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LE UTTOKAL Eugène Lambert - peintre Notre ami, le peintre Eugène Lambert, qui est si sympattalquement connu en notre ville, vient de rem- porter un beau succès à Vichy où, cédant à l'insistance de Bes amis, il avait exposé quelques-unes de ses ceuvres. L'Exposition des Amis des Ar*.s du Bourbonnais ne pouvait, en effet, avoir sa célébration totale sans la collaboration de cet artiste qui a voué une vision si précise à cette contrée e*. qui a su rendre avec tout son talent sea impressions très vi- vantes. Les toiles d'Eugène Lambert ont retenu l'attention des meilleurs con- naisseurs et nous ne saurions mieux faire que de citer ici leg éloges qui lui ont été si justement rendus par la presse locale. Jehan de Patinges, dans le -> Jour- nal de Vichy », s'exprime en ces ter- mes : * Et voici qui me semble le « clou » de cette exposition! Ce sont leg six tableaux devant lesquels g'ar- rêtent longuement les visiteurs. Ils sont de M. Eugène-Camille Lambert, qui tient.une exposition permanente d'oeuvres remarquables, Galerie de l'Hôpital. M. Lambert qui fut élève de Ziem, de J.-P. Laurena et de Ben- jamin Constant, s'est imprégné puis- samment de ces maîtres de la pa- lette. Quelle magnifique évocation de sites que nous connaissons bien, que son « Coucher de soleil sur l'Allier », aux Dollots, route de Saint-Yorre, ces < Bords de l'Allier », par temps nuageux et son « Clair de lune », aux bords de la Sioule, qu'il a si poétiquement traduits. » Mais pour enrichir le Musée de Vichy, un citoyen argentin, M. Pablo Laclau, de Buenos-Ayres, vient de faire don d'une toile intitulée « Cou- cher de soleil sur Vichy », due au talent de notre peintre. Voici en quels termes M. Pablo Laclau a vanté cette oeuvre : « Voilà des années que je viens dans votre grande station thermale et je m'ea trouve bien... Je pense vous être agréable ainsi qu'à vos concitoyens en offrant cette oeuvre à votre musée. Elle représente à mes yeux, parfaitement, la splendeur des couchers de soleil que l'on peut admi- rer tous Ie3 soirs en se promenant dans votre majestueux parc, v Noua aurons,l'occasion, dans un prochain numéro de revenir sur cette exposition, mais nous demandons dès maintenant à M. Eugène Lambert la permission de le complimenter de ces juste3 éloges qui récompensent si heureusement son noble talent. Voyage documentaire desj menbres de la presse française et étrangère dans les stations thermales du centre et de l'Auvergne Le beau voyage entrepris sous les auspices de l'Agence Havas, dans les stations thermales du Centre et de l'Auvergne, sous la conduite de MM. Argence, directeur commercial, et Codur, chef du département touristi- que et hôtelier de l'Agence, par les délégués de la presse française et étrangère, s'est terminé lundi à Royat. Les visiteurs qui représentaien*. cinquante des plus grands journaux du monde, ont pu se convaincre non seulement de l'attrait mais de l'im- portance économique de ces stations, qui forment le plus beau fleuron de notre magnifique domaine thermal national. Ce voyage a commencé par Vichy, où de grandioses réceptions ont été organisées. Tous les visiteurs ont pu se rendre compte que la Ville de Vichy possé- dait toutes les qualités indispensa- bles au point de vue de l'hygiène et que l'affluence considérable des bai- gneurs prouvait, sans autre commen- taire, les bienfait3 des eaux de Vichy, riété extraordinaire de distractions permet aux malades de se soigner dans la joie. Aprè3 une visite au musée de Glo- zel, ils se sont rendus à Thiers, ca- pitale de la coutellerie, après avoir visité les principales usines de l'industrie locale, ils ont été l'objet d'une réception très chaleureuse de la part de la Chambre de Commerce. Continuant leur voyage, ils ont été , reçus ensuite à Chatel-Guyon, où ils furent vivement intéressés par les explications données par le corps mé- dical sur les vertus curatives des eaux minérales de Châtel-Guyon, dans les affections intestinales. Un court séjour au Mont-Dore leur permit également de connaître cette grande station « Providence des asthmatiques ». Ils continuèrent en- suite jusqu'à La Bourboule, « Paradis des enfants ». Cette station dont les eaux sont les plus arsenicales du monde, possède un parc d'enfants unique; les familles nombreuses qui y séjournent actuellement sont en nombre considérable, et prouvent ainsi mieux que tout commentaire l'efficacité des eaux de cette grande station. Ce beau voyage s'eat terminé à Royat, la ville des cures merveilleu- ses, où tous les ans un nombre de baigneurs plus considérable vient re- faire sa santé. Nouvelles de Marseille Le 7 septembre a été lancé à 1 Seyne le Paquebot « Djenné ». Le nouveau navire est destiné aux relations entre Marseille et l'Afrique Occidentale Française. La Cie Paquet a choisi ce nom pour rappeler les rudes et pittoresques contrées que le navire desservira. Djenné, la ville sainte, dont les plus hautes tours de la mosquée pointent dans un ciel plus bleu que le nôtre ; Djenné, dont les murailles entourent un monde encore imprégné de mys- tère, là-bas, au coeur du Soudan Français. Le Paquebot « Djenné » mesure 130 mètres de long sur 17 mètres 80 de large et atteindra la vitesse com- merciale de 18 noeuds. M. Louis RoUin ministre de le Marine présidait la cérémonie du lancement. Pendant qu'on fcélèbre Mistral... Le pays de «Calendal» est en deuil On a Inauguré, dimanche dernier, à Cassis, un monument à Calendal, le héro de Mistral ; et ce n'a pas été une fête. Mme Mistral s'était abste- nue ; le cupoulié Jouveau n'était pa3 là ; les félibres étaient absents ; Ie3 magasins, les maisons n'avaient reçu .ucune décoration et toute la popula- tion resta chez elle... M. Eugène- Lautier, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, M. Fernand Eouisson, président de la Chambre et député de la circonscription, n'avaient pas osé venir... Car tous ceux -qui aiment Casais >t la Provence n'avaient pas le coeur i se réjouir, et ils ne pouvaient fêter Calendal, symbole d'une race enso- leillée, fière et jalouse de ses liber- tés, ardente à défendre la justice, Calendal, qui intègre la foi félibréen- ne, l'attachement au sol, l'amour des isibles traditions, alors que Cassis est menacée de n'être plus dana quel- ques mois la cité lumineuse chantée par Mistral. Nous l'avons dit ici-même : Cassis, itation, climatique, plage fréquentée, Cassis renommée pour ses vignes. Cassis, cité provençale enfouie dans les pins et les oliviers, Cassis et ses calanques rouges, va être recouverte, si l'on ne se décide pas à agir, par des luages de ciment, son atmosphère va evenir Irrespirable, ses habitants, ignerons ou pêcheurs vont être con- traints de l'abandonner. Les industriels qui veulent y cons- truire leur odieuse usine sont-ils si puissants ? En défendant Cassis, ce est pas seulement cette charmante Ile qu'on défend : c'est la beauté de itre pays, qui peut être frappé de- ain en d'autres point, si le « fâ- cheux >» précédent est créé. Deux enquêtes ont été faites ; l'une ordonnée par M. le président du Con- il, d'accord avec le ministre de la santé publique, a été conduite par un inspecteur général des services admi- nistratifs. Ce dernier a conclu for- mellement contre le projet d'usine à :iments artificiels dans la station cli- matique de Cassis à proximité de cul- tures et de vignobles de crus. L'autre demandée par les Chambres d'agriculture et l'Union Agricole du Sud-Est, fut ordonnée par M. le mi- nistre de l'Agriculture et instruite par les Services agricoles départe- mentaux des Bouches-du-Rhône, qui ont donné également des conclusions ÎS plus défavorables à ce projet. Il semble que cela suffise ; et si >n passe outre, l'on aura montré que s droits les plus imprescriptibles : iltiver sa terre, vivre dans la mai- •n qui vous appartient, rester dans pays où l'on est né, ne tiennent pas devant la force d'une ploutocratie. Jean AMORETTI. HERNIE Entre les divers Traitements qui vous sont propose's SACHEZ CHOISIR LE BON II s'agit de votre santé, soyez donc très prudents et n'accordez votre confiance qu'à UN VERITABLE SPECIALISTE et à un traitement AYANT VRAIMENT FAIT SES PREUVES. M. A. CLAVERIE, le grand Spé- cialiste de Paris, célèbre dan» toua les pays du globe, a inventé pour sup- primer la hernie des Appareils qui SONT UNIQUES AU MONDE. .000.000 (CINQ MILLIONS) DE HERNIEUX ont été, par eux, déli- vrés de leurs souffrances. 8.000 (HUIT MILLE) DOCTEURS- MEDECINS en recommandent cha- que jour l'application à leurs malades. L'HONNETETE, LA LOYAUTE ET LA COMPETENCE de l'éminent Praticien qui visite votre région, sont universellement connues et appré- ciées. Toutes ces garanties, qu'on ne ren- contre nulle part ailleurs, sont les causes du prodigieux auccès qui accueille partout LES NOUVEAUX APPAREILS BREVETES de A. CLAVERIE, couronnés des plus hau- tes Récompenses aux GRANDES EXPOSITIONS UNIVERSELLES ET INTERNATIONALES. Aussi toutes les personnes Intelli- gentea et perspicaces qui ne se lais- sent pas prendre aux promesses miri- fiques et aux réclames tapageuses, ne manqueront pas d'assurer leur SANTE, leur SECURITE et leur BIEN-ETRE en allant voir Io distin- gué Spécialiste DES ETABLISSE- MENTS A. CLAVERIE qui recevra de 9 heures a 4 heures dans les villes suivantes : ST-KAPHAEL : Vendredi 19 sep- tembre, Hôtel Terminus et des Né- gociants. CANNES : Dimanche 21, Hôtel des Négociants. MENTON : Lundi 22, Hôtel de France. GRASSE : Mardi 23, Hôtel Muraour et de la Poste. ANTIBES : Jeudi 25, Hôtel National. NICE : Vendredi 26, samedi 27 et di- manche 28, Hôtel de l'Amirauté (29, rue Assalit). CEINTURES PERFECTIONNEES contre les Affections de la matrice et do l'estomac, Rein mobile, Ptôse abdo- minale, Obésité, etc., les plias effica- ces, les plus légères, les plus agréables à porter. MODELES NOUVEAUX et EXCLU- SIFS des Etablissements A. CLAVERIE 234. Faubourg Saint-Martin, PARIS. Descendants des Vieilles Familles Cannoises La Vie Municipale pendant le II e Empire Avant de reprendre les récits de notre vie municipale, nous tenons à faire remarquer à nos lecteurs, que nous allons arriver à une époque qu'un certain nombre de nos conci- toyens ont vécue, ce sera, pour ces derniers un rappel de leurs souve- nirs, mais, nous devons leur dire que nous ne ferons aucune allusion aux luttes politiques ou incidents encore présents à notre mémoire, ne sui- 'ant aucun parti nous ne ferons que constater et, si en présence de cer- tains faits nous émettions un avis, nous pouvons donner l'assurance qu'il ne sera que l'écho de l'opinion publique du moment. Nous allons suivre nos édiles dans leurs projets et réalisations, consi- dérant surtout le bien qu'ils ont fait et n'oublions pas que ce bien là a fait le bonheur du lendemain ; amis ou ennemis, mais sincères et ardents, ils ont tous contribué à des périodes différentes, à se dévouer et à con- courir au bien de notre cité. Ces hommes ne sont plus, mais vantons les temps passés et si l'ima- gination de certains peut avoir des- îgrels, il restera aussi beaucoup d'espérance. Donc, nous ne réveillerons pas les passions politiques assoupies, car ce lerait les exciter à nouveau, voyons jette période dans son ensemble harmonieux et suivons-la dans sa marche vers le progrès, ce mouve- ment va s'accentuer, car déjà, deux dates capitales sont à retenir : 1862 et 1868, l'existence du chemin fer et l'arrivée des eaux de la Siagnc. Souhaitons même l'impossible : que le progrès se continue.à l'infini. 1867-1868 Après l'élection partielle de juillet 1867, six nouveaux conseillers mu- nicipaux prêtent serment de fidélité à l'Empereur, à la séance du 21. Ces conseillers sont : MM. H. Isnai'd ; Ph. Mathieu ; J.-E. Faucher ; F. Allieïs ; Roustan (aine) et Claude Escarras. Il est voté un crédit de 1.000 fr. l'effet d'approprier un local qui .;ra destiné à loger un détachement de troupes, pour disperser les mal- faiteurs qui sont, depuis quelque temps répandus dans la campagne. La création d'un Musée et d'une Bi- bliothèque municipale est en même temps décidée. En outre, le Conseil est dans l'in- tention et se propose d'établir une boucherie et une boulangerie aux frais de la commune, dans le cas les bouchers et les boulangers voudraient continuer leurs abus au sujet de la viande et du pain. Le président de la Société Horti- cole et Agricole de Cannes, M. le duc de Vallombrosa, propose la cons- truction d'un jardin d'acclimatation de plantes sur les Allées ; un crédit de 10.000 francs est voté, ainsi qu'un LUtre de 1.600 francs pour le square Brougham. L'entente est faite entre la Ville et l'Administration des Domaines, au sujet des terrains de la Marine, cette acquisition sera payée par cinquièj mes, on vote le premier qui est de 3.035 fr. 48. Lord Brougham and Vaux, fonda- teur de la Colonie Etrangère, décède dans notre ville le J7 mai 1868. De «, u vivant il avait souvent exprimé, le désir que son corps restât dans sa patrie d'adoption et par ces pa- roles : < II faut que la souche reste où l'arbre périt >•- En conséquence et pour satisfaire à ce désir, une concession à perpé- tuité d'une place d'honneur dans le cimetière sera désignée, car il im- porte que les générations futures puissent à jamais garder la mémoire de ce bienfaiteur de Cannes. En outre, le Conseil municipal émet le voeu qu'il lui soit élevé une statue sur une place publique de notre ville par le moyen d'une souscription. A ce moment, il y avait à Cannes, plus de 200 villas et hôtels et nous avions, enfin, notre canal de la Siagne. Les recettes de notre ville étaient de 217.684 francs et les dé- penses de 179.119 francs. En mai, le Maire lit un rapport des ingénieurs des Ponts et Chaus- sées concluant à établir à la pointe du Châtaigner, un terre-plein pour commencer une contre-jetée dans le but de préserver le port des sables qui commencent à s'y accumuler, le Conseil adopte. (A suivre). Un arrêté contre les fumées BANQUE NATIONALE DE CREDII Buccursalii Nlca ot Monte-Carlo Soléti Anonyme. Capital entièrement versé 250 millions. Sltee Social • !&, Bd. des Italiens, Parla Toutes opérations de Banque et da&oursa Change. Salon spécial pour Ioa Etrange^. MENA DE OMIMES : «J, *w fAntitn Téléphona 12-43 Void le texte de l'Arrêté pris par le Maire de Cannes relativement aux fumées : Article 1". — II est interdit sur le terîtoire de la Commune, d'évacuer, par les cheminées ou autres disposi- tifs d'émission, des fumées épaisses ou des gaz malodorants. Art. 2. — Les dispositions qui pré- cèdent s'appliquent non seulement aux établissement industriels ou com- merciaux, mais encore aux maisons d'habitation munies du chauffage central d'immeuble, et aux établisse- ments publics. CAISSE DES ECOLES La Caisse dés Ecoles, oeuvre des enfants a la montagne, organise une tombola au profit de sa colonie de vacances de Saint-Vallier. Tout le monde connaît les services rendus par la colonie aux jeunes gar- çons et filles des écoles communales. Nous sommes persuadés que bien des personnes seront très heureuses de faire parvenir à la Caisse de nom- breux lots qui seront reçus avec plaisir. Des billets de tombola sont en vente à la Mairie. Merci d'avance, aux généreux do- nateurs. La déclaration des Anciens Combattants telle qu'elle lut rédigée par l'Asso- ciation de» Ecrivains Combattants et proposée à la Confédération Nationale en maru 1928 Les Anciens Combattants Fran- çais, En communion avec les morts et les victimes de la guerre, N'obéissant à aucune considération de personnes ou d'intérêts particu- liers et se plaçant au-dessus de tous les partis, N'évoquant leur passé que pour donner à leur voix plus d'autorité, Ne réclamant leur droit à répara- tion matérielle, judiciaire et morale que pour mieijx remplir leurs de- voirs, N'admettant pas que tant de souf- frances ne puissent engendrer que des déceptions et que les leçons de la guerre n'apportent aucun change- ment dans les directions du pays, Résolus à interpréter pour une oeu- vre de salut national et de concorde humaine les enseignements recueillis aux heures du sacrifice, Afin de définir les conditions indis- pensable à !a réforme morale et ma- térielle du pays dans le sens des réalités que la guerre a -mises en lumière et que dix année3 d'improvi- sations et de divisions politiques n'ont fait apparaître que plus impé- rieuses, Déclarent exprimer leur âme com- mune dans les affirmations et résolu- tions qui suivent. * I. Il appartient aux Anciens Com- battants de sauvegarder les forces spirituelles et morales qui font la su- périorité des nations comme celles des individus. II. — Les Anciens Combattants veulent d'abord la paix entra les Français. Ils pensent que c'est par la collaboration intime, juste et géné- reuse de tous les producteurs — organisateurs, travailleurs et possé- dants — que s'établira un ordre nou- veau où chacun obtiendra la place et le salaire mérités et recevra sa part des profits de l'effort commun. III. — Les Anciens Combattants exigent des réformes positives qui donneront à chacun la sécurité, une existence saine, un toit familial, l'ac- cès à la propriété et à la vie de l'es- prit. Us demandent que soit élargie l'action des organismes internatio- naux chargés de lutter contre l'igno- rance, la maladie, la misère. IV. — La famille, cellule d3 toute organisation humaine, doit être spé- cialement protégée; les droits du chef de famille, quel que soit le sexe, re- connus. V. — Les Anciens Combattants ont le devoir et le droit de trans- mettre à la jeunesse, dont ils ont assuré l'indépendance, l'héritage de leur expérience. VI. — La gestion de la chose pu- blique ne doit pas être considérée comme une source de profits et de prébendes. Elle doit appartenir aux meilleurs, aux plus dignes : aux va- leurs sociales, intellectuelles et éco- nomiques. L'exercice des charges publiques doit entraîner une responsabilité ef- fective. VII. — Les Anciens Combattants ont le devoir d'exercer une action sur les pouvoirs publics pour l'étude et la solution de tous les problèmes économiques, politiques ou sociaux ;• ils réservent leurs droits dans tous les cas ou l'insuffisance des formes légales ou l'incapacité des autorités légitimes » aura été irréfutablement établie par des faits. VIII. — Toute représentation du peuple qui ne comprend pas une ma- jorité d'Anciens Combattants cons- tamment fidèles à leurs principes et d'hommes animés de leur esprit, ne peut que perpétuer les erreurs pas- sées. DX — Les Anciens Combattants ont maintenu la civilisation et les libertés occidentales. Ils veulent une France organisée dans une Europe organisée, dans un monde organisé. X. — Sachant ce qu'elle leur a coûté, les Anciens Combattants veu- lent la paix. Convaincus que la solidarité inter- nationale, loin d'être la formule d'un vague idéalisme, exprime une vérité économique incontestable, les An- ciens Combattants entendent _ prati- QUer le réalisme de la paix e^ aM-CII dent de la Société des Nations : Un système de sécurité qui sépare la limitation dea armements; Un système de contrôle qui assure le maintien du désarmement; Un système de conciliation et d'ar- bitrage qui permette de résoudre les différends internationaux; Enfin un système de sanctions qui assure le respect des sentences arbi- trales. * Tenant pour indispensables ces conditions techniques, ils se déclarent prêts à collaborer à leur réalisation avec le concours de tous les Anciens Combattants, mais .se refusent 4 l'illusion de croire que la paix des peuples est, d'ores et déjà, garantie. Tout organisme de paix n'aura, par ailleurs d'efficacité que dans la me- sure ou les Anciens Combattants dû- ment mandatés par la Confédération en feront partie. i XI __ Les Anciens Combattants 'font bloc Tout isolé a le devoir de f rejoindre une Association. Toute As- iodatlon doit adhérer à la Confédé- ration Nationale. Par l'union et la discipline, nous imposerons nos vo- ° Ainsi les Anciens Combattants éta- bliront le programme fondé sur leurs devoirs et leurs droits, programme qui sera la Charte de la Nation régé- nérée. Ligue desFamilles nombreuses La Caisse de l'oeuvre a reçu de : M. François Bertrand (10- verse- ment), 50 fr. •; M. Pastor (6- verse- ment), 10 fr. Levée des troncs déposés à la Phar- macie Goudin-Canova, 200 fr. ; Phar- macie Dagmmot, 18 fr. ; Ptarma.; ? Baloun, 25 fr. ; la Banque « Crédit Commercial », 36 fr. Le Comité remercie vivement les généreux donateurs. Situation et perspectives budgétaires A en juger d'après les dernières statistiques publiées par l'administra- tion des finances, la situation bud- ; taire évolue d'une manière aussi satisfaisante qu"ï>n pouvait raison- it l'espérer. Et, néanmoins, le gouvernement rencontre, dans Ja préparation du budget de 1931-1932, de sérieuses difficultés, l'établisse- ment d'un équilibre solide des re- cettes et des dépenses, en dehors de toute création de ressources fiscales nouvelles, .étant apparemmen t des plus malaisés. Pour apprécier exactement l'état actuel des finances publiques, il ne faut jamais perdre de vue : premiè- rement, que le budget de 1930-1931 comporte des dépenses dépassant de plus de 5 milliards celles du budget précédent, qui avait déjà été supé- rieur de 3 milliards à celui de 1928; deuxièmement, que le même budget s'est vu privé de recettes relative- ment importantes du chef des dégrè- vements édictés par les lois du 31 juillet et du 29 décembre 1929 et par la loi de finances elle-même; en- fin qu'une nouvelle loi du 26 avril 1930, votée après l'adoption du bud- get, a apporté aux contribuables des allégements supplémentaires entraî- nant une perte de recettes estimée à près de 2 milliards et dont les éva- luations fixées par le . Parlement n'avaient naturellement pu tenir compte. On pouvait se demander si, dans ces conditions, le produit des res- sources fiscales ne ferait pas ressor- tir un déficit au moins temporaire. L'excédent des recettes sur les dé- penses, tel qu'il avait été prévu, n'é- tait en effet que de 67 millions envi- ron. Les dégrèvements ultérieure- ment votés n'allaient-ils pas trans- former ce faible surplus en un excé- dent de dépensés? Quelques appré- hensions, à cet égard, paraissaient d'autant plus justifiées qu'on pouvait redouter de voir les répercussions du malaise économique influer défavo- rablement sur le rendement général des impôts. Hâtons-nous de dire que les résul- tats enregistrés depuis le début de l'exercice en cours semblent de na- ture à dissiper ces préoccupations. Sans doute nous sommes loin des brillantes plus-values de 1928 et 1929. Mais le montant des recouvre- ments mensuels n'en continue pas moins d'être supérieur aux évalua- tions. On se rappelle que le produit des impôts indirects avait dépassé les prévisions de 174 millions en avril (qui fut le premier mois de l'exer- cice) et de 331 millions et demi en mai. L'excédent fléchit brusquement à 59 millions et demi en juin, ce qui laissait supposer que le ralentisse- ment économique et les derniers dé- grèvements — qui n'avaient jusque- là affecté les recettes que très par- tiellement — ne tarderaient pas à amener des déficits. Mais les chiffres de juillet ont marqué une améliora- tion appréciable : la plus-value s'est relevée à près de 175 millions. Pour- tant la plupart des réductions d'im- pôts résultant de la loi du 26 avril dernier ont produit en juillet leur plein effet; il n'y a guère que la der- nière diminution du droit de trans- mission des valeurs mobilières — droit dont le rendement est d'ailleurs resté supérieur d'environ 25 raillions aux évaluations — qui n'ait point joué encore. Ainsi, pour la période avril-juillet, le produit global des impôts indirects a encore laissé un excédent de recet- tes de près de 740 millions. Etant donné les conditions générales où se présentait l'exercice 1930-1931, et que nous venons de rappeler, ce ré- sultat doit être considéré comme nettement satisfaisant. D'autre part, le rendement des impôts sur le re- venu et des autres contributions di- rectes s'est maintenu, pendant la même période, à quelques dizaines de millions près, au niveau de l'an- née précédente et, si le montant dès rôles émis accuse, le 31 juillet, un fléchissement de plus'd'un milliard et demi sur celui qui .était enregistré un an auparavant, on peut admettre qu'il s'agit là, du moins en partie, d'un simple retard dû au vote tardif du budget en cours, Lorsqu'on examine é le détail des Lorsqu statistiques récemment publiées, on remarque sans doute, à côté de maints symptômes rassurants, cer- tains indices moins favorables. En particulier, le fléchissement du pro- duit des taxes sur le chiffre d'affai- res — produit qui est allé en dimi- nuant sans cesse pendant la période déjà écoulée de l'exercice et qui a été en juillet, pour la premiers fois de- puis plusieurs années, inférieur d'en: viron 16 millions aux prévisions — ne peut être attribué uniquement aux dégrèvements dont ces taxes ont fai* l'objet; il atteste également une certaine régression de l'activité éco- nomique. Mais cette constatation laisse subsister l'impression générale satisfaisante qui se dégage, du point de vue budgétaire, des résultats glo- baux. Même si, au cours des mois à venir, l'évolution économique devait parfois affecter dans une proportion plus sensible le rendement des im- pôts, la plus-value d'ores et déjà ac- quise suffirait vraisemblablement à compenser les déficits éventuels. Tout laisse donc prévoir que, pour le moins l'équilibre du budget ne se. trouvera pas rompu pendant l'exer- cice en cours. Aussi n'est-ce point le présent mais l'avenir qui préoccupe le' gouverne- ment. Comment les dépenses des bud- gets futurs pourront-elles Être ajus- tées aux recettes sans que les taux des impôts subissent des majora- tions? Voila le problème malaisé que le président du conseil et le mi- nistre du budget s'efforcent de ré- soudre. Car il est à peine besoin de dire que des aggravations de taxes, — alors que le pays, qui supporte déjà un fardeau fiscal écrasant, ré- clame impatiemment des dégrève- ments plus larges — ne sauraient être sérieusement envisagées. L'origine des difficultés devant les- quelles le gouvernement se trouve aujourd'hui réside dans le gonflement PTTÎTYÏiTï-ïtriTr^ SPECIALITE du Beau Vêtement HOMMES JEUNES GENS s x r 550 » même des dépenses publiques au cours des dernières années. Fasciné par les énormes plus-values enregis- trées depuis 1927, le Parlement a augmenté les crédits avec une libéra- lité souvent excessive. Les dégrève- ments aidant, on est ainsi arrivé à une situation où ^équilibre du bud- get demeure tout juste maintenu. Pour peu que de nouvelles dépenses apparussent nécessaires, il était cer- tain que des embarras surgiraient. Or on sait que les propositions ini- tiales des divers ministères pour le budget de 1931-1932 eussent com- porté, si elles avaient é'é acceptées, une progression de l'ordre de 6 mil- liards, comparativement au budget en cours! En présence d'un tel chiffre, le pro- blème paraissait presque insoluble. Un seul moyen de le résoudre : com- primer, dans toute la mesure du pos- sible, les besoins nouveaux et réduire en outre, certaines des dépenses an- térieurement majorées ou votées. Ta- che ingrate, certes, mais qui, à en juger par les renseignements publiés à l'issue du conseil des ministres te- nu dernièrement, a été manée à bien avec une énergie remarquable/par le ministre du Budget. Peut-être ces compressions n'av.- ront-elles cependant pu être telles que toute augmentation das dépen- ses se trouvera évités l'année pro- chaine. Et, comme il serait impru- dent de compter désormais sur des excédents de recettes, des disponibi- lités nouvelles auront, dans es cas, à être dégagées. Evidemment un re- cours temporaire à la trésorerie, qui est toujours abondamment pourvus, se concevrait, à la rigueur, soit pour couvrir des dépenses qui, tout en se plaçant dans le cadre budgétaire, présenteraient néanmoins un carac- tère plus ou moins exceptionnel, soit encore pour parer à un déséquilibre dû à des causes qui apparaîtraient simplement passagères. Maïs ce ne serait là qu'un palliatif qui devrait nécessairement être complété par des mesures permanentes. Celles-ci ne pourront guère consister que d^na les conversions de rentes qui seront possibles en 1931 et 1932. Comme nous avons eu l'occasion de l'indi- quer, ces opérations permettront de réaliser, sur les charges de la dette publique, une économie définitive de l'ordre de 1 milliard ou de 1.500 mil- lions, selon que le taux des rentes 6 % et 5 % devenues convertibles aura été ramené à 4 1/2 ou 4 %. On se souvient avec quelle éner- gie M. Henry Chéron, quand il était ministre des finances, s'opposait à "certaines réductions d'impôts qu'il jugeait prématurées. L'amortisse- ment et surtout les conversions, qui rendraient possibles des allégements permanents, étaient le résultat au- quel il tendait alors, résultat que des dégrèvements hâtifs, de nature à por- ter atteinte à l'équilibre budgétaire, eussent risqué de compromettre. Ce n'est pas sans mélancolie qu'on cons- tate aujourd'hui que les disponibilités budgétaires qui se trouveront libérées grâce aux conversions de rentes, au lieu de pouvoir être affectées à la continuation de l'oeuvre de dégrève- ment, comme on le prévoyait na- guère, seront peut-être indispensa- bles pour couvrir de nouvelles dépen- ses. Mais la préparation méthodique de ces opérations ne s'en impose qu'avec plus de force, car le pire des maux — celui qu'il faut épargner coûte que coûte aux contribuables gérait une aggravation des char- ges fiscales. Frédéric JENNY. Adjudication Le 26 septembre 1930, à 15 heures, aura lieu, en séance publique, à l'Hôtel de Ville de Cannes, l'adjudi- cation au rabais sur soumission ca- chetées des travaux ci-après ; Prolongement des têtes de pont des vallons du Châtaignier et de La Foux. Montant des travaux à l'entre- prise : 180.468 fr, 45; somme à va- loir : 19.531 fr. 55; cautionnement à déposer : 10.000 francs. Les pièces seront communiquées aux entrepreneurs, tous les jours non fériés, aux Bureaux des Travaux communaux, Mairie de Cannes, de 9 h. du matin à midi et de 2 h. à 5 h. du soir. La fête de l'unions portive du Cannet Les 13, 14 et 15 septembre au quartier Saint-Claude au profit de la caisse de secours de Ui Caisse des Ecoles du Cannet et des Orphe- lins de la Guerre, sous la prési- dence d'honneur des élus de l'arrondissement. Aujourd'hui dimanche, à 9 h. 30, les membres de l'U. S. du Cannet iront déposer une gerbe au monu- ment aux Morts Glorieux du Cannet. A 11 heures, dans l'enceinte du bal, vermouth d'honneur. A 14 heures, ouverture du bal. A 16 heures, concours de fox trot. A 15 heures, départ au siège du Tour du Cannet Pédestre avec la par- ticipation de Tagliaferro, de Monaco, champion de la Côte d'Azur ; de Tor- natore, actuel champion de la Côte d'Azur de Nice, des équipes de l'O. de Nice, Saint-Sylvestre Sportif, de 1*33.' S. de Nice, de l'A.S. de Cannes, de nos athlètes qui auront à défendre le Challenge (Jean. Garrone) et les meilleurs coureurs de la- Côte d'Azur. A 18 heures, clôture du bal et dis- tribution au siège des prix et du Chal- lenge du Tour du Cannet Pédestre. A 21 heures, reprise du bal. A 22 h. 30, grand concours de valse. Pendant toute la durée de la fête, grande tombola-surprise avec de nom- breux et jolis lots. Billets à 0 fr. 50 seulement. A 1 heure du matin, grand pot- pourri d'adieu. Demain Lundi, dans l'enceinte du bal, à 21 heures, grand concert vocal, avec le concours de la troupe du si réputé fantaisiste Royal. Dimanche 21, grand concours de boules. Le concours se disputera au boulodrome Saint-Claude. Poudriers de laGrande-Guerre A la réunion générale des Poudriers de la Grande-Guerre, section de Can- nes, ont été discutées les revendica- tions auxquelles ces ouvriers estiment avoir droit, et sur lesquelles jusqu'ici ils n'ont pu obtenir satisfaction. A la suite de ces discussions, très courtoises, les membres présents, au nombre de quarante-huit, ont décidé de former un bureau avec mission de poursuivre ces revendications, con- jointement avec la section centrale de Marseille. Ont été élus à l'unanimité : MM. Pons, président ; Thierry, secrétaire ; Muraour, trésorier ; Varaldi et Alla- venne, conseillers. Pour tous renseignements, s'adres- ser, 21, boulevard de la Ferrage, à Cannes. Aux GALERIES de la CROISETTE 9, Rue d'Amibes - CANNES Lundi 15 Septembre et jours suivants SOLDES M tous nos Articles de plage et de bain de mer seront vendus avec d'énormes - RABAIS - Voir nos propositions extérieures LE LITTORAL EST EN VENTE CHEZ TOUS LES MARCHAND» DE JOURNAUX

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Page 1: Voyage documentaire desj HERNIEarchivesjournaux.ville-cannes.fr › dossiers › littoral › 1930 › Jx5_Littor… · Les toiles d'Eugène Lambert ont retenu l'attention des meilleurs

LE UTTOKAL

Eugène Lambert - peintreNotre ami, le peintre Eugène

Lambert, qui est si sympattalquementconnu en notre ville, vient de rem-porter un beau succès à Vichy où,cédant à l'insistance de Bes amis, ilavait exposé quelques-unes de sesceuvres.

L'Exposition des Amis des Ar*.sdu Bourbonnais ne pouvait, en effet,avoir sa célébration totale sans lacollaboration de cet artiste qui avoué une vision si précise à cettecontrée e*. qui a su rendre avec toutson talent sea impressions très vi-vantes.

Les toiles d'Eugène Lambert ontretenu l'attention des meilleurs con-naisseurs et nous ne saurions mieuxfaire que de citer ici leg éloges quilui ont été si justement rendus parla presse locale.

Jehan de Patinges, dans le -> Jour-nal de Vichy », s'exprime en ces ter-mes :

* Et voici qui me semble le« clou » de cette exposition! Ce sontleg six tableaux devant lesquels g'ar-rêtent longuement les visiteurs. Ilssont de M. Eugène-Camille Lambert,qui tient.une exposition permanented'œuvres remarquables, Galerie del'Hôpital. M. Lambert qui fut élèvede Ziem, de J.-P. Laurena et de Ben-jamin Constant, s'est imprégné puis-samment de ces maîtres de la pa-lette. Quelle magnifique évocation desites que nous connaissons bien, queson « Coucher de soleil sur l'Allier »,aux Dollots, route de Saint-Yorre,ces < Bords de l'Allier », par tempsnuageux et son « Clair de lune »,aux bords de la Sioule, qu'il a sipoétiquement traduits. »

Mais pour enrichir le Musée deVichy, un citoyen argentin, M. PabloLaclau, de Buenos-Ayres, vient defaire don d'une toile intitulée « Cou-cher de soleil sur Vichy », due autalent de notre peintre.

Voici en quels termes M. PabloLaclau a vanté cette œuvre :

« Voilà des années que je viensdans votre grande station thermaleet je m'ea trouve bien... Je pensevous être agréable ainsi qu'à vosconcitoyens en offrant cette œuvre àvotre musée. Elle représente à mesyeux, parfaitement, la splendeur descouchers de soleil que l'on peut admi-rer tous Ie3 soirs en se promenantdans votre majestueux parc, v

Noua aurons,l'occasion, dans unprochain numéro de revenir sur cetteexposition, mais nous demandons dèsmaintenant à M. Eugène Lambert lapermission de le complimenter deces juste3 éloges qui récompensentsi heureusement son noble talent.

Voyage documentaire desjmenbres de la presse françaiseet étrangère dans les stations

thermales du centreet de l'Auvergne

Le beau voyage entrepris sous lesauspices de l'Agence Havas, dans lesstations thermales du Centre et del'Auvergne, sous la conduite de MM.Argence, directeur commercial, etCodur, chef du département touristi-que et hôtelier de l'Agence, par lesdélégués de la presse française etétrangère, s'est terminé lundi àRoyat.

Les visiteurs qui représentaien*.cinquante des plus grands journauxdu monde, ont pu se convaincre nonseulement de l'attrait mais de l'im-portance économique de ces stations,qui forment le plus beau fleuron denotre magnifique domaine thermalnational.

Ce voyage a commencé par Vichy,où de grandioses réceptions ont étéorganisées.

Tous les visiteurs ont pu se rendrecompte que la Ville de Vichy possé-dait toutes les qualités indispensa-bles au point de vue de l'hygiène etque l'affluence considérable des bai-gneurs prouvait, sans autre commen-taire, les bienfait3 des eaux de Vichy,

riété extraordinaire de distractionspermet aux malades de se soignerdans la joie.

Aprè3 une visite au musée de Glo-zel, ils se sont rendus à Thiers, ca-pitale de la coutellerie, où aprèsavoir visité les principales usines del'industrie locale, ils ont été l'objetd'une réception très chaleureuse dela part de la Chambre de Commerce.

Continuant leur voyage, ils ont été, reçus ensuite à Chatel-Guyon, où ils

furent vivement intéressés par lesexplications données par le corps mé-dical sur les vertus curatives deseaux minérales de Châtel-Guyon,dans les affections intestinales.

Un court séjour au Mont-Doreleur permit également de connaîtrecette grande station « Providence desasthmatiques ». Ils continuèrent en-suite jusqu'à La Bourboule, « Paradisdes enfants ». Cette station dont leseaux sont les plus arsenicales dumonde, possède un parc d'enfantsunique; les familles nombreuses quiy séjournent actuellement sont ennombre considérable, et prouventainsi mieux que tout commentairel'efficacité des eaux de cette grandestation.

Ce beau voyage s'eat terminé àRoyat, la ville des cures merveilleu-ses, où tous les ans un nombre debaigneurs plus considérable vient re-faire sa santé.

Nouvelles de MarseilleLe 7 septembre a été lancé à 1

Seyne le Paquebot « Djenné ».Le nouveau navire est destiné aux

relations entre Marseille et l'AfriqueOccidentale Française. La Cie Paqueta choisi ce nom pour rappeler lesrudes et pittoresques contrées que lenavire desservira.

Djenné, la ville sainte, dont les plushautes tours de la mosquée pointentdans un ciel plus bleu que le nôtre ;Djenné, dont les murailles entourentun monde encore imprégné de mys-tère, là-bas, au cœur du SoudanFrançais.

Le Paquebot « Djenné » mesure130 mètres de long sur 17 mètres 80de large et atteindra la vitesse com-merciale de 18 nœuds. M. Louis RoUinministre de le Marine présidait lacérémonie du lancement.

Pendant qu'on fcélèbre Mistral...

Le pays de «Calendal»est en deuil

On a Inauguré, dimanche dernier,à Cassis, un monument à Calendal,le héro de Mistral ; et ce n'a pas étéune fête. Mme Mistral s'était abste-nue ; le cupoulié Jouveau n'était pa3là ; les félibres étaient absents ; Ie3magasins, les maisons n'avaient reçu.ucune décoration et toute la popula-

tion resta chez elle...M. Eugène- Lautier, sous-secrétaire

d'Etat aux Beaux-Arts, M. FernandEouisson, président de la Chambre etdéputé de la circonscription, n'avaientpas osé venir...

Car tous ceux -qui aiment Casais>t la Provence n'avaient pas le cœuri se réjouir, et ils ne pouvaient fêterCalendal, symbole d'une race enso-leillée, fière et jalouse de ses liber-tés, ardente à défendre la justice,Calendal, qui intègre la foi félibréen-ne, l'attachement au sol, l'amour des

isibles traditions, alors que Cassisest menacée de n'être plus dana quel-ques mois la cité lumineuse chantéepar Mistral.

Nous l'avons dit ici-même : Cassis,itation, climatique, plage fréquentée,

Cassis renommée pour ses vignes.Cassis, cité provençale enfouie dansles pins et les oliviers, Cassis et sescalanques rouges, va être recouverte,si l'on ne se décide pas à agir, par desluages de ciment, son atmosphère vaevenir Irrespirable, ses habitants,ignerons ou pêcheurs vont être con-

traints de l'abandonner.Les industriels qui veulent y cons-

truire leur odieuse usine sont-ils sipuissants ? En défendant Cassis, ce

est pas seulement cette charmanteIle qu'on défend : c'est la beauté deitre pays, qui peut être frappé de-ain en d'autres point, si le « fâ-

cheux >» précédent est créé.Deux enquêtes ont été faites ; l'une

ordonnée par M. le président du Con-il, d'accord avec le ministre de la

santé publique, a été conduite par uninspecteur général des services admi-nistratifs. Ce dernier a conclu for-mellement contre le projet d'usine à:iments artificiels dans la station cli-matique de Cassis à proximité de cul-tures et de vignobles de crus.

L'autre demandée par les Chambresd'agriculture et l'Union Agricole duSud-Est, fut ordonnée par M. le mi-nistre de l'Agriculture et instruitepar les Services agricoles départe-mentaux des Bouches-du-Rhône, quiont donné également des conclusions

ÎS plus défavorables à ce projet.Il semble que cela suffise ; et si>n passe outre, l'on aura montré ques droits les plus imprescriptibles :iltiver sa terre, vivre dans la mai-•n qui vous appartient, rester danspays où l'on est né, ne tiennent pas

devant la force d'une ploutocratie.Jean AMORETTI.

HERNIEEntre les divers Traitements

qui vous sont propose'sSACHEZ CHOISIR LE BONII s'agit de votre santé, soyez donc

très prudents et n'accordez votreconfiance qu'à UN VERITABLESPECIALISTE et à un traitementAYANT VRAIMENT FAIT SESPREUVES.

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tembre, Hôtel Terminus et des Né-gociants.

CANNES : Dimanche 21, Hôtel desNégociants.

MENTON : Lundi 22, Hôtel deFrance.

GRASSE : Mardi 23, Hôtel Muraouret de la Poste.

ANTIBES : Jeudi 25, Hôtel National.NICE : Vendredi 26, samedi 27 et di-

manche 28, Hôtel de l'Amirauté(29, rue Assalit).

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A. CLAVERIE234. Faubourg Saint-Martin, PARIS.

Descendants des VieillesFamilles Cannoises

La Vie Municipale pendantle IIe Empire

Avant de reprendre les récits denotre vie municipale, nous tenons àfaire remarquer à nos lecteurs, quenous allons arriver à une époquequ'un certain nombre de nos conci-toyens ont vécue, ce sera, pour cesderniers un rappel de leurs souve-nirs, mais, nous devons leur dire quenous ne ferons aucune allusion auxluttes politiques ou incidents encoreprésents à notre mémoire, ne sui-'ant aucun parti nous ne ferons queconstater et, si en présence de cer-tains faits nous émettions un avis,nous pouvons donner l'assurancequ'il ne sera que l'écho de l'opinionpublique du moment.

Nous allons suivre nos édiles dansleurs projets et réalisations, consi-dérant surtout le bien qu'ils ont faitet n'oublions pas que ce bien là afait le bonheur du lendemain ; amisou ennemis, mais sincères et ardents,ils ont tous contribué à des périodesdifférentes, à se dévouer et à con-courir au bien de notre cité.

Ces hommes ne sont plus, maisvantons les temps passés et si l'ima-gination de certains peut avoir des-

îgrels, il restera aussi beaucoupd'espérance.

Donc, nous ne réveillerons pas lespassions politiques assoupies, car celerait les exciter à nouveau, voyonsjette période dans son ensembleharmonieux et suivons-la dans samarche vers le progrès, ce mouve-ment va s'accentuer, car déjà, deuxdates capitales sont à retenir :1862 et 1868, l'existence du chemin

fer et l'arrivée des eaux de laSiagnc.

Souhaitons même l'impossible :que le progrès se continue.à l'infini.

1867-1868Après l'élection partielle de juillet

1867, six nouveaux conseillers mu-nicipaux prêtent serment de fidélitéà l'Empereur, à la séance du 21. Cesconseillers sont : MM. H. Isnai'd ;Ph. Mathieu ; J.-E. Faucher ; F.Allieïs ; Roustan (aine) et ClaudeEscarras.

Il est voté un crédit de 1.000 fr.l'effet d'approprier un local qui

.;ra destiné à loger un détachementde troupes, pour disperser les mal-faiteurs qui sont, depuis quelquetemps répandus dans la campagne.La création d'un Musée et d'une Bi-bliothèque municipale est en mêmetemps décidée.

En outre, le Conseil est dans l'in-tention et se propose d'établir uneboucherie et une boulangerie auxfrais de la commune, dans le casoù les bouchers et les boulangersvoudraient continuer leurs abus ausujet de la viande et du pain.

Le président de la Société Horti-cole et Agricole de Cannes, M. leduc de Vallombrosa, propose la cons-truction d'un jardin d'acclimatationde plantes sur les Allées ; un créditde 10.000 francs est voté, ainsi qu'unLUtre de 1.600 francs pour le square

Brougham.L'entente est faite entre la Ville

et l'Administration des Domaines, ausujet des terrains de la Marine, cetteacquisition sera payée par cinquièjmes, on vote le premier qui est de3.035 fr. 48.

Lord Brougham and Vaux, fonda-teur de la Colonie Etrangère, décèdedans notre ville le J7 mai 1868. De«,u vivant il avait souvent exprimé,le désir que son corps restât danssa patrie d'adoption et par ces pa-roles : < II faut que la souche resteoù l'arbre périt >•-

En conséquence et pour satisfaireà ce désir, une concession à perpé-tuité d'une place d'honneur dans lecimetière sera désignée, car il im-porte que les générations futurespuissent à jamais garder la mémoirede ce bienfaiteur de Cannes. Enoutre, le Conseil municipal émet levœu qu'il lui soit élevé une statuesur une place publique de notre villepar le moyen d'une souscription.

A ce moment, il y avait à Cannes,plus de 200 villas et hôtels et nousavions, enfin, notre canal de laSiagne. Les recettes de notre villeétaient de 217.684 francs et les dé-penses de 179.119 francs.

En mai, le Maire lit un rapportdes ingénieurs des Ponts et Chaus-sées concluant à établir à la pointedu Châtaigner, un terre-plein pourcommencer une contre-jetée dans lebut de préserver le port des sablesqui commencent à s'y accumuler, leConseil adopte.

(A suivre).

Un arrêté contre les fumées

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MENA DE OMIMES : «J, *w fAntitnTéléphona 12-43

Void le texte de l'Arrêté pris parle Maire de Cannes relativement auxfumées :

Article 1". — II est interdit sur leterîtoire de la Commune, d'évacuer,par les cheminées ou autres disposi-tifs d'émission, des fumées épaissesou des gaz malodorants.

Art. 2. — Les dispositions qui pré-cèdent s'appliquent non seulementaux établissement industriels ou com-merciaux, mais encore aux maisonsd'habitation munies du chauffagecentral d'immeuble, et aux établisse-ments publics.

CAISSE DES ECOLES

La Caisse dés Ecoles, œuvre desenfants a la montagne, organise unetombola au profit de sa colonie devacances de Saint-Vallier.

Tout le monde connaît les servicesrendus par la colonie aux jeunes gar-çons et filles des écoles communales.

Nous sommes persuadés que biendes personnes seront très heureusesde faire parvenir à la Caisse de nom-breux lots qui seront reçus avecplaisir.

Des billets de tombola sont en venteà la Mairie.

Merci d'avance, aux généreux do-nateurs.

La déclarationdes Anciens Combattantstelle qu'elle lut rédigée par l'Asso-ciation de» Ecrivains Combattantset proposée à la Confédération

Nationale en maru 1928

Les Anciens Combattants Fran-çais,

En communion avec les morts etles victimes de la guerre,

N'obéissant à aucune considérationde personnes ou d'intérêts particu-liers et se plaçant au-dessus de tousles partis,

N'évoquant leur passé que pourdonner à leur voix plus d'autorité,

Ne réclamant leur droit à répara-tion matérielle, judiciaire et moraleque pour mieijx remplir leurs de-voirs, •

N'admettant pas que tant de souf-frances ne puissent engendrer quedes déceptions et que les leçons dela guerre n'apportent aucun change-ment dans les directions du pays,

Résolus à interpréter pour une œu-vre de salut national et de concordehumaine les enseignements recueillisaux heures du sacrifice,

Afin de définir les conditions indis-pensable à !a réforme morale et ma-térielle du pays dans le sens desréalités que la guerre a -mises enlumière et que dix année3 d'improvi-sations et de divisions politiquesn'ont fait apparaître que plus impé-rieuses,

Déclarent exprimer leur âme com-mune dans les affirmations et résolu-tions qui suivent. *

I. Il appartient aux Anciens Com-battants de sauvegarder les forcesspirituelles et morales qui font la su-périorité des nations comme cellesdes individus.

II. — Les Anciens Combattantsveulent d'abord la paix entra lesFrançais. Ils pensent que c'est parla collaboration intime, juste et géné-reuse de tous les producteurs —organisateurs, travailleurs et possé-dants — que s'établira un ordre nou-veau où chacun obtiendra la place etle salaire mérités et recevra sa partdes profits de l'effort commun.

III. — Les Anciens Combattantsexigent des réformes positives quidonneront à chacun la sécurité, uneexistence saine, un toit familial, l'ac-cès à la propriété et à la vie de l'es-prit. Us demandent que soit élargiel'action des organismes internatio-naux chargés de lutter contre l'igno-rance, la maladie, la misère.

IV. — La famille, cellule d3 touteorganisation humaine, doit être spé-cialement protégée; les droits du chefde famille, quel que soit le sexe, re-connus.

V. — Les Anciens Combattantsont le devoir et le droit de trans-mettre à la jeunesse, dont ils ontassuré l'indépendance, l'héritage deleur expérience.

VI. — La gestion de la chose pu-blique ne doit pas être considéréecomme une source de profits et deprébendes. Elle doit appartenir auxmeilleurs, aux plus dignes : aux va-leurs sociales, intellectuelles et éco-nomiques.

L'exercice des charges publiquesdoit entraîner une responsabilité ef-fective.

VII. — Les Anciens Combattantsont le devoir d'exercer une actionsur les pouvoirs publics pour l'étudeet la solution de tous les problèmeséconomiques, politiques ou sociaux ;•ils réservent leurs droits dans tousles cas ou l'insuffisance des formeslégales ou l'incapacité des autoritéslégitimes » aura été irréfutablementétablie par des faits.

VIII. — Toute représentation dupeuple qui ne comprend pas une ma-jorité d'Anciens Combattants cons-tamment fidèles à leurs principes etd'hommes animés de leur esprit, nepeut que perpétuer les erreurs pas-sées.

DX — Les Anciens Combattantsont maintenu la civilisation et leslibertés occidentales. Ils veulent uneFrance organisée dans une Europeorganisée, dans un monde organisé.

X. — Sachant ce qu'elle leur acoûté, les Anciens Combattants veu-lent la paix.

Convaincus que la solidarité inter-nationale, loin d'être la formule d'unvague idéalisme, exprime une véritééconomique incontestable, les An-ciens Combattants entendent _ prati-QUer le réalisme de la paix e aM-CIIdent de la Société des Nations :

Un système de sécurité qui séparela limitation dea armements;

Un système de contrôle qui assurele maintien du désarmement;

Un système de conciliation et d'ar-bitrage qui permette de résoudre lesdifférends internationaux;

Enfin un système de sanctions quiassure le respect des sentences arbi-trales. *

Tenant pour indispensables cesconditions techniques, ils se déclarentprêts à collaborer à leur réalisationavec le concours de tous les AnciensCombattants, mais .se refusent 4l'illusion de croire que la paix despeuples est, d'ores et déjà, garantie.

Tout organisme de paix n'aura, parailleurs d'efficacité que dans la me-sure ou les Anciens Combattants dû-ment mandatés par la Confédérationen feront partie.i X I __ L e s Anciens Combattants'font bloc Tout isolé a le devoir de

frejoindre une Association. Toute As-iodatlon doit adhérer à la Confédé-ration Nationale. Par l'union et ladiscipline, nous imposerons nos vo-

° Ainsi les Anciens Combattants éta-bliront le programme fondé sur leursdevoirs et leurs droits, programmequi sera la Charte de la Nation régé-nérée.

Ligue desFamilles nombreuses

La Caisse de l'œuvre a reçu de :M. François Bertrand (10- verse-

ment), 50 fr. •; M. Pastor (6- verse-ment), 10 fr.

Levée des troncs déposés à la Phar-macie Goudin-Canova, 200 fr. ; Phar-macie Dagmmot, 18 fr. ; Ptarma.; ?Baloun, 25 fr. ; la Banque « CréditCommercial », 36 fr.

Le Comité remercie vivement lesgénéreux donateurs.

Situation et perspectivesbudgétaires

A en juger d'après les dernièresstatistiques publiées par l'administra-tion des finances, la situation bud-

; taire évolue d'une manière aussisatisfaisante qu"ï>n pouvait raison-

it l'espérer. Et, néanmoins,le gouvernement rencontre, dans Japréparation du budget de 1931-1932,de sérieuses difficultés, l'établisse-ment d'un équilibre solide des re-cettes et des dépenses, en dehors detoute création de ressources fiscalesnouvelles, .étant apparemmen t desplus malaisés.

Pour apprécier exactement l'étatactuel des finances publiques, il nefaut jamais perdre de vue : premiè-rement, que le budget de 1930-1931comporte des dépenses dépassant deplus de 5 milliards celles du budgetprécédent, qui avait déjà été supé-rieur de 3 milliards à celui de 1928;deuxièmement, que le même budgets'est vu privé de recettes relative-ment importantes du chef des dégrè-vements édictés par les lois du31 juillet et du 29 décembre 1929 etpar la loi de finances elle-même; en-fin qu'une nouvelle loi du 26 avril1930, votée après l'adoption du bud-get, a apporté aux contribuables desallégements supplémentaires entraî-nant une perte de recettes estimée àprès de 2 milliards et dont les éva-luations fixées par le . Parlementn'avaient naturellement pu tenircompte.

On pouvait se demander si, dansces conditions, le produit des res-sources fiscales ne ferait pas ressor-tir un déficit au moins temporaire.

L'excédent des recettes sur les dé-penses, tel qu'il avait été prévu, n'é-tait en effet que de 67 millions envi-ron. Les dégrèvements ultérieure-ment votés n'allaient-ils pas trans-former ce faible surplus en un excé-dent de dépensés? Quelques appré-hensions, à cet égard, paraissaientd'autant plus justifiées qu'on pouvaitredouter de voir les répercussions dumalaise économique influer défavo-rablement sur le rendement généraldes impôts.

Hâtons-nous de dire que les résul-tats enregistrés depuis le début del'exercice en cours semblent de na-ture à dissiper ces préoccupations.Sans doute nous sommes loin desbrillantes plus-values de 1928 et1929. Mais le montant des recouvre-ments mensuels n'en continue pasmoins d'être supérieur aux évalua-tions.

On se rappelle que le produit desimpôts indirects avait dépassé lesprévisions de 174 millions en avril(qui fut le premier mois de l'exer-cice) et de 331 millions et demi enmai. L'excédent fléchit brusquementà 59 millions et demi en juin, ce quilaissait supposer que le ralentisse-ment économique et les derniers dé-grèvements — qui n'avaient jusque-là affecté les recettes que très par-tiellement — ne tarderaient pas àamener des déficits. Mais les chiffresde juillet ont marqué une améliora-tion appréciable : la plus-value s'estrelevée à près de 175 millions. Pour-tant la plupart des réductions d'im-pôts résultant de la loi du 26 avrildernier ont produit en juillet leurplein effet; il n'y a guère que la der-nière diminution du droit de trans-mission des valeurs mobilières —droit dont le rendement est d'ailleursresté supérieur d'environ 25 raillionsaux évaluations — qui n'ait pointjoué encore.

Ainsi, pour la période avril-juillet,le produit global des impôts indirectsa encore laissé un excédent de recet-tes de près de 740 millions. Etantdonné les conditions générales où seprésentait l'exercice 1930-1931, etque nous venons de rappeler, ce ré-sultat doit être considéré commenettement satisfaisant. D'autre part,le rendement des impôts sur le re-venu et des autres contributions di-rectes s'est maintenu, pendant lamême période, à quelques dizainesde millions près, au niveau de l'an-née précédente et, si le montant dèsrôles émis accuse, le 31 juillet, unfléchissement de plus'd'un milliard etdemi sur celui qui .était enregistré unan auparavant, on peut admettrequ'il s'agit là, du moins en partie,d'un simple retard dû au vote tardifdu budget en cours,

Lorsqu'on examineé

le détail desLorsqustatistiques récemment publiées, onremarque sans doute, à côté demaints symptômes rassurants, cer-tains indices moins favorables. Enparticulier, le fléchissement du pro-duit des taxes sur le chiffre d'affai-res — produit qui est allé en dimi-nuant sans cesse pendant la périodedéjà écoulée de l'exercice et qui a étéen juillet, pour la premiers fois de-puis plusieurs années, inférieur d'en:viron 16 millions aux prévisions —ne peut être attribué uniquementaux dégrèvements dont ces taxes ontfai* l'objet; il atteste également unecertaine régression de l'activité éco-nomique. Mais cette constatationlaisse subsister l'impression généralesatisfaisante qui se dégage, du pointde vue budgétaire, des résultats glo-baux. Même si, au cours des mois àvenir, l'évolution économique devaitparfois affecter dans une proportionplus sensible le rendement des im-pôts, la plus-value d'ores et déjà ac-quise suffirait vraisemblablement àcompenser les déficits éventuels.Tout laisse donc prévoir que, pour lemoins l'équilibre du budget ne se.trouvera pas rompu pendant l'exer-cice en cours.

Aussi n'est-ce point le présent maisl'avenir qui préoccupe le' gouverne-ment. Comment les dépenses des bud-gets futurs pourront-elles Être ajus-tées aux recettes sans que les tauxdes impôts subissent des majora-tions? Voila le problème malaiséque le président du conseil et le mi-nistre du budget s'efforcent de ré-soudre. Car il est à peine besoin dedire que des aggravations de taxes,— alors que le pays, qui supportedéjà un fardeau fiscal écrasant, ré-clame impatiemment des dégrève-ments plus larges — ne sauraientêtre sérieusement envisagées.

L'origine des difficultés devant les-quelles le gouvernement se trouveaujourd'hui réside dans le gonflement

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même des dépenses publiques aucours des dernières années. Fascinépar les énormes plus-values enregis-trées depuis 1927, le Parlement aaugmenté les crédits avec une libéra-lité souvent excessive. Les dégrève-ments aidant, on est ainsi arrivé àune situation où ^équilibre du bud-get demeure tout juste maintenu.Pour peu que de nouvelles dépensesapparussent nécessaires, il était cer-tain que des embarras surgiraient.Or on sait que les propositions ini-tiales des divers ministères pour lebudget de 1931-1932 eussent com-porté, si elles avaient é'é acceptées,une progression de l'ordre de 6 mil-liards, comparativement au budgeten cours!

En présence d'un tel chiffre, le pro-blème paraissait presque insoluble.Un seul moyen de le résoudre : com-primer, dans toute la mesure du pos-sible, les besoins nouveaux et réduireen outre, certaines des dépenses an-térieurement majorées ou votées. Ta-che ingrate, certes, mais qui, à enjuger par les renseignements publiésà l'issue du conseil des ministres te-nu dernièrement, a été manée à bienavec une énergie remarquable/par leministre du Budget.

Peut-être ces compressions n'av.-ront-elles cependant pu être tellesque toute augmentation das dépen-ses se trouvera évités l'année pro-chaine. Et, comme il serait impru-dent de compter désormais sur desexcédents de recettes, des disponibi-lités nouvelles auront, dans es cas, àêtre dégagées. Evidemment un re-cours temporaire à la trésorerie, quiest toujours abondamment pourvus,se concevrait, à la rigueur, soit pourcouvrir des dépenses qui, tout en seplaçant dans le cadre budgétaire,présenteraient néanmoins un carac-tère plus ou moins exceptionnel, soitencore pour parer à un déséquilibredû à des causes qui apparaîtraientsimplement passagères. Maïs ce neserait là qu'un palliatif qui devraitnécessairement être complété pardes mesures permanentes. Celles-cine pourront guère consister que d^nales conversions de rentes qui serontpossibles en 1931 et 1932. Commenous avons eu l'occasion de l'indi-quer, ces opérations permettront deréaliser, sur les charges de la dettepublique, une économie définitive del'ordre de 1 milliard ou de 1.500 mil-lions, selon que le taux des rentes6 % et 5 % devenues convertiblesaura été ramené à 4 1/2 ou 4 %.

On se souvient avec quelle éner-gie M. Henry Chéron, quand il étaitministre des finances, s'opposait à"certaines réductions d'impôts qu'iljugeait prématurées. L'amortisse-ment et surtout les conversions, quirendraient possibles des allégementspermanents, étaient le résultat au-quel il tendait alors, résultat que desdégrèvements hâtifs, de nature à por-ter atteinte à l'équilibre budgétaire,eussent risqué de compromettre. Cen'est pas sans mélancolie qu'on cons-tate aujourd'hui que les disponibilitésbudgétaires qui se trouveront libéréesgrâce aux conversions de rentes, aulieu de pouvoir être affectées à lacontinuation de l'œuvre de dégrève-ment, comme on le prévoyait na-guère, seront peut-être indispensa-bles pour couvrir de nouvelles dépen-ses. Mais la préparation méthodiquede ces opérations ne s'en imposequ'avec plus de force, car le piredes maux — celui qu'il faut épargnercoûte que coûte aux contribuables

gérait une aggravation des char-ges fiscales.

Frédéric JENNY.

Adjudication

Le 26 septembre 1930, à 15 heures,aura lieu, en séance publique, àl'Hôtel de Ville de Cannes, l'adjudi-cation au rabais sur soumission ca-chetées des travaux ci-après ;

Prolongement des têtes de pontdes vallons du Châtaignier et de LaFoux. Montant des travaux à l'entre-prise : 180.468 fr, 45; somme à va-loir : 19.531 fr. 55; cautionnement àdéposer : 10.000 francs.

Les pièces seront communiquéesaux entrepreneurs, tous les jours nonfériés, aux Bureaux des Travauxcommunaux, Mairie de Cannes, de9 h. du matin à midi et de 2 h. à5 h. du soir.

La fête de l'unions portivedu Cannet

Les 13, 14 et 15 septembre au quartierSaint-Claude au profit de lacaisse de secours de Ui Caisse desEcoles du Cannet et des Orphe-lins de la Guerre, sous la prési-dence d'honneur des élus de

l'arrondissement.Aujourd'hui dimanche, à 9 h. 30,

les membres de l'U. S. du Cannetiront déposer une gerbe au monu-ment aux Morts Glorieux du Cannet.

A 11 heures, dans l'enceinte du bal,vermouth d'honneur.

A 14 heures, ouverture du bal.A 16 heures, concours de fox trot.A 15 heures, départ au siège du

Tour du Cannet Pédestre avec la par-ticipation de Tagliaferro, de Monaco,champion de la Côte d'Azur ; de Tor-natore, actuel champion de la Côted'Azur de Nice, des équipes de l'O. deNice, Saint-Sylvestre Sportif, de 1*33.'S. de Nice, de l'A.S. de Cannes, denos athlètes qui auront à défendrele Challenge (Jean. Garrone) et lesmeilleurs coureurs de la- Côte d'Azur.

A 18 heures, clôture du bal et dis-tribution au siège des prix et du Chal-lenge du Tour du Cannet Pédestre.

A 21 heures, reprise du bal.A 22 h. 30, grand concours de valse.Pendant toute la durée de la fête,

grande tombola-surprise avec de nom-breux et jolis lots. Billets à 0 fr. 50seulement.

A 1 heure du matin, grand pot-pourri d'adieu.

Demain Lundi, dans l'enceinte dubal, à 21 heures, grand concert vocal,avec le concours de la troupe du siréputé fantaisiste Royal.

Dimanche 21, grand concours deboules. Le concours se disputera auboulodrome Saint-Claude.

Poudriers de la Grande-Guerre

A la réunion générale des Poudriersde la Grande-Guerre, section de Can-nes, ont été discutées les revendica-tions auxquelles ces ouvriers estimentavoir droit, et sur lesquelles jusqu'iciils n'ont pu obtenir satisfaction.

A la suite de ces discussions, trèscourtoises, les membres présents, aunombre de quarante-huit, ont décidéde former un bureau avec mission depoursuivre ces revendications, con-jointement avec la section centralede Marseille.

Ont été élus à l'unanimité : MM.Pons, président ; Thierry, secrétaire ;Muraour, trésorier ; Varaldi et Alla-venne, conseillers.

Pour tous renseignements, s'adres-ser, 21, boulevard de la Ferrage, àCannes.

Aux GALERIESde la CROISETTE

9, Rue d'Amibes - CANNES

Lundi 15 Septembreet jours suivants

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