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Descripteurs illustrant les niveaux du CECR Version 2016, amplifiée Version pilote pour consultation Copyright Ce document n’est pas du domaine public. Le copyright des échelles de descripteurs (toutes langues) reproduites dans ce document est la propriété du Conseil de l’Europe. Aucune autorisation de reproduction des échelles ou des descripteurs ne peut être donnée. Les maisons d’édition peuvent demander l’autorisation d’utiliser la version finale, en mentionnant le copyright du Conseil de l’Europe. Unité des Politiques linguistiques, Strasbourg, septembre 2016

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Descripteurs illustrant les niveaux du CECR Version 2016, amplifiée

Version pilote pour consultation

Copyright

Ce document n’est pas du domaine public. Le copyright des échelles de descripteurs (toutes langues) reproduites dans ce document est la propriété du Conseil de l’Europe. Aucune autorisation de reproduction des échelles ou des descripteurs ne peut être donnée. Les maisons d’édition peuvent demander l’autorisation d’utiliser la version finale, en mentionnant le copyright du Conseil de l’Europe.

Unité des Politiques linguistiques, Strasbourg, septembre 2016

Sommaire Page

Avant-propos 4Introduction 9Échelles de descripteurs 22Annexe 1: Sources 87Annexe 2: Arguments en faveur de nouvelles échelles de descripteurs

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Annexe 3: Descripteurs supplémentaires 113

Échelle Argument

Page PageActivités de communication langagière et stratégies (CECR Section 4.4) 22Réception 22Compréhension générale de l’oral 23Comprendre une conversation entre tierces personnes 23Comprendre en tant qu’auditeur 24Comprendre des annonces et instructions orales 25Comprendre des émissions de radio et des enregistrements 26Comprendre des émissions de télévision, des films et des vidéos 26Compréhension générale de l’écrit 27Comprendre la correspondance 27Lire pour s’orienter 28Lire pour s’informer et discuter 29Lire des instructions 30Lire comme activité de loisir 31Stratégies de réception 32Reconnaître des indices et faire des déductions 32Interaction 33Interaction orale générale 34Comprendre l’interlocuteur 34Conversation 35Discussion informelle (entres amis) 36Discussions et réunions formelles 37Coopération à visée fonctionnelle 38Obtenir des biens et des services 39Échange d’information 40Interviewer et être interviewé 41Utiliser les télécommunications 41Interaction écrite générale 42Correspondance 42Notes, messages et formulaires 43Conversation et discussion multimodales. 44 92Transactions et coopération axées sur les objectifs 45 93Stratégies d’interaction 46Tours de parole 46Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs (stratégies relationnelles) 47 93Coopérer pour construire du sens (stratégies cognitives) 48 94Faire clarifier 48Production 49Production orale générale 50Monologue suivi : décrire l’expérience 50Monologue suivi : donner des informations 51Monologue suivi : argumenter (par ex. lors d’un débat) 51Annonces publiques 52S’adresser à un auditoire 52Production écrite générale 53Ecriture créative 53Essais et rapports 54

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Stratégies de production 55Planification 55Compensation 55Contrôle et correction 56Médiation 57 94Médiation générale 59Créer un espace pluriculturel 60 95Gérer des interactions en plénière et en groupes 60 96Gérer des situations délicates et des désaccords 61 97Construire du sens 97Encourager le développement d’idées 62 98Retransmettre du sens (à l’oral) 98Transmettre des informations spécifiques à l’oral 62 99Expliquer des données à l’oral (par ex. des graphiques, diagrammes, tableaux, etc.) 63 100Traiter un texte à l’oral 63 100Interpréter 64 101Traduire à l’oral un texte écrit (traduction à vue) 65 102Retransmettre du sens (à l’écrit) 98Transmettre des informations spécifiques à l’écrit 66 99Expliquer des données à l’écrit (par ex. des graphiques, diagrammes, tableaux, etc.) 67 100Traiter un texte à l’écrit 67 100Traduire 68 102Stratégies de médiation 68 102Relier à un savoir préalable 68 103Développer un texte 69 103Rationaliser un texte 69 104Décomposer une information complexe 69 104Adapter son langage 70 104Textes et activités (CECR Section 4.6.3) 71Prendre des notes (conférence, séminaire, etc.) 71Traiter un texte 72Exprimer une réaction personnelle à l’égard de la littérature (films y compris) 72 105Analyser et formuler des critiques littéraires (films y compris) 73 106Compétences communicatives langagières (CEFR Section 5.2) 74Compétence linguistique 75Etendue linguistique générale 75Étendue du vocabulaire 75Correction grammaticale 76Maîtrise du vocabulaire 76Maîtrise du système phonologique 77 106Maîtrise de l’orthographe 78Compétence sociolinguistique 78Correction sociolinguistique 78Compétence pragmatique 79Souplesse 79Tours de parole – répétés 80Développement thématique 80Cohérence et cohésion 81Précision 81Aisance à l’oral 82Compétence plurilingue et pluriculturelle (CEFR Section 6.1.3) 83 109Exploiter un répertoire pluriculturel 83 110Compréhension plurilingue 84 111Exploiter un répertoire plurilingue 85 112

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Avant-propos

Plus de quinze ans après sa publication, le Cadre européen commun de référence pour les langues: apprendre, enseigner, évaluer (CECR) demeure l’un des ouvrages proposés par le Conseil de l’Europe le plus connu et le plus utilisé. Un nombre impressionnant d’outils ont été conçus autour du CECR depuis sa publication officielle en 2001 : des exemples dans plusieurs langues pour illustrer les niveaux de référence, une banque de descripteurs dans les Portfolios européens des langues (PEL), des manuels pour les organismes certificateurs et des guides pour les différentes catégories d’utilisateurs. Un certain nombre de documents de type politique ont continué à développer les principes et les objectifs éducatifs sous-jacents présents dans le CECR. Les portfolios quant à eux ont largement contribué à la mise en œuvre de ces principes, en promouvant avec force des objectifs tels que l’apprentissage fondé sur la réflexion et l’autonomie de l’apprenant.

Indépendamment de tous les outils d’appui réalisés, il a été fréquemment demandé au Conseil de l’Europe de continuer à développer plusieurs aspects du CECR, en complétant, entres autres, les échelles actuelles de compétences langagières par des descripteurs pour la médiation, les réactions à la littérature, l’interaction en ligne, en produisant des versions pour les jeunes apprenants ou en détaillant plus à fond les descripteurs des niveaux A1 et C. Depuis la publication du CECR, des travaux importants ont été réalisés par d’autres institutions et par des organismes professionnels et le travail sur les échelles a confirmé la validité de la recherche initiale conduite par le Dr Brian North et le Professeur Günther Schneider. En conséquence, l’unité des Politiques linguistiques souhaite exploiter l’adoption et l’utilisation massive du CECR en y intégrant certains travaux spécifiques intéressants, dans une version amplifiée de descripteurs, Cette version amplifiée complète l’ensemble initial de descripteurs figurant dans le CECR. Certains domaines sous-représentés dans l’ensemble initial ont été étoffés et de nouveaux descripteurs pour la médiation y ont été inclus. En outre, une nouvelle série de descripteurs pour les jeunes apprenants, venant des PELs et des examens de langue y a été ajoutée.

Plusieurs institutions et organismes professionnels dans les domaines de l’apprentissage en langues et de l’évaluation qui ont travaillé avec les échelles du CECR ont généreusement offert au Conseil de l’Europe un grand nombre de descripteurs validés et calibrés afin de compléter ceux des échelles du CECR de 2001. La situation était cependant différente pour la médiation -concept important dans le CECR-, car aucun descripteur validé ou calibré n’existait. L’élaboration de descripteurs spécifiques pour la médiation a donc constitué la partie la plus longue et la plus complexe du projet 2014-2016.

Une approche différente a été adoptée pour les jeunes apprenants : des descripteurs convenant à deux groupes d’âge (7–10 ans et 11–15 ans) ont été sélectionnés à partir de la version amplifiée incluant les nouvelles échelles pour l’interaction en ligne, la médiation, etc. Une collecte, dans les Portfolios européens des langues, des adaptations de ces descripteurs convenant aux jeunes apprenants a ensuite été faite. Elle a été complétée par des descripteurs d’évaluation pour jeunes apprenants offerts généreusement par Cambridge English Language Assessment.

Le projet s’est déroulé en trois étapes :

a) Combler les lacunes existant dans les échelles initiales de descripteurs à l’aide du matériel disponible (2014-2015)

Groupe de projet : Eurocentres : Brian North, Tunde Szabo, Tim GoodierGroupe de réflexion : Gilles Breton, Hanan Khalifa, Christine Tagliante, Sauli Takala.Consultants : Coreen Docherty, Daniela Fasoglio, Neil Jones, Peter Lenz, David Little, Enrica Piccardo, Günther Schneider, Barbara Spinelli, Maria Stathopoulou, Bertrand Vittecoq.

Le Conseil de l’Europe remercie les institutions et les projets suivants pour l’aimable mise à disposition de leurs descripteurs validés :

- ALTE « Capacités de faire » (Can Do Statements)- Projet AMMKIA (Finlande) Descripteurs pour la grammaire et le

vocabulaire- Cambridge English Language Assessment Résumé des capacités types des candidats

de BULATS

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Échelles communes pour la production orale et écriteÉchelles d’évaluation pour la production orale et écrite

- Projet japonais CECR-J Descripteurs pour les apprenants de l’enseignement secondaire

- Eaquals Banque Eaquals de descripteurs liés au CECR- English Profile Descripteurs pour les niveaux C- Projet (Suisse) Lingualevel /IEF Descripteurs pour les apprenants de l’enseignement

secondaire- Pearson Education Échelle globale pour l’anglais (GSE)

Le Conseil de l’Europe remercie également Pearson Education pour l’aimable validation d’une cinquantaine de descripteurs venant de sources non calibrées, principalement de la banque d’Eaquals et de la traduction de feu John Trim de descripteurs pour le niveau C du Profile Deutsch.

b) Elaborer des échelles de descripteurs pour des domaines absents de la version initiale, en particulier pour la médiation (2014-2016)Groupe de projet : Brian North, Tim Goodier, Enrica Piccardo, Maria Stathopoulou.Groupe de réflexion : Gilles Breton, Coreen Docherty, Hanan Khalifa, Ángeles Ortega, Christine Tagliante, Sauli Takala.Consultants (lors des réunions de juin 2014, 2015 et/ou juin 2016) : Sarah Breslin*, Mike Byram*, Michel Candelier*, Marisa Cavalli, Daniel Coste, Mirjam Egli, Gudrun Erikson, Daniela Fasoglio, Neus Figueras*, Vincent Folny, Francis Goullier*, Manuela Ferreira Pinto, Glyn Jones, Neil Jones, Hanna Komorowska*, Terry Lamb*, Peter Lenz, David Little, Gerda Piribauer, Nick Saville*, Günther Schneider, Joseph Sheils, Belinda Steinhuber, Barbara Spinelli,

Maria Stoicheva*, Luca Tomasi*, Bertrand Vittecoq.* uniquement 2016

Le Conseil de l’Europe remercie le Centre de recherche pour l’apprentissage des langues, les tests et l’évaluation (RCeL), Université nationale et capodistrienne d’Athènes, pour l’aimable mise à disposition de descripteurs du curriculum des langues étrangères intégrées.

Le Conseil de l’Europe souhaite également remercier Cambridge English Language Assessment, en particulier Coreen Docherty pour son appui logistique au projet pendant une période de 6 mois, sans lequel une vaste collecte et analyse de données n’aurait pas été réalisable, ainsi que toutes les institutions citées ci-dessous, qui ont pris part aux trois phases de validation des nouvelles échelles.

c) Collecter des descripteurs pour jeunes apprenants (2014-2016)Groupe de projet : Eurocentres : Tunde Szabo.Groupe de réflexion : Coreen Docherty, Tim Goodier, Brian North.Consultants : Angela Hasselgreen, Eli Moe

Le Conseil de l’Europe remercie Cambridge English Language Assessment et les auteurs de PELs pour l’aimable mise à disposition de leurs descripteurs pour cette collecte.

Combler les lacunes existant dans les échelles du CECR et ajouter de nouvelles échelles que les utilisateurs pourront prendre en considération, complète la version publiée en 2001. Ces ajouts n’ont pas d’impact sur l’hypothèse théorique décrite dans le CECR concernant les niveaux communs de référence ou leur utilisation actuelle dans les Etats membres. Afin d’assurer une complète cohérence et continuité avec les échelles existantes du CECR, le Conseil de l’Europe a prié la Fondation Eurocentres de prendre à nouveau la coordination de l’élaboration des descripteurs, le Dr Brian North coordonnant le travail. L’unité des Politiques linguistiques souhaite exprimer sa gratitude aux Eurocentres pour le professionnalisme et le sérieux avec lesquels le travail a été effectué.

Sjur Bergan Johanna PanthierChef du Département de l’Education Chef de Section, Unité des Politiques linguistiques

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Organismes, par ordre alphabétique, qui ont facilité le recrutement d’instituts pour la validation des descripteurs pour la médiation, l’interaction en ligne, les réactions à la littérature et les compétences plurilingues / pluriculturelles :

Cambridge English Language AssessmentCERCLES: European Confederation of Language Centres in Higher EducationCIEP: Centre international d'études pédagogiquesEaquals: Evaluation and Accreditation of Quality in Language ServicesEALTA: European Association for Language Testing and AssessmentECML: European Centre for Modern LanguageFIPLV: International Federation of Language Teaching AssociationsInstituto CervantesNILE (Norwich Institute for Language Education)UNIcert

Instituts (par ordre alphabétique de pays) qui ont participé entre février et novembre 2015 à la validation des descripteurs pour la médiation, l’interaction en ligne, les réactions à la littérature et les compétences plurilingues / pluriculturelles. Le Conseil de l’Europe remercie également les nombreux participants individuels, dont les instituts ne pouvaient être cités.

Algérie, Institut Français d'AlgerAllemagne, Bundesarbeitsgemeinschaft Englisch an GesamtschulenAllemagne, elc-European Language Competence, FrancfortAllemagne, Frankfurt School of Finance & ManagementAllemagne, Fremdsprachenzentrum der Hochschulen im Land Bremen, Bremen UniversityAllemagne, Georg-August-Universität Göttingen (Zentrale Einrichtung für Sprachen und Schlüsselqualifikationen)Allemagne, Goethe-Institut MünchenAllemagne, Institut FrançaisAllemagne, Language Centre, Neu-Ulm University of Applied Sciences (HNU)Allemagne, Instituto Cervantes, MunichAllemagne, Institut für Qualitätsentwicklung Mecklenburg-VorpommernAllemagne, Justus-Liebig Universität Gießen (Zentrum für fremdsprachliche und berufsfeldorientierte Kompetenzen)Allemagne, Pädagogische Hochschule HeidelbergAllemagne, Ruhr-Universität Bochum, Zentrum für Fremdsprachenausbildung (ZFA)Allemagne, Sprachenzentrum, Europa-Universität Viadrina Frankfurt (Oder)Allemagne, Technische Hochschule WildauAllemagne, Technische Universität Carolo-Wilhelmina zu Braunschweig (Sprachenzentrum)Allemagne, Technische Universität München (Sprachenzentrum)Allemagne, telc gGmbH FrankfurtAllemagne, Universität des Saarlandes (Sprachenzentrum)Allemagne, Universität Freiburg (Sprachlehrinstitut)Allemagne, Universität Hohenheim (Sprachenzentrum)Allemagne, Universität Leipzig (Sprachenzentrum)Allemagne, Universität Passau (Sprachenzentrum)Allemagne, Universität Regensburg (Zentrum für Sprache und Kommunikation)Allemagne, Universität Rostock (Sprachenzentrum)Allemagne, Universität Würzburg (Zentrum für Sprachen)Allemagne, VHS Siegburg Arabie saoudite, National Center for Assessment in Higher Education, RiyadArabie saoudite, English Language Center (ELC), Taibah University, Médine

Argentine, Academia Argüello, CórdobaArgentine, Universidad Nacional de La Plata, La PlataAutriche, C EBS (Center für berufsbezogene Sprachen des bmbf), VienneAutriche, Federal Institute for Education Research (BIFIE), VienneAutriche, HBLW Linz-Landwiedstraße,Autriche, Institut FrançaisAutriche, International Language Centre of the University of InnsbruckAutriche, LTRGI (Language Testing Research Group Innsbruck), School of Education, University of InnsbruckAutriche, Language Centre of the University of SalzburgAutriche, Paedagogische Hochschule NiederoesterreichBolivie, Alliance Française La PazBosnie-Herzegovine, Anglia V Language School, BijeljinaBosnie-Herzegovine, Institut Français de Bosnie-HerzégovineBrésil, Alliance FrançaiseBrésil, Alliance Française de CuritibaBrésil, Instituto Cervantes RecifeBulgarie, AVO Language and Examination Centre, SofiaBulgarie, Sofia University St. Kliment OhridskiCameroun, Alliance Française, BamendaCameroun, IFC YaoundéCameroun, Institut FrançaisCanada, OISE, University of TorontoChili, Alliance Française de La SerenaChine, Alliance FrançaiseChine, China Language Assessment, Beijing Forgien Studios UniversityChine, Guangdong University of Foreign Studies, School of Interpreting and Translation StudiesChine, Heilongjiang UniversityChine, Tianjin Nankai UniversityChypre, Cyprus University of TechnologyChypre, University of CyprusColombie, Alliance Française de BogotaCroatie, University of SplitCroatie, Croatian Defense Academy, ZagrebCroatie, Gimnazija Ivan SupekCroatie, Ministry of Science, Education and SportsEgypte, Institut FrançaisEgypte, Instituto Cervantes, Le Caire

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Emirats arabes unis, Higher Colleges of Technology, U.A.E.Espagne, Alliance FrançaiseEspagne, British Council, MadridEspagne, British Institute of SevilleEspagne, Centro de Lenguas, Universitat Politècnica de ValènciaEspagne, Consejería de Educación de la Junta de AndalucíaEspagne, Departament d'Ensenyament- Generalitat de CatalunyaEspagne, EOI de AlbaceteEspagne, EOI de Badajoz, ExtremadureEspagne, EOI de CatalunyaEspagne, EOI de La Coruna, GaliceEspagne, EOI de Malaga, MalagaEspagne, EOI de Santa Cruz de TenerifeEspagne, EOI de SantanderEspagne, EOI de Santiago de Compostela, GalicieEspagne, EOI de Villanueva-Don Benito, ExtremadureEspagne, EOI de VigoEspagne, ILM CaceresEspagne, Institut FrançaisEspagne, Instituto Britanico de Sevilla S.A.Espagne, Instituto de Lenguas Modernas de la Universidad de ExtremaduraEspagne, Universidad Europea de MadridEspagne, Lacunza - IH San SebastianEspagne, Net Languages, BarceloneEspagne, Universidad Antonio de NebrijaEspagne, Universidad Internacional de La RiojaEspagne, Universitat Autònoma de BarcelonaEspagne, Universidad Católica de ValenciaEspagne, Universidad de CantabriaEspagne, Universidad Pablo de Olavide, SévilleEstonie, Foundation Innove, TallinnEtats-Unis, Cambridge Michigan Language AssessmentsEtats-Unis, Alliance Française de Porto RicoEtats-Unis, Columbia University, New YorkEtats-Unis, Eastern Michigan UniversityEtats-Unis, ETS (Educational Testing Service)Etats-Unis, Purdue UniversityEtats-Unis, University of MichiganFinlande, Aalto UniversityFinlande, Häme University of Applied SciencesFinlande, Language Centre, University of TampereFinlande, Matriculation Examination BoardFinlande, National Board of EducationFinlande, Tampere University of Applied SciencesFinlande, Turku University Finlande, University of Eastern FinlandFinlande, University of Helsinki Language CentreFinlande, University of Jyväskylä France, Alliance FrançaiseFrance, Alliance Française de NiceFrance, Alliance Française Paris Ile-de-FranceFrance, British Council, LyonFrance, CAVILAM - Alliance FrançaiseFrance, Centre international d'études pédagogiques (CIEP)France, CIDEF-UCOFrance, CLV-UPMFFrance, Collège International de CannesFrance, Créa-languesFrance, Eurocentres ParisFrance, France langueFrance, French in NormandyFrance, ILCF Lyon

France, INFREPFrance, International house NiceFrance, ISEFE,France, Université de Franche-ComtéFrance, Université Pierre-Mendès-France Grenoble 2Grèce, Bourtsoukli Language CentreGrèce, Hellenic American University in AthensGrèce, RCeL: National & Kapodistrian University of AthensGrèce, Vagionia Junior High School, CreteHongrie, Eötvös Lorand University Hongrie, EuroexamHongrie, Budapest Business SchoolHongrie, Budapest University of Technology and EconomicsHongrie, ECL Examinations, University of PécsHongrie, Tanárok Európai Egyyesülete, AEDE-HungaryHongrie, University of DebrecenHongrie, University of PannoniaInde, ELT ConsultantsInde, Fluency Center, CoimbatoreIrlande, Alpha College DublinIrlande, Galway Cultural InstituteIrlande, Trinity College DublinItalie, AISLi (Associazione Italiana Scuola di Lingue)Italie, Alliance Française Italie, British School of TriesteItalie, Centro Lingue Estere Arma dei Carabinieri,Italie, Centro Linguistio di Ateneo - Università di BolognaItalie, Centro Linguistico di Ateneo di TriesteItalie, CVCL (Centro per la Valutazione e le Certificazioni linguistiche) - Università per Stranieri di PerugiaItalie, Free University of Bolzano, Language Study UnitItalie, Institut Français de MilanItalie, Instituto Monti, AstiItalie, Padova University Language CentreItalie, Pisa University Language CentreItalie, Università Cattolica del Sacro Cuore, Servizio Linguistico di Ateneo, MilanItalie, Universita' degli Studi di ParmaItalie, Centro Linguistico di Ateneo, Università della CalabriaItalie, Università per Stranieri di SienaJapon, Alliance FrançaiseJapon, Tokyo University of Foreign StudiesJapon, Institut Français du JaponJapon, Japan School of Foreign Studies, Osaka UniversityLettonie, Baltic International Academy, Department of Translation and InterpretingLettonie, University of LatviaLiban, Institut FrançaisLithuanie, Lithuanian University of Educational SciencesLithuanie, Ministry of Education and ScienceLithuanie, Vilnius UniversityLuxembourg, Ministry of Education, Children and YouthLuxembourg, University of LuxembourgMacédoine, Elokventa Language CentreMacédoine, Language Center, South East European UniversityMaroc, Institut Français du MarocMexique, University of GuadalajaraNorvège, Department of Teacher Education and School Research, University of OsloNorvège, University of BergenNorvège, Vox - Norwegian Agency for Lifelong LearningNouvelle-Zélande, Language Studies International (LSI)

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Nouvelle-Zélande, Worldwide School of EnglishOuganda, Alliance Française de KampalaPays-Bas, Institut Français des Pays-BasPays-Bas, CitoPays-Bas, SLOPays-Bas, University of Groningen, Language CentrePérou, Alliance FrançaisePérou, Universidad San Ignacio de LoyolaPérou, USILPologne, Jagiellonian Language Center, Jagiellonian University, CracoviePologne, British Council, VarsoviePologne, Educational Research Institute, VarsoviePologne, Instituto Cervantes, CracoviePologne, Gama College, CracoviePologne, LANG LTC Teacher Training Centre, Varsovie Pologne, SWPS University of Social Sciences and Humanities, Varsovie Portugal, British Council, LisbonnePortugal, Camões, Instituto da Cooperação e da LínguaPortugal, IPG - Instituto Politécnico da GuardaPortugal, ISCAP - Instituto Superior de Contabilidade e Administração do Porto, Instituto Politécnico do PortoPortugal, FCSH, NOVA University of LisbonPortugal, University of AveiroRépublique Tchèque, Charles University, Prague (Institute for Language and Preparatory Studies)République Tchèque, Masaryk University Language Centre, BrnoRépublique Tchèque, National Institute of EducationRépublique Tchèque, University of South BohemiaRoumanie, ASE - The Bucharest University of Economic StudiesRoumanie, LINGUA Language Centre of Babeș-Bolyai University Cluj-NapocaRoumanie, Bucharest Academy of Economic StudiesRoumanie, Institut FrançaisRoumanie, Universitatea Aurel Vlaicu din AradRoyaume-Uni, Anglia Examinations, Chichester CollegeRoyaume-Uni, Cambridge English Language AssessmentRoyaume-Uni, Eurocentres, BournemouthRoyaume-Uni, Eurocentres, BrightonRoyaume-Uni, Eurocentres, LondresRoyaume-Uni, Experience EnglishRoyaume-Uni, Instituto Cervantes, ManchesterRoyaume-Uni, International Study and Language Institute, University of ReadingRoyaume-Uni, Kaplan International College, LondresRoyaume-Uni, NILE (Norwich Institute for Language Education)

Royaume-Uni, Pearson EducationRoyaume-Uni, School of Modern Languages and Culture, University of WarwickRoyaume-Uni, Southampton Solent University, School of Business and LawRoyaume-Uni, St Giles International London CentralRoyaume-Uni, Trinity College LondonRoyaume-Uni, University of ExeterRoyaume-Uni, University of HullRoyaume-Uni, University of LiverpoolRussie, Globus International Language CentresRussie, Lomonosov Moscow State University Russie, MGIMORussie, Moscow State Institute of International RelationsRussie, National Research University Higher Schools of Economics, MoscouRussie, Nizhny Novgorod Linguistics UniversityRussie, Samara State UniversityRussie, St Petersburg State UniversitySénégal, Institut Français de DakarSerbie, Centre Jules VerneSerbie, Institut Français de BelgradeSerbie, University of BelgradeSlovaquie, Trnava UniversitySlovénie, Državni izpitni centerSuède, Instituto Cervantes StockholmSuède, University of GothenburgSuisse, Bell SwitzerlandSuisse, Eurocentres LausanneSuisse, TLC - IH Zurich-BadenSuisse, UNIL, EPFLSuisse, Universität FribourgSuisse, University of LausanneSuisse, ZHAW, WinterthurTaiwan, The Language Training and Testing Center, TaipeiThailande, Alliance FrançaiseTurquie, Middle East Technical University, AnkaraTurquie, Çağ University, MersinTurquie, Ege UniversityTurquie, Hacettepe University, AnkaraTurquie, IDV Bilkent University, AnkaraTurquie, AnkaraTurquie, Sabanci University, IstanbulUkraine, Institute of Phililogy, Taras Shevchenko National University of KyivUkraine, Odessa National Mechnikov UniversityUkraine, Taras Shevchenko National University of KyivUruguay, Centro Educativo Rowan, Montevideo

Traduction : Gilles Breton, Christine Tagliante

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Introduction

Contexte du projet

Même si les descripteurs du CECR ont été énormément appréciés dans le champ de l’enseignement des langues, les lacunes laissées par la recherche initiale ont entraîné des demandes de couverture plus complète. L’objectif de ce projet a donc été de :

- couvrir les domaines pour lesquels il n’existait pas d’échelles de descripteurs dans la version originale (par ex. la médiation, les réactions l’égard de la littérature, le téléphone / les télécommunications, l’interaction en ligne) ;

- enrichir la description du niveau A1, et- renforcer la description des niveaux C, particulièrement du niveau C2, pour lequel la plupart des

descripteurs n’étaient pas calibrés.

L’approche retenue a été de compléter l’ensemble de 2001 plutôt que de modifier les descripteurs existants. Aucune modification n’a été apportée aux tableaux 1 et 2 du CECR ni au tableau 3 qui présente les niveaux communs de référence dans le chapitre 3 du CECR. Les modifications minimes des échelles générales du chapitre 4 concernent essentiellement une meilleure définition du niveau A1 et l’ajout d’un niveau Pré-A1 (voir plus loin). Il y a toutefois des modifications proposées pour un petit nombre de descripteurs dans les échelles des chapitres 4 et 5 du CECR. Les descripteurs du CECR, originaux ou supplémentaires ne prennent pas « le locuteur natif » idéalisé comme point de référence pour la compétence de l’utilisateur/apprenant. Sur ce point, un petit nombre d’énoncés plutôt « absolus » de l’ensemble original ont donné lieu à discussions. Ces légères modifications sont donc proposées à l’occasion de la sortie de ce second jeu de descripteurs.

Les modifications sont listées à la fin de cette introduction. En outre, dans le corps des descripteurs, une nouvelle échelle de descripteurs est apportée pour le « Contrôle phonologique », accompagnée de sous-échelles pour la « Reconnaissance des sons et des articulations » et pour les « Traits prosodiques ». Les raisons de ces nouvelles échelles, y compris pour la phonologie, sont données en annexe 2 à la fin de ce document.

Caractéristiques des descripteurs du CECR de 2001

Les descripteurs publiés dans le CECR en 2001 sont le résultat d’un projet de recherche nationale suisse conçu pour élaborer et valider des descripteurs pour le CECR et les PEL. Le projet d’élaboration d’un ensemble supplémentaire de descripteurs, décrit dans le présent document, suit l’approche retenue dans le projet suisse. La méthodologie en trois étapes utilisée dans ce projet est brièvement décrite dans l’annexe B du CECR.

- Étape intuitiveAnalyse détaillée des échelles de descripteurs existantes et publication de nouveaux descripteurs.

- Étape qualitativeAteliers de travail avec des enseignants pour (a) répartir les descripteurs dans les catégories qu’ils étaient censés décrire ; (b) évaluer la clarté, l’exactitude et la pertinence des descripteurs ; (c) classer les descripteurs selon des degrés de compétences.

- Étape quantitativeAnalyse de Rasch sur l’interprétation que 250 enseignants ont eue de la difficulté des descripteurs lors de l’évaluation de 10 apprenants représentatifs de leurs classes à la fin de l’année scolaire.

Dans la section 3.4 du CECR, le postulat de validité des descripteurs est qu’ils :- s’appuient, en ce qui concerne leur formulation, sur l’expérience de nombreux organismes de

recherche dans le domaine de la définition des niveaux de compétence ;- ont été élaborés simultanément au modèle présenté dans les chapitres 4 et 5 par le biais d’une

interaction entre (a) le travail théorique du groupe d’auteurs, (b) l’analyse d’échelles de compétences existantes et (c), les ateliers de travail conduits avec les enseignants ;

- ont été harmonisés avec l’ensemble des Niveaux communs de référence :- A1 (Breakthrough) : Niveau introductif ou de découverte

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- A2 (Waystage) : Niveau intermédiaire ou de survie- B1 (Threshold) : Niveau seuil- B2 (Vantage) : Niveau avancé ou utilisateur indépendant- C1 (Effective Operational Proficiency) : Niveau autonome- C2 (Mastery) : Maîtrise

- répondent aux critères énoncés dans l’annexe A sur la forme des descripteurs en ce sens que chacun d’entre eux est court (pas plus de 25 mots), clair et transparent, formulé de façon positive, qu’il décrit quelque chose de défini et est autonome, ce qui signifie que son interprétation ne dépend pas des autres descripteurs ;

- ont été reconnus clairs, utiles et pertinents par des groupes de professeurs enseignant ou non leur langue maternelle dans des secteurs éducatifs variés et avec des profils de formation et une expérience professionnelle très différents ;

- sont appropriés à la description de la performance des apprenants du premier et du second cycle du secondaire général ou professionnel et de l’éducation des adultes et peuvent constituer ainsi des objectifs réalistes ;

- ont été, à quelques exceptions près, « calibrés objectivement »sur une échelle commune. Cela signifie que la place de la plus grande partie des descripteurs de l’échelle résulte de la façon dont ils ont été interprétés pour évaluer la performance des apprenants, et non uniquement de l’opinion de leurs auteurs ;

- fournissent une banque de critères sur le suivi de la compétence en langue étrangère, banque qui peut être utilisée avec souplesse pour élaborer une évaluation critériée. Ils peuvent être intégrés aux systèmes locaux, élaborés grâce aux expériences locales et/ou utilisés pour mettre en place de nouvelles batteries d’objectifs.

Pour toutes ces raisons, l’ensemble des descripteurs de 2001 a fait l’objet d’un large accord et a été traduit dans une quarantaine de langues. Toutefois, dans le CECR, si les descripteurs sont référencés comme « banque de descripteurs », c’est parce que, de même que pour une banque d’items pour un test, l’idée était qu’ils pouvaient être complétés une fois que les utilisateurs en auraient élaboré et validé davantage. On doit garder à l’esprit que les descripteurs pour les niveaux du Cadre européen commun de référence sont donnés uniquement à titre d’illustration. Ils permettent d’établir un métalangage commun pour faciliter le travail en réseau et l’établissement d’une communauté de pratique. Ils sont à l’origine de l’élaboration des standards dans les différents contextes ; ils ne sont pas eux-mêmes proposés comme standards.

Depuis 2010, un certain nombre de projets ont eu pour but de valider et de calibrer des descripteurs conçus à partir du CECR en utilisant des méthodologies semblables à celles du projet suisse. Le moment était donc venu de mettre à jour l’ensemble original et de nombreuses institutions, listées au début de l’avant-propos, ont aimablement, à cet effet, mis leurs descripteurs à la disposition du Conseil de l’Europe. Un certain nombre de sources de descripteurs non calibrés ont également été consultées, plus particulièrement la banque d’Eaquals et les traductions des descripteurs de niveau C pour le Profile Deutsch effectuées par feu John Trim.

Objectifs du projet 2014-2016

Les objectifs du projet 2014-2016 étaient :- d’enrichir la description des niveaux du CECR, en particulier aux niveaux A1, Pré-A1 et aux

niveaux C ;- de prendre en compte les changements technologiques en produisant des descripteurs pour

l’interaction en ligne ;- d’élaborer des descripteurs pour la médiation et les réactions envers la littérature ;- de fournir une compilation de descripteurs adaptée aux jeunes apprenants.

L’existence d’un niveau de compétence inférieur à A1 est évoquée au début de la section 3.5 du CECR. Les descripteurs d’une courte liste ont été calibrés en dessous du niveau A1 dans le Projet de recherche national suisse. Le nombre de projets de descripteurs focalisés sur ces bas niveaux montre qu’une description plus complète des compétences des apprenants au niveau A1 et l’ajout d’un niveau inférieur à A1 étaient importants pour les utilisateurs. Un degré de compétence intitulé Pré-A1 est donc inclus dans la plupart des échelles actualisées. Le niveau Pré-A1 représente une étape à mi-chemin du niveau A1, un degré de

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compétence auquel l’apprenant n’a pas encore acquis la capacité de production et qui repose sur un répertoire de mots et d’expressions toutes faites.

S’agissant de la médiation, on trouve dans la version pilote de 1996 du CECR, publiée à la fin du Projet de recherche suisse, une ébauche de catégories concernant des échelles pour la médiation, élaborée afin de compléter les échelles existantes pour la réception, l’interaction et la production. Il n’existait cependant aucun projet visant à étoffer ces catégories et ce travail est très peu mentionné dans la version de 2001. L’un des objectifs importants de cette actualisation a donc été, enfin, de proposer des échelles de descripteurs pour la médiation. Lors de l’étude sur la médiation, des descripteurs pour l’exploitation des répertoires plurilingue et pluriculturel ont été également ajoutés. La médiation revêt une importance particulière dans l’intégration des migrants et dans un tel contexte, les compétences plurilingues et pluriculturelles deviennent essentielles. C’est dans le cadre de la validation de ces nouveaux descripteurs pour la médiation, l’interaction en ligne, les réactions envers la littérature et l’exploitation des répertoires plurilingues/pluriculturels que les institutions citées dans l’avant-propos ont été sollicitées.

Méthodologie adoptée

Échelles existantes   : Afin d’actualiser les échelles de descripteurs du CECR, la méthode de travail adoptée lors de l’exploitation des matériaux calibrés a été la suivante : un petit groupe d’auteurs de la Fondation Eurocentres a sélectionné et si nécessaire amendé des descripteurs venant des sources citées dans l’avant-propos. A cette étape du projet, de nouvelles échelles ont été ajoutées, pour Lire comme activité de loisir (dans la Réception écrite), Utiliser les télécommunications (dans Interaction orale), et pour Monologue suivi : fournir des informations (dans Production orale). Les descripteurs définissant le discours plus en situation de monologue ont été transférés de l’échelle Echange d’information vers l’échelle Monologue suivi : fournir des informations. Une série de rencontres avec le groupe de réflexion a permis d’affiner le jeu de descripteurs obtenu avant de le soumettre pour révision, à un groupe plus important de consultants.

En ce qui concerne le Contrôle phonologique, échelle présente dans le CECR, un jeu entièrement nouveau de descripteurs a été élaboré (cf. le rapport d’Enrica Piccardo, disponible sur le site du Conseil de l’Europe). L’échelle Phonologie, développée après les descripteurs originaux, s’est avéré la moins performante de la recherche. Cette échelle était la seule du CECR qui avait retenu, tout du moins tacitement, la norme du locuteur natif. Dans cette actualisation, il est apparu plus judicieux de considérer l’intelligibilité comme le point clé de la maîtrise phonologique, conformément avec la recherche actuelle, surtout dans le contexte de l’obtention de descripteurs pour exploiter les répertoires plurilingues et pluriculturels. Les trois échelles distinctes établies pour la Reconnaissance des sons et des articulations, les Traits prosodiques et la Maîtrise globale du système phonologique ont suivi les trois étapes de validation décrites ci-dessous pour les nouvelles échelles, avec à chaque étape plus de 250 informateurs impliqués.

Nouvelles échelles:L’élaboration et la validation des nouvelles échelles ont suivi une méthodologie en tous points semblable à celle de la Recherche initiale Suisse, mais à une plus grande échelle. Cette tâche s’est déroulée de janvier 2014 à mars 2015.

- Etape intuitiveGroupe d’auteurs (quatre personnes): Travaillant essentiellement à partir de la littérature sur les différents aspects de la médiation, l’équipe a rédigé des descripteurs, les a classés, modifiés et remodifiés au cours d’une série de réunions.

- Etape qualitativePhase 1 de la validation : 990 informateurs dans 140 instituts (± 250 informateurs pour la phonologie) : ateliers de travail avec les enseignants organisés par des coordinateurs locaux afin de (a) répartir les descripteurs dans les catégories qu’ils étaient censés décrire ; (b) évaluer la clarté, l’exactitude et la pertinence des descripteurs ; (c) suggérer des reformulations et des simplifications.

- Etape quantitativePhase 2 de la validation : 1294 informateurs dans 189 instituts (± 250 informateurs pour la phonologie) : évaluer le niveau des descripteurs en fonction du CECR.Phase 3 de la validation : 3503 réponses utiles d’environ 1500 informateurs (± 250 informateurs pour la phonologie) : utiliser les descripteurs en auto-évaluation et pour évaluer le niveau de personnes connues des informateurs.

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Plurilingue / pluriculturel : après consultation d’experts, une enquête ciblée, supplémentaire a été réalisée en février 2016 afin d’enrichir encore davantage et de renforcer la validation de ce domaine. 62 experts en éducation plurilingue / pluriculturelle et 267 praticiens ont participé à une enquête conduite selon la méthodologie de la phase 2 décrite ci-dessus. Les réponses des experts et des praticiens ont été analysées séparément puis regroupées.Les fondements de ces nouvelles échelles sont donnés en annexe 2, après la liste des sources qui se trouve en annexe 1. Les rapports techniques sur la validation sont disponibles séparément et sont listés à la fin de ce document.

Quelques-uns des très nombreux descripteurs validés pour certains niveaux des échelles ont déjà été retirés de la version amplifiée des descripteurs. On peut les consulter en annexe 3 du présent document sur les descripteurs. Ils pourront éventuellement, plus tard, être proposés comme descripteurs supplémentaires dans la banque de descripteurs liés au CECR que l’on peut consulter sur le site du Conseil de l’Europe.

Il n’y a pas nécessairement de descripteurs pour tous les niveaux. L’absence de descripteur ne signifie pas qu’il est impossible d’en rédiger un. On trouve par exemple, aux niveaux C, l’entrée « Pas de descripteur disponible : voir B2 ». Dans ces cas-là, on invite l’utilisateur à envisager la possibilité de formuler, pour le contexte en question, un descripteur plus exigeant que la définition donnée pour B2.

Jeunes apprenantsL’approche adoptée a été de chercher et de réunir des descripteurs pour jeunes apprenants puis de les répartir en deux principaux groupes d’âge 7 – 10 ans et 11 – 15 ans, âges auxquels s’adressaient la plupart des PEL validés. Bien que non exhaustif, le projet réunit un choix représentatif de descripteurs pour jeunes apprenants de divers Etats membres du Conseil de l’Europe, utilisant en particulier des matériaux tirés d’exemples accrédités dans la banque de PEL du Conseil de l’Europe et/ou d’exemples figurant sur son site ainsi que des descripteurs d’évaluation pour jeunes apprenants fournis par Cambridge English Language Assessment.

Un groupe de réflexion a jugé de la pertinence des descripteurs du CECR vis à vis des deux groupes d’âge. Les descripteurs sont présentés dans deux documents, un pour chaque groupe d’âge. Les documents ont une structure identique et présentent les descripteurs par niveaux, en commençant par le niveau Pré-A1. Ils montrent à quel descripteur du CECR correspond le descripteur pour jeunes apprenant, et indiquent la convenance du descripteur du CECR au groupe d’âge si aucun exemple de descripteur pour jeunes apprenants n’est déjà disponible.

L’approche de la médiationLes priorités principales dans l’élaboration de nouvelles échelles ont concerné la médiation, pour laquelle 20 échelles ont été élaborées (activités de médiation : 15 ; stratégies de médiation : 5). La conception et la validation des échelles pour la médiation sont décrites dans le rapport Elaborer des descripteurs illustrant des aspects de la médiation pour le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR) . L’approche retenue était plus vaste que celle présentée dans le CECR. La section 2.1.3 du CECR présente la médiation comme étant la quatrième catégorie des activités langagières communicatives, avec la réception, l’interaction et la production.

« Participant à la fois de la réception et de la production, les activités écrites et/ou orales de médiation permettent la communication entre des personnes qui, pour une raison ou une autre, sont incapables de communiquer directement. La traduction ou l’interprétariat, la paraphrase, le résumé ou le compte rendu, permettent à un tiers qui n’y a pas directement accès de reformuler un texte source. Les activités langagières de médiation, (re)traitant un texte donné, tiennent une place considérable dans le fonctionnement langagier ordinaire de nos sociétés. »

Cette définition est reprise un peu plus loin, en section 4.4.4 du CECR :

« Dans les activités de médiation l’utilisateur de la langue n’a pas à exprimer sa pensée mais doit simplement jouer le rôle d’intermédiaire entre des interlocuteurs incapables de se comprendre en direct. Il s’agit habituellement (mais non exclusivement) de locuteurs de langues différentes. Parmi les activités de

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médiation on trouve l’interprétation (orale) et la traduction (écrite), ainsi que le résumé et la reformulation de textes dans la même langue lorsque celle du texte original est incompréhensible pour son destinataire. »

Le CECR met donc l’accent sur le transfert d’information et sur le rôle d’intermédiaire, dans une ou plusieurs langues.

L’approche retenue dans le présent projet est proche de celle choisie par Daniel Coste et Marisa Cavalli, en cohérence avec le secteur éducatif au sens large, dans leur article de 2015 pour le Conseil de l’Europe « Education, mobilité, altérité : les fonctions de médiation de l’école ». Le groupe d’auteurs a retenu leur distinction entre :

- La médiation relationnelle : processus de mise en œuvre et de gestion des relations interpersonnelles afin de créer un climat positif et coopératif (6 nouvelles échelles) et

- La médiation cognitive : processus de facilitation de l’accès à la connaissance et aux concepts, en particulier lorsque l’individu se révèle incapable d’y accéder de lui-même, sans doute à cause de la nouveauté et de la méconnaissance des concepts et/ou d’une barrière linguistique ou culturelle.

Ce cloisonnement ne suggère pas pour autant que les médiations relationnelle et cognitive sont toujours distinctes. Il est en réalité pratiquement impossible d’envisager la médiation cognitive sans prendre en compte les aspects relationnels. C’est également le cas pour différents aspects des compétences communicatives langagières, ou des compétences plurilingue et pluriculturelle. Les distinguer permet de nourrir la réflexion, mais dans la communication réelle ces différents aspects sont intégrés de façon holistique.

La médiation cognitive a à son tour été divisée en Construire du sens (deux échelles) et Transmettre du sens (respectivement cinq et quatre échelles pour « oralement » et « par écrit »). Ce dernier, Transmettre du sens, se rapproche plus de la façon dont la médiation a été décrite dans le CECR en 2001, comme le montre la Figure 1.

Figure 1. Schéma général de la médiation

Dans cette version des descripteurs pour consultation, on propose en fait deux schémas pour la médiation et les utilisateurs sont invités à indiquer leur préférence en répondant à l'enquête en ligne. Le second schéma regroupe les échelles des catégories médiation culturelle et sociale, médiation conceptuelle, et médiation textuelle et linguistique. Les deux schémas sont représentés sous forme de diagramme pages 57 et 58.

Enfin, l’examen de la médiation interlinguistique et culturelle a amené à s’intéresser à la capacité d’exploiter un répertoire plurilinguistique ou pluriculturel, et trois échelles en ont résulté :

- Exploiter un répertoire pluriculturel- Compréhension plurilingue- Exploiter un répertoire plurilingue

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Médiation

Médiation relationnelle

Médiation cognitive

Construire du sens

Retransmettre du sens

Médiation dans le CECR 2001

Le but de l’élaboration, pour ces domaines, de descripteurs liés aux niveaux du CECR est d’encourager les enseignants à intégrer dans leur programme l’acquisition des compétences plurilingue et pluriculturelle en fonction du niveau de compétence de leurs apprenants.

Questions et réponses

Pendant le déroulement de ce projet, de nombreux commentaires ont été apportés par les participants pendant les activités de validation et les réunions de plus large consultation. Cette section traite des principaux problèmes soulevés et de la façon dont il en a été tenu compte.

Relation des échelles de la médiation avec celles du CECR : Même si l’objectif du projet était de fournir des descripteurs pour des activités et des stratégies non encore couvertes dans les échelles du CECR, certains aspects des échelles de la médiation, en particulier pour les niveaux les plus bas rappellent le type d’activités décrites dans des échelles existantes du CECR. La raison en est que certains aspects de la médiation, dans l’interprétation plus large qui est celle d’aujourd’hui, sont déjà présents dans les échelles originales. Les nouvelles échelles du titre Transmettre du sens (Transmettre de l’information spécifique, Expliquer des données, Traiter un texte), par exemple, ne font que développer les notions présentées dans l’échelle existante Traiter un texte, dans la section 4.6.3 du CECR « Texte et activités ». Pareillement, les échelles concernant l’interaction de groupe Faciliter une action coopérative avec des pairs, Coopérer pour construire du sens et Générer un discours conceptuel constituent à bien des égards une évolution des notions présentes dans l’échelle existante Stratégies de coopération dans Interaction stratégies. Ceci souligne la difficulté propre à tout projet de catégorisation. Contrairement à une vue cartésienne, les catégories hors du domaine des sciences naturelles sont des objets inventés pratiques qui nous facilitent l’interprétation du monde. Les frontières sont floues et les chevauchements inévitables.

Médiation inter-linguistique. Indiquer de façon générale les langues impliquées dans le corps du descripteur (par ex. langue source, langue cible, langue maternelle, L1, L2, L3, etc.) s’est avéré inefficace. Au lieu de cela, il est précisé plus loin que la médiation peut avoir lieu dans une ou plusieurs langues, et que dans ce dernier cas, l’utilisateur devrait indiquer dans le corps du descripteur les langues spécifiques concernées. Voici par exemple le premier descripteur de l’échelle « Interpréter » :

Peut assurer, de façon presque totalement exacte, une interprétation simultanée ou consécutive de discours complexes et formels en transmettant fidèlement le sens des propos de l’intervenant et en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

deviendrait :

Peut assurer en français, de façon presque totalement exacte, une interprétation simultanée ou consécutive de discours complexes et formels prononcés en allemand, en transmettant fidèlement le sens des propos de l’intervenant et en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

Dans des versions précédentes, différentes formulations ont été tentées pour essayer de tenir compte de ce point. Il s’est avéré néanmoins extrêmement difficile de faire des distinctions claires. « Langue maternelle », « première langue » et « langue de scolarisation » ne sont pas souvent synonymes, et même des expressions comme « langue source » ou « langue cible » ont énormément porté à confusion (par exemple lorsqu’on traduit une autre langue, on peut traduire vers la langue maternelle, l’autre langue est dans ce cas la langue source et la langue maternelle, la langue cible). Les tentatives de s’attaquer à ces variations expliquent pourquoi, à un moment donné, la collection des descripteurs a inutilement triplé, à cause de changements minimes dans la formulation.

Le groupe de Projet a donc décidé que ce qui est calibré est la difficulté perçue de la capacité langagière fonctionnelle – indépendamment de la langue concernée, comme pour les descripteurs originaux. Il est recommandé que ces langues soient spécifiées par l’utilisateur dans le cas d’une adaptation pour un usage concret.

Compétences langagières communicatives et générales. Dans toutes les échelles du CECR, les descripteurs d’un niveau particulier définissent ce qui peut raisonnablement être atteint quand l’utilisateur/apprenant a

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une compétence communicative langagière (CECR, section 5.2) dans la ou les langues qui correspondent au niveau du CECR, à condition que la personne en question ait également les compétences générales nécessaires pour le faire avec succès - caractéristiques personnelles, savoirs, maturité cognitive et expérience - (CECR 5.1). Les échelles du CECR ont pour but de définir les capacités. Il est peu probable que tous les utilisateurs d’un niveau global B1 soient capables de faire exactement ce qui est défini dans l’ensemble des échelles descriptives du niveau B1 et ni plus ni moins. Il est beaucoup plus probable que les personnes dont le niveau global est B1, soient en réalité d’un niveau A2 ou A2+ pour certaines activités, et B1+ voire même B2 pour d’autres, en fonction de leur profil général de compétences, lui-même dépendant de leur âge, leur expérience, etc. C’est particulièrement vrai pour beaucoup d’échelles actuelles du CECR qui concernent la connaissance en tant que comportement appris, telles que Ecouter et prendre des notes, Lire pour s’informer et discuter, Discussion formelle (Réunions), Monologue suivi. S’adresser à un auditoire , et, en production, Rapports et essais. C’est également le cas avec beaucoup d’activités de médiation. Certaines échelles de la médiation cognitive (par ex. Traiter un texte) ou des stratégies de médiation (par ex. Rationaliser un texte), impliquent des activités qui demandent un degré de sophistication cognitive que tout le monde ne partage pas équitablement. Les échelles de la médiation relationnelle demandent d’autre part des aptitudes interpersonnelles qui ne sont pas non plus partagées équitablement et cela est en partie dû à l’expérience.

De la même façon, les profils des utilisateurs/apprenants de niveau par exemple B1, présenteront de grandes différences dans Exploiter un répertoire plurilingue/pluriculturel, en fonction des trajectoires personnelles, de l’expérience et des compétences acquises.

Compétences langagières communicatives et générales dans l’exploitation d’un répertoire pluriculturel.De la même façon que pour la médiation, l’exploitation d’un répertoire pluriculturel implique l’usage de toute une série de compétences générales (CECR .1), généralement en étroite relation avec les compétences pragmatiques et sociolinguistiques (CECR .2.2 et 3). C’est pourquoi dans cette échelle – ainsi que dans les échelles pour la médiation et dans beaucoup d’autres échelles du CECR -, des compétences autres que linguistiques entrent en jeu. Comme il est expliqué dans le CECR, les frontières entre la connaissance du monde (CECR 5.1.1.1), le savoir socioculturel (CECR 5.1.1.2) et la prise de conscience interculturelle (CECR 5.1.1.3) sont parfois floues. Elles ne sont pas plus claires entre les aptitudes pratiques et les savoir-faire (CECR 5.1.2.1) –aptitudes sociales comprises – ni entre les aptitudes et savoir-faire interculturels (CECR 5.1.2.2). La socio-pragmatique étudie également certains aspects de ces domaines, mais d’un point de vue plus « linguistique ». Ce qui est plus important qu’un éventuel chevauchement entre catégories est le fait que l’utilisateur/apprenant mobilise tous ces aspects, à l’intérieur de la compétence langagière communicative appropriée, pour créer du sens dans une situation de communication. Certains d’entre eux y arriveront mieux que d’autres, dans les limites d’un niveau de compétence langagière donné, sans doute grâce à leurs aptitudes et leurs expériences différentes.

Niveau et capacités intégrées. Tous les descripteurs de Transmettre des informations impliquent la mise en œuvre de capacités intégrées, combinant réception, production et parfois interaction. L’accent n’est pas mis sur la réception, pour laquelle il existe déjà des échelles dans le CECR. Le niveau auquel les descripteurs sont calibrés vient du jugement des experts des ateliers de travail et le niveau requis de traitement et de production, des centaines d’informateurs.

Niveau et langues intégrées. Comme il a été dit, il est demandé aux utilisateurs d’indiquer les langues précises impliquées dans une médiation inter-langues, pour adapter partiellement le descripteur mis en pratique. Lorsque la réception et la production ou l’interaction se font dans différentes langues, comme il est indiqué dans le point précédent, le niveau est celui requis par le traitement et la production. L’individu doit être capable de traiter et de formuler le message source dans la (ou les) langue cible.

Langues et niveau dans les deux échelles du plurilinguisme. Dans la Compréhension plurilingue, la compétence implique généralement des activités telles qu’exploiter sa capacité de compréhension dans une langue (même partielle) pour déduire le sens de textes rédigés dans une autre langue. Là aussi, le descripteur de l’échelle renvoie au niveau fonctionnel minimal requis dans chacune des langues utilisées pour réaliser l’activité. La proximité des langues peut naturellement aider. Cependant, à nouveau, dans chacun des contextes spécifiques, il est conseillé aux utilisateurs d’indiquer les langues concernées dans l’adaptation du descripteur mis en pratique

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Sommaire

Le tableau ci-dessous tente de montrer les changements que le projet a occasionné aux descripteurs du CECR et les raisons de ces changements.

Sujet traité CommentairesPré-A1 Des descripteurs pour cette classe de compétence –à mi-chemin de A1 et décrite comme « en

situation de touriste » dans la section 3.5 du CECR -, sont proposés pour de nombreuses échelles, y compris pour l’interaction en ligne.

Modifications apportées aux descripteurs de 2001

Il n’a été fait aucune modification aux tableaux de présentation des niveaux (Tableaux 1, 2 et 3 du CECR). On trouvera ci-dessous une liste des modifications apportées aux descripteurs de 2001 figurant dans le chapitre 4 du CECR pour les activités de communication langagières, et dans le chapitre 5 pour certains aspects des compétences communicatives langagières.

Modifications apportées aux descripteurs de niveau C2

La plupart des modifications présentées dans la liste ci-dessous concernent des descripteurs de niveau C2 de la version 2001. Quelques énoncés très catégoriques ont été ajustés afin de mieux refléter les compétences des utilisateurs/apprenants de niveau C2.

Modifications apportées aux descripteurs de niveaux A1 à C1

Très peu de modifications sont proposées pour les autres descripteurs. Il avait en effet été décidé de ne pas « mettre à jour » certains descripteurs uniquement parce que la technologie a évolué (par ex. les références aux cartes postales ou aux cabines de téléphones publics). De nombreuses modifications concernent l’échelle Maîtrise du système phonologique qui a été remplacée. Des changements ont également concerné les descripteurs se référant aux compétences (ou absence de compétence) linguistiques des « locuteurs natifs », car ce terme a fait polémique depuis la parution du CECR. Par ailleurs, plusieurs améliorations ont été apportées à la traduction de 2001.

Niveaux + La description des niveaux + (B1+ ; B1.2) a été renforcée. Consultez les sections 3.5 et 3.6 du CECR pour des éléments de discussion sur les niveaux +.

Phonologie L’échelle Maîtrise du système phonologique s’est révélée être la moins efficace du Projet de recherche nationale suisse. Elle donnait des critères peu réalistes pour le niveau B2 (le descripteur était effectivement calibré comme un très haut B2+) et pour le niveau C1 (calibré pratiquement comme un C2). De plus, ce descripteur de haut niveau B2+ A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles, fait allusion à la production « naturelle » d’un locuteur natif et il s’agit de l’unique descripteur du CECR à faire implicitement cette référence, sans dire ce que cela implique. L’échelle a été entièrement reformulée, en mettant l’accent sur l’Articulation des sons et les Traits prosodiques.Un rapport sur ce sujet est disponible sur le site du Conseil de l’Europe.

Médiation L’approche choisie pour la médiation va au-delà de la présentation qui en est faite dans le CECR. En plus de l’accent mis sur les activités de transmission d’informations, des échelles concernent la construction du sens et la médiation relationnelle (gérer les relations interpersonnelles).Les stratégies de médiation (six échelles) concernent les stratégies utilisées pendant le processus de médiation, plutôt que celles de la préparation à la médiation.

Stratégies d’interaction L’échelle du CECR « Coopérer » a été scindée en deux nouvelles échelles élaborées pendant le projet sur la médiation et concernant la coopération en petits groupes. La première échelle Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs, concerne les stratégies relationnelles, la seconde, Coopérer pour construire du sens, traite des stratégies cognitives. Ces deux échelles peuvent respectivement être interprétées comme de la médiation relationnelle et de la médiation cognitive.

Pluriculturel L’échelle Exploiter un répertoire pluriculturel décrit l’usage des compétences pluriculturelles dans une situation de communication. C’est donc sur cette compétence que l’accent est mis, plutôt que sur les connaissances ou les attitudes. Cette échelle est en totale conformité avec l’échelle du CECR Correction sociolinguistique.

Plurilingue Le niveau des descripteurs dans l’échelle Exploiter un répertoire plurilingue est le niveau fonctionnel de la langue la plus faible de la combinaison de langues. Les utilisateurs souhaiteront sans doute indiquer clairement quelles langues sont impliquées.

Langues impliquées Il est recommandé, pour adapter partiellement la mise en pratique dans un contexte particulier, d’indiquer les langues respectives impliquées dans :

- la médiation inter-langues (en particulier pour les échelles concernant la transmission d’informations) ;

- Compréhension plurilingue ;- Exploiter un répertoire plurilingue.

Littérature Trois nouvelles échelles traitent de la littérature :- Lire comme activité de loisir (uniquement le processus de réception ; les descripteurs

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proviennent d’autres ensembles de descripteurs fondés sur le CECR)- Exprimer une réaction personnelle à l’égard de la littérature (moins intellectuel, niveaux

inférieurs)- Analyser et formuler des critiques littéraires (plus intellectuel, niveaux supérieurs)

Autres nouvelles échelles de descripteurs

De nouvelles échelles, avec des descripteurs provenant d’autres ensembles de descripteurs fondés sur le CECR, sont fournies pour les catégories suivantes :- Utiliser les télécommunications- Fournir des informations

20 nouvelles échelles ont été créées pour différentes activités de médiation et de stratégies (cf. Figure 2).

D’autres nouvelles échelles ont été créées dans le projet médiation pour les catégories suivantes :- Conversation et discussion multimodales- Transactions et coopération axées sur les objectifsCes deux échelles se réfèrent aux activités multimodales typiques de l’utilisation d’internet, y compris la simple vérification ou l’échange de réactions, l’interaction orale et les productions plus longues dans les liaisons en direct, l’utilisation du clavardage (transcription d’un langage oral), des contributions écrites plus longues à des blogues ou à des discussions, et l’intégration d’autres médias.

Calibrage des nouveaux descripteurs sur les échelles du CECR

Toutes les nouvelles échelles ont été calibrées à l’échelle mathématique à partir de la recherche originale qui a été à l’origine des niveaux et des échelles descriptives du CECR. Les détails sont consultables dans les rapports de validation technique sur le site du Conseil de l’Europe.

Jeunes apprenants Deux jeux de descripteurs pour les jeunes apprenants sont fournis respectivement pour les groupes d’âge 7 – 10 ans et 11 – 15 ans. Aucun descripteur pour jeunes apprenants n’est pour l’instant relié aux descripteurs des nouvelles échelles, mais l’adéquation de chacun des nouveaux descripteurs est indiquée.

Liste des modifications apportées aux descripteurs de 2001

DANS : COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE L’ORALC2 Peut comprendre sans effort pratiquement toute langue orale qu’elle soit en direct ou à la radio et quel qu’en

soit le débit.B2+ Peut comprendre une langue orale standard, en direct ou à la radio, sur des sujets familiers et non familiers

se rencontrant normalement dans la vie personnelle, sociale, universitaire académique ou professionnelle. Seul un très fort bruit de fond, une structure inadaptée du discours ou l’utilisation d’expressions idiomatiques peuvent influencer la capacité à comprendre.

B1 Peut comprendre les points principaux d’une intervention, dans une langue claire et standard, sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l'école, pendant les loisirs, y compris des récits courts.

A2 Peut comprendre des expressions et des mots porteurs de sens relatifs à des domaines de priorité immédiate (par exemple, information personnelle et familiale de base, achats, géographie locale, emploi), à condition que la diction soit claire, bien articulée et lente.COMPRENDRE UNE CONVERSATION ENTRE TIERCES PERSONNES

C1 Peut suivre facilement des échanges complexes entre des partenaires extérieurs tiers dans une discussion de groupe et un débat, même sur des sujets abstraits, complexes et non familiers.

B2+ Peut réellement suivre une conversation animée entre des locuteurs natifs compétents dans la langue cible.B2 Peut saisir, avec un certain effort, une grande partie de ce qui se dit en sa présence, mais pourra avoir des

difficultés à effectivement participer efficacement à une discussion avec plusieurs locuteurs natifs dans la langue cible qui ne modifient en rien leur discours.

DANS : COMPRENDRE EN TANT QU’AUDITEURC2 Peut suivre une conférence ou un exposé spécialisé employant de nombreuses formes relâchées, des

régionalismes ou une terminologie non familière.B2+ Peut suivre l’essentiel d’une conférence, d’un discours, d’un rapport et d’autres genres d’exposés

éducationnels académiques / professionnels, qui sont complexes du point de vue du fond et de la forme.B1+ Peut suivre une conférence ou un exposé dans son propre domaine à condition que le sujet soit familier et la

présentation directe simple et clairement structurée.B1 Peut suivre le plan général d’exposés courts non complexes sur des sujets familiers à condition que la langue

en soit standard et clairement articulée.

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COMPRENDRE DES ANNONCES ET DES INSTRUCTIONS ORALES

DANS : COMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE RADIO ET DES ENREGISTREMENTSB2+ Peut comprendre les enregistrements en langue standard que l’on peut rencontrer dans la vie sociale,

professionnelle ou universitaire académique et reconnaître le point de vue et l’attitude du locuteur ainsi que le contenu informatif.

B2 Peut comprendre la plupart des documentaires et des autres enregistrements ou émissions radiodiffusés en langue standard et peut identifier correctement l’humeur, le ton, etc., du locuteur.COMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE TÉLÉVISION, DES FILMS ET DES VIDÉOS

B2 Peut comprendre un documentaire, une interview en direct, une table ronde, une pièce à la télévision et la plupart des films en langue standard.

B1+ Peut comprendre une grande partie des programmes télévisés sur des sujets d’intérêt personnel, tels que brèves interviews, conférences, brefs exposés et journaux télévisés si le débit est relativement lent et la langue assez clairement articulée.

A2 Peut suivre les changements de sujets dans des informations télévisées factuelles et se faire une idée du contenu principal.

DANS : COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE L’ÉCRITC2 Peut comprendre et interpréter de façon critique presque toute forme d’écrit, y compris des textes (littéraires

ou non) abstraits et structurellement complexes ou très riches en expressions familières.B1 Peut lire des textes factuels directs clairs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau

satisfaisant de compréhension.DANS : COMPRENDRE LA CORRESPONDANCEA2+ Peut reconnaître comprendre les principaux types de lettres standards habituelles (demande d’information,

commandes, confirmations, etc.) sur des sujets familiers.DANS : LIRE POUR S’ORIENTERB2 Peut identifier rapidement le contenu et la pertinence d’une information, d’un article ou d’un reportage

rapport dans une gamme étendue de sujets professionnels afin de décider si une lecture plus approfondie vaut la peine.

DANS LIRE POUR S’INFORMER ET DISCUTERC1 Peut comprendre dans le détail une gamme étendue de textes que l’on peut rencontrer dans la vie sociale,

professionnelle ou universitaire académique et identifier des points de détail fins, y compris les attitudes, que les opinions soient exposées ou implicites.

DANS : RECONNAÎTRE DES INDICES ET FAIRE DES DÉDUCTIONS (À L’ORAL ET À L’ÉCRIT)B2 Peut utiliser différentes stratégies de compréhension, dont l’écoute des points forts et le contrôle la vérification

de la compréhension par les indices contextuels.

DANS : INTERACTION ORALE GÉNÉRALEB2+ Peut utiliser la langue avec aisance, correction et efficacité dans une gamme étendue de sujets d’ordre

général, éducationnel, académique, professionnel et concernant les loisirs, en indiquant clairement les relations entre les idées. Peut communiquer spontanément avec un bon contrôle grammatical sans donner l’impression d’avoir à restreindre ce qu’il/elle souhaite dire et avec le degré de formalisme adapté à la circonstance.

B2 Peut communiquer avec un niveau d’aisance et de spontanéité tel qu’une interaction soutenue avec des locuteurs natifs compétents dans la langue cible dans la langue cible soit tout à fait possible sans entraîner de tension d’une part ni de l’autre. Peut mettre en valeur la signification personnelle de faits et d’expériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.

B1 Peut exploiter avec souplesse une gamme étendue de langue simple pour faire face à la plupart des situations susceptibles de se produire au cours d’un voyage. Peut aborder sans préparation une conversation sur un sujet familier, exprimer des opinions personnelles et échanger de l’information des informations sur des sujets familiers, d’intérêt personnel ou pertinents pour la vie quotidienne (par exemple la famille, les loisirs, le travail, les voyages et les faits divers).COMPRENDRE UN INTERLOCUTEUR

C2 Peut comprendre tout locuteur natif interlocuteur même sur des sujets spécialisés abstraits ou complexes et hors de son domaine, à condition d’avoir l’occasion de s’habituer à une langue non standard ou à un accent.

A2+ Peut généralement comprendre un discours clair et standard qui lui est adressé dans une langue standard clairement articulée sur un sujet familier, à condition de pouvoir demander de répéter ou reformuler de temps à autre.

DANS : CONVERSATIONB2 Peut maintenir des relations avec des locuteurs natifs compétents dans la langue cible sans les amuser ou les

irriter involontairement ou les obliger à se comporter autrement qu’ils ne le feraient avec un interlocuteur 18

natif.

DANS : DISCUSSION INFORMELLE (entre amis)C1 Peut suivre facilement des échanges entre partenaires extérieurs tiers dans une discussion de groupe et un

débat et y participer, même sur des sujets abstraits, complexes et non familiers.B2+ Peut suivre facilement une conversation animée entre locuteurs natifs compétents dans la langue cible.

B2 Peut suivre, avec quelque effort, l’essentiel de ce qui se dit dans une conversation à laquelle il/elle ne participe pas, mais peut éprouver des difficultés à participer effectivement à une discussion avec plusieurs locuteurs natifs compétents dans la langue cible.qui ne modifient en rien leur mode d’expression.

B1+ Peut comparer et opposer des alternatives en discutant de ce qu’il faut faire, où il faut aller, qui désigner, qui ou quoi choisir, etc.

B1 Peut, en règle générale, suivre les points principaux d’une discussion informelle entre amis  d’une certaine longueur se déroulant en sa présence à condition qu’elle ait lieu en langue standard clairement articulée.

A2+ Peut généralement reconnaître le sujet d’une discussion extérieure si elle se déroule lentement et clairement en sa présence.

DANS : DISCUSSION ET RÉUNIONS FORMELLESC2 Peut défendre sa position dans une discussion formelle sur des questions complexes, monter une

argumentation nette et convaincante comme le ferait un locuteur natif aussi bien que les autres locuteurs.B2+ Peut exposer ses idées et ses opinions et argumenter avec conviction précision, sur des sujets complexes et

réagir de même aux arguments d’autrui de façon convaincante.B1 Peut prendre part à une discussion formelle courante sur un sujet familier conduite dans une langue standard

clairement articulée et qui suppose l’échange d’informations factuelles, en recevant des instructions ou la discussion de solutions à des problèmes pratiques. d’échanger des informations factuelles, de recevoir des instructions ou de chercher ensemble des solutions à des problèmes pratiques.

DANS : COOPÉRATION A VISÉE FONCTIONNELLE (par exemple assembler un meuble en kit, discuter d’un document, organiser un événement, etc.)A2+ Peut comprendre suffisamment pour gérer un échange courant et simple des tâches simples et routinières

sans effort excessif, en demandant en termes très simples de répéter en cas d’incompréhension.DANS : OBTENIR DES BIENS ET DES SERVICESA2+ Peut obtenir tous les renseignements nécessaires d’un office de tourisme à condition qu’ils soient de nature

simple non complexe et non spécialisée.DANS : ÉCHANGE D’INFORMATIONB1 Peut trouver et transmettre une information simple et directe factuelle expliciteA2+ Peut se débrouiller avec les demandes directes de la vie quotidienne : trouver une information factuelle

explicite et la transmettre.DANS : INTERVIEWER ET ÊTRE INTERVIEWÉC2 Peut tenir sa part du dialogue extrêmement bien, en structurant le discours et en échangeant avec autorité et

une complète une aisance naturelle, que ce soit comme interviewer ou comme interviewé de la même manière qu’un locuteur natif aussi bien que les autres locuteurs.

A1 Peut répondre, dans un entretien, à des questions personnelles simples posées très lentement et clairement dans une langue directe et non-idiomatique.

DANS : INTERACTION ÉCRITE GÉNÉRALEB1+ Peut apporter de l’information des informations et des idées sur des sujets abstraits et concrets, contrôler

vérifier l’information, poser des questions sur un problème ou l’exposer assez précisément.B1 Peut écrire des notes et lettres personnelles pour demander ou transmettre des informations simples d’intérêt

immédiat et faire comprendre les points qu’il/elle considère importants.DANS : PRODUCTION ORALE GÉNÉRALEC2 Peut produire un discours élaboré, clair, limpide et fluide, avec une structure logique efficace qui aide le

destinataire à remarquer les points importants et à s’en souvenir.C1 Peut faire une présentation ou une description claire d’un sujet complexe en intégrant des arguments thèmes

secondaires et en développant des points particuliers pour parvenir à une conclusion appropriée.DANS : MONOLOGUE SUIVI : décrire l’expérience

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B1 Peut faire une description directe et simple non complexe de sujets familiers variés dans le cadre de son domaine d’intérêt.Peut rapporter assez couramment une narration ou une description simples non complexes sous forme d’une suite de points.

DANS : S’ADRESSER À UN AUDITOIREB1 Peut faire un exposé simple et direct non complexe, préparé, sur un sujet familier dans son domaine qui soit

assez clair pour être suivi sans difficulté la plupart du temps et dans lequel les points importants soient expliqués avec assez de précision.

A2+ Peut faire face à un nombre limité de questions simples et directes faciles..A2 Peut répondre aux questions qui suivent si elles sont simples et directes faciles et à condition de pouvoir faire

répéter et de se faire aider pour formuler une réponse.DANS : PRODUCTION ÉCRITE GÉNÉRALEC2 Peut écrire des textes élaborés, clairs, limpides et fluides, dans un style approprié et efficace, avec une

structure logique qui aide le destinataire à remarquer les points importants.C1 Peut écrire des textes clairs, bien structurés sur des sujets complexes, en soulignant les points pertinents les

plus saillants et en confirmant un point de vue de manière élaborée par l’intégration d’arguments secondaires, de justifications et d’exemples pertinents pour parvenir à une conclusion appropriée.

B1 Peut écrire des textes articulés simplement suivis non complexes sur une gamme de sujets variés dans son domaine en liant une série d’éléments discrets en une séquence linéaire.

DANS : ÉCRITURE CRÉATIVEB1 Peut écrire des descriptions détaillées simples et directes non complexes une gamme étendue de sujets

familiers dans le cadre de son domaine d’intérêt.DANS : ESSAIS ET RAPPORTSC2 Peut produire des rapports, articles ou essais complexes et qui posent une problématique ou donner une

appréciation critique sur le manuscrit d’une des propositions ou des œuvres littéraires de manière limpide et fluide.

B1+ Peut résumer avec une certaine assurance une source un ensemble d’informations factuelles sur des sujets familiers courants et non courants dans son domaine, en faire le rapport et donner son opinion.

DANS : PRENDRE DES NOTES (conférences, séminaires, etc.)B1 Peut prendre des notes sous forme d’une liste de points clés lors d’un exposé simple non complexe à

condition que le sujet soit familier, la formulation directe et la diction claire en langue courante.MAÎTRISE DU SYSTÈME PHONOLOGIQUE

A2 La prononciation est en général suffisamment claire pour être comprise malgré un net accent étranger mais l'interlocuteur devra parfois faire répéter.

A1 La prononciation d’un répertoire très limité d’expressions et de mots mémorisés est compréhensible avec quelque effort pour un locuteur natif des interlocuteurs habitués aux locuteurs de son du groupe linguistique de l’apprenant/utilisateur.

DANS : TRAITS PROSODIQUES

C1 Peut varier l’intonation et placer correctement l’accent phrastique correctement afin d’exprimer de fines nuances de sens pour exprimer exactement ce qu’il souhaite dire.

DANS : CORRECTION SOCIOLINGUISTIQUE

C2 Manifeste une bonne maîtrise des expressions idiomatiques et dialectales familières avec la conscience des niveaux connotatifs de sens.Apprécie pratiquement toutes complètement les implications sociolinguistiques et socioculturelles de la langue utilisée par les locuteurs natifs des locuteurs compétents dans la langue cible et peut réagir en conséquence.

C1 Peut reconnaître un large éventail d’expressions idiomatiques et dialectales familières et apprécier les changements de registres ; peut devoir toutefois confirmer tel ou tel détail, en particulier si l’accent n’est pas familier.

B2 Peut poursuivre une relation suivie avec des locuteurs natifs compétents dans la langue cible sans les amuser ou les irriter sans le vouloir ou les mettre en situation de se comporter autrement qu’avec un autre locuteur natif.

DANS : TOURS DE PAROLEC1 Peut choisir une expression adéquate dans un répertoire courant convenable dans un ensemble disponible de

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fonctions discursives, en préambule à ses propos pour introduire son discours en attirant l’attention de l’audience,, pour obtenir la parole et la garder, ou pour gagner du temps pour la garder et garder l’attention de l’audition pendant qu’il/elle réfléchit.

B2 Peut intervenir de manière adéquate dans une discussion de manière adéquate en utilisant des moyens d’expression appropriés la langue qui convient.Peut commencer lancer, soutenir poursuivre et terminer clore une conversation un discours avec naturel convenablement et avec des tours de parole efficaces en respectant efficacement les tours de parole.Peut commencer lancer un discours, prendre la parole intervenir à son tour au bon moment et terminer la conversation quand il/elle le souhaite le faut, bien que parfois sans élégance maladroitement quelquefois.Peut utiliser des expressions toutes faites (par exemple « C’est une question difficile ») pour gagner du temps pour formuler son propos et garder la parole pendant qu’il/elle réfléchit à ce qu’il/elle va dire.

B1+ Peut intervenir dans une discussion sur un sujet familier en utilisant une expression adéquate pour prendre la parole l’expression qui convient pour attirer l’attention.

B1 Peut commencer lancer, poursuivre et terminer clore une simple conversation simple en tête-à-tête en face à face sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel.

DANS : DÉVELOPPEMENT THÉMATIQUEB1 Peut rapporter assez couramment une narration ou une description simples non complexes sous forme d’une

suite de points.A2+ Peut raconter une histoire ou décrire quelque chose par une simple liste de points successifs.DANS : COHÉRENCE ET COHÉSIONB2 Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs pour relier ses énoncés dans un discours clair et cohérent, bien

qu’il puisse y avoir quelques « sauts » dans une longue intervention.DANS : PRÉCISION

B1 Peut transmettre une information simple et claire, et d’intérêt immédiat, en mettant en évidence quel point lui semble le plus important.

DANS : AISANCE À L’ORALB2 Peut communiquer avec un degré d’aisance et de spontanéité qui rend tout à fait possible une interaction

régulière avec des locuteurs natifs compétents dans la langue cible sans imposer d’effort de part et d’autre.

COOPÉRER (dans Stratégies d’interaction)Scindée en deux nouvelles échelles Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs, et Coopérer pour construire du sens

Documents complémentairesOutre ce document, le Conseil de l’Europe met à disposition sur son site les documents suivants :

Version archivée de l’ensemble des descripteurs, en deux sections, comprenant:- le descripteur et sa source éventuelle ;- l’éventuelle formulation d’origine de la source ;- d’autres descripteurs étudiés pour être intégrés mais finalement exclus ;- les descripteurs abandonnés au cours de la validation;

Collecte de descripteurs pour les jeunes apprenants : groupe d’âge 7-10 ans. Collecte de descripteurs pour les jeunes apprenants : groupe d’âge 11-14 ans Version archivée de l’ensemble pour les jeunes apprenants. Rapport du projet de médiation par Brian North et Enrica Piccardo. Rapport du sous-projet sur la phonologie par Enrica Piccardo avec une section sur la

validation par Brian North Rapports techniques :

a) Validation :  Rapport introductif ;b) Rapport de validation, phase 1 : Jugement sur les catégories et la qualité ; propositions de reformulations ;c) Rapport de validation, phase 2 : Jugement sur le niveau du CECR ;d) Rapport de validation, phase 3 : Utilisation pour (l’auto) évaluation ;e) Rapport de validation : Suivi des compétences plurilingues et pluriculturelles.

21

Strasbourg, 30.03.16/22.09/16, Le groupe d’auteurs

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Activités de communication langagière et stratégies(CECR Section 4.4)

Réception

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Activités de réception

Compréhension générale de l’oral

Comprendre une conversation entre tierces personnes

Comprendre en tant qu’auditeur

Comprendre des announces et des instructions orales

Comprendre des émissions de radio et des enregistrements

Compréhension générale de l’écrit

Comprendre la correspondance

Lire pour s’orienter

Lire pour s’informer et discuter

Lire des instructions

Lire comme activité de loisir

Audiovisuel Comprendre des

émissions de television, des films et des vidéos

Stratégies de réception

Reconnaître des indices et faire des deductions

(à l’oral et à l’écrit)

Réception orale Source (cf. annexe 1 pour les details)

COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE L’ORAL

C2 Peut comprendre sans effort pratiquement toute langue orale qu’elle soit en direct ou à la radio et quel qu’en soit le débit.

CECR

C1 Peut suivre une intervention d’une certaine longueur sur des sujets abstraits ou complexes même hors de son domaine mais peut avoir besoin de faire confirmer quelques détails, notamment si l’accent n’est pas familier.

CECR

Peut reconnaître une gamme étendue d’expressions idiomatiques et de tournures courantes en relevant les changements de registre.

CECR

Peut suivre une intervention d’une certaine longueur même si elle n’est pas clairement structurée et même si les relations entre les idées sont seulement implicites et non explicitement indiquées.

CECR

B2

Peut comprendre une langue orale standard, en direct ou à la radio, sur des sujets familiers et non familiers se rencontrant normalement dans la vie personnelle, sociale, académique ou professionnelle. Seul un très fort bruit de fond, une structure inadaptée du discours ou l’utilisation d’expressions idiomatiques peuvent influencer la capacité à comprendre.

CECR

Peut comprendre les idées principales d’interventions complexes du point de vue du fond et de la forme sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard, y compris des discussions techniques dans son domaine de spécialisation.

CECR

Peut suivre une intervention d’une certaine longueur comportant une argumentation complexe à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de l’exposé soit indiqué par des marqueurs explicites.

CECR

B1

Peut comprendre une information factuelle directe sur des sujets de la vie quotidienne ou relatifs au travail en reconnaissant les messages généraux et les points de détail, à condition que l’articulation soit claire et l’accent courant.

CECR

Peut comprendre les points principaux d’une intervention, dans une langue claire et standard, sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l'école, pendant les loisirs, y compris des récits courts.

CECRmodifié

A2

Peut comprendre assez pour pouvoir répondre à des besoins concrets à condition que la diction soit claire et le débit lent.

CECR

Peut comprendre des expressions et des mots porteurs de sens relatifs à des domaines de priorité immédiate (par exemple, information personnelle et familiale de base, achats, géographie locale, emploi), à condition que la diction soit claire, bien articulée et lente.

CECRmodifié

A1 Peut comprendre une intervention si elle est lente et soigneusement articulée et comprend de longues pauses qui permettent d’en assimiler le sens.

CECR

Peut reconnaître une information concrète à propos d’un sujet familier et quotidien, à condition que le débit soit lent et que l’information soit claire (par exemple sur un lieu ou un horaire).

CECR-J

Pré-A1 Peut comprendre des questions courtes et des affirmations très simples, à condition qu’elles soient prononcées clairement et lentement, illustrées par des gestes ou des images facilitant la compréhension et qu’elles soient éventuellement répétées.

BN (Pear calib)

Peut reconnaître des mots familiers, à condition qu’ils soient prononcés clairement et lentement dans un contexte clairement défini, quotidien et familier.

CECR-J (adapté)

Peut reconnaître des nombres, des prix, des dates et les jours de la semaine à condition qu’ils soient prononcés clairement et lentement dans un contexte clairement défini, quotidien et familier.

CECR-J (adapté)

COMPRENDRE UNE CONVERSATION ENTRE TIERCES PERSONNES Source

C2 Peut reconnaître les implications socioculturelles dans la plupart des interventions faites dans le cadre de discussions familières et ayant lieu à un débit normal.

EAQUALS (Pear calib)

C1 Peut suivre facilement des échanges complexes entre tiers dans une discussion de groupe et un débat, même sur des sujets abstraits, complexes et non familiers.

CECRmodifié

Peut identifier l’attitude de chaque interlocuteur dans une discussion animée, caractérisée par des prises de paroles simultanées, des digressions et des expressions familières, avec des accents familiers et un débit normal.

EP (adapté)

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COMPRENDRE UNE CONVERSATION ENTRE TIERCES PERSONNES (suite)

B2

Peut suivre une conversation animée entre des locuteurs compétents dans la langue cible.

CECRmodifié

Peut saisir, avec un certain effort, une grande partie de ce qui se dit en sa présence, mais pourra avoir des difficultés à participer efficacement à une discussion avec plusieurs locuteurs dans la langue cible qui ne modifient en rien leur discours.

CECRmodifié

Peut identifier les principales raisons pour ou contre un argument ou une idée dans une discussion utilisant un langage clair et standard.Peut suivre l’ordre chronologique d’une histoire ou d’une anecdote dans un long discours informel prononcé à un débit normal.

Pear (adapté)

B1

Peut suivre relativement bien les conversations et les discussions de tous les jours, à condition qu’il s’agisse d’une langue standard clairement structurée et que l’accent soit familier.

Pear (adapté)

Peut généralement suivre les points principaux d’une longue discussion se déroulant en sa présence, à condition que la langue soit standard et clairement articulée.

CECR

A2

Peut généralement identifier le sujet d’une discussion se déroulant en sa présence si l’échange est mené lentement et si l’on articule clairement.

CECR

Peut se rendre compte, dans une discussion conduite dans un langage clair et standard, si les locuteurs sont ou non d’accord.Peut suivre, dans les grandes lignes, de courts et simples échanges de type sociaux, s’ils sont prononcés très lentement et clairement.

Pear (adapté)

A1 Peut comprendre quelques mots et quelques expressions le/la concernant et qui se rapportent à lui/elle, à la famille, à l’école, à ses loisirs ou à son environnement, s’ils sont prononcés lentement et clairement.

Ling

Peut comprendre des mots et des expressions courtes lorsqu’il/elle écoute une conversation simple (par exemple entre un client et un vendeur dans une boutique), à condition que les gens parlent très lentement et très clairement.

Ling (adapté)

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

COMPRENDRE EN TANT QU’AUDITEUR SourceC2 Peut suivre une conférence ou un exposé spécialisé employant des formes relâchées,

des régionalismes ou une terminologie non familière.CECRmodifié

Peut faire des déductions appropriées lorsque les relations ou les implications sont implicites.

ALTE

Peut, dans un exposé, comprendre l’humour ou les allusions. ALTEC1 Peut suivre la plupart des conférences, discussions et débats avec assez d’aisance. CECR

B2

Peut suivre l’essentiel d’une conférence, d’un discours, d’un rapport et d’autres genres d’exposés académiques / professionnels, qui sont complexes du point de vue du fond et de la forme.

CECR /CECR-J

Peut comprendre le point de vue du locuteur sur des sujets d’intérêt courant ou liés à son domaine de spécialité, à condition que le débit soit normal et le langage standard.

CECR/CECR-J (calib Pear)

Peut suivre des arguments complexes dans un exposé clairement structuré à condition que le sujet lui soit suffisamment familier.

CEFR-J (adapté)

Peut distinguer ce que sont les thèmes principaux d’une conférence ou d’un discours par rapport à ce qui est hors sujet et aux digressions, à condition que le débit soit naturel et la langue standard.

Pear (adapté)

Peut reconnaître le point de vue de l’interlocuteur et le distinguer des faits dont il/elle rend compte.

Pear (adapté)

B1

Peut suivre une conférence ou un exposé dans son propre domaine à condition que le sujet soit familier et la présentation directe et clairement structurée.

CECRmodifié

Peut, dans une conférence standard sur un sujet familier, distinguer les idées principales et les détails qui s’y rapportent, à condition que la langue soit standard et clairement structurée.

Pear (adapté)

Peut suivre le plan général d’exposés non complexes sur des sujets familiers à condition que la langue en soit standard et clairement articulée.

CECR

Peut suivre une conférence non complexe, un exposé ou une démonstration comportant des visuels (diapos, polycopiés,…) dans son domaine d’intérêt et comprendre des explications données.

ALTE (adapté)

Peut comprendre les points principaux dans un monologue facile à suivre, comme celui d’un guide touristique, à condition que le débit soit relativement lent et le langage clair.

ALTE (adapté)

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COMPRENDRE EN TANT QU’AUDITEUR (suite)

A2

Peut suivre l’idée générale d’une démonstration ou d’un exposé sur un sujet familier ou prévisible, si le message est délivré lentement et clairement, dans un langage simple et illustré (diapos, polycopiés, …).

ALTE (adapté)

Peut suivre une démonstration ou un exposé très simple et bien structuré, à condition qu’il soit illustré par des diapos, des exemples concrets et des diagrammes, que le débit soit lent, le langage clair, et que le sujet soit familier.

ALTE/LING (adapté)

Peut comprendre les grandes lignes d’une information simple, donnée dans une situation prévisible, comme par exemple celle d’un guide touristique (« Voici où habite le Président »).

ALTE (adapté)

A1 Peut comprendre les grandes lignes d’une information très simple, donnée dans une situation prévisible, comme par exemple celle d’un guide touristique, à condition qu’elle soit exprimée très lentement et très clairement et qu’il y ait de temps à autre de longues pauses.

Ling (adapté)

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

COMPRENDRE DES ANNONCES ET DES INSTRUCTIONS ORALES Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut extraire des détails précis d’une annonce publique émise dans de mauvaises

conditions et déformée par la sonorisation (par exemple, dans une gare, un stade, etc.).

CECR

Peut comprendre des informations techniques complexes, telles que des modes d’emploi ou des spécifications techniques pour un produit ou un service qui lui sont familiers.

CECR

B2 Peut comprendre des annonces et des messages courants sur des sujets concrets et abstraits, s’ils sont en langue standard et émis à un débit normal.

CECR

Peut comprendre des instructions détaillées suffisamment bien pour pouvoir les suivre avec profit.

Pear

B1 Peut comprendre des informations techniques simples, telles que des modes d’emploi pour un équipement d’usage courant.

CECR

Peut suivre des directives détaillées. CECRPeut comprendre des annonces publiques dans les aéroports, les gares et à bord d’un avion, d’un autocar ou d’un train, à condition qu’elles soient clairement articulées dans une langue standard et avec un minimum de bruits de fond.

ALTE (adapté)

A2

Peut comprendre et suivre une série d’instructions au sujet d’activités familières et quotidiennes, comme le sport, la cuisine, etc., à condition qu’elles soient prononcées clairement et lentement.

CECR-J(adapté)

Peut comprendre des annonces simples (par exemple un enregistrement téléphonique, l’annonce à la radio d’un programme de cinéma ou d’un événement sportif, l’annonce qu’un train a du retard, ou un message diffusé par haut-parleur dans un supermarché), à condition qu’elles soient prononcées clairement et lentement.

Ling (combiné)

Peut saisir le point essentiel d’une annonce ou d’un message brefs, simples et clairs. CECRPeut comprendre des indications simples relatives à la façon d’aller d’un point à un autre, à pied ou avec les transports en commun.

CECR

Peut comprendre des instructions simples sur l’heure, la date, les nombres, ainsi que sur les tâches routinières à faire.

ALTE (adapté)

A1 Peut comprendre des instructions qui lui sont adressées lentement et avec soin et suivre des directives courtes et simples.

CECR

Peut comprendre quand quelqu’un lui dit lentement et clairement où se trouve un objet, à condition que cet objet se trouve dans l’environnement immédiat.

Ling (adapté)

Dans une annonce par haut-parleur, par exemple à la gare ou dans une boutique, peut comprendre des chiffres, des prix et des horaires s’ils sont prononcés lentement et clairement.

Ling (adapté)

Pré-A1 Peut comprendre des instructions courtes et simples comme par exemple « Stop », « Fermez la porte », etc. à condition qu’elles soient prononcées en face à face, accompagnées de visuels ou de gestes et éventuellement répétées.

CECR-J / Ling

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COMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE RADIO ET DES ENREGISTREMENTS Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut comprendre une gamme étendue de matériel enregistré ou radiodiffusé, y

compris en langue non standard et identifier des détails fins incluant l’implicite des attitudes et des relations des interlocuteurs.

CECR

B2

Peut comprendre les enregistrements en langue standard que l’on peut rencontrer dans la vie sociale, professionnelle ou académique et reconnaître le point de vue et l’attitude du locuteur ainsi que le contenu informatif.

CECR

Peut comprendre la plupart des documentaires et des autres enregistrements ou émissions radiodiffusés en langue standard et peut identifier correctement l’humeur, le ton, etc., du locuteur.

CECR

B1

Peut comprendre l’information contenue dans la plupart des documents enregistrés ou radiodiffusés dont le sujet est d’intérêt personnel et la langue clairement articulée.

CECR

Peut comprendre les points principaux des bulletins d’information radiophoniques et de documents enregistrés simples, sur un sujet familier, si le débit est assez lent et la langue relativement articulée.

CECR

Peut comprendre les points principaux et des détails importants dans des récits ou d’autres narrations (par exemple récit de vacances), à condition que l’interlocuteur parle lentement et clairement.

Ling (adapté)

A2

Peut comprendre l’information principale dans une courte publicité à la radio, à propos de biens et de services qui l’intéressent (par exemple sur des CD, des jeux vidéo, des voyages, etc.).

Ling

Dans une interview à la radio, peut comprendre ce que les gens disent faire pendant leur temps libre, ce qu’ils aiment et n’aiment pas faire, à condition qu’ils parlent lentement et clairement.

Ling (adapté)

Peut comprendre et extraire l’information essentielle de courts passages enregistrés ayant trait à un sujet courant et prévisible, si le débit est lent et la langue clairement articulée.

CECR

Peut repérer une information importante dans un enregistrement court à la radio, par exemple dans les informations météorologiques, des annonces de concerts, des résultats sportifs, à condition que les gens parlent clairement.

Ling

Peut comprendre les points importants d’une histoire et se débrouiller pour suivre l’intrigue, à condition qu’elle soit racontée lentement et clairement.

Ling

A1 Peut repérer de l’information concrète (par exemple sur des lieux et des horaires) dans de courts enregistrements audio ou video sur des sujets quotidiens et familiers, à condition que le débit soit lent et le langage clair.

CECR-J (adapté)

Pré-A1 Peut reconnaître des mots, des noms et des chiffres connus, dans des enregistrements courts et simples, à condition que la prononciation soit lente et claire.

Ling (adapté)

Réception audiovisuelleCOMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE TÉLÉVISION, DES FILMS ET DES VIDÉOS

Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut suivre un film faisant largement usage de l’argot et d’expressions idiomatiques. CECR

Peut comprendre dans le détail les arguments présentés dans des émissions de télévision exigeantes, telles que sur des affaires en cours, des interviews, des explications et des émissions-débats.

ALTE / Trim / ProfD (calib Pear)

Peut comprendre les nuances et les sous-entendus dans la plupart des films, des pièces de théâtre et des programmes télévisés, à condition que la langue soit standard.

EAQUALS/ALTE AB (adapted)

B2

Peut repérer les points principaux d’une explication ou d’un débat animé dans des programmes d’informations ou des magazines télévisés.

Pear (adapté)

Peut comprendre la plupart des journaux et des magazines télévisés. CECRPeut comprendre un documentaire, une interview en direct, une table ronde, une pièce à la télévision et la plupart des films en langue standard.

CECR

B1

Peut comprendre une grande partie des programmes télévisés sur des sujets d’intérêt personnel, tels que des interviews, brefs exposés et journaux télévisés si le débit est relativement lent et la langue assez clairement articulée.

CECR

Peut suivre de nombreux films dans lesquels l’histoire repose largement sur l’action et l’image et où la langue est claire et directe.

CECR

Peut comprendre les points principaux des programmes télévisés sur des sujets familiers si la langue est assez clairement articulée.

CECR

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COMPRENDRE DES ÉMISSIONS DE TÉLÉVISION, DES FILMS ET DES VIDÉOS (suite)

A2

Peut identifier l’élément principal de nouvelles télévisées sur un événement, un accident, etc., si le commentaire est accompagné d’un support visuel.

CECR

Peut suivre un spot publicitaire ou la bande-annonce d’un film, en comprenant de quoi parlent les acteurs, à condition que les images facilitent grandement la compréhension et que ce soit dans une langue claire et relativement lente.

Ling (combiné)

Peut suivre les changements de sujets dans des informations télévisées factuelles et se faire une idée du contenu principal.

CECR

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Réception écrite Source (cf. annexe 1 pour les details)

COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE L’ÉCRITC2 Peut comprendre presque toute forme d’écrit, y compris des textes (littéraires ou non)

abstraits et structurellement complexes ou très riches en expressions familières.CECR

Peut comprendre une gamme étendue de textes longs et complexes en appréciant de subtiles distinctions de style et le sens implicite autant qu’explicite.

CECR

C1 Peut comprendre dans le détail des textes longs et complexes, qu’ils se rapportent ou non à son domaine, à condition de pouvoir relire les parties difficiles.

CECR

Peut comprendre une gamme étendue de textes, y compris des textes littéraires, des articles de journaux ou de magazines et des publications académiques ou professionnelles, à condition de pouvoir les relire et d’avoir accès à des ouvrages de référence.

EP

B2 Peut lire avec un grand degré d’autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes.

CECR

B1 Peut lire des textes factuels clairs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension.

CECR

A2

Peut comprendre de courts textes simples sur des sujets concrets courants avec une fréquence élevée de langue quotidienne ou relative au travail.

CECR

Peut comprendre des textes courts et simples contenant un vocabulaire extrêmement fréquent, y compris un vocabulaire internationalement partagé.

CECR

A1 Peut comprendre des textes très courts et très simples, phrase par phrase, en relevant des noms, des mots familiers et des expressions très élémentaires et en relisant si nécessaire.

CECR

Pré-A1 Peut reconnaître des mots familiers accompagnés d’images, comme, par exemple, dans un menu de restaurant illustré par des photos ou dans un livre d’images utilisant un vocabulaire familier.

CECR-J

COMPRENDRE LA CORRESPONDANCE Source

C2 Peut comprendre une correspondance spécialisée et formelle sur un sujet complexe. ALTE (adapté)

C1 Peut comprendre tout type de correspondance, avec l’utilisation éventuelle d’un dictionnaire.

CECR

Peut comprendre des opinions, des émotions et des attitudes exprimées de façon implicites et explicites, dans des courriels, des forums en ligne, des blogues etc., à condition qu’il ou elle puisse relire et utiliser des outils de référence.

EP (adapté)

Peut comprendre de l’argot, des expressions idiomatiques et de l’humour dans une correspondance privée.

Trim / ProfD

B2 Peut lire une correspondance courante dans son domaine et saisir l’essentiel du sens. CECRPeut comprendre un courriel ou un message personnel même s’ils sont rédigés en langage familier.

ALTE (adapté)

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COMPRENDRE LA CORRESPONDANCE (suite)

B1

Peut comprendre suffisamment bien une correspondance formelle sur un sujet peu familier, pour être capable de la transférer à quelqu’un d’autre.

ALTE (calib Pear)

Peut comprendre la description d’événements, de sentiments et de souhaits suffisamment bien pour entretenir une correspondance régulière avec un correspondant ami.

CECR

Peut comprendre des lettres personnelles, des courriels et des messages clairs, qui relatent de façon assez détaillée des événements et des expériences.

Ling

Peut comprendre une correspondance standard formelle ou un courriel dans son domaine d’intérêt professionnel.

ALTE (adapté)

A2

Peut comprendre une lettre personnelle, un courriel ou un message simple, dans lequel il est question de sujets familiers (les amis ou la famille).

Ling

Peut comprendre les principaux types de lettres standards habituelles (demande d’information, commandes, confirmations, etc.) sur des sujets familiers.

CECR

Peut comprendre une lettre personnelle simple et brève. CECRPeut comprendre des lettres et des courriels formels très simples (par exemple la confirmation d’une réservation ou d’un achat en ligne).

ALTE (adapté - cali Pear)

A1Peut comprendre des messages simples et brefs sur une carte postale. CECRPeut comprendre de petits messages simples (par exemple sur les réseaux sociaux ou par courriel), proposant quand et où se rencontrer.

Ling

Pré-A1 Peut comprendre, dans une lettre, une carte ou un courriel, l’événement auquel il ou elle est invité, ainsi que le jour, l’heure et le lieu de l’invitation.

Ling (adapté)

Peut reconnaître des horaires et des lieux dans des notes et des messages très simples venant d’amis ou de collègues, par exemple « Je reviens à 4 heures », à condition qu’il n’y ait pas d’abréviations.

EAQUALS (adapté– calib Pear)

LIRE POUR S’ORIENTER Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2

C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut parcourir rapidement et en parallèle plusieurs textes (articles, rapports, sites internet, ouvrages, etc.), dans son domaine d’intérêt et hors de ce domaine, et peut, de façon sûre, identifier ce qui est pertinent et utile pour la tâche qu’il ou elle est en train d’accomplir.

ALTE (adapté – calib Pear))

Peut parcourir rapidement un texte long et complexe et en relever les points pertinents.

CECR

Peut identifier rapidement le contenu et la pertinence d’une information, d’un article ou d’un rapport dans une gamme étendue de sujets professionnels afin de décider si une lecture plus approfondie vaut la peine.

CECR

B1

Peut parcourir un texte assez long pour y localiser une information cherchée et peut réunir des informations provenant de différentes parties du texte, ou de textes différents, afin d’accomplir une tâche spécifique.

CECR

Peut parcourir rapidement des textes factuels clairs dans des magazines, des brochures ou sur Internet, en saisissant de quoi ils traitent et peut décider si l’information qu’ils contiennent peut lui être utile.

Ling

Peut trouver et comprendre l’information pertinente dans des écrits quotidiens tels que lettres, prospectus et courts documents officiels.

CECR

Peut identifier les informations importantes sur des étiquettes, concernant la préparation et l’utilisation d’aliments et de médicaments.

Ling (adapté)

Peut estimer si un article, un rapport ou un compte rendu correspond bien au sujet demandé.

ALTE (adapté)

Peut comprendre l’information importante dans des publicités simples et clairement rédigées, dans un journal ou un magazine, à condition qu’il n’y ait pas trop d’abréviations.

Ling

A2

Peut trouver une information précise dans un texte concret, pratique, prévisible (par exemple dans un guide touristique, une recette de cuisine), à condition qu’il soit écrit dans un langage simple.

CECR-J

Peut comprendre l’information principale dans la description courte et simple d’un produit (par exemple un appareil numérique, une caméra, etc.).

Ling (adapté)

Peut trouver un renseignement spécifique et prévisible dans des documents courants simples tels que prospectus, menus, annonces, inventaires et horaires.

CECR

Peut localiser une information spécifique dans une liste et isoler l’information recherchée (par exemple dans les « Pages jaunes » pour trouver un service ou un artisan).

CECR

Peut comprendre les signes et les panneaux courants dans les lieux publics tels que rues, restaurants, gares ; sur le lieu de travail pour l’orientation, les instructions, la sécurité et le danger.

CECR

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LIRE POUR S’ORIENTER (suite)

A1 Peut reconnaître les noms, les mots et les expressions les plus courants dans les situations ordinaires de la vie quotidienne.

CECR

Peut comprendre les informations écrites dans les magasins (à quel étage se trouve tel département) et les indications du type « emplacement des ascenseurs ».

ALTE

Peut comprendre l’information de base donnée dans les hôtels, comme par exemple l’heure des repas.

ALTE

Peut trouver et comprendre des informations importantes mais simples, dans les publicités, les programmes d’événements à venir, les prospectus, les brochures (par exemple ce qui est proposé, les prix, les dates, les horaires, l’heure de départ, etc.).

Ling / ALTE

Pré-A1 Peut comprendre des panneaux simples de la vie quotidienne comme « Parking », « Gare », « Salle à manger », « Interdiction de fumer », etc.

CECR-J / Ling / ALTE

Peut trouver des informations sur les lieux, les dates et les prix sur des panneaux d’affichage, des prospectus, des affiches.

Ling

LIRE POUR S’INFORMER ET DISCUTER Source

C2 Peut comprendre les détails précis et les implications dans un compte rendu ou un article complexe, même sans rapport avec son domaine de spécialité.

ALTE (adapté)

C1 Peut comprendre dans le détail une gamme étendue de textes que l’on peut rencontrer dans la vie sociale, professionnelle ou académique et identifier des points de détail fins, y compris les attitudes, que les opinions soient exposées ou implicites.

CECRmodifié

Peut comprendre dans le détail des textes longs et complexes, qu’ils se rapportent ou non à son domaine, à condition de pouvoir relire les parties difficiles.

CECR(Comp. globale)

B2

Peut obtenir renseignements, idées et opinions de sources hautement spécialisées dans son domaine.

CECR

Peut comprendre des articles spécialisés hors de son domaine à condition de se référer à un dictionnaire de temps en temps pour vérifier la compréhension.

CECR

Peut comprendre des articles et des rapports sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou un point de vue particulier.

CECR

Peut comprendre si un texte donne de l’information factuelle ou s’il cherche à convaincre les lecteurs.

Ling

Peut reconnaître la structuration d’un texte discursif : arguments et contre-arguments, présentation de la solution d’un problème, relations de cause à effet.

Pear (adapté)

B1

Peut comprendre des textes factuels clairs sur des sujets liés à ses domaines d’intérêt ou à ses études.

Ling (adapté)

Peut comprendre des textes courts sur des sujets familiers ou d’intérêt courant, dans lesquels les gens donnent leur point de vue (par exemple une contribution critique à une discussion en ligne dans un forum ou dans le courrier des lecteurs).

Ling

Peut identifier les principales conclusions d’un texte argumentatif clairement articulé.

CECR

Peut reconnaître le schéma argumentatif suivi pour la présentation d’un problème, sans en comprendre nécessairement le détail.

CECR

Peut reconnaître les points significatifs d’un article de journal direct et non complexe sur un sujet familier.

CECR

Peut comprendre la plupart des informations factuelles qu’il/elle est susceptible de rencontrer sur des sujets familiers, à condition d’avoir suffisamment de temps pour relire.

ALTE /Li(adapté)

Peut comprendre les points principaux dans des notes descriptives, telles que celles qu’on trouve dans les musées et sur les panneaux explicatifs dans les expositions.

ALTE /Ling (adapté)

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LIRE POUR S’INFORMER ET DISCUTER (suite)

A2

Peut identifier l’information pertinente sur la plupart des écrits simples rencontrés tels que lettres, brochures et courts articles de journaux décrivant des faits.

CECR

Peut suivre les grandes lignes d’un reportage d’information sur des actualités courantes, à condition que les contenus soient familiers et prévisibles.

ALTE (adapté)

Peut repérer l’information principale dans un article de journal ou un reportage court et simple, dans lesquels les chiffres, les noms, les illustrations et les titres facilitent grandement la compréhension.

Ling (adapté)

Peut comprendre les points principaux de textes courts qui traitent de sujets quotidiens (par exemple, le style de vie, les loisirs, les sports, la météo).

CECR –J / Ling

Peut comprendre des textes qui décrivent des gens, des lieux, la vie et la culture quotidienne, etc., à condition qu’ils soient rédigés dans un langage simple,

CECR-J

Peut comprendre l’information donnée dans des brochures ou des cartes illustrées, par exemple ce qu’il faut visiter dans une ville ou une région.

Alte (combiné)

Peut comprendre les points principaux d’informations courtes sur des sujets d’intérêt personnel (par exemple concernant le sport, les célébrités, etc.).

Ling (adapté)

Peut comprendre une courte description factuelle ou un reportage dans son propre domaine, à condition que le langage soit simple et ne comprenne pas de détails imprévisibles.

Alte (combiné)

Peut comprendre la plupart de ce que les gens disent sur eux-mêmes dans un message personnel ou un courrier et ce qu’ils disent aimer chez les autres.

Ling (adapté)

A1 Peut se faire une idée du contenu d’un texte informatif assez simple, surtout s’il est accompagné d’un document visuel.

CECR

Peut comprendre des textes courts sur des sujets d’intérêt personnel (par exemple des flashs d’information sur le sport, la musique, des voyages ou des récits) s’ils sont rédigés avec des mots simples et s’ils sont illustrés par des images.

CECR-J

Pré-A1 Peut comprendre une information extrêmement simple rédigée avec des mots familiers et illustrée, comme par exemple un menu de restaurant illustré par des photos ou une histoire illustrée, formulée avec des mots quotidiens très simples.

CECR-J(adapté)

LIRE DES INSTRUCTIONS Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1

C1

Peut comprendre dans le détail des instructions longues et complexes pour l’utilisation d’une nouvelle machine ou procédure, qu’elles soient ou non en relation à son domaine de spécialisation, à condition de pouvoir en relire les passages difficiles.

CECR

B2 Peut comprendre des instructions longues et complexes dans son domaine, y compris le détail des conditions et des mises en garde, à condition de pouvoir en relire les passages difficiles.

CECR

B1

Peut comprendre des instructions et des procédures dans un texte suivi, par exemple dans un manuel, à condition que le produit ou la procédure lui soit familier.

ALTE

Peut comprendre le mode d’emploi d’un appareil s’il est direct, non complexe et rédigé clairement.

CECR

Peut suivre les instructions simples données sur les emballages, par exemple des instructions pour la cuisson.

ALTE

Peut comprendre la plupart des instructions courtes (par exemple dans les transports publics ou pour l’utilisation de matériel électrique).

ALTE

A2

Peut comprendre un règlement concernant, par exemple, la sécurité, quand il est rédigé simplement.

CECR

Peut comprendre des instructions écrites courtes, illustrées pas à pas (par exemple pour installer un nouvel appareil).

Ling (adapté)

Peut suivre le mode d’emploi d’un appareil d’usage courant comme un téléphone public.

CECR

Peut comprendre de courtes instructions simples, à condition qu’elles soient illustrées et qu’il ne s’agisse pas d’un texte suivi.

ALTE (adapté)

Peut comprendre les instructions sur les fiches descriptives des médicaments, lorsqu’il s’agit d’une simple consigne, par exemple « A prendre avant le repas », « Ne pas prendre si on conduit ».

ALTE

Peut suivre une recette simple, surtout si les étapes les plus importantes sont illustrées.

Ling

A1 Peut suivre des indications brèves et simples (par exemple pour aller d’un point à un autre).

CECR

Pré-A1 Peut comprendre des instructions courtes très simples, données dans un contexte familier et quotidien, comme « Défense de stationner », « Défense d’apporter des boissons ou de la nourriture », etc., en particulier si elles sont illustrées.

CECR-J

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LIRE COMME ACTIVITÉ DE LOISIR Source

C2 Peut comprendre pratiquement toute forme d’écrit, y compris des textes de types différents, littéraires ou non, en langage classique ou familier en appréciant de subtiles distinctions de style ainsi que le sens implicite autant qu’explicite.

CECR (adapté)

C1

Peut lire et apprécier une gamme de textes littéraires, à condition de pouvoir relire certains passages et d’utiliser des ouvrages de référence de temps en temps.

EP (adapté)

Peut lire assez facilement des textes littéraires et des ouvrages non romanesques contemporains, écrits en langage standard, en appréciant l’implicite et les idées.

CERCLES (adapté)

B2 Peut lire pour le plaisir, de façon très autonome, en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes (par exemple des magazines, des romans non complexes, livres d’histoire, biographies, carnets de voyage, guides, passages de chansons, poèmes), en utilisant les références adéquates.

CECR (adapté)

Peut lire des romans s’ils ont une trame narrative forte et sont rédigés dans un langage non complexes, à condition qu’il ou elle puisse prendre son temps et utiliser un dictionnaire.

EAQUALS (adapté – calib Pear)

B1

Peut lire des critiques de films, de livres, de concerts, etc. rédigées pour un public très large, et comprendre les points principaux.

CH2000 (adapté – calib Pear)

Peut comprendre des poèmes simples et les paroles de chansons écrites dans un style et un langage non complexe.

TG (calib Pear)

Peut comprendre la description de lieux, d’événements, de sentiments et de points de vue explicitement exprimés dans des récits, des guides et des articles de magazine rédigés dans un langage extrêmement courant et quotidien.

CECR Tableau 2 (adapté)

Peut comprendre un journal de voyage décrivant principalement les événements pendant le trajet ainsi que les expériences et les découvertes que la personne a faites.

Ling (adapté)

Peut suivre l’intrigue de récits, de romans simples et de bandes dessinées si le scénario est clair et linéaire et rédigé dans un langage réellement quotidien, à condition de pouvoir utiliser un dictionnaire.

CERCLES/ CH2000/ EAQUALS

A2

Peut comprendre suffisamment pour lire des histoires et des bandes dessinées courtes, mettant en scène des situations réelles et familières et rédigées dans un langage très quotidien.

CECR (adapté)

Peut comprendre les points principaux de courts reportages dans des magazines ou des guides qui traitent de sujets quotidiens concrets (par exemple les passe-temps, les sports, les loisirs, les animaux).

CECR / CECR-J / Ling(adapté)

Peut comprendre des histoires et des descriptions courtes au sujet de la vie de quelqu’un, si elles sont rédigées avec des mots simples.

CECR-J

Peut comprendre ce qu’il se passe dans un roman-photo (par exemple dans un magazine sur les modes de vie) et se forger une idée sur les personnages.

Ling

Peut comprendre la plupart des informations données dans une courte description de quelqu’un (par exemple une célébrité).

Ling

Peut comprendre les points principaux d’un court article relatant un événement au schéma prévisible (par exemple la remise des Oscars), à condition qu’il soit rédigé dans un langage simple.

ALTE (adapté)

A1 Peut comprendre de courts récits illustrés, au sujet d’activités quotidiennes et rédigés avec des mots simples.

CECR-J

Peut comprendre dans les grandes lignes des textes courts dans des histoires illustrées, à condition que les images l’aident à deviner le contenu.

Ling (adapté)

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

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STRATÉGIES DE RÉCEPTION Source (cf. annexe 1 pour les détails)

RECONNAÎTRE DES INDICES ET FAIRE DES DÉDUCTIONS (À L’ORAL ET À L’ÉCRIT)

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Est habile à utiliser les indices contextuels, grammaticaux et lexicaux pour en déduire

une attitude, une humeur, des intentions et anticiper la suite.CECR

B2 Peut utiliser différentes stratégies de compréhension, dont l’écoute des points forts et la vérification de la compréhension par les indices contextuels.

CECR

B1

Peut faire appel à différents types de connecteurs (numériques, temporels, logiques) ainsi qu’au rôle des paragraphes clés dans l’organisation générale du texte afin de mieux comprendre l’argumentation.

REFIC 3.1 (calib)

Peut extrapoler le sens d’une partie d’un texte en utilisant ce qu’il/elle a compris du reste du texte.

Pisa4 (adapté – calib Pear)

Peut identifier des mots inconnus à l’aide du contexte sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts.

CECR

Peut, à l’occasion, extrapoler du contexte le sens de mots inconnus et en déduire le sens de la phrase à condition que le sujet en question soit familier.

CECR

Peut faire des déductions et des prévisions sur le contenu d’un texte à partir des rubriques, des titres et des manchettes.

Pear

Peut, en écoutant une histoire courte, prédire ce qui va arriver. Projet-CHPeut utiliser le format, la présentation et les aspects typographiques d’un texte pour en identifier le genre : sujet d’actualités, texte promotionnel, article, manuel, discussion en ligne ou forum, etc.

REFIC 3.2.6. (calib)

Peut déduire le sens probable de mots inconnus dans un texte écrit à partir des éléments dont ils sont constitués (par ex. les racines du mot, les éléments lexicaux, les suffixes et les préfixes).

REFIC 3.3 (calib)

A2

Peut utiliser le sens général d’un texte ou d’un énoncé courts sur des sujets quotidiens concrets pour déduire du contexte le sens probable de mots inconnus.

CECR

Peut tirer profit du fait qu’il/elle reconnaît des mots pour déduire le sens de mots inconnus dans des expressions courtes utilisés dans des contextes quotidiens.

REFIC 3.3.(calib)

Peut se servir du format, de l’apparence et de la typographie pour identifier le type de texte : actualités, texte publicitaire, article, manuel, chat (clavardage ou dialogue en ligne) ou forum.

REFIC 3.1 (calib)

Peut se servir des nombres, dates, noms, noms propres, etc. pour repérer le sujet d’un texte.

REFIC 3.1. (calib)

Peut déduire le sens et la fonction d’expressions toutes faites inconnues à partir de leur position dans un texte écrit (par ex. au début ou à la fin d’une lettre).

REFIC 3.3 (calib)

A1 Peut déduire la signification d’un mot inconnu concernant une action concrète ou un objet, à condition que le texte qui l’accompagne soit très simple et porte sur un sujet familier et quotidien.

BN

Pré-A1 Peut déduire le sens d’un mot à partir de l’illustration ou du pictogramme qui l’accompagne.

Groupe

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Interaction

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Activités d’interaction

Interaction orale

générale

Comprendre un

interlocuteur

Conversation

Discussion informelle

(entre amis)

Discussions et réunions formelles

Coopération à visée

fonctionnelle

Obtenir des biens et des

services

Echange d’information

s

Interviewer et être

interviewé

Utiliser les télécommunications

Interaction écrite

générale

Correspondance

Notes, messages et formulaires

Conversation et discussion multimodales

Transactions et coopération en ligne axées sur des objectifs

Stratégies d’interaction

Tours de parole

Coopérer

Faire clarifier

Interaction orale Source (cf. annexe 1)

INTERACTION ORALE GÉNÉRALEC2 Possède une bonne maîtrise d’expressions idiomatiques et de tournures courantes

avec une conscience du sens connotatif. Peut exprimer avec précision des nuances fines de signification, en utilisant assez correctement une gamme étendue de modalités. Peut revenir sur une difficulté et la restructurer de manière si habile que l’interlocuteur s’en rende à peine compte.

CECR

C1 Peut s’exprimer avec aisance et spontanéité, presque sans effort. Possède une bonne maîtrise d’un vaste répertoire lexical lui permettant de surmonter facilement des lacunes par des périphrases, avec apparemment peu de recherche d’expressions ou de stratégies d’évitement. Seul un sujet conceptuellement difficile est susceptible de gêner le flot naturel et fluide du discours.

CECR

B2

Peut utiliser la langue avec aisance, correction et efficacité dans une gamme étendue de sujets d’ordre général, académique, professionnel et concernant les loisirs, en indiquant clairement les relations entre les idées. Peut communiquer spontanément avec un bon contrôle grammatical sans donner l’impression d’avoir à restreindre ce qu’il/elle souhaite dire et avec le degré de formalisme adapté à la circonstance.

CECR

Peut communiquer avec un niveau d’aisance et de spontanéité tel qu’une interaction soutenue avec des locuteurs compétents dans la langue cible soit tout à fait possible sans entraîner de tension d’une part ni de l’autre. Peut mettre en valeur la signification personnelle de faits et d’expériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.

CECR

B1

Peut communiquer avec une certaine assurance sur des sujets familiers habituels ou non en relation avec ses intérêts et son domaine professionnel. Peut échanger, vérifier et confirmer des informations, faire face à des situations moins courantes et expliquer pourquoi il y a une difficulté. Peut exprimer sa pensée sur un sujet abstrait ou culturel comme un film, des livres, de la musique, etc.

CECR

Peut exploiter avec souplesse une gamme étendue de langue simple pour faire face à la plupart des situations susceptibles de se produire au cours d’un voyage. Peut aborder sans préparation une conversation sur un sujet familier, exprimer des opinions personnelles et échanger des informations sur des sujets familiers, d’intérêt personnel ou pertinents pour la vie quotidienne (par exemple la famille, les loisirs, le travail, les voyages et les faits divers).

CECR ”

A2

Peut interagir avec une aisance raisonnable dans des situations bien structurées et de courtes conversations à condition que l’interlocuteur apporte de l’aide le cas échéant. Peut faire face à des échanges courants simples sans effort excessif ; peut poser des questions, répondre à des questions et échanger des idées et des renseignements sur des sujets familiers dans des situations familières prévisibles de la vie quotidienne.

CECR

Peut communiquer dans le cadre d’une tâche simple et courante ne demandant qu’un échange d’information simple et direct sur des sujets familiers relatifs au travail et aux loisirs. Peut gérer des échanges de type social très courts mais est rarement capable de comprendre suffisamment pour alimenter volontairement la conversation.

CECR

A1 Peut interagir de façon simple, mais la communication dépend totalement de la répétition avec un débit plus lent, de la reformulation et des corrections. Peut répondre à des questions simples et en poser, réagir à des affirmations simples et en émettre dans le domaine des besoins immédiats ou sur des sujets très familiers.

CECR

Pré-A1 Peut poser des questions et répondre à des questions sur lui/elle-même et sur les habitudes quotidiennes, en utilisant des formules courtes et en comptant sur les gestes pour renforcer l’information donnée.

CECR-J

COMPRENDRE UN INTERLOCUTEUR SourceC2 Peut comprendre tout interlocuteur même sur des sujets spécialisés abstraits ou

complexes et hors de son domaine, à condition d’avoir l’occasion de s’habituer à une langue non standard ou à un accent.

CECR

C1 Peut comprendre en détail une intervention sur des sujets spécialisés abstraits ou complexes même hors de son domaine, mais peut avoir besoin de faire confirmer quelques détails, notamment si l’accent n’est pas familier.

CECR

B2 Peut comprendre en détail ce qu’on lui dit en langue standard même dans un environnement bruyant.

CECR

B1 Peut suivre un discours clairement articulé et qui lui est destiné dans une conversation courante, mais devra quelquefois faire répéter certains mots ou expressions.

CECR

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COMPRENDRE UN INTERLOCUTEUR (suite)

A2

Peut comprendre suffisamment pour gérer un échange simple et courant sans effort excessif.

CECR

Peut généralement comprendre un discours clair et standard qui lui est adressé sur un sujet familier, à condition de pouvoir demander de répéter ou reformuler de temps à autre.

CECR

Peut comprendre ce qui lui est dit clairement, lentement et directement dans une conversation quotidienne simple, à condition que l’interlocuteur prenne la peine de l’aider à comprendre.

CECR

A1 Peut comprendre des expressions quotidiennes pour satisfaire des besoins simples de type concret si elles sont répétées, formulées directement, lentement et clairement par un interlocuteur compréhensif.

CECR

Peut comprendre des questions et des instructions qui lui sont adressées lentement et avec soin et suivre des consignes simples et brèves.

CECR

Pré-A1 Peut comprendre des questions simples qui le/la concernent directement, par exemple sur son nom, son âge et son adresse, ou d’autres choses de ce type, si on l’interroge lentement et clairement.

Ling (combiné)

Peut comprendre une information personnelle simple (par exemple le nom, l’âge, l’adresse, l’origine) quand quelqu’un se présente, à condition qu’il/elle lui parle directement, lentement et clairement.Peut comprendre des questions qui lui sont adressées sur ces mêmes thèmes, bien qu’elles doivent parfois être répétées.

Ling (adapté)

Peut comprendre certains mots familiers et certaines salutations et reconnaître une information clé telle que des chiffres, des prix, des dates et les jours de la semaine, à condition qu’on les lui dise très lentement et qu’on les répète si nécessaire.

CECR-J (adapté)

CONVERSATION Source

C2 Peut converser de façon confortable et appropriée sans qu’aucune limite linguistique ne vienne empêcher la conduite d’une vie personnelle et sociale accomplie.

CECR

C1 Peut utiliser la langue en société avec souplesse et efficacité, y compris dans un registre affectif, allusif ou humoristique.

CECR

B2

Peut établir un lien avec ses interlocuteurs, en posant des questions engageantes et en utilisant des expressions montrant qu’il/elle est d’accord ou bien, si c’est le cas, en faisant des commentaires à l’égard de tiers ou de circonstances vécues en commun.

EP (adapté)

Peut émettre des réserves et des réticences, fixer ses conditions quand il/elle accepte des demandes ou donne des autorisations, et demander à ce qu’on reconnaisse ses opinions.

EP (adapté)

Peut s’impliquer dans une conversation d’une certaine longueur sur la plupart des sujets d’intérêt général en y participant réellement et ce même dans un environnement bruyant.

CECR

Peut maintenir des relations avec des locuteurs compétents dans la langue cible sans les amuser ou les irriter involontairement ou les obliger à se comporter autrement qu’ils ne le feraient avec tout autre locuteur.

CECR

Peut transmettre différents degrés d’émotions et souligner ce qui est important pour lui/elle dans un événement ou une expérience.

CECR

B1

Peut démarrer une conversation sur des sujets familiers et aider à la poursuivre en posant des questions d’une façon relativement spontanée sur une expérience ou un événement particulier, en exprimant ses réactions et son opinion.

Ling

Peut soutenir des conversations relativement longues sur des sujets d’intérêt général, à condition que l’interlocuteur fasse un effort pour faciliter la compréhension.

Ling

Peut aborder sans préparation une conversation sur un sujet familier. CECRPeut suivre une conversation quotidienne si l’interlocuteur s’exprime clairement, bien qu’il lui soit parfois nécessaire de faire répéter certains mots ou expressions.

CECR

Peut soutenir une conversation ou une discussion mais risque d’être quelquefois difficile à suivre lorsqu’il/elle essaie de formuler exactement ce qu’il/elle aimerait dire.

CECR

Peut réagir à des sentiments tels que la surprise, la joie, la tristesse, la curiosité et l’indifférence et peut les exprimer.

CECR

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CONVERSATION (suite)

A2

Peut établir un contact social : salutations et congé ; présentations ; remerciements. CECRPeut généralement comprendre un discours standard clair, qui lui est adressé, sur un sujet familier, à condition de pouvoir faire répéter ou reformuler de temps à autre.

CECR

Peut participer à de courtes conversations dans des contextes habituels sur des sujets généraux.

CECR

Peut dire en termes simples comment il/elle va et remercier. CECRPeut demander à ce qu’on lui rende un service (par exemple de lui prêter quelque chose), peut proposer de rendre un service et peut répondre si quelqu’un lui demande un service.

Ling (combiné)

Peut gérer de très courts échanges sociaux mais peut rarement soutenir une conversation de son propre chef bien qu’on puisse l’aider à comprendre si l’interlocuteur en prend la peine.

CECR

Peut utiliser des formules de politesse simples et courantes pour s’adresser à quelqu’un ou le saluer.

CECR

Peut bavarder simplement avec ses pairs, ses collègues ou des membres d’une famille d’accueil, en posant des questions sur des sujets très habituels et en comprenant les réponses.

ALTE (adapté)

Peut faire et accepter une offre, une invitation et des excuses. CECRPeut exprimer ce qu’il/elle ressent en utilisant des expressions toutes faites très élémentaires.

Pear

Peut dire ce qu’il/elle aime ou non. CECRA1 Peut comprendre des expressions quotidiennes pour satisfaire à des besoins simples

de type concret si elles sont répétées, formulées directement, clairement et lentement par un interlocuteur compréhensif.

CECR

Peut prendre part à une conversation simple de nature factuelle et sur un sujet prévisible, par exemple sur son logement, son pays, sa famille, ses études, etc.

ALTE (adapté)

Peut présenter quelqu’un et utiliser des expressions élémentaires de salutation et de congé.

CECR

Peut demander à quelqu’un de ses nouvelles et y réagir. CECRPré-A1 Peut comprendre et utiliser des formules élémentaires telles que « Oui », « Non »,

« Excusez-moi », « S’il vous plaît », « Merci », « Non merci », « Pardon ».CH2000/ Ling

Peut reconnaître de simples salutations. Pear (combiné)

Peut saluer, donner son nom et dire « Au-revoir ». Ling

DISCUSSION INFORMELLE (entre amis) Source

C2 Peut conseiller quelqu’un ou parler de problèmes délicats sans maladresse, en comprenant les allusions familières et en traitant avec diplomatie les différences d’opinion et les critiques.

ALTE (adapté)

C1 Peut suivre facilement des échanges entre tiers dans une discussion de groupe et un débat et y participer, même sur des sujets abstraits, complexes et non familiers.

CECR

B2

Peut suivre facilement une conversation animée entre locuteurs compétents dans la langue cible.

CECR

Peut exprimer ses idées et ses opinions avec précision et argumenter avec conviction sur des sujets complexes et réagir de même aux arguments d’autrui.

CECR

Peut participer activement à une discussion informelle dans un contexte familier, en faisant des commentaires, en exposant un point de vue clairement, en évaluant d’autres propositions, ainsi qu’en émettant et en réagissant à des hypothèses.

CECR

Peut suivre, avec quelque effort, l’essentiel de ce qui se dit dans une conversation à laquelle il/elle ne participe pas, mais peut éprouver des difficultés à participer effectivement à une discussion avec plusieurs locuteurs compétents dans la langue cible qui ne modifient en rien leur mode d’expression.

CECR

Peut exprimer et exposer ses opinions dans une discussion et les défendre avec pertinence en fournissant explications, arguments et commentaires.

CECR

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DISCUSSION INFORMELLE (entre amis) (suite)

B1

Peut suivre l’essentiel de ce qui se dit autour de lui sur des thèmes généraux, à condition que les interlocuteurs évitent l’usage d’expressions trop idiomatiques et articulent clairement.

CECR

Peut exprimer sa pensée sur un sujet abstrait ou culturel comme un film ou de la musique.

CECR

Peut expliquer pourquoi quelque chose pose problème. CECRPeut commenter brièvement le point de vue d’autrui. CECRPeut comparer et opposer des alternatives en discutant de ce qu’il faut faire, où il faut aller, qui ou quoi choisir, etc.

CECR

Peut, en règle générale, suivre les points principaux d’une discussion informelle entre amis à condition qu’elle ait lieu en langue standard clairement articulée.

CECR

Peut émettre ou solliciter un point de vue personnel ou une opinion sur des points d’intérêt général.

CECR

Peut faire comprendre ses opinions et réactions pour trouver une solution à un problème ou à des questions pratiques relatives à où aller, que faire, comment organiser (une sortie par ex.).

CECR

Peut exprimer poliment ses convictions, ses opinions, son accord et son désaccord. CECR

A2

Peut généralement reconnaître le sujet d’une discussion si elle se déroule lentement et clairement en sa présence.

CECR

Peut échanger des opinions et comparer les choses et les gens en utilisant un langage simple.

CECR-J (adapté)

Peut discuter du programme de la soirée ou du week-end. CECRPeut faire des suggestions et réagir à des propositions. CECRPeut exprimer son accord et son désaccord à autrui. CECRPeut discuter simplement de questions quotidiennes si l’on s’adresse directement à lui/elle, clairement et simplement.

CECR

Peut discuter de l’organisation d’une rencontre et de ses préparatifs. CECRPeut, d’une manière limitée, exprimer des opinions. ALTE

A1 Peut échanger sur ses goûts pour le sport, la nourriture, etc. en utilisant un répertoire limité d’expressions et à condition qu’on s’adresse directement à lui ou à elle clairement et lentement.

CECR-J

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

DISCUSSIONS ET RÉUNIONS FORMELLES Source

C2 Peut défendre sa position dans une discussion formelle sur des questions complexes, monter une argumentation nette et convaincante aussi bien que les autres locuteurs.

CECR

Peut donner des conseils/se charger de questions complexes, délicates ou controversées, à condition d’avoir les connaissances spécialisées nécessaires.

ALTE

Peut faire face avec assurance à un interrogatoire désagréable, prendre et garder son tour de parole et réfuter avec diplomatie des contre-arguments.

ALTE

C1 Peut facilement soutenir un débat même sur des sujets abstraits, complexes, et non familiers.

CECR

Peut argumenter une prise de position formelle de manière convaincante en répondant aux questions et commentaires ainsi qu’aux contre-arguments avec aisance, spontanéité et pertinence.

CECR

Peut reformuler, faire le point et contester les contributions d’autres participants sur des sujets concernant son domaine de compétence professionnelle ou éducationnelle.

EP (adapté)

Peut faire des remarques critiques ou exprimer son désaccord de façon diplomatique. ALTE

Peut donner suite à des questions en demandant plus de détails et peut reformuler des questions si elles ont été mal comprises.

ALTE (adapté)

B2

Peut suivre une conversation animée en identifiant avec exactitude les arguments qui soutiennent et opposent les points de vue.

CECR

Peut utiliser une terminologie correcte lorsqu’il discute de son domaine de spécialité avec d’autres spécialistes.

EP

Peut exposer ses idées et ses opinions et argumenter avec précision, sur des sujets complexes et réagir de même aux arguments d’autrui de façon convaincante.

CECR

Peut participer activement à des discussions formelles habituelles ou non. CECRPeut suivre une discussion sur des sujets relatifs à son domaine et comprendre dans le détail les points mis en évidence par le locuteur.

CECR

Peut exprimer, justifier et défendre son opinion, évaluer d’autres propositions ainsi que répondre à des hypothèses et en faire.

CECR

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DISCUSSIONS ET RÉUNIONS FORMELLES (suite)

B1

Peut suivre l’essentiel de ce qui se dit relatif à son domaine à condition que les interlocuteurs évitent l’usage d’expressions trop idiomatiques et articulent clairement.

CECR

Peut exprimer clairement un point de vue mais a du mal à engager un débat CECRPeut prendre part à une discussion formelle courante sur un sujet familier conduite dans une langue standard clairement articulée et qui suppose d’échanger des informations factuelles, de recevoir des instructions ou de chercher ensemble des solutions à des problèmes pratiques.

CECR

Peut suivre une argumentation ou une discussion sur un sujet familier et prévisible, à condition que les points soulevés soient dans un langage relativement simple, soient répétés et qu’il/elle puisse demander des éclaircissements.

ALTE (combiné)

A2

Peut en général suivre les changements de sujets dans une discussion formelle relative à son domaine si elle est conduite clairement et lentement.

CECR

Peut échanger des informations pertinentes et donner son opinion sur des problèmes pratiques si on le/la sollicite directement, à condition d’être aidé(e) pour formuler et de pouvoir faire répéter les points importants le cas échéant.

CECR

Peut dire ce qu’il/elle pense des choses si on s’adresse directement à lui/elle dans une réunion formelle, à condition de pouvoir faire répéter le cas échéant.

CECR

A1 Pas de descripteur disponible.

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

COOPÉRATION A VISÉE FONCTIONNELLE (par exemple assembler un meuble en kit, discuter d’un document, organiser un événement, etc.)

Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut organiser une discussion pour décider d’une série d’actions à mener avec un partenaire ou un groupe, en rapportant ce que les autres ont dit, en résumant, en développant et en pesant les différents points de vue.

EP (adapté)

Peut comprendre avec sûreté des instructions détaillées. CECRPeut faire avancer le travail en invitant autrui à s’y joindre, à dire ce qu’il pense, etc. CECRPeut esquisser clairement à grands traits une question ou un problème, faire des spéculations sur les causes et les conséquences et mesurer les avantages et les inconvénients des différentes approches.

CECR

B1

Peut suivre ce qui se dit mais devoir occasionnellement faire répéter ou clarifier si le discours des autres est rapide et long.

CECR

Peut expliquer pourquoi quelque chose pose problème, discuter de la suite à donner, comparer et opposer des solutions.

CECR

Peut commenter brièvement le point de vue d’autrui. CECRPeut en règle générale suivre ce qui se dit et, le cas échéant, peut rapporter en partie ce qu’un interlocuteur a dit pour confirmer une compréhension mutuelle.

CECR

Peut faire comprendre ses opinions et réactions par rapport aux solutions possibles ou à la suite à donner, en donnant brièvement des raisons et des explications.

CECR

Peut inviter les autres à donner leur point de vue sur la façon de faire. CECR

A2

Peut comprendre suffisamment pour gérer des tâches simples et routinières sans effort excessif, en demandant en termes très simples de répéter en cas d’incompréhension.

CECR

Peut discuter de ce que l’on fera ensuite, répondre à des suggestions et en faire, demander des directives et en donner.

CECR

Peut indiquer qu’il ou elle suit et peut être aidé(e) à comprendre l’essentiel si le locuteur en prend la peine.

CECR

Peut communiquer au cours de simples tâches courantes en utilisant des expressions simples pour avoir des objets et en donner, pour obtenir une information simple et discuter de la suite à donner.

CECR

A1 Peut comprendre les questions et instructions formulées lentement et soigneusement, ainsi que des indications brèves et simples.

CECR

Peut suivre des instructions simples concernant des tâches routinières impliquant le temps, des lieux, des chiffres, etc.

ALTE (adapté-calib Pear)

Peut demander des objets à autrui et lui en donner. CECRPré-A1 Pas de descripteur disponible.

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OBTENIR DES BIENS ET DES SERVICES Source

C2 Peut discuter de questions complexes et techniques en dehors de son domaine lorsqu’il/elle demande des conseils à un spécialiste.

ALTE (adapté)

C1 Peut négocier à propos d’affaires complexes ou sensibles dans les domaines professionnel et éducationnel.

ALTE (adapté)

B2

Peut gérer linguistiquement une négociation pour trouver une solution à une situation conflictuelle telle qu’une contravention imméritée, une responsabilité financière pour des dégâts dans un appartement, une accusation en rapport avec un accident.

CECR

Peut exposer ses raisons pour obtenir un dédommagement en utilisant un discours convaincant et définissant clairement les limites des concessions qu’il/elle est prêt(e) à faire.

CECR

Peut présenter ses conditions et poser des questions détaillées au sujet de services complexes, comme par exemple les conventions de location.

ALTE (adapté; calib Pear)

Peut exposer un problème qui a surgi et mettre en évidence que le fournisseur du service ou le client doit faire une concession.

CEFR

B1 Peut faire face à la majorité des situations susceptibles de se produire au cours d’un voyage ou en préparant un voyage ou un hébergement ou en traitant avec des autorités à l’étranger.

CECR

Peut, dans un magasin, demander des explications sur la différence entre deux ou plusieurs produits similaires, pour prendre une décision, en posant, si nécessaire, des questions supplémentaires.

ALTE (adapté)

Peut faire face à une situation quelque peu inhabituelle dans un magasin, un bureau de poste ou une banque, par exemple en demandant à retourner un achat défectueux.

CECR

Peut formuler une plainte. CECRPeut se débrouiller dans la plupart des situations susceptibles de se produire en réservant un voyage auprès d’une agence ou lors d’un voyage, par exemple en demandant à un passager où descendre pour une destination non familière.

CECR

Peut s’assurer qu’il/elle comprend les conventions et les règles de fonctionnement lorsqu’il/elle loue un studio ou un appartement, par exemple ce qui concerne le loyer hebdomadaire, les règles simples pour l’utilisation commune de la cuisine, etc.

ALTE (adapté)

A2

Peut se débrouiller dans les situations courantes de la vie quotidienne, telles que déplacements, logement, repas et achats.

CECR

Peut interagir dans des situations prévisibles de la vie quotidienne (par exemple à la poste, la gare, dans un magasin), en utilisant un grand répertoire de mots et d’expressions simples.

CECR-J

Peut obtenir tous les renseignements nécessaires d’un office de tourisme à condition qu’ils soient de nature non complexe et non spécialisée.

CECR

Peut obtenir et fournir biens et services d’usage quotidien. CECRPeut obtenir des renseignements simples sur un voyage, utiliser les transports publics (bus, trains et taxis), demander et expliquer un chemin à suivre ainsi qu’acheter des billets.

CECR

Peut poser des questions et effectuer des transactions simples dans un magasin, un bureau de poste, une banque.

CECR

Peut demander et fournir des renseignements à propos d’une quantité, un nombre, un prix, etc.

CECR

Peut faire un achat simple en indiquant ce qu’il/elle veut et en demandant le prix. CECRPeut commander un repas. CECRPeut indiquer s’il y a un problème, par exemple « Mon plat est froid » ou « Il n’y a pas de lumière dans ma chambre ».

ALTE

Peut, en face à face, demander un rendez-vous médical et comprendre la réponse. Peut indiquer la nature de son problème au personnel médical, peut-être en utilisant des gestes et un langage corporel.

ALTE

A1 Peut demander quelque chose à quelqu’un ou le lui donner. CECRPeut demander à manger et à boire en utilisant des expressions élémentaires. Pear (adapté)

Peut se débrouiller avec les nombres, les quantités, l’argent et l’heure. CECRPré-A1 Peut faire des achats simples, et/ou commander à manger ou à boire si des gestes

(comme montrer du doigt) peuvent appuyer ses paroles.CECR-J (adapté)

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ÉCHANGE D’INFORMATION Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut comprendre et échanger une information complexe et des avis sur une gamme étendue de sujets relatifs à son rôle professionnel.

CECR

Peut utiliser une terminologie technique adaptée en échangeant des informations ou en discutant de son domaine de spécialité avec d’autres spécialistes.

EP (adapté)

Peut transmettre avec sûreté une information détaillée. CECR

B1

Peut échanger, avec une certaine assurance un grand nombre d’informations factuelles sur des sujets courants ou non, familiers à son domaine.

CECR

Peut résumer-en donnant son opinion- un bref récit, un article, un exposé, une discussion, une interview ou un documentaire et répondre à d’éventuelles questions complémentaires de détail.

CECR

Peut trouver et transmettre une information factuelle explicite CECRPeut demander et suivre des directives détaillées. CECRPeut obtenir plus de renseignements. CECRPeut proposer ses conseils sur des sujets simples dans son domaine d’expérience. ALTE

A2

Peut comprendre suffisamment pour communiquer sur des sujets familiers et simples sans effort excessif.

CECR

Peut se débrouiller avec les demandes directes de la vie quotidienne : trouver une information factuelle explicite et la transmettre.

CECR

Peut répondre à des questions et en poser sur les habitudes et les activités journalières.

CECR

Peut répondre à des questions sur les loisirs et les activités passées et en poser. CECRPeut répondre à des questions et en poser au sujet de projets et d’intentions. Pear (adapté)

Peut donner et suivre des directives et des instructions simples comme, par exemple, comment aller quelque part.

CECR

Peut communiquer dans le cadre d’une tâche simple et routinière ne demandant qu’un échange d’information simple et direct.

CECR

Peut échanger une information limitée sur des sujets familiers et des opérations courantes.

CECR

Peut poser des questions et y répondre sur le travail et le temps libre. CECRPeut demander et expliquer son chemin à l’aide d’une carte ou d’un plan. CECRPeut demander et fournir des renseignements personnels. CECRPeut poser des questions simples sur un événement et répondre à ce même type de questions, par exemple à quel endroit et à quel moment l’événement a eu lieu, qui était là et comment cela s’est passé.

Ling

A1 Peut comprendre des questions et des instructions qui lui sont adressées lentement et avec soin et suivre des directives simples et brèves.

CECR

Peut répondre à des questions simples et en poser ; peut réagir à des déclarations simples et en faire, dans des cas de nécessité immédiate ou sur des sujets très familiers.

CECR

Peut poser des questions personnelles, par exemple sur le lieu d’habitation, les personnes fréquentées et les biens, et répondre au même type de questions.

CECR

Peut parler du temps avec des expressions telles que : la semaine prochaine, vendredi dernier, en novembre, à 3 heures, …

CECR

Peut, de façon sommaire, donner des nombres, des quantités et des coûts. PearPeut donner la couleur d’un vêtement ou d’un autre objet familier et peut demander la couleur de ces objets.

Ling

PreA1 Peut donner son nom et demander leur nom à d’autres personnes. LingPeut utiliser et comprendre les nombres dans les conversations courantes. LingPeut demander et donner le jour, l’heure et la date. Projet-CHPeut demander et donner une date de naissance. PearPeut demander et donner un numéro de téléphone. PearPeut dire son âge et demander l’âge des gens. PearPeut poser des questions très simples pour obtenir des informations, par exemple « Qu’est-ce que c’est ? », et comprendre un ou deux mots de la réponse.

ALTE

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INTERVIEWER ET ÊTRE INTERVIEWÉ Source

C2 Peut tenir sa part du dialogue extrêmement bien, en structurant le discours et en échangeant avec autorité et une aisance naturelle, que ce soit comme interviewer ou comme interviewé aussi bien que les autres locuteurs.

CECR

C1 Peut participer complètement à un entretien, comme interviewer ou comme interviewé, en développant et en mettant en valeur le point discuté, couramment et sans aucune aide, et en utilisant les interjections convenablement.

CECR

B2

Peut conduire un entretien avec efficacité et aisance, en s’écartant spontanément des questions préparées et en exploitant et relançant les réponses intéressantes.

CECR

Peut prendre des initiatives dans un entretien, élargir et développer ses idées, sans grande aide ni stimulation de la part de l’interlocuteur.

CECR

B1

Peut fournir des renseignements concrets exigés dans un entretien ou une consultation (par exemple décrire des symptômes à un médecin), mais le fait avec une précision limitée.

CECR

Peut conduire un entretien préparé, vérifier et confirmer les informations, bien qu’il lui soit parfois nécessaire de demander de répéter si la réponse de l’interlocuteur est trop rapide ou trop développée.

CECR

Peut prendre certaines initiatives dans une consultation ou un entretien (par exemple introduire un sujet nouveau), mais reste très dépendant de l’interviewer pour l’interaction.

CECR

Peut décrire des symptômes d’une manière simple et demander des conseils lorsqu’il/elle utilise les services de santé ; peut comprendre la réponse, à condition qu’elle soit donnée en langage clair et quotidien.

ALTE (adapté)

Peut utiliser un questionnaire préparé pour conduire un entretien structuré, avec quelques questions spontanées complémentaires.

CECR

A2

Peut se faire comprendre dans un entretien et communiquer des idées et de l’information sur des sujets familiers à condition de pouvoir faire clarifier à l’occasion et d’être aidé pour exprimer ce qu’il/elle veut.

CECR

Peut décrire à un médecin des affections et des symptômes très simples tels que ceux d’un rhume ou de la grippe.

Pear

Peut répondre à des questions simples et réagir à des déclarations simples dans un entretien.

CECR

Peut indiquer de façon simple à un professionnel de la santé, la nature d’un problème, en utilisant sans doute des gestes et un langage corporel.

ALTE

A1 Peut répondre, dans un entretien, à des questions personnelles simples posées très lentement et clairement dans une langue directe et non-idiomatique.

CECR

Peut déclarer simplement la nature d’un problème à un professionnel de santé et répondre à des questions simples telles que « Est-ce que ça fait mal ? » même en devant s’aider de gestes et de langage corporel pour mieux se faire comprendre.

ALTE (adapté)

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

UTILISER LES TÉLÉCOMMUNICATIONS (connexions audio et vidéo) Source

C2 Peut utiliser les télécommunications avec assurance et de façon efficace, pour des motifs personnels et professionnels, même si la ligne est mauvaise.

ALTE / BULATS

C1 Peut utiliser les télécommunications de façon efficace pour la plupart des objectifs personnels et professionnels.

ALTE / BULATS / EAQUALS

B2 Peut utiliser les télécommunications pour la plupart des motifs personnels et professionnels, même s’il faut parfois demander des éclaircissements si l’accent de l’interlocuteur n’est pas familier.

BULATS (adapté – calib Pear)

Peut participer à une conversation décontractée au téléphone avec quelqu’un qu’il/elle connaît, sur de nombreux sujets.

ALTE

Peut téléphoner à un office de tourisme pour se procurer des informations sur les activités en promotion dans un hôtel précis.

Ling

B1

Peut utiliser les télécommunications avec une bonne compréhension, pour des raisons quotidiennes personnelles ou professionnelles, à condition de pouvoir demander des éclaircissements de temps en temps.

BULATS (adapted; calib Pear)

Peut donner des détails importants au téléphone au sujet d’un incident inattendu (par exemple un problème à l’hôtel ou au sujet de l’organisation du voyage ou avec une voiture de location).

Ling – (très adapté)

Peut utiliser les télécommunications pour avoir des conversations relativement simples mais prolongées avec des personnes qu’il/elle connaît personnellement.

Ling / EAQUALS (adapté)

Peut utiliser les télécommunications pour des messages routiniers (par exemple pour l’organisation d’une réunion) et pour obtenir des services de base (comme réserver

BULATS

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une chambre d’hôtel ou prendre un rendez-vous médical).

UTILISER LES TÉLÉCOMMUNICATIONS (suite) Source

A2

Peut utiliser les télécommunications avec ses amis pour échanger des nouvelles simples, faire des projets et fixer un rendez-vous.

EAQUALS (adapté)

Peut, à condition qu’il y ait des répétitions et des éclaircissements, participer à une courte conversation simple au téléphone avec quelqu’un qu’il ou elle connaît, sur un sujet prévisible, par exemple l’heure d’arrivée, l’organisation d’un rendez-vous.

BULATS / ALTE / Ling

Peut comprendre un message téléphonique simple (par exemple « Mon vol est retardé. J’arriverai à 10 heures »), confirmer les détails du message et le transmettre au téléphone aux personnes concernées.

ALTE (combiné)

A1 Pas de descripteur disponible.

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Interaction écrite Source (Cf. annexe 1)

INTERACTION ÉCRITE GÉNÉRALEC2 Peut s’exprimer dans le style et le ton appropriés dans pratiquement tous les types

d’interaction écrite, formels et informels.Alte (très adapté)

C1 Peut s’exprimer avec clarté et précision, en s’adaptant au destinataire avec souplesse et efficacité.

CECR

B2 Peut relater des informations et exprimer des points de vue par écrit et s’adapter à ceux des autres.

CECR

B1

Peut apporter des informations et des idées sur des sujets abstraits et concrets, vérifier l’information, poser des questions sur un problème ou l’exposer assez précisément.

CECR

Peut écrire des notes et lettres personnelles pour demander ou transmettre des informations simples d’intérêt immédiat et faire comprendre les points qu’il/elle considère importants.

CECR

A2 Peut écrire de brèves notes simples en rapport avec des besoins immédiats. CECR

A1 Peut demander ou transmettre par écrit des renseignements personnels détaillés. CECR

Pré-A1 Peut écrire des mots courts pour donner une information très simple (par exemple son nom, son adresse, sa famille), en utilisant un dictionnaire bilingue.

CECR-J (adapté)

CORRESPONDANCE SourceC2 Peut rédiger pratiquement tout type de correspondance dans le cadre de sa vie

professionnelle en adoptant un ton et un style adaptés à la situation.ALTE (adapté)

C1 Peut s’exprimer avec clarté et précision dans sa correspondance personnelle, en utilisant une langue souple et efficace, y compris dans un registre affectif, allusif ou humoristique.

CECR

Peut mener à bien et avec exactitude une correspondance formelle telle que des lettres de demande d’éclaircissements, de candidature, de recommandation, de référence, de réclamations, ou des lettres pour exprimer sa sympathie ou ses condoléances.

ALTE/EP

B2

Peut maintenir des relations à travers une correspondance personnelle, en utilisant la langue de façon fluide et efficace pour décrire de façon détaillée des expériences, poser des questions bienveillantes et donner suite aux problèmes d’intérêt commun.

EP/CECR (adapté – calib Pear)

Peut dans la plupart des cas comprendre des expressions idiomatiques ou familières présentes dans une correspondance et utiliser les plus communes de façon adaptée à la situation

Trim/ProfD

Peut établir une correspondance formelle telle que des lettres de demandes, de requête, de candidature et de réclamation en utilisant un registre de langue, des structures et les conventions appropriées.

Pear(adapté)

Peut rédiger une lettre de réclamation acerbe mais courtoise, avec des détails à l’appui et l’indication des résultats désirés.

Pear

Peut écrire des lettres exprimant différents degrés d’émotion, souligner ce qui est important pour lui/elle dans un événement ou une expérience et faire des commentaires sur les nouvelles et les points de vue du correspondant.

CECR

Peut utiliser les formalités et les conventions d’usage adaptées au contexte dans des lettres et des courriels personnels et professionnels.

Pear (adapté)

Peut écrire des lettres/courriels formels d’invitation, de remerciements ou d’excuse en utilisant le registre de langue et les conventions appropriés.

Pear

Peut écrire des lettres professionnelles sortant de l’ordinaire en utilisant des structures et des conventions appropriées, à condition que celles-ci ne portent que sur des faits.

ALTE/ Pear

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Peut se procurer par lettre ou par courriel les informations dont il besoin dans un but particulier ; peut également rassembler ces informations par écrit et les transmettre à d’autres.

Ling

CORRESPONDANCE (suite)

B1

Peut écrire une lettre personnelle pour donner des nouvelles ou exprimer sa pensée sur un sujet abstrait ou culturel, tel un film ou de la musique.

CEFR

Peut écrire des lettres dans lesquelles il/elle exprime diverses opinions et où il/elle relate des expériences et des sentiments personnels de façon détaillée.

Ling

Peut répondre par écrit à une annonce et demander un complément d’information sur les offres qui l’intéressent.

Ling

Peut écrire des courriels/lettres formelles simples pour se plaindre ou demander à ce qu’une action soit menée.

Pear (combiné)

Peut écrire une lettre personnelle décrivant en détail expériences, sentiments et événements.

CECR

Peut écrire des courriels/lettres simples portant sur des faits, pour demander des renseignements, demander ou donner une confirmation.

Pear / ALTE

Peut écrire une lettre simple de demande avec des explications limitées. Pear

A2

Peut écrire des lettres personnelles courtes sur des sujets de la vie quotidienne en donnant uniquement des détails clés.Peut échanger des renseignements par « textos », courriels ou dans des lettres courtes, pour expliquer la demande d’une tierce personne (par exemple les prix d’un produit venant de fournisseurs différents, les coordonnées de groupes de discussions intéressants et des informations sur le nouveau club de sport).Peut écrire des courriels ordinaires dans un domaine professionnel pour demander ou donner des renseignements simples.

Pear

Ling (combiné)

--

Peut transmettre des informations personnelles habituelles, par exemple dans un courriel court ou une lettre où il/elle se présente.

ALTE combiné)

Peut écrire une lettre personnelle très simple pour exprimer remerciements ou excuses.

CECR

Peut écrire des notes, des courriels et des textos courts et simples (par exemple pour envoyer une invitation ou y répondre, confirmer ou modifier un accord).

Ling (combiné)

Peut écrire une carte de vœux courte et très simple (par exemple carte d’anniversaire ou de nouvel-an).

Ling

A1 Peut écrire des messages et ou quelques lignes par internet comprenant une série de phrases très courtes décrivant des passe-temps, des préférences, en utilisant des mots simples ou des expressions toutes faites, en faisant appel à un dictionnaire bilingue.

CECR-J(combiné)

Peut écrire une carte postale simple et brève. CECRPeut écrire un message court et très simple (par exemple un texto) à des amis pour leur donner un renseignement ou leur poser une question.

Ling

PreA1 Peut écrire des phrases courtes pour donner des renseignements personnels simples en utilisant un dictionnaire bilingue.

CECR-J

NOTES, MESSAGES ET FORMULAIRES Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut prendre des messages personnels et professionnels complexes à condition qu’il/elle puisse, si nécessaire, demander des éclaircissements ou des compléments d’information.

ALTE / BULATS

B1

Peut prendre des messages habituels que l’on peut trouver dans des contextes personnels, professionnels ou académiques.

ALTE

Peut prendre un message concernant une demande d’information, l’explication d’un problème.

CECR

Peut laisser des notes qui transmettent une information simple et immédiatement pertinente à des amis, à des employés, à des professeurs et autres personnes fréquentées dans la vie quotidienne, en communiquant de manière compréhensible les points qui lui semblent importants.

CECR

Peut prendre des messages au téléphone, qui comportent plusieurs points, à condition que celui qui appelle dicte ces points clairement et de façon bienveillante.

ALTE (adapté)

A2

Peut prendre un message bref et simple à condition de pouvoir faire répéter et reformuler.

CECR

Peut écrire une note ou un message simples et brefs, concernant des nécessités immédiates.

CECR

Peut préparer des notes simples sur des événements ainsi que les dates et les moments correspondants dont il/elle doit se souvenir (par exemple un rendez-vous, un emploi du temps pour le travail ou les études).

Ling (combiné)

Peut donner des renseignements personnels ainsi que des informations détaillées portant sur la vie quotidienne dans des formulaires simples (par exemple une

ALTE (combiné)

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demande de visa ou d’exemption de visa, l’ouverture d’un compte bancaire, l’envoi d’une lettre recommandée, etc.).

NOTES, MESSAGES ET FORMULAIRES (suite)

A1 Peut écrire chiffres et dates, nom, nationalité, adresse, âge, date de naissance ou d’arrivée dans le pays, etc. sur une fiche d’hôtel par exemple.

CECR

Peut laisser un message simple indiquant par exemple où il/elle est allé/e, à quelle heure il/elle compte revenir (exemple : je fais les courses/je fais des achats dans les magasins : de retour à 5 heures).

ALTE (adapté)

Pré-A1 Peut remplir des formulaires d’inscription très simples avec des renseignements personnels très simples : nom, adresse, nationalité, situation familiale.

Projet-CH

Interaction en ligne Source (cf. annexe 1 pour les details)

CONVERSATION ET DISCUSSION MULTIMODALES

C2 Peut s’exprimer de façon claire et précise dans une discussion en ligne en temps réel, adapter son langage avec aisance et sensibilité en fonction du contexte, montrer de l’émotion, faire des allusions et des plaisanteries.

CEFR (adapté) Epi

Peut, dans une discussion en ligne, s’exprimer avec précision de façon familière, humoristique, en utilisant des abréviations et/ou un registre de langue qui renforce l’impact des commentaires.

C-CWS (adapté)

Peut anticiper et gérer efficacement d’éventuels malentendus (dont des malentendus culturels), des problèmes de communication et des réactions émotives lors d’une discussion en ligne.

Epi

Peut adapter aisément et rapidement son registre et son style pour qu’ils correspondent aux différents contextes en ligne, aux objectifs de communication et aux actes de parole.

Epi

C1 Peut engager des échanges en ligne en temps réel avec plusieurs participants et comprendre les intentions de communication et les implications culturelles des différentes contributions.

Epi/TG

Peut participer de façon efficace en direct à des discussions professionnelles ou portant sur des sujets abstraits en ligne, demander et donner si nécessaire des éclaircissements complémentaires sur des questions abstraites et complexes.

ALTE (adapté)

Peut adapter son registre en fonction du contexte d’une interaction en ligne et passer, si nécessaire, d’un registre à un autre au cours de l’échange.

Epi/TG

Peut évaluer des arguments, les reformuler et y répondre dans une conversation ou une discussion en ligne professionnelle ou abstraite.

EP (adapté – calib Pear)

B2

Peut utiliser différents outils en ligne pour débuter ou maintenir des relations, discuter avec une certaine fluidité des expériences et poursuivre l’interaction en posant des questions adéquates.

CEFR (adapté)

Peut engager des échanges en ligne, relier ses contributions à d’autres déjà publiées, saisir les implications culturelles et réagir de façon adéquate.

Epi/TG

Peut participer activement à une discussion en ligne, donner son point de vue et répondre à des opinions sur des sujets présentant un intérêt certain, à condition que les participants n’utilisent pas une langue compliquée ou non standard et laissent du temps pour répondre.

BN

Peut engager des échanges en ligne entre plusieurs participants, relier efficacement ses contributions à d’autres déjà publiées, à condition qu’un modérateur aide à gérer la discussion.

Pear (adapté)

Peut se rendre compte de malentendus et de désaccords lors d’une interaction en ligne et peut les gérer, à condition que le ou les interlocuteurs soient prêt à coopérer.

Epi

B1

Peut engager des échanges en ligne en temps réel avec plus d’un participant, prendre en compte les intentions communicatives de chaque intervenant, mais a besoin d’explications pour comprendre les détails et les implications.

Ling (adapté=

Peut publier en ligne des récits d’événements sociaux, d’expériences et d’activités, intégrer des liens et des vidéos / audio et partager des impressions personnelles.

Pear (adapté)

Peut commenter des publications en ligne (y compris des liens et vidéo / audio intégrés) et répondre aux nouveaux commentaires, à condition que les interlocuteurs évitent d’utiliser une langue compliquée et non standard.

CEFR (adapté)

Peut publier une contribution claire à une discussion en ligne sur un sujet d’ordre familier, à condition d’avoir préparé le texte à l’avance et de pouvoir utiliser en ligne des outils pour combler ses lacunes linguistiques et vérifier l’exactitude de ses écrits.

BN

Peut publier en ligne à titre personnel des expériences, des impressions et des événements, répondre de façon détaillée aux commentaires ; mais des lacunes lexicales entrainent parfois des répétitions et des difficultés de formulation.

CEFR (adapté)

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CONVERSATION ET DISCUSSION MULTIMODALES (suite)

A2

Peut se présenter et gérer des échanges simples en ligne, poser des questions, répondre, échanger des idées sur des sujets ordinaires prévisibles, à condition d’avoir assez de temps pour formuler ses réponses et de n’échanger qu’avec un seul interlocuteur à la fois.

CEFR (adapté)

Peut publier de courtes descriptions en ligne avec des détails clés simples sur des questions quotidiennes, des activités sociales et des impressions.

Pear (adapté)

Peut commenter les publications en ligne d’autres personnes, à condition qu’elles soient rédigées en langue simple et réagir à une vidéo ou un lien audio intégré en exprimant de façon simple de la surprise, de l’intérêt, de l’indifférence.

CEFR (adapté)

Peut engager une communication sociale simple en ligne (par ex. envoyer des cartes virtuelles pour des événements particuliers, partager des nouvelles et organiser/confirmer des rencontres).

CEFR (adapté)

Peut faire de courts commentaires positifs et négatifs en ligne sur des liens et des vidéos / audio intégrés en utilisant une langue simple mais il/elle aura en général besoin de faire appel à un outil de traduction en ligne.

TG

A1 Peut écrire des messages et des publications personnelles en ligne très simples, sur ses loisirs, ce qu’il/elle aime ou n’aime pas, etc. avec des phrases très courtes et à l’aide d’un outil de traduction.

CEFR-J (combiné)

Peut utiliser des mots simples, des émoticônes et des expressions toutes faites pour réagir, en ligne, positivement ou négativement à des publications simples et à leurs liens et vidéos / audio intégrés, mais ne peut répondre aux commentaires qu’en remerciant ou en s’excusant à l’aide d’expressions standards.

CEFR (adapté)

Pré-A1 Peut établir un contact social simple en ligne en utilisant les formes de politesse les plus simples et les plus courantes pour les salutations.

CEFR (adapté)

Peut publier des messages simples de salutation en ligne, en utilisant des expressions toutes faites simples.

TG

Peut publier des messages simples en ligne pour se présenter (par ex. sa situation de famille, sa nationalité, son métier), à condition de pouvoir consulter une liste de mots et/ou d’utiliser un outil de traduction en ligne.

CEFR/Ling (adapté)

TRANSACTIONS ET COOPÉRATION EN LIGNE AXÉES SUR DES OBJECTIFS

Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut assurer la coordination d’un groupe travaillant sur un projet en ligne, formuler

et corriger des instructions détaillées, juger de l’intérêt des propositions des membres de l’équipe et apporter les éclaircissements nécessaires pour accomplir les tâches communes.

TG (adapté)

Peut gérer des transactions complexes en ligne dans le domaine des services (par ex. des applications avec des demandes complexes, telles que des visas), adapter avec aisance son registre pour gérer la discussion et la négociation, demander des détails sortant de l’ordinaire et comprendre des besoins spécifiques.

TG

Peut participer à des projets complexes impliquant une rédaction et des corrections collectives ainsi qu’à d’autres formes de collaboration en ligne, suivre et transmettre des consignes avec précision pour atteindre l’objectif.

Epi

Peut gérer efficacement des problèmes de communication et des problèmes culturels qui surviennent lors d’échanges en ligne collectifs ou transactionnels, reformuler, clarifier et donner des exemples à l’aide de moyens audiovisuels (visuel, audio, graphique).

Epi

B2

Peut jouer un rôle moteur dans un travail collectif en ligne, faire que le groupe se concentre sur la tâche en rappelant les rôles, les responsabilités et les échéances pour atteindre les objectifs établis.

Epi

Peut engager des échanges en ligne, collectifs ou transactionnels, comportant des négociations sur des conditions et des explications sur des détails inhabituels et des besoins spécifiques.

Epi (adapté)

Peut gérer les malentendus et les problèmes inattendus qui surviennent dans des échanges en ligne collectifs ou transactionnels en répondant poliment et de façon appropriée pour résoudre le problème.

TG

Peut coopérer en ligne à un travail de groupe sur un projet, donner et recevoir des consignes, justifier des propositions et demander des éclaircissements pour accomplir les tâches communes.

Epi (adapté)

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TRANSACTIONS ET COOPÉRATION EN LIGNE AXÉES SUR DES OBJECTIFS (suite)

B1

Peut engager des transactions en ligne qui supposent un échange important d’informations (telles que des demandes d’assistance), à condition que les interlocuteurs évitent une langue non standard ou complexe et soient prêts à répéter et reformuler si nécessaire.

Epi (adapté)

Peut interagir en ligne avec un groupe travaillant sur un projet, suivre des instructions explicites, demander des éclaircissements et coopérer activement à la réalisation des tâches communes.

Epi (adapté)

Peut engager des échanges collectifs et transactionnels qui demandent des éclaircissements simples ou des explications sur des détails importants tels que l’inscription à un cours, une visite guidée, un événement ou une demande d’adhésion.

Epi (adapté)

Peut interagir en ligne avec un partenaire ou un petit groupe travaillant sur un projet, à condition qu’il y ait des aides visuelles telles que des images, des statistiques et des graphiques pour clarifier les notions plus complexes.

Epi (adapté)

Peut répondre à des instructions et poser des questions ou demander des éclaircissements pour accomplir en ligne une tâche commune.

Epi (adapté)

A2

Peut utiliser des formules toutes faites pour répondre à des problèmes routiniers apparaissant dans des transactions en ligne (par ex. la disponibilité de produits et d’offres spéciales, les dates de livraison, les adresses, etc.).

Epi (adapté)

Peut échanger en ligne des informations simples avec un interlocuteur coopératif, pour traiter un problème ou une tâche commune simple.

Epi (adapté)

Peut interagir en ligne avec un partenaire coopératif dans la réalisation d’une tâche commune simple, suivre des consignes simples, demander des précisions, si des aides visuelles telles que des illustrations, des statistiques, des graphiques, clarifient les notions impliquées.

Epi (adapté)

Peut faire des transactions simples en ligne (comme une commande de produits ou l’inscription à un cours), en complétant un formulaire ou un questionnaire en ligne, en donnant des informations personnelles et en confirmant les conditions.

Epi (adapté)

Peut répondre à des instructions simples et poser des questions simples pour accomplir en ligne une tâche commune avec l’aide d’un interlocuteur coopératif.

Epi (adapté)

A1 Peut compléter un formulaire très simple d’achat ou de demande en ligne, donner des informations personnelles de base (nom, adresse électronique ou numéro de téléphone).

Epi

Pré-A1 Peut choisir (par ex. un produit, une taille, une couleur) dans un simple formulaire d’achat ou de demande en ligne, à condition de disposer d’un support visuel.

TG

Stratégies d’Interaction Source

TOURS DE PAROLENote : la prise de parole étant un élément essentiel de la compétence discursive, cette échelle est reprise dans Compétence pragmatique

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut choisir une expression adéquate dans un répertoire courant de fonctions

discursives, en préambule à ses propos, pour obtenir la parole et la garder ou pour gagner du temps pour la garder pendant qu’il/elle réfléchit.

CECR

B2 Peut intervenir de manière adéquate dans une discussion en utilisant des moyens d’expression appropriés.

CECR

Peut commencer, soutenir et terminer une conversation avec naturel et avec des tours de parole efficaces.

CECR

Peut commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand il/elle le souhaite, bien que parfois sans élégance.

CECR

Peut utiliser des expressions toutes faites (par ex. « C’est une question difficile ») pour gagner du temps pour formuler son propos et garder la parole.

CECR

B1Peut intervenir dans une discussion sur un sujet familier en utilisant une expression adéquate pour prendre la parole.

CECR

Peut commencer, poursuivre et terminer une simple conversation en tête-à-tête sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel.

CECR

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TOURS DE PAROLE (suite)

A2

Peut utiliser des procédés simples pour commencer, poursuivre et terminer une brève conversation.

CECR

Peut commencer, soutenir et terminer une conversation simple et limitée en tête-à-tête. CECRPeut attirer l’attention. CECR

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

FACILITER LA COOPÉRATION DANS UNE INTERACTION AVEC DES PAIRS (Stratégies relationnelles)

Source

Note: Cette échelle décrit un aspect de la médiation relationnelle. Elle a cependant été placée ici, puisqu’elle concerne en particulier ce qu’on appelle généralement les stratégies de coopération, en relation avec une interaction en petit groupe.

C2 Peut relier des contributions à celles d’autres interlocuteurs avec une certaine aisance, élargir le champ de l’interaction et faire en sorte qu’elle débouche sur une conclusion.

C-OSS (adapté)

C1 Peut relier habilement sa propre contribution à celle d’autres interlocuteurs. CECRPeut faire évoluer une discussion et contribuer à trouver un dénouement. C-OSS

B2

Peut inviter des participants à débattre, présenter les problématiques et gérer les contributions, par exemple dans des réunions concernant son champ de compétence académique ou professionnel.

EP (adapté)

Peut inciter les gens à apporter des informations et des idées au cours d’une discussion, et mettre à profit les explications des uns et des autres pour proposer une idée ou une solution.

BN

Peut faciliter le développement de la discussion en donnant suite à des déclarations et inférences faites par d’autres interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de celles-ci.

CECR

Peut, en fonction des réactions de ses interlocuteurs, adapter la formulation de ses questions et/ou intervenir dans une interaction de groupe.

NIDP (adapté)

Peut agir comme rapporteur dans une discussion de groupe, noter les idées et les décisions, les discuter avec le groupe et faire ensuite en plénière un résumé des points de vue exprimés.

BN d’après Webb/Euro/ELTDU

Peut poser des questions pour animer le débat sur la façon d’organiser un travail collectif.

NIDP(adapté)

Peut aider à définir les objectifs d’un travail d’équipe et comparer les choix permettant de les atteindre.

Grindal / Tuning

Peut soutenir la conversation sur un terrain connu en confirmant sa compréhension, en invitant les autres à participer, etc.

CECR

Peut recentrer une discussion en suggérant ce qui doit être abordé ensuite et donner de brèves raisons et explications.

CECR (adapté)

B1

Peut exploiter un répertoire élémentaire de langue et de stratégies pour faciliter la suite de la conversation ou de la discussion.

CECR

Peut participer à une tâche commune, faire par exemple des suggestions et y répondre, demander l’avis des gens et proposer d’autres approches.

Fantini & Tirmizi

Peut participer à des tâches communes simples et travailler à l’atteinte d’un but commun dans le groupe, en posant des questions claires et en y répondant.

North-South (adapté)

Peut définir la tâche en termes simples lors d’une discussion et demander aux participants d’apporter leur expertise et leur expérience.

Huber et al (combiné)

Peut inviter quelqu’un à se joindre à la discussion. CECR

A2Peut participer à la réalisation de tâches communes simples, si les participants parlent lentement et l’aident à y prendre part et à exprimer ses propositions.

MC/BN/EPi

Peut s’assurer que son interlocuteur comprend ce qu’il/elle dit en posant des questions pour le vérifier.

Ling (adapté)

Peut coopérer à des tâches pratiques et simples, demander aux autres leurs opinions, faire des suggestions et comprendre les réponses, à condition de pouvoir demander de répéter ou de reformuler de temps en temps.

BN

A1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

COOPÉRER POUR CONSTRUIRE DU SENS (Stratégies cognitives) SourceNote: Cette échelle décrit un aspect de la médiation cognitive. Elle a cependant été placée ici, puisqu’elle concerne en particulier ce qu’on appelle généralement les stratégies cognitives, en relation avec une interaction en petit groupe.

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

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COOPÉRER POUR CONSTRUIRE DU SENS (Stratégies cognitives) (suite) Source

B2

Peut souligner le problème principal à résoudre dans une tâche complexe ainsi que les aspects importants à prendre en compte.

BN d’après Zwiers

Peut recadrer la discussion dans un groupe en résumant, en construisant et évaluant différents points de vue et en précisant les différentes façons de poursuivre.

EP/CEFR

Peut apporter sa contribution à une prise de décision et une résolution de problème collective, exprimer et partager ses idées, donner des explications détaillées et faire des suggestions pour les actions à venir.

Frau-Meigs / NTF/ Karwacka – Vögele

Peut évaluer les problèmes, les enjeux et les propositions dans une discussion collective afin de décider de la voie à suivre.

Huber et al

Peut approfondir les idées et les opinions d’autres personnes. BN d’après Webb

Peut présenter ses idées dans un groupe et poser des questions pour susciter des réactions de la part des membres du groupe.

BN d’après Pierce & Gilles

Peut souligner des contradictions et contester les idées des autres pour essayer de parvenir à un consensus.

BN d’après Webb

Peut faire le point à un stade particulier d’une discussion et proposer les étapes suivantes.

BN/TS

Peut, dans une discussion collective, envisager deux aspects différents d’un problème et proposer une solution ou un compromis.

BN d’après Webb

B1

Peut organiser le travail pour réaliser une tâche commune claire en précisant l’objectif et en expliquant de façon simple les principaux problèmes à régler.

BN d’après Zwiers

Peut poser des questions, faire des commentaires et proposer des reformulations simples pour garder le cap d’une discussion.

BN d’après Webb

Peut résumer et faire le point dans une conversation et faciliter ainsi la focalisation sur le sujet.

CECR

Peut demander à un membre du groupe de s’expliquer sur les points de vue donnés par le groupe.

BN d’après Webb

Peut reformuler en partie les dires de l’interlocuteur pour confirmer une compréhension mutuelle et faciliter le développement des idées en cours.

CECR

Peut, lors d’une discussion de groupe, faire des suggestions de façon simple. BN d’après Webb

A2 Peut indiquer qu’il/elle suit ce qui se dit. CECRA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

FAIRE CLARIFIER SourceC2 Comme C1C1 Peut demander des explications ou des éclaircissements pour s’assurer qu’il/elle

comprend des idées complexes et abstraites dans des contextes professionnel et académique, en direct ou en ligne.

EP

B2Peut poser des questions pour vérifier qu’il/elle a compris ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points équivoques.

CECR

Peut, dans une conversation informelle avec des amis, demander des explications et des éclaircissements pour s’assurer qu’il/elle comprend des idées complexes et abstraites.

EP

Peut poser des questions complémentaires à un membre d’un groupe pour préciser un sujet qui est implicite ou mal énoncé.

NIDP (adapté)

B1 Peut demander des détails complémentaires et des éclaircissements à des membres du groupe de façon à faire avancer la discussion.

BN d’après Zwiers

Peut demander à quelqu’un de clarifier ou développer ce qui vient d’être dit. CECR

A2

Peut demander, en termes très simples, de répéter en cas d’incompréhension. CECRPeut demander la clarification des mots-clés non compris en utilisant des expressions toutes faites.

CECR

Peut indiquer qu’il/elle ne suit pas ce qui se dit. CECRPeut indiquer qu’il/elle ne comprend pas et demander à ce qu’un mot soit épelé. Pear (adapté)

A1 Peut indiquer, par des mots, par l’intonation et des gestes, qu’il/elle ne comprend pas. LingPeut dire en termes simples qu’il/elle ne comprend pas. ST

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

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Production

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Activités de production

Production orale générale

Monologue suivi : décrire l’expérience

Monologue suivi : donner une information

Monologue suivi argumenter (par ex, lors

d’un débat)

Annonces publiques

S’addresser à un auditoire

Production écrite générale

Ecriture créative

Essais et rapports

Stratégies de production

Planification

Compensation

Contrôle et correction

Production orale Source (cf. annexe 1 pour les details)

PRODUCTION ORALE GÉNÉRALEC2 Peut produire un discours, clair, limpide et fluide, avec une structure logique efficace

qui aide le destinataire à remarquer les points importants et à s’en souvenir.CECR

C1 Peut faire une présentation ou une description claire d’un sujet complexe en intégrant des thèmes secondaires et en développant des points particuliers pour parvenir à une conclusion appropriée.

CECR

B2

Peut méthodiquement développer une présentation ou une description soulignant les points importants et les détails pertinents.

CECR

Peut faire une description et une présentation détaillées sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d’intérêt en développant et justifiant les idées par des points secondaires et des exemples pertinents.

CECR

B1 Peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points.

CECR

A2 Peut décrire ou présenter simplement des gens, des conditions de vie, des activités quotidiennes, ce qu’on aime ou pas, par de courtes séries d’expressions ou de phrases non articulées.

CECR

A1 Peut produire des expressions simples isolées sur les gens et les choses. CECR

Pré-A1 Peut produire des phrases courtes pour parler de soi, donner des renseignements simples personnels (par exemple, le nom, l’adresse, la situation familiale, la nationalité).

CECR

MONOLOGUE SUIVI : décrire l’expérience SourceC2 Peut faire des descriptions limpides et courantes élaborées et souvent mémorables. CECR

C1 Peut faire une description claire et détaillée de sujets complexes. CECRPeut faire une description ou une narration élaborée, en y intégrant des thèmes secondaires, en développant certains points et en terminant par une conclusion appropriée.

CECR

B2 Peut faire une description claire et détaillée d’une gamme étendue de sujets en relation avec son domaine d’intérêt.

CECR

Peut dire de façon détaillée en quoi des événements et des expériences le/la touche personnellement.

Pear / CECR

B1

Peut exprimer clairement ses sentiments par rapport à quelque chose qu’il/elle a vécu et expliquer pourquoi il/elle ressent ces sentiments.

Ling

Peut faire une description non complexe de sujets familiers variés dans le cadre de son domaine d’intérêt.

CECR

Peut rapporter assez couramment une narration ou une description non complexes sous forme d’une suite de points.

CECR

Peut relater en détail ses expériences en décrivant ses sentiments et ses réactions. CECRPeut relater les détails essentiels d’un événement fortuit, tel un accident. CECRPeut raconter l’intrigue d’un livre ou d’un film et décrire ses propres réactions. CECRPeut décrire un rêve, un espoir ou une ambition. CECRPeut décrire un événement, réel ou imaginaire. CECRPeut raconter une histoire. CECR

A2

Peut raconter une histoire ou décrire quelque chose par une simple liste de points. CECRPeut décrire les aspects de son environnement quotidien tels que les gens, les lieux, l’expérience professionnelle ou scolaire.

CECR

Peut faire une description brève et élémentaire d’un événement ou d’une activité. CECRPeut décrire des projets ou des préparatifs, des habitudes et occupations journalières, des activités passées et des expériences personnelles.

CECR

Peut décrire et comparer brièvement, dans une langue simple, des objets et choses lui appartenant.

CECR

Peut expliquer en quoi une chose lui plaît ou lui déplaît. CECRPeut décrire sa famille, ses conditions de vie, sa formation, son travail actuel ou le dernier en date.

CECR

Peut décrire les gens, lieux et choses en termes simples. CECRPeut dire ce qu’il/elle sait bien faire et ce qu’il/elle fait moins bien (par exemple en sport, pour les jeux, ses compétences, ses matières à l’école).

Ling

Peut parler brièvement de ses projets de fin de semaine ou de vacances. Ling

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MONOLOGUE SUIVI : décrire l’expérience (suite)

A1 Peut se décrire, décrire ce qu’il/elle fait, ainsi que son lieu d’habitation. CECRPeut décrire les aspects simples de sa vie quotidienne en utilisant une suite de phrases simples, des mots et des expressions simples à condition de pouvoir se préparer à le faire.

CECR-J

Pré-A1 Peut parler de soi (nom, âge, famille) en utilisant des mots et des expressions toutes faites, à condition de pouvoir se préparer à le faire.

CECR-J (adapté)

Peut exprimer ses sentiments en utilisant des gestes, le langage corporel et des mots comme « heureux », « fatigué ».

Ling(adapté)

MONOLOGUE SUIVI : donner des informations Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1

C1 Peut faire remarquer des distinctions très précises entre des idées, des concepts et des choses qui se ressemblent nettement.

EP (adapté)

Peut donner des consignes pour effectuer un ensemble de procédures professionnelles ou académiques.

EP

B2

Peut communiquer des informations et des recommandations complexes sur une vaste gamme de sujets liés à son activité professionnelle.

CECR(adapté)

Peut transmettre avec sûreté une information détaillée. CECR (adapté)

Peut faire la description claire et détaillée d’une démarche. CECR

B1

Peut expliquer les points principaux d’une idée ou d’un problème avec une précision suffisante.

CECR

Peut expliquer comment faire quelque chose en donnant des instructions détaillées. CECRPeut expliquer de façon claire le fonctionnement d’un appareil (par exemple une photocopieuse ou un appareil photo).

Ling

Peut transmettre des informations factuelles explicites dans des domaines familiers, par exemple pour indiquer la nature d’un problème ou donner des directives détaillées à condition d’avoir eu un temps de préparation pour le faire.

CECR/ ALTE/ CECR-J(combiné)

A2 Peut donner des consignes simples pour aller d’un endroit à un autre en utilisant des expressions simples telles que « tournez à droite » , « allez tout droit » avec des connecteurs tels que « d’abord », « ensuite », « et ensuite ».

CECR-J

A1 Peut décrire simplement un objet ou une image en utilisant des mots simples, des expressions toutes faites, à condition de s’y être préparé/e.

CECR-J

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

MONOLOGUE SUIVI : argumenter (par exemple lors d’un débat) SourceC2 Peut plaider une cause dans des situations complexes en formulant des arguments de

façon précise, tout en nuances, et en insistant sur les points importants quand nécessaire afin de lever toute ambiguïté.

EAQUALS/ CECR

(adapté)C1 Peut débattre d’un problème complexe, formuler de façon précise les points soulevés et

utiliser l’emphase de façon efficace.EAQUALS (adapté; calib Pearson)

Peut développer un argument systématiquement, dans un discours bien structuré, en tenant compte de l’avis de l’interlocuteur et en soulignant les points significatifs avec des exemples à l’appui et une conclusion appropriée.

EAQUALS (adapté; calib Pearson)

B2

Peut développer méthodiquement une argumentation en mettant en évidence les points significatifs et les éléments pertinents.

CECR

Peut développer une argumentation claire, en élargissant et confirmant ses points de vue par des arguments secondaires et des exemples pertinents.

CECR

Peut enchaîner des arguments avec logique. CECRPeut expliquer un point de vue sur un problème en donnant les avantages et les inconvénients d’options diverses.

CECR

B1

Peut développer une argumentation suffisamment bien pour être compris sans difficulté la plupart du temps.

CECR

Peut donner des raisons simples pour justifier un point de vue sur un sujet familier. PearPeut à l’aide de mots simples, exprimer son opinion sur des sujets de la vie courante. LingPeut donner brièvement raisons et explications relatives à des opinions, projets et actions.

CECR

Peut dire s’il/si elle approuve ce que quelqu’un a fait et peut aussi indiquer des raisons pour justifier son opinion.

Ling

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MONOLOGUE SUIVI : argumenter (par exemple lors d’un débat) (suite)

A2

Peut donner les raisons pour lesquelles il/elle aime ou n’aime pas quelque chose, peut indiquer ses préférences en faisant des comparaisons de façon simple et directe.

CECR/ CECR-J (adapté)

Peut présenter son point de vue en termes simples à condition que l’interlocuteur soit patient.

ALTE (adapté)

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

ANNONCES PUBLIQUES Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut faire une annonce avec aisance, presque sans effort, avec l’accent et l’intonation

qui transmettent des nuances fines de sensCECR

B2 Peut faire des annonces sur la plupart des sujets généraux avec un degré de clarté, d’aisance et de spontanéité qui ne procurent à l’auditeur ni tension ni inconfort.

CECR

B1 Peut faire de brèves annonces préparées sur un sujet proche des faits quotidiens dans son domaine, éventuellement même avec un accent et une intonation étrangers qui n'empêchent pas d'être clairement intelligible.

CECR

A2 Peut faire de très brèves annonces préparées avec un contenu prévisible et appris de telle sorte qu’elles soient intelligibles pour des auditeurs attentifs.

CECR

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

S’ADRESSER À UN AUDITOIRE SourceC2 Peut présenter un sujet complexe, bien construit, avec assurance à un auditoire pour

qui il n’est pas familier, en structurant et adaptant l’exposé avec souplesse pour répondre aux besoins de cet auditoire.

CECR

Peut gérer un questionnement difficile, voire hostile. CECRC1 Peut faire un exposé clair et bien structuré sur un sujet complexe, développant et

confirmant ses points de vue assez longuement à l’aide de points secondaires, de justifications et d’exemples pertinents.

CECR

Peut structurer un long exposé de façon à ce que les auditeurs suivent facilement la logique des idées et comprennent l’argumentation générale.

Trim/ ProfD/EP

Peut, à l’occasion de la présentation d’un sujet complexe, faire des hypothèses, comparer et soupeser des propositions et des arguments alternatifs.

EP (adapté)

Peut gérer les objections convenablement, y répondant avec spontanéité et presque sans effort.

CECR

B2

Peut développer un exposé de manière claire et méthodique en soulignant les points significatifs et les éléments pertinents.

CECR

Peut s’écarter spontanément d’un texte préparé pour suivre les points intéressants soulevés par des auditeurs en faisant souvent preuve d’une aisance et d’une facilité d’expression remarquables.

CECR

Peut faire un exposé clair, préparé, en avançant des raisons pour ou contre un point de vue particulier et en présentant les avantages et les inconvénients d’options diverses.

CECR

Peut prendre en charge une série de questions, après l’exposé, avec un degré d’aisance et de spontanéité qui ne cause pas de tension à l’auditoire ou à lui/elle-même.

CECR

B1

Peut faire une présentation préparée à l’avance sur un sujet familier dans son domaine, soulignant les similitudes et les différences (par exemple entre des produits, des pays, des régions et des plans).

Ling (adapté)

Peut faire un exposé non complexe, préparé, sur un sujet familier dans son domaine qui soit assez clair pour être suivi sans difficulté la plupart du temps et dans lequel les points importants soient expliqués avec assez de précision.

CECR

Peut gérer les questions qui suivent mais peut devoir faire répéter si le débit est rapide.

CECR

A2

Peut faire un bref exposé préparé sur un sujet relatif à sa vie quotidienne, donner brièvement des justifications et des explications pour ses opinions, ses projets et ses actes.

CECR

Peut faire face à un nombre limité de questions faciles. CECR

Peut faire un bref exposé élémentaire, répété, sur un sujet familier. CECRPeut répondre aux questions qui suivent si elles sont faciles et à condition de pouvoir CECR

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faire répéter et de se faire aider pour formuler une réponse.S’ADRESSER À UN AUDITOIRE (suite)

A1 Peut lire un texte très bref et répété, par exemple pour présenter un conférencier, proposer un toast.

CECR

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Production écrite Source (cf. annexe 1 pour les details)

PRODUCTION ÉCRITE GÉNÉRALEC2 Peut écrire des textes, clairs, limpides et fluides, dans un style approprié et efficace,

avec une structure logique qui aide le destinataire à remarquer les points importants.CECR

C1 Peut écrire des textes clairs, bien structurés sur des sujets complexes, en soulignant les points pertinents les plus saillants et en confirmant un point de vue de manière élaborée par l’intégration d’arguments secondaires, de justifications et d’exemples pertinents pour parvenir à une conclusion appropriée.

CECR

Peut utiliser la structure et les conventions d’une diversité de types d’écrits, en adaptant le ton, le style et le registre selon la personne à laquelle il/elle s’adresse, selon le type de texte et le sujet.

Pear/ Trim/ ProfD

B2 Peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d’intérêt en faisant la synthèse et l’évaluation d’informations et d’arguments empruntés à des sources diverses.

CECR

B1 Peut écrire des textes suivis non complexes sur une gamme de sujets variés dans son domaine en liant une série d’éléments discrets en une séquence linéaire.

CECR

A2 Peut écrire une série d’expressions et de phrases simples reliées par des connecteurs simples tels que « et », « mais » et « parce que ».

CECR

A1 Peut donner des renseignements sur des sujets relevant de la vie privée (par exemple ce qu’il/elle aime et n’aime pas, la famille, les animaux favoris) en utilisant des mots et des expressions simples.

CECR-J

Peut écrire des expressions et des phrases simples isolées. CECRPré-A1 Peut donner des renseignements simples et personnels (par exemple le nom,

l’adresse, la nationalité) en utilisant éventuellement un dictionnaire bilingue.CECR-J (adapté)

ÉCRITURE CRÉATIVE SourceC2 Peut écrire des histoires ou des récits d’expérience captivants, de manière limpide et

fluide et dans un style approprié au genre adopté.CECR

Peut utiliser des expressions idiomatiques et faire preuve d’humour à bon escient pour renforcer l’impact du texte.

C-CWS (adapté)

C1 Peut écrire des textes descriptifs et de fiction clairs, détaillés, bien construits dans un style sûr, personnel et naturel approprié au lecteur visé.

CECR

Peut intégrer des expressions idiomatiques et humoristiques. Ces dernières ne sont pas toujours utilisées à bon escient.

C-CWS (adapté)

Peut faire par écrit le récit détaillé d’un événement ou d’une expérience avec des commentaires personnels, une chronologie et une fin précises.

Pear (adapté)

B2

Peut écrire des descriptions élaborées d’événements et d’expériences réels ou imaginaires en indiquant la relation entre les idées dans un texte articulé et en respectant les règles du genre en question.

CECR

Peut écrire des descriptions claires et détaillées sur une variété de sujets en rapport avec son domaine d’intérêt.

CECR

Peut écrire une critique de film, de livre ou de pièce de théâtre. CECR

B1

Peut indiquer distinctement l’ordre chronologique dans un texte narratif. PearPeut rédiger une critique simple sur un film, un livre ou un programme télévisé, en utilisant une gamme limitée de langage.

Pear

Peut écrire des descriptions détaillées non complexes une gamme étendue de sujets familiers dans le cadre de son domaine d’intérêt.

CECR

Peut faire le compte rendu d’expériences en décrivant ses sentiments et ses réactions dans un texte simple et articulé.

CECR

Peut écrire la description d’un événement, un voyage récent, réel ou imaginé. CECRPeut raconter une histoire. CECR

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ÉCRITURE CRÉATIVE (suite)

A2

Peut écrire sur les aspects quotidiens de son environnement, par exemple les gens, les lieux, le travail ou les études, avec des phrases reliées entre elles.

CECR

Peut faire une description brève et élémentaire d’un événement, d’activités passées et d’expériences personnelles.

CECR

Peut écrire une histoire simple (par exemple sur des événements lors de vacances imaginaires ou sur la vie dans un avenir lointain).

Ling (adapté)

Peut écrire une suite de phrases et d’expressions simples sur sa famille, ses conditions de vie, sa formation, son travail actuel ou le dernier en date.

CECR

Peut écrire des biographies imaginaires et des poèmes courts et simples sur les gens. CECRPeut tenir un journal décrivant des activités (par exemple les occupations quotidiennes, les sorties, le sport, les passe-temps), des personnes et des lieux, utilisant un vocabulaire concret et des expressions et des phrases simples avec des connecteurs simples tels que « et », « mais », « parce que ».

CECR-J

Peut écrire le début d’une histoire ou en continuer une, à condition qu’il/elle puisse consulter un dictionnaire et des tableaux de référence (par exemple des tableaux de conjugaisons dans un manuel scolaire).

Ling (adapté)

A1 Peut écrire des phrases et des expressions simples sur lui/elle-même et des personnages imaginaires, où ils vivent et ce qu’ils font.

CECR

Peut décrire très simplement une pièce d’appartement/de maison. LingPeut utiliser des mots et des expressions simples pour décrire certains objets familiers (par exemple la couleur d’une voiture, sa taille).

Ling

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

ESSAIS ET RAPPORTS Source

C2

Peut produire des rapports, articles ou essais complexes et qui posent une problématique ou donner une appréciation critique sur des propositions ou des oeuvres littéraires de manière limpide et fluide.

CECR

Peut proposer un plan logique adapté et efficace qui aide le lecteur à retrouver les points importants.

CECR

Peut présenter des questions académiques ou professionnelles sous de multiples perspectives en faisant une distinction claire entre ses propres idées et opinions et celles des sources.

EP/ GreenApp WP-B

C1 Peut exposer par écrit, clairement et de manière bien structurée, un sujet complexe en soulignant les points marquants pertinents.

CECR

Peut exposer et prouver son point de vue assez longuement à l’aide d’arguments secondaires, de justifications et d’exemples pertinents.

CECR

Peut écrire une introduction et une conclusion appropriées pour un rapport, un article ou une dissertation d’une certaine longueur et sur un sujet complexe, académique ou professionnel, à condition que le sujet ait un rapport avec son centre d’intérêt et qu’il soit possible de corriger le texte.

EP (adapté)

B2

Peut écrire un essai ou un rapport qui développe une argumentation de façon méthodique en soulignant de manière appropriée les points importants et les détails pertinents qui viennent l’appuyer.

CECR

Peut rédiger, dans le détail, un processus complexe. PearPeut évaluer des idées différentes ou des solutions à un problème. CECRPeut écrire un essai ou un rapport qui développe une argumentation en apportant des justifications pour ou contre un point de vue particulier et en expliquant les avantages et les inconvénients de différentes options.

CECR

Peut synthétiser des informations et des arguments issus de sources diverses. CECR

B1

Peut écrire de brefs essais simples sur des sujets d’intérêt général. CECRPeut écrire un texte sur un sujet en rapport avec son centre d’intérêt, en faisant une liste des avantages et des inconvénients en utilisant un langage simple pour donner et justifier son opinion.

Ling (combiné)

Peut résumer avec une certaine assurance un ensemble d’informations factuelles sur des sujets familiers courants et non courants dans son domaine, en faire le rapport et donner son opinion.

CECR

Peut écrire des rapports très brefs de forme standard conventionnelle qui transmettent des informations factuelles courantes et justifient des actions.

CECR

Peut intégrer des illustrations, des photos ainsi que des textes courts à un rapport ou une affiche.

Ling (adapté)

Peut rédiger la description courte et simple d’un appareil ou d’un produit courant. Pear

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ESSAIS ET RAPPORTS (suite)

A2

Peut écrire des textes courts sur des sujets d’intérêt familiers, en liant les phrases avec des connecteurs tels que « et », « parce que », « ensuite ».

Ling

Peut donner ses impressions et son opinion dans des écrits portant sur des sujets d’intérêt personnel (par exemple les modes et la culture, les histoires) en utilisant un vocabulaire et des expressions .de tous les jours.

CECR-J

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Stratégies de production Source (cf. annexe 1 pour les details)

PLANIFICATIONC2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut, avant de préparer un discours formel ou un document écrit, adopter en toute

conscience les conventions propres à un type particulier de texte (structure, style, niveau de formalité et autres conventions).

BN (calib Pear)

B2

Peut, dans une situation potentiellement compliquée ou délicate, planifier ce qu’il/elle va dire en prévision de réactions différentes de ses interlocuteurs, et réfléchir à la formulation appropriée.

BN/ST (calib Pear(

Peut planifier ce qu’il faut dire et les moyens de le dire en tenant compte de l’effet à produire sur le(s) destinataire(s).

CECR

B1

Peut préparer et essayer de nouvelles expressions et combinaisons de mots et demander des remarques en retour à leur sujet.

CECR

Peut prévoir et préparer la façon de communiquer les points importants qu’il/elle veut transmettre en exploitant toutes les ressources disponibles et en limitant le message aux moyens d’expression qu’il/elle trouve ou dont il/elle se souvient.

CECR

A2Peut tirer de son répertoire une série d’expressions appropriées et les préparer en se les répétant.

CECR

A1 Pas de descripteur disponible BNPré-A1 Pas de descripteur disponible

COMPENSATION SourceC2 Peut substituer à un mot qui lui échappe un terme équivalent de manière si habile que

l’on s’en rende à peine compte.CECR

C1 Peut utiliser de façon créative une grande variété de vocabulaire afin de pouvoir choisir de manière efficace des périphrases dans presque toutes les situations.

CECR/ AMMKIA / ALTE

B2

Peut utiliser des périphrases et des paraphrases pour dissimuler des lacunes lexicales et structurales.

CECR

Peut faire face à la plupart des problèmes de communication en utilisant des périphrases ou en évitant les expressions difficiles.

AMMKIA (adapté)

B1

Peut définir les caractéristiques de quelque chose de concret dont le nom lui échappe. CECRPeut exprimer le sens d’un mot en en donnant un autre signifiant quelque chose de semblable (par exemple, « un camion pour voyageurs » pour « un bus »).

CECR

Peut utiliser un mot simple signifiant quelque chose de semblable au concept recherché et solliciter une « correction ».

CECR

Peut franciser un mot de sa langue maternelle et demander s’il a été compris. CECR

A2

Peut utiliser un mot inadéquat de son répertoire et faire des gestes pour clarifier ce qu’il veut dire.

CECR

Peut identifier ce qu’il/elle veut en le désignant du doigt (par exemple : « Je voudrais cela, s’il vous plaît »).

CECR

A1 Peut accompagner ses mots de gestes pour exprimer un besoin Projet-CH (adapté)

Pré-A1 Peut désigner quelque chose du doigt et demander ce que c’est. Ling

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CONTRÔLE ET CORRECTION SourceC2 Peut revenir sur une difficulté et restructurer son propos de manière si habile que

l’interlocuteur s’en rend à peine compte.CECR

C1 Peut revenir sur une difficulté et reformuler ce qu’il/elle veut dire sans interrompre complètement le fil du discours.

CECR

Peut s’autocorriger avec beaucoup d’efficacité. AMMKIA

B2

Peut souvent s’auto corriger quand il/elle se rend compte qu’il/elle a fait des écarts, des erreurs non systématiques ou de petites imperfections dans la structure d’une phrase.

CECR(adapté)

Peut généralement corriger lapsus et erreurs après en avoir pris conscience ou s’ils ont débouché sur un malentendu.

CECR

Peut relever ses erreurs habituelles et surveiller consciemment son discours afin de les corriger.

CECR

B1

Peut corriger les confusions de temps ou d’expressions qui ont conduit à un malentendu à condition que l’interlocuteur indique qu’il y a un problème.

CECR

Peut se faire confirmer la correction d’une forme utilisée. CECRPeut recommencer avec une tactique différente s’il y a une rupture de communication.

CECR

A2 Pas de descripteur disponibleA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

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Médiation Schéma 1

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Médiation Schéma 2

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MÉDIATION GÉNÉRALE Source

Note: La médiation peut avoir lieu lors d’une communication en une seule ou en plusieurs langues. Dans ce dernier cas, les utilisateurs peuvent souhaiter que les langues en question soient spécifiées dans le descripteur.

C2 Peut jouer le rôle de médiateur de façon efficace et naturelle, endosser des rôles différents en fonction des besoins et des situations, identifier les subtilités et les sous-entendus et guider une discussion sensible ou délicate. Peut expliquer, dans un langage clair, fluide et bien structuré, de quelle façon les faits et les arguments sont présentés, intégrer précisément les aspects évaluatifs et la plupart des nuances et souligner les implications socioculturelles (par ex. le registre utilisé, les euphémismes, l’ironie et le sarcasme).

Groupe

C1 Peut jouer efficacement le rôle de médiateur, faire en sorte que l’interaction reste positive en commentant et en interprétant les différents points de vue, gérer les ambigüités, anticiper les malentendus et intervenir avec diplomatie pour recentrer la discussion. Peut, dans une discussion, mettre à profit différentes contributions et susciter un raisonnement avec une série de questions. Peut transmettre de façon claire, fluide et bien structurée les idées importantes présentées dans de longs textes complexes, qu’elles soient ou non liées à ses propres centres d’intérêt et intégrer les aspects évaluatifs et la plupart des nuances.

Groupe

B2

Peut établir un climat favorable à l’échange d’idées et faciliter la discussion sur des questions sensibles, manifester son appréciation des différents points de vue, inciter les personnes à examiner les problèmes et adapter sa façon de s’exprimer de façon judicieuse. Peut mettre à profit les idées des autres et faire des suggestions pour aller plus loin. Peut transmettre l’essentiel du contenu de longs textes bien structurés mais complexes quant au fond, correspondant à ses centres d’intérêt professionnel, éducationnel et personnel, et clarifier les opinions et les intentions des locuteurs.

Groupe

Peut travailler en collaboration avec des personnes issues de milieux différents, créer une ambiance positive en offrant son soutien, poser des questions afin de cerner les objectifs communs, comparer les choix permettant de les atteindre et expliquer ses propositions pour les prochaines étapes. Peut approfondir les idées des autres, soulever des questions qui suscitent des réactions comportant des points de vue différents et proposer une solution ou les étapes suivantes. Peut transmettre fidèlement de l’information détaillée et des arguments, par ex. les points marquants de textes complexes mais bien structurés, liés à ses centres d’intérêt professionnel, éducationnel et personnel.

Groupe

B1

Peut établir une collaboration avec des personnes d’autres milieux, montrer de l’intérêt et de l’empathie en posant des questions simples et en y répondant, formuler et répondre à des suggestions, demander si les participants sont d’accord, et proposer d’autres choix. Peut transmettre les points principaux présents dans des textes longs en langage simple et portant sur des sujets d’ordre personnel à condition qu’il/elle puisse vérifier le sens de certaines expressions.

Groupe

Peut présenter des personnes de différents milieux, montrer qu’il a conscience que certaines questions peuvent être perçues différemment et inviter les autres à apporter leur expertise, leur expérience et à expliquer leurs points de vue. Peut transmettre les informations données dans des textes informatifs clairs et bien structurés lies à des sujets d’ordre familier, personnel ou courant, en ayant de temps en temps des problèmes de formulation dus à son lexique limité.

Groupe

A2

Peut jouer un rôle de soutien dans une interaction à condition que les participants parlent lentement et que l’un ou plusieurs d’entre eux l’aident à y contribuer et à exprimer ses points de vue. Peut transmettre les informations importantes contenues dans un texte informatif bien structuré, court et simple, à condition que les sujets soient concrets, familiers et formulés en langage de tous les jours.

Groupe

Peut, avec des mots simples, demander à quelqu’un d’expliquer quelque chose. Peut se rendre compte de l’apparition de difficultés et indiquer, avec des mots simples, la nature apparente d’un problème. Peut transmettre le/les points principaux de textes ou de conversations courts et simples portant sur des sujets quotidiens d’intérêt immédiat, à condition qu’ils soient formulés clairement et dans un langage simple.

Groupe

A1 Peut utiliser des mots simples et des expressions non verbales pour montrer son intérêt pour une idée. Peut transmettre des informations simples et prévisibles d’un intérêt immédiat, données dans des textes courts et simples tels que les panneaux, les annonces, les affiches, les programmes, les dépliants, etc.

Groupe

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

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Médiation relationnelleCRÉER UN ESPACE PLURICULTUREL Source

C2 Peut jouer efficacement le rôle de médiateur entre des locuteurs de la langue cible et de celle de sa communauté de pratique en tenant compte des différences socioculturelles et sociolinguistiques.

CECR

C1 Peut jouer le rôle de médiateur dans des rencontres interculturelles, gérer les ambigüités, proposer conseils et encouragements, prévenir les malentendus.

ICCinTE, Attitudes, High

Peut anticiper d’éventuelles méprises concernant ce qui a été dit ou écrit et faire en sorte que les interactions restent positives en commentant et en interprétant des points de vue culturels différents sur la question traitée.

EPi d’après AIE

B2

Peut repérer des conventions de communication différentes et leur impact sur les processus discursifs, adapter sa façon de parler et contribuer à l’établissement de « règles » qui s’y rapportent pour permettre une communication interculturelle efficace.

AIE Notes / EPi

Peut mettre à profit ce qu’il connaît des conventions socioculturelles afin d’arriver à un accord sur la façon de procéder dans une situation nouvelle pour les personnes impliquées.

Byram Skills of Discovery (c)

Peut, dans des rencontres interculturelles, voir les choses sous des angles différents de sa propre vision du monde et s’exprimer avec délicatesse.

Barrett/Neuner/Karwacka-Vögele/Huber et al

Peut corriger des malentendus et des erreurs d’interprétation à l’occasion de rencontres interculturelles, expliquer clairement les choses, les éventuelles implications culturelles, aider à détendre l’atmosphère et permettre à la discussion d’avancer.

CARAP/Karwacka-Vögel / Neuner

Peut encourager une discussion sans en être l’élément dominant, exprimer sa compréhension et son appréciation des différentes idées, impressions et points de vue, et inviter les participants à contribuer et à réagir aux idées des uns et des autres.

EPi d’après AIE/Neuner (adapté)

Peut travailler en collaboration avec des personnes qui ont des orientations culturelles différentes, et discuter des ressemblances et des différences de points de vue et d’approches.

Barrett (adapté)

Peut, lors d’une activité avec des personnes d’autres cultures, adapter sa façon de travailler de façon à éviter tout conflit inutile à propos des procédures et des attentes.

INCA Behav. Flexibility

B1

Peut établir des contacts et favoriser les échanges avec des personnes d’autres cultures, initier la conversation, montrer de l’intérêt et de l’empathie par ses questions et ses réponses simples et exprimer son accord et sa compréhension.

BN (adapté)

Peut se monter encourageant/e au cours de rencontres interculturelles, percevoir les impressions et les différentes façons d’appréhender le monde de la part des autres membres du groupe.

AACU Level 4

Peut assurer un échange interculturel en utilisant un répertoire limité : présenter des personnes d’origines culturelles différentes, poser des questions et y répondre, montrer qu’il/elle a conscience que certaines choses peuvent être perçues différemment selon les cultures.

BN (adapté)

Peut aider à la création d’une culture commune partagée, en échangeant de façon simple des informations sur les valeurs et les comportements propres à une langue et une culture.

CARAP A8.1-3

A2 Peut se comporter convenablement dans de courts échanges interculturels, demander, avec des mots simples, aux gens d’expliquer certaines choses, comprendre pratiquement tout ce qu’ils disent à propos d’eux-mêmes, à condition qu’il y ait des répétitions et des éclaircissements, lorsqu’il/elle se sert de son répertoire limité pour exprimer son accord, inviter, remercier, etc.

BN

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

GÉRER DES INTERACTIONS EN PLÉNIERE ET EN GROUPES SourceC2 Peut endosser des rôles différents en fonction des besoins des participants et de

l’activité menée (personne ressource, médiateur, superviseur, etc.) et apporter une aide opportune et individualisée.

EPG 3.2 (adapté)

Peut conduire une discussion de façon efficace, repérer les sous-entendus et prendre les mesures adéquates pour orienter la discussion.

Euro/ELTDU (adapté)

C1 Peut organiser une séance de travail diversifiée et équilibrée, en plénière, en groupe ou individuelle et assurer en douceur des transitions entre les étapes.

EPOSTL/EPG 2.2

Peut intervenir avec tact pour réorienter le débat, éviter qu’un participant prenne le CEFR

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dessus ou faire face à un comportement perturbateur. (adapté)GÉRER DES INTERACTIONS EN PLÉNIERE ET EN GROUPES (suite) Source

B2

Peut organiser et gérer un travail collectif de façon efficace. EPG 2.1 (adapté)

Peut gérer un travail individuel ou de groupe de façon non intrusive, intervenir pour remettre un groupe au travail ou pour solliciter encore plus de participation.

EPG 2.1 (adapté)

Peut intervenir habilement pour recentrer l’attention des participants sur des aspects de la tâche en posant des questions ciblées et en sollicitant des propositions.

BN after Web

Peut intervenir pour régler des problèmes au sein d’un groupe et pour éviter la mise à l’écart de l’un des membres.

CoE (adapté)

Peut expliquer les différents rôles des participants lors d’un travail collectif, donner des instructions claires pour un travail en groupe.

Tuning /EPG 1.2

Peut expliquer les règles de base pour une discussion collective en petits groupes portant sur la résolution de problème ou l’évaluation de propositions divergentes.

Tuning/ BN d’après Mercer & Dawes

Peut intervenir à bon escient pour remettre un groupe au travail avec de nouvelles instructions ou pour solliciter encore plus de participation.

BN d’après Zwiers/Epg1.2

B1

Peut utiliser son répertoire limité pour attribuer la parole dans une discussion et ramener les participants à la tâche concernée ou pour inviter un participant à prendre la parole.

BN/MC (adapté)

Peut donner des consignes simples et claires pour organiser une activité. EPG 1.1 (adapté)

A2 Pas de descripteur disponibleA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

GÉRER DES SITUATIONS DÉLICATES ET DES DÉSACCORDS SourceC2 Peut mener de façon efficace une discussion sur un sujet sensible ou délicat et

identifier les nuances et les sous-entendus.ELTDU (adapté)

C1 Peut demander diplomatiquement à chacune des parties en désaccord de déterminer ce qui est essentiel dans leur position et ce qu’elles sont, dans certains cas, éventuellement prêtes à abandonner.

OECD (divisé)

Peut utiliser des termes persuasifs pour proposer aux parties en désaccord de faire évoluer leur position.

CEFR (adapté)

B2

Peut montrer qu’il/elle est sensible à différents points de vue, utiliser des répétitions et des paraphrases pour montrer qu’il/elle a bien compris les requêtes des parties en présence en vue d’un accord.

NIDP (adapté)

Peut aider les parties en désaccord à mieux se comprendre en reformulant et recadrant leurs positions et en établissant des priorités de besoins et d’objectifs.

NIDP (adapté)

Peut évaluer la position de l’une des parties lors d’un différend et les amener à reconsidérer la question en montrant que les arguments de l’une sont compatibles avec le but affiché par l’autre.

NIDP /Himmelmann

Peut amener les parties en désaccord à proposer des solutions viables de façon à obtenir un consensus, poser des questions ouvertes et neutres pour minimiser l’embarras ou l’offense.

NIDP (adapté)

Peut résumer clairement et fidèlement ce qui a été acté dans une négociation et ce qui est attendu de chacune des parties en présence.

NIDP (adapté)

Peut, en posant des questions, repérer les terrains d’entente et inviter chaque partie à mettre en avant les solutions possibles.

NIDP (adapté)

Peut souligner les principaux points de désaccord de façon relativement précise et expliquer les points de vue des parties concernées.

CEFR (adapté)

Peut résumer les déclarations faites par chacune des deux parties et souligner les points d’accord et les obstacles.

NIDP (adapté)

Peut résumer les points essentiels d’un accord. NIDP (adapté)

B1

Peut demander aux parties en désaccord d’expliquer leur problème et répondre brièvement à leurs explications, à condition que le sujet lui soit familier et que chacun parle clairement.

BN/TG (adapté)

Peut montrer sa compréhension des problèmes clés dans un différend sur un sujet qui lui est familier et adresser des demandes simples pour obtenir confirmation et/ou clarification.

BN (adapté)

A2 Peut reconnaître si les interlocuteurs ne sont pas d’accord ou si des difficultés surviennent dans l’interaction et indiquer, avec des mots simples, la nature apparente d’un problème, adaptant des expressions simples mémorisées pour parvenir à un compromis et un accord.

BN

A1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

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Médiation cognitive Source (cf. annexe 1 pour les details)

Construire du sensENCOURAGER LE DÉVELOPEMENT D’IDÉES

C2 Peut guider le développement des idées, orienter le débat en ciblant les questions et en encourageant les participants à approfondir leur raisonnement.

BN d’après Webb/ Zwiers

C1 Peut conduire une discussion et inciter les membres du groupe à décrire et à préciser leur pensée.

BN d’après Webb/Zwiers

Peut, à partir de différentes contributions, poser une série de questions ouvertes pour susciter un raisonnement logique (par ex. la formulation d’hypothèses, la déduction, l’analyse, la justification et la prévision).

Lici Hnbk

B2

Peut inciter les gens à apporter des informations et des idées au cours d’une discussion, et mettre à profit les explications des uns et des autres pour proposer une idée ou une solution.

BN

Peut s’assurer, dans une discussion en petit groupe, que les idées ne sont pas simplement échangées mais sont utilisées pour développer une argumentation ou une recherche.

BN

Peut formuler des questions et des commentaires pour inciter les gens à développer leur pensée et à justifier ou clarifier leurs opinions.

BN d’après Hardman

Peut se servir des idées des autres et les reprendre dans une façon de penser cohérente.

BN d’après Alexander

Peut demander aux gens d’expliquer comment une idée cadre avec le thème principal de la discussion.

BN

B1

Peut demander aux gens de préciser certains points énoncés lors de leur explication initiale.

BN d’après WebGlossary “scaffolding”

Peut poser des questions pertinentes pour vérifier sa compréhension de notions venant d’être expliquées.

T-check (adapté)

Peut poser des questions pour amener les gens à clarifier leur raisonnement. BN d’après Webb

A2Peut demander l’avis de quelqu’un sur une idée donnée. BNPeut utiliser des mots simples pour demander à quelqu’un d’expliquer quelque chose. BN

A1 Peut utiliser des mots simples et des expressions non verbales pour montrer son intérêt pour une idée.

TG

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

Retransmettre du sens (à l’oral) Source (Cf. annexe 1 pour les détails)

Note :Pour toutes les échelles de cette section, dans le cas d’une médiation en plusieurs langues, les utilisateurs peuvent vouloir compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, comme dans cet exemple d’un descripteur de niveau B1 :Peut transmettre en français le contenu d’annonces publiques et de messages délivrés en allemand standard à vitesse normale.

TRANSMETTRE DES INFORMATIONS SPÉCIFIQUES A L’ORAL

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2

C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2 Peut transmettre avec sûreté une information détaillée. CECRPeut faire référence à la pertinence d’une information précise donnée dans un passage particulier d’un texte long et complexe.

ProfD (adapté)

Peut transmettre les points principaux d’une correspondance formelle portant sur des sujets d’ordre général et sur des sujets liés à ses centres d’intérêt.

ProfD (adapté)

B1 Peut transmettre le contenu d’annonces publiques et de messages délivrés à vitesse normale et en langue standard.

CEFR/Pear (adapté)

Peut transmettre le contenu d’instructions ou de consignes détaillées à condition qu’elles soient énoncées clairement.

CEFR(adapté)

Peut transmettre des informations précises données dans des textes informatifs clairs (comme des prospectus, des rubriques de brochures, des annonces, des lettres ou des

ProfD (adapté)

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courriels).TRANSMETTRE DES INFORMATIONS SPÉCIFIQUES A L’ORAL (suite)

A2

Peut transmettre ce qui est dit dans une annonce orale claire portant sur des sujets familiers courants, même s’’il/elle doit parfois simplifier le message et chercher ses mots.

CEFR-J/CEFR

Peut transmettre une information précise et importante donnée dans des textes courts et simples, sur des étiquettes de produits et des prospectus concernant des sujets familiers.

ProfD (adapté)

Peut transmettre ce qui est dit dans des messages, des consignes et des annonces courts, clairs et simples, s’ils sont formulés lentement et clairement dans une langue simple.

CEFR(adapté)

Peut transmettre, de façon simple, une série d’instructions courtes et faciles à suivre, si le discours initial est énoncé clairement et lentement.

HarmoS (adapté)

A1 Peut transmettre, sous forme d’énoncés courts et simples, des instructions simples et prévisibles concernant des horaires et des lieux.

ProfD (adapté)

Pré-A1 Peut transmettre des instructions simples concernant des lieux et des horaires à condition qu’elles soient répétées très lentement et clairement.

CEFR-J/CEFR/Pear (adapté)

Peut transmettre des informations très simples (par exemple des chiffres et des prix) données dans des textes courts, simples et illustrés.

ProfD (adapté)

EXPLIQUER DES DONNÉES A L’ORAL (graphiques, diagrammes, etc.) Source

C2 Peut interpréter et décrire différents types de données empiriques issues d’études conceptuellement complexes sur des thèmes académiques ou professionnels.

EP

C1 Comme B2

B2

Peut interpréter et décrire de façon claire et fiable les points essentiels présentés dans des diagrammes complexes ou d’autres graphiques portant sur des sujets académiques ou professionnels.

ALTE (adapté)

Peut Interpréter et décrire de façon fiable de l’information détaillée présente dans des diagrammes complexes, des tableaux et d’autres graphiques portant sur des sujets liés à son domaine d’intérêt.

BN

B1

Peut interpréter et décrire des informations détaillées données dans des diagrammes liés à ses centres d’intérêt, même si des lacunes lexicales peuvent donner lieu à des hésitations et des formulations imprécises.

CEFR /Pear

Peut interpréter et décrire les tendances générales présentées dans des diagrammes simples (par exemple des graphiques, des histogrammes), même si un manque de lexique entraîne parfois des difficultés de formulation.

Pear (adapté)

A2

Peut interpréter et décrire des documents iconographiques simples portant sur des sujets familiers (par ex. une carte météo, un organigramme de base), même si des pauses, de faux départs et des reformulations apparaissent dans son discours.

ALTE (adapté)

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

TRAITER UN TEXTE A L’ORAL Source

C2 Peut expliquer les déductions faites alors que les liens et les implications ne sont pas explicites, et souligner ce que la façon de s’exprimer de l’orateur ou de l’écrivain suppose de sous-entendus socioculturels (par ex. des euphémismes, de l’ironie, des sarcasmes).

EAQUALS (adapté)

C1 Peut résumer à l’oral de longs textes difficiles. CEFRPeut résumer de façon claire, fluide et bien structurée les idées importantes présentées dans des textes complexes, qu’elles soient ou non liées à ses propres centres d’intérêt ou domaines de spécialisation.

ProfD (adapté)

Peut expliquer des nuances subtiles dans la présentation de faits et d’arguments, particulièrement lorsque l’auteur ou l’orateur rapporte la position de quelqu’un.

????

Peut résumer de façon claire et dans un discours bien structuré les points principaux de textes complexes qui ne sont pas liés à ses domaines de spécialisation, même en ayant parfois besoin de vérifier des notions techniques spécifiques.

ProfD (adapté)

Peut exploiter des informations et des arguments venant d’un texte complexe, afin de commenter un sujet, d’en tirer des conclusions, d’ajouter son opinion, etc.

RCeL (adapté)

Peut expliquer la perspective adoptée ou l’opinion exprimée dans un texte portant sur un sujet spécialisé, et justifier ses conclusions en se référant à des passages précis du texte original.

RCeL (adapté)

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TRAITER UN TEXTE A L’ORAL (suite) Source

B2

Peut résumer les points importants de textes oraux longs et complexes produits en direct sur des sujets d’ordre général y compris dans son domaine d’intérêt.

ProfD (adapté)

Peut résumer les points importants de discussions complexes et évaluer les différents points de vue présentés.

EP (combineé)

Peut expliciter les opinions et les intentions implicites d’orateurs, y compris leurs attitudes.

EP/CEFR adapté)

Peut résumer des extraits de nouvelles (information), d’entretiens ou de documentaires traduisant des opinions, les discuter et les critiquer.

CEFR

Peut faire la synthèse d’informations et d’arguments issus de sources différentes et en rendre compte.

CEFR

Peut résumer les points importants de textes écrits longs et complexes portant sur des sujets d’ordre général, y compris dans ses domaines d’intérêt.

ProfD (adapté)

Peut résumer l’intrigue et la suite des événements d’un film ou d’une pièce de théâtre.

CEFR

Peut comprendre à quel public s’adresse un texte portant sur un sujet d’ordre général et expliquer l’objectif, les attitudes et l’opinion de l’auteur.

RCeL (adapté)

B1

Peut résumer les points importants de longs textes oraux liés à son domaine d’intérêt, à condition que la langue soit standard et qu’il/elle puisse vérifier le sens de certaines expressions.

ProfD (adapté)

Peut résumer un court récit ou un article, un discours, une discussion, un entretien ou un documentaire et répondre à des questions portant sur des détails.

North 2000

Peut collationner des éléments d'information issus de sources diverses et les résumer pour quelqu'un d'autre.

CEFR

Peut résumer les points importants de textes clairs et bien structurés liés à des sujets d’ordre familier ou personnel en ayant de temps en temps des problèmes de formulation dus à son lexique limité.

ProfD (adapté)

Peut résumer l’essentiel de ce qui a été dit dans une conversation portant sur des sujets d’ordre général ou personnel à condition que les participants s’expriment de façon claire et dans une langue standard.

ALTE (adapté)

Peut résumer les points principaux de longs textes oraux liés à son domaine d’intérêt, à condition que la langue soit standard et qu’il/elle puisse les écouter plusieurs fois.

ProfD (adapté)

Peut résumer les points ou les événements importants présentés dans des programmes de télévision ou de courtes séquences vidéo, à condition de pouvoir les regarder plus d’une fois.

ProfD (adapté)

A2

Peut rapporter les points importants présents dans des programmes d’actualités simples traitant d’événements, de sport, d’accidents, etc., vus à la télévision ou entendus à la radio, si les sujets sont familiers et énoncés lentement et clairement.

HarmoS (adapté)

Peut rapporter, en phrases simples, les informations données dans des textes simples, bien structurés et courts, comportant des illustrations ou des tableaux.

ProfD (adapté)

Peut récapituler le(s) point(s) important(s) de courts textes informatifs simples portant sur des sujets familiers.

CEFR /ALTE (adapté)

Peut transmettre les points principaux présents dans des textes courts, clairement structurés, simples, en ajoutant, pour cela, d’autres moyens à son répertoire limité (gestes, dessins, mots empruntés à d’autres langues).

BN/EPi

A1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

INTERPRÉTER SourceNote:Dans le cas d’une médiation en plusieurs langues, les utilisateurs peuvent souhaiter compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, comme dans cet exemple d’un descripteur de niveau C2 :Peut assurer en français, de façon presque totalement exacte, une interprétation simultanée ou consécutive de discours complexes et formels prononcés en allemand, en transmettant fidèlement le sens des propos de l’intervenant et en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

C2 Peut assurer une interprétation simultanée ou consécutive de discours complexes et formels, de façon presque totalement exacte, en transmettant fidèlement le sens des propos de l’intervenant et en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

ILR4 (adapté)

Peut, dans des situations informelles, assurer une interprétation simultanée ou consécutive de façon claire, fluide et bien structurée, sur une grande variété de thèmes généraux ou spécialisés, en transmettant fidèlement le style, le registre et les fines nuances de sens.

ProfD/CEFR

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INTERPRÉTER Source

C2 (suite)

Peut assurer une interprétation simultanée ou consécutive, gérer les complications imprévues et transmettre de nombreuses nuances et allusions culturelles en plus du message principal, même si ses énoncés ne reflètent pas toujours les conventions appropriées.

ILR 3 (adapté)

C1 Peut assurer une interprétation consécutive fluide portant sur une grande variété de thèmes d’ordre personnel, académique et professionnel et transmettre des informations importantes avec clarté et concision.

BN

B2

Peut jouer le rôle de médiateur lors d’une interview, apporter de l’information complexe, appeler l’attention des deux parties sur l’information secondaire, demander des éclaircissements et poser des questions complémentaires si nécessaire.

ProfD (adapté)

Peut assurer l’interprétation consécutive d’un discours d’accueil, d’une anecdote ou d’un exposé lié à son domaine, si l’intervenant fait des pauses fréquentes pour lui laisser le temps de traduire.

Beacco (adapté)

Peut assurer une interprétation consécutive sur des sujets généraux et/ou qui lui sont connus, transmettre les propos importants et les points de vue, si l’intervenant fait de fréquentes pauses pour lui permettre d’interpréter et clarifie son propos si nécessaire.

BN d’après ProfD

Peut lors d’un entretien, traduire et transmettre de façon fiable des informations détaillées et des renseignements complémentaires bien qu’il/elle doive chercher ses mots et ait parfois besoin de précisions concernant certaines formulations.

CEFR (adapté)

B1

Peut, lors d’un entretien, traduire et transmettre des informations factuelles explicites, à condition de pouvoir se préparer à l’avance et que les intervenants parlent clairement dans une langue courante.

CEFR/CEFR-J (adapté)

Peut assurer, de façon informelle, l’interprétation de sujets d’ordre général ou personnel, si les intervenants les énoncent de façon claire dans une langue standard et à condition qu’il/elle puisse demander des éclaircissements et prendre le temps nécessaire pour organiser ce qu’il/elle a à dire

ProfD (adapté)

A2

Peut traduire de façon informelle dans des situations quotidiennes, en transmettant les informations essentielles, à condition que les interlocuteurs parlent clairement, dans une langue standard, et qu’il/elle puisse demander de répéter ou de clarifier.

HarmoS (adapté)

Peut traduire de façon informelle dans des situations quotidiennes prévisibles, échanger des informations sur les attentes et les besoins personnels à condition les interlocuteurs l’aident à les exprimer.

BN d’après ProfD

Peut traduire de façon simple lors d’une interview, transmettre des informations claires sur des sujets familiers, à condition de pouvoir préparer à l’avance et si les interlocuteurs articulent clairement.

CEFR (adapté)

Peut signaler de façon simple qu’une tierce personne pourrait aider à traduire. STA1 Peut indiquer avec des mots et des gestes simples les besoins élémentaires d’une

tierce personne dans une situation précise.TG

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

TRADUIRE A L’ORAL UN TEXTE ECRIT (traduction à vue) Source

Note :Dans le cas d’une médiation en plusieurs langues, les utilisateurs peuvent souhaiter compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, comme dans cet exemple du premier descripteur de l’échelle :Peut assurer aisément la traduction orale en français de textes abstraits rédigés en allemand sur des sujets très variés d’ordre personnel, académique et professionnel, transmettre fidèlement ce qui concerne les opinions et les arguments, ainsi que les nuances et leurs implications.

C2 Peut assurer aisément la traduction orale de textes abstraits sur des sujets très variés d’ordre personnel, académique et professionnel, transmettre fidèlement ce qui concerne les opinions et les arguments, ainsi que les nuances et leurs implications.

BN

C1 Peut assurer aisément la traduction orale de textes écrits complexes portant sur une grande variété de sujets généraux et spécialisés, et saisir la plupart des nuances.

BN

B2 Peut assurer la traduction orale de textes informatifs et argumentatifs complexes portant sur des sujets d’ordre professionnel, académique et personnel de son domaine.

BN

B1 Peut assurer la traduction orale de textes informatifs et argumentatifs portant sur des sujets d’ordre professionnel, académique et personnel de son domaine, s’ils sont rédigés dans une langue standard facile à comprendre.

BN

Peut assurer une traduction orale approximative de textes informatifs clairs et bien structurés, sur des sujets familiers ou personnels, même si un manque de lexique

BN

Page 66 sur 118

entraîne parfois des difficultés de formulation.

TRADUIRE A L’ORAL UN TEXTE ECRIT (traduction à vue) (suite) Source

A2

Peut assurer une traduction orale approximative de textes courants, courts et simples (par exemple des rubriques de prospectus, des annonces, des instructions, des lettres ou des courriels).

BN

Peut assurer une traduction orale simple et sommaire de textes courts et simples (par exemple des messages sur des sujets familiers), et saisir les points les plus importants.

BN

Peut assurer une traduction orale simple et sommaire d’informations courantes sur des sujets familiers, rédigées en phrases simples (par ex. des nouvelles de personnes, de courtes histoires, des adresses, des annonces ou des instructions).

BN

A1 Peut assurer une traduction orale simple et sommaire de mots courants simples et d’expressions que l’on trouve sur des panneaux, annonces, affiches, programmes, dépliants, etc.

BN

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

MÉDIATION ÉCRITE

Retransmettre du sens (à l’écrit)Note :Pour toutes les échelles de cette section, dans le cas d’une médiation en plusieurs langues, les utilisateurs peuvent vouloir compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, comme dans cet exemple:Peut transmettre par écrit en français les présentations importantes faites lors d’une conférence, en signalant celle(s) qui mériterai(en)t un examen détaillé.

TRANSMETTRE DES INFORMATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉCRIT

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2

C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut transmettre par écrit les présentations importantes faites lors d’une conférence, en signalant celle(s) qui mériterai(en)t un examen détaillé.

EPi/BN

Peut transmettre par écrit les points importants d’un article d’une revue académique ou professionnelle.

EPi/BN

Peut transmettre par écrit les points importants présents dans des textes écrits complexes mais bien structurés liés à ses centres d’intérêt professionnel, académique et personnel.

ProfD (adapté)

Peut transmettre dans un rapport écrit les décisions pertinentes prises lors d’une réunion.

BN

Peut transmettre par écrit les éléments importants mentionnés dans une correspondance formelle.

BN

B1 Peut transmettre par écrit des informations précises présentes dans des textes oraux portant sur des sujets familiers (par exemple des conversations téléphoniques, des communiqués, des instructions).

ProfD (adapté)

Peut transmettre par écrit des informations précises et importantes présentes dans des textes informatifs explicites portant sur des sujets familiers.

ProfD (adapté)

Peut transmettre par écrit des informations précises données dans un message enregistré clair, à condition que les thèmes concernés soient familiers et énoncés lentement et clairement.

HarmoS (adapté)

A2

Peut transmettre par écrit des informations précises présentes dans de courts textes informatifs simples, à condition qu’ils portent sur des sujets concrets et familiers et soient écrits en langue courante et simple.

HarmoS (adapté)

Peut énumérer les points principaux de messages et d’annonces courts, clairs et simples, à condition qu’ils soient formulés lentement et clairement.

CEFR (adapté)

Peut énumérer des informations précises dans des textes écrits simples portant sur des sujets ordinaires concernant des intérêts ou des besoins immédiats.

BN

A1 Peut énumérer des noms, des chiffres, des prix et des informations très simples d’un intérêt immédiat, si la personne les énonce très lentement et clairement avec des répétitions.

BN

Pré-A1 Peut énumérer des noms, des chiffres, des prix et des informations très simples dans des textes d’un intérêt immédiat, rédigés dans une langue très simple et comprenant des illustrations.

BN

Page 67 sur 118

EXPLIQUER DES DONNÉES A L’ÉCRIT (graphiques, diagrammes, etc.) Source

C2 Peut interpréter et présenter par écrit différents types de données empiriques issues de la recherche sur des thèmes académiques ou professionnels complexes.

EP

C1 Comme B2

B2

Peut interpréter et présenter de façon claire et fiable, par écrit, les points principaux et importants présents dans des diagrammes complexes et dans d’autres supports visuels portant sur des sujets d’ordre académique ou professionnel.

ALTE (adapté)

Peut interpréter et présenter sans se tromper, par écrit, les informations détaillées données dans des diagrammes et des documents visuels en relation avec son domaine d’intérêt.

CEFR /Pear

B1

Peut interpréter et présenter par écrit les tendances générales données dans des diagrammes simples (par ex. des graphiques, des histogrammes), et expliquer en détail les éléments importants à l’aide d’un dictionnaire ou d’autres outils de référence

Pear (adapté)

Peut décrire avec des phrases simples les faits importants présentés dans des visuels portant sur des sujets familiers (par ex une carte de la météo, un graphique de base).

ALTE (adapté)

A2 Pas de descripteur disponible

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

TRAITER UN TEXTE A L’ÉCRIT Source

C2 Peut expliquer par écrit la façon dont des faits et des arguments sont présentés dans un texte, particulièrement lorsque le point de vue de quelqu’un est rapporté, et peut attirer l’attention sur l’utilisation, par l’auteur, des sous-entendus, des critiques voilées, de l’ironie et des sarcasmes.

EP (adapté)

C1 Peut résumer par écrit des textes longs et complexes, interpréter convenablement le contenu, à condition de pouvoir occasionnellement vérifier la signification précise de termes techniques peu courants.

ProfD (adapté)

Peut résumer par écrit, pour un public spécifique, un texte long et complexe et respecter le style et le registre d’origine (par ex. un article d’analyse politique ou académique, un extrait de roman, un éditorial, une critique littéraire, un rapport, un extrait de livre scientifique).

RCeL (adapté)

B2

Peut résumer par écrit l’essentiel du contenu de textes bien structurés mais complexes sur le fond, portant sur des thèmes en relation avec ses centres d’intérêt professionnel, académique et personnel.

BN/Beacco/CEFR

Peut comparer, opposer et synthétiser par écrit les informations et les points de vue présents dans des publications académiques et professionnelles liés à ses domaines d’intérêt.

EP (adapté)

Peut expliquer par écrit le point de vue énoncé dans un texte complexe, étayant ses conclusions par des références aux informations précises du document original.

RCeL (adapté)

Peut résumer par écrit, l’essentiel du contenu de textes complexes portant sur des sujets liés à ses domaines d’intérêt et de spécialisation.

Trim/ProfD (adapté)

B1

Peut résumer par écrit l’information et les arguments contenus dans des textes portant sur des sujets d’ordre général ou personnel.

CEFR/Beacco/ProfD

Peut résumer par écrit les points principaux de textes oraux informatifs explicites portant sur des thèmes d’ordre personnel et général, à condition qu’ils soient clairement énoncés dans une langue standard.

ProfD (adapté)

Peut résumer par écrit les points principaux de textes écrits informatifs explicites, portant sur des sujets d’ordre personnel ou général.

ProfD (adapté)

Peut résumer par écrit les points principaux de textes informatifs oraux ou écrits portant sur des thèmes d’ordre personnel, en les formulant simplement à l’aide d’un dictionnaire.

ProfD (adapté)

A2

Peut énumérer, sous forme de liste à puces, les informations importantes présentes dans des textes courts et simples, s’ils portent sur des sujets concrets et familiers et s’ils sont écrits dans une langue courante simple.

HarmoS (adapté)

A1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

Page 68 sur 118

TRADUIRE SourceNote :Dans le cas d’une médiation en plusieurs langues, les utilisateurs peuvent souhaiter compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, comme dans cet exemple d’un descripteur de niveau C2Peut traduire en français, avec une totale maîtrise des conventions en usage, des textes complexes rédigés en allemand comprenant des passages en langue familière difficile à traduire et saisir la plupart des subtilités et des nuances.

C2 Peut traduire des textes complexes comprenant des passages en langue familière difficile à traduire, et saisir la plupart des subtilités et des nuances avec une totale maîtrise des conventions en usage dans la langue cible.

ILR4 (adapté)

Peut traduire des documents hautement techniques n’appartenant pas à son domaine de spécialité, à condition que l’exactitude de la traduction soit vérifiée par un spécialiste du domaine.

ILR4 (adapté)

C1 Peut faire une traduction qui reflète le style, le ton et les subtilités de l’original et adopter les conventions textuelles adéquates malgré la forte influence de l’original sur quelques expressions.

FBI90s/CAL90s (adapté)

Peut traduire des textes abstraits portant sur des sujets d’ordre social, académique ou professionnel propres à son domaine et transmettre correctement des éléments d’appréciation, des arguments et la plupart des nuances et des implications qui s’y rapportent.

ILR 3/3+ (adapté)

B2

Peut faire des traductions clairement structurées, qui reflètent les normes/usages linguistiques adéquats, mais peut être trop influencé par l’ordre, les paragraphes, la ponctuation et des formulations particulières de l’original.

FBI90s/CAL90s (adapté)

Peut faire des traductions qui suivent de près les phrases et les paragraphes de l’original et transmettre correctement les points importants du texte source.

CAL90s

B1

Peut traduire des textes factuels et non complexes rédigés dans une langue simple et standard, avec cependant une tendance à coller aux structures et aux formulations du texte source, rendant certains passages maladroits.

ILR 2/2+

Peut faire une traduction approximative des informations présentes dans des textes factuels courts, rédigés en langue non complexe ; la traduction reste compréhensible malgré quelques erreurs.

Groupe

A2 Peut utiliser une langue simple pour faire une traduction approximative de textes très courts portant sur des thèmes quotidiens et familiers contenant un vocabulaire des plus courants, la traduction reste compréhensible malgré quelques erreurs.

BN

A1 Peut, à l’aide d’un dictionnaire, traduire des mots et des expressions simples, mais peut parfois se tromper sur le choix de la bonne définition.

BN

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

Stratégies de Médiation Source (Cf. annexe 1 pour les détails)

Note : Des stratégies de médiation peuvent être utilisées lors d’une communication en une seule ou en plusieurs langues. Dans ce dernier cas, les utilisateurs peuvent souhaiter que les langues en question soient spécifiées dans le descripteur.RELIER A UN SAVOIR PRÉALABLE

C2 Peut présenter des notions complexes (par exemple des notions scientifiques) en donnant des définitions détaillées faisant appel à des savoirs préalables.

BN/MS

C1 Peut poser spontanément une série de questions pour encourager les personnes à faire appel à ce qu’elles savent d’un problème abstrait et les aider à relier ce savoir aux explications qui seront données.

BN d’après WebGlossary sur “scaffolding”

B2

Peut expliquer clairement les liens entre les objectifs d’une séance, les intérêts personnels ou professionnels et les expériences du/des participant/s.

BN d’après WebGlossary sur “scaffolding”

Peut expliquer clairement comment ce dont il va être question reprend ce que les gens savent probablement déjà.

BN d’après WebGlossary

Peut poser des questions et faire des commentaires pour inciter les gens à faire appel à leur savoir et leur expérience.

BN d’après Hardman

Peut comparer un nouveau savoir ou une information nouvelle et un savoir ou information déjà connus de façon à expliquer une notion particulière ou une procédure.

BN

Page 69 sur 118

RELIER A UN SAVOIR PRÉALABLE (suite)

B1

Peut expliquer comment quelque chose fonctionne en donnant des exemples qui s’appuient sur les expériences quotidiennes des personnes.

MS (adapté)

Peut montrer à ses interlocuteurs comment une information nouvelle est liée à ce qui leur est déjà familier en posant des questions simples.

BN d’après WebGlossary sur “scaffolding”

A2 Pas de descripteur disponibleA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

DÉVELOPPER UN TEXTE Source

C2 Peut enrichir les informations données dans des textes traitant de thèmes complexes académiques ou professionnels, en les détaillant et en donnant des exemples.

MS

C1 Peut rendre plus accessible un contenu complexe et difficile en expliquant plus clairement les aspects compliqués et en ajoutant des détails utiles.

MS (adapté)

Peut préciser les significations d’un texte source en paraphrasant, en expliquant et en modifiant le style et le registre afin de rendre le sens plus accessible au public cible.

MS (adapté)

B2

Peut enrichir le contenu d’un texte en ajoutant des exemples, des raisonnements et des commentaires explicatifs pour le rendre accessible à un public cible.

MS

Peut rendre les notions plus accessibles en donnant des exemples concrets, en récapitulant les étapes une à une et en répétant les points principaux

T-check

Peut utiliser la répétition et la redondance pour rendre de nouvelles données plus compréhensibles.

T-check (divisé)

B1Peut rendre des informations sur un sujet courant plus claires, en les paraphrasant de différentes manières.

MS (adapté)

A2 Pas de descripteur disponibleA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

RATIONALISER UN TEXTE Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1

C1 Peut réécrire un texte source complexe et le réorganiser pour le recentrer sur les points les plus pertinents pour le public visé.

BN

B2

Peut simplifier un texte source en excluant les informations non pertinentes ou répétitives et en prenant en considération le public visé.

MS

Peut réviser un texte source en supprimant les parties qui n’ajoutent pas de nouvelles informations importantes pour un public donné afin de mieux faire comprendre le contenu essentiel.

MS

Peut repérer des informations ayant un rapport entre elles ou se répétant dans différentes parties d’un texte et les combiner pour rendre le message essentiel plus clair.

MS

Peut éliminer les répétitions et les digressions dans un texte pour rendre l’essentiel du message compréhensible.

MS (adapté)

B1 Peut identifier et noter les informations essentielles données dans un texte informatif explicite (souligner, surligner, etc.).

Groupe

A2Peut identifier et noter les phrases clés dans un texte courant court (souligner, surligner, etc.).

MC

A1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

DÉCOMPOSER UNE INFORMATION COMPLEXE Source

C2 Peut faciliter la compréhension d’un problème complexe en utilisant des métaphores pour expliquer les relations entre les parties d’un texte et son ensemble et susciter différentes façons d’en faire l’analyse.

BN

C1 Peut faciliter la compréhension d’une question complexe en construisant pas à pas une argumentation et en récapitulant aux points clés.

BN

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DÉCOMPOSER UNE INFORMATION COMPLEXE (suite) Source

B2

Peut faciliter la compréhension d’une question difficile en présentant séparément les divers éléments de l’argument.

BN

Peut faciliter la compréhension d’un processus complexe en le décomposant en une série d’étapes plus petites.

BN

B1

Peut faciliter la compréhension d’un ensemble d’instructions ou d’informations en les présentant sous la forme d’une liste de points distincts.

BN

Peut faciliter la compréhension d’un ensemble d’instructions en les énonçant lentement, quelques mots à la fois, et en utilisant des moyens verbaux et non verbaux.

BN

A2 Pas de descripteur disponible

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

ADAPTER SON LANGAGE Source

C2 Peut adapter pratiquement tous les éléments verbaux ou non verbaux d’une grande variété de textes pour présenter l’essentiel du contenu dans un registre et à un niveau de perfectionnement et de détail répondant à l’attente des destinataires.

TG/BN

C1 Peut expliquer des termes techniques et des notions compliquées lors d’un échange avec des personnes qui ne maîtrisent pas les sujets concernant son domaine de spécialité.

Tuning (adapté)

Peut adapter son langage (par exemple la syntaxe, les expressions idiomatiques, le jargon) de façon à faire comprendre une question spécialisée à des personnes qui ne sont pas familières du domaine.

EP

/ T-checkPeut paraphraser et interpréter des textes techniques complexes en utilisant une langue non technique adaptée aux non spécialistes du domaine.

EP

Peut faciliter la compréhension des informations données dans un texte écrit complexe (par exemple un article scientifique) en le présentant dans un genre et un registre différents.

MS

B2

Peut expliquer des sujets techniques de son domaine et utiliser une langue non technique adaptée aux non spécialistes du domaine.

EP (adapté)

Peut clarifier et expliciter des informations spécifiques et complexes propres à son domaine en simplifiant la langue par des paraphrases.

MS

Peut faciliter la compréhension de notions difficiles rencontrées dans des textes oraux ou écrits complexes en les paraphrasant.

MS/T-check

Peut moduler l’énonciation, l’accentuation des phrases, l’intonation, le débit et le volume de façon à structurer le contenu, à souligner les aspects importants et à marquer les transitions d’un sujet à l’autre.

T-check (adapté)

Peut rendre compréhensibles les éléments essentiels d’un texte oral ou écrit portant sur un sujet particulier (par ex. un essai, un forum de discussion, un exposé) en utilisant des paraphrases formulées de façon simple.

MS

B1

Peut simplifier, par des paraphrases, les points principaux de textes oraux et écrits courts et non complexe portant sur des sujets familiers (par ex. de courts articles de magazines, des entretiens), afin d’en rendre les contenus compréhensibles.

ProfD (adapté)

Peut paraphraser simplement de courts passages écrits en utilisant les mots et le plan du texte initial.

CEFR

A2 Pas de descripteur disponibleA1 Pas de descripteur disponiblePré-A1 Pas de descripteur disponible

Page 71 sur 118

(CECR Section 4.6.3)

PRENDRE DES NOTES (conférences, séminaires, etc.)C2 Peut prendre des notes complètes et précises utilisables par lui/elle-même ou des

collègues tout en participant à une réunion ou un séminaire, même si le sujet est complexe et/ou n’est pas familier.

ALTE (adapté)

A conscience de l’implicite et du sous-entendu dans ce qui est dit et peut le prendre en note aussi bien que le discours explicite du locuteur.

CECR

Peut prendre des notes de manière sélective, en réussissant à faire des paraphrases ou choisir des abréviations pour saisir les concepts abstraits et les rapports entre des idées.

ALTE (très adapté)

C1 Peut prendre des notes détaillées lors d’une conférence dans son domaine en enregistrant l’information si précisément et si près de l’original que les notes pourraient servir à d’autres personnes.

CEFR

Peut décider des notes à prendre ou non au cours d’un séminaire, même quand il s’agit de sujets non familiers.

ALTE

Peut choisir des informations et des arguments détaillés appropriés sur des sujets complets, abstraits venant de sources orales multiples (par exemple des conférences, des « postcasts », des discussions formelles et des débats, des interviews, etc.) à condition que la langue utilisée soit standard, le débit normal et les accents choisis familiers à l’auditeur.

EP

B2 Peut comprendre un exposé bien structuré sur un sujet familier et peut prendre en note les points qui lui paraissent importants même s’il (ou elle) s’attache aux mots eux-mêmes au risque de perdre de l’information.

CECR

Peut prendre des notes assez précises dans des réunions et des séminaires sur la plupart des sujets susceptibles d’être traités dans son domaine.

ALTE (adapté)

B1

Lors d’une conférence, peut prendre des notes suffisamment précises pour les réutiliser ultérieurement à condition que le sujet appartienne à ses centres d’intérêt et que l’exposé soit clair et bien structuré.

CECR

Peut prendre des notes sous forme d’une liste de points clés lors d’un exposé non complexe à condition que le sujet soit familier, la formulation directe et la diction claire en langue courante.

CECR

Peut prendre note de consignes de routine dans une réunion portant sur des sujets familiers, à condition qu’elles soient formulées de façon simple et qu’il y ait assez de temps et d’occasions pour ce faire.

ALTE (adapté)

A2

Peut prendre de simples notes lors d’une présentation/manifestation quand le sujet est familier et prévisible et que le présentateur fait des éclaircissements et donne le temps de prendre les notes.

ALTE (adapté)

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Page 72 sur 118

Textes et activités

Prendre des notes (conférences, séminaires,

etc.)Traiter un texte

Exprimer une réaction personnelle à l’égard de la littérature (film y compris)

Analyser et formuler des critiques littéraires (film y

compris)

TRAITER UN TEXTE SourceNote : Cette échelle est davantage détaillée dans les descripteurs de la rubrique Médiation, Transmettre de l’information

C2Peut faire le résumé d’informations de sources diverses en recomposant les arguments et les comptes rendus dans une présentation cohérente du résultat général.

CECR

Peut comparer, mettre en opposition et faire la synthèse, clairement et dans un langage bien structuré, des informations et des points de vue présentés dans des publications spécialisées académiques et professionnelles sur des sujets dans ses domaines d’intérêt ou s’adressant à un lectorat possédant une culture générale.

Prof/D (adapté)

C1 Peut résumer de longs textes difficiles. CECR

B2

Peut résumer des discussions sur des sujets de sa compétence académique ou professionnelle, développant et pesant des points de vue différents et identifiant les points les plus significatifs.

EP (adapté)

Peut faire la synthèse d’informations et d’arguments issus de sources différentes et en rendre compte.

CECR

Peut résumer un large éventail de textes factuels et de fiction en commentant et en critiquant les points de vue opposés et les thèmes principaux.

CECR

Peut résumer des extraits de nouvelles (information), d’entretiens ou de documentaires traduisant des opinions, les discuter et les critiquer.

CECR

Peut résumer l’intrigue et la suite des événements d’un film ou d’une pièce de théâtre.

CECR

B1

Peut collationner des éléments d’information issus de sources diverses et les résumer pour quelqu’un d’autre.

CECR

Peut paraphraser simplement de courts passages écrits en utilisant les mots et le plan du texte.

CECR

Peut résumer de façon simple le contenu essentiel de textes non complexe sur des sujets familiers (par exemple des transcriptions d’interviews ou des articles de magazine, des brochures de voyage).

ProfD (résumé – calib Pear)

A2Peut prélever et reproduire des mots et des phrases ou de courts énoncés dans un texte court qui reste dans le cadre de sa compétence et de son expérience limitées.

CECR

Peut copier des textes courts en script ou en écriture lisible. CECR

A1Peut copier des mots isolés et des textes courts imprimés normalement. CECR

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

EXPRIMER UNE RÉACTION PERSONNELLE A L’ÉGARD DE LA LITTÉRATURE (films y compris)

Source

Util

isat

eur

expé

rim

enté

Pas de descripteur disponible, voir B2

Util

isat

eur

indé

pend

ant

Peut expliquer de façon détaillée son interprétation personnelle d’une œuvre littéraire, indiquer ses réactions à certains de ses éléments et expliquer leur signification.

BN

Peut préciser son interprétation d’un personnage d’une œuvre littéraire: son état psychologique/émotionnel, les raisons de ses actions ainsi que leurs conséquences.

BN/Purves/CH-Hodel

Peut présenter clairement son interprétation d’une œuvre littéraire, développer ses idées en les illustrant par des exemples et des arguments.

CH-Hodel (adapté)

Peut donner une interprétation personnelle du déroulement d’une intrigue, des personnages et des thèmes dans un récit, un roman, un film ou une pièce de théâtre.

CH-Hodel

Peut décrire l’émotion suscitée par une œuvre littéraire et expliquer pourquoi elle a déclenché cette réaction.

CH-Hodel (adapté)

Peut communiquer de façon détaillée ses réactions à la forme d’expression, au style et au contenu d’une œuvre littéraire et expliquer ce qu’il/elle a apprécié et pourquoi.

DF/BN

Peut expliquer pourquoi certaines parties ou certains aspects d’une œuvre littéraire l’ont particulièrement intéressé/e.

BN/Purves

Peut expliquer de façon détaillée avec quel personnage il/elle s’identifie le plus et pourquoi.

BN/Oatley

Peut associer les événements d’un récit, d’un film ou d’une pièce de théâtre avec ceux qu’il/elle a vécus ou dont il/elle a entendu parler.

BN/Purves

Page 73 sur 118

EXPRIMER UNE RÉACTION PERSONNELLE A L’ÉGARD DE LA LITTÉRATURE (films y compris) (suite)

Util

isat

eur

indé

p.

Peut relier les émotions ressenties par un personnage d’une œuvre littéraire aux émotions qu’il/elle a vécues.

BN /Oatley

Peut décrire les émotions ressenties à un certain passage d’un récit, par exemple les moments où il/elle a eu peur pour un personnage et expliquer pourquoi.

BN /Oatley

Peut expliquer brièvement les impressions et les opinions suscitées par une œuvre littéraire.

CH-Hodel (adapté)

Peut décrire la personnalité d’un personnage. CH2000/Koch

Util

isat

eur

élém

enta

ire

Peut exprimer ses réactions vis à vis d’une œuvre littéraire et faire part simplement de ses impressions et de ses idées.

CH-Hodel (adapté)

Peut décrire ce que ressent un personnage et en expliquer les raisons. BNPeut indiquer de façon simple les aspects d’une œuvre littéraire qui l’intéressent particulièrement.

BN (adapté)

Peut dire s’il/si elle a aimé ou non une œuvre littéraire et expliquer pourquoi de façon simple.

BN d’après Purves

Peut sélectionner dans des œuvres littéraires ou artistiques des passages simples qu’il/elle aime tout particulièrement et utilisera comme citations.

EPi

Peut utiliser des mots et des phrases simples pour dire ce qu’une œuvre littéraire lui ont fait ressentir.

MC/BN

ANALYSER ET FORMULER DES CRITIQUES LITTÉRAIRES (films y compris)

Source

Util

isat

eur

expé

rim

enté

Peut apprécier de façon critique la littérature de périodes et de genres différents (romans, poèmes, pièces de théâtre), apprécier également de fines différences de style et des significations implicites et explicites.

CEFR/EAQUALS (adapté)

Peut distinguer les plus fines subtilités des nuances d’une langue, les effets rhétoriques et l’utilisation de figures de style (par ex. les métaphores, une syntaxe bizarre, des ambiguïtés), interpréter et « dévoiler » les significations et les connotations

CERCLES/Pisa 5/CH2000

Peut évaluer d’un point de vue critique la façon dont la structure, la langue et les procédés de rhétorique sont utilisés à des fins spécifiques dans une œuvre littéraire et expliquer de façon argumentée en quoi cette utilisation est adéquate et efficace.

BN (adapté)

Peut donner une appréciation critique à propos de la rupture volontaire des conventions linguistiques dans une œuvre écrite.

Trim/ProfD/CH2000

Peut donner un avis critique sur une grande variété de textes dont des œuvres littéraires de périodes et de genres différents, à condition de pouvoir se servir d’un dictionnaire.

EP (adapté)

Peut différencier les tons et les atmosphères d’une œuvre littéraire et distinguer ce qui est ironique de ce qui ne l’est pas.

BN d’après Purves

Peut apprécier dans quelle mesure une œuvre d’art ou une œuvre littéraire obéit aux conventions du genre.

BN (adapté)

Peut décrire et commenter la manière dont l’auteur implique le public (par ex. en créant et trompant les attentes).

BN d’après Oatley

Util

isat

eur

indé

pend

ant Peut comparer deux œuvres littéraires, leurs thèmes, les personnages et les scènes,

rechercher les ressemblances et les différences et expliquer en quoi leurs relations sont significatives.

GCSE (adapté)

Peut donner un avis motivé sur une œuvre littéraire, tenir compte des éléments thématiques, structuraux et formels et se reporter aux opinions et aux arguments d’autres personnes.

NatCurr (adapté)

Peut juger de la façon dont l’auteur encourage le lecteur/spectateur à s’identifier aux personnages, en donnant des exemples.

BN

Peut décrire comment des œuvres littéraires diffèrent dans leur traitement du même thème.

BN (adapté)

Peut désigner les épisodes et les événements les plus importants dans un récit clairement structuré rédigé en langage simple et expliquer l’importance des événements ainsi que leurs rapports.

BN/Koch

Peut décrire les thèmes et les personnages clés de courts récits en langage très simple comportant des situations familières.

CEFR (adapté)

Util

isat

eur

élém

enta

ire

Peut identifier et décrire brièvement, avec des formules toutes faites simples, des thèmes et des personnages clés de récits courts et simples en langage très simple comportant des situations familières.

EPi

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Compétences communicatives langagières (CECR Section 5.2)

Page 75 sur 118

Compétence linguistique Source (Cf. annexe 1 pour les détails)

ÉTENDUE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE

C2Peut exploiter la maîtrise exhaustive et fiable d’une gamme très étendue de discours pour formuler précisément sa pensée, insister, discriminer et lever l’ambiguïté. Ne montre aucun signe de devoir réduire ce qu’il/elle veut dire.

CECR

C1Peut utiliser une gamme étendue de structures grammaticales complexes de façon appropriée et avec beaucoup de souplesse.

C-OWS/AMMKIA/C-ASS

Peut choisir la formulation appropriée dans un large répertoire de discours pour exprimer sans restriction ce qu’il/elle veut dire.

CECR

B2

Peut s’exprimer clairement et sans donner l’impression d’avoir à restreindre ce qu’il/elle souhaite dire.

CECR

Possède une gamme assez étendue de langue pour pouvoir faire des descriptions claires, exprimer son point de vue et développer une argumentation sans chercher ses mots de manière évidente et en utilisant des phrases complexes.

CECR

B1

Possède une gamme assez étendue de langue pour décrire des situations imprévisibles, expliquer le point principal d’un problème ou d’une idée avec assez de précision et exprimer sa pensée sur des sujets abstraits ou culturels tels que la musique ou le cinéma.

CECR

Possède suffisamment de moyens linguistiques pour s’en sortir avec quelques hésitations et quelques périphrases sur des sujets tels que la famille, les loisirs et centres d’intérêt, le travail, les voyages et l’actualité mais le vocabulaire limité conduit à des répétitions et même parfois à des difficultés de formulation.

CECR

A2

Possède un répertoire de langue élémentaire qui lui permet de se débrouiller dans des situations courantes au contenu prévisible, bien qu’il lui faille généralement chercher ses mots et trouver un compromis par rapport à ses intentions de communication.

CECR

Peut produire de brèves expressions courantes afin de répondre à des besoins simples de type concret : détails personnels, routines quotidiennes, désirs et besoins, demandes d’information.

CECR

Peut utiliser des modèles de phrases élémentaires et communiquer à l’aide de phrases mémorisées, de groupes de quelques mots et d’expressions toutes faites, sur soi, les gens, ce qu’ils font, leurs biens, etc.

CECR

Possède un répertoire limité de courtes expressions mémorisées couvrant les premières nécessités vitales des situations prévisibles ; des ruptures fréquentes et des malentendus surviennent dans les situations imprévues.

CECR

A1Possède un choix élémentaire d’expressions simples pour les informations sur soi et les besoins de type courant.

CECR

Peut utiliser quelques structures simples dans des phrases toutes faites en supprimant ou en simplifiant des éléments

AMMKIA(combiné et adapté)

Pré-A1 Peut utiliser des mots et des expressions simples pour donner des informations sur soi.

DILF

ÉTENDUE DU VOCABULAIRE Source

C2Possède une bonne maîtrise d’un vaste répertoire lexical d’expressions idiomatiques et courantes avec la conscience du niveau de connotation sémantique.

CECR

C1 Possède une bonne maîtrise d’un vaste répertoire lexical lui permettant de surmonter facilement les lacunes par des périphrases avec une recherche peu apparente d’expressions et de stratégies d’évitement.

CECR

Peut choisir entre plusieurs possibilités lexicales dans pratiquement toutes les situations en utilisant des synonymes même pour des mots non familiers.

AMMKIA(adapté)

Maîtrise bien les expressions idiomatiques familières et fait des jeux de mots avec facilité.

CECR/ AMMKIA

Peut comprendre et utiliser de façon appropriée la gamme de vocabulaire technique et d’expressions idiomatiques propres à son domaine de spécialité.

AMMKIATrim/ProfD

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ÉTENDUE DU VOCABULAIRE (suite)

B2

Peut comprendre et utiliser les termes techniques généraux de son domaine, quand il/elle en discute avec d’autres spécialistes.

EP (adapté)

Possède une bonne gamme de vocabulaire pour les sujets relatifs à son domaine et les sujets plus généraux.

CECR

Peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l’usage de périphrases.

CECR

Peut produire assez systématiquement de nombreux mots adéquats dans la plupart des contextes.

AMMKIA(combiné)

Peut comprendre et utiliser une grande partie du vocabulaire spécialisé de son domaine mais a des difficultés avec la terminologie d’une spécialité différente de la sienne.

AMMKIA (adapté)

B1A une bonne maîtrise d’une gamme de vocabulaire en rapport avec des sujets familiers et des situations quotidiennes.

AMMKIA/C-OSS

Possède un vocabulaire suffisant pour s’exprimer à l’aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne tels que la famille, les loisirs et les centres d’intérêt, le travail, les voyages et l’actualité.

CECR

A2

Possède un vocabulaire suffisant pour mener des transactions quotidiennes courantes dans des situations et sur des sujets familiers.

CECR

Possède un vocabulaire suffisant pour satisfaire les besoins communicatifs élémentaires.

CECR

Possède un vocabulaire suffisant pour satisfaire les besoins primordiaux. CECRA1 Possède un répertoire élémentaire de mots isolés et d’expressions relatifs à des

situations concrètes précises.CECR

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

CORRECTION GRAMMATICALE Source

C2 Peut maintenir constamment un haut niveau de correction grammaticale même lorsque l’attention se porte ailleurs (par exemple, la planification ou l’observation des réactions de l’autre).

CECR

C1 Peut maintenir constamment un haut degré de correction grammaticale ; les erreurs sont rares et difficiles à repérer.

CECR

B2

A un bon contrôle grammatical ; des bévues occasionnelles, des erreurs non systématiques et de petites fautes syntaxiques peuvent encore se produire mais elles sont rares et peuvent souvent être corrigées rétrospectivement.

CECR

A un assez bon contrôle grammatical. Ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.

CECR

A un bon contrôle des structures utilisées dans un langage simple et de quelques formes grammaticales complexes, bien qu’il/elle ait une tendance à utiliser les structures complexes de façon rigide avec quelques inexactitudes.

AMMKIA/C-OSS

B1

Communique avec une correction suffisante dans des contextes familiers ; en règle générale, a un bon contrôle grammatical malgré de nettes influences de la langue maternelle. Des erreurs peuvent se produire mais le sens général reste clair.

CECR

Peut se servir avec une correction suffisante d’un répertoire de tournures et d’expressions fréquemment utilisées et associées à des situations plutôt prévisibles.

CECR

A2 Peut utiliser des structures simples correctement mais commet encore systématiquement des erreurs élémentaires comme, par exemple, la confusion des temps et l’oubli de l’accord. Cependant le sens général reste clair.

CECR

A1 A un contrôle limité de structures syntaxiques et de formes grammaticales simples appartenant à un répertoire mémorisé.

CECR

Pré-A1 Peut utiliser des mots très simples dans des phrases courtes. DILF (adapté)

MAÎTRISE DU VOCABULAIRE SourceC2 Utilisation constamment correcte et appropriée du vocabulaire. CECRC1 Utilise un vocabulaire recherché de façon idiomatique et appropriée AMMKIA/C-

OSSA l’occasion, petites bévues, mais pas d’erreurs de vocabulaire significatives. CECR

B2 L’exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.

CECR

B1 Montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s’agit d’exprimer une pensée plus complexe.

CECR

Utilise une gamme étendue de vocabulaire simple de façon appropriée quand il s’agit de sujets familiers.

C-OSS (adapté)

A2 Possède un répertoire restreint ayant trait à des besoins quotidiens concrets. CECRA1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible

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MAÎTRISE DU SYSTÈME PHONOLOGIQUE

MAÎTRISE GÉNÉRALE DU SYSTÈME PHONOLOGIQUE

ARTICULATION DES SONS TRAITS PROSODIQUES

C2 Peut utiliser tout l’éventail des traits phonologiques de la langue cible avec un haut degré de maîtrise – y compris les traits prosodiques tels que l’accent tonique et phrastique, le rythme et l’intonation-, les moindres détails de son message sont ainsi clairs et précis. La présence d’un accent venant d’autres langues n’affecte aucunement ni la compréhension ni l’efficacité de la transmission et de la mise en valeur du sens.

Peut en principe articuler tous les sons de la langue cible avec clarté et précision.

Peut utiliser correctement et de façon efficace les traits prosodiques (par ex. l’accent tonique, le rythme et l’intonation) afin de transmettre de fines nuances de sens (par ex. pour différencier et mettre en valeur).

C1 Peut utiliser avec une assez bonne maîtrise tout l’éventail des traits phonologiques de la langue cible, de façon à être toujours intelligible. Peut articuler pratiquement tous les sons de la langue cible ; on peut noter la présence d’un accent venant d’autre(s) langue(s) mais cela n’affecte la compréhension.

Peut articuler pratiquement tous les sons de la langue cible avec un haut degré de maitrise. Peut en général s’auto corriger quand il/elle a manifestement mal prononcé un son.

Peut prononcer un discours fluide et intelligible en ne faisant que de rares erreurs d’accent tonique, de rythme et/ou d’intonation qui n’affectent ni la compréhension ni l’efficacité. Peut varier l’intonation et placer correctement l’accent phrastique pour exprimer exactement ce qu’il souhaite dire.

B2 Peut en général utiliser la bonne intonation, placer correctement l’accent tonique et articuler clairement les sons isolés. L’accent a tendance à subir l’influence de l’une ou l’autre des langues qu’il/elle parle, mais l’impact sur la compréhension est négligeable ou nul.

Peut, dans de longues parties d’énoncés, articuler clairement une grande quantité des sons de la langue cible ; le tout est intelligible malgré quelques erreurs systématiques de prononciation. Peut, à partir de son répertoire, généraliser pour prédire avec une certaine précision les traits phonologiques de la plupart des mots non familiers (par ex. l’accent tonique en lisant).

Peut en général utiliser des traits prosodiques (par ex. l’accent tonique, l’intonation, le rythme,) pour faire passer le message qu’il a l’intention de transmettre, mais l’influence des autres langues qu’il/elle parle est notable.

B1 La prononciation est en général intelligible ; l’intonation et l’accentuation des énoncés et des mots sont presque corrects. Cependant, l’une ou l’autre des langues qu’il/elle parle a, en général, une influence sur l’accent et la compréhension peut en être affectée.

Est en général totalement intelligible, bien qu’il/elle fasse régulièrement des erreurs de prononciation de sons et de mots isolés qui ne lui sont pas familiers.

Peut transmettre son message de façon intelligible malgré une forte influence de l’une ou l’autre des langues qu’il/elle parle sur l’accent tonique, l’intonation et/ou le rythme.

A2 La prononciation est en général suffisamment claire pour être comprise mais l'interlocuteur devra parfois faire répéter. Une forte influence de l’une ou l’autre des langues parlées sur l’accent tonique, le rythme et l’intonation peut affecter la compréhension et requiert la participation des interlocuteurs. La prononciation des mots familiers est cependant claire.

La prononciation est en général intelligible dans des situations d’échanges quotidiens simples, pourvu que l’interlocuteur fasse l’effort de comprendre certains sons spécifiques. Une mauvaise prononciation systématique des phonèmes n’affecte pas la compréhension, pourvu que l’interlocuteur fasse l’effort de reconnaitre l’influence de la langue du locuteur sur la prononciation et s’y adapte.

Peut utiliser de façon intelligible les traits prosodiques des mots et expressions quotidiens, malgré une forte influence de l’une ou l’autre des langues qu’il/elle parle sur l’accent tonique, l’intonation et/ou le rythme.Les traits prosodiques (par ex. l’accent tonique) des mots familiers et quotidiens et des énoncés simples sont convenables.

A1 La prononciation d’un répertoire très limité d’expressions et de mots mémorisés est compréhensible avec quelque effort pour des interlocuteurs habitués aux locuteurs du groupe linguistique concerné. Peut reproduire correctement un nombre limité de sons ainsi que d’accents toniques sur des mots et des expressions simples et familiers.

Peut, s’il/elle est guidé de manière précise, reconnaitre et reproduire correctement des sons dans la langue cible.Peut articuler un nombre tellement limité de sons que l’interlocuteur doit proposer de l’aide pour que les paroles soient intelligibles (par ex. répéter correctement et demander la répétition de nouveaux sons).

Peut utiliser de façon intelligible les traits prosodiques d’un répertoire limité de mots et d’expressions simples, malgré une très forte influence de l’accent tonique, du rythme, et/ou de l’intonation de l’une ou l’autre des langues qu’il parle ; son interlocuteur doit se montrer coopératif.

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MAÎTRISE DE L’ORTHOGRAPHE Source

C2Les écrits sont sans faute d’orthographe CECR

C1La mise en page, les paragraphes et la ponctuation sont logiques et facilitants. CECR

L’orthographe est exacte à l’exception de quelques lapsus. CECR

B2Peut produire un écrit suivi, clair et intelligible qui suive les règles d’usage de la mise en page et de l’organisation.

CECR

L’orthographe et la ponctuation sont relativement exacts mais peuvent subir l’influence de la langue maternelle.

CECR

B1Peut produire un écrit suivi généralement compréhensible tout du long. CECR

L’orthographe, la ponctuation et la mise en page sont assez justes pour être suivies facilement le plus souvent.

CECR

A2 Peut copier de courtes expressions sur des sujets courants, par exemple les indications pour aller quelque part.

CECR

Peut écrire avec une relative exactitude phonétique (mais pas forcément orthographique) des mots courts qui appartiennent à son vocabulaire oral.

CECR

A1 Peut copier de courtes expressions et des mots familiers, par exemple des signaux ou consignes simples, le nom des objets quotidiens, le nom des magasins et un ensemble d’expressions utilisées régulièrement.

CECR

Peut épeler son adresse, sa nationalité et d’autres informations personnelles de ce type.

CECR

Peut épeler son nom et demander à ce qu’on épèle un mot pour éventuellement l’écrire.

Pear

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

Compétence sociolinguistique Source (Cf. annexe 1)

CORRECTION SOCIOLINGUISTIQUE

C2Peut jouer efficacement le rôle de médiateur entre des locuteurs de la langue cible et de celle de sa communauté de pratique en tenant compte des différences socioculturelles et sociolinguistiques.

CECR

Manifeste une bonne maîtrise des expressions idiomatiques et familières avec la conscience des niveaux connotatifs de sens.

CECR

Apprécie pratiquement toutes les implications sociolinguistiques et socioculturelles de la langue des locuteurs compétents dans la langue cible et peut réagir en conséquence.

CECR

Peut utiliser de façon efficace, à l’oral ou à l’écrit, toute une série de stratégies de communication sophistiquées pour ordonner, argumenter, persuader, dissuader, négocier et conseiller.

ILR 4

C1 Peut reconnaître un large éventail d’expressions idiomatiques et familières et apprécier les changements de registres ; peut devoir toutefois confirmer tel ou tel détail, en particulier si l’accent n’est pas familier.

CECR

Peut comprendre l’humour, l’ironie et les références culturelles implicites et saisir les nuances de sens et d’opinion.

ALTE (adapté)

Peut suivre des films utilisant largement l’argot et des expressions idiomatiques. CECR

Peut utiliser la langue avec efficacité et souplesse dans des relations sociales, y compris pour un usage affectif, allusif ou pour plaisanter.

CECR

Peut ajuster le niveau de formalité (registre et style) pour s’adapter au contexte social (formel, informel ou familier) et pour maintenir un registre cohérent.

EP (adapté)

Peut faire des remarques critiques et exprimer un profond désaccord de façon diplomatique.

EP

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CORRECTION SOCIOLINGUISTIQUE (suite)

B2

Peut suivre des discussions de groupe et y participer en faisant quelques efforts même quand les gens parlent rapidement et utilisent des termes familiers.

CECR

Peut identifier et interpréter des codes socioculturels et sociolinguistiques et modifier en connaissance de cause sa façon de s’exprimer pour qu’elle corresponde à la situation.

Abbe et al / Epi

Peut s’exprimer avec assurance, clairement et poliment dans un registre formel ou informel approprié à la situation et aux personnes en cause.

CECR

Peut adapter son expression pour différencier des registres formels et informels, mais ne le fait pas toujours de manière appropriée.

AMMKIA-G

Peut s’exprimer convenablement en situation et éviter de grossières erreurs de formulation.

CECR

Peut poursuivre une relation suivie avec des locuteurs compétents dans la langue cible sans les amuser ou les irriter sans le vouloir ou les mettre en situation de se comporter autrement qu’avec un autre locuteur.

CECR

B1 Peut s’exprimer et répondre à un large éventail de fonctions langagières en utilisant leurs expressions les plus courantes dans un registre neutre.

CECR

Est conscient des règles de politesse importantes et se conduit de manière appropriée. CECREst conscient des différences les plus significatives entre les coutumes, les usages, les attitudes, les valeurs et les croyances qui prévalent dans la communauté concernée et celles de sa propre communauté et en recherche les indices.

CECR

A2

Peut s’exprimer et répondre aux fonctions langagières de base telles que l’échange d’information et la demande et exprimer simplement une idée et une opinion.

CECR

Peut entrer dans des relations sociales simplement mais efficacement en utilisant les expressions courantes les plus simples et en suivant les usages de base.

CECR

Peut se débrouiller dans des échanges sociaux très courts, en utilisant les formes quotidiennes polies d’accueil et de contact. Peut faire des invitations, des excuses et y répondre.

CECR

A1Peut établir un contact social de base en utilisant les formes de politesse les plus élémentaires ; accueil et prise de congé, présentations et dire « merci », « s’il vous plaît », « excusez-moi », etc.

CECR

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

Compétence pragmatique Source (Cf. annexe 1)

SOUPLESSE

C2Montre une grande souplesse dans la reformulation d’idées en les présentant sous des formes linguistiques variées pour accentuer l’importance, marquer une différence selon la situation ou l’interlocuteur, ou lever une ambiguïté.

CECR

C1 Peut avoir un impact positif sur un auditoire choisi en variant de façon efficace le type d’expression et la longueur des phrases, et en utilisant un vocabulaire et un agencement de mots recherchés.

C-CWS (adapté)

Peut modifier son expression pour exprimer des degrés d’engagement ou d’hésitation, de confiance ou d’incertitude.

EP

B2

Peut adapter ce qu’il/elle dit et la façon de le dire à la situation et au destinataire et adapter le niveau d’expression formelle convenant aux circonstances.

CECR

Peut s’adapter aux changements de sujet, de style et de ton rencontrés normalement dans une conversation.

CECR

Peut varier la formulation de ce qu’il/elle souhaite dire. CECRPeut reformuler une idée afin de mettre l’accent sur un point ou de l’expliquer. Pear

B1

Peut adapter son expression pour faire face à des situations moins courantes, voire difficiles.

CECR

Peut exploiter avec souplesse une gamme étendue de langue simple afin d’exprimer l’essentiel de ce qu’il/elle veut dire.

CECR

A2

Peut adapter à des circonstances particulières des expressions simples bien préparées et mémorisées au moyen d’une substitution lexicale limitée.

CECR

Peut développer des expressions apprises par la simple recombinaison de leurs éléments.

CECR

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

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TOURS DE PAROLE SourceNote : Cette échelle se retrouve également dans Stratégies d’interaction.

C2 Pas de descripteur disponible, voir C1C1 Peut choisir une expression adéquate dans un répertoire courant de fonctions

discursives, en préambule à ses propos, pour obtenir la parole et la garder, ou pour gagner du temps pour la garder pendant qu’il/elle réfléchit.

CECR

B2 Peut intervenir de manière adéquate dans une discussion en utilisant des moyens d’expression appropriés.

CECR

Peut commencer, soutenir et terminer une conversation avec naturel et avec des tours de parole efficaces.

CECR

Peut commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand il/elle le souhaite, bien que parfois sans élégance.

CECR

Peut utiliser des expressions toutes faites (par exemple « C’est une question difficile ») pour gagner du temps pour formuler son propos et garder la parole.

CECR

B1Peut intervenir dans une discussion sur un sujet familier en utilisant une expression adéquate pour prendre la parole.

CECR

Peut commencer, poursuivre et terminer une simple conversation en tête-à-tête sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel.

CECR

A2

Peut utiliser des techniques simples pour lancer, poursuivre et clore une brève conversation.

CECR

Peut commencer, poursuivre et clore une conversation simple en face à face. CECRPeut attirer l’attention. CECR

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

DÉVELOPPEMENT THÉMATIQUE Source

C2Peut utiliser les conventions propres au type de texte concerné avec assez de flexibilité pour communiquer des idées complexes de façon efficace, retenant l’attention du lecteur avec aisance tout en atteignant tous les objectifs communicatifs.

C-OWS (adapté)

C1Peut utiliser les conventions propres au type de texte visé pour retenir l’attention du lecteur et communiquer des idées complexes.

C-OWS (adapté)

Peut faire des descriptions et des récits compliqués, avec des thèmes secondaires et certains plus développés et arriver à une conclusion adéquate.

CECR

Peut écrire l’introduction et la conclusion appropriées à un texte long et complexe EP (adapté)Peut développer et défendre assez longuement des points principaux à l’aide d’éléments complémentaires, d’arguments et d’exemples appropriés.

CECR (adapté)

B2

Peut développer méthodiquement une argumentation en mettant en évidence les points significatifs et les éléments pertinents.

CECR

Peut présenter une suite d’arguments complexes et y répondre de façon convaincante.

CECR (adapté)

Peut suivre la structure conventionnelle d’une tâche communicative visée au moment de communiquer ses idées.

C-OWS (adapté)

Peut faire une description ou un récit clair en développant et argumentant les points importants à l’aide de détails et d’exemples significatifs.

CECR

Peut développer une argumentation claire, en élargissant et confirmant ses points de vue par des arguments secondaires et des exemples pertinents.

CECR

Peut évaluer les avantages et les inconvénients de différentes options. PearPeut signaler la différence entre un fait et une opinion, entre un point principal et les éléments le soutenant.

Pear

B1

Peut indiquer de façon claire la chronologie d’un texte narratif. PearPeut développer une argumentation suffisamment bien pour être compris sans difficulté la plupart du temps.

CECR

Peut comparer et mettre en opposition des solutions alternatives. CECR (adapté)

Montre qu’il/elle a conscience de la structure conventionnelle du texte concerné au moment de communiquer ses idées.

C-OWS (adapté)

Peut rapporter assez couramment une narration ou une description non complexes sous forme d’une suite de points.

CECR

Peut justifier brièvement une opinion en donnant raisons et explications. CECR (adapté)

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DÉVELOPPEMENT THÉMATIQUE (suite) Source

A2

Peut raconter une histoire ou décrire quelque chose par une simple liste de points. CECRPeut, pour donner un exemple dans un texte très simple, utiliser « comme » et « par exemple ».

Pear

Pas de descripteur disponible.

A1 Pas de descripteur disponible.Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

COHÉRENCE ET COHÉSION Source

C2Peut créer un texte cohérent et cohésif en utilisant de manière complète et appropriée les structures organisationnelles adéquates et une grande variété d’articulateurs.

CECR

C1Peut produire un texte clair, fluide et bien structuré, démontrant un usage contrôlé de moyens linguistiques de structuration et d’articulation.

CECR

Peut produire un texte bien organisé et cohérent en utilisant une variété d’articulateurs et de schémas d’organisation.

C-OWS/ C-AS

B2

Peut utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les idées.

CECR

Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs pour relier ses énoncés dans un discours clair et cohérent, bien qu’il puisse y avoir quelques « sauts » dans une longue intervention.

CECR

Peut produire un texte en général bien organisé et cohérent, utilisant toute une gamme de mots de liaison et d’articulateurs.

C-OWS/ C-AS/ C-OSS

Peut organiser des textes longs en paragraphes logiques. Pear

B1

Peut introduire un contre argument dans un texte simple discursif (par exemple avec « cependant »).

Pear

Peut relier une série d’éléments courts, simples et distincts en un discours qui s’enchaîne.

CECRC-OWS/AMMKIA/

Peut élaborer, dans un récit, des phrases assez longues et les relier entre elles en utilisant un nombre limité d’articulateurs.

Pear

Peut élaborer des sauts de paragraphes simples et logiques dans un texte assez long. Pear

A2

Peut utiliser les articulations les plus fréquentes pour relier des énoncés afin de raconter une histoire ou décrire quelque chose sous forme d’une simple liste de points.

CECR

Peut relier des groupes de mots avec des connecteurs simples tels que « et », « mais » et « parce que ».

CECR

A1Peut relier des groupes de mots avec des connecteurs élémentaires tels que « et » ou « alors ».

CECR

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

PRÉCISION SourceC2 Peut exprimer avec précision des nuances de sens assez fines, en utilisant avec une

correction suffisante une gamme étendue de procédés de modalisation (par exemple, adverbes exprimant le degré d’intensité, propositions restrictives).

CECR

Peut insister, discriminer et lever l’ambiguïté. CECR

C1Peut qualifier avec précision des opinions et des affirmations en termes de certitude/doute, par exemple, ou de confiance/méfiance, similitude, etc.

CECR

Peut utiliser à bon escient les modalités linguistiques pour indiquer la force d’une affirmation, d’un argument ou d’un point de vue.

GreenApp Wi-A

B2Peut transmettre une information détaillée de façon fiable. CECRPeut communiquer les points essentiels même dans des situations exigeantes, bien que son langage manque de pouvoir expressif et d’expression idiomatiques.

AMMKIA

B1

Peut expliquer les points principaux d’une idée ou d’un problème avec une précision suffisante.

CECR

Peut transmettre une information simple et claire, d’intérêt immédiat, en mettant en évidence quel point lui semble le plus important.

CECR

Peut exprimer l’essentiel de ce qu’il/elle souhaite de façon compréhensible. CECRA2 Peut communiquer ce qu’il/elle veut dire dans un échange d’information limité, simple

et direct sur des sujets familiers et habituels, mais dans d’autres situations, doit généralement transiger sur le sens.

CECR

A1 Peut communiquer des informations très élémentaires sur des détails personnels et des besoins concrets de façon simple.

EAQUALS / CECR

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PRÉCISION (suite) SourcePré-A1 Peut communiquer des informations très élémentaires sur des détails personnels de

façon simple.EAQUALS

AISANCE À L’ORAL SourceC2 Peut s’exprimer longuement dans un discours naturel et sans effort. Ne s’arrête que

pour réfléchir au mot juste qui exprimera précisément sa pensée ou pour trouver un exemple approprié qui illustre l’explication.

CECR

C1Peut s’exprimer avec aisance et spontanéité presque sans effort ; seul un sujet conceptuellement difficile est susceptible de gêner le flot naturel et fluide du discours.

CECR

B2

Peut communiquer avec spontanéité, montrant souvent une remarquable aisance et une facilité d’expression même dans des énoncés complexes assez longs.

CECR

Peut parler relativement longtemps avec un débit assez régulier bien qu’il/elle puisse hésiter en cherchant tournures et expressions ; l’on remarque peu de longues pauses.

CECR

Peut communiquer avec un degré d’aisance et de spontanéité qui rend tout à fait possible une interaction régulière avec des locuteurs compétents dans la langue cible sans imposer d’effort de part et d’autre.

CECR

B1

Peut s’exprimer avec une certaine aisance. Malgré quelques problèmes de formulation ayant pour conséquence pauses et impasses, est capable de continuer effectivement à parler sans aide.

CECR

Peut discourir de manière compréhensible même si les pauses pour chercher ses mots et ses phrases et pour faire ses corrections sont très évidentes, particulièrement dans les séquences plus longues de production libre.

CECR

A2

Peut se faire comprendre dans une brève intervention, même si la reformulation, les pauses et les faux démarrages sont très évidents.

CECR

Peut construire des phrases sur des sujets familiers avec une aisance suffisante pour gérer des échanges courts et malgré des hésitations et des faux démarrages évidents.

CECR

A1Peut se débrouiller avec des énoncés très courts, isolés, généralement stéréotypés, avec de nombreuses pauses pour chercher ses mots, pour prononcer les moins familiers et pour remédier à la communication.

CECR

Pré-A1 Peut se débrouiller en prononçant des paroles très courtes, isolées et répétées à l’aide de gestes et en demandant de l’aide quand cela est nécessaire.

DILF (adapté)

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EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURICULTUREL Source (Cf. annexe 1 pour les détails)

Util

isat

eur

expé

rim

enté

Peut , en fonction du contexte, amorcer et contrôler ses interventions et sa façon de s’exprimer, montrer qu’il/elle a conscience des différences culturelles et faire de subtils ajustements de façon à éviter ou corriger des malentendus et des incidents culturels.

EPi (adapté)

Peut utiliser de façon efficace, en personne ou à l’écrit, toute une série de stratégies de communication sophistiquées pour ordonner, argumenter, persuader, dissuader, négocier, conseiller, et montrer à bon escient de l’empathie de façon culturellement appropriée.

ILR 4

Peut expliquer le contexte avec tact, interpréter et débattre de certains aspects des croyances, des valeurs et des pratiques culturelles, en s’inspirant de rencontres interculturelles, lectures, films, etc.

Barrett

Peut gérer les ambiguïtés sociolinguistiques et pragmatiques et réagir de façon constructive et culturellement adéquate pour clarifier la situation.

AIE Notes (adapté)

Peut adopter, avec assurance, une position ferme mais diplomatique sur une question de principe tout en montrant du respect pour les points de vue des autres.

INCA Respect Other: Full

Util

isat

eur

indé

pend

ant

Peut identifier et étudier les ressemblances et les différences dans des schémas de comportements d‘origine culturelle (par ex. les gestes et le volume de la voix) et discuter de leur signification pour trouver un terrain d’entente.

ATESL (adapté)

Peut repérer des différences dans les conventions sociolinguistiques/pragmatiques, y porter un regard critique et adapter sa communication en conséquence.

EPi

Peut justifier son interprétation des présupposés culturels, des idées préconçues, des stéréotypes et des préjugés de sa propre communauté et des autres communautés qu’il/elle connaît.

Barrett

Peut se comporter et s’exprimer de façon adéquate dans une rencontre interculturelle et admettre que ce que certains considèrent comme acquis dans une situation particulière ne l’est pas nécessairement pour d’autres.

Barrett (adapté)

Peut en général interpréter correctement les codes culturels d’une culture donnée et est habituellement capable de repérer et de traiter les malentendus.

ILR 2

Peut réfléchir et expliquer la façon particulière de communiquer dans sa propre culture et dans d’autres, ainsi que les risques d’incompréhension qui en découlent.

CARAP (S1.10/S2.8-9)

Peut décrire et juger des points de vue et des pratiques de son groupe social ou d’autres groupes, en tenant compte des valeurs implicites qui fondent souvent les jugements et les préjugés.

Beacco/Byram (adapté)

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Compétence plurilingue et pluriculturelle

Exploiter un répertoire pluriculturel

Compréhension plurilingue

Exploiter un répertoire plurilingue

EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURICULTUREL (suite)

Util

isat

eur

indé

pend

ant (

suite

) Peut interpréter et expliquer un document ou un événement d’une autre culture et établir un lien avec des documents ou des événements de sa/ses propre(s) culture(s) et/ou de culture(s) qui lui est/sont familière(s).

AIE Notes (adapté)

Peut interpréter et évaluer l’objectivité et l’impartialité des informations et des opinions exprimées dans les média à propos de sa propre communauté ainsi que d’autres.

CARAP A9/9.3-4

Peut, en général, tenir compte des conventions concernant la posture, le contact visuel, la distance à respecter entre les personnes.

ILR 1

Peut en général se conformer aux codes culturels les plus couramment utilisés. ILR 1Peut expliquer des éléments de sa propre culture à des membres d’une autre culture ou expliquer des éléments de l’autre culture à des membres de sa propre culture.

CARAP (S4.1. adapté)

Peut expliquer en termes simples comment ses valeurs, croyances et comportements personnels influencent sa façon de percevoir les valeurs, croyances et comportements des autres.

AIE Notes (adapté)

Peut expliquer en termes simples que ce qui peut lui paraître « étrange » dans un autre contexte socioculturel peut s’avérer « normal » pour d’autres personnes.

Neuner

Peut expliquer en termes simples en quoi ses actions culturellement déterminées, peuvent être perçues différemment par des membres d’autres cultures que la sienne.

EPi d’après ATESL

Util

isat

eur

élém

enta

ire Peut reconnaître et appliquer les normes culturelles courantes liées aux échanges

sociaux quotidiens (par exemple les différents rituels de salutations).CEBS

Peut se conduire de façon adéquate dans les salutations quotidiennes, les au-revoir, les expressions de remerciements et d’excuses, en ayant toutefois des difficultés à se débrouiller dans des situations inhabituelles.

ILR 0+

Se rend compte qu’à cause de son attitude lors d’une transaction quotidienne, son message a peut-être été perçu différemment de ce qu’il avait l’intention de transmettre et peut tenter de l’expliquer simplement.

CARAP K10.5

Peut se rendre compte que des difficultés apparaissent dans l’interaction avec des membres d’autres cultures, même s’il ou elle peut ne pas savoir comment se comporter dans cette situation.

INCA Comm Awareness: Basic

Peut reconnaître différentes façons de numéroter, mesurer la distance, dire l’heure, etc., même s’il lui est difficile de les appliquer dans les transactions concrètes de la vie quotidienne.

CARAP K8.6/8.6.1-2

COMPRÉHENSION PLURILINGUE SourceNote :Sur cette échelle, le calibrage porte sur la capacité pratique et fonctionnelle à utiliser le plurilinguisme dans le domaine de la compréhension. Quel que soit le contexte, quand il s’agit de langues spécifiques, les utilisateurs peuvent souhaiter compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées, et remplacer les expressions soulignées et en italique dans le descripteur.

A titre d’exemple, le descripteur de niveau B1 « Peut déduire le message d’un texte à partir de ce qu’il/elle a compris de textes traitant du même sujet mais rédigés dans différentes langues (par ex. des brèves, la météo, des brochures de musées, des critiques en ligne) », pourrait être présenté ainsi :Peut déduire le message d’un texte en allemand à partir de ce qu’il/elle a compris de textes traitant du même sujet mais rédigés en français et en anglais (par ex. des brèves, la météo, des brochures de musées, des critiques en ligne).

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Util

isat

eur

expé

rim

enté

Pas de descripteur disponible, utilisateur indépendant

COMPRÉHENSION PLURILINGUE (suite) Source

Util

isat

eur

indé

pend

ant

Peut, afin de faciliter la compréhension, mettre à profit ce qu’il/elle sait des conventions de genre et des schémas textuels propres aux langues de son répertoire plurilingue.

MS/BN

Peut utiliser ce qu’il/elle a compris dans une langue pour comprendre le thème et le message principal d’un texte écrit dans une autre langue (par ex. la lecture de courts articles de journaux sur le même thème rédigés dans différentes langues).

REFIC 3.2.5.

Peut se servir de traductions parallèles de textes (par ex. d’articles de magazines, histoires, extraits de romans) pour améliorer sa compréhension dans les différentes langues concernées.

REFIC 3.2.5

Peut recomposer le message d’un texte à partir de ce qu’il/elle a compris de textes traitant du même sujet mais rédigés dans différentes langues (par ex. des brèves, des brochures de musées, des critiques en ligne).

REFIC 3.2.5

Peut extraire des informations de documents liés à son domaine, rédigés dans des langues différentes (par ex. pour les inclure dans une présentation).

CARAP S 6.4.1.1

Peut percevoir des ressemblances et des différences dans les façons d’exprimer des concepts dans des langues différentes afin de faire une distinction entre les usages identiques de la même racine d’un mot et les « faux-amis ».

BN d’après Corcoll López

Peut, pour s’aider à comprendre, mettre à profit ce qu’il/elle sait des divergences dans les structures grammaticales et les expressions fonctionnelles propres aux langues de son répertoire plurilingue.

MS/BN

Util

isat

eur

élém

enta

ire

Peut comprendre des annonces courtes, énoncées clairement, en recoupant ce qu’il/elle a compris des versions disponibles dans différentes langues.

MS (adapté)

Peut, pour repérer les informations pertinentes, se servir des avertissements, des instructions et des informations simples donnés en parallèle dans différentes langues sur un produit.

BN

Peut comprendre des messages et des instructions écrits courts et clairement rédigés en recoupant ce qu’il/elle a compris des versions dans différentes langues.

MS (adapté)

Peut reconnaître des mots internationaux et des mots communs à différentes langues (par ex. Haus / hus / house) pour identifier le contenu probable du message donné dans texte court et simple.

MC/EPi

Peut reconnaître des mots internationaux et des mots communs à différentes langues (par ex. Haus / hus / house) pour suivre les grandes lignes d’échanges sociaux courts et simples énoncés très lentement et clairement en sa présence.

MC/BN

Peut reconnaître certains mots internationaux ou communs à différentes langues (par ex. Haus / hus / house) pour déduire ce qu’on essaye de lui dire en face à face, à condition que le débit soit très lent et très clair et qu’ils soient répétés si nécessaire.

MC/BN

Peut reconnaître certains mots internationaux ou communs à différentes langues (par ex. airport / aéroport / aeropuerto) pour déduire le sens de panneaux et de prospectus simples, rédigés dans une langue qui ne lui est pas familière.

MC/ EPi

EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURILINGUE Source

Note:Sur cette échelle, le calibrage porte sur la capacité pratique et fonctionnelle à utiliser le plurilinguisme. Quel que soit le contexte, quand il s’agit de langues spécifiques, les utilisateurs peuvent souhaiter compléter le descripteur en spécifiant les langues concernées et remplacer les expressions soulignées et en italique dans le descripteur.

A titre d’exemple, le descripteur de niveau B2 : « Peut utiliser différentes langues de son répertoire plurilingue lors d’une interaction collective pour clarifier la nature d’une tâche, les étapes principales, les décisions à prendre et les résultats

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attendus. », pourrait être présenté ainsi :Peut utiliser l’anglais, l’espagnol et le français lors d’une interaction collective pour clarifier la nature d’une tâche, les étapes principales, les décisions à prendre et les résultats attendus

Util

isat

eur

expé

rim

enté

Peut, dans un contexte multilingue, interagir sur des sujets abstraits et spécialisés en passant avec aisance d’une langue à l’autre de son répertoire plurilingue et expliquer si nécessaire les différentes contributions des participants.

MS d’après Lenz & Berthele (adapté)

Peut étudier les ressemblances et les différences entre des métaphores et d’autres figures de style dans les langues concernées de son répertoire plurilingue , pour un effet soit rhétorique, soit comique.

BN

Peut emprunter des métaphores et d’autres figures de style à d’autres langues de son répertoire plurilingue à des fins d’effet rhétorique, les préciser, les reformuler et les expliquer si nécessaire,

BN

EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURILINGUE (suite) Source

Util

isat

eur

expé

rim

enté Peut passer d’une langue à l’autre avec aisance pour faciliter la communication dans

un contexte multilingue, résumer et commenter en différentes langues de son répertoire plurilingue les contributions à la discussion et aux textes concernés.

BN

Peut utiliser et expliquer une terminologie spécialisée dans une langue de son répertoire plurilingue, plus familière à son ou ses interlocuteurs, afin d’améliorer la compréhension dans une discussion sur des sujets abstraits et spécialisés.

BF

Util

isat

eur

indé

pend

ant

Peut participer activement à une conversation se déroulant en deux langues ou plus de son répertoire plurilingue, s’adapter aux changements de langue et se préoccuper des besoins et des compétences linguistiques des interlocuteurs.

BN after Jørgensen (adapté)

Peut percevoir dans quelle mesure le mélange de différentes langues de son répertoire plurilingue dans une situation spécifique peut convenir et faire usage d’un tel mélange pour rendre la communication plus efficace.

CEBS

Peut passer d’une langue à l’autre de son répertoire plurilingue pour communiquer à différents interlocuteurs des informations spécialisées et des problèmes concernant un sujet de son domaine d’intérêt.

Lenz & Berthele (adapté)

Peut passer efficacement d’une langue à l’autre de son répertoire plurilingue pour faciliter les échanges avec des tierces personnes monolingues.

BN

Peut répondre à quelqu’un spontanément et avec aisance, dans la langue adéquate, quand la personne passe à une autre des langues de son répertoire plurilingue.

CEBS

Peut utiliser différentes langues de son répertoire plurilingue lors d’une interaction collective pour clarifier la nature d’une tâche, les étapes principales, les décisions à prendre et les résultats attendus.

BN d’après (S & T) Creese & B (adapté)

Peut utiliser différentes langues de son répertoire plurilingue pour encourager les personnes à utiliser les langues dans lesquelles elles se sentent le plus à l’aise pour discuter de sujets d’intérêt personnel.

BN after Lewis et al (adapté)

Peut faciliter la compréhension et la discussion portant sur un texte oral ou écrit dans une langue en l’expliquant, le résumant, le clarifiant et en le développant dans une ou dans plusieurs autres langues de son répertoire plurilingue.

BN after King & Chetty (adapté)

Peut emprunter à une autre langue de son répertoire plurilingue une expression particulièrement adaptée à la situation/la notion qui est débattue et l’expliquer si nécessaire à l’interlocuteur.

BN

Peut exploiter avec créativité la palette limitée qu’il a dans différentes langues de son répertoire plurilingue pour le contexte de la vie quotidienne, afin de se débrouiller dans des situations inattendues.

BN

Util

isat

eur

élém

enta

ire

Peut faire appel au répertoire limité qu’il a dans différentes langues pour expliquer un problème ou pour demander de l’aide ou des clarifications.

BN

Peut utiliser des mots et des expressions de différentes langues de son répertoire plurilingue pour assurer une transaction simple et pratique ou un échange d’informations.

BN d’après Lüdi

Peut utiliser un mot d’une autre langue de son répertoire plurilingue pour se faire comprendre lors d’une situation habituelle de la vie quotidienne, quand il/elle ne peut trouver l’expression adéquate dans la langue qui est utilisée.

CEBS

Peut utiliser des compétences très limitées dans différentes langues pour effectuer une transaction simple lors d’un échange plurilingue avec un interlocuteur coopératif.

BN d’après Lüdi

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Annexe 1 Sources

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Annexe 2 Arguments en faveur de nouvelles échelles de descripteurs

Interaction en ligne- Conversation et discussion multimodales.- Transactions et coopération axées sur les objectifs

La communication en ligne se fait toujours par le biais d’une machine, ce qui implique qu’il est fort peu probable qu’elle soit semblable à une interaction en présentiel. Il est quasiment impossible de saisir sur les échelles traditionnelles de compétences axées sur les actes écrits et oraux d’un individu, les caractéristiques émergentes de l’interaction de groupe en ligne, comme, par exemple, la disponibilité des ressources partagées en temps réel. Il peut, d’un autre côté, y avoir des malentendus non immédiatement repérés (et donc non corrigés) comme il est souvent plus facile de le faire en tête à tête. Voici quelques critères pour une communication réussie :- besoin de plus de redondance dans les messages ;- besoin de vérifier que le message a été convenablement compris ;- savoir reformuler pour faciliter la compréhension, traiter les malentendus- savoir gérer les réactions émotionnelles

Conversation et discussion multimodales

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

Cette échelle porte essentiellement sur la conversation et les discussions en ligne comme phénomène multimodal, mettant l’accent sur la façon dont les interlocuteurs communiquent en ligne pour traiter à la fois de problèmes graves et d’échanges sociaux, de manière flexible et ouverte.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- interaction simultanée (en temps réel) et consécutive, avec, pour cette dernière, un temps de préparation

pour rédiger un brouillon et/ou consulter de l’aide ;- réactions aux liens vidéo ou audio intégrés ;- remarques (évaluatives par exemple) sur des messages et des commentaires en ligne ;- interaction avec un ou plusieurs interlocuteurs ;- capacité à utiliser des symboles, des images et d’autres codes pour que le message transmette le ton,

l’accent, la prosodie ainsi que le côté affectif/émotionnel, l’ironie, etc.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Le déplacement des niveaux inférieurs aux niveaux supérieurs est marqué par le passage de simples échanges sociaux et informations personnelles vers un éventail plus large de compétences englobant, aux niveaux C, l’interaction discursive professionnelle et éducationnelle, avec l’introduction de l’interaction en temps réel et l’interaction de groupe à partir de B1+ lorsqu’on s’élève dans l’échelle. B2 est caractérisé par la capacité à participer activement à des discussions et des polémiques, en reliant de façon efficace sa contribution à celles qui sont en cours, et en corrigeant convenablement les malentendus. A partir de C1, l’utilisateur/apprenant peut engager une discussion en ligne dans un contexte professionnel et académique, en nuançant son répertoire et en portant adroitement des jugements critiques. Au niveau C2, il/elle peut anticiper et traiter de façon efficace les éventuels malentendus (y compris les malentendus culturels), les problèmes de communication et les réactions émotionnelles, utiliser des expressions familières, des abréviations idiomatiques, de l’humour et des plaisanteries.

On peut également voir la progression comme un processus visant à ajouter des « espaces » virtuels à l’intérieur desquels l’utilisateur/apprenant peut interagir : par exemple, « le café », « la classe », « la salle de réunion ». Jusqu’aux niveaux B, un utilisateur/apprenant devra lutter pour réussir ses interactions dans une réunion en ligne, ne pourra interagir dans une « classe » virtuelle au niveau A2 que s’il est guidé avec soin, et au niveau A1, ne pourra sans doute communiquer que de façon très superficielle en postant ses message ou en bavardant dans un « café » en ligne. Au contraire, aux niveaux C, l’utilisateur/apprenant peut adapter son

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registre et le style de ses interactions en fonction de l’espace virtuel dans lequel il/elle se trouve, ajustant convenablement son langage pour que sa communication soit plus efficace.

Transactions et coopération axées sur les objectifs

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

Cette échelle porte essentiellement sur la nature collaborative des interactions sur le web 2.0 et des transactions qui se font en ligne, comme un élément habituel la vie moderne, les deux avec des résultats bien précis. Séparer de façon stricte l’écrit et l’oral ne concerne pas vraiment les transactions en ligne, la multi modalité en étant de plus en plus l’élément et la ressource clés.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- acheter des biens et des services en ligne- effectuer des transactions où l’on doit négocier les conditions, comme prestataire de service ou comme

client/e- participer à un projet de travail commun- traiter les problèmes de communication

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Le déplacement vers les niveaux supérieurs va des transactions de base et de l’échange d’information dans les niveaux A, vers un projet de travail commun plus sophistiqué, axé sur les objectifs. On peut voir une progression, qui va de compléter en ligne des formulaires ordinaires au niveau Pré-A1, à résoudre différents problèmes pour qu’une transaction se fasse aux niveaux B, à finalement, grâce aux compétences de participation, coordonner en ligne le travail de groupe, aux niveaux C .On peut également voir la progression de telles compétences entre une participation réactive et proactive et entre le simple et le complexe. Les tâches communes simples apparaissent au niveau A2+, avec un interlocuteur coopératif et au niveauB1 avec un travail sur projet en petit groupe et, à partir de B2+, la capacité de tenir un rôle de leader dans un travail en commun. A partir de C1, l’utilisateur/apprenant est à même de coordonner un groupe qui travaille sur un projet en ligne, de formuler et de réviser des instructions détaillées, d’évaluer les propositions des membres du groupe et d’apporter des clarifications permettant de mener à bien les tâches communes.

Stratégies d’interaction

Les stratégies d’interaction comprennent à la fois les stratégies de coopération (gérer les relations interpersonnelles, faciliter le travail) et les stratégies cognitives (cadrer une discussion, soutenir le développement d’idées en commun). La distinction entre les deux aspects reflète le principe organisationnel suivi pour élaborer les échelles de la médiation. (Voir plus loin : médiation relationnelle, médiation cognitive). Dans l’échelle initiale du CECR Coopérer, ces deux aspects faisaient partie d’une seule échelle. Au cours du projet d’élaboration de descripteurs pour la médiation, les concepts de l’échelle Coopérer se sont affinés. Deux nouvelles échelles ont vu le jour, et ont été dans un premier temps incluses dans la médiation. Cependant, comme elles concernent les stratégies qui permettent de « médier » l’interaction axée sur la coopération, elles sont désormais intégrées à cette section sur les stratégies d’interaction, les descripteurs de l’échelle initiale Coopérer étant répartis dans les deux nouvelles échelles.

- Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs- Coopérer pour construire du sens

Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

L’utilisateur/apprenant contribue au succès de la coopération au sein du groupe auquel il appartient, généralement dans l’optique d’un objectif spécifique commun ou d’une tâche communicative. Il/elle veille à intervenir à bon escient pour orienter la discussion, équilibrer les interventions, et aider à surmonter les

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difficultés de communication au sein du groupe. Il/elle n’a pas le rôle du leader dans le groupe, et ne souhaite pas l’avoir, seule compte pour lui/elle la réussite de la coopération.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- participation concertée grâce à une bonne gestion de son propre rôle et des contributions dans le

groupe de communication ;- orientation active du travail de groupe en aidant à la revue des points clés et en envisageant et

définissant les étapes suivantes ;- questions et interventions pour faire avancer le débat de manière constructive ;- questions et prises de parole pour équilibrer les contributions des membres du groupe et les siennes.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs disponibles pour A1 et A2. Au niveau A2+, l’utilisateur/apprenant peut participer activement à des tâches communes simples, si quelqu’un l’aide à exprimer ses propositions. Au niveau B1, l’accent est mis sur le questionnement et la façon d’inviter les autres à parler. A partir de B2, l’utilisateur/apprenant peut recentrer la discussion, aider à définir les objectifs et comparer les manières de les atteindre. Au niveau B2+ et au-delà il/elle est capable de cadrer la discussion, évaluer les problèmes, les défis et les propositions et il/elle peut occuper le rôle de rapporteur de façon efficace.

Coopérer pour construire du sens

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

Coopérer pour construire du sens s’intéresse à la stimulation et au développement des idées en tant que membre d’un groupe. Cette échelle se rapporte particulièrement au travail collectif dans la résolution de problème, l’élaboration de concepts et le travail sur projet.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- cadrer cognitivement une tâche commune en décidant des objectifs, des processus et des étapes ;- co-construire les idées / solutions ;- demander aux autres d’exposer leur raisonnement et identifier des incohérences dans leur mode de

pensée ;- résumer la discussion et décider des étapes suivantes.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs disponibles pour les niveaux A. L’échelle va des simples techniques de questionnement et de l’organisation des tâches au niveaux B1/B1+ à la remise en question des idées des autres, au constat des incohérences dans le mode de pensée et généralement à l’encouragement des participants à énoncer plus précisément leurs idées aux niveaux B2/B2+.

Activités de médiation

Dans la médiation, l’utilisateur/apprenant agit comme un agent social qui crée des passerelles et facilite la construction ou la transmission du sens, parfois dans la même langue et parfois d’une langue à l’autre. A la différence de la réception, de l’interaction et de la production, la médiation n’est pas concernée par ce que comprend ou ce que dit un locuteur. L’accent est plutôt mis sur le rôle de la langue dans des processus tels que créer l’espace et les conditions pour communiquer et/ou apprendre, coopérer pour construire un sens nouveau, encourager les autres à construire ou comprendre le sens nouveau, et transmettre convenablement de nouvelles informations. Il peut s’agir d’un contexte social, pédagogique, culturel, linguistique ou professionnel. Il y a toutefois une distinction fondamentale entre la médiation cognitive (construire ou transmettre du sens) et la médiation relationnelle (faciliter les relations et les conditions de la médiation

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cognitive).1 C’est en fonction de cette distinction que les échelles pour les activités de médiation sont organisées.

Médiation relationnelle

- Etablir une ambiance positive- Créer un espace pluriculturel- Gérer des interactions en plénière et en groupes- Gérer des situations délicates et des désaccords- Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs (Voir stratégies d’interaction)

La médiation relationnelle traite de la façon de créer, maintenir et optimiser les relations personnelles. Le contexte de la médiation sera souvent, mais pas toujours, une activité où les participants ont des objectifs communicatifs commun. Le but de la médiation relationnelle est de faciliter la compréhension et d’établir une communication réussie entre des utilisateurs/apprenants qui peuvent avoir des différences de perspectives individuelles, socioculturelles, sociolinguistiques ou intellectuelles. Le médiateur tente d’influencer de façon positive certains aspects de la relation dynamique entre l’ensemble des participants, y compris la relation avec lui-même ou elle-même. Quelqu’un qui participe à une médiation relationnelle doit, pour être suffisamment bienveillant vis-à-vis des points de vue et des états émotionnels des participants à la situation de communication, avoir une intelligence émotionnelle bien développée, ou être prêt à la développer. Les capacités impliquées correspondent à la diplomatie, la négociation, la pédagogie et aux règlements des différends, ainsi qu’aux interactions sociales quotidiennes et/ou à celles du milieu professionnel.

Les descripteurs de la médiation relationnelle seront donc particulièrement pertinents pour les enseignants, les formateurs, les étudiants et les professionnels désireux de développer leur sensibilisation et leurs compétences dans ce domaine, afin d’atteindre de meilleurs résultats lorsqu’ils communiquent dans une ou plusieurs langues, particulièrement lorsqu’un élément interculturel est impliqué.

La médiation relationnelle s’intéresse donc avant tout aux rencontres personnelles, raison pour laquelle les échelles proposées concernent uniquement les activités communicatives. La liste n’est pas close –les utilisateurs peuvent tout à fait penser à d’autres types d’activités relationnelles non mentionnées ici.Les descripteurs définissent le comportement relationnel qu’on attend de l’utilisateur/apprenant lorsqu’il a une compétence communicative dans la ou les langues(s) concernées à un niveau donné du CECR, s’il/si elle possède les caractéristiques personnelles empathiques qui lui permettent d’avoir ce comportement. Il est clair qu’au niveau B2, tout le monde n’est pas capable de réaliser ce qui est défini dans les descripteurs des différentes catégories de la médiation relationnelle. Ce problème n’est cependant pas spécifique à ce domaine. Il est vrai de certaines des échelles de 2001, comme par exemple Prendre des notes (conférences, séminaires, etc.), Discussions et réunions formelles, Monologue suivi : argumenter (par exemple lors d’un débat), S’adresser à un auditoire.

La médiation relationnelle représentant une gageure du point de vue linguistique, aucun descripteur n’est proposé pour les niveaux A1 et A2.

Créer un espace pluriculturel

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

Cette échelle reflète l’idée de la création d’un espace commun entre et parmi des interlocuteurs différents au niveau linguistique et culturel, c’est-à-dire la capacité à traiter « l’altérité », à identifier les ressemblances et les différences pour s’appuyer sur des caractéristiques culturelles connues ou inconnues, etc., afin de permettre la communication et la coopération. L’utilisateur/apprenant vise à rendre possible un

1 Coste, D. et Cavalli, M. (2015) Education, mobilité, altérité : Les fonctions de médiation de l'école, Strasbourg, Conseil de l’Europe DGII – Direction générale de la Démocratie, Unité des Politiques linguistiques

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environnement interactif positif pour une bonne communication entre participants de contextes culturels différents, y compris dans des contextes multiculturels. Il/elle ne fait pas qu’utiliser son répertoire pluriculturel pour faire accepter ou mettre en valeur sa mission ou son message (cf. Exploiter un répertoire pluriculturel), mais accomplit un réel travail de médiateur : créer un espace commun neutre et fiable pour améliorer la compréhension entre tous. Il/elle vise à améliorer et approfondir la compréhension interculturelle entre les participants afin de prévenir et/ou de surmonter d’éventuelles difficultés dues à des points de vue culturels contrastés. Le médiateur doit constamment prendre conscience des différences socioculturelles et sociolinguistiques touchant à la communication interculturelle.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- utiliser le questionnement et montrer de l’intérêt à promouvoir la compréhension des normes et des

points de vue culturels entre locuteurs ;- faire preuve de sensibilité et de respect pour les différents points de vue et normes socioculturels et

sociolinguistiques ;- anticiper, traiter et/ou résoudre les malentendus dus aux différences socioculturelles et

sociolinguistiques.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs disponibles pour les niveaux A. Au niveau B1+, l’accent est mis sur la prise de contact, la présentation et le fait de montrer de l’intérêt et de l’empathie par un jeu de questions-réponses. A partir de B2+, l’appréciation de différents points de vue et de la souplesse d’expression sont centrales : la capacité d’appartenir à un groupe tout en gardant un équilibre et une distance, la capacité à encourager la discussion sans se montrer dominant, à s’exprimer avec délicatesse, à éclaircir les malentendus et à expliquer ce qu’on voulait dire. Cet aspect est approfondi plus loin, dans les niveaux C, où l’utilisateur/apprenant peut vérifier, en fonction du contexte, ce qu’il fait ou ce qu’il dit et faire d’habiles ajustements pour prévenir et/ou résoudre les malentendus et les incidents culturels. Au niveau C2, il/elle peut servir de médiateur de façon efficace et naturelle et prendre en compte les différences socioculturelles et sociolinguistiques.

Gérer des interactions en plénière et en groupes

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

L’utilisateur/apprenant joue un rôle prépondérant –par exemple celui de professeur, d’animateur d’atelier, de formateur ou de président de séance -, dans l’organisation d’une activité communicative entre les membres d’un ou de plusieurs groupes. Il/elle gère avec sérieux des phases de communication incluant des plénières avec l’ensemble du groupe et/ou des phases de communication au sein d’un sous-groupe ou entre sous-groupes.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- conduire une activité en plénière ;- donner des instructions et vérifier la compréhension des objectifs d’une tâche communicative ;- gérer et faciliter la communication au sein du groupe ou des sous-groupes sans entraver la fluidité de

la communication entre les participants ;- réorienter la communication dans le groupe ou les sous-groupes ;- intervenir pour traiter une mauvaise communication et/ou des différences d’opinion au sein du

groupe ou des sous-groupes ;- adapter, si besoin est, ses contributions et son rôle interactif pour faciliter une bonne communication

de groupe ;- recentrer en résumant et étudiant les conclusions d’un groupe ou de sous-groupes.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs disponibles pour les niveaux A. Aux niveaux B1/B1+, l’utilisateur/apprenant peut donner des instructions claires, et recadrer les participants sur la tâche. Ces aspects se confirment en B2 et l’utilisateur/apprenant peut expliquer les différents rôles, les règles de base et a la capacité à recadrer un groupe sur la tâche en donnant de nouvelles instructions ou à encourager une participation plus équilibrée. Plusieurs descripteurs concernant la gestion sont regroupés au niveau B2+. A partir de C1,

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l’utilisateur/apprenant peut organiser une plénière variée et équilibrée, un travail de groupe et de sous-groupes, assurer de façon souple les transitions entre les phases, intervenir adroitement pour réorienter la discussion afin d’éviter qu’un individu ne prenne le dessus, ou pour faire face à un comportement perturbateur. Au niveau C2, il/elle peut assumer différentes fonctions selon le cas, repérer les sous-entendus, formuler des recommandations appropriées et apporter une aide individualisée.

Gérer des situations délicates et des désaccords

Aspects généraux présentés dans l’échelle et et façons de les mettre en pratique

L’utilisateur/apprenant peut assumer le rôle formel de médiateur pour gérer un désaccord entre tiers, ou peut essayer de façon informelle de résoudre un malentendu, une situation délicate ou un désaccord entre locuteurs. Clarifier le problème et ce que veulent les parties, les aider à comprendre les positions des unes et des autres, voilà ce qui le concerne essentiellement. Il/elle va tenter de les persuader de s’approcher d’une solution. Son propre point de vue n’a aucune importance, mais il/elle recherche l’équilibre dans la présentation des points de vue de toutes les parties prenantes.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- explorer, pendant un dialogue, les différents points de vue des participants de façon sensible et

mesurée ;- développer les points de vue exprimés pour améliorer et approfondir la compréhension que les

participants ont des problèmes discutés ;- définir un terrain d’entente ;- trouver un nouvel angle d’approche du point de vue de l’un ou de plusieurs des participants pour

pouvoir s’approcher d’un accord ou d’une solution.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs disponibles pour les niveaux A. au niveau B1/B1+, l’utilisateur/apprenant peut obtenir des explications, montrer sa compréhension des problèmes, et chercher si nécessaire des clarifications. Au niveau B2 il/elle peut exposer le problème principal et les positions des parties concernées, identifier un terrain d’entente, mettre en relief les solutions possibles et résumer ce sur quoi il y a accord. Ces compétences sont approfondies au niveau B2+ avec la capacité de l’utilisateur/apprenant à agir de façon sensible et spontanée, à faire preuve de sa compréhension détaillée des problèmes, à choisir des solutions possibles et à évaluer les positions prises et les choix disponibles. Aux niveaux C il/elle peut effectuer tout cela de façon adroite et persuasive, et guider subtilement une discussion délicate.

Médiation cognitive

La médiation cognitive est traduite dans les descripteurs comme le processus permettant de faciliter, pour les autres, l’accès à la connaissance et aux notions, particulièrement lorsqu’ils ne peuvent y avoir accès par eux-mêmes. Dans la médiation cognitive, la personne est moins préoccupée de ses propres besoins, idées ou expressions, que de ceux pour qui il joue le rôle de médiateur. Il y a deux types de médiation cognitive  : construire un nouveau sens et retransmettre du sens.

- Construire un nouveau sens est une donnée fondamentale de l’apprentissage. Encourager à le faire est un aspect fondamental du soutien parental, du mentorat, l’enseignement et la formation.

- Retransmettre du sens implique de transférer à d’autres personnes le contenu d’un texte auquel ils n’ont pas accès, souvent à cause de barrières linguistiques, culturelles, sémantiques ou techniques.

Construire du sens - Encourager le développement d’idées- Coopérer pour construire du sens (Voir stratégies d’interaction)

On reconnaît, en éducation, que le langage est un outil utilisé pour penser à quelque chose et en parler au cours d’un processus dynamique co-constructif. Capter ce fonctionnement est donc une composante clé de l’élaboration des échelles de la médiation. De quelle façon l’utilisateur/apprenant peut-il, par le langage,

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faciliter l’accès à la connaissance et aux concepts ? Le but de l’élaboration des deux échelles est de décrire la construction orale de concepts que ce soit dans une seule langue ou dans une communication d’une langue à l’autre.

La principale distinction entre les deux échelles réside dans le rôle de l’utilisateur/apprenant. Dans Coopérer pour construire du sens, il/elle est simplement l’un des participants du groupe alors que dans Susciter une pensée conceptuelle, il/elle joue le rôle de facilitateur. Ces deux échelles s’opposent à celles de la médiation relationnelle Faciliter la coopération dans une interaction avec des pairs, et Gérer des interactions en plénière et en groupes, qui, on l’a vu plus haut, mettent l’accent sur construire et maintenir des interactions positives, et ne traitent pas directement de l’accès à la connaissance et aux concepts. Cependant, la médiation relationnelle telle qu’elle est décrite pourrait bien être un précurseur nécessaire ou une activité parallèle permettant de faciliter l’élaboration d’un nouveau savoir. On doit être sensible aux opinions des autres, une ambiance constructive est souvent un prérequis à une action collective qui peut déboucher sur de nouveaux savoirs.

Bien que les deux échelles soient directement liées au domaine éducatif, elles ne sont pas confinées à la classe, et sont applicables à tous les domaines où l’on a besoin d’aller de l’avant.

Encourager le développement d’idées

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Dans l’échelle Encourager le développement d’idées, l’utilisateur/l’apprenant donne les outils permettant à une ou plusieurs personnes de bâtir elles-mêmes un nouveau concept, plutôt que de suivre passivement l’exemple. L’utilisateur/l’apprenant peut agir soit comme membre d’un groupe, prenant provisoirement le rôle de facilitateur, soit être désigné comme l’expert (par ex. animateur/formateur/responsable) qui prend la tête du groupe pour aider les participants à comprendre les concepts.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- poser des questions pour susciter un raisonnement logique (discours dialogique) ;- apporter des contributions à un discours logique et cohérent ;- suivre un groupe de travail et fournir les commentaires.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :L’échelle va de manifester de l’intérêt au niveau A1, par des questions simples, pour amener quelqu’un à discuter ou demander à quelqu’un son opinion au niveau A2 , à mener une discussion et poser des questions plus élaborées à partir du niveau B2+, et au dessus pour encourager les personnes à raisonner logiquement, à justifier des idées et bâtir des pistes de réflexions cohérentes.

Retransmettre du sens- Transmettre des informations spécifiques à l’oral- Expliquer des données (par ex. graphiques, diagrammes, etc.) à ‘oral et à l’écrit- Traiter un texte à l’écrit et à l’oral- Interpréter- Traduire à l’oral un texte écrit 2(traduction à vue)- Traduire (écrit) 

Retransmettre du sens a ici le sens donné à la notion de médiation dans le CECR en 2001. Dans cette présentation, cette notion remplaçait la catégorie « traiter », la quatrième après réception, interaction et

2

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production, présentées au symposium de Rüschlikon qui avait conseillé l’élaboration du CECR3. En fait, il y avait une échelle pour Traiter dans la section 4.6.3.Textes et activités.Nous avons à présent trois échelles de descripteurs différentes pour à la fois l’oral et l’écrit (Transmettre des informations spécifiques, Expliquer des données, Traiter un texte), ce qui représente un total de six échelles qui remplacent de façon efficace l’échelle existante.

Comme cela est indiqué dans la section 4.4.4 du CECR, les descripteurs de ces six échelles se rapportent soit au transfert d’information d’une langue à l’autre, (retransmission inter langue du sens) ou dans la même langue (retransmission intra langue du sens). Dans le cas où la médiation d’une langue à l’autre est concernée, il est possible de préciser les langues concernées en les ajoutant au descripteur (de la langue A à la langue B). Par exemple le descripteur B1 Peut transmettre le contenu d’annonces publiques et de messages délivrés à vitesse normale et en langue standard peut être présenté de la façon suivante : Peut transmettre en français le contenu d’annonces publiques et de messages délivrés à vitesse normale et en allemand standard.

Les trois autres échelles, Interpréter, Traduire à l’oral un texte écrit – traduction à vue, Traduire sont des formes spécialisées de la médiation inter langue. (Le processus consistant à adapter, pour un non spécialiste, dans la même langue, le langage technique d’usage courant est traité dans la rubrique stratégie de médiation intitulée Adapter son langage). L’objectif de ces trois échelles est de montrer ce qu’est l’activité consistant à interpréter et traduire de l’information à l’intention d’une personne n’ayant pas accès à l’information par lui/elle-même parce qu’il/elle ne connaît pas la langue concernée. Ces échelles ne font pas que traiter des activités des interprètes et des traducteurs professionnels. Les descripteurs des niveaux moins élevés peuvent être d’une grande utilité dans le domaine public, pour permettre à des personnes d’accéder aux services formulés dans une langue qu’ils ne parlent pas.

D’autre part, aux niveaux plus élevés, dans les trois échelles, les domaines éducationnels et professionnels sont au premier plan. Là aussi, les utilisateurs peuvent vouloir formuler les descripteurs de façon à ce que les langues concernées soient spécifiées, comme dans l’exemple suivant de l’échelle Interpréter : Peut assurer en français une interprétation simultanée ou consécutive de discours complexes et formels en allemand, de façon presque totalement exacte, en transmettant fidèlement le sens des propos de l’intervenant et en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

Transmettre des informations spécifiques

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Transmettre des informations spécifiques se rapporte à la façon d’extraire d’un texte cible des informations spécifiques présentant un intérêt immédiat et de les transmettre à une autre personne. L’accent est mis dans ce cas sur la pertinence d’un contenu spécifique plutôt que sur les idées principales ou l’argumentation présentées dans le texte. Transmettre des informations spécifiques est à mettre en rapport avec Lire pour s’orienter (même si l’information en question a été annoncée oralement publiquement ou a fait partie de consignes). L’utilisateur/apprenant peut rechercher l’information adéquate dans le texte source et la transmettre par la suite à un destinataire.

Les concepts clés mis en application dans les deux échelles (transmission orale et écrite) sont les suivants :- transmettre des informations sur les horaires, les lieux, les prix donnés oralement ou dans des

documents écrits ;- transmettre des ensembles de consignes et d’instructions ; - transmettre des informations spécifiques et pertinentes venant de textes informatifs tels que des

guides, brochures, correspondances, ou de textes plus longs et complexes tels que des articles, des rapports, etc.

3 North, B. Portfolio européen des langues: options pour une façon d’aborder la conception des échelles de compétence. Dans : Conseil de l’Europe (1992). Transparence et cohérence dans l’apprentissage des langues en Europe : objectifs, évaluation et certifications. Symposium qui s’est tenu à Rüschlikon, 10-16 novembre 1991 (Revu par North,Brian). Strasbourg : Conseil de la coopération culturelle, 158-174, nouvelle publication dans Schärer R. et North B., (1992), Vers un cadre européen commun décrivant des compétences langagières, Washington D.C. : NFLC Occasional paper, National Foreign langage center, April 1992

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La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux Pré-A1 et A1, l’utilisateur/apprenant peut transmettre essentiellement des informations non verbales (les horaires, les lieux, les nombres, etc.) alors qu’au niveau A2, il/elle peut se débrouiller avec les informations dans des textes simples tels que des instructions et des annonces. Au niveau B1, il/elle peut choisir et transmettre des informations pertinentes dans des annonces orales spécifiques et dans des textes écrits tels que des dépliants, rubriques de brochures, lettres. Au niveau B2, il/elle peut transmettre de façon fiable des informations détaillées venant de courriers formels ou de paragraphes particuliers de textes longs et complexes. Comme pour l’échelle Echange d’information il n’y a pas de descripteurs pour les niveaux C dans la mesure où ce type de tâches purement informatives ne demande pas un niveau C de compétence.

Expliquer des données (par ex. graphiques, diagrammes, tableaux, etc.)

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Expliquer des données se réfère au passage à oral d’informations venant de diagrammes, de figures ou d’autres visuels. L’information peut être donnée par l’utilisateur/apprenant lors de la présentation d’un power point ou quand il s’agit d’expliquer à un ami ou un collègue des informations clés données dans des graphiques accompagnant un article, une prévision météorologique ou des informations financières.

Les concepts clés mis en application dans les deux échelles (expliquer les données à l’oral et à l’écrit) sont les suivants :

- décrire des graphiques portant sur des sujets familiers (par ex. des diagrammes ou des cartes météo) ;- présenter des tendances dans les graphiques- commenter les histogrammes- interpréter des données empiriques dans des graphiques

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Plus le niveau est élevé et plus l’information visuelle est complexe, allant des graphiques de la vie quotidienne (par ex. les cartes météorologiques) aux graphiques complexes accompagnants des textes académiques et très professionnels. Ensuite, plus le niveau est élevé et plus les actes communicatifs impliqués sont complexes (interpréter les données source, décrire les points essentiels, expliquer en détail). Il n’y a pas de descripteurs aux niveaux A1 et A2. Au niveau A2+, l’utilisateur/apprenant peut décrire des graphiques simples sur des sujets familiers, alors qu’aux niveaux B1/B1+, il/elle peut décrire les tendances générales des informations détaillées présentées dans des diagrammes de son domaine d’intérêt. Aux niveaux B2/B2+, l’accent est mis sur l’interprétation fiable de données complexes, tandis qu’au niveau C2, l’utilisateur/apprenant peut interpréter et décrire différents types de données empiriques issues d’études conceptuellement complexes.

Traiter un texte

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Quand des utilisateurs/apprenants traitent une information, ils doivent d’abord comprendre l’information et/ou les arguments présents dans le texte source puis les transférer à un autre texte, en général en les résumant de façon à ce qu’ils conviennent au contexte de la situation. En d’autres termes, le résultat est un condensé et/ou une reformulation des informations d’origine et des arguments, l’accent étant mis sur les points et les idées importants du texte source. Le mot clé des échelles de traitement de l’information aussi bien à l’oral qu’à l’écrit est « résumer ».Alors que dans Transmettre des informations spécifiques l’utilisateur/apprenant ne lira certainement pas le texte entier (sauf si l’information recherchée est bien cachée), dans Traiter un texte, il/elle doit d’abord bien comprendre tous les points essentiels du texte source. Traiter un texte est ainsi en relation avec Lire pour s’informer et discuter (parfois intitulé lecture détaillée, ou lecture attentive), même si l’information en question a été donnée oralement dans une présentation ou un exposé. L’utilisateur/apprenant peut alors choisir de présenter l’information au destinataire dans un ordre tout à fait différent, en fonction du but de la rencontre.

Les concepts clés mis en application dans les deux échelles (traiter une information à l’oral et à l’écrit sont les suivants :

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- résumer les points essentiels d’un texte source ;- collecter ces informations et arguments venant de différentes sources ; - identifier et expliquer au destinataire le public visé, l’objectif et le point de vue de l’original.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :En général, plus on monte dans l’échelle et plus le processus décrit par le descripteur est exigeant d’un point de vue cognitif et linguistique, plus la variété des types de textes est grande, plus le degré de complexité et l’abstraction des thèmes sont grands, plus le vocabulaire est sophistiqué. Il n’y a pas de descripteurs au niveau A1. Au niveau A2, l’apprenant doit pallier son répertoire limité par des gestes, des dessins ou des expressions venant d’autres langues. Aux niveaux les plus bas, les textes source sont plus simples et factuels et traitent de sujets de la vie quotidienne et d’un intérêt immédiat. Au niveau B1, les textes comprennent des programmes télévisés, des conversations et des textes écrits bien structurés sur des sujets d’un certain intérêt. Au niveau B2, l’utilisateur/apprenant peut faire la synthèse d’informations venant de plusieurs sources et les communiquer, par exemple des interviews, des documentaires, des films et des textes écrits complexes de son domaine d’intérêt. Aux niveaux C, il/elle peut résumer des textes professionnels et académiques longs et exigeants dans une langue bien structurée, tirer des conclusions sur des attitudes et des opinions implicites et expliquer les différences fines dans la présentation de faits et d’arguments.

Interpréter

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Cette échelle ne se limite pas aux activités des interprètes professionnels et ne décrit pas, au niveau C2, le degré de spontanéité et de précision avec lequel ces professionnels assurent des interprétations simultanées dans des institutions comme le Conseil de l’Europe, l’Union Européenne ou les Nations Unies. Tout d’abord, le niveau C2 décrit « L’examen le plus élevé dans l’échelle ALTE» (CECR Section 3.2, p. 25), un niveau pouvant être atteint par « des apprenants de haut niveau » (CECR, section 3.6, p. 34). Les interprètes professionnels, à l’image de tout professionnel du secteur des langues, ont souvent un niveau de compétence supérieur au C2.

Cette échelle concerne les situations dans lesquelles l’utilisateur/apprenant, agissant en tant que personne plurilingue, doit assurer du mieux qu’il peut la médiation d’une langue à l’autre dans une situation informelle ou formelle dans les domaines publics, privés, professionnels ou éducationnels. L’interprétation peut être à sens unique (par ex. un discours d’accueil) ou dans les deux sens (par ex. pendant une conversation ou une interview). L’interprétation peut être simultanée (par ex. à côté d’un/e collègue pendant un discours d’accueil) ou consécutive (par ex. à côté d’un orateur/une oratrice qui fait des pauses régulières pour permettre à l’interprète de traduire).

Les concepts clés mis en application sont les suivants :- Une interprétation informelle dans une situation formelle telle qu’une interview ;- Une interprétation informelle dans une conversation ;- Une interprétation consécutive dans une conversation pour transmettre des informations importantes

(par ex. dans un contexte professionnel) ;- Une interprétation consécutive de discours et de présentations ;- Une interprétation simultanée.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux A1/A2, l’utilisateur/apprenant peut aider de façon très simple, mais aux niveaux A2+ et B1, il/elle peut très bien gérer des situations quotidiennes prévisibles et, à condition de pouvoir se préparer à l’avance, aider un ami ou un/e collègue lors une interview. Cependant, cette aide ne peut se faire que si l’interlocuteur/trice se montre coopératif/ive en modifiant son discours ou en répétant si nécessaire une information. Au niveau B2, l’utilisateur/apprenant peut assurer avec compétence une interprétation consécutive dans ses domaines d’intérêt personnel, à condition de prévoir des pauses.Au niveau C1, il/elle peut faire de même avec aisance sur une grande variété de thèmes. Tous les descripteurs mentionnant une traduction simultanée ont été calibrés au niveau C2. A ce niveau, l’utilisateur/apprenant est aussi capable de transmettre fidèlement le sens des propos de l’intervenant en tenant compte du style, du registre et du contexte culturel sans omissions ni ajouts.

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Traduire à l’oral un texte écrit (traduction à vue)

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

La traduction à vue consiste à traduire spontanément un texte écrit, par exemple une consigne, une lettre, un courriel ou toute autre communication.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle comprennent /sont les suivants :- assurer une traduction sommaire et approximative ;- saisir les informations essentielles ;- saisir les nuances.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :L’échelle va de la traduction sommaire d’informations quotidiennes courantes dans des textes simples aux niveaux inférieurs à une traduction de plus en plus fluide et précise de textes de plus en plus complexes. La différence entre les niveaux A1 à B1 réside essentiellement dans le type de textes concernés. Au niveau B2, l’utilisateur/apprenant peut assurer la traduction orale de textes informatifs et argumentatifs portant sur des sujets d’ordre professionnel, académique et personnel de son domaine et aux niveaux C1, il/elle peut assurer aisément la traduction de textes complexes sur des sujets très variés d’ordre général ou de spécialité et saisir les nuances et les implications.

Traduire

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Cette échelle concerne la traduction écrite de textes écrits. Il est de première importance dans ce cas de spécifier les langues concernées car, de façon tout à fait délibérée, le niveau ne prend pas en compte les problèmes de traduction vers la langue maternelle ou depuis celle-ci. La raison en est que de plus en plus de personnes plurilingues considèrent que les termes « langue maternelle » et « meilleur niveau de langue » ne sont pas toujours synonymes. L’échelle fournit avant tout une description fonctionnelle de la capacité à reproduire un texte source dans une autre langue.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- assurer une traduction intelligible ;- observer dans quelle mesure les formulations et les structures du texte d’origine influencent (trop) la

traduction, à l’opposé du texte respectant les conventions pertinentes dans la langue cible ;- saisir les nuances du texte d’origine ;- saisir le style et le ton du texte d’origine.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :La progression est identique à celle des deux échelles précédentes. Aux niveaux inférieurs, traduire concerne les traductions approximatives de textes courts portant sur des informations simples et familières, alors qu’aux niveaux supérieurs, les textes sources deviennent de plus en plus complexes et la traduction de plus en plus précise et fidèle à l’original.

Stratégies de médiation

- Relier à un savoir préalable - Développer un texte- Rationaliser un texte - Décomposer une information complexe- Adapter son langage

La capacité d’un utilisateur/apprenant à jouer le rôle de médiateur n’implique pas seulement une compétence linguistique dans la ou les langues concernées, elle suppose aussi la mise en œuvre de stratégies de médiation respectant les conventions, conditions et contraintes propres au contexte communicatif. Les stratégies de médiation sont des techniques utilisées pour clarifier le sens de ce qui est dit ou écrit et faciliter la

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compréhension. C’est pourquoi les stratégies de médiation dans le sens où nous l’entendons ici, s’appliquent principalement à la médiation cognitive (établir une signification nouvelle lors d’un travail en commun ou en guidant un groupe, transmettre le sens que fournit un texte source oral ou écrit). Les stratégies de médiation sont des stratégies langagières communicatives, à savoir des stratégies de performance utilisées au cours du processus de médiation. Dans son rôle de médiateur, l’utilisateur/apprenant doit faire la navette entre les personnes, les textes, les types de discours et les langues, en fonction du contexte de la médiation. Les stratégies sont les outils utilisés dans ce processus.

La façon d’envisager les stratégies de médiation ici déborde largement celle qui est présentée dans le CECR, section 4.4.4.3 (p.72). Dans le CECR, les stratégies de médiation sont censées refléter « les façons de se débrouiller avec des ressources limitées pour traiter l’information et trouver un sens équivalent ». Développer le savoir antérieur, localiser des supports, préparer un glossaire, anticiper, enregistrer des équivalences, combler des lacunes et contrôler la conformité de deux versions ou affiner à l’aide de dictionnaires sont quelques-unes des stratégies mentionnées. Cependant, ces stratégies s’inscrivent tout d’abord dans le cadre de l’interprétation et de la traduction plutôt que dans celui plus large de la médiation telle qu’elle est présentée dans la gamme des activités de médiation ci-dessus., à part combler des lacunes, toutes ces stratégies portent ensuite sur ce qui a lieu avant ou après l’actuel processus de médiation.

Les stratégies présentées ici sont des stratégies de performance, c’est-à-dire des façons d’aider les personnes à comprendre, au cours du processus actuel de médiation. Elles portent sur la façon de traiter le contenu source à l’intention du destinataire. Est-il par exemple nécessaire de donner des précisions sur ce contenu, de le condenser, de le paraphraser, de le simplifier, de l’illustrer par des métaphores ou des éléments visuels. Il n’y a pas de descripteurs pour les niveaux A car ces processus sont vraiment très compliqués.

Relier à un savoir préalable.

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

L’établissement de liens avec un savoir préalable fait partie du processus de médiation de façon significative dans la mesure où il représente une part essentielle du processus d’apprentissage. Pour expliquer des informations nouvelles, le médiateur peut faire des comparaisons, décrire leur relation avec ce que le destinataire connaît déjà ou aider les destinataires à faire appel à ce qu’ils/elles savent déjà, etc. Il est possible d’établir des liens avec d’autres textes, de mettre en relation des informations et des concepts nouveaux avec du matériel déjà existant et à une connaissance de base du monde.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- poser des questions pour encourager les personnes à réactiver leur savoir préalable ; - faire des comparaisons entre le nouveau savoir et le savoir préalable ;- donner des exemples et des définitions.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :La progression va de la comparaison avec des expériences familières et quotidiennes au niveau B1 à une sensibilisation accrue aux explications claires des liens au niveau B2 à la définition plus large et spontanée des concepts complexes fondés sur un savoir préalable au niveau C2.

Développer un texte

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

La masse d’informations est souvent un obstacle à la compréhension. Cette échelle porte sur l’expansion de la source (orale ou écrite) qui consiste à ajouter des informations utiles, des exemples, détails, informations de base, commentaires argumentatifs et explicatifs.

Les concepts clés mis en application sont les suivants :- être répétitif et redondant, par exemple en paraphrasant de différentes façons ;- modifier le style pour expliquer les choses de façon plus explicite ;

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- donner des exemples.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux B1+ et B2, l’accent est mis sur les répétitions et l’apport d’exemples alors qu’aux niveaux C, l’accent est plutôt mis sur l’élaboration et l’explication à l’aide de détails utiles.

Rationaliser un texte

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Cette échelle porte sur le contraire de l’expansion : il s’agit de résumer un texte écrit pour en garder le/s message/s essentiel/s. Cela peut consister à restituer une information en moins de mots après avoir éliminé les répétitions et les digressions, et avoir supprimé les parties du texte source qui n’apportent pas d’information pertinente nouvelle. Cependant, cela peut aussi consister à regrouper les idées du texte d’origine pour souligner les points importants, tirer des conclusions ou montrer leurs différences.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- mettre en évidence les informations clefs;- éliminer les répétitions et les digressions;- supprimer ce qui n’est pas pertinent pour le public.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Mettre en évidence, aux niveaux A2+/B1, peut simplement consister à souligner des mots ou ajouter des notes dans la marge, mais au niveau C2 cela peut entrainer une réécriture complète du texte source. Au niveau B2, l’apprenant peut réviser le texte source en enlevant les termes non pertinents et les répétitions. Aux niveaux C, l’accent est mis sur l’adaptation du texte source à un public spécifique.

Décomposer une information complexe

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

La compréhension d’un texte peut souvent être nettement améliorée en décomposant une information complexe en ses parties constituantes, et en montrant comment ces parties s’intègrent pour former un ensemble.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- décomposer un processus en une série d’étapes ;- présenter les instructions sous la forme d’une liste de points ;- présenter les points principaux séparément dans un enchainement d’arguments ;- utiliser des métaphores pour expliquer la relation entre les parties et l’ensemble.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Au niveau B1, l’utilisateur/apprenant ne peut présenter, quand il s’agit d’instructions ou d’un texte informatif, qu’un seul point à la fois. Au niveau B2, il/elle peut décomposer des processus et des arguments complexes et présenter leurs éléments séparément. Au niveau C1, l’accent est davantage mis sur le renforcement et la récapitulation, et au niveau C2, l’utilisateur/l’apprenant peut utiliser des métaphores pour expliquer le rapport entre les parties et l’ensemble et susciter différentes façons d’analyser le problème.

Adapter son langage

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

L’utilisateur/apprenant peut avoir besoin d’adapter son langage et de paraphraser le contenu d’un texte pour l’inclure de façon appropriée à un texte nouveau en termes de genre et de registre différents. Cela peut se faire en incluant des synonymes, en simplifiant ou en utilisant d’autres manières de paraphraser.

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Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- paraphraser ;- adapter son discours ;- expliquer les sujets techniques/les textes/la terminologie.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux B1+ et B2, l’utilisateur/apprenant peut utiliser les ressources de la paraphrase pour rendre plus accessible le contenu de textes oraux et écrits. Les descripteurs du niveau B2 traitent de la façon de rendre compréhensibles des concepts difficiles et des sujets techniques en les paraphrasant et en adaptant volontairement le discours. Aux niveaux C, les textes sont complexes, les concepts techniques ou difficiles et l’utilisateur/apprenant est capable de présenter le contenu en adaptant le genre et le registre au public et à l’objectif.

Réactions à l’égard de la littérature

- Exprimer une réaction personnelle à l’égard de la littérature (film y compris)- Analyser et formuler des critiques littéraires (film y compris)

La littérature est l’une des sources principales, pour Lire comme activité de loisir et plusieurs descripteurs liés à la lecture de textes littéraires se trouvent dans l’échelle ayant ce titre. La littérature, tout comme l’art, suscite souvent des réactions, attitude souvent encouragée dans l’enseignement des langues. Cette réaction peut s’exprimer en classe ou dans un des cercles d’amateurs de littérature souvent associés à l’apprentissage d’une langue étrangère. On a remarqué, au cours de l’élaboration des descripteurs qu’il y avait beaucoup de points communs entre la façon d’exprimer des réactions personnelles et de faire des analyses critiques de la littérature. Quatre types de réactions classiques peuvent être donnés :

- l’implication : avoir une réaction personnelle à la langue, au style et au contenu, se sentir attiré/e par un aspect de l’œuvre ou un personnage ou une particularité/caractéristique ;

- l’interprétation : attribuer un sens ou une importance à des aspects de l’œuvre tels que les contenus, mobiles, motivations des personnages, métaphores, etc.

- l’analyse : analyser certains aspects de l’œuvre dont le langage, les artifices littéraires, le contexte, les personnages, les rapports, etc.

- l’évaluation : donner une appréciation critique sur la technique, la structure, la vision de l’artiste, la signification/le sens de l’œuvre, etc.

Il y a une différence fondamentale entre les deux premières catégories (l’implication et l’interprétation) et les deux dernières (l’analyse et l’évaluation). Décrire une réaction personnelle et une interprétation est d’un point de vue cognitif bien plus simple que de faire une analyse intellectuelle et/ou une évaluation. La première opération requiert un langage moins sophistiqué. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de proposer deux échelles dans ce domaine. La première démarre au niveau A1 mais ne propose pas de descripteurs aux niveaux C, dans la mesure où la tâche n’implique pas d’utilisation de la langue aux niveaux C. La dernière n’a pas de descripteurs aux niveaux A. Elle n’est véritablement appropriée qu’à partir du niveau B1+.

Exprimer une réaction personnelle à l’égard de la littérature (film y compris)

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Cette échelle met l’accent sur l’expression de l’effet produit par une œuvre littéraire sur un utilisateur/ apprenant en tant que/en personne. Les aspects prédominants incluent les rapports entre l’œuvre et son expérience propre; l’identification avec certaines œuvres ou certains personnages dans les œuvres ; les sensations et les émotions que l’œuvre suscite et l’interprétation personnelle de la signification de l’œuvre.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- expliquer ce qu’il/elle aime, ce qui l’intéresse dans cette œuvre ;- décrire des personnages, dire avec lequel il/elle s’identifie ;

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- établir des rapports entre l’œuvre et sa propre expérience ;- relier sensations et émotions ;- avoir une interprétation personnelle de l’œuvre dans son ensemble ou de certains aspects.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux inférieurs (A1-B1), l’utilisateur/apprenant peut dire s’il/si elle a aimé l’œuvre, dire ce qu’il/elle a ressenti, parler des personnages dans l’œuvre et établir des rapports entre l’œuvre et sa propre expérience, de façon de plus en plus détaillée en B1. Au niveau B2, il/elle peut donner des explications plus élaborées, commenter la forme de l’expression et le style et donner son interprétation du développement d’une intrigue, des personnages et des thèmes dans une histoire, un roman, un film ou une pièce de théâtre. Au niveau B2+, il/elle peut livrer des interprétations plus développées et élaborées, les soutenant à l’aide de détails et d’exemples. Il n’y a pas de descripteurs pour les niveaux C.

Analyser et formuler des critiques littéraires (film y compris)

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Comme cela a été dit précédemment, cette échelle porte sur des réactions plus formelles et intellectuelles. Les aspects analysés comprennent la signification des événements dans un roman, le traitement des mêmes thèmes dans différentes œuvres et les liens entre elles, la mesure dans laquelle une œuvre obéit à des conventions, la façon dont un artiste/un auteur suscite de l’intérêt et une évaluation plus globale de l’œuvre dans son ensemble.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- comparer différentes œuvres ;- donner une opinion fondée sur une œuvre ;- évaluer de façon critique les aspects de l’œuvre, y compris telle que l’efficacité des techniques

employées.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Il n’y a pas de descripteurs aux niveaux A1 et A2. Jusqu’au niveau B2, l’accent est mis sur la description plutôt que sur l’évaluation. Au niveau B2, l’utilisateur/apprenant peut analyser les ressemblances et les différences entre des œuvres, donner une opinion fondée et se référer aux points de vue des autres. Au niveau C1, l’analyse devient plus subtile, et porte sur la façon dont l’œuvre intéresse le public, la mesure dans laquelle elle est conventionnelle ainsi que l’utilisation éventuelle de l’ironie. Au niveau C2, l’utilisateur/apprenant peut reconnaître des subtilités linguistiques et stylistiques plus fines, étudier les connotations et donner des points de vue plus critiques sur la façon d’exploiter la structure, la langue et les moyens rhétoriques à des fins spécifiques dans une œuvre littéraire.

Phonologie :

- Maîtrise générale du système phonologique- Reconnaissance et articulation des sons- Traits prosodiques

La description de la phonologie dans le CECR section 5.2.1.4 est suffisamment claire, complète et ample pour englober les développements récents et les réflexions autour de la phonologie dans l’enseignement d’une langue seconde ou étrangère. L’apprentissage (et par conséquent la capacité à enseigner) de la phonologie y est envisagée et l’intégration de la phonologie aux catégories relevant de l’évaluation est clairement mentionnée. Cependant, l’échelle de 2001 intitulée  Maîtrise du contrôle phonologique, ne prend pas en compte ce dispositif conceptuel. De plus, le traitement de l’accent ainsi que la progression sont irréalistes, en particulier du niveau B1 (la prononciation est clairement intelligible même si un accent étranger est quelquefois perceptible et si des erreurs de prononciation proviennent occasionnellement) au niveau B2 (A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles). En fait, dans les premières recherches, l’échelle phonologique a été celle dont le calibrage était le moins réussi, en partie à cause de la

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formulation négative. De plus, l’échelle publiée n’est pas cohérente dans la mesure où elle mélange des éléments aussi divers que l’accent tonique /intonation, la prononciation, l’accent et l’intelligibilité sans donner d’indications claires sur chacun de ces éléments en particulier. C’est d ‘autant plus surprenant que les réflexions de l’époque au niveau de la recherche étaient très sophistiquées et savaient déjà qu’une formulation négative (montrant les manques par rapport à un locuteur natif) était une cause notoire d’incohérence dans l’évaluation et, en accord avec les recherches récentes, que l’intelligibilité, plutôt que les capacités à s’exprimer comme locuteur natif devait être le critère le plus important.Dans les propositions de catégories pour la médiation d’une langue à l’autre et l’exploitation d’un répertoire plurilingue personnel, le rappel d’un locuteur natif n’avait pas sa place dans une échelle concernant le contrôle phonologique. Même si l’intégration d’énoncés positifs venant des échelles du « Cambridge English Language Assessment » a été d’un certain secours, les descripteurs restaient à un niveau holistique et global sans proposer de progression très fine des éléments de phonologie.

Se basant sur une lecture extensive de la littérature dans le domaine et après consultation d’experts,4 des domaines clefs ont été identifiés pour diriger le travail sur la production de descripteurs5 :

articulation (dont la prononciation de sons/phonèmes) ; prosodie (dont l’intonation, le rythme, l’accent - accent sur les mots/accent phrastique dans la

phrase- et le débit/segmentation du discours) ; accentuation (accent et déviation par rapport à une « norme » ; intelligibilité (par ex. la compréhension effective d’un énoncé par un auditeur) et capacité à

comprendre (par ex. la difficulté apparente d’un auditeur à comprendre un énoncé).

Ce travail a permis de répondre plus facilement à toute une série de problèmes liés à l’enseignement et à l’évaluation des traits phonologiques (et par conséquent leur absence) :

Problème : Ce qui est traditionnellement considéré comme un but à atteindre est le contrôle phonologique d’un locuteur natif idéalisé. Un accent est généralement considéré comme un marqueur d’un contrôle phonologique médiocre. L’importance donnée à l’accent et à l’exactitude plutôt qu’à l’intelligibilité s’est faite au détriment du développement de l’enseignement de la prononciation. Les modèles idéalisés qui méconnaissent délibérément la persistance d’un accent sont des modèles peu respectueux du contexte, des aspects sociolinguistiques et des besoins des apprenants.

Solution: Les nouvelles échelles ont été élaborées à partir des notions d’intelligibilité et de volonté de communiquer. Ce « principe d’intelligibilité » doit être clairement différencié du « principe du natif ». La mention explicite d’un accent a été utilisée à tous les niveaux pour que l’on prenne conscience qu’il n’y a pas de rapport de causalité entre l’accent et la compétence phonologique.

Problème : Il y a un besoin avéré de consignes phonologiques explicites ciblées et bien structurées. Les enseignants négligent très souvent l’enseignement explicite de la prononciation parce qu’ils sentent que leurs étudiants n’atteindront jamais le niveau d’un locuteur natif et parce qu’ils manquent de conseils pour le faire.

Solution : Les nouveaux descripteurs peuvent aider les enseignants 1) à prendre conscience des différents domaines de la phonologie 2) à traiter ces différents aspects de la phonologie dans leur enseignement (par ex. comment prononcer des sons et comment moduler l’intonation et le rythme).

Problème : La prononciation ne fait que rarement partie de façon explicite des éléments à évaluer, et est en général classée dans les rubriques « production orale» ou « fluidité ». De plus, les quelques échelles existantes pour le contrôle phonologique sont souvent irréalistes car elles se situent par rapport aux normes du locuteur natif et/ou adaptent les niveaux en utilisant des adverbes et des expressions de quantité (par ex. « la totalité de l’éventail des éléments de prononciation », « un large éventail », « l’éventail », « l’éventail limité », « quelques éléments » (Cambridge IELTS), elles se

4 Sophie Dabreu, Dan Frost, David Horner, Thalia Isaacs, Murray Munro5 Il est possible de consulter le rapport d’Enrica Piccardo disponible sur le site du Conseil de l’Europe

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concentrent en général uniquement sur quelques aspects liés à la prononciation (Hong Kong Diploma of Secondary Education – HKDE).

Solution : Les nouveaux descripteurs couvrent toute une gamme d’éléments liés à la phonologie. Ils ont été formulés en suivant le conseil de l’annexe A du CECR selon des critères d’énoncés clairs, concrets et indépendants.

Nous sommes cependant conscients qu’il est nécessaire de trouver un compromis pour garantir la faisabilité et l’aspect pratique de l’évaluation phonologique. Il est évident qu’il n’est pas réaliste de faire une distinction nette entre tous les éléments phonologiques dans ce qui est censé être un outil pratique mais aussi général. Les sous-catégories sont non seulement redondantes, mais avant tout également, toutes les sous-catégories exercent une influence sur le jugement final des évaluateurs de façon souvent inextricable. Etant donné le besoin d’une échelle qui donne un aperçu d’une certaine compétence et d’autres échelles qui permettent un travail plus précis et ciblé, nous avons décidé de mettre en pratique les concepts cités précédemment dans trois échelles :

1. Maîtrise générale du système phonologique2. Reconnaissance et articulation des sons3. Traits prosodiques

Maîtrise générale du système phonologique

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

C’est l’intelligibilité qui a été l’élément clé pour la différenciation des niveaux. L’accent est mis sur la quantité d’effort que l’interlocuteur doit fournir pour décoder le message du locuteur. Les descripteurs des deux échelles le plus détaillées sont formulés de façon plus globale et la présence d’un accent a été explicitement mentionnée à tous les niveaux.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- intelligibilité : la quantité d’effort que l’interlocuteur doit fournir pour décoder le message du

locuteur;- part d’influence des autres langues parlées ;- contrôle des sons;- contrôle des éléments prosodiques.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :La progression tient compte d’une hiérarchie phonologique réaliste, allant du niveau du son et du mot à l’exploitation des traits prosodiques dans des discours plus longs, allant d’une faible à une forte intelligibilité, avec un nombre croissant de traits phonologiques qu’un apprenant peut contrôler, de même pour la clarté et la précision de l’articulation des sons ainsi que la capacité à transmettre un message de façon efficace et sans aide. Aux niveaux A, l’utilisateur/apprenant peut articuler un répertoire limité de façon assez claire pour être intelligible, mais l’interlocuteur aura parfois besoin de demander des éclaircissements. Aux niveaux B, les sons et les traits prosodiques de la langue sont presque corrects, mais l’influence des autres langues parlées est notoire. Aux niveaux C, il/elle peut utiliser avec une assez bonne maîtrise tout l’éventail des traits phonologiques de la langue cible ; un accent venant d’autres langue peut être perçu mais n’affecte en rien l’intelligibilité.

Articulation des sons

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

L’accent est mis sur le degré de familiarité et de confiance à l’égard des sons de la langue cible (le nombre de sons qu’un locuteur peut articuler et avec quel degré de précision).

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :

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- capacité se débrouiller avec les variétés régionales des sons ; - degré de clarté et de précision dans l’articulation des sons.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux A, l’utilisateur/apprenant peut articuler un nombre limité de sons et l’intelligibilité dépend souvent de la volonté de l’interlocuteur de reconnaître l’influence des autres langues et d’apporter un soutien. Aux niveaux B, les sons sont articulés de façon à être totalement intelligibles, malgré l’influence d’autres langues parlées. Aux niveaux C, la caractéristique du niveau de performance est la capacité à se débrouiller avec la variété régionale des sons, à articuler en principe tous les sons de la langue cible avec un haut degré de contrôle et de précision en s’auto-corrigeant si nécessaire.

Traits prosodiques

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

L’accent est mis sur la capacité à utiliser de façon efficace les traits prosodiques pour transmettre le sens avec une précision croissante.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- degré d’intelligibilité de l’accent, de l’intonation et/ou du rythme ;- capacité à appliquer et/ou varier l’accent et l’intonation pour souligner un passage spécifique.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :La caractéristique de la progression sur l’échelle est le nombre croissant de situations et la longueur croissante des énoncés et des échanges que l’utilisateur/apprenant gère de façon efficace ainsi que la diminution de l’influence des traits prosodiques des autres langues parlées par l’utilisateur/apprenant. Aux niveaux A, l’utilisateur/apprenant possède un répertoire prosodique pour les mots et les phrases familiers et quotidiens et l’attention est plus centrée sur l’accent des mots. Aux niveaux B, il/elle peut reproduire les traits prosodiques courants pour transmettre son message de façon intelligible, malgré l’influence sur l’accent, l’intonation et/ou le rythme, de l’une ou l’autre des langues qu’il/elle parle. Aux niveaux C, la caractéristique de la performance est un discours fluide et intelligible avec des erreurs occasionnelles de maîtrise et une capacité à varier les traits pour mettre en valeur le message de façon efficace.

Compétences plurilingues et pluriculturelles

- Exploiter un répertoire pluriculturel- Compréhension plurilingue- Exploiter un répertoire plurilingue

Les notions de plurilinguisme et de pluriculturalisme présentées dans le CECR (2001, section 1.3; 1.4 et 6.1.3 ont servi de base au développement des échelles de descripteurs dans ce domaine. Les points suivants dans le CECR ont été, en particulier, pris en considération :

- La différence entre le plurilinguisme et le multilinguisme est que ce dernier met l’accent sur la présence et la coexistence d’un certain nombre de langues dans une société donnée alors que le plurilinguisme insiste sur le fait que :

o les langues sont interdépendantes et interconnectées en particulier au niveau d’une personne ;

o les langues et les cultures ne sont pas confinées dans des espaces mentaux cloisonnés ;o le savoir et l’expérience des langues contribuent à la construction d’une compétence

communicative.

- Une maîtrise équilibrée dans différentes langues n’est pas le but à atteindre, mais plutôt la capacité (et la volonté) de moduler leur usage en fonction de la situation sociale et communicative.

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- Les frontières entre les langues peuvent être dépassées dans la communication et différentes langues peuvent être utilisées pour transmettre des messages dans la même situation.

D’autres concepts ont aussi été pris en compte à la suite de à l’analyse de la littérature récente sur ce sujet :-la capacité à gérer « l’altérité » pour identifier les ressemblances et les différences, pour s’appuyer sur les traits culturels connus et inconnus, etc., afin de permettre la communication et la coopération ;-la volonté d’agir en tant que médiateur interculturel ;- la volonté dynamique et la capacité de l’utilisateur/apprenant à utiliser les langues qui lui sont familières pour comprendre de nouvelles langues, à faire confiance (et rechercher) à des mots semblables et internationaux pour comprendre les textes d’une langue inconnue- en ayant conscience du danger des « faux amis » ;-la capacité à répondre d’une façon sociologiquement acceptable en intégrant des langues ou des éléments d’autres langues et/ou des variations de langues dans son discours à des fins de communication ;-l’utilisation de ce qui a été dit précédemment à un niveau plus élevé à des fins ludiques et stylistiques ;-la capacité à exploiter son propre répertoire linguistique en combinant, intégrant et en alternant délibérément les langues au niveau de l’énoncé et du discours ;-une disponibilité et une capacité à développer une conscience linguistique/plurilinguistique et culturelle/pluriculturelle en se montrant ouvert et curieux.

Voici les termes associés à ces concepts : translangage, code de commutation/mélange/maillage ; pratiques transidiomatiques et polylinguisme.

Plutôt que d’être incluse ici, l’échelle Créer un espace pluriculturel fait partie de la Médiation relationnelle, dans la mesure où elle met l’accent sur le rôle plus dynamique d’intermédiaire agissant en tant que médiateur interculturel ayant pour but d’établir et de maintenir des rapports.

Trois échelles ont en outre été créées pour :

- Exploiter un répertoire pluriculturel- Compréhension plurilingue- Exploiter un répertoire plurilingue

Ces trois échelles décrivent les éléments d’un espace conceptuel élargi concernant l’éducation plurilingue et pluriculturel. Cet espace est celui du CARAP/FREPA ( Cadre de Référence pour les Approches Plurielles des Langues et des Cultures : http://carap.ecml.at). CARAP/FREPA fait la liste des différents aspects des compétences plurilingues et interculturelles dans une structure hypertextuelle indépendante d’un niveau de langue et organisée selon trois grands domaines : savoir (knowledge), savoir-être (attitudes) et savoir faire (skills). Les trois échelles présentées ici sont complétées par un renvoi au schéma CARAP/FREPA donnant ainsi aux utilisateurs l’occasion de réflexions plus approfondies et un accès à des outils de formation propres à ce domaine.

Le principe qui sous tend ces trois échelles est décrit ci-dessous.

Exploiter un répertoire pluriculturel

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

On y trouve de nombreuses notions présentes dans la littérature et les descripteurs pour la compétence interculturelle.

- Le besoin de gérer l’ambiguïté face à la diversité culturelle :- identifier les ambiguïtés sociolinguistiques et pragmatiques et réagir en conséquence, modifier son langage, réfléchir à ces ambiguïtés et ces réactions, etc. ;

- Le besoin de comprendre que dans des cultures différentes les pratiques et les normes culturelles peuvent être différentes :

- commenter et comparer les éléments/les différences culturels- discuter des perceptions que des personnes d’autres cultures peuvent avoir de certaines actions

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- Le besoin de prendre en compte des différences dans les comportements  (dont les gestes, les tons et les attitudes) :

- discuter des généralisations abusives et des stéréotypes- Le besoin de reconnaître les ressemblances et de s’appuyer sur elles pour améliorer la communication :

- expliquer les traits d’une culture- analyser des documents et en discuter

- La volonté de montrer sa sensibilité aux différences et sa disponibilité à offrir et à demander des éclaircissements :

- - anticiper des risques éventuels de malentendus

L’objectif de ce projet était d’associer des descripteurs à des niveaux de compétence linguistique pour aider les enseignants à intégrer des objectifs appropriés à leurs cours. C’est la raison pour laquelle on peut être tenté de rendre explicite la capacité langagière simplement suggérée dans d’autres ensembles de descripteurs du domaine. Réciproquement, ont été modifiés ou soit exclus des descripteurs décrivant des comportements latents ou si généraux qu’ils pouvaient s’appliquer à un large éventail de niveaux.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle dans la plupart des niveaux sont les suivants :- reconnaître et agir sur les conventions / indices culturels, socio-pragmatiques et sociolinguistiques ;- reconnaître et interpréter les ressemblances et les différences de perspectives, de pratiques, les

événements ;- évaluer de façon neutre et critique.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux A1 et A2, l’utilisateur/apprenant est capable de reconnaître les causes potentielles de complications d’ordre culturel dans la communication et d’agir en conséquence dans des échanges simples quotidiens. Aux niveaux B1, il/elle peut généralement répondre aux indices culturels les plus communément utilisés, agir selon les conventions socio pragmatiques, parler d’éléments de sa propre culture ou d’autres cultures et les expliquer. À niveau B2, l’utilisateur/apprenant peut engager une discussion de façon efficace, faire face aux difficultés éventuelles, être en général capable de reconnaitre et de régler des malentendus, l’accent étant plutôt mis sur l’interprétation et l’explication au niveau B2+. Les niveaux C concernent une capacité à expliquer le contexte avec tact, interpréter et débattre de certains aspects des croyances, des valeurs et des pratiques culturelles, gérer les ambiguïtés sociolinguistiques et pragmatiques et réagir de façon constructive et culturellement adéquate.

Compréhension plurilingue

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

La principale notion représentée dans cette échelle est la capacité à utiliser son savoir et sa compétence (même partielle) dans une langue ou dans une autre comme un atout pour aborder des textes rédigés dans d’autres langues atteindre ainsi le but communicatif.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle dans la plupart des niveaux sont les suivants :- faire preuve d’ouverture et de souplesse pour travailler avec différents éléments de différentes

langues ;- exploiter les indices;- recueillir les informations issues de toutes les sources disponibles (dans différentes langues)

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :De bas en haut, l’accent va du niveau lexical en A1 à l’utilisation du co-texte et des indices contextuels ou liés au genre pour comprendre des textes courts aux niveaux A2 et B1. Une capacité plus analytique est présente à partir du niveau B1, telle que l’exploitation des ressemblances, la reconnaissance des faux amis et l’exploitation des sources parallèles dans d’autres langues. Il n’y a pas de descripteurs aux niveaux C ; la raison en est peut-être que les sources utilisées se concentraient sur les niveaux A et B.

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Exploiter un répertoire plurilingue

Aspects généraux représentés par l’échelle et façon de les mettre en pratique

Dans cette échelle nous trouvons des aspects qui caractérisent aussi les échelles précédentes. Comme l’agent social exploite son répertoire culturel, il est aussi impliqué dans l’exploitation de toutes les ressources linguistiques disponibles pour communiquer de façon efficace dans un contexte multilingue et/ou une situation de médiation classique dans laquelle les autres personnes n’ont pas de langue commune.

Les concepts clés mis en application dans l’échelle sont les suivants :- s’adapter avec souplesse à la situation ;- anticiper le moment où l’utilisation de plusieurs langues est utile et approprié et jusqu’à quel point ;- adapter la langue selon les capacités linguistiques des interlocuteurs ;- combiner et alterner les langues si nécessaire ;- expliquer et clarifier dans des langues différentes ;- encourager les personnes à utiliser différentes langues à l’aide d’un exemple.

La progression du bas en haut de l’échelle est la suivante :Aux niveaux A, l’accent est mis sur l’exploitation de toutes les ressources possibles pour mener à bien une simple transaction quotidienne. A partir de B1, la langue commence à être utilisée de manière créative, et l’utilisateur/apprenant passe avec souplesse d’une langue à une autre aux niveaux B2, pour que les autres se sentent à plus à l’aise, donne des éclaircissements, communique des informations spécialisées et augmente de façon générale l’efficacité de la communication. Aux niveaux C, l’accent est mis sur les mêmes éléments, avec en plus la capacité à commenter et expliquer dans différentes langues des concepts abstraits sophistiqués. On trouve aussi avant tout une progression qui va de l’intégration de mots simples d’autres langues à l’explication d’expressions particulièrement appropriées et l’exploitation de métaphores qui produisent un effet.

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Annexe 3 Descripteurs supplémentaires

Les descripteurs qui se trouvent dans cette annexe ont également été élaborés, validés et calibrés au cours du projet. Ils ne sont pas inclus dans l’ensemble amplifié de descripteurs soit pour des raisons de redondance, soit parce qu’il n’avait pas été possible d’élaborer des descripteurs pour un nombre suffisant de niveaux.

ÉCHELLES

INSTAURER UNE AMBIANCE CONSTRUCTIVE SourceC2 Pas de descripteur disponible, voir B2

C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut établir un climat favorable à l’échange d’idées et d’expériences en donnant des explications claires et en incitant les personnes à examiner les problèmes qu’elles rencontrent et à en parler en les confrontant à leur expérience.

BN/Epi d’après Walqui/Vacca

Peut faire preuve d’un humour adapté à la situation (par ex. une anecdote, un commentaire jovial ou drôle) de façon à créer une ambiance positive ou à refocaliser l’attention.

NIDP (adapté)

Peut créer une ambiance positive et encourager la participation en apportant un soutien à la fois pratique et moral.

EPOSTL (adapté)

B1 Peut créer une ambiance positive par sa façon d’accueillir les gens et de leur poser des questions qui montrent son intérêt.

BN

A2 Pas de descripteur disponible

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

REPRÉSENTER VISUELLEMENT UNE INFORMATION Source

C2 Pas de descripteur disponible, voir B2

C1 Pas de descripteur disponible, voir B2

B2

Peut faciliter la compréhension de notions abstraites en les représentant visuellement (par exemple dans des schémas conceptuels, des tableaux, des organigrammes, etc.) et en soulignant et expliquant la relation entre les idées.

BN d’après Dunbar/Lici Hnbk

Peut représenter visuellement des informations (par ex. dans des schémas conceptuels, des tableaux, des organigrammes, etc.), pour rendre plus accessibles les notions-clés et leurs liens (par ex. résolution de problème, comparaison-opposition).

BN d’après Dunbar/Lici Hnbk

Peut présenter les idées principales d’un texte à l’aide d’un graphique (schémas conceptuels, diagrammes en camembert, etc.), afin d’aider les gens à comprendre les notions impliquées.

BN

B1

Peut transmettre les points essentiels d’une notion ou les étapes principales d’une procédure facile à suivre en utilisant un dessin ou un graphique.

BN

Peut représenter clairement des informations non complexe à l’aide d’un outil visuel (par exemple une diapo PowerPoint opposant avant / après ou avantages / inconvénients, problème / solution).

BN

Peut produire un schéma ou un diagramme pour illustrer un texte simple rédigé dans une langue très courante.

BN

A2 Pas de descripteur disponible

A1 Pas de descripteur disponible

Pré-A1 Pas de descripteur disponible

MAÎTRISE DU SYSTÈME PHONOLOGIQUE :RECONNAISSANCE DES SONS

Source

C2Peut sciemment et de façon adéquate intégrer des éléments pertinents de différentes prononciations régionales et sociolinguistiques.

EPi/TG

C1Peut reconnaître des caractéristiques de variétés régionales et sociolinguistiques de prononciation et intégrer sciemment les plus marquantes dans son discours.

EPi/TG

B2Peut reconnaître des mots courants prononcés avec un accent régional différent de celui ou ceux auxquels il/elle est habitué/e.

EPi/TG

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MAÎTRISE DU SYSTÈME PHONOLOGIQUE :RECONNAISSANCE DES SONS (suite)

Source

B1Peut prendre conscience du fait que différentes prononciations régionales affectent sa compréhension.

EPi/TG

A2Pas de descripteur disponible.

A1Pas de descripteur disponible.

Pré-A1 Pas de descripteur disponible.

DESCRIPTEURS

CONVERSATION ET DISCUSSION MULTIMODALES Source

C1 Peut exprimer avec précision ses idées et ses opinions lors d’une discussion en ligne portant sur un sujet lié à son domaine de spécialité, présenter une argumentation complexe et y répondre de façon convaincante.

CEFR (adapté)

C1 Peut évaluer de façon critique des commentaires en ligne et exprimer avec tact des réactions négatives.

CEFR /ALTE (adapté)

B2 Peut dans une discussion en ligne, donner des arguments pour ou contre un point de vue particulier même si les réponses données à d’autres intervenants peuvent parfois paraître répétitives.

Pear (adapté)

B2 Peut exprimer différents degrés d’émotion dans une publication personnelle en ligne, souligner en quoi certains événements et expériences le touchent personnellement et répondre avec aisance aux commentaires.

CEFR (adapté)

B2 Peut dissiper d’éventuels malentendus en répondant de façon adéquate dans une discussion en ligne.

Epi/TG

B1 Peut démarrer, maintenir et terminer une conversation simple en ligne sur des sujets qui lui sont familiers, mais en faisant des pauses pour répondre en temps réel.

CEFR (adapté)

A2 Peut publier en ligne ce qu’il/elle ressent ou ce qu’il/elle fait à l’aide d’expressions toutes faites et répondre aux autres commentaires en remerciant ou s’excusant.

CEFR (adapté)

TRANSACTIONS ET COOPÉRATION EN LIGNE AXÉES SUR DES OBJECTIFSC1 Peut gérer efficacement des problèmes de communication et des problèmes culturels qui

surviennent lors en ligne d’échanges collectifs ou transactionnels en adaptant son registre de langue de façon adéquate.

Epi (adapté)

FACILITER LA COOPÉRATION DANS UNE INTERACTION AVEC DES PAIRS (Stratégies relationnelles)

B2+ Peut faire un relevé des idées et des décisions prises dans un groupe de travail, en parler avec le groupe et en faire un rapport structuré en plénière.

Euro/ELTDU (adapté)

B2 Peut intervenir pour apporter une réponse collective à un problème soulevé par une autre personne.

NIDP (adapté)

B1 Peut inviter des personnes du groupe à prendre la parole. CECR (adapté)

COOPÉRER POUR CONSTRUIRE DU SENS (Stratégies cognitives)B2+ Peut résumer et peser l’intérêt des points principaux de la discussion dans des réunions sur des

questions concernant sa compétence académique et professionnelle.EP (adapté)

B2 Peut résumer les points-clés à la fin d’une conversation. BN d‘aprèsZwiers

CRÉER UN ESPACE PLURICULTURELB2+ Peut interagir avec aisance et efficacité dans des situations où les problèmes interculturels doivent

être pris en compte et les tâches accomplies collectivement, en montrant sa capacité à s’intégrer au groupe de façon impartiale et avec un certain recul.

Barrett / Karwacka-Vögele (adapté)

B2+ Peut montrer de l’empathie pour les points de vue et la façon de penser et de ressentir les choses d’une autre personne, de façon à y répondre correctement à la fois en mots et en actes.

EPi d’après AIE

B2 Peut établir des relations avec des membres d’autres cultures en montrant de l’intérêt et de l’empathie par ses questions, l’expression de son accord et l’identification des besoins d’ordre affectif et pratique.

EP (adapté)

B2 Peut contribuer à une compréhension commune, à partir de son appréciation de l’usage de la communication directe/indirecte et explicite/implicite.

AACU Niveau 4

GÉRER DES INTERACTIONS EN PLÉNIERE ET EN GROUPESB2 Peut donner des consignes claires pour l’organisation de tandems et de petits groupes de travail et

faire ensuite un rapport de synthèse en plénière.EPG 1.2 (adapté)

GÉRER DES SITUATIONS DÉLICATES ET DES DÉSACCORDS

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B2+ Peut faire avancer une discussion traitant de situations délicates ou de désaccords en précisant les points importants à résoudre.

BN

B2+ Peut formuler des questions ouvertes, neutres, pour obtenir de l’information sur des sujets sensibles tout en minimisant la gêne ou l’offense.

NIDP (adapté)

B2+ Peut répéter et paraphraser pour montrer qu’il/elle a bien compris les demandes de chaque partie en présence en vue d’un accord.

CEFR (adapté)

B2+ Peut expliquer le contexte d’une situation délicate ou d’un différend en reprenant et en résumant les déclarations qui ont été faites.

Himmelmann

B2+ Peut clarifier les intérêts et les objectifs lors d’une négociation, à l’aide de questions ouvertes qui permettent une ambiance non conflictuelle.

Gollob et al /NIDP

B2+ Peut faciliter une discussion sur un désaccord en expliquant les origines du problème, rapportant les arguments respectifs, en soulignant les questions essentielles à résoudre et en identifiant les points communs.

Gollob et al

B2+ Peut aider les personnes en désaccord à considérer différentes solutions possibles en pesant les avantages et les inconvénients de chaque solution.

CEFR (adapté)

ENCOURAGER LE DÉVELOPEMENT D’IDÉESB2+ Peut suivre une performance sans intervenir et de façon efficace, en prenant des notes et en

fournissant ensuite un retour d’information clair.EPG 2.1/2 (adapté)

B2+ Peut accompagner un travail de groupe, attirer l’attention sur ce qui caractérise un bon travail et encourager l’évaluation par les pairs.

BN d’après Zwiers

B2 Peut présenter une information et expliquer comment l’utiliser de manière autonome pour essayer de résoudre des problèmes.

BN d’après Webb

TRAITER UN TEXTE A L’ORALC1 Peut résumer, dans un discours bien structuré clair et fluide, les informations et les arguments

donnés dans des textes complexes oraux ou écrits portant sur une grande variété de sujets généraux ou spécialisés.

ProfD (adapté)

B2+ Peut résumer clairement, dans un discours bien structuré, l’information et les arguments contenus dans des textes complexes oraux ou écrits portant sur une grande variété de sujets liés à son domaine d’intérêt ou à sa spécialisation.

Trim-ProfD (adapté)

B1+ Peut résumer et commenter des informations factuelles liées à son domaine d’intérêt. Pearson

TRADUIREB1+ Peut traduire de façon approximative des textes factuels faciles, rédigés en langue standard simple,

en suivant de près la structure de l’original ; la traduction est compréhensible malgré quelques erreurs d’ordre linguistique.

BN

A1 Peut faire la traduction de mots-clés simples et d’expressions tirées d’un texte simple. RCeL (adapté)RELIER A UN SAVOIR PRÉALABLE

B2 Peut attirer l’attention des gens sur la façon de tirer profit de ce qu’ils savent déjà en fournissant et expliquant des documents visuels (par ex. des diagrammes, des tableaux, des organigrammes).

BN

DÉVELOPPER UN TEXTEB2 Peut aider à la compréhension d’une langue inconnue utilisée dans un texte en proposant des

exemples où le même type de langue est présent.T-check (divisé)

RATIONALISER UN TEXTEB2 Peut dégager les informations importantes de différentes parties du texte source de façon à ce que

le destinataire puisse comprendre les points essentiels.MS

B2 Peut dégager des informations de différentes parties du texte source afin de rendre compréhensibles les informations et les arguments contradictoires qui y sont donnés.

MS

DÉCOMPOSER UNE INFORMATION COMPLEXEC1 Peut faciliter la compréhension d’un problème complexe en soulignant et en classant les points

importants, en les présentant sous forme d’un schéma s’articulant logiquement et en renforçant le message en répétant les aspects clés de différentes façons.

BN

ADAPTER SON LANGAGEB1+ Peut utiliser la paraphrase pour expliquer sous une forme concrète et simplifiée le contenu d’un

texte oral ou écrit portant sur un sujet familier.T-check (combineé)

EXPRIMER UNE RÉACTION PERSONNELLE A L’ÉGARD DE LA LITTÉRATURE (films y compris)

A2 Peut expliquer de façon simple ce qu’il/elle a ressenti au sujet d’une œuvre littéraire. TS

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ANALYSER ET FORMULER DES CRITIQUES LITTÉRAIRES (films y compris)

C2 Peut analyser des œuvres littéraires ou des œuvres d’art complexes, repérer des significations, des opinions et des attitudes implicites.

CH-Hodel B2+ (adapté)

C2 Peut juger et débattre de l’effet produit sur le lecteur par des tournures rhétoriques/littéraires, par ex. comment l’auteur change de style pour transmettre différents états d’esprit et/ou provoquer une certaine réaction du lecteur.

BN d’aprèsPurves

EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURICULTURELB2 Peut reconnaître les stéréotypes culturels – positifs ou discriminatoires – et expliquer de quelle

façon ils influencent son comportement ou celui d’autres personnes.ATESL (adapté)

B2 Peut analyser et expliquer l’équilibre qu’il/elle maintient dans le processus d’ajustement entre acculturation et préservation de sa propre culture.

ATESL (adapté)

B2 Peut adapter sa conduite et son expression verbale à des environnements culturels nouveaux et éviter les comportements qu’il sait être peut-être impolis.

Barrett (adapté)

B2 Peut expliquer son interprétation d’opinions, de pratiques, de croyances et de valeurs propres à une culture et souligner les ressemblances et les différences entre sa culture et celles des autres.

Barrett (adapté)

B2 Peut s’engager convenablement dans une discussion, suivre les conventions et les rituels verbaux et non verbaux principaux adaptés au contexte, gérer la plupart des difficultés qui se présentent.

CARAP (A7.2-3)

B2 Peut se renseigner sur les normes et les pratiques culturelles appropriées en collaborant lors d’une rencontre interculturelle et utiliser ce savoir acquis dans une interaction en temps réel.

AIE Notes (adapté)

COMPRÉHENSION PLURILINGUEA2 Peut utiliser du vocabulaire qu’il/elle peut identifier facilement (par ex. des mots internationaux ou

aux racines communes dans différentes langues, comme  « musique »), pour faire une hypothèse sur le sens d’un texte.

REFIC 3.2.1

EXPLOITER UN RÉPERTOIRE PLURILINGUEC1 Peut raconter une blague dans une langue différente, en conservant la chute de l’histoire dans la

langue d’origine, car la blague en dépend et expliquer la blague à ceux qui ne l’ont pas comprise.UA (adapté)

B2 Peut suivre une conversation se déroulant en sa présence dans une ou plusieurs langues qu’il/elle comprend et contribuer à son déroulement dans une langue comprise par un ou plusieurs interlocuteurs.

BN

B2 Peut faciliter la compréhension et la formulation d’idées dans un groupe de travail multilingue où les participants utilisent avec aisance différentes langues de leur répertoire plurilingue.

BN after Lewis et al (adapté)

B2 Peut gérer une interaction dans deux langues ou plus de son répertoire plurilingue pour faire avancer une discussion ou un travail et encourager les personnes à utiliser leurs langues avec souplesse.

BN after Creese & B (adapté)

B2 Peut amener un groupe multilingue à démarrer une activité et susciter des contributions dans différentes langues de son répertoire plurilingue en racontant une histoire/un incident dans une langue et en l’expliquant ensuite dans une autre.

BN after Creese & B (adapté)

B2 Peut utiliser et expliquer si nécessaire une expression venant d’une autre langue de son répertoire plurilingue lorsqu’il est question d’une notion pour laquelle aucune meilleure expression n’existe a priori dans la langue utilisée.

BN

B1 Peut emprunter un mot approprié d’une autre langue que son interlocuteur parle quand il/elle ne trouve pas l’expression adéquate dans la langue utilisée pour l’échange.

BN

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