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Tendances de prix des polymèresen 2022

Webinaire

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08/12/2021 Webinaire Performance économique 2

Au programme• Identification des origines de la crise

actuelle

• Le bilan en quelques chiffres

• Les constats à tirer des événements récents

• Prévisions de tendances de prix pour 2022

• Focus rapide sur les surcharges énergétiques

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Partie I2020-2021 : années de crise

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La genèse d’une crise• Février-Mars 2020 : le monde et l’Europe se confinent

• Innombrables fermetures d’entreprises dont l’activité n’est « pasessentielle » en Europe ▷ la demande de polymères chutedramatiquement

• Fermetures de plusieurs sites pétrochimiques, certaines lignes deproduction de polymères sont ralenties, voire arrêtées

• Les pétrochimistes réévaluent les besoins de polymères en aval etadaptent leur production en conséquence

• Incidents (incendies, pannes électriques, découverte de défauts…)au moment du redémarrage des lignes ▷ multiplication des cas deForces Majeures et des arrêts non notifiés comme tels

• Vague de froid aux Etats-Unis qui paralyse la pétrochimie dans leGolfe du Mexique : fin des importations

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Reprise économique : le moment où tout bascule

• Fin du printemps 2020 : début du déconfinement

• L’activité de certains secteurs industriels reprend très vite (construction,électroménager, électrique et électronique, grande consommation,automobile)

• La demande de polymères progresse rapidement, et les stocks desfournisseurs fondent

• Les contraintes sanitaires empêchent/ralentissent les importations depolymères

• De graves pénuries apparaissent en Europe, mais aussi ailleurs dans lemonde (Chine, Etats-Unis)

• Déséquilibre flagrant entre l’offre et la demande ▷ explosion des prix

On espérait un tassement de la situation pour le second semestre 2021, soit dès juin. Il a finalement fallu attendre la rentrée pour percevoir un début d’apaisement, mais celui-ci a rapidement été contrarié par les annonces d’application de « surcharges énergétiques » sur les commandes de nombreux polymères du mois de novembre dernier.

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Partie IIUn bilan chiffré

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Comparatif des disponibilités en Amérique du Nord

Capacités disponibles en Amérique du Nord

Février 2021 Novembre 2021

PEHD 21,6% 60%

PEBD 42,2% 79,1%

PP 28,8% 87,7%

PS 100% 74,7%

PVC 73,3% 87,1%

PET 100% 78%

PA 6 100% 65,4%

PA 6.6 92,1% 61,6%

Ce tableau montre d’une part que la situation de l’offre s’est nettement améliorée en Amérique du Nord entre février et novembre derniers pour les polyoléfines. On constate en revanche une dégradation sensible de l’offre de PS, de PVC, de PET et de PA.

Pour les polyoléfines, les sites encore arrêtés se situent pour l’immense majorité au Texas et en Louisiane, et ont donc sûrement été endommagés par les ouragans du début d’année. Pour les PA, ces perturbations proviennent vraisemblablement de la FM déclarée par BASF à Freeport (Texas) sur le caprolactame, et de la réduction de la production d’ADN d’Ascend à Decatur (Alabama).Pour le PVC, Orbia a déclaré des FM sur 3 de ses sites mexicains, et il existe également des arrêts aux Etats-Unis.Pour le PS, la principale difficulté provient de l’arrêt du site clé de TotalEnergies en LouisianePour le PET enfin, on déplore plusieurs arrêts tant sur le polymère que sur le MEG et le PTA.

Au-delà de ces pourcentages de capacités disponibles qui montrent que l’arrivée de polyoléfines produites aux Etats-Unis va encore être compliquée pendant quelques

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mois, les producteurs étasuniens expriment également des inquiétudes quant à leurs marges. Le cours du Brent était fixé à environ 75$/baril le 7 décembre 2021 en fin d’après-midi, ce qui rend l’exploitation du gaz de schiste pour la production de monomères moins avantageuse en termes de compétitivité-prix.Biden a néanmoins puisé dans les réserves fédérales (50 millions de barils) pour contrer la stratégie de l’OPEP+ et désserrer l’offre de pétrole.

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Comparatif des disponibilités en Asie

Capacités disponibles en Asie Février 2021 Novembre 2021

PEHD 93,4% 95,3%

PEBD 94,6% 95,3%

PP 94,2% 93%

PS 91,9% 94%

PVC 95,7% 82,6%

PET 100% 94,3%

PA 6 99,1% 99,3%

PA 6.6 98% 98%

Les disponibilités en Asie sont quant à elles restées stables. Ces chiffres, qui peuvent de prime abord paraître rassurants, ne le sont pas vraiment. La Chine étant le plus gros producteur mondial de polymères, c’est chez elle que la plupart de ces arrêts se concentrent. Or sa consommation ne fait qu’augmenter et elle a besoin d’importer pour couvrir les besoins non satisfaits par ces arrêts. La situation pourrait rapidement s’aggraver si le gouvernement chinois choisit de maintenir ses coupes énergétiques.

Il y a par ailleurs des rebondissements sur le marché chinois de l’énergie depuis cet automne. Il se passe actuellement deux choses différentes mais dont la finalité est plus ou moins la même.On a d’une part le gouvernement chinois qui, dans la lignée de la COP26, mais également de ses engagements antérieurs, veut réduire sa dépendance au charbon. Or, son modèle énergétique se base énormément sur cette ressource. Plusieurs centrales à charbon ont ainsi été arrêtées, pour certaines définitivement, et le coût de l’électricité a beaucoup augmenté en Chine au cours des derniers mois. Ces fermetures causent également des tensions sur les approvisionnements en électricité. Les objectifs de consommation énergétique fixés pour 2021 aux différentes provinces posent également problème. Les autorités locales étaient chargées de les

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faire respecter, mais le bilan de mi-année a montré que les objectifs avaient été dépassés au premier semestre dans plusieurs provinces. Pour y remédier, des sites industriels énergivores ont dû fermer ou arrêter des lignes de production. Les phosphores jaunes, utilisés dans la production de retardateurs de flammes utilisés en plasturgie, de pigments, de fibres de verre ou encore de polymères techniques sont concernés.

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Les arrêts en quelques chiffresTypes d’arrêts de production en Europe Février 2021 Novembre

2021

Nombre de FM sur les monomères 7 15

Nombre de FM sur les polymères 22 29

Nombre de maintenances sur les monomères pas de données 15

Nombre de maintenances sur les polymères 7 7

Nombre d’arrêts sur les monomères 14 minimum 20

Nombre d’arrêts sur les polymères 26 27

Tenir compte également de l’arrêt du site de production d’oxyde d’éthylène de Dow à Terneuzen (Pays-Bas), rendu public cette semaine, qui pourrait rapidement impacter la production européenne de C2 et de C3.

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Comparatif des disponibilités en EuropeCapacités disponibles en Europe Février 2021 Novembre

2021

PEHD 83,6% 84,4%

PEBD 83,2% 82,7%

PP 73,3% 92,8%

PS 69,8% 93,4%

PVC 83% 77,6%

PET 82,3% 84,9%

PA 6 95,1% 79,2%

PA 6.6 91,5% 74%

On constate une certaine « stabilité » des problèmes d’approvisionnement pour les PE, alors que la situation s’est améliorée pour les PP et le PS. La dégradation est franche pour les techniques.

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Les chaînes d’approvisionnement lourdement impactées

77%

41%

60%

46%

80%

45% 46%41%

64%

26%21%

30%

63%

31%

50%

30%

Délais allongés Gradesindisponibles

Forces Majeures Livraisonspartielles

Problèmes d’approvisionnement rencontrés par les adhérents de Polyvia

mars-21 mai-21 sept-21 nov-21Source : Baromètre des Matières Plastiques de Polyvia

79% des répondants du BMP de septembre2021 ont rencontré au moins un type deproblème d’approvisionnement.Ils étaient 97% à en dire autant en maidernier.

Les chiffres pour novembre sont une estimation de l’enquête BMP en cours.

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Impact des problèmes d'approvisionnement sur les adhérents de Polyvia

Source : Baromètre des Matières Plastiques de Polyvia Septembre/Octobre 2021

• 29% des plasturgistes déplorent des retards deproduction

• 14% des plasturgistes signalent des retards de livraisonaux clients

• 14% des plasturgistes ont dû réorganiser leur production• 12% des plasturgistes constatent une perte de CA• 10% des plasturgistes témoignent d’une perte de marge

23%

33%

26%

18%

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Les hausses de prix des polymères en quelques chiffres

Polymère Prix bas BMP€/t

Prix haut BMP€/t

Moyenne BMP€/t

Moyenne Agences

€/t

Evolution BMP entre mai 2020 et octobre 2021

PEBD 1378 2210 1966 2115 + 88,6 %

PEHD 1420 2200 1797 1772 + 69 %

PPH 1527 2400 1980 1984 + 61,7 %

PVC-e 2000 2220 2295 2164 + 108 %

PS GP 1200 2000 1758 2383 + 62 %

PET 1140 1405 1325 1365 + 39,3 %

PA 6 naturel 2990 4000 3472 3575 + 60,7 %

PA 6.6 naturel 4470 6010 5641 6222 + 41,8 %

Ces chiffres sont tirés du BMP et représentent donc la situation en France.

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Partie IIIAutomne-Hiver 2021 : le moment des constats

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Une crise conjoncturelle mais des failles structurelles

• Pandémie ▷ remise en cause du modèle économique mondial et de la pétrochimie européenne

• La fragilité de la mondialisation a été révélée : l’exemple de la crise du fretinternational continue de le prouver

• La vulnérabilité de la pétrochimie européenne est confirmée :obsolescence des installations, forte dépendance de l’aval et de l’amont auximportations, offre locale de polymères quasiment systématiquementdéficitaire…

• Une relocalisation difficile, car le cadre réglementaire européen ne misepas (bien au contraire) sur le vierge

En ce qui concerne le fret maritime, on avait observé une accalmie au milieu de l’automne 2021 avec la stagnation des tarifs pour certains trajets, voire des baisses de prix pour certains. A noter que les trajets retours sont généralement peu chers (autour de 1500 dollars) quand l’aller va vers l’Europe (14 000$ environ pour un aller simple vers l’Europe de l’Ouest depuis la Chine et 12 – 13 000$ depuis les US).

Le variant Omicron vient tout bousculer et on constate une hausse de 3% du coût de la location de conteneurs standards 40 pieds pour les trajets Chine – Côte Ouest des Etats-Unis et Chine – Côte Est des Etats-Unis en semaine 48. Pour l’instant, les tarifs pour/vers l’Europe sont stables mais pourraient vite augmenter.

Attention également à l’engorgement des ports. Les ports européens (Rotterdam, Anvers…), de Los Angeles et chinois accueillent de nombreux navires qui attendent d’être déchargés. Au final, il y a plus de bateaux entrants que sortants dans ces zones, ce qui accentue les effets de pénuries dans certaines régions et allonge les délais de livraison. Cela peut s’expliquer par le manque de dockers, les mesures sanitaires locales et le manque de chauffeurs routiers.

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L’appétit de la Chine

• La Chine est désormais le centremondial de la pétrochimie

• Elle a une politique d’autosuffisance,notamment en ce qui concerne laproduction de polyoléfines

• Ses récentes politiques de réductiondes émissions de CO2 et de l’impactenvironnemental de ses industries nedevraient pas, selon plusieurs analystes,impacter durablement ses capacités deproduction de polymères

91 millions

31%

+12,2% de consommation en volumes en

2020

sur114 millions

de tonnes produites

de tonnes de polymères consommées en 2020

de la production mondiale de

polymères

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Les leçons à tirer de cette crise• Le prix d’achat des différents polymères par région

déterminera la réouverture des fenêtres d’importation enEurope

• Un cruel manque d’importations caractérise certains marchés européens : PE, PP,PVC, ABS, ABS/PC, PET, PBT, PC, fibres de verre, résines polyesters….

• Les prix européens des polymères ont atteint des niveaux de prix historiques, qu’ilssoient vierges OU recyclés

• La pétrochimie européenne amorce un changement destratégie

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L’ambition renouvelable de la pétrochimie européenne

• L’évolution du cadre réglementaire européen rend la production de polymères vierges moins porteuse

• Les pétrochimistes investissent massivement dans le recyclage chimique et les matériaux biosourcés

*données PlasticsEurope

2,6 milliards €

investis dans le recyclage chimique

d’ici 2025*7,2milliards €d’ici à 2030

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Quelques chiffres sur la consommation de polymères en Europe

• millions de tonnes de polymères vierges consommées en Europe en 2019 (source : PlasticsEurope)

• millions de tonnes de polymères recyclés consommées en Europe en 2019 (source : plateforme MORE d’EuPC)

• tonnes de polymères biosourcés consommées en Europe en 2020 (source : Mordor Intelligence)

50,7

5

500k

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Quelles projections pour les plastiques recyclés en Europe ?

• Rappel : le Green Deal initié par l’UEen 2018 fixe un objectif de recyclagede 55% des emballages plastiquesmis sur le marché d’ici à 2030.

• Environ 40% des polymèrestransformés en Europe le sont pourfabriquer des emballages. Celacorrespond à environ 20 millions detonnes/an**.

12,8*millions de tonnes de

plastiques recyclés seront consommées

en Europe – dont Turquie - en 2024 8,5

millions de tonnes de capacités de recyclage de

polymères installées en Europe en 2020

selon PRE

contre

9,4*millions

de tonnes en 2018 *Chiffres Research and Markets

**Chiffres PlasticsEurope

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Et pour les polymères biosourcés ?

• European Bioplastics prévoit :

• Une multiplication par 4 de la production dePBAT

• Une forte croissance de la production de PBS etde PA biosourcés

• Une belle progression de la productionmondiale de PLA en Asie, aux Etats-Unis et enEurope

• La part de l’Europe dans la production mondialeva rétrécir au profit de l’Asie, qui accaparera 70%des volumes mondiaux d’ici à 2026

Source : 16ème Conférence de EuBP – 30 novembre et 1er décembre 2021

2,4millions de tonnes

de capacités installées dans le monde en 2021

7,6millions de tonnes

de capacités installées dans le monde en 2026

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Bon à savoir• Selon l’Office européen des brevets, 60% des brevets

internationaux relatifs au recyclage des plastiques ou aux

polymères biosourcés déposés en 2010 et 2019 sont européens

ou étasuniens.

• 2x plus de brevets déposés pour le recyclage

chimique/biologique que les process mécaniques

30ktonnes d’ici 2023 en

Espagne pour la JV

Sacyr/Honeywell

350ktonnes de capacités de

traitement de déchets par pyrolyse

à Rotterdam chez Shell en 2024

55ktonnes de capacités de

traitement de déchets par liquéfaction à

Vlissigen chez Neste/Ravago

- 30% pour Europe et 30% pour les Etats-Unis

- En Europe, l’Allemagne est en tête avec 8% des brevets.

- La France se place seconde avec 644 brevets pour le recyclage et 2664 brevets pour les polymères biosourcés.

- L’Oréal se démarque nettement dans le domaine des bioplastiques. - Le secteur de la santé mondial a déposé 19 000 brevets relatifs aux bioplastiques.

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Partie IVPrévisions de tendances de prix des polymères

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Facteur de risque Delta Omicron

• Risque de perturbation des chaînesd’approvisionnement et de la demandedu marché mondial de la chimie

• Risque de déflation et de récession si lapandémie s’éternise et compromet lepouvoir d’achat des consommateurs

• Maintien des écarts de prix despolymères entre l’Occident et la Chine sila situation des approvisionnements nes’améliore pas

• L’Europe aux prisesavec une 5ème vagueépidémique, celle duvariant Delta

• Le monde qui sebarricade face auvariant Omicron

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Prévisions de prix pour les PE en 2022• Fortes hausses de prix constatées sur la fin d’année en

raison de l’application de « surcharges énergétiques »

• Le marché du C2 est plutôt long

• Déséquilibres flagrants en faveur de l’offre sur les marchésdu PEBD, du PEBD-L – surtout grades C6 et C8, du PEHD

• Difficultés des producteurs à imposer la totalité des haussesannoncées

• Niveaux de prix records : on se rapproche – ou on a dépassé– les 2000€/tonne sur certains grades

→ Tendance haussière modérée début 2022 et maintien desprix à un niveau élevé sur une bonne partie de l’année

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Prévisions de prix pour les PP en 2022

• Fortes hausses de prix constatées sur la fin d’année enraison de l’application de « surcharges énergétiques », maisles producteurs n’ont pu imposer que 50% des montantssouhaités en moyenne (70€/t contre 150€/t espérés)

• Le marché du C3 est long

• Fort ralentissement de la demande de PP des secteursautomobile, électroménager et de la construction

→ Tendance baissière modérée début 2022 et maintien desprix à un niveau élevé sur une bonne partie de l’année

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Prévisions de prix pour les PS en 2022• Tensions artificielles sur l’offre de pétrole brut qui

propulsent le prix du baril à la hausse. L’OPEC+ semblevouloir maintenir sa stratégie de restriction de laproduction.

• Annonce de Saudi Aramco qui compte investir dans le gazde schiste d’ici à 2030 : pourrait provoquer des remous sur lemarché du pétrole

• Marché du styrène court et monomère très sensible à lahausse des coûts énergétiques

→ Forte volatilité à prévoir en 2022, avec des tensions sur lesgrades PS-E isolation et peut-être de légères baisses endébut d’année car la demande n’est plus au rendez-vous

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Prévisions de prix pour le PVC en 2022

• Tensions extrêmes sur le VAM en Europe

• Forte sensibilité du PVC aux surcharges énergétiques

• Graves tensions sur l’offre mondiale de PVC

• Pas vraiment de la baisse de la demande du secteur de laconstruction pour le moment

• Démarrage d’une maintenance sur un site européen clé deproduction de PVC dès janvier 2022

→ Forte hausses à anticiper au moins sur le début d’année,avec peu d’espoir de voir les tensions sur l’offre s’apaiserrapidement, en amont comme en aval

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Prévisions de prix pour le PET en 2022• Tensions extrêmes sur le MEG et le PTA en Amérique du Nord. La

situation est également mauvaise pour ces deux précurseurs enEurope.

• Grosse maintenance prévue sur le MEG et le PET en Espagne àpartir de février 2022

• Deux autres maintenances sur le PET prévues en septembre 2022

• Situation très mauvaise en Amérique du Sud, mauvaise enAmérique du Nord et seulement 85% de capacités disponibles enEurope sur la fin d’année

• La baisse saisonnière de la demande est moins prononcéeque d’ordinaire

→ On peut s’attendre à des hausses modérées sur le débutd’année

Environ un cinquième des capacités européennes de production de monoéthylène glycol et d’acide téréphtalique purifié sont offline.

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Prévisions de prix pour l’ABS en 2022• Gare à la volatilité du styrène

• Niveaux de prix très élevés pour l’ABS

• Le marché a renoué avec l’équilibre, sur fond de fortralentissement de la demande des secteurs automobile etélectroménager

• Offre très mauvaise en Amérique du Nord et sensiblementtendue en Europe

• Manque cruel d’importations

→ Potentielle stagnation des prix début 2022, voire delégères hausses en fonction des températures hivernales

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Prévisions de prix pour le PA 6 en 2022• Tensions mondiales sur l’offre de caprolactame. Elles

devraient rapidement s’apaiser en Europe si les sites enmaintenance redémarrent correctement.

• Offre de PA 6 fortement déficitaire en Europe et enAmérique du Nord avec de multiples FM

• Ralentissement du secteur automobile, on anticipe unebaisse continue de la demande de PA. Le marché reste unpeu court.

→ Stagnation et rollovers si la demande ne repart pas, maisgare aux surcharges énergétiques

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Prévisions de prix pour le PA 6.6 en 2022

• FM bloquante sur l’ADN en Europe et un site qui tourne auralenti aux Etats-Unis : fortes tensions sur le précurseur

• FM sur le PA 6.6 qui se maintient en Allemagne. Offrelargement déficitaire aux Etats-Unis

• Marché à l’équilibre : l’offre et la demande sont faibles

• Ralentissement du secteur auto un peu amorti par lerebond du segment des véhicules premiums

• Grosses tensions sur les grades chargés

• Niveaux de prix historiques

→ Maintien des prix à l’horizon, au moins sur le débutd’année

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Prévisions de prix pour le PC en 2022

• Offre mondiale de PC normale, hormis peut-être quelquestensions en Asie et en Amérique du Sud

• Grosses tensions sur le BPA en Asie et en Amérique du Nord

• Ralentissement du secteur automobile et de certainssegments de la construction

• Problématique de la hausse des coûts énergétiques

→ Anticiper d’éventuelles hausses au T1 2022 car il y a unrisque de report des coûts énergétiques et de non-amélioration de l’offre de BPA

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Prévisions de prix pour le PBT en 2022

• Fortes tensions sur le PTA en Amérique du Nord et enEurope

• Offre européenne encore extrêmement mauvaise finnovembre, il faudra du temps pour reconstituer des stocksau redémarrage des 2 FM en Allemagne + tensions en Asie

• Demande plutôt faible

→ Hausses probables en début de T1 2022 car lesmaintenances sur le PTA vont contrarier le marché aval

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Prévisions de prix pour le PU en 2022

• FM impactante déclarée mi-novembre sur le MDI enHongrie. Tensions sur l’offre en Amérique du Nord et enAsie.

• Grosses réductions de la production de TDI en Europe, etoffre largement déficitaire en Asie et en Amérique du Nord.

• Des producteurs qui cherchent à reporter la hausse descoûts énergétiques et logistiques

• Equilibre fragile du marché européen

→ Les producteurs vont chercher, a minima, à maintenirleurs prix. Possibles hausses s’ils arrivent à faire passer lessurcharges énergétiques.

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Et à long terme ?• Les prix ne chuteront pas aussi rapidement qu’ils ont

augmenté• Au-delà des facteurs conjoncturels propres à l’Europe, d’autres régions du monde font

face à des pénuries ▷ le coût des polymères demeure élevé partout dans le monde• Peu de fenêtres d’importation vers l’Europe, à part peut-être pour certains PE et PP• Les fournisseurs européens ne sont pas incités à baisser leurs prix par la concurrence

internationale

• 2022 : une année « stable » ?• Les variables sont connues (hausse des coûts énergétiques mais demande très faible

sur certains secteurs clés, perspectives de récession…)

• Un « seller’s market » : les fournisseurs feront leur possible pour maintenir les prix à desniveaux élevés. Cela peut fermer la porte à des hausses comme à des baisses, enfonction de l’évolution de la demande.

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Partie VImpact des surcharges énergétiques sur la filière française

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Hausse des coûts énergétiques : quel impact sur la plasturgie et les composites ?

94%

6%

Proportion d'entreprises appartenant à la filière

impactées par les hausses des coûts de l'énergie

Entreprises impactées Entreprises non-impactées

81%

67%

52%

48%

28%

13%

Les achats de matières plastiques

Les achats d'énergie

Les achats de prestations logistiques

Les achats de carburant

Les achats de pièces

Autres postes d'achat

Postes d’achat impactés par la hausse des coûts énergétiques

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Des surcharges plus supérieures à la moyenne pour les polymères techniques

0

100

200

300

400

500

600Répartition des montants des surcharges énergétiques par

rapport au montant moyen pour tous les polymères

fibres pigments

PEPE

PP

additifs

PET

PBT

Surcharge énergétique

moyenne

PVC

PS

PA POM

PMMAABS

PC

composites

MPR

Montant moyen des surcharges

énergétiques pour tous les polymères

=204 €/tonne

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08/12/2021 Webinaire Performance économique40

Impact sur les achats d’électricité

• Montant moyen de la hausse ducoût de l’électricité : 40 €/MWh

• Hausse la plus basse : 7 €/MWh

• Hausse la plus élevée : 140 €/MWh

• Ces deux hausses ont été annoncées pour2022.

• Concernant la mention autre : certainsrépondants ont lancé des appels d’offrepour la période 2023-2025.

20%

7%

71%

2%

La hausse du prix de l'électricité annoncée sera appliquée à partir

du dernier trimestre 2021 du premier semestre 2022 de 2022 autre

40


Impact sur les achats de gaz naturel

• Montant moyen de la hausse ducoût de l’électricité : 48 €/MWh

• Hausse la plus basse : 15 €/MWh

• Hausse la plus élevée : 75 €/MWh

• Ces deux hausses ont été annoncées pour2022.

• Concernant la mention autre : certainsrépondants ont lancé des appels d’offrepour la période 2023-2024.

30%

10%50%

10%

La hausse du prix du gaz annoncée sera appliquée à partir

du dernier trimestre 2021 du premier semestre 2022 de 2022 autre

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Bibiane [email protected]

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