SAISON 2020 I 2021

WAGNER, À L’ORIGINEDOUBLE ORCHESTRE

PERIODE DE DIFFUSION

11- 20 MARS 2021

insulaorchestra.fr

Durée : 1h40 avec entracte

Effectif :  Soprano solo, 77 musiciens

Période de diffusion :

11-20 MARS 2021

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En mars 2021, Insula orchestra retrouve son compagnon Akamus pour former à nouveau un double orchestre sur instruments d’époque.

Richard Wagner (1813-1883)Symphonie en utSymphonie en mi majeur (inachevée)Ouvertures d’opéra : Die Feen, Das Liebesverbot, Rienzi, Der Fliegender HolländerExtraits d’airs d’opéra (Der Fliegender Holländer, Rienzi)

Ricarda Merbeth, sopranoAkademie für Alte Musik BerlinInsula orchestra Laurence Equilbey, direction

Pourquoi réunir deux orchestres sur instruments d’époque ? « Nous menons des recherches autour de la dimension des orchestres « festivals » de l’époque

beethovénienne. Leurs proportions sont très importantes, les bois et les cuivres sont par 4 au lieu de 2, le chemin de jeu très architecturé, avec des passages soli et d’autres en tutti... Tout cela nous passionne, notamment sur le rendu sonore et expressif. Après avoir donné en décembre 2018 la Cinquième Symphonie de Beethoven à double orchestre, avec Insula orchestra et Akamus, nous

présentons ce programme Wagner À l’Origine.»Laurence Equilbey

En unissant les timbres de deux orchestres sur instruments historiques, c’est-à-dire aux couleurs sonores pareilles à celles que Wagner entendait, ce programme Wagner / À l’origine propose un voyage rare et des perspectives inédites – une fenêtre avec vue sur demain.

Entre 1832 et 1841, de la Symphonie en ut majeur au Fliegende Holländer (Le Vaisseau fantôme), le jeune Richard invente Wagner. Ses deux symphonies de jeunesse, dont une inachevée, paient à Beethoven un droit de passage vers l’avenir.

Réinventer le genre et user de la forge de l’orchestre pour fondre des bijoux d’orfèvre, Wagner y pense peut-être déjà quand il achève son premier opéra : Die Feen (Les Fées), œuvre qui se souvient de Carl Maria von Weber. A en écouter l’ouverture, tout Wagner est là ou presque. Aux cuivres les fanfares de chasse, les rythmes de marche, le frémissement du drame, c’est déjà le premier acte de la Walkyrie. Dans le scintillement des timbres qui s’élèvent vers la lumière, Lohengrin se devine, et plus loin, Parsifal se dessine en attendant sa future liberté d‘écriture.

Les toutes premières mesures de l’opéra suivant, Das Liebesverbot (La Défense d’aimer), composé dans la foulée, cette fois dans l’esprit de l’opéra-comique français et italien, pourraient nous surprendre, jusqu’à l’irruption soudaine du destin dans les profondeurs de l’orchestre. On sent poindre les menaces de l’Anneau du Nibelung. Quant à l’élan général, il mènera à Tannhäuser.

L’ouverture de Rienzi, le dernier des opéras de jeunesse de Wagner, renouvelle le combat et ouvre des perspectives : les contrebasses y rampent comme le dragon dans Siegfried, un motif s’élève comme un chant frère du Tristan… La fin tumultueuse conduit vers Der Fliegende Holländer, ses déferlantes instables, et la rédemption par l’amour qui sera, jusqu’au bout, le vrai leitmotiv du poète Wagner.

WAGNER, A L’ORGINEDOUBLE ORCHESTRE

Une soprano viendra également nous conter les plus belles pages de ces opéras de jeunesse, telle que la ballade de Senta (Der Fliegender Holländer).

Plus tard, Tristan und Isolde réalisera ce qu’on ne fait ici que supposer : la mélodie infinie, la dilution de la tonalité. Wagner aura alors accompli l’œuvre promise par Richard.

REVUE DE PRESSE

Extraits de presse sur Insula orchestra et Laurence Equilbey

« Insula orchestra est un ensemble sur instruments d’époque dont la fondatrice et chef d’orchestre, Laurence Equilbey, est réputée pour sa programmation intelligente. »Richard Morrison, The Times, 12 mars 2018

« Oui, [Laurence Equilbey] aime ajouter à ses concerts un soupçon de magie technologique. Oui, La Seine Musicale, dont Insula est l’orchestre en résidence, ressemble à un mélange futuriste de ruche et de station spatiale. Mais Laurence Equilbey présente le meilleur en termes de concert historiquement informé : énergie, légèreté, et attention au détail. »Hannah Nepil, The Financial Times, 26 février 2018

« Laurence Equilbey, dont la direction gagne chaque jour en souplesse, dispose décidément d’une phalange de très haut niveau, qui lui permet dans Der Freischütz des effets sonores d’une saisissante puissance théâtrale. »Richard Martet, Opéra Magazine, mai 2017

« Pour l’heure, c’est Laurence Equilbey qui est aux manettes de la soirée. [...] Ce concert inaugural est à l’image de son projet. Moderne, inattendu, élégant. »Thierry Hillériteau, Le Figaro, 24 avril 2017

« L’Insula orchestra a démontré qu’il est parvenu à une très vivante maturité. On doit cette ‘genèse’ symphonique qui ne s’est pas faite en sept jours, à la direction de Laurence Equilbey, qui sert avec intelligence cette musique à la fois intimiste et grandiose. Sens des couleurs, sensibilité dramaturgique, précision, son geste musical s’est assoupli, amplifié, démultiplié. »Marie-Aude Roux, Le Monde, 16 mars 2017

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Josquin Macarez, Délégué artistiquej.macarez@insulaorchestra.fr06 73 58 53 18

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