ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest - Loire-Atlantique...2016/03/21 · La ZAC IDN - Sud-Ouest, objet du...

NANTES METROPOLE - COMMUNAUTE URBAINE

ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest

RESUME NON TECHNIQUE COMMUN AU DOSSIER LOI SUR L'EAU ET AU

VOLET BIODIVERSITE : ESPECES PROTEGEES

ARTELIA VILLE & TRANSPORT DIRECTION REGIONALE OUEST Espace bureaux Sillon de Bretagne

8 avenue des Thébaudières

CS 20232

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DATE : MARS 2016 REF : 4-53-1966

N° Affaire 4-53-1966 Etabli par Vérifié par

Date MARS 2016 C. PIEL M. PIED

E. DOUILLARD A. DANNEYROLLE

Indice A B C D


ZAC ILE DE NANTES SUD-OUEST RESUME NON TECHNIQUE COMMUN AU DOSSIER LOI SUR L'EAU

ET AU VOLET BIODIVERSITE : ESPECES PROTEGEES

U:\HYD. ENV.4-53-1966\4\1\RNT-COMMUN-VD.DOCX – MPD/NPO –MARS 2016

a

1. UNE PLACE REDONNEE A L’EAU ________________________________ 1

1.1. ANCIENNE ZONE DE DIVAGATION DE LA LOIRE, CE TERRITOIRE S’ETAIT VU

TOTALEMENT ARTIFICIALISE, ROMPANT TOUT LIEN AVEC L’EAU, AVEC

L’ENVIRONNEMENT DANS SON ENSEMBLE ___________________________________ 2

1.2. UN PROJET URBAIN SOUCIEUX DE SE REINSCRIRE DANS SON ENVIRONNEMENT

NATUREL, DANS LE CYCLE DE L’EAU ________________________________________ 2

1.3. REVALORISATION DU QUAI, PAR UN CONFORTEMENT DE SA STRUCTURE

EXISTANTE ET UN AMENAGEMENT URBAIN SUPERFICIEL ______________________ 3

1.4. MAITRISE ET VALORISATION DES EAUX PLUVIALES, TANT DES PLUIES

ORDINAIRES QU’EXCEPTIONNELLES _________________________________________ 3

1.5. PRESERVATION DE LA NAPPE PHREATIQUE, NAPPE D’ACCOMPAGNEMENT DE

LA LOIRE, PAR UNE EVACUATION DES EAUX PRIORITAIREMENT PAR LE

RESEAU, ACCESSOIREMENT ET SOUS CONDITIONS PAR INFILTRATION__________ 4

2. APPORTER LA NATURE EN VILLE _______________________________ 6

2.1. UN SITE INDUSTRIEL EN PLEINE MUTATION AUX RELIQUATS NATURELS ________ 6

2.2. DES INVENTAIRES COMPLETS POUR ANALYSER LES ATOUTS ET LES FAIBLESSE

DU SITE EN TERME DE BIODIVERSITE ________________________________________ 7

2.2.1. Méthodologie des prospections ________________________________________ 7

2.2.2. Des espèces protégées aux sensibilités différentes au regard du projet ______ 9

2.3. LA DOCTRINE EVITER/REDUIRE/COMPENSER SUR LES ESPECES PROTEGEES AU

SERVICE DE LA NATURE EN VILLE _________________________________________ 11

2.3.1. Impacts bruts ______________________________________________________ 11

2.3.2. Mesure d’évitement _________________________________________________ 13

2.3.3. Mesure de réduction _________________________________________________ 18

2.3.4. Impacts résiduels ___________________________________________________ 20

2.3.5. Mesures environnementales en faveur de la biodiversité __________________ 22

2.4. CONCLUSION SUR LE VOLET BIODIVERSITE : ESPECES PROTEGEES __________ 29

SOMMAIRE


ZAC ILE DE NANTES SUD-OUEST

RESUME NON TECHNIQUE COMMUN AU DOSSIER

LOI SUR L'EAU ET AU VOLET BIODIVERSITE : ESPECES PROTEGEES


1

1. UNE PLACE REDONNEE A

L’EAU

La ZAC Ile de Nantes - Sud-Ouest est située sur l'Ile de Nantes, à Nantes, et couvre une superficie de 80 hectares.

La ZAC Ile de Nantes - Sud-Ouest (ZAC IDN SO) est bordée par le fleuve sur sa limite Ouest et Est, et par une ZAC plus ancienne, dite de l'Ile de Nantes.






2

1.1. ANCIENNE ZONE DE DIVAGATION DE LA LOIRE, CE TERRITOIRE

S’ETAIT VU TOTALEMENT ARTIFICIALISE, ROMPANT TOUT LIEN

AVEC L’EAU, AVEC L’ENVIRONNEMENT DANS SON ENSEMBLE

Jusqu'au milieu du XIXème siècle, le territoire que couvre aujourd'hui la ZAC IDN SO était constitué de bancs de sable modelés par la Loire. L'extension de l'agglomération nantaise, avec la nécessité de mise en œuvre d'infrastructures de services (chemin de fer) et d'activités associées (industries), ont conduit à la transformation et l'occupation progressive de ce territoire. Fonctionnalisme et productivisme étant les critères premiers, l'environnement et en l'occurrence la place de l'eau n'ont fait l'objet que d'une place toute secondaire.

Les quais ont été dressés de façon à être hors d'eau, quelle que soit la crue. Il en résulte aujourd'hui que la ZAC IDN SO est hors zone d'aléas dans le PPRI.

Le réseau d'égouts, unitaire, a été constitué, du moins pour sa trame primaire, de larges ovoïdes rejetant directement en Loire.

Enfin, les activités de transports et autres activités industrielles, alors encore peu attentives à leurs impacts, ont généré des pollutions du sol suffisamment conséquentes pour qu'aujourd'hui l'évacuation des eaux pluviales par des dispositifs d'infiltration soit exclue, la percolation naturelle et diffuse des pluies tombées sur les espaces verts étant en revanche encouragée.

1.2. UN PROJET URBAIN SOUCIEUX DE SE REINSCRIRE DANS SON

ENVIRONNEMENT NATUREL, DANS LE CYCLE DE L’EAU

Depuis plus de 10 ans, l'Ile de Nantes fait l'objet d'un projet urbain visant à la nécessaire transition de cet espace initialement industriel vers un espace urbain, un quartier de ville en immédiate proximité du cœur de ville.

Dès le premier plan guide dessinant l'avenir ce territoire, en 2000, il a été affirmé l'objectif de renouer le dialogue avec le fleuve. Cela en :

revalorisant l'environnement fluviomaritime : quais, berges, espaces naturels,…

faisant entrer l'image de la Loire au cœur de l'Ile de Nantes,

ouvrant les quartiers sur le fleuve.

Ces objectifs trouvent aujourd'hui écho à l'échelle de la commune et de l'agglomération, comme l'illustre le débat "Nantes, la Loire et nous" mené par Nantes Métropole, dont les engagements portent autant sur les aspects écologiques qu'économiques, couvrant autant le domaine de l'urbain que de la prévention des risques.

La ZAC IDN - Sud-Ouest, objet du présent dossier, s'inscrit pleinement dans la continuité de ce plan guide et de ses objectifs. Plus encore, elle vise à se réinscrire plus largement dans le cycle de l'eau.






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1.3. REVALORISATION DU QUAI, PAR UN CONFORTEMENT DE SA

STRUCTURE EXISTANTE ET UN AMENAGEMENT URBAIN

SUPERFICIEL

Premièrement, par une intervention sur le quai du Président Wilson, bordant toute la longueur sud de la ZAC IDN SO. Cette intervention visera d’une part à protéger la structure en béton armé existante, à en conforter le remblai sur lequel elle s’appuie.

Une seconde intervention est envisagée, d’ordre urbain cette fois, restant à définir. Elle consistera à aménager le quai, de cheminements et de bandes plantées, en respectant la structure actuelle.

1.4. MAITRISE ET VALORISATION DES EAUX PLUVIALES, TANT DES

PLUIES ORDINAIRES QU’EXCEPTIONNELLES

Deuxièmement, et conformément à la Loi sur l'Eau et à l'ensemble des documents d'urbanisme réglementant la ZAC IDN SO, les eaux pluviales seront dépolluées et régulées avant rejet au milieu naturel, en l'occurrence la Loire.

Le schéma de gestion, détaillé ci-après, s'appuie sur ces prescriptions pour fonder un projet urbain et de paysage faisant une large place à l'eau, la trame bleue, et à ses incidences bienvenues, la trame verte.






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En d'autres termes, d'une part, sont imposés :

un réseau de collecte et de transport des eaux pluviales majoritairement à ciel ouvert et gravitaire,

des espaces temporairement ou durablement inondables (d'une capacité de rétention d'eau pluviale de 26 212 m3, permettant de rejeter des eaux propres, à débit régulé de 3 litres par seconde et par hectare, pour un évènement pluvial d'occurrence trentennale - le règlement n'impose qu'une prévention décennale -) ;

des dispositifs de dépollution par phytoremédiation,

D'autre part, et sur l'ensemble de la ZAC, sera encouragée une végétalisation des espaces urbains (toitures végétalisées, substrats végétalisés au-dessus des dalles de parkings, emploi de revêtements poreux, espaces de pleine terre) afin de contenir sur site les petites pluies (jusqu'à 8 mm), et ainsi réduire considérablement les rejets directs au milieu naturel.

1.5. PRESERVATION DE LA NAPPE PHREATIQUE, NAPPE

D’ACCOMPAGNEMENT DE LA LOIRE, PAR UNE EVACUATION DES

EAUX PRIORITAIREMENT PAR LE RESEAU, ACCESSOIREMENT ET

SOUS CONDITIONS PAR INFILTRATION

Les activités industrielles, essentiellement passées, sur le territoire de la ZAC ont laissé un sous-sol localement pollué.

Afin que cette pollution reste cantonnée au maximum, il a été préféré de privilégier l'évacuation des eaux pluviales par un réseau conduisant directement en Loire, aux dépens d'une infiltration par puisards et autres puits d'injection.

Fig. 1. Rejets en Loire existants et réutilisés par le projet

Comme il est décrit ci-après, cela n'obère en rien la reconstitution du petit cycle de l'eau, puisque la nappe phréatique est constituée par la nappe alluviale d'accompagnement de la Loire. Les eaux pluviales rejoignent ainsi le fleuve, à très faible débit et épurées, sans s'être chargées de la pollution du sol.






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Néanmoins, puisque le sous-sol présente une part non polluée (restant à identifier avec précision), les pétitionnaires pourront solliciter la mise en œuvre d'un puisard ou puit d'injection sur leur parcelle, sous réserve d'une étude menée par eux, démontrant l'aptitude du sol à recevoir ces eaux sans risque de pollution.






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2. APPORTER LA NATURE EN VILLE

2.1. UN SITE INDUSTRIEL EN PLEINE MUTATION AUX RELIQUATS

NATURELS

Le périmètre d’étude est très anthropisé à plus de 90 % avec la présence de sites industriels en activités ou anciens. Ponctuellement, quelques alignements d’arbres ou zones rudérales marquent les limites des propriétés ou constituent des espaces laissés libres. La plupart de ces habitats présentent un faible intérêt biologique de par la forte artificialisation et anthropisation du site.

L’emprise des voies ferrées est occupée par une pelouse siliceuse où les milieux secs et acides dominent. Son état de conservation est moyen du fait de l’anthropisation de l’habitat (habituellement présent au niveau des coteaux et falaises en Pays de Loire).

Les rives de la Loire ont été (historiquement) aménagées par des structures de quais sur la majeure partie du linéaire. Seul un faible linéaire, à proximité du pont SNCF, est plus végétalisé (ripisylve de frênes et d’aulnes). Ici, au sein des structures de quais où les sédiments ont pu se déposer ou sur la rive végétalisée, se développent l’Angélique des estuaires. Les stations inventoriées présentent un état de conservation moyen à mauvais en lien avec leur lieu de développement (structures des quais) où cet habitat discontinu et fragilisé s’est développé.






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2.2. DES INVENTAIRES COMPLETS POUR ANALYSER LES ATOUTS ET

LES FAIBLESSE DU SITE EN TERME DE BIODIVERSITE

2.2.1. METHODOLOGIE DES PROSPECTIONS

Les prospections de terrain se sont déroulées en deux étapes :

une 1ère étape lors de la réalisation de l’étude d’impact de la ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest (2012, 2013 et 2014),

une 2ème

étape afin de compléter la connaissance sur l’occupation d’un bâtiment du Grand Port Maritime de Nantes St-Nazaire (GPMNSN) par les chiroptères en 2015.

Le tableau ci-après liste les dates et les conditions de réalisation des inventaires de terrain.

Tabl. 1 - Inventaires biologiques de terrain : dates et conditions en 2012-2014

Dates d’inventaires

Naturaliste(s) Groupes visés Lieux prospectés Conditions météorologiques

7 Novembre 2012

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue) Fabien CLAIREAU (Technicien Ecologue)

Pré-diagnostic et identification des secteurs à enjeux Soleil, 14°C

14 Janvier 2013 Jérémy JUDIC (Ornithologue)

Oiseaux hivernants Ensemble de la zone (hors visite de bâtiments)

Légèrement couvert, vent faible, 3 - 5°C.

17 Mai 2013

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue) Jérémy JUDIC (Ornithologue)

Flore (dont Angélique des estuaires et Scirpe triquètre) et oiseaux

Loire et quais en bateau à moteur Soleil, quelques nuages, vent léger, 18°C

24 Septembre 2013 Emmanuel DOUILLARD (Ecologue)

Flore, reptiles, oiseaux, mammifères, insectes

Quais, bords de Loire, allées, friches industrielles…

Soleil, vent faible, 14°C le matin et 27°C l’après-midi.

4 Février 2014

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue) Espèces anthropophiles (oiseaux,

chauves-souris…)

Bâtiments et abords : Timac, Tereos, Port Nantes-St-Nazaire,

Vent, nuages, 9°C

21 Février 2014 Emmanuel DOUILLARD (Ecologue)

Bâtiments et abords : Otor papeterie

Soleil voilé, 9°C.

19 Mars, 4 Avril, 22 et 29 Mai 2014

Fabien CLAIREAU (Technicien Ecologue)

Ecoutes chiroptères Ensemble de la zone (hors visite de bâtiments)

Beau temps, de 12 à 15°C, peu ou pas de vent

13 Mai 2014


Espèces anthropophiles (oiseaux, chauves-souris…)

Marché d’Intérêt National Soleil, quelques nuages, 16°C.

15 Mai 2014

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue)

Flore, oiseaux, reptiles, chauves-souris

Voies SNCF et abords Soleil, absence de nuage et de vent, 10°C à 8h – 21°C à 13h

28 Mai 2014

Jérémy JUDIC (Ornithologue)

Oiseaux nicheurs Ensemble de la zone (hors visite de bâtiments)

Soleil, absence de nuage et de vent, 10°C à 7h – 17°C à 10h

12 et 13 Juin 2014


Inventaire spécifique à la flore protégée : Angélique des estuaires et Scirpe triquètre

Ensemble de la zone. Quais de Loire en bateau à moteur

Soleil, absence de nuage, peu de vent, 23°C

Les prospections de terrain se sont déroulées de novembre 2012 à juin 2014 soit plus d’un cycle biologique complet.






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Tabl. 2 - Inventaires biologiques de terrain (2015) spécifique aux chiroptères: dates et

conditions

Dates d’inventaires Naturaliste(s) Lieux prospectés Conditions météorologiques

14/04/2015

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue) Fabien CLAIREAU (Technicien Ecologue) chacun sa batbox et, positionnement à des lieux différents du bâtiment).

Intérieur : Rez-de-chaussée - 1er étage : zone Ouest - Tour Ouest

/

Écoutes nocturnes (20h30 à 22h) : - toit au niveau des ouvertures du bâtiment

vers l’extérieur, - abords des bâtiments (secteurs Nord et

Est)

Très beau temps, pas de nuages, pas de vent, 23°C

15/04/2015

Intérieur : 1er étage : zone Est

/

Écoutes nocturnes (20h30 à 22h) : - toit au niveau des ouvertures du bâtiment

vers l’extérieur, - abords des bâtiments (secteur Sud)

Très beau temps, pas de nuages, pas de vent, 25°C

23/06/2015

Intérieur : Rez-de-chaussée - 1er étage : zone Ouest - 1er étage : zone Est - Tour Ouest

/

Écoutes nocturnes (21h30 à 23h) : Intérieur du bâtiment zone Est et Ouest

25-30% de nuages, vent faible, 21°C

24/06/2015 Écoutes nocturnes (21h30 à 23h) : Abords des bâtiments (secteurs Nord, Est et Sud)

<5% de nuages, vent faible, 22°C

10/12/2015

Emmanuel DOUILLARD (Ecologue)

Intérieur : Rez-de-chaussée - 1er étage : zone Ouest - Tour Ouest

Temps clair, vent léger. Température extérieure : 4°C à 8h30 (- 2°C dans la campagne environnante). Température intérieure : 13°C au rez-de-chaussée et 6.5°C à l’étage

Trois passages ont été réalisés afin de mieux caractériser l’occupation du bâtiment par les chauves-souris :

l’un pendant la période migratoire des chauves-souris (avril) et axé sur la recherche de gîtes de transit pour la Pipistrelle de Nathusius principalement ;

l’un en été pendant la période de mise bas et d’élevage des jeunes (juin) et axé sur toutes les espèces susceptibles d’occuper le bâtiment ;

le dernier durant l’hiver afin de rechercher les individus en hibernation.

Ces passages ont été :

diurnes afin de rechercher la présence de chauves-souris et/ou de guano dans le bâtiment ;

et nocturnes (crépusculaire) afin d’observer la sortie des chauves-souris du bâtiment. La durée d’écoute a été d’environ une heure à partir du coucher de soleil (créneau horaire des sorties de gîte)

L’ensemble de ces inventaires ont permis de souligner les enjeux du site et identifier les espèces protégées et/ou patrimoniales.






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2.2.2. DES ESPECES PROTEGEES AUX SENSIBILITES DIFFERENTES AU REGARD DU PROJET

Concernant les espèces, la majeure partie d’entre elles sont communes. Quelques espèces protégées ou patrimoniales ont été inventoriées :

un reptile protégé : le Lézard des murailles espèce très commune, essentiellement observé au niveau des emprises RFF/SNCF ;

des chauves-souris protégées : les pipistrelles principalement, la Noctule commune et le Murin de Daubenton, recensées en arrière du quai des Antilles (haie de platanes existants) et d’anciens bâtiments (notamment ceux du Port Autonome de Nantes/Saint-Nazaire) ;

un oiseau nicheur avéré : le Moineau domestique (protégé) et autres oiseaux nicheurs probables : 7 espèces de passereaux ; ils occupent d’anciens bâtiments ou des espaces verts ;

une plante protégée : l’Angélique des estuaires se développe dans les structures des quais Wilson et des Antilles. A noter que le Scirpe triquètre a été inventorié en amont de la zone d’étude ;

une plante rare à l’échelle du Massif armoricain et des Pays de la Loire : le Gaillet de Paris (dont la répartition s’étend essentiellement sur le bassin parisien),

deux secteurs où le cortège floristique est intéressant du fait de la présence de plantes rares ou de la diversité floristique intéressante :

un sur le Quai Wilson en aval immédiat du Pont des 3 Continents ; des espèces végétales caractéristiques des milieux secs s’y sont développées dont certaines sont peu communes (la Luzerne naine, le Torilis des champs variété divariquée et le Trèfle strié),

un sur l’emprise RFF/SNCF, au nord du MIN dont la présence intéressante d’espèces végétales caractéristiques des milieux secs dont le Gaillet de Paris.

La carte ci-dessous synthétise les enjeux biologiques liés aux espèces protégées.

En conclusion, les habitats et les espèces identifiées présentent peu de diversité, les espaces dits naturels étant restreints en bordure de quai (Angélique des estuaires) et sur des friches. Plus globalement, l’enjeu écologique est modéré sur cette zone du fait de l’urbanisation actuelle du secteur et de la quasi-absence d’habitats naturels, à l’exception des rives de la Loire

Les espèces protégées concernées par une dérogation sont potentiellement (en dehors de toute prise en compte dans l’aménagement) :

le Lézard des murailles ;

la Pipistrelle commune ;

8 passereaux dont le Moineau domestique ;

l’Angélique des estuaires.






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2.3. LA DOCTRINE EVITER/REDUIRE/COMPENSER SUR LES ESPECES

PROTEGEES AU SERVICE DE LA NATURE EN VILLE

2.3.1. IMPACTS BRUTS

En phase chantier, les aménagements pourront conduire à la modification ou la suppression de certains habitats d’oiseaux (Moineau domestique), de chauves-souris (Pipistrelle commune) ou de reptiles (Lézard des murailles).

En effet, le programme d’aménagement prévoit la démolition de bâtiments aujourd’hui peu ou inoccupés par les activités humaines et abritant des oiseaux ou des chiroptères. La réfection et la mise en valeur des quais peuvent également conduire à la destruction de l’Angélique des estuaires.

En l’absence de toute prise en compte des espèces protégées, le projet engendrerai des impacts bruts illustrés dans la carte page suivante.






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Fig. 2. Impacts bruts sur les espèces protégées






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2.3.2. MESURE D’EVITEMENT

Le projet a été élaboré en fonction des espèces de faune et de flore protégées présentes sur le site. Le projet s’est construit en appliquant la doctrine Eviter/Réduire/Compenser.

2.3.2.1. L’ANGELIQUE DES ESTUAIRES

Potentiellement les aménagements de confortement de quais et de reconquête (accès du public) dans le cadre de la ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest peuvent impacter l’Angélique des estuaires.

2.3.2.1.1. CONFORTEMENT DES QUAIS

Les désordres constatés

Les expertises détaillées montrent que les structures du quai Wilson sont dans un état général convenable ne remettant pas en cause la stabilité globale de l’ouvrage pour l’utilisation projetée. Néanmoins, les affouillements et affaissements en arrière des quais sont suffisamment importants pour remettre en cause des zones d’arrière quai à court ou moyen terme. La structure des quais quant à elle n’est pas remise en cause.

Fig. 3. Angélique des estuaires sur les quais de l’île de Nantes (ARTELIA)

Fig. 4. Profil en travers des quais sur voutes et identification des désordres (source :

ARCADIS 2013)






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Stratégies envisagées

A ce stade des études pré-opérationnelles, la solution la plus probable fait appel à la mise en place d’un rideau de palplanches en arrière quai. Cette technique n’a pas vocation à créer d’impact sur les Angéliques dont les zones de développement sont éloignées de plusieurs mètres (10 à 12 m), sans risque de projection de matériaux (planches insérées par battage ou vibrofonçage depuis l’arrière des quais).

Fig. 5. Solution envisagée : mise en place d’un rideau de palplanche

2.3.2.1.2. RECONQUETE DES QUAIS

Fig. 6. Plan des transformations - scénario 2 - position définitive (source : smet et uapS,

Novembre 2013)

Nantes Métropole et la SAMOA sont aujourd’hui dans une démarche de confortement des structures des quais dans l’optique de sa reconversion en circulation douce du public. A noter enfin qu’à l’Est de la ZAC, au droit de l’entreprise Tereos, les berges redeviennent naturelles (faible densité d’Angélique) et pourront dès lors faire l’objet d’une mise en valeur sans travaux de démolition ou de confortement.

Au regard des préconisations, il n’est pas attendu d’impact du confortement des quais sur l’Angélique des estuaires (intervention uniquement en arrière du quai préservant l’entrée des

voûtes accueillant l’Angélique des estuaires). Il en est de même pour la mise en valeur des quais.






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2.3.2.2. LE LEZARD DES MURAILLES

A titre conservatoire et, pour garder la mémoire de l’activité ferroviaire et industrielle importante de l’Ile de Nantes, il est prévu, au sein du futur parc métropolitain, de conserver un tronçon de voie ferrée. Ce tronçon, si tant est qu’il soit bien ensoleillé permettra l’accueil du Lézard des murailles. Ce maintien des voies ferrées se fera prioritairement là où le Lézard des murailles est présent. Ceci permettra d’éviter l’impact sur quelques individus et leur habitat.

Fig. 1. Zone ferroviaire thermophile très favorable à l’accueil du Lézard des murailles

dont une partie sera conservée au sein du futur parc

2.3.2.3. LA PIPISTRELLE COMMUNE

La destruction des bâtiments du GPMNSN, dont le hangar 23 bis, est prévue durant l’été 2016, en raison de problèmes de sécurité et d’intrusion dans les bâtiments. Il a été décidé de procéder à






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une fermeture de tous les points de perméabilité des zones d’occupation des pipistrelles (2 anciennes pièces frigorifiques situées à l’étage côté Est), avant la fin mars 2016, afin d’éviter tout impact sur un individu de cette chauves-souris très commune en Pays de la Loire et en Loire-Atlantique qui fréquente le bâtiment au printemps et à l’été. Ce confinement se fera à l’intérieur du bâtiment de la manière suivante :

fermeture des portes existantes et encore fonctionnelles : 2 pour la pièce frigorifique située côté Est et 5 pour la pièce frigorifique située côté Ouest. Ces portes sont étanches (anciens frigos) et, il n’y a donc pas de risque de passage des pipistrelles,

obturation des accès en lieu et place des anciens groupes froids qui ont été retirés au-dessus de chacune des portes. Cette obturation se fera à l’aide d’une toile ou d’un géotextile à mailles très fines qui sera fixé(e) de telle façon à éviter le passage des pipistrelles.

La condamnation des accès doit s’effectuer durant la période d’absence des individus dans les 2 anciennes pièces frigorifiques en automne et hiver soit d’octobre à mars. Les individus n’hibernant dans les bâtiments, ils sont absents à cette époque.

Une visite, par un écologue, sera réalisée juste avant la destruction du bâtiment en juin 2016. Cette visite sera faite de jour et à la tombée de la nuit (à l’aide d’un détecteur d’ultrasons) afin de s’assurer de l’absence d’individu dans le bâtiment. En cas de présence avérée, le système d’obturation sera vérifié et conforté une fois que l’individu ou les individus aura (ont) quitté(s) les lieux à la tombée de la nuit.

2.3.2.4. LES PASSEREAUX

La conservation d’éléments existants sur la zone et notamment le site de Tereos et d’Otor papeteries et une portion de voies ferrées et, la réfection d’une partie seulement des quais sans toucher à l’entrée des voûtes et à la partie frontale des quais vont éviter les passereaux suivants :

le Moineau domestique (4 couples),

la Mésange charbonnière (1 couple),

le Pinson des arbres (1 couple),

l’Hypolaïs polyglotte (1 couple),

le Chardonneret élégant (1 couple),

le Troglodyte mignon (1 couple).

le Rougequeue noir (2 couples/4).

La fermeture des bâtiments avant la fin mars 2016 et la vérification par un écologique juste avant démolition permettent de n’avoir aucun impact sur la Pipistrelle commune.






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Les bâtiments concernés par les travaux de démolition accueillent les passereaux nicheurs suivants :

le Moineau domestique (6 couples),

le Rougequeue noir (2 couples),

Les bâtiments seront démolis en dehors de leur période de nidification (mars à août d’après les « Oiseaux nicheurs des Pays de la Loire, coordination régionale LPO Pays de la Loire, 2014) soit de septembre à février inclus.

Des travaux préparatoires à la démolition des bâtiments pourront débuter durant l’été sous réserve de la vérification préalable de l'absence de nidification d'oiseaux dans les zones qui seront concernées. Un écologue effectuera donc un passage préalable.

L’Hypolaïs polyglotte, la Mésange charbonnière et le Pinson des arbres présents dans les autres secteurs bénéficieront de mesures de réduction (voir partie suivante).






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2.3.3. MESURE DE REDUCTION

2.3.3.1. PHASAGE DU PROJET

La ZAC de l’Ile de Nantes Sud-Ouest est un projet d’envergure s’étalant de 2016 à 2035. Ce phasage sur le long terme permet d’atténuer les effets résiduels en les rendant diffus et progressifs dans le temps et dans l’espace. Ce phasage permet donc un report naturel des espèces faunistiques en fonction de la zone des travaux et une gestion cohérente et durable pour la mise en place des mesures de réduction et de compensation sur les espèces protégées, objet de la présente étude.

Le phasage pour l’aménagement du parc métropolitain tiendra compte des périodes sensibles des espèces protégées dans les secteurs où celles-ci sont présentes (printemps/été correspondant à la nidification des passereaux et hiver pour le Lézard des murailles).

Les travaux préparatoires à la démolition des hangars portuaires débuteront durant l’été 2016. Un écologue s’assurera au préalable de l’absence d’espèce protégée dans les zones concernées par les travaux. La démolition des superstructures et des infrastructures ne se fera quant à elle pas avant la fin 2016 soit après la nidification des passereaux.

Fig. 2. Localisation des hangars portuaires voués à la démolition

Au niveau des quais, la conservation d’éléments existants sur la zone réfection d’une partie seulement des quais sans toucher à l’entrée des voûtes et à la partie frontale des quais permettent de n’avoir aucun impact sur le Moineau domestique, la Mésange charbonnière, le Pinson des arbres, l’Hypolaïs polyglotte, le Chardonneret élégant, le Troglodyte mignon, le Rougequeue noir

La démolition des bâtiments hors période sensible (intervention de septembre à février inclus)

permettent de n’avoir aucun impact sur le Moineau domestique, le Rougequeue noir

Enfin ; L’Hypolaïs polyglotte, la Mésange charbonnière et le Pinson des arbres présents dans les autres secteurs bénéficieront de mesures de réduction.






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2.3.3.2. AMENAGEMENT DU PARC METROPOLITAIN

Les travaux de réalisation du parc se dérouleront entre 2023 et 2016 permettant la mise en place d’une trame végétale progressive et fonctionnelle.

L’emplacement du parc et notamment la mise en place de la figure paysagère se situe sur des zones où ont été inventoriées deux espèces protégées : le Lézard des murailles et la Mésange charbonnière. Afin de limiter les effets sur ces deux espèces, plusieurs mesures seront prises :

la mesure d’évitement consistant à préserver une zone de la voie ferrée (mémoire du site) va permettre un report du Lézard lors des travaux,

plusieurs noues paysagères seront réalisées en dehors des périodes de reproduction et d’élevage de ces deux espèces ; ainsi tous travaux sur les zones de présence d’espèces protégées sera proscrit :

entre avril et août pour la mésange (deux couvées),

entre fin octobre et début mars (hivernage du lézard) et avril-mai (reproduction du lézard).

2.3.3.3. BALISAGE DES ZONES ECOLOGIQUEMENT SENSIBLES

Les zones accueillant des espèces protégées à proximité de zones à aménager devront être balisées physiquement avant le début des travaux, pour éviter tout risque de destruction.

Ce balisage qui pourra être constitué de rubalise de chantier concernera principalement le Lézard des murailles ; notamment dans l’emprise du futur parc métropolitain.

2.3.3.4. MANAGEMENT ET SUIVI ENVIRONNEMENTAL DU CHANTIER

La mission de suivi environnemental de chantier consistera à s’assurer que les différentes mesures environnementales (réduction, compensation et accompagnement) définies soient correctement mises en place.

Dans ce cadre, l’ingénieur-écologue en charge du suivi écologique de chantier interviendra en amont et pendant le chantier.

Il s’agira, en particulier, de préciser l’emplacement des zones sensibles, les précautions à mettre en œuvre avant le démarrage du chantier et les interdictions liées à la préservation de ces zones : interdiction d’y manœuvrer, d’y déposer des matériaux,…

L'écologue interviendra sur les points suivants :

le contrôle du piquetage des secteurs sensibles sur le terrain ;

l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement ;

la limitation de l’emprise du projet en veillant à ne pas détruire inutilement des habitats notamment aux abords du chantier

Les travaux devront donc veiller à ce qu’aucune espèce invasive ne soit introduite au sein ou à proximité de la zone d’étude et notamment dans les espaces verts et dans le futur Parc Métropolitain.






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2.3.4. IMPACTS RESIDUELS

Seul le Lézard des murailles va être impacté par le projet. Cet impact sera cependant très minime (moins d’une dizaine d’individus observés sur la zone en 2011 et 2012) au regard de l’abondance de cette espèce et, ceci ne mettra nullement en cause le maintien de ses populations.

Cette espèce étant protégée mais très commune, cela ne nécessite pas la réalisation d’un dossier de dérogation aux espèces protégées. Pour autant, des mesures environnementales sont proposées. Elles garantiront le maintien de l’espèce sur la zone aménagée dans un bon état de conservation.

La carte qui suit localise ces impacts résiduels.

Les impacts résiduels concernent uniquement le Lézard des murailles sans remettre en cause la viabilité et la conservation des populations sur le site. Au vu des mesures environnementales prises, le

maintien de la population du lézard est assuré.






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2.3.5. MESURES ENVIRONNEMENTALES EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITE

Afin de prendre en compte et d’intégrer au mieux la biodiversité dans le futur aménagement, différentes mesures environnementales sont proposées.

2.3.5.1. AMENAGEMENT DU PARC METROPOLITAIN

Le projet de l’Ile de Nantes Sud-Ouest s’illustre par une volonté de redonner une place importante à la nature en cœur urbain.

Implanté sur le faisceau ferroviaire libéré, il s’étendra sur environ 12 ha et permettra d’offrir une grande diversité d’ambiance et d’usage. Prolongeant le parc des Chantiers et le vaste espace des quais Wilson ses atmosphères successives composant une promenade de quai à quai qui révèle l’étendue et la variété de l’Ile. Profitant aux riverains, il constituera également un équipement d’envergure

métropolitaine.

Le projet de ZAC conduit à la modification d’habitats du Lézard des murailles, du Moineau domestique. En compensation, des zones favorables à cette faune (nichoirs pour les oiseaux, zones enrochées ou murs en pierre sèche pour les reptiles) seront aménagés au sein du parc. L’accès à certains secteurs pourra être ponctuellement ou durablement fermé au public afin de préserver des zones calmes pour la faune (en fonction des périodes de reproduction notamment).

Le futur Parc Métropolitain fera la part belle à la prise en compte et à l’accueil de la biodiversité. Outre les systèmes de Noues qui permettront la présence d’eau douce, élément important pour la faune en général et notamment pour les passereaux, des plantations de ligneux seront réalisées dans l’optique notamment de favoriser la faune sauvage :

plantations d’arbres et d’arbustes sous forme entres autres de fourrés favorables à la nidification des oiseaux,

choix d’essences notamment locales : Ajonc d’Europe, prunellier, Peuplier noir, Frêne commun et oxyphile… typiques de la vallée de la Loire.

Le parc offrira des zones en eau, des secteurs ouverts (prairies/pelouses) voire dénudés (anciennes voies ferrées), des zones plus ou moins humides (noues), des espaces fermés (bosquets, buissons…)… qui sont autant d’espaces favorables à la faune sauvage.

En outre, la gestion différenciée mise en place dans ce futur parc favorisera la biodiversité.

Un plan de gestion et d’entretien du parc métropolitain permettra de mettre en œuvre les actions à mener dans le cadre d’un programme pluriannuel.

Les mesures prises dans le cadre du parc métropolitain et le suivi assuré permettent le développement de la biodiversité sur un site aujourd’hui industriel.






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2.3.5.2. MESURES SPECIFIQUES ESPECES PROTEGEES

2.3.5.2.1. LE LEZARD DES MURAILLES

Afin de compenser cette perte d’habitat (suppression zone ferroviaire), nous proposons de créer sur la zone et notamment dans le futur parc les aménagements suivants :

interstices dans des murets en pierre côté Sud (environ 2 cm de haut x 10 cm de long et 20 cm de profondeur). L’idéal aurait été de créer des murets en pierre sèches mais, cela ne semble pas compatible avec la sécurité dans un contexte urbain. Il est envisagé la création de 5 murets d’environ 10 ml à différents endroits du parc,

hibernaculums : il s’agit de créer dans le sol à différents endroits répartis dans le parc des cachettes pour le Lézard des murailles. 4 seront créés et répartis dans le parc.

La localisation précise de ces aménagements sera définie lors de la conception du parc urbain.

Ces aménagements devront se situer dans des zones ouvertes et fortement ensoleillées.

Fig. 3. VIEUX MUR EN PIERRE COMPRENANT DES INTERSTICES TRES FAVORABLE AU LEZARD DES MURAILLES ET

EXEMPLE D’HIBERNACULUMS VUE EN COUPE

2.3.5.2.2. LES PASSEREAUX

Il est proposé d’installer des nichoirs notamment pour le Moineau domestique qui est un nicheur certain sur la zone. Un nichoir triple (cf. document ci-après) devra être installé sur chacun des 3 bâtiments (Chapidock, Centre Technique Métropolitain, l’ancienne Centrale des Coiffeurs appartenant à la SAMOA). Ils permettront l’accueil de 9 couples de Moineau domestique (6 couples étant impactés par le projet).

Il est proposé également l’installation de nichoirs pour les autres passereaux suivants (nicheurs probables) :

la Mésange charbonnière : 2 nichoirs (1 couple impacté),

le Rougequeue noir : 4 nichoirs (3 couples impactés).

Le parc et les futurs espaces publics offriront globalement une surface d’habitat au Lézard des murailles au moins équivalente à cette existante aujourd’hui.






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Fig. 4. EXEMPLE DE NICHOIR A MOINEAU DOMESTIQUE DU TYPE SCHWEGLER

Ces nichoirs seront installés sur et/ou à proximité (arbres) d’éléments bâtis existants qui seront conservés lors des travaux de la ZAC. Ces éléments bâtis existants qui accueilleront les nichoirs sont :

côté Ouest : Chapidock et le Centre Technique Métropolitain,

côté Est (près de Tereos) : l’ancienne Centrale des Coiffeurs appartenant à la SAMOA.

Ces emplacements seront provisoires le temps des travaux. Les nichoirs seront installés de façon pérenne sur de futures opérations immobilières. Les nichoirs seront déplacés hors période de nidification sous contrôle d’un écologue et positionnés dans une configuration optimale pour les passereaux et, au plus près des premiers emplacements.

2.3.5.2.3. LA PIPISTRELLE COMMUNE

Il est proposé d’installer des gîtes à pipistrelle sur les mêmes éléments bâtis existants qui seront conservés lors des travaux de la ZAC :

côté Ouest : Chapidock et le Centre Technique Métropolitain,

côté Est (près de Tereos) : l’ancienne Centrale des Coiffeurs appartenant à la SAMOA.

2 gîtes seront installés sur chacun de ces trois bâtiments soit 6 gîtes au total.

2.3.5.2.4. POUR LES ESPECES PROTEGEES EN GENERAL

Les informations qui suivent sont issues du Dossier Loi sur l’Eau rédigé par le bureau d’études Urban Water.

La gestion des eaux pluviales

La mise en place d’une gestion des eaux pluviales qualitatives permettra de créer de refuge de biodiversité :

Toiture végétalisée

espaces verts aménagés en zone temporairement inondables






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traitement des eaux pluviales par filtre à sable et phytoremédiation

Ceci permettra aux espèces protégées concernées par l’aménagement de trouver refuge, alimentation… au sein des nouveaux espaces verts.

La carte qui suit synthétise les mesures environnementales proposées dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest.






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2.3.5.3. LE SUIVI, LE CALENDRIER ET LE COUT DES MESURES

Le suivi a pour objectif de s’assurer de la non perte de biodiversité durant et à l’issue de l’aménagement et, notamment en ce qui concerne les espèces protégées présentes sur la zone.

Le tableau page suivante synthétise les mesures et le suivi.






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2.4. CONCLUSION SUR LE VOLET BIODIVERSITE : ESPECES

PROTEGEES

Le projet de ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest concerne une zone déjà aménagée et donc très largement anthropisée. Les enjeux écologiques sont localisés principalement en bordure de Loire avec la présence d’une importante population d’Angélique des estuaires à l’entrée des voutes des quais.

Quelques individus de Pipistrelle commune (mâles) occupent un hangar portuaire une partie de l’année. Sept passereaux protégés et communs, nicheurs probables ou certains, ont été identifiés. Deux sont inféodés au bâti : le Moineau domestique et le Rougequeue noir.

Les mesures d’évitement et de réduction mises en place permettent de garantir l’absence d’impact sur ces différentes espèces protégées :

le confortement par l’arrière des quais qui évite l’Angélique des estuaires,

le cloisonnement intérieur du hangar colonisé par la Pipistrelle commune pour éviter son retour après la période hivernale,

la démolition du bâti concerné hors période de nidification des passereaux.

Seul le Lézard des murailles va subir un impact léger dans le cadre de l’aménagement (notamment au niveau de la zone ferroviaire). Cette espèce n’est absolument pas menacée en Pays de la Loire, elle ne nécessite pas, à elle seule, la rédaction d’un dossier de dérogation aux espèces protégées.

En outre, des mesures environnementales sont proposées afin de maintenir et prendre en compte ces espèces protégées dans le cadre des travaux et du futur aménagement et notamment pour le Lézard des murailles. Pour ce reptile, il est envisagé, la création d’hibernaculums et de murets en pierre dans le futur Parc Métropolitain. Pour les autres espèces protégées, les aménagements suivants seront réalisés : installation de nichoirs pour un certain nombre de passereaux nicheurs sur la zone, pose de gîtes à pipistrelle…

Un management et un suivi environnement du chantier seront effectués par un écologue (vérification notamment des bâtiments colonisés par la Pipistrelle commune et les passereaux protégés avant leur démolition) et, un suivi post-travaux est également envisagé.

L’aménagement du Parc Métropolitain et des différents espaces verts feront la part belle à la biodiversité et notamment aux espèces protégées.

Du fait de la mise en place de mesures d’évitement et de réduction des impacts et, de mesures environnementales, le projet de ZAC Ile de Nantes Sud-Ouest ne nécessité pas la

rédaction d’un dossier de dérogation aux espèces protégées.

REALISATION DE LA ZAC

ILE DE NANTES SUD-OUEST

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Résumé non technique commun au dossier Loi sur l’eau

et au dossier de dérogation aux espèces protégées

2 Cours du Champ de Mars

44923 NANTES cedex 9

Contact :

02.40.99.48.48

www.nantesmetropole.fr

2 Ter Quai François Mitterrand

BP 36311

44263 NANTES cedex 2

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53 rue de Turbigo

75003 PARIS

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