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ψ 3132 ntlia vela k r U k Système universitaire de documentation www.sudoc.abes.fr Répartitions… par date d’édition Histoire… histoires de Sudoc 2 N° 33 janvier - février - mars 2004 Mille vœux de nouvel an Les armoiries de l’Université de Nancy Rectorat de Nancy-Metz Bibliothèque historique de la France Université de Poitiers genda 20 NordNum Des enseignants dans l’histoire Les Trésors de la BNUS… Le Sudoc à la Sorbonne Histoire… et actualité dans un CR du Sudoc-PS Et dans l’Ouest armoricain ? L’histoire à Poitiers : une longue histoire À Lyon, l’histoire à la carte Collections d’histoire(s) en Provence Histoire… et Sudoc 5 9 11 7 13 14 15 18 4 Triens ou tiers de sou mérovingien BNUS

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Système universitairede documentation

www.sudoc.abes.fr

Répartitions… par dated’édition

Histoire… histoires deSudoc

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N° 33 janvier - février - mars 2004

Mille vœux de nouvel an

Les armoiries de l’Université de Nancy

Rectorat de Nancy-Metz

Bibliothèque historique de la FranceUniversité de Poitiers

genda20

NordNum

Des enseignants dans l’histoire

Les Trésors de la BNUS…

Le Sudoc à la Sorbonne

Histoire… et actualité dans un CR du Sudoc-PS

Et dans l’Ouest armoricain ?

L’histoire à Poitiers : une longue histoire

À Lyon, l’histoire à la carte

Collections d’histoire(s) en Provence

Histoire… et Sudoc

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Triens ou tiers de sou mérovingienBNUS

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rabesques n° 33 janvier - février - mars 2004

Sur la uneBibliothèque historique. Page de titre de Bibliothèque historique de la France, de Jacques Lelong, nouv. éd. rev. par Charles-Marie Fevret de Fontette

et Jean-Louis Barbeau de La Bruyère, Paris, 1768-1778, 5 vol. Université de Poitiers – Service commun de la documentationLes armoiries de l'Université de Nancy. L'écusson est orné de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Légion d'honneur ; la devise « Vive Labeur » est attribuée à

Jeanne d'Arc. Rectorat de l’académie de Nancy-MetzTriens ou tiers de sou mérovingien frappé à Strasbourg au milieu du VIIe siècle par le monétaire Aunulfus. Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

Les notices bibliographiques dans le Sudoc

par date d’édition

MonographiesSur près de 5 000 000 de notices de monographies,presque 60 % (58,2) concernent des ouvragesédités entre 1970 et 2001 ; plus de 18 % (18,4)entre 1945 et 1971.Et les incunables* ? 0,3 %.

PériodiquesSur près de 300 000 notices de périodiques, plus desdeux tiers (69,5 %) correspondent à des éditionspostérieures à la Seconde Guerre mondiale.

Sur trois supports et par date d’édition

Sur plus de 5 000 000 de textes imprimés,

plus de 20 % sont antérieurs au milieu du XXe

siècle.

Près de 85 % des matériaux audiovisuels ont été

édités entre 1970 et 2001.

Et les documents électroniques émergent !

[email protected]

* Avant 1500« Incunable [Rkynabl] adj. et n. m. 1802; lat. incunabula, plur. neutre de incunabulum « berceau, commencement »1 Qui date des premiers temps de l’imprimerie. Édition incunable.2 N. m. Ouvrage imprimé antérieur à 1500. Incunables tabellaires, xylographiques, typographiques. » Cf. Le Petit Robert

Une nouvelle année commence !C’est l’occasion pour l’Agencebibliographique de l’enseignement

supérieur et sa directrice particulièrement,d’offrir leurs vœux à tous les lecteursd’Arabesques. L’ABES essaiera, comme chaque année,deproposer à ses utilisateurs un systèmed’information, le Sudoc, toujours plusperformant et plus complet.Même si le catalogue du Systèmeuniversitaire de documentation est entré

dans un rythme de croisière, chaque année ils’enrichit des efforts et du travail denouvelles bibliothèques ; ce sera encore lecas en 2004.Les articles qui suivent montrent que cecatalogue collectif est de plus en plus uneaide pour les chercheurs, ce qui se traduit,entre autres,par une augmentation du prêtentre bibliothèques pour certaines d’entreelles.Sa diversité,quant aux périodes couvertes,est également révélée grâce aux tableaux

statistiques présentés dans ce numéro.Enfin,2004 sera également l’année del’ouverture du portail documentaire « Sudoc », ce qui permettra aux chercheursd’interroger simultanément le catalogue duSudoc,d’autres grands catalogues,desdocuments en texte intégral… Arabesques n’a pas fini de présenter à seslecteurs de nouveaux services !

Sabine BarralDirectrice de l’ABES

Éditorial

Système universitaire de documentationwww.sudoc.abes.fr Répartitions

Textes imprimés Matériaux audiovisuels Documents électroniques

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rabesques n° 33 janvier - février - mars 2004

Histoire… Histoires de Sudoc !

Oh,une histoire,qui devrait être simplemais qui,en fait,est complexe et pleinede rebondissements.

Il était une fois un curieux qui voulutrechercher dans le Sudoc les notices se rapportantau thème de ce numéro d’Arabesques,à savoirl’HISTOIRE.Pour satisfaire sa curiosité il décida de sélectionnerles notices bibliographiques,dont l’indexationmatière contenait les mots HISTOIRE *ouHISTOR*.Le résultat obtenu fut de 453 901 notices soitplus de 7,5 % du total de la base.Pour le même type d’interrogation mais avecles mots SCIENCE*ou SCIENTIF*,le résultatobtenu représentait 4,5 % de la base ; avecles mots DROIT*, 1,9 %,LITTÉRATURE*, 1,9 %.Il en conclut que l’histoire était un domainebien représenté dans le Sudoc et qu’il pourrait« butiner » le catalogue très longtemps sansjamais assouvir sa soif de découvertes. Ildemanderait conseil aux bibliothécaires quipourraient «répondre avec douceur aux diversesquestions oiseuses,savantes ou de simple curiosité,en donnant avec complaisance les livres qui[leur] seront tour à tour demandés »*.Mais,sa satisfaction fut de courte durée quandil apprit que le champ de l’indexation matièren’était pas renseigné dans toutes les notices…Et surtout qu’il n’y a pas d’indexation par domaine(sauf en partie pour les thèses) mais seulementpar sujet précis. À sa grande surprise, on luiexpliqua que les ouvrages traitant d’histoiren’ont donc pas forcément le mot « histoire »en indexation matière.Par exemple,un ouvrage d’histoire de Franceau XIVe siècle aura comme indexation :FranceXIVe siècle ou Guerre de Cent Ans ou France[+ dates des règnes]…

Dans le même temps, il comprit que dans unoutil aussi grand que le catalogue du Sudoc,les données qu’il contenait n’étaient pas dansun cadre de classement systématique unique.Néophyte,notre homme venait de découvrir lacomplexité de l’indexation.Il se trouvait devantle dilemme de tous ceux qui,depuis la nuit destemps et pour longtemps encore,avaient à classer,ranger et… retrouver des objets ou des idées.Le classement idéal n’existe pas,éternellementtiraillé entre le désir d’exhaustivité et le soucide précision.

Et, dans sa grande sagesse, il reprit à soncompte l’idée selon laquelle « on veut parfoisse passer de bibliothèque,de laboratoire,decollection sans perdre ni le savoir ni la raison.C’est croire à la nature se dévoilant aux yeuxde la science. Les chercheurs font bien autrechose que de contempler le monde dans undérisoire peep-show.[….] C’est parce queles laboratoires, les bibliothèques et lescollections se branchent sur un monde quireste sans eux incompréhensible, qu’ilconvient de les soutenir si l’on s’intéresseà la raison »**.Perturbé par ces découvertes, il poursuivitnéanmoins ses investigations.

Sur le résultat obtenu en HISTOIRE* ouHISTOR*, il appliqua une option derecherche relative aux THÈSES.Le résultat fit apparaître 35 869 thèses dontl’indexation matière contient ces mots.Il affina sa recherche en posant desoptions relatives aux dates de publication ;il trouva :35 162 thèses publiées entre 1948 et 2003,540 thèses publiées entre 1900 et 1948,190 thèses publiées entre 1850 et 1900,25 thèses publiées entre 1800 et 1850.Sa curiosité légendaire le conduisit à chercherla thèse d’histoire la plus ancienne du Sudoc.Il s’arrêta sur celle publiée en 1832, saisiepar la Faculté catholique de Lyon et quis’intitule « Essai sur les vicissitudes et lestransformations du cycle populaire deRobin Hood »,dont l’auteur est Barry Edward.Il se dit que le Sudoc était un fabuleux accèsà la connaissance, une belle histoire decatalogue collectif au service de larecherche.Bien que déstabilisé par ses récentesdécouvertes, il se promit toutefois decontinuer à réfléchir aux problèmes del’indexation ; et si une solution existait…

J. Faï[email protected]

* Achard (M),Géographie de la Provence, duComtat Venaissin… t. I,Air :P.J.Calmen,1787.** Latour (Bruno), « Ces réseaux que la raisonignore : laboratoires, bibliothèques, collections »in Le Pouvoir des bibliothèques : la mémoire dulivre en Occident (P.23-46), sous la dir. de MarcBaratin et de Christian Jacob,Paris :AlbinMichel (Histoire),1996.

Autrefois,on disait « histoire-géo.» ;nousavons inversé l’ordre en commençant parla géographie,à laquelle était consacré leprécédent numéro d’Arabesques – N° 32.Ce numéro 33 s’intéresse à l’histoire ;mais les articles qui suivent sont regroupés par zones géographiques*,selon l’organisation administrative desétablissements relevant de la direction de l’enseignementsupérieur.S’expriment donc,ci-après,des acteurs dela documentation universitaire en histoiredu Nord et Est, de l’Île-de-France, duGrand Ouest et Outre-mer et du Sud-Ouest et,enfin,du Sud-Est.Tous travaillent dans le Système universitaire de documentation.Ainsi,« tout ouvrage présent dans Nord-Num »,bibliothèque numérique d’histoirerégionale concernant l’ensemble du Nord-Pas-de-Calais,a fait l’objet d’un signalement dans le Sudoc.Au service commun de la documentationde l’université Nancy-II,on rappelle êtreentré dans le Sudoc dès 2001,« progrèsconsidérable » ! En 2004,c’est l’installation d’un nouveau système informatisé de gestion de bibliothèquequi y est attendue avec impatience.À la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg qui,en cedébut d’année,expose ses Trésors,« toutes les acquisitions sont automatiquement intégrées dans le Sudoc ».En Île-de-France,à la bibliothèque de laSorbonne,le Sudoc est qualifiéd’essentiel ;et depuis la bibliothèqueCujas,le centre régional du Système universitaire de documentation pour lespublications en série (CR du Sudoc-PS)anime un réseau de 54 bibliothèques oucentres de documentation.Dans le Sud-Ouest,« l’histoire à Poitiers» est «une longue histoire» ;le Système universitaire de documentation intéressevivement « les étudiants et les chercheurs».Dans le Sud-Est,à Lyon,se dessine une« carte documentaire » où l’histoire tientune grande place ;à l’Université de Provence,on se souvient,avec émotion,de l’intérêt de Georges Duby pour la politique documentaire et on n’oublie pasles enseignements de Maurice Agulhonou de Michel Vovelle…

S. [email protected]

* Zones géographiquesCf. JO du 19/6/99 - Voir Arabesques n°19 et 32

Histoire… et Sudoc

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Le projet NordNum du servicecommun de la documentation del’université Lille-III, initié en 2001,

a pour but la constitution d’une bibliothèquenumérique d’histoire régionale,pour la périodedu XIXe au début XXe siècle.Deux composantes du SCD sont associéesdans ce projet :la bibliothèque centrale,richede 450 000 volumes et la bibliothèque ducentre de recherche sur l’histoire de l’Europedu Nord-Ouest – CRHEN-O.La bibliothèque centrale possède dans sescollections,par tradition,des monographiesd’histoire régionale devenues rares aujourd’hui,tandis que la vocation du CRHEN-O estd’acquérir tous les ouvrages relatifs à l’histoiredu Nord-Pas-de-Calais,de la Picardie,de laBelgique et des Pays-Bas. Cette spécificitéen fait le légataire de nombreux fonds desociétés savantes locales et, en particulier,de la Société industrielle du Nord,ressourceessentielle sur l’histoire de l’industrie minièreou textile de la région.À l’origine du projet NordNum on retrouveun double souci de valorisation et deconservation des fonds : il s’agit d’offrir àun large public des documents rares oudifficilement accessibles tout en préservantl’intégrité des ouvrages les plus fragiles.Par ailleurs, NordNum présente uneindéniable complémentarité avec l’autre projetde numérisation dans le domaine historiquede l’agglomération lilloise, la base LIBRIS(http://libris.univ-lille3.fr).Base essentiellementiconographique sur l’histoire régionale,LIBRIS est réalisée par la bibliothèquemunicipale de Lille, le CRHEN-O et labibliothèque centrale de l’université catholiquede Lille et soutenue par le Pôle universitaireeuropéen Lille-Nord-Pas-de-Calais.Enfin, NordNum vient compléter le projetPôLib du Pôle européen,qui vise à numériserthématiquement les ouvrages (tous antérieursà 1810) de la réserve commune des troisuniversités lilloises (http://polib.poleuniv-lille-npdc.fr/).Le projet NordNum est inscrit au contratquadriennal de Lille-III et son objectif estde mettre en ligne une centaine de titres paran, tout en assurant une numérisation « àla carte » pour répondre ponctuellement àdes besoins d’enseignement ou de recherche.

Le public visé par le projet est en effet varié :étudiants (nombreux sont les mémoires demaîtrise soutenus chaque année à Lille-IIIsur des sujets d’histoire régionale),enseignants-chercheurs, érudits locaux, spécialistes del’histoire des techniques (grâce au fonds dela Société industrielle), etc.Cette richesse en fait un atout certain pourl’Université Charles-de-Gaulle dans lapromotion de la recherche en histoirerégionale.

NordNum : quelquesaspects techniquesDans cette base,les ouvrages sont numérisésen mode image1 ; le travail est réalisé parl’ANRT – Atelier national de reproductiondes thèses – de Lille, sur la base d’un cahierdes charges précis détaillant le format et le« nommage » des fichiers.La technicité de l’ANRT permet égalementd’aller plus loin dans la chaîne de traitementet d’envisager,dès à présent, l’impression surpapier de certains titres2 voire une politiquede reprints.Livrés sur cédérom pour une mise en lignesur un serveur installé au SCD,les documentssont également conservés sur ce support.La consultation des ouvrages numérisés estfacilitée par la saisie directe des tables etindex des ouvrages sur un éditeur XMLparamétré pour ce projet. La recherche enmode texte devient alors possible sur une partiedes ouvrages...Parallèlement, les notices bibliographiquesdes titres concernés sont exportées du systèmeinformatisé de gestion de bibliothèque du SCD(SIGB Horizon de Dynix) et converties duformat LCMarc au format biblioML – audépart représentation XML du formatUNIMARC.Tout ouvrage présent dans NordNum faitpréalablement l’objet d’un signalementdans le Système universitaire dedocumentation ;le lien dans le Sudoc et dansle SIGB vers le document numérique se faitgrâce au champ 856.Dans NordNuml’ensemble du document réaliséest rendu accessible par la plate-forme SDX,infrastructure de diffusion de documents XMLdéveloppée par le ministère de la culture,avec

des logiciels libres. Le développement de laplate-forme SDX adaptée à NordNum a étéconfié à la société AJLSM3.Au final,NordNum offre donc le texte intégraldes ouvrages en mode image avec possibilitéd’effectuer des recherches sur les mots dela notice bibliographique, les mots des indexou la table des matières.Le téléchargement des documents estpossible au format PDF, de même quel’impression des textes, avec marquage del’ouvrage.

Bilan et perspectives en 2004Si la production effective dans NordNuma débuté en 2003, nous en sommesactuellement à plus de 100 ouvrages traitéset mis en ligne tandis qu’une cinquantained’autres sont dans les ateliers de l’ANRT.L’avancée rapide du projet,couplée au soucides différentes institutions lilloises devaloriser leur patrimoine régional et à lasensibilisation croissante aux questions denumérisation4 assurent à NordNum un belavenir et nos projets pour 2004 sont lessuivants :- le développement du travail coopératifavec d’autres partenaires de l’Eurorégion,comme l’université libre de Bruxelles ;

Gravure sur bois historiquement intéressante carelle montre des édifices de Maubeuge qui ont été

totalement détruits lors de la Seconde Guerre mondiale.

Journal d’un bourgeois de Maubeuge : avant, pendant le siège et l’Occupation allemande, 1914-1918Georges Dubut-Masion, préface de Georges Tournoux

J. Duvivier – Éditeur,Tourcoing et Paris, 1923NordNum http://nordnum.univ-lille3.fr/

NordNumUne bibliothèque numérique d’histoire régionale en Nord-Pas-de-Calais

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- l’élargissement du corpus documentaireà des textes plus contemporains5 ;- la réalisation d’un portail de documentsconcernant l’histoire régionale,intégré dans lefutur système d’information du service communde la documentation de l’université Lille-III ;- la participation au portail documentaireSudoc en cours de réalisation par l’ABES,ce qui est un moyen complémentaire devaloriser NordNum et ses fonds.

C. [email protected]

« Merci à Isabelle Westeel et à Martine Aubry,initiatrices du projet NordNum, pour leurcollaboration à cet article. » C. M.Cécile Martini - Réserve commune aux universités Lille-I, Lille-II, Lille-III✆ 03 20 41 70 34 91 46 50

M. Aubry - Bibliothèque du CRHEN-O [email protected]

I.Westeel - Bibliothèque municipale de Lille [email protected]

Philippe Rousseau, président de l’université Lille-IIIJean-Paul Chadourne, directeur du service commun de la documentationSCD www.scd.univ-lille3.fr Avenue du Pont-de-bois BP 9959652 VILLENEUVE D’ASCQ CEDEX

…/…

Des enseignants dans l’histoire

La bibliothèque universitaire delettres de Nancy fut construiteen 1964-65, à la suite de la

nouvelle faculté des lettres qui, pouraccueillir ses 4 000 étudiants, avait dûquitter les locaux devenus insuffisants ducentre-ville et s’était installée sur undomaine de 5 hectares. Construite surdeux niveaux, selon les instructionsministérielles de l’époque, elle occupait5 000 m2 et offrait 650 places.

Des enseignantsLes collections de sciences humaines,extraites de la bibliothèque universitairecentrale qui regroupait à l’origine toutesles disciplines (sauf la médecine), se sontrapidement enrichies, particulièrement dansle domaine historique, sans doute grâceà la fréquentation assidue et stimulantedes enseignants historiens qui contribuaientpar leurs demandes à l’accroissement deleur discipline. L’enseignement de l’histoireétait d’ailleurs une longue tradition àl’Université de Nancy, pas seulement enhistoire médiévale, où s’est illustréAndré Deléage, un élève de Marc Bloch.*En 1884 avait été créée la chaire d’histoire

de l’Est de la France qui a toujours unrayonnement fort. Ceci a nécessairementinfluencé les collections de la bibliothèque.De F. Braesch à Christian Pfister,d’André Gain à Robert Parisot, plus prèsde nous de Jean Schneider à RenéTaveneaux, le catalogue des auteursrecense environ 21 000 titres enhistoire ; 171 collections sont toujoursrégulièrement suivies ; 108 périodiquesvivants sont consacrés à l’histoire, 109autres, morts et conservés en magasin,sont toujours utilisés. Le fonds comporteaussi, outre la grande majorité desouvrages historiques sur la Lorraine, lacollection des tirés à part de Charles-Edmond Perrin, membre de l’Institut,déposée par Jean Schneider, doyen de lafaculté des lettres lors de sa construction.

Des enchèresDepuis 1965, la bibliothèque universitaireconserve aussi tous les mémoires de maîtrisesoutenus sur l’histoire locale à différentespériodes.Récemment,plus d’une centaine de volumesdes XVIIe et XVIIIe siècles, faisant partie de

la bibliothèque de René Taveneauxdispersée aux enchères, a pu être acquiseavec l’aide de la Région et reste commeun témoignage de l’œuvre de ce grandspécialiste de l’histoire religieuse.Ces collections sont complétées etrenforcées par celles de l’Institut d’étudeslorraines ainsi que celles de l’Institut depaléographie et diplomatique.En 1996, une extension de la bibliothèqueuniversitaire, prévue dès l’origine, maisjamais financée, a enfin permis dedonner au bâtiment 2 200 m2

supplémentaires avec 300 places nouvelles.

Des enjeuxLe service commun de la documentationde l’université Nancy-II est entré dansle Système universitaire de documentationen octobre 2001.En 2004, c’est l’installation d’unnouveau système informatisé de gestionde bibliothèque (SIGB Horizon Sunrise),sur tous les sites documentaires del’université Nancy-II, qui est attendue –avec impatience ce printemps – etreprésentera un progrès considérable.

1 600 dpi, noir et blanc, format TIFF pour le texte et les illustrations en noir et blanc, JPEG pour les illustrations couleur2 Rappelons que la numérisation portant sur des textes du XIXe et début XXe siècles, les documents sont libres de droits.3 Pour en savoir plus sur les aspects techniques du projet, voir « NordNum : rapport technique » par Martine Sévigny (AJLSM) dans « Lanumérisation des textes et des images : techniques et réalisations », actes des journées d’études organisées à la Maison de la recherche les 16 et 17janvier 2003, Université Lille-III, 2003 (UL3 Travaux et recherches, [email protected]).4 À ce sujet, signalons la naissance de la liste de discussion francophone, ouverte à tous, sur le thème de la numérisation : ListNum, initiative d’ungroupe de professionnels de la documentation de la région.5 Ce qui induit de nouveaux aspects juridiques, ces textes n’étant pas libres de droit.

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Les cartulaires de l’UMRSis au bâtiment principal du campus de lettres et sciences humaines,fondévers 1965 par le Doyen Jean Schneider et dirigé successivement après luipar R.Fossier,Ph.Contamine et M.Bur,l’Institut de paléographie et diplo-matique est un centre d’études spécialisé dans les sources de l’histoire duMoyen Âge.Son fonds rassemble 3 500 volumes,essentiellement des publi-cations de documents et des ouvrages de sciences auxiliaires.Si les collections couvrent l’ensemble du champ médiéval,leurs points fortsse situent du côté des ouvrages étrangers,notamment allemands (une col-lection complète des Monumenta Germaniae historica avec les volumespossédés par la bibliothèque universitaire de lettres) et du côté des éditionsd’actes,puisque l’Institut possède la plus riche série (environ 600) de car-tulaires français détenue par une université française.Au sein d’un ensembleoù dominent les livres antérieurs à 1900, quelques pièces rares se déta-chent, ainsi une Histoire de la Lorraine de Dom Calmet en trois volumesin–folio (1728) ou encore l’édition italienne (1789) du De re diplomaticade Dom Jean Mabillon. Abonné à des revues rares (Archiv für Diploma-tik,Studi gregoriani),le centre comprend également de nombreux fac-simi-lés de manuscrits médiévaux, des planches rares et coûteuses de la chal-cographie* du Louvre et aussi les tirés à part du grand médiéviste RobertFavier,professeur à la Sorbonne.Le fonds s’accroît régulièrement grâce àdes dons et des achats – environ 60 à 70 volumes chaque année. Sa ges-tion est assurée par le service des bibliothèques d’UFR de l’université Nancy-II.L’Institut de paléographie est un des fondements de l’unité mixte de recherche« Moyen Âge » de l’université et du CNRS – UMR 7002. Accueillant denombreux doctorants, il est fréquenté par tous les médiévistes lorrains eta rendu d’utiles services, dans leurs travaux, à maints savants français ouétrangers.

P. [email protected]

Professeur d’histoire du Moyen Âge, responsable de l’Institut de paléographie et diplomatique, Patrick Corbet dirige l’UFR Sciences

historiques et géographiques de l’université Nancy-II.

* Chalcographie [kalkogYafi] n. f. calcographie 1617; de chalco- et -graphie

1 Gravure sur métaux. 2 (1868) Lieu où l’on expose des planches gravées par ce

procédé. La chalcographie du Louvre. Cf. Le Petit Robert

Jansénisme en LorraineLa bibliothèque de l’Institut d’études lorraines compte environ 10 000ouvrages et une dizaine de revues actives, obtenues par échange avec larevue « Les Annales de l’Est » ; il s’agit de revues régionales commeLotharingia ou de publications plus locales comme Les Cahiers Naboriens.Cette bibliothèque,qui se caractérise par l’importance de ses fonds anciens(livres, manuscrits... ), a été créée par les fondateurs de l’Institut dans lesannées 1930 et très enrichie par le professeur René Taveneaux.Celui-ci aacquis également de nombreux textes d’histoire religieuse,particulièrementintéressants pour l’histoire du jansénisme. C’est ainsi que cette biblio-thèque possède les œuvres de Dom Calmet, des traités politiques des XVIIe

et XVIIIe siècles,des coutumes...Elle est riche aussi de documents très divers :les notes sur l’histoire du jansénisme prises par un professeur de Bar-le-Duc,des brochures de pèlerinage du milieu du XXe siècle,des tirés à part...Certains de ces volumes sont uniques et c’est pour cette raison que la bi-bliothèque collabora avec l’Académie Stanislas à la publication de la thèsede M. Hatton – la bibliothèque possédant un exemplaire ronéotypé com-plet qui est progressivement ressaisi pour publication.Les achats sont régulierset la bibliothèque s’enrichit sans cesse.Son classement fait apparaître quatre axes.1. Histoire générale de la Lorraine.Après les ouvrages généraux,on suitun classement par ordre chronologique.2.Histoire des quatre départements.Chaque section s’ouvre sur les étudesdépartementales puis les volumes sont regroupés par localité.3.Histoire thématique avec des rubriques comme l’histoire des sciences,le folklore, l’histoire religieuse – section particulièrement importante.4. Les mémoires de maîtrise ayant trait à l’histoire lorraine et plus particulièrement à la période « moderne ».La bibliothèque de l’Institut d’études lorraines est ouverte aux étudiantsd’histoire mais également à toutes les personnes fréquentant l’université.Les enseignants des différentes sections d’histoire y ont recours en permanence,la souplesse d’utilisation leur permettant de consulter des documents raresou difficiles d’emprunt.La bibliothèque souffre d’être située dans une sallede cours,ce qui limite les possibilités d’ouverture.Elle demeure un des fondsles plus riches sur l’histoire de notre région.

P. [email protected]

Enseignant à l’université Nancy-II, Philippe Martin est responsable del’Institut d’études lorraines.

* André Deléage, résistant passionné pendant ses années d’enseignement à Nancy entre 41 et 44, fut tué lors d’une reconnaissancesur un poste avancé à la frontière germano-luxembourgeoise ; il s’était opposé à ce qu’un jeune camarade se chargeât de cette besognedans la nuit de Noël 1944.

Les historiens de l’université Nancy-II onttoujours porté une attention particulière àla documentation, ce qui a permis à labibliothèque universitaire de constituer unfonds historique homogène et, surtout, del’alimenter de manière intelligente.Et, pour finir sur l’un d’entre eux : lacommunauté des enseignants-chercheurshistoriens a eu la joie de fêter, tout

récemment, le centenaire de son chef de file,le Doyen Jean Schneider.

F. [email protected]

Section « Lettres » ✆ 03 83 96 83 50/53 83 59 Jean-Noël Gérard

[email protected]

Herbert Néry, président de l’université Nancy-IIFrancine Heddesheimer, directrice du service commun de la documentationSCD ✆ 03 83 96 83 60 83 59 46 avenue de la Libération BP 340854015 NANCY CEDEX

.../... Des enseignants dans l’histoire

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Bibliothèque nationale etuniversitaire, la BNU deStrasbourg – BNUS – propose

à ses 21 000 lecteurs des collectionspluridisciplinaires de haut niveau.Son catalogue a été mis en place– en 2001 – dans le Système universitairede documentation.Depuis, toutes les acquisitions sontautomatiquement intégrées dans leSudoc. En 2002, une très grosse opérationde « rétroconversion », concernant lescollections acquises depuis 1920, a étéachevée : 420 000 notices environ ontété versées dans la base GEAC de labibliothèque puis dans le Systèmeuniversitaire de documentation. Plusieursprojets de « rétroconversion » sontaujourd’hui à l’étude, dont le trèsimportant catalogue de la périodeallemande 1870-1920 :environ 800 000notices majoritairement manuscrites.Histoire à la BNUS. L’histoire soustoutes ses formes y tient une trèsgrande place. Elle est présente dans lesacquisitions des quatre départementsdocumentaires avec un accent particuliermis sur l’histoire ancienne, l’histoire desreligions, l’histoire régionale et celle despays germaniques.D’ailleurs la bibliothèque présente -du 6novembre 2003 au 24 janvier 2004- sestrésors* illustrant l’histoire des relations

franco-allemandes dans uneexposition exceptionnelle« Impressions d’Europe - Trésorsde la BNUS entre France etAllemagne ».

1. AntiquitéMoyen Âge etarchéologie audépartementHumanités…La richesse des fonds anciensde la période allemande(avant 1918). Les fonds de laBNUS sont, depuis l’origine, cotéspar grandes disciplines.L’histoireest ainsi cotée dans la lettre desérie « D ». L’étude du fonds

« Histoire » d’avant 1918, réalisée en 1999par Laurence Buchholzer, historienne alorschargée de recherche à la BNUS, chiffrece fonds à environ 103 000 titres sur les 613 625 titres entrés à la bibliothèqueentre 1871 et 1918. Représentant 17 %des fonds, l’histoire constitue par là lesecond grand domaine de l’anciennebibliothèque allemande, derrière laphilologie.L’histoire médiévale, allemande etfrançaise, est notamment bien représentée.L’Antiquité également avec l’histoiregrecque et romaine. Un point fort :l’Égypte, le Proche-Orient, l’Asie,certainement le résultat des recherchesde l’orientaliste Julius Euting qui a travailléà la bibliothèque de 1870 à 1913.Les fonds acquis avant 1918 sont évaluésà environ 60 000 titres en additionnantl’histoire proprement dite, les lettresclassiques, l’archéologie et l’histoire del’art antique.Après 1918, ces disciplines ont continuéà faire l’objet d’une politique d’acquisitionsoutenue accompagnant des secteurs derecherche particulièrement développés àl’université Strasbourg-II : l’Antiquité etles sciences religieuses.Pour la période 1919-2003, 1 250 000titres sont actuellement recensés sur notrecatalogue informatisé, dont environ 148 000 sont cotés en « D » ; on trouve

également des ouvrages historiques sousd’autres cotes – en particulier unepartie des ouvrages d’archéologie estclassée avec les Beaux-arts.L’histoire ancienne et l’archéologie fontl’objet d’efforts particuliers : de 2000 à2003, on a acquis une moyenne de 750titres de monographies par an – 42 %d’ouvrages français, 58 % d’ouvragesétrangers. La bibliothèque est abonnée à163 titres de périodiques dans cedomaine – 18 % de titres français, 82 %de titres étrangers.

2.De Charles Quint àl’Europe desquinze…Le département Sciences juridiques etsociales a depuis 1992, la responsabilitéde l’histoire moderne et contemporaine.Le contexte particulier de la BNUS et del’Alsace-Lorraine a donné sa colorationà son fonds général d’histoire XVI-XXe.Pendant la période allemande (1871 –1918), l’histoire de l’Allemagne a eu uneplace prépondérante, comme cela étaitnaturel pour la bibliothèque d’un Landallemand ; l’histoire du proche voisinfrançais a cependant retenu l’attention d’unefaçon marquée. Après 1918, la tendances’est inversée : l’histoire de la France prendle devant, tout en laissant à celle du prochevoisin allemand une place particulière,rythmée par les fluctuations hautes et bassesdes budgets attribués aux bibliothèquesuniversitaires françaises au XXe siècle. En2002, ce même souci a encore justifié ladécision d’intégrer aux collections de laBNUS la partie originale de celles duCentre d’études germaniques – fondsmultidisciplinaire à composante historique,

De grands projets pour 2004Numérisation des papyrus : la mise au pointd’une base de données des 5 200 papyrus de laBNUS ! En partenariat avec l’Université Marc-Bloch (UMR 7044) et avec la MISHA (Maisoninteruniversitaire des sciences de l’homme d’Alsace).

La collection Corvey dans le portail Sudoc :6 000 œuvres littéraires allemandes et françaises des XVIIIe et XIXe siècles.

Bibliographie alsacienne : une publicationbiannuelle. Références : http://www-bnus.u-strasbg.fr/default-publications.htm

Vidéodisque « Images de l’Alsace » : lavisualisation de toutes les images historiques del’Alsace.

Numérisation des monnaies alsaciennes :10 000 pièces alsaciennes bientôt sur lehttp://www-bnus.u-strasbg.fr/

Affiche de 1918 proclamant la révolution des conseils d’ouvriers et de soldats à Strasbourg

Collection iconographique de la BNUS

Les Trésors de la BNUS…

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politique, sociale, littéraire, etc. Fondé en1921 à Mayence,puis transféré à Strasbourgen 1930 lors de l’évacuation de laRhénanie, il ne trouvait plus sa place àl’Université Robert-Schuman en 2002.Malgrél’extrême saturation de ses magasins,la BNUSa accepté d’accueillir la partie descollections documentaires de ce centre quicomplétaient ses propres collections, afinde permettre de garder cette documentationaccessible au public,à Strasbourg.Ce fondsa effectivement toute sa place dans unebibliothèque CADIST et pôle associé àla BNF – Aire culturelle germanique etEurope centrale et orientale.Orientation européenne – la collection apris en compte l’orientation inscrite dansle pôle d’excellence Questions européenneschoisi en 1992 pour le départementSciences juridiques et sociales.

3. Histoire régionale etcollections spécialisées

Le département Alsatiques et patrimoinecollecte et conserve l’ensemble desdocuments sur tous supports (papier,audiovisuel, enregistrements musicaux…)qui concernent l’Alsace, sous tous sesaspects, représentant la productionéditoriale régionale grâce au dépôt légalimprimeur ou reversement par la BNF d’unexemplaire reçu au titre du dépôt légaléditeur ou par acquisitions d’ouvrages publiéshors d’Alsace, tant français qu’étrangers.La Bibliographie alsacienne recensantles documents consacrés à l’Alsace (env.3 000 notices par an) est publiée par laBNUS.Tous les secteurs de l’histoire localesont couverts avec un fort degréd’exhaustivité. Étant donnée la richessede l’histoire intellectuelle de la région, cettecollection présente à l’évidence dessources inestimables pour les rechercheshistoriques non seulement alsaciennes maiseuropéennes – Vallée du Rhin supérieuren particulier.Les collections ou ensemblesdocumentaires d’intérêt historique fontl’objet d’acquisitions subventionnées ou nonpar les collectivités territoriales alsaciennes.Ce sont pour la plupart des collectionsvivantes (manuscrits, monnaies,iconographie, cartes) que les chercheurssavent apprécier.Le département s’efforceégalement de constituer des collectionsd’ouvrages de référence dans des domainesde recherche : cartographie historique,sciences auxiliaires de l’histoire – paléographie,diplomatique, sigillographie,codicologie, histoire du livre, desbibliothèques, archivistique, onomastique,toponymie, techniques graphiques… Cescollections se sont notamment développéesles quatre dernières années avec lesoutien du Centre national des lettres.

D. Bornemann, S. BoscA.-M. Charreau, D. Chauvineau

B. Falga, C. Montalescot

[email protected]✆ 03 88 25 28 17 28 03

CADIST et Pôle BNF Sciences religieuses :l’histoire des religions en bonne place àla BNUSSi elle ne représente pas la part la plusoriginale du fonds, remarquable surtout pardes collections de théologie et d’exégèsescripturaire uniques dans les bibliothèquesd’universités françaises, l’histoire desreligions n’en constitue pas moins près dela moitié des acquisitions de livres de ce secteursoit environ 1 400 titres par an et près dutiers du fonds de périodiques avec 280abonnements en cours. Par tradition, lechristianisme a, dans cet ensemble, la plusgrande part ; patrologie, histoire des Égliseslocales, histoire confessionnelle, histoirepontificale, biographies, constituent près de20 % de la totalité du fonds de sciencesreligieuses datant de l’époque allemande dela BNUS (1871-1918), soit près de 5 800volumes.Cette tradition s’est maintenue,mais,depuis 1980, la part des religions nonchrétiennes (Égypte ancienne et Mésopotamie,Grèce et Rome, Inde, judaïsme, islam) s’estnotablement accrue et constitue plus de 30 %des crédits d’acquisition de livres.

Les collections spécialisées : une matièrepremière d’exception pour les chercheurs !Papyrologie - 5 200 papyrus provenant d’É-gypte (dont le fameux papyrus d’Empédocle),ainsi que 5 250 autres documents ou objets por-teurs d’écritures (ostraca,étiquettes de momies,fragments lapidaires et tablettes cunéiformes)de la même provenance.Égyptologie - 5 000 volumes et 5 000 tirésà part provenant de la bibliothèque personnelledu chanoine Drioton,directeur de l’École fran-çaise du Caire (1936 - 1952) portant sur l’égyp-tologie.Numismatique - 39 000 monnaies et autresobjets monétiformes (médailles, jetons, mon-naies de nécessité, poids monétaires occiden-taux et arabes, billets de banque, trébuchets,moulages de sceaux alsaciens…).Iconographie - Iconographie alsacienne (30 000 documents) et fonds général (25 000unités) : affiches, cartes postales, portraits,estampes, ex-libris, tracts, vues de villes.Richesse des éphémères : tracts et affiches issus de la Première Guerre mondiale (Krieg-sammlung) !Cartographie - 4 000 alsatiques et 40 000cartes pour le fonds général – toutes aires géo-graphiques.Manuscrits - 6 500 manuscrits de toute époque.S’enrichit de dons des papiers d’universitairesou d’acquisitions (ex. correspondance d’A. Scheurer-Kestner).

Les cinq départements de la BNUSDroit & sciences socialesArts & littératuresHumanitésAlsatiques & patrimoineService technique de coopération

Le conseil d’administration de la BNUS,établissement public administratif (EPA),est présidé par le recteur de l’académie deStrasbourg.

*Jusqu’au 24 janvier à Strasbourg

l’exceptionnel patrimoine franco-allemand

de la Bibliothèque nationale et universitaire

Catalogue illustré et fascicule

de présentation en allemand

Impressions d’Europe : trésors de laBNUS entre France et Allemagne / sous

la dir. de Christophe Didier, avec la coll. de

Daniel Bornemann ; préf. de Luc Ferry,

Robert Grossmann, Gérald Chaix [et alii]. –

[Strasbourg] : BNUS, 2003. – 111 p. : ill.

en coul. ; 32 cm.

Orientations bibliographiques p. 108-111. –

ISBN 2-85923-030-0

[email protected]

Bernard Falga, administrateur de la Bibliothèque nationale et universitaire de [email protected]

BNUS ✆ 03 88 25 28 00 ou 28 10 28 03 5 rue Maréchal-Joffre 67070 STRASBOURG CEDEX

.../... Les Trésors de la BNUS…

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Fragment de la Bible à 42 lignes imprimée par Gutenberg qui a servi pour la reliure d’un ouvrage à l’italienneBNUS

Le Sudoc à la Sorbonne

Ancienne bibliothèque del’Université de Paris, labibliothèque de la Sorbonne est,

en 2004,une bibliothèque interuniversitaire,relevant des universités Paris-I, Paris-III,Paris-IV, Paris-V et Paris-VII – etrattachée, pour sa gestion, à Paris-I. Elleest ouverte au public dès 1770,mais c’estau cours du XIXe siècle que sont prises lesorientations décisives d’une politiqued’accroissement des collections trèsdéterminée : ses fonds seront constituésessentiellement de publications d’érudition,majoritairement en langues étrangères (toutd’abord en allemand) dans les domainesde l’Antiquité classique, des lettres et del’histoire, qui deviendront, avec laphilosophie, ses pôles d’excellence. Au XXe

siècle, la bibliothèque s’ouvre davantageaux autres domaines disciplinaires et auxautres aires linguistiques mais, surtout,augmente massivement le nombre de sesabonnements de périodiques.Depuis 1970,elle s’est orientée, exclusivement, vers leslettres et sciences humaines, aprèsl’attribution à la bibliothèque Jussieu descollections scientifiques.

En 2004Avec environ 2 500 000 volumes et des

fonds patrimoniaux importants, sescollections, parmi les plus riches, confèrentà la bibliothèque de la Sorbonne une missionnationale pour la documentation de niveaurecherche. En histoire, cette vocation a étéconfirmée et accentuée par la création duCADIST d’histoire moderne en 1983, puisd’histoire médiévale et moderne en 1992,attribué à la bibliothèque de la Sorbonneen partage avec les bibliothèques desuniversités de Poitiers (pour la période IXe

- XIIe siècles), d’Aix-Marseille (pourl’Orient méditerranéen et l’histoire coloniale)et de Caen (pour le XIXe siècle). Dans ledomaine du CADIST, comme en histoireancienne, la bibliothèque garde pourambition de poursuivre et développer lamême politique.Elle s’appuie sur l’étenduede ses collections pour couvrir tous leschamps de la discipline historique (del’histoire sociale, économique, politique àl’histoire religieuse, l’histoire des sciences,l’histoire culturelle,etc.) ainsi que les sciencesauxiliaires, et plus de 70 % de sesacquisitions dans ces domaines sont despublications étrangères. Elle s’attache àrassembler en priorité les instrumentsbibliographiques spécialisés, les grands corpusde sources, les collections savantes et lespériodiques de recherche.C’est aujourd’hui,

sous la forme électronique, que certains deces documents sont mis à la disposition deslecteurs : Patrologie latine, Annéephilologique, International MedievalBibliography, Monumenta GermaniaeHistorica, Lexikon der Renaissance,Historical Abstracts, American History andLife, World biographical index… Quelques-uns de ces titres ont pu être acquis parl’intermédiaire du groupement decommandes géré par l’ABES. En 2003,la bibliothèque de la Sorbonne a égalementrejoint le consortium Couperin, auquela adhéré l’université Paris-I.En participantpar ailleurs au réseau Ménestrel, leCADIST apporte sa contribution auprincipal portail français pour lesmédiévistes.La composition du public rend compte dela vocation spécifique de la bibliothèquede la Sorbonne. Sur le total des lecteursréguliers, 33 % sont des étudiants detroisième cycle et 38 % sont desenseignants ou des chercheurs au-delà dudoctorat. En plus des étudiants des cinquniversités cocontractantes inscrits àpartir de la licence, l’accès à la bibliothèqueest largement ouvert à tout lecteur à partirde la maîtrise dans les disciplines couvertespar le fonds : plus du tiers des lecteurs

Parole de chercheurPour un spécialiste de l’Antiquité, laBNUS, avec ses fonds spéciaux, est une sortede gisement, où l’on fouille comme des archéo-logues œuvrant sur le terrain et avec lesmeilleures chances de découvertes. Du reste,on ne pourrait concevoir qu’il y ait à Stras-bourg un enseignement de la papyrologie etune recherche papyrologique sans la magni-fique collection de la BNUS, une des plusriches du monde par le nombre et aussi parla qualité de maintes pièces – Je ne vousapprends rien puisque l’Empédocle est en cemoment en vedette (voir p. 8). Depuis que jetravaille à Strasbourg (15 ou 16 ans), avecchercheurs et étudiants, je me sens un peu chezmoi dans le lieu où est conservée la collec-

tion, toujours bien accueilli, sans ce forma-lisme paralysant qui est de règle dansd’autres institutions.La numérisation n’est pas un projet, maisune réalité en phase expérimentale, gérée parla Maison interuniversitaire des sciences del’homme d’Alsace – la MISHA – et la BNUS.Elle a plusieurs objectifs assez compénétrés :sécurité de la collection, l’image numériqueévitant les manipulations répétées d’originauxfragiles, édition des papyrus, le déchiffrementsur écran étant beaucoup plus confortable quela manipulation directe ou le microscope. Demême le remontage (virtuel) des pièces mor-celées est rendu ainsi beaucoup plus aisé, sur-tout quand des morceaux complétant despièces strasbourgeoises se trouvent parexemple à Berlin ou à Leipzig ce qui exclutune restitution physique – ce genre de cas n’estpas rare. Il s’agit enfin de faire circuler l’in-formation plus vite et plus économiquement.Diffusée sur le web, transmise par courriel,l’image numérique permet à des collèguesextérieurs de vérifier ou d’améliorer des lec-tures sans avoir à engager des frais, à perdre

du temps pour se rendre sur place ou pourcommander des photos « dures ». En retour,ces mêmes collègues peuvent être amenés ànous communiquer, par les mêmes procédés,des fragments susceptibles de se raccorder àtel ou tel de nos papyrus. C’est donc un puis-sant facteur de coopération scientifique et d’in-tégration de notre collection dans une col-lection mondiale « virtuelle », hypercollectionqui s’édifie peu à peu.Notre entreprise de numérisation sera cou-plée à une banque de donnée gérée par le laboratoire (UMR 7044). Elle sera conçuecomme un fichier signalétique informatiquede toute la collection, muni de vignettes numé-riques et de liens avec les saisies de documentsauxquelles nous procédons en ce moment.

J. [email protected]

Professeur de papyrologie et de languegrecque à l’université Strasbourg-II, JeanGASCOU dirige l’UMR du CNRS n° 7044Étude des civilisations de l’Antiquité.

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réguliers vient d’autres universités ouétablissements français et étrangers, sanscompter les laissez-passer accordés pourun ou plusieurs jours à des lecteursoccasionnels. L’importance du prêt entrebibliothèques (PEB) à la bibliothèque dela Sorbonne est également très significative,avec plus de 10 000 demandes reçues en2002. À ce titre la bibliothèque de laSorbonne participe au groupe de travailsur le passage de Pebnet à Supeb, mis enplace par l’ABES, à la demande del’association des utilisateurs, en septembre2003. Pour répondre aux demandesconcernant des fonds anciens, précieux ounon communicables, la bibliothèquepropose également la fourniture dedocuments numérisés, avec pour projetd’étendre ce service à des fonds plus récents.L’année 2004 a pour point fort la mise enœuvre du système informatisé de gestionde bibliothèque (SIGB Millennium,d’Innovative Interfaces Inc.) en commençantpar l’accès public au catalogue ; à traversson OPAC (Online Public Access Catalogue),la Sorbonne tient à conserver un lienprivilégié avec le catalogue collectif : unaccès public au Sudoc par Z39.50permettant, à partir d’une recherche surle catalogue local, d’élargir cette requêteaux ressources du réseau. L’accès habituelau Sudoc doit rester offert au public, intégrédans un nouveau système d’information,qui regroupe l’ensemble des documentsélectroniques et des ressources en lignedisponibles à la bibliothèque.

Seul le Sudoc…Toutes les caractéristiques de la bibliothèquede la Sorbonne expliquent que le Systèmeuniversitaire de documentation est un outilessentiel pour le signalement des documents,comme pour l’information des lecteurs surles documents localisés dans d’autresbibliothèques. Ainsi, depuis l’entrée de laSorbonne dans le Sudoc, on constate uneaugmentation des demandes de PEB reçuespar la bibliothèque concernant ses livresétrangers (dans une tendance générale àla baisse) et par une augmentation desdemandes émises par ses propres lecteurs.Il est important de souligner, par ailleurs,tout l’intérêt de la vision nouvelle du paysagedocumentaire des bibliothèques universitaires,

qu’apporte aujourd’hui le Sudoc, pourpréciser la politique d’acquisition.Seul le Sudoc, durant deux ans, a présentéau public une information à jour sur les fondsde la Sorbonne, car il a permis decataloguer et aussi de corriger états decollection ou erreurs de cote.Même s’il n’estplus sa seule vitrine, la bibliothèquecontinuera à rechercher rigueur, précisionet richesse d’information en cataloguant dansle Sudoc, pour alimenter valablement sonSIGB et, aussi, pour contribuer à ce quele catalogue commun soit digne descollections qu’il présente. La bibliothèques’efforce donc de réduire autant que possibleles sources d’insatisfactions du Sudoc,pourle public comme pour les professionnels :le « bruit » causé par les doublons oul’incohérence due parfois aux fusions,perturbent la recherche pour le public ; leserreurs de liens avec les noms d’auteursou de collections et certaines descriptionsminimales rendent impossible l’identificationdes documents ou l’aboutissement de larecherche. Les acquisitions, étrangèressurtout, comme les actions ponctuelles decatalogage rétrospectif,amènent à constaterdes confusions ou des lacunes, quisembleraient attendre la vigilance del’équipe de catalogage de la Sorbonne…L’objectif prioritaire est, désormais, lesignalement de l’ensemble des collections,qui enrichira le Sudoc par la conversiondu catalogue sur fiches et par l’intégrationde suites ou collections qui ne figurent quesur des registres. La Sorbonne estégalement partie prenante dans le projetde « rétroconversion » des catalogues desmanuscrits des bibliothèques universitaires.Et, à l’autre « extrémité » des collections,il importe aussi de signaler convenablementsur le réseau toutes les ressourcesélectroniques.

M.-A. Guilbaud [email protected]

M.-T. [email protected]

CR 26 du Sudoc-PSPour les sciences humaines et langues etcivilisations occidentales, en Île-de-France, c’estla bibliothèque de la Sorbonne qui héberge le CRdu Sudoc-PS – Centre régional du Systèmeuniversitaire de documentation pour les publicationsen série.Il compte 121 bibliothèques ou établissementsdocumentaires, dont bien sûr la bibliothèque dela Sorbonne elle-même.Sur ces 121 bibliothèques,51 sont déployées dans le Sudoc-PS. Les 70bibliothèques non déployées représentent un totalde 23 126 localisations de publications en série.

Bibliothèque de la Sorbonne

Les collections. 1 245 970 monographieset 17 645 titres de périodiques, dont 300 000 imprimés du XIXe siècle100 000 imprimés antérieurs à 18013 531 manuscrits et 197 cartons d’archives plus 103 titres de documentsélectroniques – cédéroms ou bases en ligne

Les acquisitions en 200213 694 monographies dont 2 649 sur crédits CADIST et 2 654 par dons,dépôt légal, échanges4 775 abonnements de périodiques encours dont 932 sur crédits CADIST et 495 reçus en dons ou par échanges955 658 euros – budget documentaire 2002Le public en 200215 351 lecteurs inscrits - 187 932 entrées209 731 communications sur place 51 977 prêts à domicile - 6 260 prêts entrebibliothèques

la Sorbonne dans le Sudoc. 410 000notices bibliographiques localisées, fin2003, dont 13 000 pour le fonds ancienNombre de créations, dans les dix-huit premiers mois, d’avril 2002 à octobre 20037 469 notices d’autorités - 11 000 noticesbibliographiques - 34 749 exemplaires ouétats de collection

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.../... Le Sudoc à la Sorbonne

Michel Kaplan, président de l’université Paris-ICatherine Gaillard, directrice de la bibliothèque de la Sorbonne✆ 01 40 46 30 27 30 44

13 rue de la Sorbonne 75257 PARIS CEDEX 05

Charlemagne Archives de l’Université de Paris

Livre des receveurs de la Nation d’Allemagne de l’Université de Paris (1494-1530)

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Histoire… et actualité dans un CR du Sudoc-PS .. le centre régional 27

«Les bibliothèques et lesservices d’information doivent,sans tenir compte des frontières

et grâce à la diversité des médias, rendreaccessibles l’information, les opinions et lescréations. Ces ouvertures sur le monde dusavoir, de la connaissance, de la pensée etde la culture sont les garants des choixlibrement effectués, du développementculturel, de la recherche et de la formationcontinue offerts à la fois aux individus et auxcollectivités.» Cf. l’IFLA, Glasgow le 19 août1982Les publications en série constituent des documentsprécieux pour la recherche historique,toujoursà l’affût de sources d’informations primairesou secondaires. Parallèlement à l’explosionnaissante du nombre de périodiques sur supportélectronique, le catalogage rétrospectif despublications anciennes fait émerger destrésors, jusqu’alors ignorés de tous, cardissimulés dans des fichiers imprimés,consultables seulement dans les établissementsd’origine,que le Sudoc rend,à présent,accessiblesà des chercheurs du monde entier,grâce à Internet.Les centres régionaux du Sudoc-PS*travaillent donc,avec tous les acteurs du Sudoc,à faciliter l’accès aux publications en série età l’information qu’elles contiennent, endécrivant et en localisant les ressourcesdocumentaires disponibles dans une ouplusieurs bibliothèques du réseau.Leur mission est double :1 l’animation,la formation et l’extension du réseau

des bibliothèques adhérentes et participantesau Sudoc-PS, ce qui permet de maintenirune bonne couverture documentaire du Sudocdans tous les domaines du savoir, enassurant notamment le signalement descollections de publications en série ;

2 le contrôle bibliographique de l’ensemble desnotices créées ou existantes, faisant l’objetd’une demande de numérotation ISSN oud’une demande de modification sur les zonesdes notices sous autorité ISSN, en liaisonavec l’ABES et le Centre international del’ISSN, ce qui vise à garantir la qualité etla fiabilité des données.

Parmi les 3 000 bibliothèques ou centres dedocumentation qui participent au Sudoc-PS,cinquante-quatre (54)sont rattachés au centrerégional 27.**

Actualité,qualité,responsabilité… et réseauLe CR 27,localisé à la bibliothèque Cujas,estresponsable du signalement des publicationsen série, pour le compte de 35 bibliothèquesou centres de documentation n’ayant pas lapossibilité de travailler directement dans le Sudoc.Fin octobre 2003,le CR 27 gère et met à jour14 983 localisations et états de collection,correspondant à 10 406 notices bibliographiquesdifférentes,ainsi que les notices des bibliothèquesfigurant dans le Répertoire des centres deressources – RCR.Il est toutefois prévu d’équiperprochainement deux de ces bibliothèques avecle logiciel WinIBW : la bibliothèque de laDocumentation française (4 284 localisations)et la bibliothèque administrative de la Ville deParis (2 672 titres localisés),bibliothèque encours d’informatisation et de «rétroconversion»de son catalogue.Le CR 27 assure également le contrôlebibliographique des notices de publications ensérie créées par les 19 bibliothèques,de typeuniversitaire, déployées dans le Sudoc, dontla bibliothèque Cujas.

1) L’animation du réseau:un travail nécessairepour maintenir et étendre la couverturedocumentaire du Sudoc-PS et pourgarantir la mise à jour et l’actualité desdonnées du SudocLa participation au Sudoc-PS de centres dedocumentation,ayant des fonds très spécialisés,comme celle de bibliothèques prestigieuses,conservant des collections historiques et deréférence, est une condition nécessaire pouratteindre l’exhaustivité concernant le signalementdes publications en série.Cependant,la gestion et l’animation d’un réseaude 35 bibliothèques nécessitent beaucoup decontacts et un plan de travail pluriannuel.C’estun travail de relations publiques qui prend dutemps et qui exige une grande disponibilité dela part du responsable de CR.En effet,pour pouvoir mettre à jour l’ensembledes données (signalement des publications,étatsde collection et informations sur les bibliothèqueset leurs conditions d’accès), il est nécessaired’entretenir des contacts réguliers avec lesétablissements rattachés au CR. Depuis le

remplacement du CCNPS (Catalogue collectifnational des publications en série) par le Sudoc-PS,le CR 27 a ainsi noué ou renoué le contactavec les responsables de plus de la moitié des35 bibliothèques participantes (représentant 83 % des localisations actuelles),grâce à desactions d’information collectives ou personnalisées,par téléphone ou par courrier – envoi dedocumentation,diffusion d’Arabesques, visitesde sites,etc.– ou de formation – au catalogagedes périodiques,par exemple.La localisation,l’identification et la création destitres absents du Sudoc peut prendre de plusieursmois à plus d’un an,quand il doit être mené pourplusieurs bibliothèques simultanément.Depuisdeux ans,de nombreux catalogues de périodiquesont ainsi été transmis au CR 27 par lesétablissements participants, pour effectuer lesignalement (catalogage ou localisation) ou lamise à jour des états de collection du Sudoc.C’est ainsi que la quasi-totalité des cataloguesde périodiques de la bibliothèque du Sénat,(soitplus de 1 000 titres) et de la bibliothèque del’Assemblée nationale(soit plus de 800 titres),a pu être localisée dans le Sudoc,en 2003.Ce n’est qu’une fois ce travail de localisation etde mise à jour achevé, que le centre régionalpeut proposer l’édition annuelle d’une « Listedes titres de publications en série localisées dansle Sudoc»,sous forme imprimée ou sur cédérom.Le potentiel existe pour étendre le réseau du Sudoc-PS et,par-là même,la couverture documentairedu Sudoc ; le recrutement de nouvellesbibliothèques adhérentes est nécessaire pour lemaintien d’un réseau aussi riche et diversifiéqu’aujourd’hui.Si le signalement rapide des nouveaux titreset le catalogage rétrospectif des publicationsen série anciennes sont des étapes indispensablessur le chemin de l’actualité et de l’exhaustivitédu Sudoc, le contrôle bibliographique(modifications,enrichissements,mise à jour desnotices) est lui le garant de la qualité et de lafiabilité des données.2) La qualité des données du Sudoc et lecontrôle bibliographique des notices depublications en série:des procédures lourdesmais efficacesGrâce au travail en réseau et au catalogage partagé,la qualité des quelques 690 000 notices depublications en série du Sudoc ne cesse de s’améliorer:les erreurs sont progressivement repérées et corrigées,

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les contenus enrichis (ajouts d’accès, titres,sigles…), de liens bibliographiques(chronologiques ou entre différents supports),de liens aux notices d’autorité, d’uneindexation,etc.Le contrôle bibliographique,effectué par les responsables de CR,concernela totalité des notices faisant l’objet d’unedemande de numérotation ISSN ou d’unedemande de modification de zones de la noticesous autorité ISSN. Le responsable de CR,qui a accès à la base « ISSN on line »(contenant 1 104 010 notices),vérifie le bien-fondé de la demande d’ISSN et,après relectureet éventuellement corrections ou enrichissementde la notice, établit un dossier constitué dubordereau de demande d’ISSN,auquel sontjoints des justificatifs – photocopies des élémentsde la publication ayant servi de base à ladescription.Les dossiers,classés par pays,sontrégulièrement envoyés à l’ABES,par courrierrecommandé.Actuellement,ce sont les notices de collectionsqui génèrent le plus de demandes d’ISSN.Depuis janvier 2003, plusieurs centaines dedemandes ont été transmises au CR 27… cequi explique les délais de transmission desdossiers.3) Concilier enracinement local etresponsabilité du CR 27 : un défi auquotidien dans l’intérêt du SudocLe CR 27 dispose à peine d’un mi-temps detravail – 0,4 équivalent temps plein. Saresponsable consacre l’autre mi-temps ausignalement des collections de la bibliothèqueCujas,au sein du département des périodiques,où deux chantiers relatifs au catalogue despériodiques sont en cours de réalisation : leprojet de catalogage rétrospectif despublications en série,pour obtenir dès 2005un signalement exhaustif de l’ensemble destitres conservés,et le projet d’exemplarisationdes collections, volume par volume, dans lesystème local, pour établir un inventaireinformatisé détaillé de l’ensemble desressources,pouvant être communiquées auxlecteurs.Cependant, grâce au catalogage partagé, letravail sur le catalogue de la bibliothèque Cujas,qui contient plus de 9 000 titres depublications en série, dont de nombreusescollections patrimoniales dans les domainesdu droit et de la science économique,profiteà tous les établissements… dont ceuxrattachés au CR 27.

De même,les relations étroites entre le CR 27et le département des périodiques de labibliothèque Cujas, permet d’obtenir laremontée des informations sur la vie despublications en série (nouvelles parutions,changements de titres,etc.) et donc la miseà jour rapide des données du Sudoc.

Le Sudoc un outilprécieux pour larechercheIntermédiaire entre usagers et documents,la valeur et l’intérêt d’un cataloguedépendent à la fois de son contenu – exhaustivité et actualité – et de sa qualité– mise à jour et fiabilité des données.Les centres régionaux contribuent chaquejour à façonner un catalogue collectif, quitend à l’exhaustivité, en matière designalement des publications en série,anciennes,récentes et sur tous les supports,et à l’encyclopédisme,en terme de couverturedocumentaire,tout en veillant à la cohérenceet à l’actualité des données, mises à ladisposition de tous.

L. [email protected]

Caroline Robilliart :CR 27 du Sudoc-PSDroit & science économique

[email protected]✆ 01 44 07 80 12 78 32Le centre régional 27 du Sudoc-PS, centrethématique pour l’Île-de-France, estspécialisé dans les domaines du droit et dela science économique.

.../... Histoire… et actualité dans un CR du Sudoc-PS

Bibliothèques parlementairesCréée en 1800, la bibliothèque du Sénat est destinée aux sénateurs. Des autorisations excep-tionnelles peuvent être délivrées pour les recherches portant sur l’institution sénatoriale,ses bâtiments ou sur les documents uniquement détenues par elle. Ses collections se répar-tissent comme suit : 450 000 ouvrages, des manuscrits et plus de 850 titres de périodiques.Les travaux parlementaires y sont entièrement consultables.http://www.senat.fr/ et pour l’aspect historique http://www.senat.fr/histoire/

Créée par la loi du 14 ventôse an IV (4 mars 1796) la bibliothèque de l’Assemblée natio-nale est destinée aux députés. C’est une bibliothèque à l’accès réservé et de dernier recours,dont les collections se répartissent comme suit : 700 000 ouvrages en français, principa-lement de droit, de science politique, d’histoire, d’économie et de sciences sociales, thèsesuniversitaires (dans les mêmes domaines), 670 périodiques, 220 quotidiens (compte tenudes éditions locales), ainsi qu’un fonds ancien riche de 2 000 manuscrits environ, de 80incunables et de nombreuses éditions originales.http://www.assemblee-nationale.fr/ et pour l’aspect historique http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/

Hist.ventôse [vStoz] n. m.• 1793; du lat. ventosus « venteux »Hist. Sixième mois du calendrier républicain (du 19, 20 ou 21 février au 21 ou22 mars). Cf. Le Petit Robert

Histoire juridique

Héritière d’une histoire ancienne – lapremière mention d’une « bibliothèquede l’École de droit » remonte à1475 – la bibliothèque Cujas, riched’environ 1 million de documentsimprimés (monographies, encyclopédies,ouvrages à feuillets mobiles, thèses,mémoires, périodiques) est devenue labibliothèque de référence dans ledomaine de l’histoire du droit et del’actualité juridique.http://biu-cujas.univ-paris1.fr

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* Sudoc-PSLe réseau du Système universitaire de documentation pourles publications en série (Sudoc-PS) est organisé en 34 centres régionaux dont 32 implantés dans les bibliothèquesuniversitaires, un à la Bibliothèque nationale de France et un à l’INIST - CNRS.** Parmi les 54, les bibliothèques du Sénat, de l’Assembléenationale, la BAVP…

Photo BAVPLa salle de lecture de la bibliothèque

administrative de la Ville de Paris servant de salle à manger pour le bal de la presse du 11 avril 1885

Au centre, la maquette du nouvel hôtel de ville Gravure parue dans Le Monde illustré du 18 avril 1885

Histoire administrativeLa bibliothèque administrative de la Ville de Paris (BAVP)a été créée en 1872. L’essentiel de ses collections concerneles XIXe et XXe siècles. Ouverte au public, ses collections comprennent 500 000 ouvrages, 3 100 titres de périodiques,dont 1 260 vivants, un fonds de manuscrits et des fonds iconographiques. On y trouve la plus riche collection de publications officielles de la Ville de Paris et de l’ancien département de la Seine

Pierre Casselle, directeur de la BAVPJeanne Ozbolt [email protected]ériodiques ✆ 01 42 76 48 87 63 78

Michel Kaplan, président de l’université Paris-IJacqueline Dutheil de la Rochère, présidente de l’université Paris-IIDominique Roche, directrice de la bibliothèque Cujas✆ 01 44 07 78 70 78 32 2 rue Cujas 75005 PARIS

Et dans l’Ouest armoricain ?

Les collections universitairesen histoire reflètent sanssurprise… l ’his toire des

établissements : col lec t ionsimpor tantes et développées àl’université Rennes-II – Université deHaute-Bretagne –, université ancienneà l’échelle française et purementorientée vers les sciences humaineset sociales, et collections plus réduiteset sans grande originalité dans lesuniversités plus récentes de BretagneOuest et de Bretagne Sud.

Presse ancienne etcolonisation françaiseL’Université de Bretagne Sud disposecependant d’une collection numériséecomplète de la presse ancienne duMorbihan.

Nantes représente un cas plus original ;l’université est relativement récente etpluridisciplinaire, mais sise dans unevéritable métropole régionale. Unepolitique active de recherche de dons etde rachat de fonds a permis d’ydévelopper des collections importantes– 30 000 volumes – qui comptentnotamment des documents rares surl’histoire de la colonisation française.

Recherche atlantiqueLa spécificité locale se marque parl’existence d’importantes bibliothèquesde recherche.À Nantes, c’est la bibliothèque du centrede recherche et d’histoire du MondeAtlantique et à l’université Rennes-II,celle du centre de recherche historiquesur les Sociétés et cultures de l’Ouest(CRHISCO), dont les collections sont

signalées dans le Système universitairede documentation.À Brest, la bibliothèque Yves-Le-Galloconcerne la recherche bretonne etceltique.Notons également que l’Agence decoopération des bibliothèques deBretagne (COBB) a entrepris, enpartenariat avec la Bibliothèque nationalede France, la numérisation despublications des sociétés savantes deBretagne.En ce qui concerne l’histoire maritimeil faut également mentionner les deuxsites bretons du service historique de laMarine, à Brest et à Lorient qui, outredes services d’archives, gèrent desbibliothèques spécialisées largementouvertes au public universitaire.

A. [email protected] Bodéré, président de l’université de Bretagne Ouest

Alain Sainsot, directeur du service commun de la documentationSCD ✆ 02 98 01 64 05 47 75 25 10 avenue Victor-Le-Gorgeu BP 2629284 BREST CEDEX

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L’histoire à Poitiers :une longue histoireL’Université de Poitiers,fondée en 1431

par le pape Eugène IV et confirmée parles lettres patentes du roi Charles VII,a

une très riche tradition de documentations et enparticulier dans le domaine de l’histoire. Si l’onfait remonter la fondation de l’université au MoyenÂge, ce sont toutefois les facultés créées au XIXe

siècle – celle de Lettres en 1846 – qui ont misen place des bibliothèques regroupées, en 1879,dans une bibliothèque de l’université, ancêtre dela bibliothèque universitaire actuelle.Elle comprenait,alors,12 000 volumes,dont un bon tiers concernaitl’histoire.S’y sont rajoutés,au début du XXe siècle,à la suite de la loi de séparation de l’Église et del’État en 1905,les fonds de plusieurs bibliothèquesecclésiastiques,parmi lesquels ceux du grand séminairede Poitiers et ceux de l’évêché de Luçon.La bibliothèque universitaire comporte,dans sa section« Droit-lettres », une importante collectiondestinée aux étudiants et enseignants-chercheursen histoire:dans son fonds général,on peut estimerà près de 10 0000 volumes et à plus d’une centainede périodiques vivants les collections qui se rattachentà l’histoire ou à ses sciences auxiliaires,dont environun cinquième se trouve en libre accès.La BU possèdela majorité des grandes bibliographies rétrospectivesdans le domaine de l’histoire,de la Bibliothèquehistorique du père Lelong (1768-1778) auxbibliographies plus contemporaines,des bibliographiesspécialisées (ex. : Bibliotheca scriptorumclassicorum),les grandes séries de sources publiées(ex.:Les Sources de l’histoire de France),lesprincipales synthèses historiques des XIXeet XXesiècles,de nombreuses bibliographies courantes françaiseset étrangères.

Campagnes deTurenne… et catalogageLe Moyen ÂgeLa BU s’est peu à peu spécialisée dans leMoyen Âge ;centre d’acquisition et de diffusionde l’information scientifique et technique(CADIST) en histoire médiévale pour la périodedu IXe au XIIe siècle,elle participe,depuis 1994,au pôle associé de la Bibliothèque nationalede France pour l’histoire médiévale – notamment en histoire monastique, art etpatrimoine médiéval – avec la médiathèque dePoitiers,le centre d’études supérieures de civilisationmédiévale (CESCM) et le service régional del’inventaire – Direction régionale des affairesculturelles du Poitou-Charentes. Mais la BUpossède aussi un riche fonds ancien (7 incunables, 2 000 ouvrages du XVIe siècle,

35 000 ouvrages des XVIIe et XVIIIe siècles, denombreux manuscrits) qui attire des enseignants-chercheurs et des étudiants du 3e cycle.Un fondsparticulier, le fonds Dubois, issu du legs d’unancien professeur de l’université,concerne lesdoctrines économiques et sociales du XVe au XXe

siècle et recèle des brochures et documents parfoisrares,notamment sur les socialismes utopiquesde la première moitié du XIXe siècle – Discoursd’Étienne Cabet,le célèbre auteur du Voyageen Icarie,almanachs phalanstériens… Enfin,la BU abrite des archives privées, les archivesd’Argenson,comprenant des dossiers,des registres,des parchemins,des cartes,des plans,des affiches,et autres documents du XIIIe au XIXe siècle.Ony trouve en particulier une documentationmanuscrite extrêmement riche sur les aspectspolitiques et militaires du temps du Ministèred’Argenson (1743-1756),mais aussi sur toutessortes de sujets allant,entre autres,des titresdomaniaux aux campagnes de Turenne ou aubabouvisme.Le SudocLa BU,dont le catalogage se fait dans le Sudoc,est donc un point d’appui essentiel pour les étudiantset les chercheurs en histoire,malgré son éloignementgéographique des lieux d’enseignement.En effet,établie sur le campus en 1971, alors que lesenseignements d’histoire se déroulent aucentre-ville,il faut aussi compter sur les collectionsde la bibliothèque du département d’histoire etcelles de bibliothèques plus spécialisées,dont laplus importante est celle du CESCM.Les quelquevingt-cinq enseignants du département d’histoireencadrent près de 600 étudiants en licence,unpeu plus de 200 en mastère et une trentainede doctorants,ainsi que les postulants aux concoursdu professorat.Les enseignements couvrent tousles aspects de l’histoire,de la méthodologie etde l’archivistique aux programmes plusspécialisés.La licence comprend une mentiondocumentation. Il existe aussi un diplômeuniversitaire de « patrimoine et développementlocal Poitou-Charentes/Québec ».La bibliothèque du département d’histoire,sisederrière le magnifique hôtel Fumé,au centre-ville de Poitiers,occupe actuellement un localde 220 m2,comprenant une salle de lecture de36 places. Elle contient un fonds de 23 000monographies et 33 titres vivants de périodiques.Le catalogage se fait dans le Sudoc,la bibliothèqueparticipant au service informatisé de gestionde bibliothèque (SIGB Absys), en tant quebibliothèque associée au service commun de ladocumentation.

La loi sur l’enseignement supérieur (26/1/84)stipule que les universités peuvent créer desservices communs de la documentation (SCD),dans des conditions fixées par décretnotamment pour assurer l’organisation desbibliothèques et des centres de documentation.C’est ainsi que les SCD regroupent soit parintégration,soit par association les bibliothèquesd’UFR,d’instituts ou de laboratoires et lesbibliothèques universitaires.Les bibliothèquesintégrées sont les anciennes BU et,éventuellement,d’autres bibliothèques dont,en principe,les moyens (crédits documentaireset personnels) sont affectés au service commun.En revanche,les bibliothèques associées sont,pour la plupart,les bibliothèques d’UFR,delaboratoires ou d’instituts qui conservent leurautonomie en matière de personnels et créditsdocumentaire et doivent seulement signalerleur documentation et la rendre accessible,suivant les modalités techniques appliquéesdans le service commun.

Le 12e planAvec un nombre de prêts tournant autourde 7 500 par an, les locaux, à la proximitéimmédiate des salles de cours et de travaux dirigés,se révèlent trop petits.L’agrandissement est projetépar l’UFR de sciences humaines dans le cadredu 12eplan,pour aboutir à une nouvelle bibliothèquede 2 500 m2 qui regroupera les bibliothèquesde l’UFR et celles des laboratoires de recherche.

Un exemple d’almanach socialiste Almanach des réformateurs. - Paris :

Martinon, 1850, ISSN 0765-8206 Fonds Dubois 4537

Cliché du SCD de l’Université de Poitiers

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…/…

Le contrat de plan quadriennal 2004-2007(12e plan),en matière de documentation,prévoit de garantir un meilleur accès auxservices et collections,de mieux former lespersonnels et les usagers, de développer leréseau documentaire,en particulier par desextensions et constructions de locaux debibliothèque, de relever le défi de ladocumentation électronique par la mise placed’un système de documentation et l’achèvementde l’informatisation des catalogues,enfin deprotéger les collections patrimoniales.

La bibliothèque du CESCM,intégrée au SCD,est bien entendu consacrée principalement au MoyenÂge.Elle s’étend sur 410 m2et contient d’importantescollections acquises par achat mais aussi par toutun système d’échanges avec les pays étrangers,grâce en particulier à la publication d’une revuecélèbre parmi les médiévistes du monde entier :Les Cahiers de civilisation médiévale.Ce fondsde 33 000 volumes et 300 titres de périodiques

vivants est aussi catalogué dans le Sudoc.Unetrentaine de lecteurs viennent chaque jour etempruntent environ 2 500 volumes par an.

Histoire d’Acadie et d’ailleursPour en terminer avec la documentation en histoirede l’université,on ne saurait passer sous silenceles collections de certains centres de recherchecomme le Groupe d’études et de recherchehistoriques du centre-ouest atlantique(GERHICO), dont les fonds documentaires,actuellement confidentiels seront intégrésdans la future bibliothèque de l’UFR ou l’Institutd’études acadiennes, dont les collections fontpartie de la bibliothèque de la Maison des sciencesde l’homme et de la société (MSHS) et à cetitre sont catalogués dans le catalogue

commun de l’université. On notera enfin quele département d’histoire de l’art et d’archéologiede l’université possède également unebibliothèque qui peut intéresser historiens etétudiants en histoire.Et on n’aura garde d’oublier que la documentationen histoire accessible à l’université de Poitierspeut être complétée par celle contenue dans lesriches centres documentaires que sont lamédiathèque François-Mitterrand de Poitiers,les bibliothèques de la direction régionale desaffaires culturelles (archéologie, inventaire,monuments historiques), les archivesdépartementales de la Vienne ou la bibliothèquede l’abbaye de Ligugé.

J.-P. Brè[email protected]

Jean-Pierre Brèthes - Section «Droit-lettres » Périodiques ✆05 49 45 33 26 33 56

Les collections d’histoire conservées parles universitéslyonnaises,depuis la fin duXIXe siècle, époque de la création de la

bibliothèque centrale,ont subi des pertes désastreuseslors du sinistre du 12 juin 1999.Aujourd’hui,Lyonveut à nouveau faire figure de pôle d’attraction pourl’enseignement et la recherche dans cette discipline.La coopération devenue une nécessité passe désormaispar la mise en œuvre d’une carte documentaireadoptée par les trois bibliothèques universitaires delettres et sciences humaines.La documentation deniveau recherche est ainsi répartie :à Lyon-IIéchoient la psychologie, la sociologie, les scienceséconomiques et sociales – à l’exception du droit etde la gestion –,les sciences politiques,l’histoire del’art et l’archéologie;à Lyon-IIIreviennent le droit,la gestion,les langues slaves et orientales.La bibliothèquede recherche commune – Bibliothèqueinteruniversitaire de lettres et scienceshumaines (BIU-LSH) – assure,quant à elle, ladocumentation en géographie,en langues,en lettres,en philosophie,en sciences du langage et en histoire.

À la recherche d’une bibliothèqueSituée dans le quartier de Gerland à Lyon,la BIU-

LSH s’adresse aux étudiants avancés, auxenseignants et chercheurs des universités Lyon-II et Lyon-III et de l’ENS-LSH – soitun public de 6 000 lecteurs.La BIU-LSH,les bibliothèques de l’ENS-LSHet de l’INRP partagent un même bâtiment,la bibliothèque Denis-Diderot, construit parl’architecte Bruno Gaudin.Les collections de la BIU-LSH, ce sont 250 000 documents dont :- 46 000 en accès libre,- 30 000 livres anciens (manuscrits,incunables,imprimés du XVIe au XVIIIe siècle),- une salle de recherche bibliographique de 1 400 titres,- 80 000 livres du XIXe siècle.L’enrichissement des collections d’histoire areposé sur un budget de 60 000 € inscrits en2003.En commun avec l’ENS-LSH :- 1 100 abonnements et de nombreusescollections rétrospectives en accès libre,- des documents électroniques : HistoricalAbstracts, Dissertation Abstracts, JSTOR,Patrologia Latina par exemple.

Les étudiants et chercheurs des deux universitéspeuvent accéder au fonds d’histoire de la bibliothèquede l’École,bien que cette bibliothèque ne relèvepas de la carte documentaire lyonnaise.Les collections de l’INRP (600 000 volumes)ont rejoint celles de la BIU-LSH et de l’ENS-LSH en juillet 2003.Inaugurée en février 2001,la BIU-LSH se distinguepar un statut de bibliothèque de recherche,qui lui confère une position particulière sur lacarte documentaire lyonnaise,visant à instaurerune complémentarité de niveau et de champdisciplinaire entre les différentes bibliothèquesuniversitaires locales.En 1999,le projet de déménagement des collectionsvers un nouveau bâtiment rattaché à l’ENS Lettresétait très avancé lorsque l’incendie priva labibliothèque d’une partie importante de ses moyensdocumentaires. Cependant l’histoire étaitidentifiée comme l’un des axes fortsde la nouvellebibliothèque.La question de la reconstitution descollections se posait donc fortement pour ce vastedomaine intellectuel,comme la nécessité de comblerdes lacunes préexistantes, dans la perspectiverapprochée de l’ouverture début 2001.

Jean-Pierre Gesson, président de l’université de PoitiersGeneviève Firouz-Abadie, directrice du SCD http://www-bu.univ-poitiers.frSCD 93 avenue Recteur-Pineau BP 605 - 86022 POITIERS CEDEX

À Lyon, l’histoire à la carte

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Le fondsa été développé de la manière suivante:— la reconstitution ou la mise à jour des collectionsde sources :corpus de textes,comme le CorpusChristianorum ou les Monumenta GermaniaeHistorica, d’actes officiels (Ordonnances desRois de France…),de documents issus de larecherche archéologique (épigraphie,numismatique…) ; il y a également lareconstitution de fonds de base composésd’ouvrages « classiques »,œuvres des grandshistoriens ayant fait évoluer la méthodologieou un thème particulier de la discipline – L. Febvre, M. Bloch, P. Chaunu, E. Leroy-Ladurie – de collections de référencespluridisciplinaires (Aufstieg und Niedergang derRömischen Weltpour l’Antiquité ou collectionsde la Voltaire Foundationpour le XVIIIe siècle),de grandes synthèses de bon niveau (telles lesCambridge History), ainsi que d’usuels(Dictionnaire biographique du mouvement ouvrierfrançais de Maitron) ;— des acquisitions visant un haut niveaude contenu,avec le souci de suivre les orientationsactuelles de la recherche historique en général,lyonnaise en particulier.Citons par exemple lademande croissante concernant l’histoire desinstitutions et des fondements juridiques dessociétés ou le développement de thématiquestransversales mettant en jeu plusieursdisciplines : fonds d’histoire urbaine quiintéresse différents centres de recherchelyonnais, histoire religieuse, histoire militaire,lettres et civilisation médiévale. Plusieurs deces fonds ont été enrichis grâce à l’aide du Centrenational du Livre.Dans cette perspective,une veille documentairea été instaurée afin de saisir toute occasion decompléter les fonds par des achatsparticulièrement intéressants.Ainsi a été acquis,récemment,un ensemble d’ouvrages rares éditéspar l’EDHIS(Éditions d’histoire sociale) – sourcespour l’histoire du XVIIIe siècle,de la Révolutionet du XIXe siècle.Cette veille concerne pour unepart importante (40 % des achats) les éditionsen langues étrangères afin d’élargir l’offredocumentaire.

Dériver et (se) localiserLa dérivation des notices du Sudoca permisde traiter dans un délai court la massedocumentaire,dons ou acquisitions,liée à l’opérationde reconstitution. S’agissant de nouvellesacquisitions, la localisation des exemplairesen France permet d’évaluer la pertinence pourle fonds d’ouvrages de recherche souvent onéreux.Le fonds d’histoire comprend plus de 14 000volumes au catalogue et plus de 250 titres vivantsde périodiques.En histoire ancienne et médiévale,l’année 2004doit permettre de poursuivre la constitution desgrands corpus de sources, de collections deréférences et d’élargir l’offre documentaire auxsciences auxiliaires de l’histoire :numismatique,sigillographie,héraldique notamment ainsi quel’histoire du nord et nord-ouest de l’Europe.Pour l’époque moderne et contemporaine,il s’agitd’enrichir le fonds d’histoire de la France parl’achat de sources et d’essais en langues étrangères.Il faudrait encore amener les fonds concernantles autres pays européens à un niveauquantitatif satisfaisant et répondre à une demandeémergente concernant la Grande-Bretagne etle Commonwealth.la BIU-LSHcompte (novembre 2003) plus de60 000 notices bibliographiques localisées dansle Sudoc, parmi lesquelles on dénombreenviron 40 000 notices dérivées après juillet 2001,date d’entrée de la BIU-LSH dans le Sudoc.Parmi les 20 000 autres notices, on compteles notices issues de la conversion rétrospective« Pritec/Ministère», environ 400 notices depériodiques et les notices correspondant auxouvrages dérivés de BN-Opale entre mars etdécembre 2000.14 000 notices,environ,correspondent au fondsd’histoire, réparties en 11 000 noticesd’histoire générale et 3 000 notices d’histoirereligieuse.La BIU-LSH crée des notices pour environ 17%des notices d’ouvrages d’histoire parus et acquisdepuis l’an 2000.

M.-J. [email protected]

M. [email protected]

L’histoire à l’universitéLumière

Le service commun de la documentationde l’Université Lumière – université Lyon-II –créé en 1989, accompagne l’enseignement etla recherche d’une université à dominantelittéraire.Le SCD de Lyon-II comprend, actuellement,huit bibliothèques réparties sur les deux sitesde Bron – Campus Porte-des-Alpes – et ducentre-ville – Campus Berges-du-Rhône.En 2005, les trois bibliothèques du centre-ville vont être regroupées, dans uneconstruction nouvelle (bâtiment Chevreul),et les bibliothèques de Bron serontprogressivement englobées dans le bâtimentde la bibliothèque universitaire, parallèlementà la mise en place des plateaux thématiqueset à la « réhabilitation/reconstruction » deslocaux qui est prévue.Carte documentaireSur les 26 000 étudiants inscrits en2002/2003, 2 667 ont choisi l’histoire et,parmi eux, 794 l’histoire de l’art tous cyclesconfondus, 239 l’archéologie à partir de lalicence – cf. Arabesques n° 31 consacré à l’artet à l’archéologie. Depuis 2000, le SCD seconforme à la carte documentaire, ratifiée parles universités Lyon-II et Lyon-III,pour délimiterle périmètre de ses nouvelles acquisitions ; ilacquiert en histoire la documentation deproximité nécessaire au niveau L – dans le cadredu LMD – pour environ 1 000 étudiants – 646en DEUG, 298 en licence et 63 en préparationde concours. Les étudiants et la cinquantained’enseignants et d’enseignants-chercheurs enhistoire ont à leur disposition deux bibliothèquesdestinataires, entre autres, de la documentationdans cette discipline, à savoir la bibliothèqueuniversitaire de Bron et la bibliothèqueinterfacultés.Le SCD a consacré environ 24 500 € en créditsdocumentaires pour l’histoire en 2003, pourles périodiques et les ouvrages, horsdocumentation électronique, ce qui représenteune part moyenne dans les dépenses – maispour le niveau L uniquement.Si les acquisitionscourantes sur support papier ont diminué depuisl’existence d’une carte documentaire universitairelyonnaise, le potentiel documentaire resteimportant sur le site de Bron avec 37 000volumes et 95 abonnements, dont 81 en cours.Sur ces 37 000 volumes,17 000 sont localisésdans le Système universitaire dedocumentation, les volumes restants étantpour l’instant signalés dans la base locale Loris– notices brèves.

Sylvain Auroux, directeur de l’ENS de lettres et sciences humainesCharles Micol, directeur de la bibliothèque interuniversitaireBIU-LSH http://biu.ens-ish.fr/bieu ✆ 04 37 37 65 00 65 10

5 parvis René-Descartes BP 7000 - 69342 LYON CEDEX 07

Bibliothèque Denis-Diderot © ENS-LSH

.../... À Lyon, l’histoire à la carte

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Guy Lavorel, président de l’université Lyon-IIIJean Bernon, directeur du SCDSCD ✆ 04 78 78 79 00 ou 02

79 89 6 cours Albert-Thomas BP 8242

69371 LYON CEDEX 08

rabesques n° 33 janvier - février - mars 2004

17Gilbert Puech, président de l’université Lyon-IICaroline Gayral, directrice du SCDSCD ✆ 04 78 77 24 87

69 21 5 avenue Pierre-Mendès-France

69676 BRON CEDEX

Sur les quais…

L’université Lyon-III compte un peu plus de 20 000 étudiants répartis sur trois sites :le nouveaucampus de la Manufacture, l’ancien campus desQuais et l’antenne de Bourg-en-Bresse, leCEUBA.Sur chacun d’eux,les bibliothèques du SCD jouentle rôle de pôle documentaire pour accompagnerl’enseignement et la recherche, avec lesorientations différentes en fonction de la cartedocumentaire lyonnaise en sciences humaines etsociales (SHS). Pour ce qui est de l’histoire ils’agit donc d’un pôle de proximité. Depuis lapremière année jusqu’à la préparation des concoursdu CAPES et de l’agrégation,il y a 825 étudiantsen histoire, auxquels il faut ajouter environ 200 étudiants de la maîtrise au doctorat. Il y adonc,au total,plus de 1 000 étudiants en histoire,dont 200 relèvent de la bibliothèque interuniversitaireDenis-Diderot pour leur documentation. Lescollections d’histoire de Lyon-III sont répartiesentre la bibliothèque de la Manufacture et labibliothèque de lettres et langues.Un pôle de proximité. La bibliothèque de laManufacture accueille les 650 étudiantsd’histoire des deux premières années du cursusuniversitaire. Sur une superficie de 700 m2, le2e étage regroupe les collections d’histoire,maiségalement de géographie et de lettres qui sontaussi utiles aux historiens.170 places assises sontà leur disposition ainsi que des carrels leurpermettant de s’isoler pour travailler en petitsgroupes sans déranger les lecteurs de la salle.Les usagers y trouvent 6 900 ouvrages d’histoireen libre accès correspondant à 4 100 titres,essentiellement les manuels, les ouvrages auprogramme des enseignements et les titresrecommandés par les enseignants. Le budgetd’environ 13 000 € permet d’acheter unnombre d’exemplaires suffisant pour répondreaux besoins des lecteurs. La cartothèque situéeau même étage regroupe 8 300 cartes et un mobilieradapté à leur consultation. Elle s’adresseprioritairement aux géographes mais aussi auxétudiants d’histoire.La bibliothèque de lettres etlangues, ouverte depuis avril 2002, est née dela fusion de la bibliothèque de langues et philosophieet de la bibliothèque de lettres et civilisations.Située à 500 mètres du campus des Quais, sasuperficie totale est de 1 400 m2.Elle est destinéeaux étudiants de 2e cycle et aux candidats auxconcours d’enseignement,en littérature,histoire,géographie et philosophie, ainsi qu’aux 3es cycles de langues slaves et est-asiatiques.Enhistoire,elle offre 7 000 ouvrages en libre accès,correspondant à 5 800 titres, aux quelque 300 étudiants répartis dans les différentes filières.Les titres plus variés, mais souvent en un seul

exemplaire, sont alimentés par un budgetannuel d’environ 12 000 euros. La variété dufonds s’explique également par son origine. Issude la bibliothèque de l’UFR de lettres,il a bénéficiéd’achats plus conséquents depuis l’intégration dela bibliothèque au SCD en 1991. Les choixd’acquisitions ont été constamment axés sur lesprogrammes des concours et des enseignementsensuite.Le renouvellement régulier des questionset le choix des enseignants de mettre au programmede licence les anciennes questions de concoursont permis à la fois d’étoffer le fonds et de luidonner une cohérence. La bibliothèque proposed’ailleurs un service spécifique pour les concours.Chaque année des ouvrages et des dossiers d’articlestraitant les questions de concours sont choisisavec les enseignants et proposés aux étudiantsdans un espace dédié.Une utilisation systématique du SudocPour ce qui est des périodiques sur papier,un peuplus de vingt titres sont disponibles entre les deuxsites.L’abonnement à Ebsco et Sweet Wise permetd’accéder aux dépouillements de périodiquesproposés par ces bases. Quelques périodiques etmonographies sur cédéroms ainsi qu’une sélectionde sites internet complétent une offre deressources électroniques limitée puisque le pôlede référence est à la bibliothèque interuniversitaire.Il y a certainement un niveau de concertationspécifique aux trois établissements pour l’achatdes ressources électroniques et la mise en œuvred’un accès partagé. Le passage au Sudoc etson utilisation systématique a permisd’abandonner le catalogage local sauf pour certainescollections en caractères non latins. Pour toutle reste, le signalement systématique dans la basenationale est de règle. Grâce à cette politique et aux chargements initiaux, la proportion des collections qui ne sont pas signalées dans le catalogue national s’est réduite significati-vement au fil du temps. En histoire, elleconcerne 1 800 titres sur 5 800 à la bibliothèquede lettres et langues et seulement 300 sur 4 100 titres à La Manufacture. Il s’agit pourl’essentiel de fonds des bibliothèques d’UFR dontle traitement rétrospectif n’avait pas pu être faitdans la base BN Opale.

C. Gallix [email protected]

Communauté universitaireParallèlement, le SCD met à disposition del’ensemble de la communauté universitairedes deux campus un ensemble de bases dedonnées bibliographiques en ligne à largespectre, où l’histoire est bien représentée,comme Francis, Swets Wise, PCI Full Text– sommaires assortis parfois du texteintégral, références bibliographiquesd’articles. Ces bases en ligne sont de plusen plus fréquentées et ouvrent auxhistoriens un accès appréciable auxréférences en langues étrangères,principalement l’anglais. La base en ligneBlackwell nouvellement acquise met à leurdisposition le texte intégral des revues éditéespar Blackwell, dont un certain nombreconcerne l’histoire.Des bases en ligne plus spécialisées commel’International Medieval Bibliography,l’Index islamicus ou le Corpus de littératuremédiévale en langue d’oc viennent compléterl’offre électronique à l’université Lyon-II.Face à l’accroissement des effectifs enpremière année, la formation des usagersest de plus en plus reconnue commeindispensable. Les enseignants en histoiresont très présents dans l’accompagnementdu dispositif de formation à l’utilisation desressources documentaires mis en place dansle cadre de l’UE «méthodologie etdocumentation» en première année deDEUG – présentation et repérage des outils,TP.La présentation du Sudoc y occupe une placeimportante, à côté du catalogue local Loris.Il est bien clair que l’objectif du SCD enmatière de signalement des ressources serade faire figurer, le plus rapidement possible,dans le Sudoc, l’intégralité de sescollections ; mais il sera pour celanécessaire de reprendre toutes les noticescréées localement et de se lancer dans lecatalogage des ressources électroniques.

M. Berger [email protected]. Gayral [email protected]

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Collections d’histoire(s)en Provence

rabesques n° 33 janvier - février - mars 2004

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Le site universitaire d’Aix-Marseille,fort de trois grandes universités, offreun potentiel de formation et de

recherche d’une très grande variété et d’une trèsgrande richesse.Pour se repérer dans un paysageaussi complexe et foisonnant,il suffit d’examinerles disciplines qui font la force de l’enseignementet de la recherche pour chacune de ces universités.À l’université Aix-Marseille-I (Université deProvence),ce sont les lettres et sciences humainesqui constituent le socle le plus visible des disciplinesenseignées.Et parmi les humanités,deux secteursdominent l’ensemble,tant par l’étendue de l’offrede formation et de la recherche que parl’importance du nombre des étudiants et deschercheurs concernés.Il s’agit de la psychologieet de l’histoire.Cette dernière discipline qui accueille, chaqueannée,sur l’ensemble des cycles,près de 2 000étudiants,est incontestablement celle qui a faitla réputation de l’Université de Provence. Denombreux indices permettent de prendre la mesurede la richesse documentaire qui en découle.Les magasiniers les plus anciens du service communde la documentation se remémorent,avec émotion,les interventions,toujours courtoises et efficaces,de Georges DUBY,pour améliorer la politiquedocumentaire. Une partie de sa bibliothèque – léguée par Madame DUBY – est venue enrichirles collections de la médiathèque de la Maisonméditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH).De même,qui ne se souvient des enseignementsdispensés à Aix-en-Provence, par MauriceAGULHON ou Michel VOVELLE ?On voit par là le niveau prestigieux del’enseignement de l’histoire à l’Université deProvence.

Recherche(s) bien répartie(s)On peut souligner la richesse et la diversité desdomaines de recherche en histoire,répartis surhuit UFR ou centres de recherche rattachés àla Maison méditerranéenne des sciences de l’homme(MMSH),auxquels il faut ajouter l’Institut derecherche et d’études sur le monde arabe etmusulman (IREMAM),connu dans le mondeentier par les chercheurs du domaine.C’est bien le domaine méditerranéen quiconstitue la force des collections d’histoire denotre SCD,mais nous y reviendrons.En effet,il convient de souligner également l’importancede l’enseignement et de la recherche sur l’histoiredu Moyen Âge.

L’enquête conduite,l’an dernier,par la sous-directiondes bibliothèques et de la documentation à partirde l’interrogation du Système universitaire dedocumentation pour les publications en série (Sudoc-PS),a montré que la collection de périodiquesde notre SCD sur cette période de l’histoire arrivaitdans le peloton de tête,derrière celle de la Sorbonneet celle du SCD de l’université de Poitiers, quiest, elle, pour l’histoire du Moyen Age, centred’acquisition et de diffusion de l’informationscientifique et technique (CADIST).Le SCD de l’Université de Provence est égalementCADIST pour les deux spécialisations suivantes:l’Orient méditerranéen et l’histoire coloniale jusqu’en1914.La richesse de ses collections dans ce domaineen font un partenaire essentiel du groupementque constitue le pôle associé à la Bibliothèquenationale de France sur le monde méditerranéen.Au sein du pôle,la bibliothèque universitaire delettres et sciences humaines est associée à lamédiathèque de la Maison méditerranéenne dessciences de l’homme,riche de 90 000 volumessur le monde méditerranéen, ainsi qu’à labibliothèque patrimoniale de la Chambre decommerce et d’industrie Marseille-Provence,dontles collections sur les échanges commerciauxen Méditerranée sont très riches;elle est égalementassociée aux bibliothèques municipales d’Aix-en-Provence et de Marseille, qui possèdentd’importantes collections de littérature des paysdu pourtour méditerranéen et,enfin,à la bibliothèquedu centre des archives d’outre-mer,riche de plusde 100 000 volumes sur l’histoire des colonieset protectorats français.Cet ensemble documentaire,qui se complète etse structure peu à peu,constitue indéniablementune des sources les plus importantes et les plusriches pour les chercheurs qui, dans le mondeentier,travaillent sur l’histoire de la Méditerranée.

Cinq en troisCompte tenu de la valeur,que l’on pourrait qualifierde « stratégique »,de ses collections d’histoire,le SCD consacre des moyens relativement importantsà leur développement et à leur traitement.Selonl’organisation en vigueur à la bibliothèque de lettreset sciences humaines, le département d’histoireest confié,comme les autres départements,à untrinôme – qui pour ce secteur particuliercomprend cinq personnes ! En effet, sous laresponsabilité d’un conservateur en chef, unebibliothécaire adjointe spécialisée assure lecatalogage, aidée d’une vacataire pour lecatalogage des livres en langue arabe, et deux

magasiniers s’occupent de la gestion matérielledes collections.Ces collections comprennent 9 000ouvrages en libre accès,8 000 volumes dans lasalle dédiée au CADIST ; elles s’accroissentglobalement de 1 050 titres chaque année et 200titres de périodiques vivants complètent l’offredocumentaire du domaine.Deux fois par an,le conservateur réunit les membresde la commission spécialisée, composéed’enseignants et de chercheurs;ceci permet d’assurerla continuité des collections dans l’homogénéité,tout en ajustant au plus près toutes les donnéesqui permettent d’améliorer la complémentaritédes collections avec les autres unités documentairesdu campus.À cet égard,il convient de souligner que l’UFRCivilisations et humanités, en charge del’enseignement de l’histoire à Aix-en-Provence,a demandé l’intégration de ses différentesbibliothèques – histoire,philosophie,sociologie –au SCD et que ce travail est largementcommencé.Comme nous l’avons vu,le traitement bibliographiquede cette collection est actuellement assumée pardeux personnes:une bibliothécaire adjointe spécialisée,et une vacataire chargée du catalogage des livresen langue arabe.

De la 1re vague à la médiathèqueLe catalogage du SCD de l’Université de Provencea fait partie de la première vague dedéploiement dans le Système universitaire dedocumentation,dès le début de l’été 2001.Leséquipes des deux sections – sciences et lettres–ont suivi la formation avec une très grandemotivation et dès 2002 le système a prouvé satrès grande efficacité.En effet,sur 10 900 ouvragescatalogués,plus de 9 200 ont fait l’objet d’unelocalisation et un peu moins de 1 700 ont donnélieu à la création d’une notice originale. Cecicorrespond à un taux de recouvrement de prèsde 84,7 %.Les statistiques des trois premierstrimestres de 2003 semblent corroborer cetheureux constat.Il faut tout de même noter q’une grande partiedes créations de notices incombent audépartement d’histoire,en raison de la présencedu CADIST et de l’originalité des domaines qu’iltraite.Ceci n’est d’ailleurs pas sans incidence sur larecrudescence de notre prêt entre bibliothèquesen lettres et sciences humaines. En effet,

Le Mâconnais en japonais.Formation of feudal dominion and the rural community in Dijonnais and Mâconnais by Toyoyuki Sabata, Miraisha & CO. LTD.,Tokyo, 1962. P. 225 - extrait

Fonds Duby de la médiathèque de la Maison méditerrannéenne des sciences de l’homme à Aix-en-Provence

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contrairement au PEB de la section sciencesde moins en moins sollicité en raison de l’utilisationcroissante des périodiques en ligne, le PEB dela section lettres et sciences humaines voit sonniveau de sollicitation s’élever assez régulièrement.La cause de cet heureux effet incombe sans douteau Sudoc, dans la mesure où les noticesdes ouvrages du CADIST affichent en têtenotre localisation. Quant aux ouvrages quine sont pas du ressort de notre CADIST,ni d’aucun autre CADIST, leurs noticespersistent à afficher notre localisation entête pour une raison toute simple : notre

université reste, quoiqu’il arrive, lapremière université française … par ordrealphabétique !Pour conclure, on peut souligner que lacréation de la future médiathèque deshumanités à Aix-en-Provence ouvre denouvelles perspectives pour le département

d’histoire, appelé à s’y installer et à s’ydévelopper à l’horizon de l’année 2006-2007. Mais ceci est une autre histoire…

G. [email protected]

Yves Mathieu, président de l’université Aix-Marseille-IGeorges Perrin, directeur du service commun de la documentationSCD ✆ 04 42 95 85 46 85 47

Chemin du Moulin-de-Testas 13626 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 1

La bibliothèque centrale de l’UniversitéGaston-Berger : un système deressources documentaires en chantier.

La bibliothèque centrale de l’UniversitéGaston-Berger – du nom de Gaston Berger,philosophe franco-sénégalais – a été ouverteen même temps que l’université,en décembre1990.Sa mission principale est de soutenir lesenseignements dispensés à l’université et lesrecherches qui y sont menées,en donnant auxétudiants et aux chercheurs la documentationrépondant à leurs besoins.Elle est dirigée par un directeur et organiséeen trois divisions.1- La division communication et orientations’occupe de la diffusion et de la communicationdes ouvrages. Elle est dirigée par unconservateur, secondé par un bibliothécaire.2- La division acquisition et traitement collecteles données concernant la documentationintéressant les usagers de la bibliothèque.Elles’occupe également du traitement de ladocumentation dont l’acquisition est effective.Elle a comme responsable un conservateur,épaulépar cinq bibliothécaires, qui se partagent lestaches de traitement en fonction du type et de

la discipline du document.3- La division presse et reprographie estchargée, entre autres, de restaurer lesdocuments dégradés ou mal imprimés.Ellevient en aide aux étudiants et chercheurs dansl’impression et la reliure de leurs mémoires,thèses et publications.Elle a un documentalistecomme responsable.Le personnel, composé de professionnels etde non professionnels, compte 28 agents.Si elle en a besoin,la bibliothèque peut recruterdes vacataires comme personnel d’appoint.La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredide 8 heures à 22 heures et le samedi de 8heures à 18 heures.Les utilisateurs potentielsde la bibliothèque sont les étudiants,au nombrede 3 000, et les enseignants et chercheurs,permanents et vacataires, qui sont unecentaine.Chaque étudiant, inscrit à la bibliothèque, adroit à deux livres, pendant 15 joursrenouvelables,et les professeurs ont droit,chacun,à quatre livres, pour 15 jours renouvelableségalement.Le fonds documentaire est,actuellement,estiméà 40 000 volumes,dont un grand nombre demanuels. Les périodiques vivants et mortscomptent 300 titres. Le système étaitmanuel jusqu’au mois d’août 2003.Mais,depuislors, la bibliothèque est en chantierd’informatisation. On espère qu’elle sera enligne d’ici quelques semaines.En plus de la bibliothèque centrale, les UFRont leurs centres de documentation,spécialisésdans les disciplines qui les concernent.C’est dans le souci de regrouper leurs efforts,de mieux faire,de rationaliser leurs activités,de minimiser les doubles emplois en traitementet en acquisition,que les acteurs du domainedocumentaire de l’Université Gaston-Bergerveulent travailler en réseau ;d’où l’utilité d’unséjour à l’ABES,dont l’expérience en la matièreest avérée.

Boubacar Diakhaté[email protected]

Qu’en 2004, les dixen matière de TICE… Technologies d’information et de communication pour l’enseignementParmi les vœux du ministère : « que 2004soit l’année de la capitalisation des acquis,autour de 10 universités numériques enrégion ». Cf. Vu-hebdo hors-série n° 2 (9 oct. 2003) : Campus numériques - Universités numériques en région

Les dixUNERA – Université numérique en régionAlsaceACOR – Aquitaine campus ouvert en régionUNB – Université numérique de BretagneUNIRE – Université numérique interrégionalerégion EstUOMLR – Université ouverte Montpellier Languedoc-RoussillonUNRNPDC – Université numérique en régionNord-Pas-de-CalaisUNRPC – Université numérique en régionPoitou-CharentesUNRPACA – Université numérique en régionProvence-Alpes-Côte d’AzurUNR Réunion – Université numérique en régionRéunionUNRRA – Université numérique en régionRhône-Alpes

Le volet documentaire de l’UOMLR

Les projets d’universités numériques en régionvisent à généraliser la mise à disposition de ser-vices numériques aux communautés universi-taires – Cela existe aussi dans d’autres pays ;exemple ci-après de l’UOC.*Le projet de l’UOMLR,d’un montant de troismillions d’euros sur deux ans,cofinancé par leMJENR, la DATAR (Délégation à l’aména-gement du territoire et à l’action régionale), leconseil régional et les établissements, a l’am-bition d’atteindre l’ensemble des communau-tés universitaires par un grand nombre de ser-vices (vie étudiante, culture, documentation,services administratifs et pédagogiques),le prin-cipe étant basé sur la navigation à partir d’uneidentification unique.

Ndiawar Sarr, président de l’Université Gaston-BergerMamadou Ndoye, directeur de la bibliothèque

[email protected] www.ugb.sn BP 234 SAINT-LOUIS Sénégal

En ligne en 2004 Coopération internationale

L’ABES a accueilli, du 17 au 28 novembre2003,Boubacar Diakhaté, chargé dutraitement des documents à la bibliothèqueuniversitaire Gaston-Berger de Saint-Louisdu Sénégal.Ce stage se situait dans le cadre duProgramme d’amélioration del’enseignement supérieur du Sénégal(PAES),programme qui comprend un voletbibliothèques. Le stage a été axé sur lecatalogage partagé au format UNIMARC,le perfectionnement du prêt entrebibliothèques et les différents services duSystème universitaire de documentation.

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Directrice de la publication

Sabine Barral

ISSN 1269-0589

25 rue Guillaume-Dupuytren BP 4367

34196 MONTPELLIER CEDEX 5

rabesques ↔ Sylvette Salvit [email protected] ✆ 04 67 54 84 12 Comité de rédaction

É. Coulouma - J. Faïta-Hugues - G. Lambert - L. Roussel - S. Salvit

ABES ✆ 04 67 54 84 10 04 67 54 84 14 http://www.abes.fr

gence bibliographique de l’enseignement supérieur

20

Réunion

genda

Les 15 et 16 janvier, à Paris, la

sous-direction des bibliothèques et de

la documentation de la direction de

l’enseignement supérieur réunit les

directeurs des bibliothèques universitaires

et de grands établissements.

MJENR - DES - SDBD

99 rue de Grenelle 75357 PARIS 07 SP

InitiationSessions de formation initiale à

l’utilisation professionnelle de WinIBW

destinées aux catalogueurs des

établissements déployés dans le Sudoc

En janvier c’est à Paris – du 12 au 15

à Paris-VIII et du 26 au 29 à Paris-III

En février du 2 au 5

c’est à Aix-Marseille-II et à Dijon

En mars du 8 au 11 c’est à Rouen

et du 22 au 25 à Troyes

SalonDu 19 au 24 mars Les lettreschinoises à l’honneur au XXIVe

Salon du Livre– Paris expo – Porte de Versailles

Sur l’espace Métiers et industriesdu livre « La connaissance de lachaîne du livre »

Le volet documentaire est un point fort del’UOMLR, s’appuyant sur le projet Interfaceet l’interfaçant avec l’environnement numériquede travail et le système de management decontenus d’apprentissage – LCMS.La formation à distance a rapidement tiré profitde l’internet.Des logiciels spécifiques au suivide formation ont été développés, nommés enfrançais plates-formes d’enseignement à dis-tance ou plates-formes d’enseignement ouvertet à distance – Le terme d’ouvert identifie desmodèles pédagogiques plus diversifiés : travailcoopératif, mixte présentiel/distance.Les travaux de standardisation (AICC, IMS,ADL) récents ont conduit à spécifier le cœurdes dispositifs : le Learning ManagementSystem,qui administre les formations,agenceles ressources, suit la progression des appre-nants.Pour pallier les carences des LMS à trai-ter les ressources,un courant émergent se déve-loppe rapidement, la création des LCMS ;pour faire très schématique LCMS = LMS +GEIDE ou LMS + outils documentaires,d’oùla position clé d’un système documentaireincluant la GED.É. G. [email protected]

UOMLR – Université ouverte MontpellierLanguedoc-RoussillonUOMLR ✆ 04 67 41 93 33 Pôle universitaire européen ✆ 04 67 41 67 81

163 rue Auguste-Broussonnet 34090 MONTPELLIERADLAdvanced Distributed Learning développe le modèleSCORM – Sharable content resource modelAICCAviation Industry CBT (computer based training) ComiteeGEDGestion électronique de documentsGEIDEGestion électronique d’information et de documents existantsIMSInstructional Management SystemLCMSLearning Content Management SystemLMSLearning Management System

* UOC Universitat Oberta de Catalunya

À la SDBD

Claude JOLLY - Sous-directeur des bibliothèques et de la documentationClaire VAYSSADE - Chargée de missionauprès du sous-directeur

Joëlle CLAUD - Chef du bureau de lacoordination documentaire DES B1

Danièle DUCLOS-FAURE - Chef du bureau dela modernisation des bibliothèques DES B2

Jean-Émile TOSELLO-BANCAL - Chef dubureau de la formation, de l’édition etdes systèmes d’information DES B3

http://www.sup.adc.education.fr/bib/

Passionnément ou pas du toutL’Observatoire national de la vie étudiantea réalisé (en 2003) une enquêteconcernant, entre autres, la fréquentationestudiantine des bibliothèquesuniversitaires.À la question : « Où étudient-ils ? »,les réponses aux questionnairesindiquaient « souvent », dans leurlogement personnel (62,3 %) ou chez leurs parents (44,8 %) etpresque « jamais » (– de 5 %),dans les transports, ni chez quelqu’und’autre, ni au café ; tandis qu’enbibliothèque, les étudiants ont répondu y étudier

« souvent » (24,5 %)

« parfois » (51,5 %)

« jamais » (24 %)…