What's Hot?! - Avril 2016

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WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Avril 2016

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WHAT’S

HOT ?! Tous les mois, un

peu de prise de hauteur + une

fracture des méninges

Weave

Business Technology

Avril 2016

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Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois de

Mars 2016…

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Google AlphaGo, le champion du Go

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En mars, le programme informatique AlphaGo développé par Google a gagné une série de

matches de go contre le Sud-Coréen Lee Sedol, considéré comme l'un des meilleurs joueurs au

monde de ce jeu de stratégie ancestral. L'intelligence artificielle mise au point par la filiale

DeepMind de Google (groupe Alphabet) a remporté 4 manches contre 1.

Le jeu de go, très pratiqué en Asie, oppose deux adversaires qui doivent déplacer des pierres noires

et blanches sur un plateau quadrillé, le but étant de s'emparer d'un maximum de positions.

Lee Sedol, un joueur professionnel âgé de 33 ans et détenteur de 18 titres internationaux, était

considéré par beaucoup comme un adversaire redoutable pour AlphaGo. "Une partie mémorable",

a tweeté Demis Hassabis, fondateur de DeepMind, au terme du dernier match. "Rebondir après la

grosse erreur initiale contre Lee Sedol a été époustouflant !"

Pour les chercheurs, le jeu de go se prête bien à l'intelligence artificielle car il ne fait pas

uniquement appel aux calculs en force brute, à la différence des échecs par exemple. Après la

victoire d’AlphaGo les ingénieurs Google ont analysé les calculs précis qui ont amené l’intelligence

artificielle à sélectionner ce mouvement. En se fondant sur son apprentissage intensif de millions et

de millions de mouvements humains, la machine a en fait calculé la probabilité qu’un humain fasse

ce mouvement en plein milieu de la partie. La probabilité était de 1 sur 10 000. En d’autres termes,

AlphaGo « savait » qu’un joueur professionnel de Go n’effectuerait jamais un tel mouvement. Mais

en se fondant sur les millions de mouvements effectués par l’intelligence artificielle lorsqu’elle jouait

contre elle-même, AlphaGo en est venu à considérer ce mouvement autrement, via son propre

processus d’introspection et d’analyse. Introspection est-il le mot juste ?

Il s’agit donc d’une percée dans le domaine de l’intelligence artificielle qui soulève plusieurs débats

soulevant autour de la responsabilité des algorithmes et toute l’éthique liée à cette technologie. En

effet, durant ce même mois, n’a-t-on pas vu le scandale de l’IA de Microsoft, Tay et son

« comportement » sur Twitter ?!

AlphaGo, une

intelligence

artificielle remporte

une série de match

du jeu de Go contre

un humain

Le jeu de Go est un

jeu stratégique

très populaire en

Asie

Il s’agit d’une

percée dans le

domaine de l’IA qui

soulève plusieurs

problématiques

#IA

#Google

#AlphaGo https://www.newscientist.com/article/2079871-im-in-shock-how-an-ai-beat-the-worlds-best-human-at-go/

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µTug, micro-robots inspirés de la force légendaire des fourmis

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Page 6: What's Hot?! - Avril 2016

Inspirée par la nature et plus précisément par les efforts collectifs des fourmis lorsqu’il s’agit de

traîner un insecte géant jusqu’à leur fourmilière, une équipe de chercheurs du laboratoire de

biomimétique de Stanford travaille sur la conception de micro-robots capables de tracter de façon

individuelle et collective, jusqu’à environ 150 000 fois leur poids.

Une démonstration de l’exploit des µTug a montré six de ces robots de 17 grammes chacun,

tractant une berline de 1800 kilos avec son chauffeur au volant.

Selon l’un des chercheurs en charge du projet David Christensen, l’effort réalisé serait comparable

à celui qu’exerceraient six êtres humains déplaçant la Tour Eiffel !

Les recherches visent à démontrer les incroyables possibilités d’une approche collective en

matière de robotique.

En effet, il s’est avéré qu’au lieu de travailler sur le développement d’un robot doté d’une extrême

force de traction, il serait plus pratique de développer de petits robots et leurs apprendre à «

travailler ensemble ».

Des chercheurs ont

développé des

micro-robots

inspirés des

fourmis

17 µTug ont tracté

une berline de 1800

kilos avec son

chauffeur au volant.

On pourra étudier le

climat mais aussi faire

voler des planeurs

sur Mars

#RobotsFourmis

#ForceCollective

#Stanford http://thenextweb.com/gadgets/2016/03/14/watch-6-bug-sized-robots-pull-3900lb-suv/#gref

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SeaBubble, un bateau volant sur la Seine

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Imaginez de petites voitures, de la taille d’une Renault Zoé, qui circulent non pas sur les quais de

Seine à Paris, mais sur la Seine elle-même. Mieux, elles la survolent.

Le navigateur un peu excentrique Alain Thébault a imaginé un véhicule innovant pour faciliter les

déplacements personnels en milieu urbain. Il s’agit de sortes de capsules propulsées par un

moteur et des batteries électriques. Elles ne touchent presque pas l’eau grâce à leur conception

inédite.

Les SeaBubbles reprennent le principe du trimaran qui est pourvu de deux foils – sortes de grands

ailerons - placés chacun sous les deux flotteurs latéraux. A partir d’une certaine vitesse, environ

10 nœuds, les foils inclinés avec un angle bien précis, agissent comme les ailes d’un avion. Elles

exercent une force suffisante pour faire sortir de l’eau la coque centrale et les deux flotteurs. Le

bateau vole alors littéralement au-dessus de la surface avec pour seul contact dans l'eau les deux

foils et le safran arrière qui permet, entre autres, de le diriger. Résultat, la trainée dans l’eau est

considérablement réduite, ce qui permet au bateau d’aller flirter avec des vitesses jamais atteintes

par les voiliers conventionnels.

Sous l’habitable des SeaBubble, elles reçoivent quatre foils qui assurent un décollage dès 6

nœuds. Elles peuvent alors continuer à voler tranquillement jusqu’à 10 nœuds (environ 18 km/h),

la vitesse maximale autorisée pour la navigation sur la Seine. "Grâce aux foils nous réduisons la

trainée de 40%, ce qui nous permet d’utiliser une motorisation électrique qui n’émet aucune

pollution. Les batteries sont situées sous le plancher de l’habitacle, comme sur une voiture Tesla",

précise Alain Thébault.

Les premiers SeaBubble seront testées sur la Seine à Paris dès le mois de juin. Une nouvelle

manière amusante de se déplacer mais aussi une solution de transport pratique, écologique pour

désengorger les rues parisiennes ; l’objectif étant d’intégrer ces nouveaux bateaux volants au

réseau de transport de la ville. On a aussi appris qu’une application sera développée en parallèle

afin de permettre à l’utilisateur de vérifier depuis son smartphone la disponibilité de SeaBubbles à

proximité.

Alain Thébault a

imaginé un véhicule

marin pour faciliter

les déplacements

personnels en

milieu urbain

L’objectif reste

d’intégrer ces

nouveaux bateaux

volants au réseau

de transport de la

ville

Les premiers

SeaBubble seront

testées sur la

Seine à Paris dès le

mois de juin

#bateaux-volants

#innovantion

#Paris http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20160307.OBS5940/bientot-vous-traverserez-paris-au-dessus-de-la-seine-en-seabubbles.html

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Un avion supersonique silencieux par la NASA

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En mars la Nasa décolle un peu plus dans sa quête de l’avion supersonique. Un avion

supersonique silencieux et écologique, un Concorde revisité. L’agence spatiale américaine s’est

alliée au groupe aérospatial américain Lockheed Martin qui vient de remporter le contrat de

recherches auprès de la Nasa pour travailler sur la conception d’un avion de transport de

passagers supersonique silencieux.

Le supersonique de la Nasa serait bel et bien destiné à transporter des passagers. Il s’agit d’un

«premier pas vers un possible retour des jets commerciaux supersoniques, mais plus silencieux et

économiques, s’est réjoui Charles Bolden, le patron de la Nasa, à l’occasion de la présentation de

ce projet à l’aéroport Ronald Reagan de Washington. « La Nasa travaille dur pour développer des

avions de transport plus écologiques, plus sûrs et plus silencieux, capables également de voler

plus vite. »

Qui dit vitesse dit consommation exponentielle de carburant. Mais dans les dix prochaines

années, la Nasa assure chercher à réduire « la consommation de carburant et les émissions

polluantes ».

Le supersonique silencieux est pour l’heure en phase d’expérimentation. L'agence aérospatiale

vient de débloquer 20 milliards d'euros pour une étude de faisabilité. Une fois que les études de

faisabilité auront été effectuées par Lockheed Martin sous la supervision de la Nasa, celle-ci

demandera aux entreprises de soumettre des projets pour construire un appareil expérimental

pouvant être piloté et capable de voler à des vitesses supersoniques.

« Développer, construire et faire voler un tel appareil expérimental silencieux est la prochaine

étape logique dans notre démarche pour permettre à l’industrie aérospatiale de décider de se

lancer dans le voyage supersonique destiné au public », a souligné Jaiwon Shin, responsable de

la mission sur la recherche aéronautique de la Nasa. L’agence américaine prévoit un décollage à

l’horizon 2020.

La Nasa

travaille sur le

développement d’un

Concorde

silencieux et

écologique

Il s’agit d’un

premier pas vers un

possible retour des

jets commerciaux

supersoniques

L’agence

américaine prévoit

un décollage

à l’horizon 2020

#Supersonique

#Concorde

#CDG/NYC en 3h http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=021490736967&fw=1

Page 11: What's Hot?! - Avril 2016

On a trouvé l’épiderme

des robots du futur

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Des chercheurs à l’Université De Cornell ont développé la «peau» qui s’étend à plus de six fois sa

taille d’origine, tout en émettant de la lumière.

La découverte peut conduire à des avancées significatives dans plusieurs secteurs tels que le

transport, la communication électronique ou encore le soin sanitaire.

«Ce matériau peut s’étirer avec le corps d’un robot souple. Il permet aux robots de changer de

couleur et de forme » a déclaré Rob Berger, professeur adjoint dans le département de l’ingénierie

mécanique et aérospatiale.

Il s’agit de condensateurs hyper-élastiques et émettant de la lumière ou HLEC (hyper-elastic, light-

emitting capacitors). Il est constitué de couches d’électrodes hydrogel transparents entre

lesquelles sont interposées des feuilles de matériel isolant. Un élastomère modifie la luminance en

fonction de la capacité lorsqu’il est étiré ou déformé.

“Nous pouvons prendre ces pixels qui changent de couleurs et les mettre sur des robots afin de

leur donner la capacité de changer de couleur. » Nous explique Shepherd. Cela peut servir donc

aux robots comme une peau qui émet une lumière colorée selon leurs "émotion" quand ceux-ci

en auront. “Pouvoir changer de couleur en réponse à une humeur ou à une ambiance sera une

fonctionnalité importante dans les interactions humain-robot dans le futur”

En plus de sa capacité à émettre de la lumière sous des conditions d’étirement jusqu’à 480% de

sa taille d’origine, le HLEC est capable d’être intégré aux systèmes de la robotique.

D’autres applications sont prévues : un wearable connecté ou une enveloppe de camouflage

pour les futures droïdes dans un éventuel environnement hostile.

Des

condensateurs

hyper-élastiques

et émettant de la

lumière ou HLEC

trouvent plusieurs

applications

Le HLEC est

capable d’être

intégré aux

systèmes de la

robotique.

Le matériau

agirait comme une

peau pour les

robots qui émet une

lumière colorée

selon leur

"émotion"

#Robotique

#HLEC

#Baymax http://www.engadget.com/2016/03/04/electroluminescent-stretchable-robot-skin/

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Une nouvelle source de lumière quantique

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Des chercheurs du CNRS ont mis au point une nouvelle source de photons unique ultra-brillante,

15 fois plus brillante que les sources usuelles et émettant des photons indiscernables à 99,5% les

uns des autres. Il s’agit d’une boîte quantique positionnée avec précision nanométrique dans une

cavité optique.

Aucune technologie ne permettait, jusqu'à aujourd'hui, l'émission de photons parfaitement

identiques à des rendements suffisants pour une utilisation en optique quantique.

Le CNRS pourrait avoir ouvert la voie à une nouvelle avancée majeure dans le développement de

l'ordinateur quantique. Des chercheurs français du CNRS associés à l'Université Paris Diderot et

Paris-Sud ont ainsi créé une source de photons uniques en positionnant avec grande précision

une boîite quantique dans une microcavité optique.

Le principal défi pour les chercheurs a été de réduire le « bruit » autour de la boîte quantique, tout

en obtenant une forte brillance, qui limite habituellement l'indiscernabilité des photons. Les

scientifiques ont donc positionné, avec une précision nanométrique, une boîte quantique dans une

microcavité optique. L'application d'une tension sur la microcavité permet de supprimer toute

fluctuation électronique qui rendrait les photons émis discernables.

Le domaine de l'information quantique est un enjeu majeur pour l'économie à venir, les ordinateurs

quantiques pouvant, théoriquement, être des centaines de millions de fois plus rapides que les

ordinateurs classiques.

Ces résultats permettront de réaliser des calculs quantiques d'une complexité sans précédent,

premier pas vers la création d'ordinateurs quantiques.

Des chercheurs

du CNRS ont mis

au point une

nouvelle source

de photons unique

ultra-brillante

Il s’agit d’une

avancée

majeure dans le

développement de

l'ordinateur

quantique

Ces résultats

permettront de

réaliser des calculs

quantiques d'une

complexité sans

précédent,

#PhysiqueQuantique

#CNRS

#SourceDeLumière http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/une-nouvelle-source-de-lumiere-quantique-32469/

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Nissan imagine la station-service du futur

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Nissan en partenariat avec le cabinet d’architecture Foster + Partners a dévoilé sa vision de la

station-service du futur lors du salon de Genève. Il s’agit de tout un écosystème où la voiture est

un réservoir d’énergie et où toute la ville constitue une entité autosuffisante en énergie.

« Nous pensons que la station-service du futur sera votre maison, votre rue, votre ville, et même

votre propre voiture », peut-on entendre dans la vidéo que Nissan a diffusé en ce début du mois.

« Les voitures, les bâtiments, la route et le réseau d’énergie communiquent, explique Nissan.

Rechargées par le soleil, le vent ou la force des océans, les voitures permettront aussi de stocker

l’énergie renouvelable et de la redistribuer ».

Le constructeur brosse « un monde dans lequel les véhicules interagissent avec leur

environnement, au moment où les véhicules 100% électriques sont de plus en plus accessibles et

où la technologie Piloted Drive de Nissan est proche de son lancement ». La vidéo présentée à

Genève « explore la façon dont notre mode de vie pourrait évoluer en fonction du développement

technologique ».

Selon David Nelson, à la tête du design pour Foster + Partners, « intégrer les technologies des

véhicules 100% électriques au sein de l’environnement bâti est indispensable afin de construire

des villes plus intelligentes et plus écologiques. Cet engagement doit s’étendre bien au-delà des

véhicules».

Aujourd’hui, la population est de plus en plus citadine mais en 2050, ce sont 7 personnes sur 10

qui résideront dans les zones urbaines. Les deux partenaires du projet « Future of Mobility

Concept » jugent, en conséquence, qu’il est impératif de prévoir les infrastructures nécessaires

pour accompagner le développement urbain. « Chez Nissan, nous voulons dévoiler le véritable

potentiel des villes ».

Faire de la voiture électrique la station-service de demain est une véritable révolution automobile,

industrielle et urbaine !

Nissan a dévoilé

sa vision de la

station-service du

futur lors

du salon de

Genève

Un monde

dans lequel les

véhicules

interagissent

avec leur

environnement

Il s’agit d’une

véritable révolution

automobile,

industrielle

et urbaine

#Nissan

#Voitures électriques

#SmartCity https://www.youtube.com/watch?v=zLs7YOjC2mE

http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/voiture-decouvrez-ressemblera-station-service-futur-61884/

Page 17: What's Hot?! - Avril 2016

Goodyear présente le pneu sphérique à Genève

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Page 18: What's Hot?! - Avril 2016

En ce début de mois de mars a eu lieu le salon international de l’automobile de Genève. C’est à cette

occasion que GoodYear nous a présenté en première mondiale son concept de pneu visionnaire les

voitures autonomes de demain, horizon 2030. Complètement différente du pneumatique d’aujourd’hui,

l’enveloppe de demain se présente comme une sphère.

Ce pneu est en ligne avec la vision de GoodYear de l’avenir de l’automobile. En effet, dans sa

communication, GoodYear souligne que lorsque la conduite autonome sera popularisée et en cours de

généralisation dans le monde automobile, ce pneu sera une source d’inspiration. « Par la réduction

progressive de l’interaction et de l’intervention du conducteur dans les voitures autonomes, les pneus

joueront un rôle de plus en plus important car ils sont le seul lien avec la route », explique Joseph

Zekoski, vice-président et directeur de la technologie de Goodyear. « A l’avenir, les pneus concepts de

Goodyear auront un double rôle : celui de bases créatives pour dépasser les limites d’idées

conventionnelles, et celui de bancs d’essai pour de nouvelles technologies de pointe. »

Partant de ce constat, le manufacturier a imaginé un pneumatique capable de s’adapter

automatiquement à l’état de la route, aux conditions climatiques et au conducteur. L’un des éléments

innovants de sa structure est d’abord le matériau utilisé dans le fond des rainures, une éponge qui se

durcit lorsqu’elle est sèche et se ramollit lorsqu’elle est mouillée, s’adaptant ainsi au revêtement routier.

Souple sur route humide et dur sur le sec, l’éponge modifie ses caractéristiques en fonction du temps

extérieur.

Imprimés en 3D et pouvant donc être personnalisés selon les différentes régions du monde, la forme

sphérique de ces pneus devrait offrir une plus grande manœuvrabilité et accroître la sécurité aux

passagers. Intégrant de nombreux capteurs enregistrant l’état de la route ainsi que les conditions

climatiques, l’ensemble des véhicules autonomes doté de ces pneus devraient enfin être capables de

communiquer entre eux dans le but d’améliorer la sécurité des uns et des autres.

Sa forme sphérique présente aussi de nombreux avantages. La surface de contact plus importante que

sur un pneu classique évite les pertes d'adhérence. Le comportement en courbe est totalement différent

puisque les quatre boules auront la même position en ligne droite ou en virage. C'est un peu comme un

super système à quatre roues directrices.

Utiliser des pneumatiques complètement sphériques impose la suppression des liaisons mécaniques

avec la voiture. Pour les remplacer, Goodyear a imaginé une liaison par sustentation magnétique, comme

sur le train à grande vitesse SCMaglev. De fait, le champ magnétique gère aussi la suspension.

La forme sphérique

de l’Eagle-360 offre

une manœuvrabilité

totale

Le pneu

sphérique

supprime les

frottements

entraînés par

les pantins des

roues

le pneu

intègrera un capteur

sensible à l'état de la

route et aux

conditions

météorologiques

#VoitureAutonome

#PneuSphérique

#Impression3D

#GoodYear https://www.youtube.com/watch?v=oSFYwDDVgac

http://www.clubic.com/mag/transports/actualite-798438-goodyear-eagle-360-pneu-spherique-levitation.html

Page 19: What's Hot?! - Avril 2016

Le MIT nous permet de voir à travers les murs

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Page 20: What's Hot?! - Avril 2016

Cinq chercheurs travaillant au sein du laboratoire de sciences informatiques et d’intelligence

artificielle du MIT ont conçu une nouvelle technologie, le RF Capture, qui exploite les variations

des ondes radio d’une borne Wi-Fi et leurs réflexions sur le corps d’un individu, afin de voir à

travers un obstacle. Leurs premières expérimentations en la matière remontent à 2013 et celle-ci a

fait l’objet d’une démonstration dans le cadre de la conférence SIGGRAPH Asia, organisée du 2

au 5 novembre 2015 à Kobe (Japon).

Les ondes radios traversent en effet les murs et se réfléchissent sur ce qui se situe derrière, qu’il

s’agisse d’objets ou d’être vivants. Après avoir “scanné” la pièce située derrière le mur à l’aide des

ondes émises par une vingtaine d’antennes, le RF Capture conçoit une modélisation 3D des lieux.

Le système repose sur plusieurs algorithmes qui génèrent des séries de clichés en 3D des

réflexions de ces ondes radio au fur et à mesure que la personne se déplace. Ces images sont

ensuite assemblées pour reconstituer les différentes parties du corps.

« En d'autres termes, de l'autre côté d'un bâtiment, RF Capture peut déterminer où vous êtes, qui

vous êtes, et même la main que vous bougez », lisons nous dans le communiqué de presse du

CSAIL (Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory - MIT).

Cette technologie a déjà une application concrète avec un projet de système de détection de

chute des personnes âgées. Un produit commercialisé sous le nom d’Emerald For Home est un

boîtier semblable à un routeur Wi-Fi qui peut détecter les chutes de personnes âgées dans leur

domicile et prévenir des membres de la famille ou les secours.

D'autres débouchés sont envisageables dans les jeux vidéo, la domotique et même au cinéma.

le RF Capture

exploite les variations

des ondes radio afin

de voir à travers un

obstacle.

Après avoir

“scanné” la pièce,

le RF Capture

conçoit une

modélisation 3D

des lieux.

Cette technologie

est utilisée comme

système de

détection de chutes

des personnes

âgées

#RFCapture

#OndesWifi

#MIT http://rfcapture.csail.mit.edu/rfcapture-paper.pdf

https://www.youtube.com/watch?time_continue=139&v=7LTr02cJkiA

Page 21: What's Hot?! - Avril 2016

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Page 22: What's Hot?! - Avril 2016

L’impression 3D au

service de la santé

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Page 23: What's Hot?! - Avril 2016

En Février, le cabinet américain SmarTech a dévoilé une étude consacrée aux enjeux de

l’impression 3D dans le secteur du médical. Déjà utilisée pour la fabrication de prothèses sur-

mesure ou la réplication d’organes pour la préparation d’opérations chirurgicales, la technologie

devrait être davantage exploitée dans les années à venir.

En début de ce mois de mars, un neurochirurgien australien est revenu sur son exploit réalisé en

décembre (après s’est assuré de la stabilité de son patient et de la réussite de l’opération) à

greffer des vertèbres imprimés en 3D en titane à un patient souffrant d’un cancer très rare : le

chordome. Ce n’est certes pas la première fois qu’une prothèse de vertèbre imprimée en 3D est

implantée à un patient, mais cette fois ci, l’opération a été accompagnée d’une extraction d’une

tumeur particulièrement maligne.

Une opération particulièrement délicate : une quinzaine d’heures afin d’extraire, par la bouche du

patient, les tissus tumoraux et les vertèbres lésées puis de les remplacer par la même voie par les

prothèses. Des mois ont été nécessaires au chirurgien pour concevoir et imprimer les vertèbres

dont la forme doit être parfaitement personnalisée et adaptée au patient.

D’autres chirurgiens et scientifiques ont déjà mené des expériences autour des organes imprimés

en 3D. La faisabilité a été prouvée à plusieurs reprises (notamment par l’implantation d’une oreille

à une souris, procédure bientôt réalisable sur l’humain).

En parallèle, des avancées non négligeables ont été réalisées dans le domaine de l’impression

biologique ou bio-impression. Cela fait déjà presque 1 mois qu’on entend parler d’expériences

menées un peu partout dans le monde, notamment en France, dont le but est de perfectionner un

système de bio-impression par laser. Cela permet de confectionner des tissus vivants en 3D.

Cette technique, en devenir, servira à créer des tissus destinés à des essais pour l’industrie

pharmaceutique ou cosmétique puis, à terme, à réaliser des greffons.

Un

neurochirurgien

a réussi à greffer des vertèbres

imprimés en 3D à

un patient souffrant

d’un chordome.

Des organes

imprimés en 3D

montrent qu’il y a

des avancées

considérables à ce

sujet

Confectionner

des tissus vivants

en 3D est une

technique qui ne

cesse de se

perfectionner

#Impression3D

#Chirurgie

#Bio-impression http://mashable.com/2016/03/01/3d-printed-spine#dwfrfLXOEkqP

http://www.wired.co.uk/news/archive/2016-02/26/3d-printed-vertebrae

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