War and Breakfast (page manquante)

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JeNn. - Vous voyez... ce rapport,là. Un hommc ert parti pendant six mois Aanste aer".t. ti s,est f.trlt prendre par les rebelles, s,est échappe. lest revcnu à la ville er il a retrouvé ,u f"_rnà qui vivait clunt un trou dansle sol. C,était une petiie chose tuut€ ratatinée. Elle n'avait pu, _uogjdepuis aes muit, Er il a été bouleversé de uoir Jette i";;" (avanl, ils étaient tous les deux foncri""""iô^réduitc à certe... cosse vide. Alors il estparti et il a soudoyé un soldat. Donné au soldat les âerniers *ousqui lul restaient contre une belle pomme roug" ",lt est vite revenu vers sa femme et il lui a tendula pomnrc, l{t -li:-l,ror elle s'esr jerée dessus _ .'etuit àJtu nnuu flture, mais ça l,a tuée. Son corps n,étaittellemenl plus habitué... Toutestlà_dedans. tt t,aimait. [,ui a donné une pomme. S'estpendu a un urUï". Voy., t P:l"r, dansle-rapport. Alors vous voyez _ qurnd Je vous refuse des choses, quand je dis non, c,eËt pas parce Que je suisune teigne et que _ j,essule , 1o*.- On a un rappoft à écrire et on ne veur pat que vous mourriez, pas vrai ? Hein ? Hein ? Non, on ne veutpas. SusaN. - Non - nous on ne veut pas. j3s1e 0e- vous voyez ? Onesien traii d-,apprendro là, Susan. Il y a eu des erreurs de faites, mais on on tire des leçons. SuseN. - Je peux avoir encore du café ? JaNB. -Je ne suis pas sûre. Je ne connais vraintenl pas la situation médicale par rapport uu .ute. SuseN. - On arrive à avoir de I'eau, mais en fait le scul goût qu'elle a, c'est celui des comprimés de stérilisation. .l,txs. - Je suisdésolée. Je le note. SrrsnN. - J'en rêve du café. Avant, je prenais du café le matin. Je quittais la maison de bonneheure rrt traversais la ville en voiture pour aller à l,uni_ vcrsité,mais je m'arrêtais en chemin pour un café cl un petit pain. Ça me manque. .l,rls. - Je ne suis pas sûre. La caféine est une sub_ stance tellement puissante. SuseN. - La tyrannie, c'était mal. J,ai écrit des ru'ticles. J'ai protesté. J'ai fait ce que je pouvais. Mais tous les matins,je prenais un café et un petit Jrain. .l,,r.r.lu. - Susan - j'aimerais autant que vous ne lrreniez pas de café sans surveillance appropriée. SusRN. - Si tu penses que c'est mieux. lnNn. - Oui, je le pense, je penseque c'est mieux. SrrsAN. - C'est ton privilège,hein ? l,rNr. - J'essaie juste d'être gentille. SrsnN. - C'est ton privilège. Tu occupes. Tu tlticides qui a droit au caféet quand. IBB r89

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Mark Ravenhill

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  • JeNn. - Vous voyez... ce rapport,l. Un hommc ertparti pendant six mois Aans te aer".t. ti s,est f.trltprendre par les rebelles, s,est chappe. lest revcnu la ville er il a retrouv ,u f"_rn qui vivait cluntun trou dans le sol. C,tait une petiie chose tuutratatine. Elle n'avait pu, _uogjdepuis aes muit,Er il a t boulevers de uoir Jette i";;" (avanl,ils taient tous les deux foncri""""i^rduitc certe... cosse vide. Alors il est parti et il a soudoyun soldat. Donn au soldat les erniers *ous qui lulrestaient contre une belle pomme roug"

    ",lt est viterevenu vers sa femme et il lui a tendula pomnrc, l{t

    -li:-l,ror elle s'esr jere dessus _ .'etuit J tu nnuuflture, mais a l,a tue. Son corps n,taittellemenl

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    dans le-rapport. Alors vous voyez _ qurndJe vous refuse des choses, quand je dis non, c,etpas parce Que je suis une teigne et que _ j,essule ,

    1o*.- On a un rappoft crire et on ne veur patque vous mourriez, pas vrai ? Hein ? Hein ? Non,on ne veut pas.

    SusaN. - Non - nous on ne veut pas.

    j3s1e 0e - vous voyez ? On esien traii d-,apprendrol, Susan. Il y a eu des erreurs de faites, mais on ontire des leons.

    SuseN. - Je peux avoir encore du caf ?

    JaNB. -Je ne suis pas sre. Je ne connais vraintenlpas la situation mdicale par rapport uu .ute.

    SuseN. - On arrive avoir de I'eau, mais en fait lescul got qu'elle a, c'est celui des comprims destrilisation.

    .l,txs. - Je suis dsole. Je le note.

    SrrsnN. - J'en rve du caf. Avant, je prenais ducaf le matin. Je quittais la maison de bonne heurerrt traversais la ville en voiture pour aller l,uni_vcrsit, mais je m'arrtais en chemin pour un cafcl un petit pain. a me manque.

    .l,rls. - Je ne suis pas sre. La cafine est une sub_stance tellement puissante.

    SuseN. - La tyrannie, c'tait mal. J,ai crit desru'ticles. J'ai protest. J'ai fait ce que je pouvais.Mais tous les matins, je prenais un caf et un petitJrain.

    .l,,r.r.lu. - Susan - j'aimerais autant que vous nelrreniez pas de caf sans surveillance approprie.

    SusRN. - Si tu penses que c'est mieux.

    lnNn. - Oui, je le pense, je pense que c'est mieux.

    SrrsAN. - C'est ton privilge, hein ?

    l,rNr. - J'essaie juste d'tre gentille.

    SrsnN. - C'est ton privilge. Tu occupes. Tutlticides qui a droit au caf et quand.

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