(ZDS) en Charente-Maritime
Transcript of (ZDS) en Charente-Maritime
SynthèSe
novembre 2011 - Décembre 2012
Zones de Solidarité en Charente Maritime
etude des sites de 3 communes après déconstruction
pour leur aménagement environnemental
18 rue Camille Desmoulins 94230 Cachan 11 rue hoche 49100 Angerserwan Le Cornec - GeOS AeL12 rue du Maréchal Foch 56410 etel
Sommaire
introduction 5
1 . diaGnoStic urBain et PaYSaGer 7 1.2 un diaGnoStic en 10 PointS 7 1.2 un atlaS cartoGraPhique au 1:25 000e 9
2 . enJeuX 11 2.1 deS enJeuX communS à l’aménaGement de toute zone de Solidarité 11 2.2 deS enJeuX SPécifiqueS à chaque commune 15
3 . ScénarioS 19 3.1 carteS deS PaYSaGeS aPrèS déconStruction 19
3.2 outilS de rePréSentation du ProJet ProceSSuS 21
3.3 eXemPleS d’aménaGementS ProPoSéS 23
4 . Volet hYdraulique 27
5 . faiSaBilite 29 5.1 ProPriété foncière et miSe en GeStion 29
5.2 eStimation deS coûtS d’aménaGement et d’entretien 31
Les trois communes de l’étude sur le littoral de Charente-Maritime
Anse de l’Aiguillon
Port
Aytré
Angoulins
5 km
Ile d’Aix
Ile Madame
ile de ré
ile d’oléron
Charron
la rochelle
rochefort
Port des Barques
n
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 5
introduction
un évènement naturel traumatisant
Remontant les côtes du Portugal, la tempête Xynthia a touché le littoral de la Charente-Maritime et de la Vendée dans la nuit du 27 au 28 février 2010. Se combinant à la marée haute de fort coefficient et aux basses pressions, elle a provoqué en pleine nuit une catastrophe naturelle d’une ampleur remarquable entrainant d’importantes pertes matérielles et le décès de plus de 50 personnes avant de poursuivre sa route vers le nord de l’europe. Cette tempête a mis en évidence des secteurs littoraux urbanisés particulièrement vulnérables et extrêmement dangereux pour la population. Les plus dangereuses ont été classées «Zone de Solidarité» (ZDS) afin d’être déconstruites, les autres ont été classées en «Zone de Prescriptions Spéciales» (ZPS), pour lesquelles les habitations font l’objet de prescriptions de mise en sécurité, architecturales notamment (création de zone-refuge...). Sur les ZDS, l’etat a pris deux engagements conformément au FPRnM (Fonds de prévention des Risques naturels Majeurs - dit Fonds Barnier) : racheter les habitations à l’aide de ce fond et les déconstruire. en parallèle, l’etat a mis en place un Atelier Littoral national dont la réflexion territoriale trouve aujourd’hui une continuité à travers la présente mission d’étude lancée par la DReAL Poitou-Charentes.
les zones de solidarité
Les rachats par l‘etat ont permis de commencer les déconstructions à l’automne 2011. De larges morceaux de ville perdent ainsi leur caractère habité, et l’usage futur de ces espaces reste à définir. Quelle nouvelle vocation donner à ces sites ? Quels nouveaux usages (ou retours d’usages anciens) proposer aux habitants tout en limitant la vulnérabilité des personnes et des biens? Cette mission a pour objectif de lancer une réflexion pré-opérationnelle, en Charente-Maritime, sur trois communes pilotes, Charron, Aytré et Port des Barques, présentant des zones de solidarité aux dispositions urbaines, paysagères et littorales différentes, afin de tester la faisabilité, rapide mais durable, d’aménagements environnementaux sobres et qualitatifs.
approche et démarche de projet
réparer les espaces • L’objectif de l’étude est de proposer un ou plusieurs scénarios d’aménagement environnemental des zones de solidarité, pour ne pas laisser sans vocation d’anciens lieux d’habitation, doublement traumatisés, par la tempête d’abord, par les déconstructions ensuite. Ce projet et son origine imposent de fait une certaine modestie, une politesse vis à vis du site et de ses usagers. Cette démarche d’aménagement de sites abimés, qui ont été le théâtre de pertes et de peines, doit donc être un travail par touche, attentif et respectueux. Sans
être sanctuarisés, ces quartiers doivent garder une certaine mémoire de l’évènement, car ils resteront des secteurs dangereux, à risques (inondation et submersion). Ils doivent pourtant faire partie de la commune, et se fondre dans la frange littorale, le site naturel ou agricole environnant.
redonner de l’attractivité• encore aujourd’hui plaie ouverte dans le paysage, les zones de solidarité doivent devenir demain un nouvel espace positif à rendre familier, leur aménagement est une opportunité d’enrichir la ville, les paysages, les milieux naturels... Leur nouvelle vocation peut s’avérer naturelle, agricole ou de loisir en plein air, dans tous les cas la prise en compte des besoins très particuliers de chaque commune et de chaque secteur communal est essentielle. Chaque projet, sur mesure, intégre les usages actuels qui peuvent perdurer, et ceux rendus possibles par les déconstructions.
Paysage durable • Les propositions d’aménagement initial et leur mode de gestion doivent assurer la valorisation paysagère, urbaine et environnementale des sites, les rendant à la fois fonctionnels et agréables. L’enjeu est la mise en place d’un paysage durable. Pour cela, il ne devra être ni un décor* ni une décoration** et rechercher l’économie de moyens dans la fourniture, la création, l’installation et l’entretien des aménagements. Le projet de paysage en milieu peu ou pas urbanisé n’est pas un jardin, ce n’est pas un espace créé d’un coup, ou par une seule personne. Ce n’est pas un projet-objet, qui verrait la définition d’un projet unique et complet «mis à la place» des quartiers déconstruits, et ne laissant pas de possibilité d’adaptation dans le temps. Un paysage est modelé et entretenu spontanément par les usages qu’il accueille et dans le temps long. Cet urbanisme de l’espace non-bâti, que l’on pourrait appeler projet-processus***, initie à la fois de grandes orientations directrices (définit les usages) et quelques aménagements simples et immédiats. Il est en mesure d’accepter l’évolution du projet à long terme. Il nécessite la conscience partagée par tous les acteurs locaux d’un processus de mise en œuvre à la fois modeste par ses moyens et ambitieux par ses objectifs.
Gouvernance et Projet collectif• La démarche de projet proposée est à la fois collective et partenariale. L’émergence du projet est le fruit des échanges entre l’etat, les collectivités et l’équipe pluri-disciplinaire choisie pour mener l’étude (ou groupement), réunis en un même atelier de travail. L’équipe-projet ainsi composée regroupe au minimum les communes, le groupement, la DReAL (Maitrise d’Ouvrage), et la DDtM (copilotage). Ce mode de fonctionnement produit une vision collective indispensable à la réussite du projet-processus.
* un décor serait un pastiche de scènes littorales, ou rurales, important des objets typiques ou vernaculaires pour créer une scénographie artificielle**une décoration serait la transformation des sites en parc ou jardin d’agrément exotique, important des essences et des structures végétales ou des mobiliers en contradiction avec le site. ***expression empruntée à Philippe Panerai, architecte et urbaniste.
Dune d’Aytré - Vue vers le nord
(2) Vue de Charron depuis l’ouest
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 7
1 . diaGnoStic urBain et PaYSaGer
L’étude porte sur trois communes aux contextes géographique et urbain différents, avec des emprises en zone de solidarité différentes, mais son objectif entre autres est de tester une méthodologie transposable à d’autres municipalités. C’est pourquoi à Aytré, Charron et Port des Barques font l’objet d’une analyse identique:- un périmètre d’étude de 3.5 x 5 km autour des zones de solidarité,- un diagnostic rédigé en 10 points, et cartographié à la même échelle (au 1:25 000e).
1.1 un diaGnoStic en 10 PointS 1.1.a contexte et Grand Paysage
Cette première partie présente rapidement le profil socio-démographique de chaque commune, son contexte urbain général et sa position par rapport au littoral. y sont décrits également les effets de la tempête Xynthia qui ont conduit à la définition des zones de solidarité sur la commune. Le grand paysage est abordé immédiatement ensuite, afin de qualifier les grandes entités paysagères de la commune (espaces bâtis et non-bâtis existants à proximité) et d’identifier les qualités sensibles du site (points de vue, cheminements spontanés). Des croquis réalisés sur place illustrent ce paragraphe. Cette première approche met en évidence des sites et des communes très contrastés.
1.1.b hydrographie et relief
ensuite sont décrites les caractéristiques hydrographiques et de relief du périmètre d’étude en général et des zones de solidarité en particulier. C’est l’occasion d’identifier les réseaux de fossés et de canaux, ainsi que leurs exutoires. Les zones de solidarité sont des secteurs littoraux altimétriquement bas et ont une position stratégique, passée ou actuelle, dans le fonctionnement hydrographique local.
1.1.c Géologie
Les caractéristiques géologiques du périmètre d’étude en général et des zones de solidarité en particulier font l’objet d’un paragraphe en soi, ce qui permet de mettre en évidence que les zones de solidarité sont souvent sur des sols meubles (alluvions, cordons littoraux).
1.1.d histoire de l’occupation humaine du littoral
Chaque commune a fait l’objet de recherches en archives, ou auprès d’historiens locaux, ce qui a permis d’établir un historique de l’occupation du littoral. en fonction des communes, les époques se succèdent plus ou moins rapidement : jusqu’au Moyen Age, du Moyen Age au XIXe siècle, jusqu’au XIXe siècle, et enfin le XXe siècle. Cette partie est illustrée de plusieurs cartes anciennes, de cartes postales ou photographies anciennes... La mise à disposition par la DDtM17 d’un fond cartographique spécifique a permis la réalisation d’une carte de l’évolution urbaine au XXe siècle, montrant que les zones de solidarité ont été urbanisées seulement au cours de la deuxième moitié du XXe siécle, plus ou moins progressivement.
1.1.e axes de circulation structurants
Le réseau des routes principales, et dans certains cas les voies de chemin de fer, est analysé et mis en parallèle avec la visibilité des zones de solidarité (secteurs traversés ou longés par des usagers extérieurs à la commune par exemple).
1.1.f tourisme et loisirs
L’offre touristique et de loisir de chaque commune est étudiée, pour déterminer si cet aspect peut être impacté par les déconstructions et si les projets d’aménagement peuvent s’appuyer sur un objectif touristique pour justifoer un nouvel usage ou un nouveau paysage.
1.1.g Protections environnementales
Le repérage de secteurs protégés ou identifiés pour leur qualité environnementale, dans ou à proximité des zones de solidarité, permet de compléter la connaissance des qualités paysagères
Composition schématique des Zones de Solidarité
Parcelle cultivée
Limite de la Zone de Solidarité
Parcelle cultivée
Sentier piéton
Local d’activité
Point dur
Rue
Parcelle publique
terrains non-bâtis
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 9
1.2 un atlaS cartoGraPhique au 1:25 000e
locales, et d’anticiper d’éventuelles contraintes règlementaires.
1.1.h Projets urbains
Une étude des documents d’urbanisme en vigueur et un recensement des aménagements projetés à l’échelle du périmètre d’étude permet de produire un dessin probable du territoire à moyen terme, afin d’y inscrire au mieux les projets d’aménagement des zones de solidarité. les secteurs en zone de préemption, s’il y en a, sont également repérés dans ce paragraphe.
1.1.i tempêtes, niveau marin, nature du trait de côte, et projets de défense
Les recherches en archives permettent d’élaborer un historique des tempêtes, généralement depuis le début du XIXe siècle, parfois bien avant, en fonction de l’ampleur des dommages et des documents en faisant état. On compte pour chaque commune plusieurs tempêtes ayant entrainé des dommages au cours du XIXe et du XXe siècle. La tempête Xynthia est la première du XXIe siècle. Ses effets sont décrits (citation du rapport Pitié). Ce paragraphe évoque ensuite les perspectives à venir concernant les tempêtes et la hausse du niveau marin, succintement. Les caractéristiques du trait de côte et les projets de renforcement des défenses côtières à l’étude ou en cours de réalisation sont également abordées. Ces éléments peuvent avoir un impact sur les possibilités d’aménagement des zones de solidarité.
Aux 10 points rédigés du diagnostic correspondent 10 cartes en A3 paysage, présentant au 1:25 000e, le plus souvent sur fond de photographie aérienne, et dans un cadrage rigoureusement identique, l’emplacement ou les emprises des informations recueillies sur le sujet. Les zones de solidarité figurent sur chaque carte sous la forme d’un cerne noir.
1.1.j zones de solidarité
Enfin, l’emprise des zones de solidarité de chaque commune est rappelée, en précisant la proportion de terrains déconstruits et donc d’espace de projet immédiat. L’impact paysager des déconstructions est également décrit ici.
Pour le détail du diagnostic, voir le cahier propre à chaque commune de l’étude.
écluse
écluse
écluse
AYTRE
ANGOULINS
LA JARNE
LA ROCHELLE
Pique-Fesse
La Pointe de Roux
Besselue
Le Fief de Roux
Le Fief de la Vieille Chèvre
Marais salant d'Aytré
Pont de la Pierre
Le Fief de la Grande Couture
Godechaud
Le Marais Doux
Les Sables
Les Marais de l'Isle
Les Marais du Chay Les Marais
des Terres
L'EcluseLes Patarins
Le Chay
Pointe de la Belette
Plage dela Platère
Les Hautes Versennes
Le Puit Doux
Pas des Eaux
Les Marais du Pont de la Pierre
Les Marais de la Cabane Brulée
La Colonelle
"le trou Rizzo"
La Pointe du Chay
La Pointe de la Barbette
Le Platin
La Plage
Canal de Vuhé
Canal de Vuhé
Ech. : 1 / 12 500e 0 125 250 500m 1kmN
aYtré / anGoulinS - 2 - hYdroGraPhie et relief
360m
260m
290m
540m
10.5 ha
2.8ha
48 ha
1540m
715m
180m
1250m
630m
1425m
CHARRON
Bas Bizet
L'Ancien Passage du Brault
BeaulieuLe Moulin du Bois
Richebonne
Le Cravans
Le Pré du Bas de la Laisse
La Marina
Les Groies
L'Abbaye
Le Moulin de la Banche
La Loge
La Loge Salée
Les Sables de Bourg Chapon
BOURG CHAPON
Les Faux Tours
Les PetitesMizottes
Les Rompis des Eprises
Le Château
Le Port du Pavé
Le Corps de Garde
La S
èvre
Nio
rtai
se
Le Treuil
Maison Neuve
Ech. : 1 / 12 500e 0 125 250 500m 1kmN
charron - 10 - zoneS de Solidarité
Espace Pique-nique
Espace Pique-nique
Aire de Campingcars
Guinguette
RestaurantRestaurants
Piscine d'eau de mer
Plage et Sports nautiques Espace paysager
et animations saisonnièresEcomusée
Départ de promenades en bateau
PORT DES BARQUES
FOURAS SAINT LAURENTde la Prée
SAINT NAZAIREsur Charente
Ile Madame
La Pointe de Surgères
Lac des Rouches
Fortdu Peu
La Fosse aux Mâts
La Passe aux Boeufs
la Garenne
Piédemont
Marais de Flandre Les Raux
Fort de la Pointe
Le Fort Chagnaud
Les Mays
La cale des Anses
La cale de Piédemont
La cale en Charente
Zone ostréicole de Montportail
Font Renaud
La Bernardière
Segrienne
Les Trois Moulins
Le Grand Village
La Bosse
Le Maréchat
Le Petit PosteL'ilôt
L'Etelon
Les Fontaines
Pierre Menue
La Charente
Ech. : 1 / 12 500e 0 125 250 500m 1kmN
Port deS BarqueS - 6 - modeS douX et loiSirS
Ci-contre en haut : hydrographie et relief à AytréCi-dessus : emprise des zones de solidarité à CharronCi-contre en bas : tourisme et loisirs à Port des Barques
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 11
2 . enJeuX
2.1.a respecter la mémoire des lieux
L’acquisition puis la déconstruction par l’etat des habitations en Zone de Solidarité doit éviter de faire table rase. Pour adoucir l’acte de déconstruire d’anciens lieux de vie, et pour préserver une forme de mémoire de ces lieux, nous proposons la conservation préventive des arbres, haies ou bosquets correspondant à une palette végétale en accord avec les alentours non-bâtis, en bon état sanitaire et pouvant être conservés sans gêner les travaux de déconstruction. Dès le début de l’étude, nous avons proposé aux communes de les marquer pour les préserver. Ainsi les parcelles ne restent pas «nues» en attendant la mise en oeuvre des projets. Cette démarche représente également un gain de temps, en assurant la transition avec les futures plantations, qui mettront plusieurs années avant d’avoir une belle ampleur.
Plus largement, les éléments qui assurent la cohérence paysagère et environnementale des sites avec les alentours non-bâtis doivent être préservés : le réseau hydrographique, les haies bocagères, les arbres remarquables... tout ce qui peut participer dès à présent à «occuper», à «meubler» de façon cohérente les espaces déconstruits en attente d’un nouvel usage.
2.1 enJeuX communS à l’aména-Gement de toute zone de Solidarité
Le diagnostic complet mené pareillement sur les trois communes de l’étude (mêmes thèmes et même échelle), combiné aux rencontres avec les acteurs locaux principaux, a permis de faire émerger des enjeux communs, quel que soit le site ou la commune concernée, et des enjeux spécifiques au contexte urbain et paysager de chaque commune.
Par contre, les essences ornementales, les trottoirs et l’éclairage public sont des motifs associés à l’espace bâti dont il faut rapidement interroger la conservation.
2.1.b limiter la vulnérabilité des personnes et des biens
Les zones de solidarité restent des zones de grand danger. C’est pourquoi les aménagements doivent limiter l’exposition des personnes et des biens au risque de submersion : pas de constructions fermées susceptibles d’occupation nocturne ou permanente, usages et usagers pris en compte dans le Plan de Communal de Sauvegarde, transparence hydraulique...
Les évènements tempétueux, qui ne manqueront pas de se répéter à nouveau, risquent de s’accentuer dans les années à venir, selon les prévisions d’élévation du niveau marin, consécutive du changement climatique. Le trait de côte actuel se verra modifié, c’est pourquoi il faut dès maintenant envisager des aménagements sobres, peu coûteux, non-pérennes.
2.1.c Proposer un nouvel usage
Les anciens quartiers résidentiels représentent d’importantes surfaces, au voisinage de quartiers toujours habités. Ils doivent retrouver un statut cohérent avec les espaces riverains et les futurs projets d’aménagement.
La réalisation d’un paysage durable et cohérent dans les espaces déconstruits passe par la mise en place d’usages susceptibles de créer et d’entretenir spontanément les paysages recherchés.
Le retour à des usages passés, d’avant l’urbanisation, sont parfois en décalage avec les activités contemporaines. Les usages en présence dans les espaces non-bâtis alentours peuvent être envisagés dans les parcelles déconstruites, si les emprises et les caractéristiques paysagères à préserver sont compatibles. Sinon, des usages originaux doivent être imaginés.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 13
2.1.d mettre en place un projet processus
La décision de déconstruire, les rachats sur le Fonds Barnier, et les travaux de déconstruction ont été des actions relativement rapides au regard de l’évolution urbaine des communes. en deux ans, des dizaines d’années de développement urbain ont été effacées.
L’objectif est donc de ne pas figer les amé-nagements trop rapidement après les déconstruc-tions, ni de laisser à un seul concepteur ou un seul usager la possibilité d’intervenir sur les sites, afin de retrouver un rythme de transformation du paysage apaisé, et une variété de fonctionnement enrichie du nombre d’acteurs mobilisés.
Pour l’aménagement durable des sites dé-construits, le choix d’un projet-processus consiste: - à engager quelques actions concrètes, modestes mais immédiates, - à définir les grandes orientations d’aménagement (ou usages) en consultant l’ensemble des acteurs locaux,- à intégrer les impacts probables du changement climatique sur les secteurs vulnérables du littoral,- à prendre le temps de concevoir et de mettre pro-gressivement en place un projet partagé et évolutif.
entretenir la mémoire du riSque - PiSteS de réfleXion
«en ce qui concerne la culture et la mémoire du risque, le plan submersion rapides inclut la pose de repères de limite de submersion marine pour conserver la mémoire de cet événement dramatique. Un modèle spécifique «Xynthia» a été défini par le ministère et réalisé en collaboration avec la Monnaie de Paris. Les premiers exemplaires de ce disque de bronze de 80 mm de diamètre ont été fabriqués et [...] mis à la disposition des communes, responsables de leur pose.»
source www.developpement-durable.gouv.fr
=> à sceller solidement sur un support maconné vertical à proximité des Zones de Solidarité (éviter la création d’une maçonnerie spécifique)
oBJectif : rappeler l’ampleur de la submersion par un repère physique auquel on puisse comparer les dimensions de l’espace alentour et sa propre taille. eviter la création de stèles ou de monuments, préférer la réalisation et l’entretien de multiples repères sobres et discrets.
=> à peindre ou à graver sur tout support perenne vertical dans les Zones de Solidarité (tronc d’arbre, piquet de cloture, mât d’éclai-rage...)
repérage basique, discret et peu coûteux
alternative possible dans certains des aménagements paysagers envisagés
=> à planter et à tailler dans les Zones de Solidarité selon un gabarit correspondant à la hauteur de submersion Xynthia
Pour toutes ces raisons, le choix du projet-processus est la garantie de la création d’un paysage, et non d’un décor.
2.1.e entretenir la mémoire du risque
A terme, les paysages recréés ne doivent pas faire oublier la submersion qui a conduit à la déconstruction de quartiers résidentiels. La tempête Xynthia en 2010 n’était pas un évènement isolé, et le risque tempétueux perdure, associé aux conséquences prévisibles du changement climatique sur le niveau marin.
Les dispositifs de type Plan de Prévention des Risques, Plan Communal de Sauvegarde, entretien des digues... peuvent être complétés par une culture locale du risque, visible sur le terrain. Sans forcément proposer des monuments ou des sanctuaires, la pose de plaques commémoratives ou de panneaux pédagogiques peut être envisagée. L’établissement, la matérialisation et la protection de repères de submersion est une obligation règlementaire. Un repère Xynthia 2010 a été frappé à la demande de l’etat par la Monnaie de Paris et peut donc être utilisé à cet effet.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 15
2.2 enJeuX SPécifique à chaque commune
en fonction des caractéristiques paysagè-res, géographiques, hydrauliques, urbaines, démo-graphiques... de chaque commune, et sur la base des échanges avec les élus, les collectivités locales et les services de l’Etat, des enjeux spécifiques ont pu être dégagés par commune.
2.2.a commune de charron
S’incrire dans la continuité du paysage rural
La diversité des usages qui construisent et entretiennent jour après jour les paysages de Charron (pâturage bovin, équin et ovin, cultures, simple prairie) montre la richesse des gestionnaires présents sur place. elle permet d’envisager une multitude de modes de gestion possibles des parcelles déconstruites, en cohérence avec les risques et les usages existants, sans mobiliser nécessairement de nouveaux acteurs.
Certains paysages ruraux non-bâtis sont plus rares et pourraient être développés sur la commune, notamment en zone de solidarité : boisements, vergers...
Préserver les qualités hydrauliques et paysagè-res des espaces de transition
Les zones de solidarité se trouvent à l’in-terface entre l’espace bâti et l’espace agricole, leur aménagement est l’opportunité de qualifier cet entre-deux. Les fossés et les haies bocagères qui assu-rent la continuité, indispensable, du fonctionnement hydraulique communal, sont à conserver.
La trame bocagère existante est probable-ment issue des usages anciens liés à l’activité myti-licole. Ce paysage a une valeur patrimoniale à pré-server. Les haies bocagères conservées en zone de solidarité participent également à l’intégration pay-sagère du hameau dans le site. Dans des secteurs d’altimétrie plus basse que le bâti conservé, à la limi-te des espaces agricoles plus ouverts, ils soulignent la rupture de pente.
envisager les modalités d’intégration de la digue de retrait et d’un quartier mytilicole
Le projet de digue de retrait ouest pourrait s’envisager en zone de solidarité. Cette étude n’avait
pas pour objet d’étudier la faisabilité technique ou juridique de l’implantation de cette digue et il n’était pas question de se substituer aux études menées par EGIS et le Conseil Général. Cependant, les réflexions sur l’aménagement paysager et environnemental en zone de solidarité peut contribuer à alimenter l’étude d’implantation de la digue de retrait, notamment dans sa cohabitation avec les usages voisins (promenade, pâturage...) potentiellement projetés dans ce secteur. Le quartier mytilicole, ou secteur d’activités marines, est depuis longtemps à l’étude sur la commune. La présente étude n’a pas pour mission de faire l’étude de faisabilité d’un quartier mytilicole. Par contre, les modalités d’usage des parcelles libérées et leur bonne intégration paysagère peuvent être définis dans le cadre de l’étude pour l’aménagement environnemental des zones de solidarité.
2.2.b commune de aytré
Protéger et renforcer le cordon dunaire
La dune est le motif paysager qui caractérise le site de la zone de solidarité principale d’Aytré. elle a été malmenée au cours du XXe siècle : elle a fait l’objet d’extractions de sable et elle a été abîmée par la fréquentation touristique. L’aménagement envi-ronnemental des zones de solidarité peut permettre de protéger, de développer et d’enrichir le paysage dunaire existant. Le renforcement du cordon dunaire fait l’objet d’une étude de faisabilité (eGIS/CG 17 - 2010-2011) qui préconise le reprofilement de la dune côté mer. Les parcelles rachetées par l’etat entre la dune ac-tuelle et la rue de la Plage représentent une donnée nouvelle et une opportunité de participer à la qualité et à la durabilité du projet de renforcement du cor-don dunaire en lui redonnant son emprise d’autrefois (1933) et son rôle de protection naturelle.
déterminer la juste place des activités nautiques et sportives
Le site de la baie d’Aytré et d’Angoulins est très attractif, ses usagers sont autant des aytrésiens que des habitants de l’agglomération rochelaise et des touristes. Or, le classement en zone de solida-rité impose de minimiser l’exposition des personnes et des biens au risque de submersion. Les activités nautiques trouvent assez naturellement leur justifica-tion sur la baie. D’autres pratiques sans lien direct
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 17
avec l’eau ou les espaces littoraux sont à argumen-ter. en terme de qualité d’usage, il serait dommage que l’installation de certaines pratiques sportives ex-clue d’autres usagers (clôtures ou protections, qui pourraient également compromettre la transparence hydraulique).
intégrer un réseau de sites de loisir en milieux naturels à l’échelle du sud de l’agglomération de la rochelle
La plage de la baie d’Aytré et d’Angoulins fait partie d’un ensemble de sites de loisir à l’échelle de l’agglomération rochelaise, aussi bien sur le lit-toral (activités nautiques) qu’à l’intérieur des terres (promenades, centre équestre, et plus loin golf de la Jarne...). Ces points d’intérêts complémentaires sont reliés par un réseau d’itinéraires en mode doux (pistes cyclables) que les communes souhaitent continuer à renforcer et à rendre encore plus confor-table et sécurisé. L’aménagement des sites décons-truits doit donc répondre aux besoins locaux, mais il n’est pas pour autant nécessaire de faire de l’amé-nagement des zones de solidarité la réponse à tous les besoins en matière de loisir en milieu naturel, puisque l’offre est déjà diversifiée et accessible. Par contre, il faut identifier quel type de loisir, cohérent avec les milieux naturels présents sur et autour des ZDS, peut compléter l’offre existante et s’appuyer sur le réseau existant et futur d’itinéraires en modes doux pour l’optimiser et le développer si besoin.
2.2.c commune de Port des Barques
créer un lieu social et partagé au coeur du vil-lage
L’aménagement des zones de solidarité est l’opportunité de créer un espace public ouvert et partagé à l’intérieur du village de Port des Barques. La zone de solidarité du Pied du Coteau se prête particulièrement à ce programme, car elle est accessible directement depuis la place de la Mairie par les rues d’Aunis et du Pied du Coteau, voies moins circulées que la rue du 11 novembre. Les réflexions de la commune sur la création de jardins familiaux pourraient par exemple prendre place à cet endroit. D’autres programmes d’espaces publics ouverts peuvent être étudiés, du moment qu’ils respectent a minima les préconisations du Plan de Prévention des Risques naturels (PPRn).
mettre en valeur la gestion des eaux pluviales
Les zones de solidarité se situent à l’extrêmité ouest du talweg de la commune, ces parties basses anciennement paysages de marais et chemin de l’eau naturel de la commune. Aujourd’hui, les paysages du talweg sont un peu moins homogènes et alternent claires ostréicoles, parcelles remblayées et cultivées, prés et pavillons. Une partie des fossés et les haies bocagères qui y sont associées subsistent. L’étude pour l’aménagement des zones de solidarité re-questionne les propositions de l’étude UnIMA de gestion et de traitement des eaux pluviales (2010) en mettant à disposition de nouveaux espaces de projet. Les deux études peuvent se nourrir l’une de l’autre pour mettre en valeur la gestion des eaux pluviales de la commune et pour rendre à nouveau lisible le chemin naturel de l’eau à partir des zones de solidarité.
initier un projet de réaménagement du talweg de la commune, du Pied du coteau jusqu’à l’écluse du maréchat
La commune est attentive aux disponibilités foncières qui pourraient se concrétiser à court ou moyen terme dans tout le secteur du talweg, au moins jusqu’à l’écluse du Maréchat. Un espace potentiel de projet bien plus large que les zones de solidarité se dessine alors pour la commune, qui pourrait requalifier les paysages et les usages de l’ensemble du talweg de façon cohérente. L’enjeu est également l’inscription du projet dans le cadre réglementaire particulier de l’estuaire de la Charente (PAPI, PPRI-PPRL, natura 2000, Site classé, Grand Site...). Une fiche action intitulée «Amélioration de la vidange hydraulique de Port des Barques» a été élaborée à ce titre dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) validé en juillet 2012. elle vise à «optimiser le lagunage gravitaire dans la coulée verte» et à «privilégier les ouvrages de transfert paysagers à ciel ouvert». L’aménagement des zones de solidarité représente donc l’amorce de ce projet plus large.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 19
3 . ScenarioS
Afin de disposer d’un fond cartographique au plus près de l’existant et qui permette une bonne lecture de la qualité des espaces non-bâtis, des cartes des paysages après décontruction au 1:2000e ont été réalisées pour chaque commune, voir chaque ZDS, en fonction du cadrage possible (pliable en A3). Plus schématiques qu’une photographie aérienne, elles font figurer en blanc les parcelles déconstruites (espaces de projet immédiat). Les arbres, bosquets, haies et fossés à conserver dans les parcelles sont dessinés sur cette carte.
3.1 carteS deS PaYSaGeS aPrèS déconStruction
6.00
4.00 3.70
3.60
3.75
2.90
3.302.80
3.30
5.10
3.50
2.70
2.70
3.00
2.80
2.10
3.00
4.00
2.30
2.60
3.10
4.00
2.30 à 2.15
3.00 à 3.50
3.50 3.30 à 3.00
4.50
5.80
6.70
4.00
2.50
Rue de la Marina
Fossé de Lavinaud
Poulaillers
Parcelle mytilicole
Rue du Pavé
Port du Pavé(+/- 1km)
Rue bas de la roche
Puit
Rue des Groies
Rue du 14 Juillet
Digue du XVIIIe siècle
Constructionsrécentes
Football(grand terrain)
Football(petit terrain)
TennisDojo
Rue
des
Ret
z
0 20 100m ncharron - la marina - carte deS PaYSaGeS aPrèS déconStructiionCi-contre : La Marina à Charron
3.70
(4.2
0)
2.00
4.404.65
5.40
2.15
1.80
3.50
1.95
3.50
5.10
3.70
5.60
3.30
3.75
3.15
3.30
3.30
2.70
2.70
3.00
2.15
2.80
3.75
2.60
4.15
2.90
2.50
3.80
2.80
3.00
2.30
2.30
2.25
3.20
4.00
3.00
2.30
6.00
5.80
4.70
3.20
3.40 2.80
2.20
4.10
4.10
4.90
4.70
3.60
3.15
2.60
2.25
2.50
1.90
3.10
2.10
2.00
2.60
2.40
5.60
6.90 7.10
2.30 2.40
6.00
7.10
6.80
5.106.70
6.30
2.05
2.45
2.40 2.65
2.20
2.25
5.20
7.30
2.00
4.20
2.05
2.50
2.80
1.70
6.10
6.80
6.60
3.30
6.807.50 7.30
2.30
2.15
1.80
5.40
5.00
5.00
4.60
4.50
4.40
4.20
4.30
4.30
4.00
4.25
4.10
4.35
(5.20)
3.60 à 3.80
3.00
3.00
3.00
3.00
3.50
3.40
2.00
2.00
3.60
3.30
3.40
4.30
3.00
2.40
2.90
3.15
2.90
3.60
3.50
3.00
3.103.25
4.00
4.00
5.90
3.90
3.60
4.00
3.00
2.60
2.30
4.10
2.60
3.003.15
2.70
3.10
2.45
3.40
3.40
3.50
2.00
1.80
2.90
2.90
3.20
5.60
5.15
Parking
Parking
Parking
Beach Volley
DépartKyte Surf
Parking
Parking
Maison de l’eclusier
Maison de l’ancien garde-barrière
Club de voile
CAMPInG DeS SABLeS
CAMPInG RICheLIeU
CAMPInG
De LA LIZOtIèRe
Airecamping-cars
Lagunage
ecluse
ecluse
Canal de Vuhé
Allée des RoseauxBoul
evar
d de
la M
er
Bou
leva
rd d
e la
Mer
Rue des Courlis
Rue des Pluviers
Boulevard Georges Clemenceau
Pont de la Pierre
GARe
tennis
tir à l’arc
eDF
tel.
WC
Déchetterie(déchets verts)
Allée des Avocettes
Rue de la Plage
Rue de la Plage
Plan d’eauAncien marais salant
Secteur Ostréicole
Rue
des
Cla
ires
Rue de
s Clai
res
Route des Sables
Chemin du Pontreau
Chemin du Pontreau
LA COLOnneLLe
Dune
Plage
LeS PROMenADeS DU
MARAIS DOUX
Rue de la Plage
Rue du Pont de la Pierre
GODeChAUD
Bus
LeS SABLeS
WC
Cycles
Cycles
0 20 100m
n
3.90
4.00
4.00
3.30
2.503.00
3.00
3.30
3.00
2.90
2.70
3.50
3.50
3.40
3.40
3.15
3.10
3.00
3.20
3.10
3.10
3.45
3.60
4.00
2.90
3.70
3.00
3.40
3.50
3.45
3.50
3.80
5.00
4.00
4.20
5.00
5.504.50
5.50
6.50
7.60
6.50
5.00
4.00
3.60
2.80
3.70
3.00
3.00
3.15
2.30
3.00
2.70
3.20
4.00
3.45
3.50
3.70 à 4.00
2.20
3.30
3.60
3.40
4.30
3.80
3.60
3.30
2.70
3.202.80
3.00
3.30
5.40
8.30
4.50
6.60
11.00
3.90 4.00
3.203.60
3.60
4.00
9.00
8.50
5.40
12.00
13.00
9.00
8.00
5.50
11.00
12.00
2.80
2.80
3.10
3.00
3.00
3.15
3.50
3.10
5.00
3.40
2.70
3.70
3.80
0 20 100m
Zone de Solidarité
Altitude nGF en mètre (source Litto 3D - DDtM 17)
espaces de projet (parcelles déconstruites)
Bâtiment publicArrêt de bus (R’bus ligne F)
3.70
n
etu
de p
our l
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emen
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ZD
S -
J C
olin
/ G
eO
S /
hyd
rate
c - A
vril
2012
PORT DES BARQUESCarte des Paysages après déconstruction
Quartier du Pré du Rivage(déconstruit)
Zone Artisanale(projet)
Stationd’épuration Port à sec
des Fontaines
Rue du 11 novembre
Rue du 11 novembre
Rue Lafayette
Rue des tamaris
Rue du Phare
Rue du Phare
Avenue de la République
Rue du Maréchal Lyautey
Rue du Maréchal Leclerc
Avenue de la République
Boulevard de la Charente
Rue Jean Mermoz
Boulevard de la CharenteRue edouard Branly
Rue des Mélées
Capitainerie
Portdes Fontaines
Office du Tourisme
Square Veillot
SquareG Rivière
Mairie
Poste
eDF
Bibliothèque
ecomuséeSite ostréicoles des Mathes
Avenue de Saint nazaire
Rue du Phare
Rue de la Bosse
Chemin de la Grande echelle
Rue Pierre Proudhon
Rue de Monte à Peine
Rue de l’Aunis
Rue du Pied du Coteau
Rue des ecoles
Rue de l’estran
Rue
du
Mar
écha
l Foc
h
Rue
Pie
rre L
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Rue
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Rue A
lbert
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Rue F
ranç
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abela
is
Rue du Petit Poste
Rue A Chevalier
Pierre Menue
La Bosse
Site ostréicoles des Fontaines
Chenal du Maréchat
Chen
al
Phare
Phare
ecluse
du
Maréc
hat
Ci-dessus : Rue de la Plage à Aytré - Ci-dessous : Port des Barques
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 21
3.2 outilS de rePréSentation du ProJet-ProceSSuS
La démarche de projet proposée aux communes est celle d’un projet-processus, combinant quelques actions immédiates, et de grandes orientations à moyen terme, acceptant l’évolutivité des aménagements. Le scenario choisi ne se traduit donc non pas graphiquement sous la forme d’un seul «plan-masse», mais plutôt de plusieurs documents complémentaires, utilisant souvent la carte des paysages après déconstruction comme fond de plan.
7.50
6.00
4.40
3.30
3.30
2.40
3.15
4.00 4.30
4.00
2.00
4.10
4.10
4.40
3.60
3.70 (4.20)
(4.20)
2.00
2.001.00
3.60 à 3.80
3.40
3.00
3.00 3.00
2.70
2.70
3.00
3.00
3.60
3.30
2.00
3.40
4.30
3.40
3.50
5.50
4.40
3.50
1.50
4.60
4.40
3.00
4.40
4.80
5.50
3.75
3.15 3.60
2.40
3.20
6.70
5.00
1.40
3.20
2.40 2.40
3.50
3.00
3.003.00
2.00
1.80
5.30
4.70
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5.80
8.00
7.60
8.60
Parking
Parking
Parking
Parking
Ateliers ostréicoles
Chemin de la Gigas
All.
des A
voce
ttes
Rue de la Plage
Ecluse
Carrelet
Cale
Plan d’eau de l’ancien marais salant
Rue des Claires
Rue des Claires
Espaces ostréicoles
Bancs
Chemin des Galiotes
3.40
5.155.155.155.15
All.
des A
voce
ttes
All.
des A
voce
ttes
All.
des A
voce
ttes
(4.20)(4.20)
3.60 à 3.80
3.00
3.60
3.30
4.30
3.40
3.50
ParkingParkingParkingParking
Rue de la Plage
Rue de la Plage
Rue de la Plage
Ecluse
All.
des A
voce
ttes
All.
des A
voce
ttes
All.
des A
voce
ttes
Ecluse
Chemin de la GigasDonner du confort à la promenade Préserver et renforcer la qualité de
l’ouverture sur la baie
Maison conservée (?)Intégrer au mieux le nouvel usage- école de voile - dans l’environnement
Principales parcelles déconstruitesRépondre aux besoins de fonctionnement
du pôle Gare / Plage tout en améliorant la qualité paysagère
PAysAGE ouvERt(cultures ou prairies, quelques
arbres isolés) PAysAGE MIxtE(marais: bosquets, plans
d’eau et bassins, étendues herbeuses)
Promenades de Godechaud
ACCès à lA PlAGE
GARE
ouvERtuRE suR lE lIttoRAl Et lE PlAtIn
PRojEt DE DIGuECG 17 / EGIs
0 20 100m n
ZDS de Godechaud - Grands principes d’aménagement
Jardin publicautour du plan d’eau
Paturages
Paturages
ChARROn
BOURG ChAPOn
+/- 1 ha
(pho
to ré
alis
ée p
ar e
. Le
Cor
nec
le 2
7 m
ars
2012
)
Les communes disposent à l’issue de l’étude:- d’un schéma des orientations d’aménagement au 1:2000e pose les grands principes (type de paysage, vues, cheminements...)- d’esquisses à court et moyen terme à une échelle et dans un format adaptés au projet (plan au 1:2000e, 1:1000e, zooms, coupes, axonométries...). - de perspectives des aménagements envisagés sur fond de photographie aérienne.
extension du chemin multi-modes doux
Plantations complé-mentaires en petits
bosquets de hautes-tiges bien aérés
négocier acquisitions foncières pour assurer la
continuité du chemin
Renaturation du parking(sol herbeux perméable et plantation d’arbres)
Installation des tables de pique-nique et de jeux d’enfants
Petite aire de stationnement
(+/- 25 pl)
Petite aire de stationnement
(+/- 25 pl)
Secteur des sports de plage (DtA)Sous les grands arbres, les tables de
pique-nique laissent la place à quelques terrains de boules par exemple.
Aire de stationnement
(+/- 150 pl)
Point d’accroche animation
(DtA)
Parking supprimé
Filtre visuel, qualité paysagère et fl uidité des chemins modes doux
largeur = 20m
Ourlet arbustifContinuité écologique nord-Sud et mise à distance des voies SnCFArbres existants
conservés
VeLODySSee
espace d’agrément type parc ouvert et ombragé avec bancs Confortement et extension des boisements existants
par de nouvelles plantations denses(continuité écologique et paysagère le long du canal de Vuhé)
Activité swingolf (DtA)
0 20 100m n
Camping Richelieu2.8 ha
Camping de la Lizotière2.8 ha
Chemin multi-modes douxmis en place dans les parcelles disponibles
largeur = 8 m
Allée cavalièrebouclage du circuit
largeur = 4msur sol sableux existant
Clôture continuetype grillage soudé
h= 1.5 m
Aire de pique-nique existante déplacée
Clôture continuetype ganivelle
nouvelle aire de départ kyte surf
Installation des tables de pique-niques et plantations nouvelles (arbres de grand
développement peu nombreux pour laisser de la surface libre au sol tout en
optimisant l’ombrage)
Ourlet arbustifContinuité écologique nord-Sud et
mise à distance des voies SnCF
Stationnements existants conservés
VeLODySSeeVeLODySSee
0 20 100m n
Ci-dessus à gauche : Grands principes d’aménagement à AytréCi-dessus : Perspective projet à CharronCi-contre et ci-dessous : esquisse à court et moyen terme des aménagements envisagés à Aytré
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 23
3.3 eXemPleS d’aménaGementS ProPoSéS
Les aménagements proposés visent la reconstitution d’un paysage, construit et entretenu jour après jour par des usages, et non d’un décor à gérer à la manière d’un espace public. L’objectif est de redonner un sens à des espaces déconstruits, de les intégrer au territoire, par des interventions peu coûteuses à réaliser et à entretenir par la suite.
Chaque usage crée un paysage différent, qu’il s’agit de positionner de sorte que les grands principes d’aménagement puissent être concrétisés : les pâturages préservent fossés et haies bocagères, les cultures ouvrent et maintiennent ouvert le paysage, les boisements recréent de la densité et encadrent les points de vue, la clôture et la sanctuarisation permettent de retrouver des milieux naturels protégés...
Sur la base des échanges avec les élus, les collectivités locales et les services de l’etat, les aménagements s’appuient à la fois sur des usages agricoles ou de loisir, s’ils existent et s’ils sont transposables en zone de solidarité, et sur les projets en cours d’élaboration pour tester leur combinaison avec les opportunités spatiales que peuvent représenter les terrains déconstruits.
Pour chaque zone de solidarité, les objectifs recherchés sont formulés en terme de paysages, de circulations et d’usages, ce qui permet d’élaborer les principes d’un scénario complet cohérent avec les besoins et les attentes spécifiques sur chaque site, et respectant les contraintes liées au statut des zones de solidarité.
3.3.a les pâturages
Ils permettent de gérer de grandes emprises en paysage ouvert ou bocager, et les animaux en pâture animent le paysage (mouvement dans la parcelle, présence en fonction des saisons). Il est peu coûteux de réaliser les travaux nécessaires à la mise à disposition de terrains pour du pâturage. Cet usage est favorable à la qualité de l’environnement (sols perméables, bonne biodiversité, pas d’intrants chimiques). Les prés pâturés permettent de conserver les fossés et les haies bocagères existantes (qui deviennent des clôtures naturelles), les arbres isolés ou les bosquets.
3.3.b les espaces cultivés
Ils permettent de gérer de grandes emprises en paysage ouvert. Ils évoluent au fil des saisons (transformation du paysage). Parmi les usages possi-bles, c’est le moins coûteux : pour leur mise à disposi-tion d’un agriculteur, les frais se limitent à un nettoya-ge soigneux du terrain. Cet usage n’est cependant pas le plus favorable à la qualité de l’environnement (monoculture, dont l’entretien mécanique privilégie de grandes parcelles d’un seul tenant, qui peuvent entrainer le busage des fossés, l’abattage des haies, des arbres isolés, une perte de biodiversité (y com-pris des micro-organismes du sol), et qui emploie di-vers intrants chimiques). Les espaces cultivés sont à envisager si possible accompagnés d’autres usages, pour diversifier les paysages et les milieux.
3.3.c les boisements
Ils permettent de re-créer du volume, cadrer des vues, ils peuvent redonner le sentiment d’un front bâti (sur une placette, ou le long d’une rue par exemple). en fonction des essences choisies, les boisements peuvent avoir également une valeur productive (biomasse à court ou moyen terme, bois d’oeuvre à plus long terme). C’est un milieu naturel particulièrement absorbant (sols très perméables), et favorable à la biodiversité.
3.3.d les espaces naturels protégés
Ponctuellement, certains secteurs peuvent être interdits au public afin de permettre la reconquête d’un milieu naturel spécifique (dune...). Une clôture empêchant l’accès et un seul entretien initial adapté permettent de retrouver des dynamiques naturelles.
3.3.e les espaces d’agrément ou jardins publics
Ils ne peuvent pas être une solution systématique, mais dans des secteurs fréquentés (proximité d’une école, du centre-ville, ou d’un lieu d’intérêt touristique), leur création peut être bienvenue. La diversité des plantations, et un effort sur les modes de gestion, peuvent en faire des lieux d’une grande diversité biologique.
3.3.f les aires de stationnement
Les besoins en stationnement sont courants, un partie des terrains en zone de solidarité peut permettre d’y répondre, dans des secteurs où leur impact paysager sera contrôlé et minimisé. Le choix des revêtements de sol doit s’orienter vers des sols drainants et/ou des solutions de traitements des eaux de ruissellement.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 25
Les sols en présence dans les Zones de Solidarité après déconstruction sont fortement remaniés et grossièrement nivelés, avec un aspect de sol de remblai suite à des apports de sols extérieurs au site. Ils présentent encore en surface et en profondeur des débris de nature diverse (béton, verre, câbles…), Le passage des engins et le mélange des gravats au sol existant a globalement créé un substrat inerte, inapte en l’état à recevoir dans de bonnes conditions semis et plantations. Depuis la fin des chantiers, des annuelles opportunistes se sont développées, donnant aux sites un aspect de friche qu’il n’est pas souhaitable de voir perdurer.
Dans un premier temps, la priorité sera de faciliter les opérations d’entretien. en attendant d’envisager des aménagements paysagers quels qu’ils soient, les sols doivent présenter une surface correctement nettoyée de tous débris (verre, béton, câbles...) et nivelée, afin de permettre l’accès et la circulation lors des travaux d’entretien : nettoyage approfondi, epierrement complémentaire manuel ou mécanique, fauchage et évacuation des déchets de fauche...
Un certain nombre d’actions stratégiques peuvent ensuite être mises en place en attendant la mise en oeuvre des aménagements. Si la stratégie est à adapter au cas par cas, on peut toutefois dégager des actions par type d’aménagement futur et profiter de cette période d’entre-deux pour préparer les sols au projet à venir : renaturation ou plantation/mise en culture ou pâturage.
Dans le cas de la renaturation de l’espace dunaire à Aytré par exemple, l’objectif est de ré-ap-pauvrir le sol et de favoriser une couverture végétale de type dune grise. La priorité est la clôture (éviter le piétinnement), et le nettoyage des adventices avec évacuation des déchets verts. Les travaux futurs de renforcement du cordon dunaire viendront ajouter des volumes de sable, il ne faut donc pas, dans l’im-médiat, prévoir la plantation d’oyats à cet endroit.
3.3. g etat des sols après déconstruction - restauration et entretien
Dans le cas des futurs espaces semés et plantés, il faut anticiper les besoins à venir pour ga-rantir la durabilité des aménagements, à savoir com-mencer dès maintenant à améliorer la structure et l’activité biologique du sol. en fonction des possibili-tés, on pourra mettre en place soit : - un désherbage mécanique ou manuel, suivi d’un semis (mélange de trois graminées minimum, rustiques et adaptées au terrain). L’objectif est de vé-gétaliser densément, rapidement et à peu de frais les terrains, de limiter le développement des adventices, de couvrir les sols (perméabilité /protection) et de fa-voriser la biologie du sol. - un paillage : déchets verts de feuillus broyés - issus des travaux d’élagage et d’abattage de travaux menés sur la commune par exemple. Le broyat est épandu sur les terrains en remplacement d’un semis de couverture, si la saison est inadaptée à cette intervention (période de gel ou de sécheresse). L’épaisseur minimum devra être de 5 cm. Cette action est difficile à réaliser sur de grandes emprises.
Pour les futurs espaces pâturés, les emprises sont souvent importantes et les adventices ont déjà colonnisé les terrains. Il faudrait dès que possible réaliser : - un semis d’appoint ou un désherbage mécanique ou manuel, suivi d’un semis selon les cas. L’objectif est de développer rapidement une végétation adaptée, - ne pas tarder à mettre à la disposition d’un éleveur local ou prévoir un fauchage d’entretien.
l’apport de terre végétale prélevée à l’extérieur des sites n’est pas recommandée. Il sera préférable d’amender les sols existants ou la terre végétale du stock au moment des aménagements selon les besoins.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 27
4 . Volet hYdraulique
4.1 imPact hYdraulique deS ProJetS
Les aménagements visent un impact hydraulique positif (amélioration du drainage, de la transparence hydraulique des sites) ou a minima une absence d’impact.
Avec un large retour à des terrains naturels, les sols seront de fait « désimperméabilisés» et pro-tégés d’un couvert végétal. Le ruissellement de l’eau sera ainsi freiné le long des pentes. Cette nouvelle capacité d’infiltration limitera l’érosion des sols et le risque d’inondation.
Les scénarios proposés intégrant des élé-ments respectant la transparence hydraulique, les écoulements se feront sans contrainte, facilitant ain-si l’évacuation de l’eau par des chemins et des exu-toires naturels (fossés, canaux) en cas d’événement exceptionnel.
Dans certains cas, le projet intègre et anticipe les améliorations hydrauliques à l’étude. Par exemple, à Port des Barques, le projet envisage la mise à disposition d’une partie des terrains en ZDS pour la réalisation d’ouvrages de collecte et de traitement des eaux pluviales.
Observation cartographique - faisabilité altimétrique d’un cheminement gravitaire des eaux pluviales - Source LIttO 3D
Les zones de solidarité dans la topographie de Charron - Source LIttO 3D
ZDS du Bas de la Laisse
ZDS rue du 19 Mars 1962
ZDS Les Sables de Bourg Chapon
ZDS La Marina
BOURG ChAPOnLA SèVRe
nIORtAISe
LA BAIe De L’AIGUILLOn
ChARROn
nORD
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 29
5 . faiSaBilité
5.1 ProPriété foncière et miSe en GeStion
L’etat reste propriétaire des parcelles rachetées par le Fonds Barnier et déconstruites en zone de solidarité.
La mis en gestion des terrains dépend des aménagements envisagés et de leur dimension. On distingue dans certains cas le gestionnaire et l’entité chargée concrètement de l’entretien.
3.3.a les pâturages
L’etat n’est pas en mesure de prendre en charge la mise en gestion de ce type d’usage. Cette tâche ne peut pas non plus être assumée à long terme par les communes. Un organisme intermédiaire doit être désigné : SAFeR, Conservatoire Régional des espaces naturels, Conservatoire du Littoral ou autre... au cas par cas en fonction des territoires. L’usufruit et donc l’entretien concret des terrains est confié à un éleveur local, au travers d’une convention de gestion intégrant des prescriptions environnementales à faire valider par l’etat.
3.3.b les espaces cultivés
Comme pour les pâturages, l’etat n’est pas en mesure de prendre en charge la mise en gestion de ce type d’usage. Cette tâche ne peut pas, dans ce cas non plus, être assumée à long terme par les communes. Un organisme intermédiaire doit là aussi être désigné: SAFeR, Conservatoire Régional des espaces naturels, Conservatoire du Littoral ou autre... au cas par cas en fonction des territoires. L’usufruit et donc l’entretien concret des terrains est confié à un agriculteur local, dont les pratiques culturales soient conformes aux exigences environnementales recherchées par l’etat (à formuler dans le cadre d’une convention de gestion).
3.3.c les boisements
Plantés de façon pérenne sur des surfaces moyennes (moins d’un hectare), ils ne nécessitent qu’un entretien limité et ponctuel qui peut être pris en charge soit par l’etat (DDtM), ou les collectivités locales, dont la commune elle-même (compétence interne ou recours à une entreprise spécialisée), selon une convention de gestion à convenir au préalable au cas par cas, qui devra intégrer des prescriptions environnementales.
3.3.d les espaces naturels protégés
Une fois clôturés, l’entretien de ces espaces est réduit, puisque l’objectif est de retrouver des dynamiques naturelles. Cependant un certain nombre d’interventions sont à prévoir pour retrouver le substrat d’avant l’urbanisation. Que le gestionnaire soit la commune, une collectivité locale ou un organisme indépendant (association, ou autre), elle devra mobiliser ses agents, ou une entreprise spécialisée. Dans le cas de l’entretien d’un milieu dunaire, si celui-ci a un impact sur le bon état d’un dispositif de défense contre la mer, le gestionnaire doit être désigné avec soin afin d’être en capacité d’assumer la responsabilité de l’entretien non pas seulement d’un espace naturel, mais d’un dispositif naturel de défense côtière.
3.3.e les espaces d’agrément ou jardins publics
L’entretien des espaces publics d’agrément devra être pris en charge par la commune, en régie si elle dispose de moyens adaptés ou en faisant appel à une entreprise d’entretien d’espaces verts. La compétence espaces Verts peut avoir été transférée au moment d’un regroupement de communes (communauté de communes...), dans ce cas c’est le service communautaire qui pourra être sollicité pour prendre en charge ce volet. Dans tous les cas, il pourra être utile d’établir une charte des espaces verts en zone de solidarité, conforme aux objectifs environnementaux attendus par l’etat.
3.3.f les aires de stationnement
L’entretien des aires de stationnement devra être pris en charge par la commune, en régie si elle dispose de moyens adaptés ou en faisant appel à une entreprise spécialisée.
3.3.g les circulations douces
L’entretien des itinéraires modes doux (pié-tons, cyclistes, cavaliers) créés en zone de solidarité sont à prendre en charge par la compétence Voirie au sein des services communaux ou intercommunaux, de même que le balisage et l’affichage pédagogique qui leur sont liés.
Etude d’aménagement des sites de trois communes après déconstruction pour leur aménagement environnemental - SYNTHESE 31
5.2 eStimation deS coûtS d’aménaGement et d’entretien
zoneS de Solidarité - commune de Port deS BarqueS
emprise des zones de solidarité : environ 2.5 hectaresemprise des espaces de projet immédiat : environ 2 hectares
eStimation Générale du coût deS traVauX - enSemBle deS aménaGementS entre 188 000 et 265 000€ hteStimation deS coûtS de maitriSe d’oeuVre et étudeS comPlémentaireS entre 15 000 et 23 000€ hteStimation deS coutS d’entretien Sur 3 anS entre 20 000 et 30 000€ ht
zoneS de Solidarité PrinciPaleS - commune de charron
emprise des zones de solidarité : plus de 60 hectaresemprise des espaces de projet immédiat (zdS principales) : environ 28 hectares
eStimation Générale du coût deS traVauX - enSemBle deS aménaGementS entre 635 000 et 930 000€ hteStimation deS coûtS de maitriSe d’oeuVre et étudeS comPlémentaireS entre 20 000 et 30 000€ hteStimation deS coutS d’entretien Sur 3 anS entre 36 000 et 53 000€ ht
zoneS de Solidarité - commune de aYtré - a court terme
emprise des zones de solidarité : plus de 19 hectaresemprise des espaces de projet immédiat : environ 3 hectares à court terme, + environ 6 hectares supp. à moyen terme
eStimation Générale du coût deS traVauX - enSemBle deS aménaGementS entre 620 000 et 850 000€ hteStimation deS coûtS de maitriSe d’oeuVre et étudeS comPlémentaireS entre 61 000 et 107 000€ hteStimation deS coutS d’entretien Sur 3 anS entre 55 500 et 79 000€ ht