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COMMUNIQUÉ

Whisper Dance TheaterCéline Rivalta

Céline Rivalta Chorégraphe Auteur

De sa double formation en danse classique et moderne jazz, Céline a gardé un goût prononcé pour la rigueur et la beauté du geste. De ses multiples expériences artistiques au-delà de nos frontières et de ses diverses formations aussi bien en danse Kathak, théâtre de mouvement, chant ou écriture, elle cultive le goût des croisements entre différentes disciplines qui fondent l’art d’hier, d’aujourd’hui, de demain, d’ici et d’ailleurs.

Son parcours riche et atypique lui a permis de collaborer avec Kamal Kant, ancien danseur d’Ariane Mnouchkine, Catherine Zarcate, Gérard Santi, Luca Franceschi, Anne-Joëlle Milhorne, Cristina Crisci et d’être interprète pour plusieurs Compagnies.

Elle se qualifie tel un poète, dont sa « plume » serait ses pièces choré-graphiques. Nous la découvrons tantôt interprètes, tantôt metteur en scène de sa libre pensée.

Céline RivaltaCrédit photo /Geneviève Mora

Des dialogues entre différentes influences

artistiques et culturelles

En 2011 Céline fonde Whisper Dance Theater dont la volonté affirmée est de développer les échanges et le partage culturel au travers de spectacles contemporains favorisant le rapprochement des différentes disciplines artistiques et culturelles au travers de chorégraphies générant des dialogues entre la danse, la musique, l’écriture, l’art plastique, mais aussi le discours, la poésie, le théâtre, le chant, la vidéo.

Mickael Gallego Crédit photo /Geneviève Mora

Au cours de ces dernières années, Céline, auteur et interprète, a ainsi créé des œuvres transversales développant des formes ou-vertes telle « Cass » pensée à partir de textes extraits du film « Conte de la folie ordinaire » de Marco Ferreri et de la nouvelle « La plus jolie fille de la ville » de Charles Bukowski. Le travail de recherche chorégraphique a permis de libérer la poésie et la philosophie des textes et de laisser au spectateur la liberté du ressenti basé sur l’apport d’images poétiques et méta-phoriques. Ainsi la dramaturgie se construit en alternance entre théâtre et séquences dansées déployant la fantasmagorie du texte dans la présence des corps.

Une liberté poétique « Baubô sel de peau », est une pièce chorégraphique contempo-raine, d’après le poème de Cristina Crisci inspiré de la gravure de Sam Kerson et des textes poétiques extraits de « Feuilles d’herbe » de W. Whitman et « Marie-Madeleine, un amour infini » de Jacqueline Kelen.

Céline questionne ici le féminin, l’instinct créateur, allant le puiser jusqu’à la source. La chorégraphie offre une danse d’abord lente, évoluant vers un tourbillon qui épouse la parole et le rire de « Baubô ».

Touchant l’inconscient, cette création s’appuie sur des histoires mythologiques sur lesquelles se posent tout naturellement un langage corporel inspiré de la danse Kathak, du buto et de la danse contemporaine pour convoquer chez le spectateur des émotions tout en le laissant libre de les développer.

Omar Dakiri / Céline Rivalta Pierre Montel Crédit Photo / Cédric Matet Crédit photo / Geneviève Mora

Plus récemment, dans « Woolf », Céline a cherché à livrer le par-fum des mots de Virginia Woolf, à distiller leur saveur, à tisser des liens entre les choses par l’imaginaire pour que le spectateur en saisisse la signification, au travers de la voie des sens, de tous les sens, comme pour faire ressentir une odeur intrigante « De la maladie » écrit par Virginia Woolf.

Révéler le meilleur en chacunGénéreuse et attentive, Céline met en place des programmes per-mettant à tous de puiser au plus profond de notre être pour dével-opper notre fibre artistique et culturelle.

La pièce de danse théâtre « Et puis là, Pina voulait entendre une bonne nouvelle » d'après « Walzer» de Pina Bausch, permettra à de jeunes adolescents de travailler, dans différents ateliers pour mieux se découvrir, se connaître, s’épanouir...

D'autres projets sont également envisagés avec des hommes et des femmes de plus de 60 ans, car la sensualité, l'amour, la cruauté ne sont pas uniquement l’apanage de la jeunesse.

Céline privilégie les pièces chorégraphiques où l'interprète est au cœur de l’œuvre, et le spectateur invité à stimuler en perma-nence son souvenir, libérer son imagination à partir d'une gestu-elle élaborée, poétique, sensuelle et onirique.

Ce qui est important pour Céline, c'est l'émotion, l'émotion cor-porelle, spatiale. Toutes ses œuvres témoignent d’une quête inach-evée, d’une soif de spiritualité jamais entièrement comblée, qu’elle exprime et assouvit au travers de ses nombreuses recherches tant dans le geste, que dans la pensée. Ces œuvres sont toutes aussi singulières, parfois offrant moins d’images, pour plus d’intimité dans le corps et dans la pensé. Sylvie Caumet

Crédit photo / Romain Mancini

©WhisperDanceTheater(WDT)2015