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Résumés des communications Colloque : « Enseignement universitaire et recherche scientifique au Maghreb à l’heure de la mondialisation » (16, 17 décembre 2013). La construction de système national de recherche et d’innovation au Maroc : une dynamique émergente à l’épreuve de jeu des acteurs Kamal MELLAKH, chercheur et professeur au Département de sociologie, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammedia. Université Hassan II Mohammedia-Casablanca/Maroc La science au Maroc s’est développée depuis l’indépendance essentiellement à l’intérieur des universités publiques sans liens fort avec le monde économique. Mais depuis la fin des années 1990, l’Etat Marocain s’est lancé dans une démarche de construction d’un système national de recherche et d’innovation impliquant l’entreprise. A une conception de la science comme « domaine réservé de l’université » semble succéder une nouvelle conception, celle de la science

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Résumés des communications

Colloque : « Enseignement universitaire et recherche scientifique au Maghreb à l’heure de la mondialisation » (16, 17 décembre 2013).

La construction de système national de recherche et d’innovation au Maroc : une dynamique émergente à l’épreuve de jeu des acteurs

Kamal MELLAKH, chercheur et professeur au Département de sociologie, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammedia. Université Hassan II Mohammedia-Casablanca/Maroc

La science au Maroc s’est développée depuis l’indépendance essentiellement à l’intérieur des universités publiques sans liens fort avec le monde économique. Mais depuis la fin des années 1990, l’Etat Marocain s’est lancé dans une démarche de construction d’un système national de recherche et d’innovation impliquant l’entreprise. A une conception de la science comme « domaine réservé de l’université » semble succéder une nouvelle conception, celle de la science prioritairement destinée à résoudre les problèmes de l’économie et de développement technologique des entreprises. La politique scientifique marocaine est plus que jamais orientée vers le rapprochement de la science et l’industrie. Mais cette nouvelle politique de « la science au service de l’économie » est portée par une multitude d’acteurs (Ministère de l’Enseignement supérieur, Ministère de l’Industrie, Entreprises, chercheurs…..) qui n’ont pas forcément, ni les mêmes objectifs, ni les mêmes motivations. Le système marocain de recherche et d’innovation s’est trouvé ainsi bloquer par les tensions et les divergences entre ses principaux acteurs.

Dans cette communication, nous proposons d’étayer cette hypothèse. Dans un premier temps, nous donnerons un aperçu sur la genèse et la construction de système national de recherche et d’innovation au Maroc (mesures institutionnelles, actions publiques et leurs évolutions….). Dans un deuxième temps, nous chercherons à analyser le positionnement des différents acteurs en nous basant sur des enquêtes menées par entretiens auprès des parties prenantes du monde de la recherche- développement.

De la recherche en action à une sociologie appliquée :

Lorsque la recherche-enseignée en action contribue à innover les protocoles de recherche et la posture d’enseignant-chercheur

TOUIL Ahmed Nordine, sociologue, formateur, IREIS (Institut regional et européen des métiers de l’intervention sociale-Rhône-Alpes, France. Membre du comité de rédaction de la revue Le Sociographe

Engagé depuis plusieurs années dans l’enseignement de l’ethnologie et de la sociologie tant à l’Université que dans les IFSI et les instituts de formation de l’intervention sociale en France, la nécessité de conjuguer de manière concomitante : travail de recherche, expérimentation et transmission des savoirs, s’est progressivement imposée. En dépit des progrès accomplis en Europe,  et en France notamment en matière de recherche en sciences sociales et humaines(et en matière d’esprit critique), il demeure néanmoins des « poches de résistances », qui s’opposent vaille que vaille au changement du statu quo en matière d’enseignement et de recherche. Pourtant, la production des connaissances devrait pouvoir, sur certains objets d’étude et en temps, en mode et en heure, être l’expression d’un réel singulier et en mouvement. Parce qu’il ne peut y avoir d’enseignement sans mise à l’épreuve des postulats ou des acquis supposés, parce qu’une sociologie appliquée et pragmatique (par opposition à une sociologie orthodoxe ou classique) permet de traiter le réel, rendre visible l’invisible, tout en autorisant les acteurs concernés sur le terrain à se réapproprier les questionnements et savoirs produits, la « recherche-enseignée en action » permet de créer les ponts entre praticiens académiques et société civile ou professionnelle. Evidemment, les modes de pensée et les paradigmes ne sont pas toujours transposables, tant l’histoire, la culture et la langue en structurent les fondements et les possibles. Une question s’impose : la recherche en sciences sociales et humaines (tout particulièrement au Maghreb) doit-elle s’émanciper et créer ses propres outils et paradigmes ?

Cette contribution, en s’appuyant sur des expériences de recherche et d’enseignement, se propose comme hypothèse de réflexionsur lesdynamiques d’innovation et les modalités de production et de transmission de la connaissance entre France et Algérie.

La marginalité de l'anthropologie dans le contexte du déclin du système universitaire italien : les effets de l’idéologie néolibérale et de ses politiques.

Annamaria RIVERA, professeur émérite des universités italiennes

Entre les années ‘50 et ‘70, l’anthropologie italienne a exprimé des anthropologues d’haute niveau et d'importance internationale, comme Ernesto De Martino (« le Lévi-Strauss italien ») et Vittorio Lanternari : deux anthropologues et intellectuels engagés, qui ont influencé le débat public et la culture italienne.

Cependant, cette discipline a toujours joué un rôle marginal dans le système universitaire italien et, aujourd’hui, même plus dans la sphère publique : la figure professionnelle et les compétences de l'anthropologue assez rarement sont requises par les institutions publiques (par exemple, par les services sociaux et, en particulier, par ces qui s’occupent de la protection juridique des personnes et/ou de l’« intégration » de migrants et refugiés).

Cette situation s’est aggravée avec la décadence de l'université publique dans son ensemble. A partir de la fin des années ‘90, les gouvernements, soit de centre-gauche soit de droite, ont réalisé des «réformes» néolibérales, faites passer pour « modernisantes », qui ont contribué à la décadence actuelle de l’université publique italienne.

Selon le classement (2012-’13) du Word University Ranking, les universités publiques italiennes occupent des échelons parmi les plus bas, sur l’échelle pas seulement internationale, mais aussi de l'Union européenne. La seule université publique italienne classifié parmi le 200 meilleures au monde est cela de Bologne-Alma Mater.

À son tour cette décadence est le reflet du déclin économique et social général de l'Italie, durement touchée par les effets de la crise financière et économique et par les politiques dites « d’austérité ». Un de ces effets est l’augmentation vertigineuse des diplômés chômeurs et de leur émigration vers des autres pays.

La sociologie dans l’université et dans la société italienne,

Maria Immacolata MACIOTI , professeur émérite des Université italiennes

En comparaison avec l’anthropologie, la sociologie presents en Italie des evidentes diversités et quelque similitudes.

Autour des annés ’70 par exemple la sociologie, grace sourtout à Franco Ferrarotti, l’un des sociologues parmi les plus connus à l’etranger, vainqueur de la première chaire mise à concour en Italia pour cette matère, à dejà plusieurs cours d’ètude dans les universitées publiques italiennes. Cela, après un premier cours privé de Trento, toujours avec Ferrarotti parmi les premiers professeurs.

Ce sont, en Italie, des annés de croissance, d’espoir. Entre les annés ’70 et ’80 la sociologie semble avoir atteint un rôle interessant. Elle a déja atteint une certaine place dans les pricipales universitées mais aussie dans la societé, ça veut dire dans les media: dans la radio, dans la télévision, dans la presse les sociologues sont bien presents.

Les professeurs (fool professors) ne sont pas trop nombreux, ils se connais entre eux, et plus ou moin d’accord entre eux les cours de sociologie vont croitre et devenir plus nombreux. Plusieurs editeurs ouvrent des collections de sociologie, il y a des revues scientifiques.

Mais à partir de la moitié des annés ’80 le panorama va changer: vont naitre les premiers facultés de sociologie. Il n’y a pas un accord gèneral à ce propos. Ferrarotti par exemple aurait préferé une Faculté de Sciences Sociales.. Il va pas donner son adesion à l’AIS, Association Italienne de Sociologie.

Dans l’AIS il y a maintenant trois groupes: le Nord d’Italie, avec les Universités de Tourain et de Milan en prèmiere ligne ; il s’agit d’un groupe consideré laique. Le second est lié sourtout à l’Universitée catholique de Milan, à l’univ. di Boulogne, et il a comme rèferent plutôt le prof. Achille Ardigò. Ensuite, le troisième group (la troisième componente) est formé plutôt de professeurs et chercheurs des universités du centre et du sud d’Italie.Ce tros groups vont gérer les concours, avec des pourparler et des suffrages que l’on a négotiés.

Il devien plus difficile pour quelqu’un qui n’est pas dans un de trois groups d’avoir la possibilità de vaincre un concour dans l’université.

Les annés ce sont écoulés, la sociologie est maintenant, fin annés ’90, dans la plus part des universités italiennes, mais le niveau des pubblications, des recherches, des enseignements n’est pas toujours le meilleur. Les intérêts privés ont eu plus de place que non les intérêts générals. On a beaucoup des etudiants, dans l’universitè de masse, mais pas de resources materiels; les salles de classe sont insuffisantes, pas bien équipées.

Les facultés de sociologie produisent des licensiés qui ne trouvent pas facilment un travail. Si l’on trouve, c’est plutôt dans des bureaux ou il font des autres choses, pas le travail de sociologue: ça advient par exemple dans la mairie, dans les autres realitées locales. Le numero des étudiants de sociologie se reduit à faveur de la communication.

Aujourdui tres peux de sociologues italiens sont bien connu à l’etranger; les jalousies professionels ont determiné l’oubli, en patrie, des noms très importants ailleurs.

On va pas lire beaucoup, en Italie. Dans les derniers 20 ans la logique de l’image l’emporte sur la parole écrite. Les éditeurs vont publier presque seulement si on a l’argent pour payer les frais de l’édition. La situation est pire avec la fin des années ’90, aver les “reformes” néolibérals, officiellement prevues pour moderniser l’université. Pratiquement l’université maintenant depend pour son fonctionnement de la bienveillance des industries. C’est la fin la l’université comme lieu de la recherche libre, de l’université comme lieu de la liberté de la pensée. Les facultés humaines sont fortement à risque.

La remède, avec les “lignes medianes” pre-definies, à attendre selons des critères discutables, c’est probablement pire du mal.

"L’université, le métier de chercheur et la stimulation d’une demande sociale pour la science. Quelques expériences tunisiennes

Riadh ZGHAL, Professeur émérite des universités tunisiennes

Une question fondamentale devrait être posée avant toute réponse à la problématique du rapport entre enseignement universitaire et recherche scientifique : Pourquoi la recherche scientifique ? Cette question peut être déclinée en plusieurs autres. Quelles sont les motivations des chercheurs ? L’université forme-t-elle des chercheurs de savoir ou des chercheurs de diplômes ? Y a-t-il une demande sociale pour la recherche scientifique ? Quels sont les acteurs qui stimulent ou au contraire découragent la formation d’une telle demande ? Comment évaluer les résultats de la recherche ? Dans cette présentation nos tenterons d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions, nous dresserons un profil du métier de chercheur et nous présenterons à partir de l’exemple tunisien des expériences visant à tisser des liens entre la science et le système de production.

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Hétéronomie du champ du savoir ou la politique d’arabisation comme rupture avec la pensée universelle… 

DOURARI Abderazak, professeur, Université d’Alger

Nous montrons dans cet article que l’hétéronomie du champ du savoir dans tout le monde arabe procède d’une volonté de persistance au pouvoir des gouvernants. La politique d’arabisation est un élément-clé de ce système de (re)production historique de société dans la mesure où elle élargie la fracture intellectuelle entre le niveau de la pensée occidentale et celui des sociétés dites arabes du fait que la langue arabe scolaire a été rendue incapable d’absorber la dynamique pensée scientifique et philosophique mondiale actuelle, en particulier dans le domaine des sciences sociales, par le fait de politiques linguistiques à contenu conservateur. En conséquence, la traduction vers cette langue en est rendue, sinon impossible, du moins difficultueuse et cette situation est compliquée par l’impéritie de la lexicographie/ lexicologie arabe qui reste prisonnière du lissân al-‘arab du 14ème siècle C.

We show in this presentation that the heteronomy of the scientific field in the so-called Arab world draw on the determination of their systems of government to persist in power. The Arabization policy is one key element of this historic system of (re)production of societies in as much as it aims at aggravating the intellectual divide between the level of thought in the west and that of the so called Arab societies because of the fact that scholarly Arabic has been rendered incapable to express the present days dynamic philosophic and scientific universal thought, particularly the social sciences domain, for the reason that in the so-called Arab World the language policies are conservative. Subsequently, the translation to this language is rendered, if not impossible, rather very exhausting and this situation is really complicated by the incompetence of the Arabic lexicography/lexicology that has remained trapped within the Lissân al-‘arab in the 14th. century.

La réforme LMD dans l’université Algérienne :

L’Imposition d’une problématique exogène

GHALAMALLAH Mohamed,

professeur, département de sociologie, Université d’Alger 2 

Le processus initiés à Bologne en 1999 par 29 pays européen est la réponse particulière apportée par ces derniers aux problèmes qui se posaient à leurs enseignements supérieurs à la fin du siècle dernier. Réagissant à la perte d’attractivité de leurs universités qu’ils considéraient comme un indicateur de déclin, Ils ont décidé d’unir leurs potentialités universitaires et mettre en place un espace européen d’enseignement supérieur afin de créer en 2010 « l’économie de la connaissance la plus compétitive » de la planète. Face aux défis de la mondialisation, ces pays considéraient que les grandes orientations de politique universitaire ne pouvaient être prises au niveau d’une nation, mais décidées conjointement à l’échelle continentale puis mises en œuvre par chacun des pays selon ses conditions spécifiques. Dans cette optique principe de mobilité est central ; il implique celui de l’adoption d’une même structure des diplômes (LMD) et celui de la reconnaissance mutuelle de ces derniers par les différents pays du processus de Bologne grâce à un système d’assurance qualité et aussi la notion d’employabilité.

L’implantation de la réforme LMD dans l’université algérienne a été décidée au plus haut niveau de l’état dés l’année 2002 puis mise progressivement en application à la rentrée de 2004. Une réforme toute faîte, « clés en main » a été importée, dans sa philosophie et ses modes opératoires dans l’université du pays lui imposant une problématique exogène. La réforme lmd a été ainsi mécaniquement reprise dans sa version française et réduite à un recueil de recettes présentées comme universelles et incontournables dont l’application est susceptible de résoudre comme par enchantement l’ensemble des problèmes de l’université algérienne et la hisser au niveau des meilleures universités du monde.

Nous tenterons à partir de l’enquête que nous avons menée sur la mise en œuvre de la réforme LMD depuis une dizaine d’années, de dresser un diagnostic des problèmes de l’université algérienne ; Ce diagnostic nous permettra d’identifier les conditions à réaliser pour une réforme endogène et inspirée des acquis des expériences éprouvées au niveau international.

Recherche scientifique et université en Algérie, le lieu d’une triple séparation.

SEBAA Rabeh, Professeur et écrivain, Faculté des Sciences sociales-Université d’Oran

La configuration actuelle de la recherche dite scientifique en Algérie et notamment à l’université donne, d’emblée, à lire les velléités de sa laborieuse recherchabilité. Elle s’illustre principalement par trois aspects :

I - La séparation de corps de l’enseignement et de la recherche au sein de l’université algérienne. Alors qu’en toute logique ils sont supposés se sustenter mutuellement. La réalité des faits montrent qu’enseignement et recherche évoluent en forme de ciseaux rendant l’écart entre les deux lames de plus en plus ouvert. Ce qui est fort préjudiciable à la cohérence et à la cohésion d’un enseignement universitaire se nourrissant de découvertes et d’avancées épistémologiques.

II - La pléthore de structures institutionnelles qui se juxtaposent ou se côtoient sans se fréquenter. Un agrégat d’isolats budgétiphages où très souvent les programmes, les thématiques, les sujets et les problématiques se chevauchent, se télescopent, se répètent avant de s’évanouir, sans produire la moindre connaissance à laquelle ils sont censés, pourtant, devoir leur existence. Des structures séparées de la moindre volonté de rechercher un renouvellement dans le monde d’appréhension du réel.

III- la séparation de l’univers de la recherche dite scientifique en Algérie avec l’observance d’un code déontologique. Cette séparation revêt la forme d’un déficit éthique drastique, habitant la plupart des institutions, notamment dans les sciences sociales. Des institutions qui ont pour préoccupation focale voire pour mission principale, d’apporter une caution, d’apparence académique, à des orientations officielles, au détriment d’une recherche dissonante participant à l’objectivation de la conscience critique de la société.

Nous nous proposons d’explorer cette triple séparation, entre enseignement et recherche, entre éthique et pratique scientifique et enfin entre recherche dite scientifique et absence de volonté de renouvellement dans le mode d’appréhension du réel. Un triple handicap contrariant fortement l’émergence d’une université algérienne conforme aux exigences universelles.

LAKJAA Abdelkader, professeur de sociologie

Université d’Oran

L’université algérienne : de la réforme de 1971 au LMD en 2004

L’université algérienne a enregistré deux grandes réformes : celle de 1971 et celle de 2003 appelée « réforme LMD ». La première a eu pour mission principale de doter le pays en cadres pour la mise en œuvre du programme de modernisation volontariste qui s’articulait sur trois volets : l’industrialisation, l’urbanisation et la scolarisation. C’était le temps des réformes qui étaient d’inspiration « endogène » et la démocratisation de l’enseignement supérieur s’insérait dans ce cadre. La deuxième réforme, dictée par les exigences de la mondialisation, d’inspiration « exogène », vise l’amélioration qualitative de la production universitaire par l’alignement sur les normes internationales. Mais les turbulences politiques que traverse l’Algérie durant 25 ans font que la réalisation d’un des préalables à la réussite de cette deuxième réforme est toujours en attente : définir exactement les besoins à long terme et les orientations stratégiques du pays ainsi que les besoins essentiels du tissu social, économique et industriel. Ceci ne peut être fait par les universitaires seuls.

Ce flou concernant les missions de l’université a conduit à la coexistence des deux systèmes, le classique et le LMD, au sein de la même université depuis 2003 jusqu’à aujourd’hui. Tout laisse penser que l’on assiste à l’effet inverse de ce qui était attendu de cette cohabitation : ce n’est pas le LMD qui arrive à faire évoluer les mentalités, les attitudes et les comportements des étudiants et des enseignants du classique dans le sens de ses propres exigences mais c’est bien l’inverse qu’on enregistre. Ainsi s’expliquent, de notre point de vue, l’absenteisme des étudiants du LMD aux cours comme dans le classique. D’autre part, la faiblesse du niveau d’information concernant cette réforme, tant chez les enseignants que chez les étudiants, est un révélateur de ce flou. Enfin la faiblesse de l’encadrement s’ajoute elle aussi aux facteurs qui font se classer l’université algérienne loin des normes internationales: le taux d’encadrement global en 2004 était de 28,6 étudiants par enseignant alors qu’il est de l’ordre de 414,4 pour le grade de professeur et de 303 pour le grade de maître de conférences. En 2004, le Ministre de l’enseignement supérieur prévoyait le recrutement de 43300 enseignants à l’horizon 2008 pour se conformer aux normes internationales. Aussi le tutorat, élément-clé pour la réussite du LMD, ne fonctionne toujours pas dans le plus grand nombre des universités algériennes.

Quand on sait que le LMD vise essentiellement à « faire acquérir aux étudiants des méthodes de travail et de raisonnement autant que des connaissances, des principes de mise en œuvre et des procédés plus que des recettes. » et qu’une attention soutenue doit être accordée à la part de la recherche dans le cursus de la formation universitaire, on ne peut qu’être sceptique vis-à-vis de cette de cette réforme LMD. Il est vrai que cette deuxième réforme de l’université algérienne ne bénéficie pas du tissu industriel et de tout l’environnement économique qui prévalaient durant les années 70 et qui ont largement contribué au succès de la réforme de 1971.

Est-ce là les raisons qui se trouvent derrière la faiblesse de la mobilité des étudiants algériens vers les pays européens, telle que prévue par les concepteurs du LMD au Nord mais aussi le refus des pays du Nord d’accorder systématiquement les équivalences aux diplômes du Sud ? Après dix années d’application du LMD dans les pays du Sud, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les objectifs réels de cette réforme qui se veut « mondiale ».

 Entre Anthropologie –Socio-histoire-Agronomie

Terrains et Recherches appliquées 

OUENNOUGHI Mélica

Docteur en anthropologie historique

Enseignant-Chercheur à l’Université Paris VIII

Membre-chercheur du Réseau des Océanistes.

MONOLOUIS Alain

Docteur en Sciences de l’éducation, Université Paris VIII.

Enseignant-formateur à l’Université Paris VIII.

En dépit d’un vaste processus d’acculturation voir de déculturation mené par une politique d’uniformisation culturelle des modes de vie des peuples à l’échelle planétaire voués à la disparition des sociétés traditionnelles rurales et du petit artisanat fondés sur les principes de solidarité, un fort maintien de l’immigré, du migrant ou du déplacé, qui utilisent ses savoirs d’origine dans la création de productions littéraires, hagiographiques, musicales, économiques, thérapeutiques, architecturales,... n’est plus à négliger. En prenant en compte l’anthropologie critique et dynamiste issue de la pensée balandienne, remettant en cause les théories générales du XIXème siècle sur les recherches conservées dans leur primitivité ou méditant sur le destin des civilisations ou les origines de la société, le lieu de la migration reste un terrain à défricher. Cette collection dépasse le concept d’une « aire culturelle appropriée » ou « cloisonnée » et propose un élargissant disciplinaire autour de nouveaux champs de recherches thématiques confrontant les travaux de chercheurs des deux rives de la Méditerranée. L’occasion de communiquer les retombées scientifiques sur les déplacements forcés des Algériens et des révoltés des Antilles d’Outremer des bagnes d’Outremer coloniaux français durant le XIXe siècle en collaboration avec Docteur Alain Monlouis de l’Université Paris 8.

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L’Algérie et le Développement Educatif :

Le Système LMD ; un Pas Algérien Vers la Mondialisation : Le Cas de l’Enseignement Supérieur

BOUMOULA NABIL ET TAHI Ismail , historien, Université de Msila

L’Algérie est l’un des pays qui peuvent être considérablement concerné par la mondialisation. C’est tout simplement qu’elle a une tendance à participer à tous programme ou système qui peut servir cette ouverture vers le monde extérieur. Alors, l’Algérie a besoin d’être plus ouverte qu’elle en est aujourd’hui par ce que sa position actuelle la force d’ouvrir ses bras pour se qu’on appelle la mondialisation.

L’Algérie est officiellement parlant considérée l’un des pays arabes ou elle participe à des programmes et des réunions même du Moyen Orient. Avant tout, l’Algérie est un pays africain ce qui l’inclus dans les affaires africaines. De plus, étant que pays situé dans la Méditerranée, l’Algérie partage aussi plusieurs activités diplomatiques, économiques et culturelles résultant à des relations avec les pays méditerranéens. Son emplacement stratégique, et la tendance politique que le gouvernement possède pour établir des relations amicales avec beaucoup de pays du monde notamment les forces leader du monde sont deux raisons qui peuvent mener ce pays à nager dans l’océan de la mondialisation.

Alors, la mondialisation et l’ouverture de l’Algérie au partenariat exigent des réformes sur tous les niveaux. Dans cet article, notre destination ; qui est l’éducation, peut être vu comme une des bases de toute société qui cherche le développement et l’accès vers le monde extérieur en offrant une équivalence des compétences, des diplômes, des connaissances et des programmes. Tout cela n’est probablement possible qu’avec un système éducatif supérieur fondé sur des méthodes d’enseignements et d’évaluations de la qualité des formations et des diplômes qui permettra une véritable compétitivité. Ce nouveau système qui explose l’université par sa réforme intégrale est le « Le Système LMD »……

رؤية مستقبلية لمواجهة تحديات البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية

أ.نظمية فخري خليل حجازي

جامعة القدس المفتوحة – فلسطين

هدفت هذه الدراسة إلى التعرف على واقع البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية، و توضيح الصورة الحقيقية للمشكلات التي يعنيها، و وضع رؤية مستقبلية لمواجهة التحديات التي تواجه البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية، و استخدمت الباحثة مدخل الدراسات الوثائقية لاستقراء بعض الدراسات السابقة والمؤتمرات والكتب والمقالات من أجل الإجابة على تساؤلات الدراسة، واشتملت الدراسة على الإطار النظري الذي يعرض واقع البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية، واستعراض التحديات التي تقف في وجه مسيرة البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية، ومن ثم عرض لرؤية مستقبلية لمواجهة تحديات البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية.

و خلصت الدراسة إلى وجود العديد من التحديات التي تقف في وجه تطور البحث العلمي منها : ضعف البنية الأساسية والتحتية للبحث العلمي، قلة الإمكانيات المتوفرة ،وكذلك التعقيدات الإدارية الناتجة عن النمط البيروقراطي في الإدارة في فلسطين، وبالرغم من كل ذلك إلا أن البحث العلمي في الجامعات الفلسطينية في تحدي مستمر للظروف الصعبة التي ينشأ فيها وهو في تطور مستمر حسب ما يتوافر له من إمكانيات .

ومن التوصيات التي طرحت في هذه الدراسة ضرورة توفير مصادر التمويل المناسبة للبحث العلمي، وإجراء دراسات علمية لأثر نقص تمويل التعليم الجامعي، وتوفر المناخ المناسب للباحثين ليتمكنوا من تطوير مسيرة البحوث العلمية.

دور مخرجات الجامعة الجزائرية في عملية التنمية الاقتصادية

Par BOUGUERRA Rabeh et MEKHOUKH Razika

Respectivement Doyen de la faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, et Maître assistante, Université de Msila

إن المتتبع لواقع الأداء الذي وصلت إليه الجامعات في الجزائر في الآونة الأخيرة لابد وأن يلحظ ذلك التدهور المضطرد في جودة الخدمات التي تقدمها، وجودة المنتج التعليمي الذي تطرحه، ولعل ما يؤكد هذا التدهور، القصور في المهارات الأساسية للخريجين والسياسات المتبعة للتطوير الكمي على حساب التطوير النوعي الذي شكل معضلة أساسية تمثلت في اتساع الهوة بين متطلبات سوق الشغل وقدرات الخريجين، وأمام هذا الزخم من السلبيات التي وصلت إليها جامعاتنا حتم على الجزائر القيام بالإصلاحات اللازمة بهدف إخراج الجامعة من قوقعتها ونظامها الكلاسيكي وإكسابها صفتي المرونة والحرفية، هذه الإصلاحات تمثلت في انتهاج الجامعات لنظام جديد يعرف بنظام .(LMD)

وعليه سوف نحاول من خلال هذه الورقة البحثية الاجابة على التساؤل التالي:

هل تساهم مخرجات الجامعة الجزائرية في عملية التنمية الاقتصادية؟

العلوم الاجتماعية وسوق العمل في ظل النظام العالمي الجديد

( Les sciences sociales et le marché de l’emploi à l’ombre du nouvel ordre économique mondial)

DROUCHE Fatma-Fadila,

Maître de Conférences en sociologie,

Centre Universitaire de Tipaza

للعلوم الاجتماعية والإنسانية دور مهم في فهم وبناء الفرد وبنية المجتمع، حيث تسهم في رصد وفهم وتحليل الظواهر الإنسانية والتغيرات والتحولات والمشكلات والقضايا المجتمعية واقتراح الحلول المناسبة والسيطرة عليها، كما تسهم هذه العلوم في الارتقاء بالمستوى الحضاري والفكري والقيمي للإنسان والمجتمع، وحفز ودعم التغيرات والتحولات الإيجابية مبكرا حتى لا تحدث في اتجاه مخالف لصياغة بنية المجتمع.

وأكدت المظاهرات والاحتجاجات العنيفة والمتزايدة في الشارع العربي في الآونة الأخيرة على أهمية الحاجة الشديدة لإجراء أبحاث ودراسات دقيقة ومبكرة ومستمرة لفهم الواقع الاجتماعي للمجتمعات العربية وشخصيات وسلوك واتجاهات الأفراد، وبخاصة في ظل الوقائع الاجتماعية العالمية الجديدة.

ففي كل دولة ومجتمع تكاد تكون هناك حاليا وقائع اجتماعية تفرض نفسها وتميز كل مجتمع وتحتاج في الوقت نفسه إلى دمج الأبعاد الاجتماعية العالمية لفهم المجتمعات المحلية وإنتاج معرفة تستوعب الواقع الاجتماعي العالمي الجديد. ومنه مشروعية بل وجوب طرح التساؤل الاشكالي التالي: ما الأسباب التي تجعل العلوم الاجتماعية والإنسانية أكثر همية في هذه المرحلة التاريخية ؟ ماهي مجالات العمل لحاملي شهادات العلوم الاجتماعية في ظل التحولات الاجتماعية الحالية؟

معــوقات البحــث العلمــي في الجامعـــة الجزائـــرية

BOUHARA Hana, Maître assitante, université de Taref

- ملخـص الدراســة:

- يعتبر البحث العلمي من أهم المظاهر المميزة لعصرنا الحالي، حيث أدركت كثير من الدول أن وجودها وتطورها مرهون بما تنجزه من منجزات في البحث العلمي، هذا الأخير الذي حتما لا يخلو من المعاناة من جملة من التحديات والصعوبات التي تعيق في أحيان كثيرة تقدمه والنهوض به. وضمن هذا الإطار قمنا بدراسة ميدانية بغرض التعرف على أهم المعوقات والتحديات التي تواجه البحث العلمي وبالتالي تعرقل مسيرته التطورية، حيث كانت دراسة ميدانية من وجهة نظر بعض الباحثين والأساتذة الجامعيين، على عينة عددها(40) أستاذ جامعي وباحث بكل من جامعة عنابة والطارف، اعتمدنا فيها على المنهج الوصفي التحليلي، وإجراء مجموعة من المقابلات واستبيان لرصد أهم المعوقات والصعوبات. وعليه توصلت الدراسة بعد التحليل الإحصائي إلى أن المعوقات المادية/والمعرفية لها النصيب الأكبر في الحد من تقدم البحث العلمي في الجامعة، تليها المعوقات الذاتية/والاجتماعية، ثم المعوقات الإدارية/التنظيمية.

- الكلمات المفتاحية: البحث العلمي – المعوقات – الجامعة – الباحثين – الأساتذة الجامعيين.

Résumé de l’étude -

La recherche scientifique est l’une des phénomènes les plus importants qui caractérise notre époque actuelle, Où de nombreux pays ont réalisé que son existence et son développement dépendent de ce qu’elle accomplit comme réalisations dans la recherche scientifique, Cette dernière subit certainement une série de défis et de difficultés qui entravent souvent le progrès et l'avancement. Dans ce cadre, nous avons fait une étude sur terrain pour identifier les contraintes et les défis les plus importants auxquels fait face la recherche scientifique et donc entraver son évolution, où l'étude a été du point de vue de certains chercheurs et professeurs d'université, sur un échantillon de (40) professeur universitaire et chercheur de l'Université de Annaba et El Tarf., nous avons adopté l’approche analytique descriptive, mener une série d'entretiens et un questionnaire pour déterminer les contraintes et les difficultés les plus importantes. En conséquence, l'étude a révélé après l’analyse statistique que les contraintes physiques / cognitives ont la plus grande contribution dans la réduction du progrès de la recherche scientifique à l'université, suivie par les auto- obstacles / sociaux puis les contraintes administratifs / réglementaire.

- Mots-clés: la recherche scientifique - les contraintes – l’université - chercheurs – professeurs universitaires.

الجامعات والمؤسسات الاقتصادية في الجزائر : أيّة شراكة ؟

BOUZIANE Radia Maitre de conférence En Sociologie Université El Tarf –Algérie,

HARBI Samira, Maître de Conférences en sociologie

Université de Bordj Bou Arreridj

الملخص :

بالرغم من أن هناك عوامل عدة وراء ظهور أنماط متعددة للتعليم العالي وكذلك لظهور قنوات تواصل وتلاحم بين التعليم العالي والمجتمع أدت لظهور أنماط من العلاقات بين الجامعات ومجتمعها المحلي ،مثل المشاركات Partnership . Alliance. Linkeges. Co. Oprative،إلا أن هناك الكثير من العوامل تحد من وجود شراكة حقيقية وفعالة بين مؤسسات التعليم العالي والمؤسسات الإنتاجية والخدمية . ولذا تسعى الدراسة الحالية في محاولة البحث عن إشكالية الجامعات والمؤسسات الاقتصادية في الجزائر : أيّة شراكة ؟ وذلك بهدف الوقوف على نمط ما هو متوفر بالفعل من علاقات بين الطرفين ، ورصد بعض معوقات المشاركة الفعالة بينهما، وكذلك اقتراح بعض التصورات لإمكانية التغلب على هذه المعوقات و رسم سبل الإصلاح .

Abstract:

Although there are several factors behind the emergence of multiple patterns of higher education, as well as the emergence of channels of communication and cohesion between higher education and society led to the emergence of patterns of relationships between universities and community, such as the Partnership. Alliance Linkeges. Co. Oprative, but there are a lot of factors limit the existence of a real and effective partnership between higher education institutions and the productive and service enterprises. Therefore, the current study seeks to try to find the problematic economic institutions and universities in Algeria: any partnership? In order to stand on the pattern of what is already available from the relations between the two parties, and monitor some of the obstacles to their effective participation, as well as propose some perceptions of the possibility of overcoming these obstacles and ways to reform

maître assistante en sociologie, Université de Skikda.

MEDKOUR Rachida,

أ.مذكور رشيد

« ودورها في نجاح البحث العلمي في العلوم الاجتماعية « 

ملخص باللغة العربية:

لاشك أن أداة الإستمارة هي من بين الأدوات الشائعة الإستخدام في العلوم الاجتماعية، هذه الأخيرة التي تسعى لفهم واكتشاف العلاقات والارتباطات الموجودة بين ظواهرها. إلا أن هذا لا يعني إنفرادها وإنما توجد بدائل ممكنة التحقيق كالملاحظة والمقابلة والوثائق والسجلات وغيرها من الأساليب والتقنيات التي يستخدمها الباحث في بحثه العلمي والتي أحيانا يستخدم أكثر من أداة بحث، وذلك حسب طبيعة الموضوع والتساؤلات والفروض التي يطرحها والبيانات المراد الحصول عليها. وبالتالي ماذا نعني بالاستمارة في البحث العلمي؟ ومن أين تأتي أسئلة الاستمارة؟ ما هي شروط تصميم الاستمارة؟ مما تتكون الاستمارة؟ كيف يتم تطبيق الاستمارة في العلوم الاجتماعية؟

ملخص باللغة الفرنسية:

Il ne fait aucun doute que l'outil de forme sont parmi les outils couramment utilisés dans les sciences sociales, car il cherche à comprendre et découvrir les relations et les liens entre les deux phénomènes. Mais cela ne signifie pas l'exclusivité, mais il existe des alternatives aux méthodes et techniques utilisées par le chercheur dans sa recherche, selon la nature du sujet et les questions et les hypothèses posées par les données à obtenir. Alors, que voulons-nous dire par format dans la recherche scientifique? Où est-il venu forment questions? Quelles sont les conditions de la conception de la forme? Qui consiste forme? Comment est le formulaire de demande dans les sciences sociales ?

دراسة تحليلية لمؤشرات التنافر بين البحث العلمي و منظمات العمل

LARITH Bachir, Maître de Conférences en psychologie, Université de Constantine

DOUBAKH Kouider, Maître assistant en psychologie, Université de Msila

الجزائر خطت خطوات لا بأس بها في عملية الاستثمار بالبحث العلمي من خلال إنشاء العديد من مراكز البحث و إعداد الكثير من برامج التطوير العلمي و البحث التكنولوجي في مختلف التخصصات ، فقد خصصت لذلك ميزانية معتبرة . لذلك لم يعد العجز في قطاع البحث العلمي يتوقف على الموارد المالية الضرورية بل تعداه ليشمل المورد البشري الذي يعاني من مرض غياب ثقافة البحث العلمي و خاصة فيما يتعلق بعدم التقيد بمبادئ الجودة الشاملة في إدارة مختلف العمليات المهنية التي تحكم الأداء بهدف علاج المشكلات التقنية ، التنظيمية ، الاجتماعية ، النفسية ...الخ كمرحلة أولى و الوقاية منها مستقبلا خاصة وأن التطورات سريعة و متلاحقة تستوجب الإعداد للتكيف معها كونها تؤثر بشكل مباشر على صيرورة أداء منظمات العمل .

وفق ق هذا المنظور فهذا البحث يتناول دراسة مؤشرات عوامل التنافر بين نتائج البحث العلمي و منظمات العمل .

الكلمات المفتاحية : مؤشرات ، التنافر ، البحث العلمي ، منظمات العمل

نحو تصور جديد لتطوير كفايات الجامعية في ضوء مفهوم إدارة الجودة الشاملة

Vers une nouvelle vision pour l'amélioration des compétences

universitaire dans le contexte de la qualité totale.

DIAF ZINEDDINE,

Maître de Conférences en psychologie et science de l’éducation

Université de Msila

تشير الدلائل في السنوات الأخيرة على أن التعليم الجامعي في العديد من دول العالم يمر بفترة تحول فرضتها عليه التغيرات المعاصرة، فقد شهد التعليم الجامعي في العديد من دول العالم نموا كميا ملحوظا وإقبالا منقطع النظير من الطلبة في العديد من التخصصات الأكاديمية. وقد رافق هذا النمو الكمي تخرج أعدادا كبيرة من الطلبة بمؤهلات وتخصصات مختلفة، وتم رفدهم إلى سوق عمل متجدد ومتغير. كذلك يشهد العصر الحالي عملية تداخل بين القطاعات المختلفة في مجال تبادل الخبرة والاستفادة من التطورات الحديثة، مما يؤكد بقوة أكثر من أي وقت مضى الحاجة إلى مواكبة تغيرات العصر، وخاصة إن السوق أصبح عالميا يفتح الباب واسعا أمام التنافس في شتى المجالات إن إصلاح النظام التعليمي على مستوى برامج ومؤسسات التعليم العالي أصبح ضرورة ملحة الآن في العالم العربي لمواجهه تحديات القرن الواحد والعشرين.وذلك بضرورة تحول التعليم من الجمود إلى المرونة، ومن التجانس إلى التنوع، ومن ثقافة الحد الأدنى إلى ثقافة الإتقان والجودة، ومن ثقافة الاجترار إلى ثقافة الابتكار، ومن ثقافة التسليم إلى ثقافة التقويم، ولهذا سنتطرق في هذه الورقة ،إلى تصور جديد لتطوير كفايات الجامعية في ضوء مفهوم إدارة الجودة الشاملة باعتبارها الحلقة الأولى المسئولة عن نجاح مخرجات التعليم.

لذلك جاء هذا البحث ليجيب عن التساؤلات التالية:

1-ما الاتجاهات الحديثة في إدارة الجودة الشاملة في مجال التعليم ؟

2-ما هي متطلبات تطبيق إدارة الجودة الشاملة في النظام التعليمي الجامعي ؟

3-ما مدي ملائمة النظام التعليمي في الجامعة الجزائرية لإدارة الجودة الشاملة ؟

4 ما هي كفايات المشرفين والأكاديميين بالجامعة الجزائرية في ضوء إدارة الجودة الشاملة ؟

5 ما التصور المستقبلي المقترح لتطوير كفايات المشرفين و الأكاديميين الجزائريين في ضوء إدارة الجودة الشاملة؟.

نحو تصور جديد لتطوير كفايات الجامعية في ضوء مفهوم إدارة الجودة الشاملة

Vers une nouvelle vision pour l'amélioration des compétences

universitaire dans le contexte de la qualité totale.

DIAF ZINEDDINE,

Maître de Conférences en psychologie et science de l’éducation

Université de Msila

 Entre Anthropologie –Socio-histoire-Agronomie

Terrains et Recherches appliquées 

OUENNOUGHI Mélica

Docteur en anthropologie historique

Enseignant-Chercheur à l’Université Paris VIII

Membre-chercheur du Réseau des Océanistes.

MONOLOUIS Alain

Docteur en Sciences de l’éducation, Université Paris VIII.

Enseignant-formateur à l’Université Paris VIII.

البحث العلمي في الجامعات الجزائرية في ظل نظام LMD

ميادة خاوي: قسم علم الاجتماع جامعة المسيلة

عتيقة حايرية: قسم علم الاجتماع جامعة الجزائر 2

هذه الورقة البحثية جاءت كمحاولة أكاديمية لإبراز أهمية البحث العلمي بشكل عام, والبحث العلمي في الجامعة الجزائرية في ظل نظام LMD بشكل خاص,من خلال تقديم بعض النسب والإحصاءات حول إنتاج البحث العلمي في الجامعة الجزائرية في ظل نظام LMD, ومدى استغلال نتائجه وتطبيقها على أرض الواقع وذلك لتحقيق الغاية المنشودة منه.

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