13].Ibn Khaldoun en fait, avec les Masmouda et les Sanhadja, l'un des trois grands groupes berbères de l'èremusulmane[14]. À l'origine nomades pour la plupart[15], ils habitaient les plaines du Maghreb. Il faut dire que IbnKhaldoun fait des Zénètes un groupe distinct; selon lui, il y a les Berbères et les Zénètes deux races distinctes, maisayant comme origine commune Amazigh pour ancêtre, et ayant la même langue. Nomades dispersés avant la périodepréislamique à travers tout le Maghreb comme le confirment les écrits de l'historien arabe du XIVe siècle IbnKhaldoun dans son ouvrage sur "histoire des berbères" et aussi, ils sont sédentaires d'après le même auteur, car ilssont les constructeurs de villages dans le Sahara et dans les Montagnes. Par contre, les historiens Émile Félix Gautieret Gabriel Camps les désignent seulement nomades. Gabriel Camps comme Émile Félix Gautier parlentd'immigration de certains chameliers venus d'Arabie, et ces derniers seraient les Zénètes qui ont introduit le chameauau Maghreb. Mais, les historiens du Moyen Âge observent chez les Zénètes le cheval et le dromadaire. Les Zénètesnomades habitaient les tentes; les historiens les signalent en Kabylie, au Sahara et dans les Aurès.Ils fondèrent à travers tout le Maghreb, l'Espagne et l'Afrique plusieurs royaumes et États ayant notamment pourcapitales[16] Tlemcen, Fès, Marrakech, Sijilmassa, Kairouan, etc.Les Zénètes sont cités dans l'histoire lorsque qu'une femme zénète, la Kahina, aidée par des tribus Zénètes (lesDejrawa, les Banou Ifren, etc.) des Aurès, mène contre l'armée musulmane une guerre et prend tout l'Ifriqiya. Il estnécessaire de rappeler que lorsque Ibn Khaldoun parle des Aurès, il indique une zone géographique plus large quecelle d'aujourd'hui ; de plus, les actuelles Aurès ont fait partie intégrante de l’histoire de l'ancienne Gétulie, Numidie,Ifriqiya[17].Une partie de leurs actuels descendants dans le Maghreb ont en commun la langue Zénète qu'ils parlent encore. Leurlangue, le zénète ou zenati, est une variété du berbère. Plusieurs groupes berbérophones dispersés à travers leMaghreb le parlent encore de nos jours, notamment au nord-ouest de l'Algérie et au nord-est du Maroc, c'est-à-direau Rif oriental (tribus rifaines) et l'ouest de l'Oranie (Ayt Snousse: parlant le rifain) et dans plusieurs oasis duGourara, des Aurès, du Sahara, dans le Mzab et en Libye, etc. Mais la majorité des Zénètes parlent l'arabe et ontabandonné la langue berbère, selon Émile Félix Gautier, qui constate qu'il n'existe plus aucun lien attachant les tribuszénètes actuellement dans le Maghreb de la province de Sousse en Tunisie, pourtant habitée par les Zénètes(actuellement une partie des Zénètes chasse à Bouficha[18], jusqu'au Maroc. Il signale que la majorité des Zénètes sedéfinissent comme Arabes[19]. À l’époque d'Ibn Khaldoun, les Zénètes de Tunisie parlaient seulement l'arabe ets'étaient entremêlés avec les Hilaliens.Note: Vu le nomadisme ordinaire de certaines tribus berbères et des subdivisions de tribus mères en plusieurs tribus filles, il est à noter que les zones de conflits ont toujours entrainé des déplacements de populations. Les exemples

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historiques dans le monde sont nombreux et divers : la progression de l'Islam par exemple va induire undéplacement de tribus d'Est vers l'Ouest, du Nord vers le Sud, du Sud vers le Nord (montée vers l'Europe) et desplaines vers les refuges montagneux où des tribus berbères actuelles habitent encore ; des mouvements religieux detype almoravide ou almohade ont également entrainé des déplacements de tribus du Sud vers le Nord et d'Ouest versl'Est. Ces facteurs (nomadismes, conflits, subdivisions des tribus) ajoutés au fait que les frontières actuelles desdifférents pays du Maghreb ne sont établies que depuis la fin de la colonisation française expliquent pourquoi il estsouvent difficile de connaître avec certitude la localisation initiale de certaines tribus.

ÉtymologieSelon Ibn Khaldoun, zenata dérive d'un nom propre : Djana (ancêtre berbère). Les Berbères, pour convertir un nompropre en nom générique, ajoutent un « t » à la fin, ce qui forme Djanat au singulier et Djanaten au pluriel.Le son « dj » qui se situe entre le « j » et le « ch » ne se prononce pas en arabe et se trouve remplacé par un « z », cequi donne zanat. Ensuite, par usage fréquent, un « a » est ajouté à la fin pour le rendre patronymique et un autre retiréau début pour faciliter la prononciation, obtenant ainsi znata[20].Selon le chercheur algérien Rachid Bellil, le mot Zénète a été arabisé et sa signification est Iggen ou ijjen qui signifieun en berbère, selon Cuoq[21]. Une deuxième explication est donnée, le mot est composé de deux phonèmes (aznat etiznatn) qui signifie en langue berbère « ceux qui envoient leur brebis aux pâturages »[22]. Une dernière explicationest livrée par le même auteur Rachid Bellil, les phonèmes se décomposent en « azn, ezen, ehen (tente) et atn (êtreaccru) ce qui donne le sens suivant : tentes nombreuses, campements importants »[23].Les Zénètes étaient anciennement appelés Gétules[15]. Par ailleurs, une partie d'entre eux s'est jointe auxGaramantes[24]. Le reste était appelés Maures en raison de leur lutte contre Rome[25]. Parmi les Zénètes, quelquestribus ont préservé leurs noms à travers le temps[26].

Origines

Medghassen la sépulture des rois Numides à Batna dansles Aurès[27]. Sépulture royale numide et supposée celledu patriarche des Zénètes selon l'hypothèse controversée

d'Ibn Khaldoun[28]

Les Zénètes comme les Sanhadjas étaient implantés en Afriquedu Nord dès l'installation des premières populations berbères[20].

Ibn Khaldoun fait pour sa part du personnage de Medghassen,issu de la branche de Botr dont l'auteur fait remonterl'ascendance jusqu'à Amazigh et Cham (fils de Noé), l'ancêtredes Zénètes[14],[20]. Son mausolée, situé dans les Aurès et datéde 300 av. J.-C., est un monument de la Numidie antique (quis'étendait du Nord-Est de l'actuelle Algérie au Nord-Ouest del'actuelle Tunisie) et le plus ancien mausolée antique del'Afrique du Nord[15]. Les historiens chercheurs Emile FélixGautier et Gabriel Camps parlent uniquement d'une sépultureroyale numide et en aucun cas n'en font celle du patriarche deszénètes.

La confédération des Nefzaouas avait pour ancêtre unpersonnage originaire du Yémen dont l'épouse était berbère[20]. Cet ancêtre appelé Luwata serait d'origine copteselon Ibn Hazem, ce que dément Ibn Khaldoun[20].

Les Zénètes auraient occupé à l'origine la Libye, les Aurès, l'ouest de l'Algérie, la région de Tlemcen, le Mzab, laMoulouya (fleuve de la région d'Oujda au Maroc), le Mali, le Niger, etc.[20].

Même si la majorité d'entre eux étaient nomades, une partie était sédentaire, dont les Chaouis des Aurès et les Zénètes de l'ouest du Maghreb et du sud. Les Zénètes n'avaient pas la culture de l'écrit et ils n'ont pas préservé leur

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histoire[29]. Néanmoins, ils ont su protégé leur langue et leur culture comme tous les Berbères[30].L'histoire des Zénètes du Maghreb est très complexe. En effet, selon Rachid Bellil, la thèse fondée par les historiensarabes et occidentaux qui stipule que les Zénètes ont fait une immigration d'est en ouest est classée dans un tropismeoriental[31]. Il est difficile d'établir des liens entre les tribus zénètes qui sont dispersées dans différents endroits duMaghreb. Aussi, les Zénètes gardent toujours le nom commun de leur nom de tribu, malgré la séparation de distancede deux tribus qui ont le même nom[32].Selon Leroux, le parcours des Luwata ou Laguantan peut être éclairant ; ces tribus zénètes avaient pour prêtre Lerna(lié au dieu Agurzil)[33] avant l'Antiquité. Cette tribu désignée sous le terme de « Libous » par les Égyptiens et «Loubim » dans la Genèse aurait donné son nom à la Libye antique. Il s'agissait probablement d'une grandeconfédération peuplant la Cyrénaïque, la Tripolitaine ainsi que la partie du Sahara située au sud de ces régions.Au cours du règne des dynasties pharaoniques, les Zénètes ou Gétules et les Garamantes[34] auraient été hostiles auxsouverains et ont installé la terreur dans cette région[35] à l'aide de leurs chevaux et de leurs chars de guerre[36].Durant cette même période, ils construisirent plusieurs monuments ayant des points de ressemblance avec lespyramides d'Égypte comme le tombeau de Medghassen ou les Djeddars.Les Touaregs qui seraient issus des Banou Ifren ont également laissé des fresques dans le massif du Hoggar où l'onvoit les Garamantes accompagnés de leurs animaux et de leurs chars. Les foggaras (ifeli en zénète), les ksours sontgardés précieusement au sud.Les Zénètes, issus selon Ibn Khaldoun pour leur majorité des trois grandes tribus berbères des Maghraoua, desDejrawa et des Banou Ifren, ont laissé des vestiges antiques au nord de l'Algérie comme la cité de Tilimeyen dans lavallée du Saf Saf (près de Skikda)[37]. Par ailleurs, le nom de l'Afrique provient du radical berbère ifru, ifri et afer[38]

employés par la tribu orientale des Banou Ifren[39] vivant en grande Kabylie (Djurdujra du nom de Faraoussen), enpetite Kabylie (ifri), en Tunisie (afer) ou dans le Hoggar[26],[40].Vers le début du premier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger) etPtolémée de Maurétanie devait les contenir. Ptolémée de Maurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua versle chlef[41].

Point de vue d'Ibn KhaldounLes Zénètes sont un ancien peuple berbère, ils étaient au Maghreb, il y a de cela des milliers d'années[42]. Pendantl'époque romaine, les Zénètes auraient été de confession chrétienne ou juive.Ibn Khaldoun rapporte que les Zénètes étaient nomades et que chaque tribu avait son territoire avant et pendant l'èremusulmane en Afrique du Nord. Ils ont appris l'arabe (lecture et écriture) pendant la période islamique, ce qui leur apermis de réaliser des transformations dans la vie bédouine et montagnarde dans le Tell et au Sahara.D'après lui, les Zénètes du premier temps se divisent en trois grandes tribus. Les Dejrawa, tribu de la Kahena. LesMaghraoua vont aussi subir beaucoup de pertes humaines[43]. Les Banou Ifren qui eux aussi vont perdre beaucoupdes leurs[44].Selon Ibn Khaldoun, la première branche initiale Zénète formée par les deux tribus des Maghraoua et des BanouIfren ont bâti une dynastie. La deuxième, les Mérinides et les Abdelwadides, ont été deux grandes dynasties.Pour lui, l'esprit de corps était plus fort chez les Sanhadja, les Kutama et les Houaras que les Zénètes. Leur nombreaussi était plus important dans ces trois tribus que chez les Zénètes[20].

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Point de vue des chercheurs françaisGabriel Camps, lui aussi dira que les Zénètes sont venus au Ve siècle. Il parlera d'une immigration de chamelier[45].Gabriel Camps dit que les Zénètes prennent la place aux Gétules[46]. Lui, il sépare les Gétules des Numides et desMaures, en des entités distinctes.Ernest Mercier désigne les Gétules par les deux confédérations Berbères Zénètes[47] et Sanhadja[47]. Selon ErnestMercier, Léon l'Africain ajoute aux Zénètes et aux Sanhadja les Houaras, les Ghomara, les Masmoudas dans la listedes tribus Gétules[48].Émile Félix Gautier nomme les Zénètes les chameliers nomades venus de l'Est. D'après lui, il y a eu une immigrationmassive des Zénètes vers le VIe siècle au Maghreb. Les Zénètes pénètrent le Maghreb avec des chameaux puisqued'après lui, il n'y avait pas de chameau auparavant dans le Maghreb. Il contredit tous les historiens en langue arabe.Et il dément toutes les thèses pour dire que l'histoire des Berbères demeure obscure. Il fera une différence entreBerbère et Zénète. D'après lui, les Zénètes étaient des nomades sauvages. Il s'en prendra à la reine Kahina et il laqualifiera de sauvage[49]. Émile Félix Gautier ne donne aucune référence sur le langage zénète.

Division selon Ibn KhaldounSelon Ibn Khaldoun, les principales confédérations zénètes sont les suivantes : Maghraoua, Banou Ifren, Dejrawa,Nefzaouas, Luwata, Mérinides, Abdalwadides, Wattassides, Ghoumari, Matmata, Laghouat, Sedrata, Ouaergla,Ancha, Mzab, Ouled Sidi Yahia, Maghila, Yala, Faten, Rached, Matghara, Wasul, Berzal, Lemaya et Afya[20], etc.Les Zwawas, actuellement appelés les Kabyles, tribu issue des Kutama auraient également un lien avec les Zénètestout comme les Sanhadja du Sénégal ou du Nord du Maghreb[28].Par la suite, plusieurs assimilations auraient eu lieu entre les différentes confédérations zénètes (Houaras, Lemtouna,Masmouda, etc.)[20].Selon la généalogie d'Ibn Khaldoun qu'il a fondé en reprenant les généalogistes berbères, la majorité des actuelsChaouis, Touaregs et des Mzab, etc. descendraient directement des Zénètes[50].Le mot chaouis désigne une partie des tribus zénètes des actuelles Aurès.

DiversitéPlusieurs nations sont venues partager le mode de vie des berbères.Selon Salluste, les Maures faisaient partie de l'armée d'Hercule venus d'Espagne[51] composé des Perses,d'Arméniens, et de Mèdes[52]. Ils se sont mêlés aux populations autochtones Gétules (Zénète) Berbère du Maghrebactuel. Ils se sont installés dans les montagnes du Maroc et aux Aurès en Algérie et en Libye.Il s'ensuivit plusieurs ethnies qui se sont fondues dans les tribus zénètes et berbères, comme les Vandales, les Juifs,les Byzantins, les Romains, les Arabes, les peuples d'Afrique, les Européens, les Turcs[53],[54] , etc.

SynthèseUne synthèse des différents travaux scientifiques modernes sur l’origine des peuples Berbères cités dans le sujet berbères (portant sur des dessins et écrits rupestres,des sites archéologiques, sur la linguistique berbère et sur les études génétiques)a été faite par Bernard Lugan, historien français spécialiste de l’Afrique. Il indique dans sa conférence disponible sur le net que l’origine des berbères est désormais connue et que bien des écrits au sujet de leur origine sont dépassés. Il précise qu'il y a environ 20 000 ans une population située entre les actuelles Érythrée et Éthiopie (Afrique de l'Est ou Afrique orientale) s'est scindée en 3 groupes : l'un de ces groupes a remonté le Nil puis s'est dirigé vers les pays du Maghreb qu'il pénètre par l'Est.Ce groupe laisse une trace de son passage à Gafsa, ville d'actuelle Tunisie, d'où vient le nom de culture capsienne. Ce groupe dit des protoberbères, ancêtres des actuels berbères, rencontre en arrivant dans le Maghreb le Mechta el arbi (ou Homme de Cro-Magnon du Maghreb décrit par Gabriel Camps[55])[56]. Cette synthèse recoupe et prolonge les travaux des chercheurs Emile Félix Gautier et Gabriel

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Camps qui décrivent les berbères zénètes comme étant des chameliers nomades venus de l'Est. L'hypothèse d'uneorigine africaine de l'espèce humaine est aujourd'hui scientifiquement admise (voir aussi liens externes).

HistoireL'histoire des Zénètes est difficile à cerner et a fait l'objet d'une controverse de la part de différents historiens. Toutce que l'on connaît vient essentiellement des textes d'Ibn Khaldoun et des historiens romains qui font l'objet dedésaccords ou de discussions. En effet ni Ibn Hazm, ni Salluste, ni Hérodote, ni Gabriel Camps, ni Emile FélixGauthier (pour ne citer que les plus connus) ne partagent l'avis d'Ibn Khaldoun sur l'origine des berbères et desZénètes.Pour les historiens contemporains tel que Gabriel Camps et Emile Félix Gauthier les Zénètes sont des tribus nomadesde chameliers non originaires du Maghreb où ils vont se disperser[57]. Et, Ils introduisirent le chameau auprès despopulations déjà présentes.

Afrique romaineÀ l'époque de l'Empire romain, les Zénètes étaient principalement concentrés en Tripolitaine et pratiquaient lecommerce et l'agriculture mais étaient aussi nomades pour une partie d'entre eux. Rattachés jusqu'alors à la Numidiesous les règnes de Syphax et Massinissa, ce dernier faisait partie des Afers[58]. Syphax s'était pour sa part réfugiéchez les Garamantes lors de sa défaite face à Massinissa[15] et essaya d'intégrer les Garamantes de la Tripolitaine àson royaume mais ne réussira toutefois pas à contenir les habitants de la Cyrénaïque. Juba prend finalement cetterégion qui est ensuite incorporée aux territoires romains[59].Vers le début du premier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger) etPtolémée de Maurétanie devait les contenir.Ptolémée de Maurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua vers lechlef[41].Les alentours de Tlemcen auraient été composés des royaumes Zénètes dans l'antiquité. Des Gétules (Zénètes)auraient vécu dans cette partie du Maghreb[60]. Plusieurs rois Gétules purent contrebalancer l'Empire Romain.L'exemple du héros Tacfarinas qui, vers 17 après J.-C., soulève tous les tribus Gétules (Zénètes)[61] [62].L'indomptable Tacfarinas mourut à Pomaria (Tlemcen actuellement)[63] [64]Le Tripolitain Septime Sévère, empereur romain, serait peut être lui-même d'origine berbère[65],[66] car, à cetteépoque, les mariages célébrés entre Romains et Berbères sont courants. Leptis Magna, capitale de l'Empire enAfrique, était peuplée de Berbères considérés comme citoyens de Rome.Plusieurs recherches montrent que les Berbères de Tripolitaine étaient d'excellents cultivateurs de vignoble etd'olivier. De plus, même si les Garamantes comme les Gétules étaient pour beaucoup nomades, cela ne les empêchaitpas d'être pleinement citoyens romains[67]. La religion des Zénètes est alors diversifiée et l'on y trouve des chrétiens,des juifs et des païens.À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (Luwata) se révèlent tellement agressifs que les Romains font éleverun limes pour les contenir. Après la crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, la villeconnut plusieurs razzias de la part des populations locales.

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Zénètes 8

Après les RomainsPar la suite, les Vandales et les Byzantins s'installèrent mais seront finalement chassés par les Banou Ifren (Ifuracesou Iforen) et d'autres Berbères en 533[68].Après la reconquête byzantine, ces Levathae feront l'objet d'une description de la part de Corripus dans LaJohannide. On y découvre des Berbères utilisant le cheval, le chameau et adorant Agurzil, un dieu taureau, ainsiqu'une divinité martiale masculine nommée Sinifer. Les Arabes les nomment Louata et Ibn Battûta, dansl'introduction de son récit de voyage, ne manque pas de signaler qu'il descend lui-même de cette tribu par son père.À l'époque byzantine, Corripe décrit aussi la célèbre tribu des Iforens (Banou Ifren) qui luttaient contre lesByzantins. Ayant perdu plusieurs de leurs chefs, surtout dans la région des grands Aurès de l'époque (qui s'étale del'Algérie à la Tunisie), ils reprendront par la suite leur indépendance et autonomie[68].En 544. Les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine. Cependant, l'émergenced'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants les Dejrawa, lesBanou Ifren, les Maghraouas, les Awarbas, et les Zénètes[69].

Religions et cultes

As d'Hadrien (136), représentant sur l'avers Africa, portantune dépouille d'éléphant, tenant un scorpion et une corne

d'abondance, un modius de blé à ses pieds.

Mosaïque de la Domus Africa de Thysdrus

• Afrique ou Africa provient de Ifren[70]. Ce dernier provientdu radical Ifri qui désigne une divinité berbère[71], lepluriel de Ifri est Ifren[72] (tous les fils et filles d'Ifri sontappelés Ifren) .

La traduction ou l'emprunt latin nous donne Africa (Afrique)qui a été une déesse berbère avant la conquête des Romains.Dea Africa signifie déesse Africa et représente un symbole àl'époque romaine.De plus, Ifri désigne les populations locales des Afers.Ifru ou ifri symbolise les rites dans les cavernes pour protégerles commerçants. La grotte non loin de Constantine àGuechguech et la pièce de monnaie romaine indiquent lemythe de la protection[73]. Ifru était une déesse solaire et aumême titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer[74], etc.En somme, Ifru est une sorte de Vesta berbère.

• *Gurzil (ou Agurzil) est une divinité à la tête de taureau,fils d'Ammon. Corippus mentionne un certain Laguatan (latribu des Luwata qui sont Zénètes), grand prêtre de Gurzil,combattant les Byzantins, qui l'auraient tué alors qu'iltentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil[75]. Parmi lesruines de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui est

peut-être dédié à Gurzil — d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.

Religion avant l'avènement de l'islam

Les Zénètes ont un prophète[76] du nom de Moussa Ibn Salih, de la tribu des Ifren ou des Maghraoua ou desGhoumari[77],[76].

Selon l'historien Ibn Khaldoun, à la veille de la conquête musulmane du Maghreb, plusieurs tribus berbèrespratiquaient le judaïsme[78].

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Zénètes 9

Il rapporte : « Une partie des Berbères professait le judaïsme, religion qu'ils avaient reçus de leurs puissants voisins,les Israélites de la Syrie. Parmi les Berbères juifs, on distinguait les Djeraoua, tribu qui habitait l'Auras et à laquelleappartenait la Kahena, reine qui a résisté à l'invasion musulmane et fut tuée au cours d'un des nombreux combatsqu'elle avait livrés. Les autres tribus juives étaient les Nefouça, Berbères de l'Ifrikïa, les Fendelaoua, les Medîouna,les Behloula, les Ghîatha et les Fazaz, Berbères du Maghreb-el-acsa[79] ».Ibn Khaldoun distinguait donc :• les Djeraoua (ou Dejrawa), tribu qui habitait les Aurès et à laquelle appartenait la Kahena, qui est une reine

guerrière berbère, tuée par les Arabes à l'époque des premières invasions.• les Nefousas (ou Nefzaouas), les berbères de l'Ifriqiya.• les Fendelaoua, les Medîouna, les Behloula, les Ghîatha et les Fazaz, Berbères du Maghreb-el-acsa (nom arabe

correspondant au Maroc).Les tribus citées sont donc originaires de l'actuelle Tunisie (ancienne Ifriqiya), des Aurès et de l'actuel Maroc. MaisIbn Khaldoun ne donne pas plus de précisions sur ces tribus. Dans d'autres chapitres de son "Histoire des Berbères",Ibn Khaldoun traite de la résistance de la Kahena à la conquête arabe ou de l'histoire des tribus citées mais sans plusmentionner leur religion.Mais d'après Gabriel Camps, les deux tribus berbères, Dejrawa et Nefzaouas, étaient de confession chrétienne avantl'arrivée de l'islam[80].Avant l'islamisation, les Banou Ifren étaient païens[81].

Arrivée de l'islam

Porte de la Mansourah, mosquée bâtie sous le sultanMérinide Abu Yaqub Yusuf an-Nasr

Selon Ibn Khaldoun, peu avant la période islamique, certainestribus Zénètes auraient fondé des royaumes et dynasties (plus oumoins importantes et puissantes) régnant entre le Maroc etl'Ifriqiya et regroupant plusieurs tribus : les Maghraoua, lesMeknassa, les Banou Ifren, les Dejrawa[82], etc.

Alors nomades, ils se consacraient essentiellement aux activitéspastorales. À l'arrivée des premiers musulmans, le premierambassadeur berbère à être honoré par le calife Uthman ben Affanest Ouezmar Ibn Saclab de la tribu des Maghraoua qui seradésigné gouverneur de sa tribu. Plus tard, Kusayla sera désignépour représenter les Berbères mais le général omeyyade Oqba IbnNafi Al Fihri s'opposera farouchement à lui.

À la mort de Kusayla, au VIIe siècle, des Zénètes, et plusparticulièrement les Banou Ifren, se soulèvent, à l'image des

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Zénètes 10

Minaret de la Mansourah

Dejrawa sous la direction de la Kahena,en opposant une longue et sérieuserésistance aux nouveaux conquérants.

L'islam se répand toutefois peu à peu,notamment grâce à l'action de Tariq ibnZiyad issu selon Ibn Khaldoun de latribu des Nefzaouas et de Musa benNusayr[20]. En 711, des Berbèresmigrent vers l'Andalousie et y laisserontune trace de leur talent en cavalerie demême que leurs chevaux.

Dès le VIIIe siècle, la plupart desZénètes adoptent la doctrine sufrite[83]

alors que d'autres deviennent kharidjitesvoire nekarites, c'est-à-dire rigoristesmais égalitaires en opposition ausystème du califat des Omeyyades. Ils tenteront d'expulser tous les Arabes du Maghreb sous la direction d'AbouQurra[84] venu de Tlemcen[20].

Le premier État berbère est même proclamé au Maghreb par ce dernier mais sera vite brisé par les luttes internesentre tribus berbères[65].

Lutte entre dynasties durant la période musulmane

Koutoubia à Marrakech, elle futconstruite sous Abd al-Mumin

(Almohades).

La dynastie des Aghlabides prend le pouvoir en Ifriqiya alors que le Marocactuel passe quant à lui sous la domination des arabes Idrissides alliés à deszénètes du Maroc. La dernière rébellion des Zénètes kharidjites a lieu auXe siècle sous la conduite d'Abu Yazid des Banou Ifren[85].

Les Zénètes étaient alors en grande partie alliés au califat de Cordoue etluttaient pour le contrôle du Maghreb occidental (Maroc). Abou Yazid fitréunir toutes les tribus berbères des Aurès pour lancer une attaque contre lesFatimides. Vainqueur, il reprendra toute l'Ifriqiya et désignera Kairouancomme capitale kharidjite du Maghreb. Mais les Fatimides réussiront à levaincre et une grande partie des Zénètes deviendront par la suite des alliés desFatimides.

Les Omeyyades essayent dans le même temps par tous les moyens deretrouver leur pouvoir, ce qui provoquera l'éclatement des tribus zénètes. LesFatimides, en guerre contre ces derniers[82], finissent par reprendre le pouvoirau nord du Maghreb central mais font face à la résistance des Zénètes jusqu'àla mort d'Abu Yazid. Certains chefs poursuivront même la guerre contre les

Fatimides tandis que d'autres deviendront leurs alliés. Chassés par les Fatimides, les Zénètes se retranchent alors versl'ouest du Maghreb (Maroc et ouest de l'Algérie), le reste du territoire algérien voyant l'avènement des dynastieshammadides et zirides. C'est dans ce contexte que les luttes entre tribus zénètes se poursuivaient et que lesOmeyyades n'étaient plus en mesure de continuer à régner. Les tribus des Hilaliens ravagèrent alors le Maghreb où lechaos s'installa.

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Zénètes 11

Les Zénètes sont ensuite défaits par les Almoravides de Youssef Ibn Tachfin et auraient été victimes d'un génocidetout comme les Berghouatas du Maroc actuel. Les Almoravides reconfigurent la carte du Maghreb et construisent unÉtat fort. Les Zénètes reprennent également une importance politique de premier plan au XIIIe siècle avecl'émergence de nouvelles dynasties au Maghreb et en Andalousie comme les Almohades avec le Zénète Abdal-Mumin (Almohades) (premier calife Almohade et discipline de Ibn Toumert le fondateur de la doctrine Almohadeet originaire du Maroc actuel) ou les Abdalwadides au Maghreb central ou les Mérinides et les Wattassides (jusqu'auXIVe siècle) au Maroc[82]. Les Mérinides s'emparent de la Tunisie et font tomber les Hafsides. En effet, Abouel-Hassen souverain mérinide de Constantine et de Béjaïa s'empare de la Tunisie, Ibrahim abou Fadhel sera lesouverain de la Tunisie, mais l'histoire ne révèlera pas tous les noms des souverains mérinides en Tunisie[86].Toutefois, les luttes internes entre les dynasties zénètes durent jusqu'à l'arrivée des Ottomans en Algérie.

Étendue maximale ducalifat omeyyade allié auxZénètes au premier temps

Aghlabides vers l'an 820 de l'èrechrétienne, apparition des

Rostémides en 776

Carte en l'an 800 del'Empire Idrisside

(788-974)

Fatimides, au Xe sièclequatre dynasties

concurrentes émergentZirides, Ifrenides,Maghraouides et

Hammadides.

Empire Almoravide Empire Almohade (Masmouda)entre 1147 et 1269 (Apr J.-C)

Royaume Mérinide à sonextension maximale.

Carte des étatsméditerranéensau XIVe siècleparmi lesquels

les États à partirde gaucheMérinides(Zénètes),Zianides

(Zénètes) etHafsides

L'Andalousie et le Portugal

La mosquée, la cathédrale et le pont de Cordoue, laville fut prise par Abd al-Mumin (Almohades)

appartenant aux Zénètes.

Les Zénètes étaient les plus proches des Omeyades de l'Andalousieparmi les berbères. Après la chute des Omeyades, quelques tribuszénètes fondent des État indépendants. Les Banou Ifren prennentRonda. Après la reconquête par les rois chrétiens, soit Pierre IIIsoit Alphonse III d'Aragon, la politique restait la même. LesZénètes avaient le rôle de milice et le contrôle de l'Andalousie aucôté des milices chrétiennes[87].

Abd al-Mumin (Almohades) reprend la majorité des territoires enAndalousie notamment Cordoue et Grenade.

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Zénètes 12

Une partie de la muraille de la ville de Ronda édifiée par AbouNour.

Les Nasrides signent un traité de paix avec les souverainsde Tlemcen les Zianides[88]. Les Zianides deviennent alliésdes Nasrides en 1039[89]. Les deux unis gagnent la bataillecontre Aragon, Mérinides, etc[89].

Les Mérinides reprennent certains territoires del'Andalousie et du Portugal après avoir évincé lesAlmohades.

Apports culturels

Ibn Battuta, il a été un grand voyageur et écrivain àl'époque des Mérinides de père d'origine zénète.

Avec la conquête musulmane de l'Hispanie, l'Andalousie accueilleun énorme contingent de Zénètes qui peuple des régions entières etlaissera des traces dans la toponymie et dans la culture. De plus,les Zénètes règnent en Andalousie durant des siècles. Le savoir,l'art et la musique peuvent alors s'y développer.

De grands savants ont aussi émergé durant les règnes des dynastieszénètes comme Ibn Ruchd(Averroès en langue occidentale), IbnBattûta, Ibn Khaldoun, etc. La civilisation berbère était alors à sonapogée sur une partie de l'Europe et en Afrique du Nord.

Au XVIe, Cheikh Abou Mohammed el Zenati compose son traitéde géomancie[90].

Héritage urbanistique

Les dynasties zénètes ont laissé derrière elles des routes et fondéde nombreuses villes dont Tlemcen, fondée par Abou Qurra desBanou Ifren en 790, qui devint la première capitale des Berbères musulmans[91]. Le chercheur Rachid Bellil a poursa part effectué un travail important sur les traces archéologiques et anthropologiques des Zénètes en Algérie[92],[93].Parmi les sites principaux, on peut citer :

• Ghardaïa qui est en majorité d'origine zénète[94] ;• les ksours de Timimoun et les oasis de Fouggaras à Adrar (Gourara) en Algérie[95] ;• les ksours de Ouargla, et d'El Goléa (El Menéa) en Algerie[96] ;• Hammam Foukani (Bain supérieur) et Hammam Tahtani (Bain inférieur) au Maroc ;• les habitations troglodytes de Matmata en Tunisie[97].

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Zénètes 13

LangueL'étude linguistique des zénètes englobe la totalité des parlers berbères de certaines régions de la Libye, l'oasis Siwa,l'Algérie et le Maroc[98].Plusieurs tribus zénètes ont perdu leur langue à cause de la religion, de la dominance de la langue arabe et des tribushilaliens. Cependant plusieurs rois ou walis (Saint) se sont imposés pour garder leur langue. Quelques historiensfrançais ont écrit sur les Zénètes sans avoir de contact avec la population zénète et ont formulé des thèses qui serévèleront fausses et sans fondement par les rares recherches modernes liées aux Zénètes, du point de vuelinguistique, génétique, archéologique[99], etc. Seuls, les chercheurs et spécialistes qui ont vraiment entré en contactavec quelques tribus zénètes de Gourara révèlent la complexité de la recherche. En effet, la majorité des poèmes enlangue zénète demeure incompréhensible à cause de l'emploi de mots anciens ou archaïques[100]. De plus, danscertaines régions à dominance arabophone, les Zénètes ont sauvegardé leur terroir. En effet, l'élément de la langueZénète demeure intact sans influence majeure sauf pour la religion. La langue zénète reste parlée uniquement entreZénètes. Rachid Bellil entre en contact difficilement avec une partie des Zénètes, ce qui lui permet de mettre au jourquelques contes et poèmes en dialecte Tazinati. Et ces derniers sont traduits en langue française. Il est important depréciser que les Zénètes parlent leur langage uniquement dans le Ksar.Yaghmoracen Ibn Zyan, dont le règne est rapporté par Ibn Khaldoun, mentionne des anecdotes à son sujet. Ainsi leroi qui est décrit comme magnanime se riait des généalogistes qui voulaient le faire descendre du prophète de l'islamMahomet, et devant ceux qui voulaient inscrire son nom sur un minaret qu'il avait fait élever, il répondit dans laseule langue qu'il connaissait, le berbère, "Dieu sait" (Issen Rebbi). Yaghmurâsin s'exprimant en langue zénète dit àpeu près ceci : « Nous n'avons obtenu les biens de ce monde et le pouvoir par nos épées, et non par cette ascendance.Quant à son utilité dans l'autre monde, elle dépend de Dieu seul. »[101].Sidi Al Hadj Bu Mahmmed, Saint Wali Zénète de Timimoun à Gourara en Algérie, avant de mourir, transmettra sontestament à ses fils en leur conseillant de garder la langue zénète. Sidi Al Hadj dira : « L'acquisition du savoirreligieux dans la langue arabe n'est pas, ne doit pas entraîner la disparition de la langue Zénète. »[102].La langue zénète, elle est utilisée dans plusieurs régions au Maroc, en Algérie et en Libye. Les dialectes berbéres desbeni Snous, des Beni Boussaïd et des Msirdas dans la wilaya de Tlemcen, des ksours berberophones des wilayas deNaama et d'El-Bayadh, des Mozabites, des Chaouias et des Nemamchas, des habitants de Ouargla et de Ngouça, desberberophones du Gourara au Sahara central, de l'Ouarsenis oriental chez les Matmatah, de la Dahra orientale dansles wilayas de Tipaza, Chlef et Aïn Defla sont tous d'origine zénète. Le chaoui est proche de la langue des Zénètes.Dans les Aurès, les Chaouis, qui sont issus des Zénètes, ont un parler proche du Ifren tamazight, langage chaoui[103].

Le cheval et le cavalier zénète

Le Barbe (cheval).

Les Zénètes, originaires des Aurès, sont les premiers à monterun cheval avec une selle et des étriers. Ils fournissaient lesmeilleurs cavaliers au Maghreb. La selle était toujoursrecouverte de soie brodée minutieusement par les femmes etattachée à l'aide d'une sangle de satin[104].

• En Espagne, « Les Zénètes montaient leurs chevaux avecune lance courte, des étriers courts, et plats etchevauchaient les jambes repliées ce qui donnait de laliberté à leurs mouvements. Les Espagnols adoptèrentégalement cette technique et le mot zénète donnera le motcastillan Jinete (cavalier). »[105].

• En Andalousie, la garde du roi Abderrahman étaitparticulièrement gardée par les cavaliers Zénètes dont le nombre avoisinait les huit mille[106].

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• De l'autre bord de la rive. Le calife Abou Qurra avaient 45000 cavaliers de sa tribu, les Banou Ifren et en tout ilavait sous son commandement plus de 35 mille cavaliers.

• Selon Corripus dans la Johannide, la cavalerie zénète, dont les Banou Ifren était investit dans la guerre desBerbères contre les Byzantins entre 547 et 550 au temps de Jean Troglita.

• Ibn Khaldoun nous rapporte la force de la cavalerie zénète lors de la guerre de la Kahina contre les Omeyyades.Les Banou Ifren avaient écrasé la cavalerie omeyyade.

• Les Zirides avaient tellement peur de la cavalerie zénète qu'ils ont dû interdire la possession du cheval auMaghreb.

• Yeddou se détachera de l'alliance après que les califes d'Espagne lui ont offert d'être un allié. Yeddou dira saphrase célèbre en réponse aux Omeyades[107]

« Va demander à B. Abi Amer si l'onagre se laisse mener chez les dompteurs de chevaux? »— Ibn Khaldoun, "Histoire des Berbères", 1378

Notes et références[1][1] Le Magrib central à l'époque des Zirides: recherches d'archéologie et d'histoire Par Lucien Golvin, page 33[2][2] Les oasis du Gourara (Sahara algérien) Par Rachid Bellil, page 77[3][3] Voir le livre E.F Gautier, Les siècles obscurs du Maghreb[4][4] Les oasis du Gourara (Sahara algérien) Par Rachid Bellil, page 66[5][5] Actes du Colloque International sur Ibn Khaldoun: Alger, 21-26 juin 1978 Par Centre national d'études historiques, page 237[6][6] Tunisie du sud: ksars et villages de crêtes. Par André Louis, page 29[7][7] Voir appendice du Vol4, d'Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères[8][8] propos de E.F Gautier rapporté par Othmane Siddik dans le journal l'expression[9] (en) Ivan Van Sertima, Golden Age of the Moor, éd. Transaction Publishers, New Brunswick et London, 1992, p. 132 (http:/ / books. google.

com/ books?id=1F9HPuDkySsC& pg=PA144& dq=garamantes+ ifuras& lr=& as_brr=0& hl=fr&sig=_oBi1VLRhyYaaZV_gl6lrMrTjZ4#PPA132,M1)

[10][10] Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique, par Société archéologique de Constantine, vol 16, page 128[11][11] propos rapportés par De La Martinière et La Croix, 1897, Volume 3, pages 167-168, voir Les Oasis du Gouara (Sahara algérien), Rachid

Bellil, page 61[12][12] De l'Afrique, contenant la description de ce pays : De l'Afrique...., livre 1-4. Par Leo (Africanus), Jean. and tr Temporal, page 17[13][13] Cultures oasiennes : essai d'histoire sociale de l'oasis de Bou-Saâda, Volume 2. Par Youssef Nacib, page 95[14] E.M. Albarnossé, «  Généalogie des Berbères selon Ibn Khaldoun (http:/ / pages. infinit. net/ savoir/ berbere/ genealogie. htm) »[15] Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine, éd. Alessi et Arnolet, Constantine, 1874[16][16] Claude Antoine Rozet, Ernest Carette, Algérie, Firmin Didot frères, 1856, 735 p.[17] http:/ / www. euratlas. net/ AHP/ voyage_temps/ europe_sud_ouest_0700. html[18][18] Histoire des Beni Hilal et de ce qui leur advint dans leur marche vers l'ouest. Par Micheline Galley, Abderrahman Ayoub, page 153[19][19] Voir partie, Maghraoua, Banou Ifren, Les siècles obscurs du Maghreb (1927)[20] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, éd. et trad. partielle par William McGuckin de

Slane, Alger, 1852-1856[21] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien), Rachid Bellil, page 73[22] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien), Rachid Bellil, p 74[23] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien), Rachid Bellil, p74[24] Gabriel Camps, Encyclopédie berbère, éd. Édisud, Aix-en-Provence, 1985-2002[25] (fr) Anne-Marie Flambard Héricher, Les lieux de pouvoir en Normandie et sur ses marges, éd. Publications du CRAHM, Caen, 2006, p.

109 (http:/ / books. google. fr/ books?id=GDQwdet725UC& pg=PA110& dq=maures+ + aurès&sig=bVBlmq_465AecbDwmfrNDrrh9c4#PPA109,M1)

[26] (fr) « Notions ethnographiques sur les Berbères touaregs », Mémoires de la Société de géographie de Genève, tome 4, éd. Société degéographie de Genève, Genève, 1862, p. 46 (http:/ / books. google. fr/ books?id=XzMFAAAAQAAJ& pg=RA2-PA46& dq=ifuraces&as_brr=1)

[27][27] Souvenirs d'une exploration scientifique dans le nord de l'Afrique, Jules-René Bourguignat[28] Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères[29] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien) Par Rachid Bellil, Institut national des langues et civilisations orientales Centre de recherche

berbère. Page 77[30] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien), Rachid Bellil, Institut national des langues et civilisations orientales Centre de recherche berbère.

Page 77

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Zénètes 15

[31] Les Oasis du Gourara (Sahara algérien) Par Rachid Bellil, Institut national des langues et civilisations orientales Centre de rechercheberbère. Page 95 et 96

[32][32] Les oasis du Gourara (Sahara algérien) Par Rachid Bellil, Institut national des langues et civilisations orientales Centre de recherche berbère.Page 96

[33] Arnold van Gennep, L'État actuel du problème totémique, éd. E. Leroux, Paris, 1920[34] Ivan Van Sertima, op. cit.

[35] (fr) Pierre Pinta, La Libye, éd. Karthala, Paris, 2006, p. 306 (http:/ / books. google. com/ books?id=JmZraGRcd3YC& pg=PA306&dq=garamantes+ pharaon& lr=& as_brr=0& hl=fr& sig=_bBXhgZP4loqbcWo16iuFiripuU)

[36] (fr) Georges Mazenot, Sur le passé de l'Afrique noire , éd. L'Harmattan, Paris, p. 130 (http:/ / books. google. com/books?id=lxzjI-mcq7wC& pg=PA130& dq=garamantes+ pharaon& lr=& as_brr=0& hl=fr& sig=FG6Yc7_G4yPtTdJkuKCdFr_IPZU)

[37] Victor Piquet, Histoire des monuments musulmans du Maghreb, éd. Bauche, Évreux, 1937[38] François Decret et M'hamed Hassine Fantar, L'Afrique du Nord dans l'Antiquité, éd. Payot & Rivages, Paris, 1998[39] (en) Babington Michell, « The Berbers », Journal of the Royal African Society, vol. 2, n°6, janvier 1903, pp. 161-194 (http:/ / links. jstor.

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Zénètes 16

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