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STATUTS PERSONNELS
ET ACCORDS BILATÉRAUX UNE ATTEINTE AUX DROITS DES
ÉTRANGÈRES ET AUX CITOYENNES D’ORIGINE MAGHRÉBINE EN FRANCE
Introduction
Nombreux sont les rapports sur les inégalités et les discriminations
dont les femmes issues de l’immigration, en France, font l’objet.
Pourtant il est une discrimination dont on entend peu parler : celle
qui s’accomplit au nom des droits culturels et religieux des
minorités.
Aujourd’hui, en France, nous assistons à des reculs de toutes sortes
et à une offensive des intégrismes religieux qui mettent en péril
la laïcité, qui est définie ici comme la séparation du religieux et de
l’État
L’immigration principale en France est celle en provenance du
Maghreb.
Je voudrais aborder ici les discriminations que rencontrent ces
femmes dans les lois qui régissent leurs rapports familiaux, plus
communément appelées, dans les trois pays du Maghreb, « codes
de la famille » ou encore « lois de statut personnel ».
Ces questions de droit personnel revêtent une importance cruciale
puisqu’ils soulèvent à la fois le problème de l’égalité des sexes
ainsi que de la place de la femme en tant que citoyenne .
État des lieux dans les pays d’origine…
Depuis de nombreuses années, les organisations et associations de droits des femmes dénoncent les
discriminations et les violences que subissent les femmes sous les codes de statut personnel
inégalitaires existant actuellement.
La Tunisie, dès 1956, a promulgué le premier code de la famille favorable aux droits des femmes,
excepté sur la question successorale. Ce code de la famille a été longtemps une référence dans le
monde arabe.
Pour le Maroc et l’Algérie, certaines avancées ont été obtenues grâce à une mobilisation incessante
des militantes dans les pays respectifs, relayée par l’immigration nord africaine en France.
La réforme de la Moudawana au Maroc en 2004 a bouleversé l’ancien code de la famille et instaure
à certains égards l’égalité entre les hommes et les femmes:
« la famille est sous la responsabilité des 2 époux, on ne parle plus de l’homme « chef de famille »,
égalité des droits et des devoirs au sein de la famille et non « obéissance de l’épouse envers son
mari, suppression du Wali pour le mariage de la femme majeure, égalité de l’âge du mariage, fixé
à 18 ans pour les deux sexes, au lieu de 18 pour l’homme et 15 pour la femme, le divorce et la
répudiation sont très encadrés juridiquement alors qu’ils étaient une prérogative de l’époux qui
l’exerçait d’une manière abusive.
Pour ce qui est de la garde des enfants, le code de la famille donne autant à la fille qu’au garçon la
liberté de choisir à l’âge de 15 ans la personne à qui sa garde serait confiée, ce qui abolit le
traitement inégal qui offre cette possibilité au garçon à l’âge de 12 ans et à la fille à l’âge de 15 ans
seulement.. »
Les amendements apportés en Juin 2005 au code de la famille algérien promulgué en Juin 1984 ont
été le résultat d’une grande campagne menée par des associations en Algérie et en France autour
d’un collectif « 20 ans Barakat » (qui veut dire : ‘20 ans, cela suffit’). Le but de ce collectif était
d’empêcher le code d’avoir 20 ans. La lutte pour l’abrogation du code continue: en effet, si les
amendements comportent quelques améliorations au statut des femmes, elles sont encore
insuffisantes : par exemple le principe du tuteur -Wali- est maintenu, qui maintient les femmes,
même légalement majeures, en statut de perpétuel mineures.
« Le mariage est un contrat consensuel passé entre un homme et une femme dans les formes légales,
suppression du mariage par procuration, l’âge légal du mariage est porté à 19 ans au lieu de 21
ans pour l’homme et 18 ans pour la femme, la notion de chef de famille disparaît pour laisser place
au respect mutuel et la concertation mutuelle dans les affaires familiales et l’espacement des
naissances, les futurs époux doivent présenter un document médical , datant de moins de trois mois
et attestant qu’ils ne sont atteints d’aucune maladie(1), possibilité pour l’épouse de demander le
divorce pour désaccord persistant ou pour toute violence subie , répudiation et polygamie
maintenues mais soumises à des contraintes judiciaires, certains droits pour la femme divorcée
dont la garde des enfants et obligation pour l’époux en cas de divorce d’assurer un logement à la
mère ayant la garde des enfants mais... jusqu’à la majorité des enfants, la fatiha (mariage religieux
) ne peut être dite qu’après la présentation du contrat de mariage… »
La grande avancée concerne le code de la Nationalité : la mère algérienne peut maintenant
transmettre sa nationalité à ses enfants, même si elle n’est pas mariée.
Il est important de signaler les résistances que rencontrent les citoyens et les citoyennes à
l’application des réformes introduites dans ces deux pays du Maghreb, alors que la coutume, la
tradition et le droit musulman ont été les références utilisées par les rédacteurs des textes. ; mais
nous assistons à la montée d’un fondamentalisme religieux puissant, qui refuse les avancées vers
l’égalité des droits et qui veut cantonner la moitié de la société à un rôle de mineure.
… et en France
Les femmes immigrées sont victimes d'une triple discrimination : salariée ou assimilée , femme et
immigrée.
Les fondamentalisme religieux sont également en pleine expansion en France : la nouvelle stratégie
de ces fondamentalismes est de permettre une visibilité aux « communautés religieuses » et à leurs
revendications. On peut observer actuellement une tendance à la revendication d’une identité
‘islamique’, symboliquement représentée par le port de ‘vêtements islamiques’. Les militantes
féministes voient avec une grande inquiétude les différentialistes accepter une différence des droits
au nom du respect de la différence.
Les femmes sont les principales victimes du relativisme culturel. Par exemple, en juin 2008, à Lille,
la virginité a été reconnue par des juges républicains comme une ‘qualité essentielle’ au mariage,
lors d’une demande d’annulation faite par un couple musulman. Fort heureusement, ce jugement a
été remis en cause en appel. S’il avait été confirmé, il aurait été un instrument de menace pour les
femmes, aux mains de ceux qui prônent la virginité avant le mariage.
Cette différence des droits, les femmes la subissent particulièrement à travers l’application des
dispositions des conventions bilatérales qui existent entre la France et le pays d’origine, concernant
le statut personnel.
Pour le Maroc il existe une convention bilatérale franco-marocaine, mais en ce qui concerne
l’Algérie, il s’agit plutôt de procédures d’exequatur qui rendent exécutables en France un jugement
prononcé en Algérie.
En effet chacune, chacun pourrait penser que dans le domaine du statut personnel, le droit serait
identique pour tous sur un même territoire, mais il n’en est rien. Dans le domaine du droit de la
famille, le fait pour une femme de vivre en France n’implique pas que le droit français s’applique à
elle, de même que le fait d’être de nationalité française n’empêche pas, quand elle est d’origine
étrangère, que la loi nationale de son pays d’origine lui soit applicable. Pourquoi cela ?
L’article 3, alinéa 3 du Code Civil français précise que “les lois concernant l’état et la capacité des
personnes régissent les français même résidant à l’étranger” c'est-à-dire que tout ce qui concerne le
mariage, le divorce, la filiation des français est régi par la loi française quel que soit leur lieu de
résidence.
Par voie de réciprocité, la jurisprudence a posé le principe selon lequel les étrangers résidant en
France se voyaient appliquer la même règle, c'est-à-dire que les lois de leur pays d’origine en
matière de droit de la famille s’appliquent en France.
Dès lors que l’on possède une autre nationalité que la nationalité française, ou que l’on a une double
nationalité, les règles concernant les relations familiales sont complexes.
La femme étrangère qui est établie en France est soumise au statut personnel de son pays d’origine.
La femme qui a une double nationalité se verra appliquer la loi française par les autorités françaises,
tandis que son pays d’origine la considérera toujours comme une nationale même s’il lui reconnaît
la double nationalité. Ainsi donc le pays d’origine lui appliquera sa loi, et ces jugements seront
reconnus en France en vertu des accords bilatéraux ou des procédures d’exequatur en vigueur entre
les deux pays.
Les femmes françaises dont c’est la famille qui est d’origine marocaine, tunisienne ou algérienne
continuent souvent à être considérées comme marocaines, tunisiennes ou algériennes par ces pays,
uniquement parce que leur parents sont, ou ont été, de nationalité tunisienne, marocaine ou
algérienne, - et ce même si elles –mêmes n’ont jamais possédé de papiers d’identité du pays
d’origine de leur famille.
La nationalité marocaine, algérienne et tunisienne ne se perd pas. Aussi, dans son pays d’origine, ou
bien dans le pays d’origine de ses parents, bien que la femme ait la nationalité française et qu’elle
pense n’avoir que celle–ci, elle peut rester, en France, soumise à la loi de ces pays.
Nous citons souvent pour exemple, le cas d’une femme de nationalité algérienne, ou binationale ou
d’origine algérienne, mariée à un homme algérien, binational ou d’origine algérienne. Elle vit en
France et ne travaille pas. Son mari subvient donc aux besoins de la famille; ils ont trois enfants.
Suite à un conflit, le mari ne réintègre pas le domicile conjugal : en fait, il part passer quelques
semaines de vacances en Algérie. Sur place, il demande le divorce selon la loi algérienne, sans en
informer sa femme.
Celle-ci ignore la procédure lancée contre elle, car le mari a donné une fausse adresse la concernant
au tribunal et la femme, n’ayant jamais reçu de convocation, n’a donc pas pu être présente lors du
jugement de divorce en Algérie. Quelques temps après, la femme reçoit des autorités françaises, la
transcription à l’état civil français du jugement de divorce unilatéral (répudiation) obtenu par le
mari en Algérie. Elle s’aperçoit alors, à la lecture du jugement, qu’on lui accorde une pension
alimentaire d’entretien de 1000 Dinars algériens soit 10 Euros, par enfant et par an.
Ce jugement équivaut à une répudiation mais sous forme judiciaire et non orale.(2) Par le jeu de
l’exequatur, qui rend exécutable en France un jugement rendu en Algérie, le mari a obtenu que le
code de statut personnel algérien lui soit appliqué en France.
Nombreux étaient, jusqu’à une date récente, les cas de répudiation qui laissaient les femmes sans
recours possible en France. Grâce aux associations de terrain et à leur audition par les ministères
concernés, l’exequatur n’est plus accordé pour toutes formes de répudiation prononcées par les
tribunaux algériens et marocains (cour de cassation du 17 février 2004)
Autre exemple: alors qu’elle est interdite en France, la polygamie est permise dans plusieurs pays où
le code de la famille est d’inspiration religieuse, bien qu’elle soit ces dernières années plus encadrée
grâce aux amendements apportés en Algérie et aux modifications de la Moudawana au Maroc.
Toutefois, si l’homme n’est pas de nationalité française et que le mariage polygame a été célébré
dans le pays d’origine conformément aux lois en vigueur dans ce pays, il sera reconnu en France.
C’est l’acte de se marier en France avec plusieurs femmes qui est juridiquement répréhensible pour
la France et non l’état de polygamie acquis à l’étranger. Bien souvent ces femmes se retrouvent en
situation irrégulière c'est-à-dire sans carte de séjour, donc expulsables. En effet, les maris polygames
veillent souvent à les maintenir dans la plus totale dépendance vis à vis d’eux.
Cette cohabitation juridique entre différents codes de statut personnel, à l’intérieur de la France
même, engendre des conséquences humaines et des aberrations à l’égard des épouses et des enfants.
Ce n’est qu’en cas de conflit juridique que les femmes découvrent qu’elles sont régies par les lois de
leur pays d’origine. Même les Françaises d’origine maghrébine ignorent souvent qu’elles conservent
la nationalité de leur père, aux yeux de son pays, en plus de la nationalité française et qu’elles
peuvent se voir imposer des décisions de justice prises dans le pays d’origine de leurs ascendants.
Même lorsque la législation des pays d’origine n’est plus systématiquement défavorable aux
femmes, les pratiques et les coutumes restent discriminatoires.
Bien souvent ces pratiques et coutumes (mariage précoce, tenue vestimentaire , mariage de
jouissance -muta’a-) sont présentées comme ‘islamiques’ et elles sont aussi puissantes que les lois,
en tant qu’outils de contrôle sur les femmes.
Un article du journal Le Monde(4) démontre la volonté de certains groupes d’enfreindre les lois de
la République concernant le mariage : des jeunes musulmans qui veulent ‘s’affranchir du mariage
civil’. Au mépris de la législation française qui exige qu’un mariage civil soit prononcé avant tout
mariage religieux et punit tout ministre du culte qui célébrerait un mariage religieux sans s’être
auparavant fait remettre copie du mariage civil, ces jeunes couples contractent secrètement un
mariage musulman et se déclarent en concubinage aux yeux de la loi. Ils contournent ainsi la loi .
Cette démarche reste à ce jour répandue dans les milieux intégristes radicaux, pour éviter les
contraintes des lois sur le divorce et la polygamie.
Ce même article rapporte le cas d’un officier d’état civil français, qui, au mépris des lois françaises
selon lesquelles un ou une majeur-e a son libre arbitre et n’a pas besoin du consentement de
personne pour se marier, déclare « je rappelle que le mariage civil est obligatoire et j’explique la
situation aux parents de la jeune femme, car le mariage ne peut se faire sans le consentement du
père » (5)
Il est grave qu’un officier d’état civil, un maire, puisse méconnaître à ce point la procédure légale :
en effet c’est le consentement de la personne concernée qui est requis pour célébrer un mariage en
France – et non celui du père comme c’est le cas dans les pays où la femme est considérée comme
mineure et dépend de son wali. Le rôle de l’officier d’état civil consiste à organiser des entretiens
séparés en cas de doute sur le consentement de la personne et il doit en aviser le Procureur de la
République si ce doute est confirmé.
Nous nous trouvons là dans un cas concret de collusion entre droit et idéologie au service du
patriarcat, ainsi que d’une double discrimination: à celle entre hommes/femmes et entre français/
étrangers, s’ajoute celle entre ‘françaises’ et ‘françaises’. La citoyenneté est indirectement remise en
cause par l’origine de la citoyenne.
Françoise Gaspard, historienne et maître de conférence de l’École des Hautes Études en Sciences
Sociales, avait remis en 1994, au Conseil National pour l’ Intégration des populations immigrées,
un rapport très élaboré sur ces questions ignorées et complexes (5bis).
Ce rapport ne fut jamais diffusé par l’organisme auquel il était destiné, sans doute parce que les
conclusions en étaient trop radicales puisqu’elles plaçaient au cœur de l’analyse une double
discrimination entre homme/femme et français /étrangers, au service du patriarcat et la continuité de
dispositifs pensés durant la colonisation En 1995, il fut publié par Hommes et Libertés, la revue de
la Ligue des Droits de l’Homme.
Il est bon de rappeler que dans l'Algérie coloniale les ‘’indigènes” musulmans, comme les indigènes
juifs jusqu’au décret Crémieux de 1870, étaient sujets et non citoyens français. Leur statut personnel
est maintenu pour les exclure de la citoyennete. Il ne faut pas croire que le fait de renoncer au statut
personnel de musulman, c est a dire aux coutumes incompatibles avec le Code Civil, suffisait pour
acquérir la pleine nationalité: preuve en est donnée par les musulmans convertis au catholicisme et
qui restent soumis au “Code de l'indigénat”(6)(7)(8)
Aujourd'hui, en France, l égalité des droits entre les hommes et les femmes et le principe de
traitement égal entre nationaux et étrangers sont garantis par l’État français – et plus encore entre
tous les citoyens français quelle que soit leur origine, mais la réalité et la pratique contredisent
souvent ces principes.
Au Maghreb, les associations ou groupes de femmes travaillent à faire connaître leurs droits aux
femmes et aux jeunes tout en continuant à faire pression pour d’autres réformes juridiques: par
exemple, le Collectif 95 qui réunit des militantes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie a élaboré une
proposition de loi de statut personnel en 100 points, applicable aux trois pays du Maghreb: la
suggestion d’un code laïque fondé sur l’égalité des sexes et qui s’inspire de la Convention sur
l’Élimination de toutes les formes de Discrimination à l’Égard des Femmes (CEDAW).
En Mai 2006, des militantes des trois pays du Maghreb sont venues en France, partager leurs
expériences dans la lutte contre les discriminations, contre les intégrismes, et établir un échange
entre les femmes d’ici et là-bas. Ces militantes, les Caravanières, accompagnées des associations
organisatrices ( AFRICA, Femmes contre les Intégrismes, Ligue Démocratique des Femmes du
Maroc, Ligue Démocratique des Droits des Femmes d Algérie, 20 ANS Barakat, Associations des
Femmes Tunisiennes, Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates etc..)
sont allées à Lyon, Paris, La Courneuve, Montreuil, Dijon. Ainsi, à La Courneuve des discussions et
des témoignages ont eu lieu Ils ont donné à voir l’ampleur en France des applications et
implications des codes de statut personnel maghrébins.
Les questions de statut personnel sont d’une importance cruciale pour les femmes car, si ce domaine
est certes le bastion de la domination masculine, il est également le cheval de Troie d’un
communautarisme offensif.
La France, qui a ratifié la CEDAW, doit garantir les droits égaux à toute personne résidant en
France, à fortiori si elle a la nationalité française, quelle que soit sa seconde nationalité, mais aussi à
toute personne étrangère. Tout ce qui contrevient aux droits fondamentaux ne doit plus être accepté
sous prétexte que c’est la loi ailleurs.
Mais, contrairement au principe d’égalité des droits entre les hommes et les femmes et au traitement
égal entre nationaux et étrangers garanti par l’État français, nous assistons à des dérives dans les
discours et les comportements des représentants de l’État et des juges qui nous préparent à
l’abandon de la laïcité à la française au profit de la laïcité anglo-saxonne et nous proposent une
laïcité destinée à aménager les différentiations religieuses.
Notes (1) Le certificat médical exigé pour les deux futurs époux (art.7 bis du code de la famille) a été détourné en certificat de virginité. Après mobilisation des associations en algerie et en France , des instructions fermes ont été données aux officiers d’état civil. Malheureusement, en France, certains médecins délivrent ces certificats , pensant rendre service.(2) La forme de répudiation orale (le talak) consiste à énoncer trois fois “je te répudie”. Les 5 arrets du 17 fevrier 2004 de la 1ere chambre civile de la cour de cassation font jurisprudence en matiere de reconnaissance et d exequatur en France de decisions etrangeres prononcant une repudiation en application du droit musulman: la repudiation n est donc plus exequaturee en France. (3) Femmes Contre les Integrismes est une association creee en 1995. Elle a edite le 1er guide “ Madame vous avez des droits” elabore par des juristes en 1996 et en a livré 15000 exemplaires aux associations. Le 4eme edition a ete editee en 2008 , ce guide est un outil efficace pour les militantes associatives. Web:www fci-asso.org (4) Le Monde article de Stephanie Le Bars du 8 juin 2007 “Les jeunes musulmans veulent s affranchir du mariage civil”- (5) Article du Monde Diplomatique de Novembre 2005 de Marina Da Silva ’’ ces francaises victimes du droit etranger.”(5bis) Le rapport de Francoise Gaspard a paru dans la revue . Hommes et libertés n° 84 paris juin- Juillet- Aout 1995 (6) Laure Blevis :dossier geneses 53 dec.2003 “ la citoyennete francaise au miroir de la colonisation” etude des demandes de naturalisation des “sujets”francais en Algerie coloniale(7) “la conversion au christianisme de l Indigene musulman algerien et ses effets juridiques” Andre Bonnichon, these doctorat en droit paris Sirey 1931.(8) Patrick Weil “ le statut des musulmans en algerie coloniale, une nationalite francaise denaturee :la Documentation francaise , Collection Histoire de la justice Paris 2005
(10) Interwiev de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l interieur sur Europe 1; Nicolas Sarkozy avait laisse entendre que la France pourrait remettre en cause la convention franco-marocaine permettant d appliquer” le statut personnel” aux marocains vivant en France.