RANDO VTT JEAN RACINE Saint-Remy lès Chevreuse

26 Avril 2009

Dimanche, 4h30, la radio se met en route ! Le réveil est très difficile. Je reste donc un peu au lit et après un moment qui me paraît court, je regarde l’heure. Merde ! 5h13 !!! J’ai rendez-vous chez Cracou à 5h45. Je devais partir à 5h15. Je déjeune quand même vite fait, rapide toilette et je mets mes lentilles. Et bien c’est ce jour que celle de droite décide de passer derrière l’œil ! Il me faut bien 5 minutes pour réussir à la récupérer ! Ça commence bien. La météo a annoncée de la pluie pour tout le week-end. Hier, il n’est tombé que quelques gouttes, et pendant quelques minutes seulement ! Heureusement, j’avais préparé mes affaires la veille et mis le VTT dans la voiture. Il est donc 5h33 quand je pars. A 5h45, Cracou appelle, « je suis au niveau du Total de la zone d’activité de Saint-Ouen l’Aumône, je suis là dans 10 minutes ! ». Et effectivement, à 5h55, je suis en bas de chez lui. Yoyo est déjà là et leurs VTT sont chargés dans le trafic. On charge donc mes affaires, et à 6h05, on est parti. Il tombe quelques gouttes, mais vraiment quasiment rien et ça ne dure pas. Il retombera quelques autres gouttes sur la route, mais pas plus longtemps. En route, on mange quelques vieux œufs de pâques de Cracou et une petite poule en chocolat. On se tape aussi une brioche vendéenne que j’ai ramenée. On prend la N184, l’A12, et la N12, puis des routes secondaires via Châteaufort pour rejoindre Saint-Remy lès Chevreuse. Yoyo avait imprimé l’itinéraire de Via Michelin, mais ce n’est vraiment pas clair ! Sur la A12, il fallait suivre Saint-Quentin/Dreux/Rambouillet, alors que ce sont deux voies différentes, et ensuite, il faut prendre l’avenue du Général je sais plus quoi, alors qu’on est sur une quatre voies !!! Heureusement, avec Cracou et le plan de Yoyo, on a fait de l’orientation, passant même par une petite rue de Châteaufort, qui n’est ouverte (ou fermée, on n’a pas bien compris) que de 7h à 9h et de 16h à 18h. Mais là, à 7h, les plots sont baissés. On arrive donc à Saint-Remy vers 7h10 et on se retrouve derrière Yanou. Ricou ouvre la porte pour nous parler, et sa bouteille se barre dans le caniveau ! Le parking P3 nous étant refusé, on va au P6, ou il n’y a pas grand monde. On sort les VTT, on prépare nos affaires, on regonfle les pneus (j’ai une crevaison lente et Ricou aussi)

Puis on se dirige vers le départ, près de la gare. 7 parcours sont proposés. 20 km, avec 320m de dénivelé positif, 30 km, avec 529 de D+, 40 km, avec 967 de D+, 50 km, avec 1146 de D+, 55 km, avec 1520 de D+, 70 km, avec 1800 de D+ et 100 km, avec 2400 de D+. On est inscrit sur le 70. Il y a 2587 participants, tous circuits confondus, et 417 sur le 70. On passe donc chacun à notre table d’inscription (c’est par ordre alphabétique des noms), et j’hérite de la plaque de cadre 478. A 7h45, on prend le départ. On monte un peu la route, et on tourne dans un chemin ou il y a une ancienne voie de chemin de fer. Ça monte assez tranquille, jusqu’à un virage à droite ou la côte s’accentue franchement. En haut, Yoyo et Yanou enlèvent leur coupe-vent.

Je garde le mien pour l’instant, mais je l’enlève un peu plus loin pour me retrouver en maillot Fun à manches courtes. Un peu plus loin, je fais un soleil ! En fait, je passe par dessus le guidon, et je rattrape mon vélo par la selle. Le parcours est très boisé et vraiment beau. On prend alors une descente un peu caillouteuse, mais qui va bien.

Dans une autre côte, Ça s’arrête devant, et je dois mettre pied à terre. Quand je veux repartir, je rate mon coup et me prend la pédale droite dans le tibia ! Cool. Ricou a installé une corde à son sac, pour faire de la traction. Il essaye donc avec Ninou, mais ce n’est pas encore au point, car il ne sait pas trop comment reprendre le mousqueton quand Ninou le lui rend. Un peu après, l ‘élastique de son sac casse ! Il place donc la corde autrement, et après, ça ira beaucoup mieux. Dans une descente, avec un virage à gauche en dévers, je prends un peu de vitesse, mais le gars devant moi freine dur avant le virage, et sentant que je ne pourrais pas freiner à temps, je dévie un peu hors piste. Je suis limite aller tout droit et finir dans le trou, ce qui fait bien rire Ricou et Yoyo. On est ensuite dans une zone de montagnes russes, avec de courtes montées et descentes. Il faut sans cesse changer de vitesses. Sur une zone de plat, j’essaye de faire des photos en roulant, mais quand je veux prendre Yanou, qui est juste derrière, je sors un peu du chemin, et je me casse la gueule sur un rocher. Rien de méchant !

Dans une petite descente, un gars est sous une couverture de survie. Les secours sont déjà prévenus, et on verra un peu plus loin que les pompiers sont déjà sur place. A 9h30, on arrive au premier ravito en gueulant, après une bonne descente. On y trouve pruneaux, abricots secs, oranges, pain d’épice, chocolat, accompagné de menthe à l’eau et d’eau citronnée. On a fait environs 20 km.

On y reste une dizaine de minutes et hop, on est reparti. Dans les bois, on ne passe pas inaperçus. On hurle et on fait des bruits d’animaux ! A un moment, Yoyo voit un renard dans une mare ! Décidément, c’est une obsession, les renards, chez Yoyo !

Tiens, Ricou n’est plus avec nous ! On s’arrête et on l’attend. Yanou l’a vu téléphoner ! Il arrive donc quelques minutes plus tard.

Peu de plat, mais de belles montées, et de superbes descentes parfois assez techniques. Du single, du single, du single … Le rêve ! Et tout ça en région parisienne.

Tiens, des randonneurs. Ils attendent qu’on soit passé pour prendre le chemin qu’on vient de faire en sens inverse. Yoyo leur conseille de prendre un autre chemin, car ça ne va pas arrêter de passer, et c’est là aussi un single track, donc étroit ! Mais ils y vont quand même.

J’avais un peu peur que ça bouchonne beaucoup dans les descentes, car j’ai lu plusieurs commentaires sur le site de Veloxygène qui regrettaient ça, mais en fait, ça a été.

Vient une grosse côte. En haut, il y a de gros rochers, genre Fontainebleau. Je m’y arrête prendre quelques photos.

Au grand désespoir de Cracou, on n’aura pas de pluie. Lui qui a monté ses pneus boue hier ! On fera quand même au moins … 50m dans la boue, sur les 70 km ! On aura aussi quelques zones de sable, mais pas très longues. 11h20, on arrive au 2e ravito, là aussi après une bonne descente très roulante. On en est à 36 km. Mêmes ingrédients que pour le premier ravito.

On y reste pareil, environs 10 minutes et on entame la grosse côte, dans le sentier sur le talus, au dessus du gros chemin qu’on vient de descendre. Des côtes, des descentes, et presque tout en single track. C’est vraiment khrô bon ! Ricou à la pêche et monte presque toutes les côtes en VTT. De temps en temps, quand le terrain le permet, il tracte Ninou. On passe un single qui serpente entre de jeunes pousses, et on est au milieu de fleurs bleues.

On s’arrête pour prendre des photos. Les premières près des arbres. Cracou prendra le gros sur la tête, car il est mort et en s’appuyant dessus, les autres l’on fait tomber un peu plus. Mais il a son casque le Cracou, donc tout va bien !

Au moment de repartir, un concurrent passe un fossé et se taule méchamment sur l’épaule. Il a l’air un peu sonné. Mais après une minute, il nous dit que ça va mieux. Sa particularité, c’est qu’il a un canard collé sur le casque. Et là, sans se concerter, on a la même réflexion avec Yoyo : c’est pas une bonne idée de coller une mascotte sur son casque. Je m’explique : Une année, lors d’un Paris By Night, un concurrent avec collé une marmotte en peluche sur son casque en guise de mascotte. Tout le monde l’avait tripotée. Dans la rue des Eaux, le gars se gamelle et s’ouvre les deux poignets ! Il est reparti avec les pompiers. Vient ensuite une bonne descente entre deux champs de colza.

En bas, on croise d’autres randonneurs, et on prend un peu la route qui monte, puis on entre de nouveau dans la forêt.

A 12h45, on arrive au ravito 3, après environs 50 km (je crois). Cette fois, en plus des ingrédients ci-dessus, on a aussi droit à du saucisson et du fromage (genre fromage de hamburger).

Le Vététiste au canard !

Cracou, qui a 4 couches de fringues (!!!) en enlève un peu. Mais comment il tient ! Dans la forêt, on s’étonne de ne pas voir d’animaux (en même temps, il faut voir les cris d’animaux qu’on fait, et autre Youhouuu !) quand tout à coup, on voit encore des randonneurs devant. « Un troupeau ! Un troupeau ! » qu’on fait ! Je ne sais pas comment ils l’ont pris. Toujours est-il que le gars devant moi freine et que je le vois au dernier moment. Je pile donc et la roue arrière lève un peu, mais je ne touche pas. On tombe sur une belle descente très raide dans les rochers. Ricou passe devant moi, je le suis. Super, ça passe bien. On attend en bas et quand les autres arrivent, on apprend que Ninou est tombée. Plus de peur que de mal !

Toujours du single à gogo, des côtes, des descentes, un peu de plat.

Et on se retrouve sur une route. Une gamine est sur un petit vélo devant. On avance tranquille avec Cracou, les autres étant derrière, mais on n’arrive pas à la remonter (on ne force pas pour, mais on est quand même à 17/18 km/h !). Plus loin, la fillette s’arrête pour voir les chevaux. On arrive alors à une superbe maison en pleine forêt, avec un petit étang. Avec Cracou, on s’arrête pour attendre les autres qui n’arrivent pas. Quand ils nous rejoignent, on apprend que Ninou a mangé un peu.

Après un moment, on arrive à Chevreuse et on en est qu’à 62 km. Yanou me dit qu’on ne va pas avoir le compte. Mais je vois le château au dessus de nos têtes. « On va sûrement aller au château ! ». Et ça ne rate pas. On commence une longue montée assez raide.

De là haut, on reprend une descente dans les bois, une autre côte et on arrive enfin à Saint-Remy. On passe devant notre parking, et faute de marquage, on finit au stade de foot. Retour en arrière et vers 14h15, on est à l’arrivée. Bien content d’en finir, mais super heureux de cette belle rando. Je dirais 70 ou 80% de single tracks, et quasiment tout le temps en forêt ! Khrô bon, Khrô khrô bon !

Bravo aux organisateurs, pour ces parcours de rêve et merci aux bénévoles. Balisage sans faute. J’ai 69,64 km à mon compteur, et ma vitesse maxi indique 54,3 km/h. On passe ensuite au ravito de fin de course, un hot-dog avec une saucisse géante, et un Perrier (il y avait aussi Coca ou Oasis).

Après avoir englouti ça, visite des stands (Cannondale, Gore Bike Wear, Scott …). Ricou en profite pour faire régler sa fourche et on retourne au parking. On a même droit au soleil !

On se change, on mange des Granolas, le reste de brioche et on range les affaires. A 15h, on rentre sur Cergy et à 16h, on arrive chez Cracou. C’est l’heure à laquelle Dadou part avec Cat faire une sortie vélo de route. On monte alors boire un coup et on rentre chacun chez soi. Je ne vous dis pas le bonheur de la douche qui a suivie. En tout cas, une bonne sortie, à refaire l’année prochaine !

La carte fournie par l’orga.