Vox RDÉE no.17 (Été/Automne 2010)

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Le bulletin du Réseau de développement économique et d'employabilité de l'Ontario. www.rdee-ont.ca

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 3

Leadership et engagement communautaireLa recette du succès pour Éco-Huronie

Festival de la francophonie du Centre culturel Frontenac de Kingston

Intégration et insertion économique des hommes immigrants

Projets agricoles au Niagara et à Windsor

Une lancée en immigration!

Un succès phénoménal pour la première édition de la Foire gourmande Outaouais-Est ontarien

Festival d’été Franco-Caribéen de Toronto avec le Fkzo

Forum sur le développement des produits et des marchés pour les entreprises sociales et coopératives de l’Est Ontario

Franco-fiers inspire le changement à Sault-Sainte-Marie

Le renforcement des capacités des membres du Consortium Haïti-Afrique

Les résidants de Greenstone osent rêver!

C’est parti pour la Table sectorielle des femmes : une première à Toronto

Place aux jeunes en région: une initiative vibrante!

L’industrie du tourisme

Un répertoire de services en français pour la région de Stormont-Dundas-Glengarry

On se prend en main à North Bay

La Franco-foire s’offre une cure de rajeunissement

Festival Créole à Welland

Une reconnaissance bien méritée!

Recherchés : cadres supérieurs

Le lien entre diversité culturelle et santé des entreprises

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« The Web is dead » titrait en gros caractères le magazine Wired dans sa parution de septembre 2010. Ces mots – sans doute un brin provocateurs – sont la constatation de plusieurs personnes s’intéressant à la progression des réseaux sociaux. Nous utilisons toujours Internet, mais visitons de moins en moins le Web. Nous

passons par Skype pour communiquer avec un collègue de travail, suivons les activités de nos amis sur Facebook ou bien faisons du « Networking » sur Twitter, mais, sans toutefois ouvrir un site Web. Le Web 2.0 est incontestablement la nouvelle forme adoptée par les utilisateurs de l’Internet. Nous avons participé au PodCamp Montréal, un événement réunissant de grands noms des réseaux sociaux québécois. Celui-ci a confirmé deux choses. La première, que les entreprises privées et les organismes sans but lucratif ont déjà pris le virage Web 2.0. La seconde, que nous devons adopter une bonne stratégie avant de nous lancer un peu partout. En 2008, le RDÉE Ontario a débuté une baladodiffusion (podcast). Deux émissions ont été produites en format audio et par la suite, nous avons continué en format vidéo. Nous vous invitons à écouter et regarder cette baladodiffusion sur iTunes. Elle est également disponible sur notre site Web. Pour rejoindre un plus grand public, nous avons en plus placé les émissions de type vidéo sur YouTube. (http://www.youtube.com/rdeeontario) Après la baladodiffusion, nous avons commencé à nous frayer un chemin sur Twitter. Le réseau était idéal pour diffuser de la veille stratégique. Nous vous recommandons vivement de nous suivre sur Twitter. Nous y publions des liens sur le développement économique et l’employabilité en Ontario. Beaucoup d’articles traitent des sujets des ressources humaines, du travail et du milieu rural, de l’immigration en Ontario, des jeunes et de leur formation vers le marché du travail. (http://twitter.com/rdeeontario) Ensuite, afin d’élargir notre visibilité dans les réseaux sociaux, nous avons choisi la plate-forme Scribd pour le partage de nos publications. Nous y présentons notre magazine Vox RDÉE et tous nos rapports annuels depuis 2003. Nous vous offrons la possibilité de les télécharger ou les consulter en ligne. (http://www.scribd.com/rdeeontario) D’autres facettes de notre stratégie vous seront dévoilées dans les prochains mois. Cette édition n° 17 du Vox RDÉE continue de diffuser plusieurs articles sur les projets que nous appuyons. Nous publions également ceux rédigés par certains de nos partenaires. Ces derniers temps, nous avons appuyé plusieurs projets ruraux et mettons l’accent, tant sur leur impact économique sur la province que sur leurs bienfaits sur la qualité et la saveur de l’alimentation locale. Enfin, nous nous devions de revenir sur la Foire gourmande Outaouais – Est ontarien qui a connu un formidable succès. Nous vous présentons également le Jardin du village d’Éco Huronie ainsi que les jardins communautaires de Niagara et de Windsor. Des projets qui, en plus de remporter un brillant succès, sont des symboles de réussite et un excellent exemple pour d’autres communautés voulant en élaborer le même type.

Roch Archambault

Mot du rédacteur en chef

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Leadership et engagement communautaireLa recette du succès pour Éco-HuroniePar Chantal Gabriot

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Au mois d’avril, la commu-nauté francophone de Lafontaine s’est dotée d’un jardin communautaire, « Le Jardin du Village », grâce à la ténacité d’Éco-Huronie. Le leadership de la présidente d’Éco-Huronie, Denise Baker, est sans conteste un bon exemple. Elle a su ras-sembler les membres de la communauté qui partagent les mêmes valeurs et elle a su établir des partenariats avec d’autres organismes qui visent les mêmes objec-tifs. Produire et consommer local, c’est à nouveau utiliser les terres de fa-çon responsable pour nourrir la popula-tion, en même temps que de revitaliser le milieu rural, par l’achalandage des petits marchés et la création d’emplois que génère cette micro économie. Dès sa 1ère saison de récolte, Éco-Huronie était présent sur les mar-chés de Pénétanguishene et de Barrie. De plus, un kiosque près du jardin reste ouvert tout l’été. Ces marchés et ce kios-que profitent aussi aux artisans car ils peuvent y présenter et vendre leurs pro-duits. Cette combinaison devient une attraction pour les nombreux visiteurs

de la région. Très présent dans les ren-contres de la région, Éco-Huronie a participé au 3e événement « Savour Sim-coe » organisé par Simcoe County Farm Fresh, auquel se sont joints les Chefs renommés dans le Comté, les fermiers et les cultivateurs. Le Jardin du Village est désormais fournisseur de trois res-taurants à Barrie et de Ciboulette & Cie, traiteur francophone établi à Midland. Le sérieux de l’entreprise et la qualité des produits ont positionné Éco-Huronie parmi les producteurs du Comté de Simcoe. Les activités du Jardin du Vil-lage ont nécessité l’embauche de qua-tre personnes déléguées au jardin dont une qui a reçu une subvention de Ser-vice Canada et une autre de la Fonda-tion Trillium de l’Ontario (FTO), une agente de communication également subventionnée par la FTO, l’implication à temps plein de la présidente et l’appui permanent des membres du conseil d’administration. Les membres de la commu-nauté toute entière donnent également le conseil ou le petit coup de main qui

facilite le travail, comme par exemple le système d’irrigation par gravité installé par un ami du Jardin. Il est important d’éduquer et d’informer la population dès l’école primaire, de l’urgence de changer nos habitudes alimentaires et préserver no-tre environnement. Avec l’automne, les activités d’Éco-Huronie vont s’orienter vers l’éducation en matière d’environ-nement et de nutrition et des ateliers de cuisine sont prévus au programme. Et pour consolider le tout, Éco-Huronie veut nous réapprendre à jouer dehors, à retrouver avec plaisir le goût des activités saines et salutaires en ins-crivant au menu des randonnées pédes-tres et de ski de fond.

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RÉDACTEUR EN CHEFCONCEPTION GRAPHIQUERoch Archambault

ÉQUIPE DE RÉDACTIONLéo Audette, Chantal Bohémier, Alain Brosius, Kathy Chaumont, Emily Cholette, Chantal Gabriot, Rose-Cathy Handy, Jean-Berchmans Hatungimana, Marie-Eve LaRocque, Marilyne Lavoie, Jean-Pierre Matulu, Paulin Mayama, Christine Ouimette, Rachel S. Quesnel, Yollande Dweme M. Pitta, Martine Plourde

IMPRESSION Impressions Inc.

RÉVISION Patricia Gaspar

Photo de la page couverture© iStockphoto.com/ncognet0

Été/Automne 2010 - N°17© Réseau de développement économique et d’employabilitéde l’Ontario (RDÉE Ontario) 2010

Vox RDÉE est publié par le Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario, au tirage de 1 250 exemplaires.

[email protected] Webwww.rdee-ont.ca

Ce produit est imprimé sur du papier ChorusArt, provenant des forêts exploitées dans le respect de standards environnementaux élevés. Sa production a lieu sur la base de critères de gestion environnementale certifiés conformément aux normes internationales.

La réalisation de ce présent bulletin est rendue possible grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada.

Le 19 juin dernier avait lieu la quatrième édition du Festival de la francophonie du Centre culturel Frontenac de Kingston. Ce festival annuel invite la communauté de Kingston à venir célébrer la francophonie. Les familles et les individus peuvent bénéficier d’une foule d’activités dynamiques offertes au parc de la Confédération. Cette année, environ 2 000 participants ont foulé le sol du parc et ont assisté à de beaux spectacles très variés. Les artistes se produisant sur scène étaient les groupes XLA, BÉTA ainsi que le chanteur Stéphane Paquette. Le Rendez-vous 2010 a aussi donné l’occasion aux jeunes artistes de la relève locale de monter sur scène et faire connaître leur talent au grand public. Les enfants ont aussi été très gâtés et se sont amusés à cœur joie avec des spectacles d’Éric Leclerc, magicien professionnel, des jeux et des structures de châteaux gonflables. La fin de l’école, le début des vacances et l’été ont été amorcés sur une note conviviale des plus réussie à Kingston! Bravo aux organisateurs, aux bénévoles, et grand merci aux partenaires et commanditaires!

QU’EST-CE QUE LE CENTRE CULTUREL FRONTENAC?

Dans la région de Kingston, le Centre cultu-rel Frontenac est un lieu de promotion, de forma-tion, de production et de diffusion dans le domaine artistique, un lieu de prestation de services commu-nautaires en français ainsi qu’un lieu de rassemble-ment pour les francophones et francophiles.

Services principaux du Centre :

• Journal L’Informel • Information et références • Bibliothèque francophone - Centre de ressources

Lucienne-Blanchard • Location de vidéocassettes et de disques audio-

numériques • Galerie d’art visuel Les-coups-montés • Location du théâtre l’Octave (salle de spectacles

à géométrie multiple de 248 sièges) • Location de bureaux • Salle de réunions • Salle communautaire pour réceptions et autres

fonctions pouvant accueillir 60 personnes et plus.

Festival de la francophonie du Centre culturel Frontenac de KingstonPar Martine Plourde

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En date du 7 juillet 2010 a été lancé un projet innovateur d’intégra-tion et d’insertion économique, spé-cifiquement élaboré pour les hommes immigrants. Ce projet a été conçu par l’Auberge francophone, parrainé par le RDÉE Ontario et financé par Citoyen-neté et Immigration Canada (CIC) pour un montant de 171 572 $. Plusieurs membres de la com-munauté ainsi que la représentante du ministère se sont déplacés pour assister à cet événement, entre autres, Mme An-nie Dell, directrice régionale du RDÉE Ontario pour la région du Centre-Sud-Ouest, des agents du RDÉE Ontario, les mentors du projet, les membres de l’Auberge francophone et Mme Darlyn Mentor, directrice des programmes d’établissement de CIC qui a prononcé un discours d’encouragement et d’appui à ce projet. Elle a également félicité le RDÉE Ontario d’avoir fait confiance à l’Auberge francophone et offert son sou-tien pour ce projet pilote. Cette initiative vise à apporter des solutions face aux multiples diffi-cultés et différents défis rencontrés par les hommes immigrants lors de leur intégration dans la société d’accueil. Le nouvel arrivant homme im-migre au Canada en quittant un milieu familier qu’il connaissait parfaitement, pour se retrouver du jour au lendemain et bien souvent sans préparation, dans un nouvel environnement, totalement inconnu. Il arrive muni d’une culture très différente de celle de son pays d’accueil et sera immédiatement soumis à de nouvelles lois, mœurs, bref une nouvel-

le existence. Ainsi, il connaîtra un choc à plusieurs niveaux, à savoir la famille, l’emploi, les études et la société en géné-ral. Pour la famille par exemple, nous noterons que dans son pays d’ori-gine, l’homme est le chef de famille. Dans certaines cultures, c’est lui qui prend toutes les décisions importantes la concernant. Mais, dès son arrivée au Canada, son pouvoir s’amenuise puis-que désormais son épouse occupant un rôle identique au sien, toute déci-sion devra être prise de concert avec elle. Ainsi il constate qu’il a perdu l’autorité intégrale sur sa famille, ses responsabilités, qu’il ne peut appliquer ses références ancestrales, que son rôle est très modifié. Bien souvent, il restera à cheval sur les deux cultures. Ces réalités engendrent des situations pénibles telles que : les ten-sions domestiques susceptibles de provoquer la violence, le manque de crédit auprès des banques, la pauvreté et les emplois précaires, l’isolement des hommes seuls, l’échec aux études, la difficulté à exprimer les problèmes. Son intégrité personnelle est remise en question. Toutes ces difficultés, accrues par l’absence de structures spécifiques susceptibles de le soutenir et le guider, sont pour lui des facteurs déstabilisants. Pour pallier à cela, l’Auberge Francophone a procédé aux ateliers de sensibilisation et d’information spéci-fiques aux hommes sur la culture de la société d’accueil, les droits et les devoirs civiques, la gestion financière, la violen-

ce familiale, etc., le tout, animé par des experts en la matière et appuyés par des mentors qui sont d’anciens immigrants. Ces ateliers ont connu beau-coup de succès et à l’heure actuelle, 70 hommes immigrants en ont bénéfi-cié. Très appréciés, la demande conti-nue de croître.

Photo : Guy Lucas (chef de service au Collège Boréal), Julie Lutete (directrice générale de l’Auberge francophone), Farida Mersali (agente de programme de CIC), Darlyn Mentor (directrice des programmes d’établissement de CIC), Annie Dell (directrice régionale, RDÉE Ontario pour la région du CSO), Jean-Pierre Matulu (coordonnateur du projet sur les hommes immigrants à l’Auberge francophone), Yollande Dweme M. Pitta (agente de développement au RDÉE On-tario), Paulin Mayama (agent de déve-loppement au RDÉE Ontario) et Marie Bohinga (travailleuse sociale en clinique juridique au Centre francophone de To-ronto).

Intégration et insertion économique des hommes immigrantsPar Jean-Pierre Matulu et Yollande Dweme M. Pitta

Région du Centre-Sud-Ouest : Jacques Kenny (Windsor), président • Gisèle Pham (Mississauga) • Olga Lambert (Ajax)Région de l’Est : Denis Laframboise (Ottawa), vice-président • Ron Chénier (Cornwall) • Marc Bissonnette (Kingston) • Luc Bessette (Limoges)

Région du Nord : Aurèle Tellier (Val Caron) • Normand Verville (Timmins) • Daniel Sigouin (Hearst), secrétaire-trésorierLes unités entrepreneuriales des collèges francophones de l’Ontario : Renée Bergeron (Collège d’Alfred - Université de Guelph)Conseil de la coopération de l’Ontario : Gilles Levasseur

CONSEIL D’ADMINISTRATION

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Grâce à deux subventions ac-cordées par la Fondation Trillium de l’Ontario, nous avons lancé deux projets agricoles, dont un à Niagara et l’autre à Windsor. Leurs objectifs sont la créa-tion de deux coopératives de produc-tion de produits alimentaires dont une exotique, et d’un incubateur agricole dans chacune des régions ciblées. À Niagara, le projet est géré par le Club 2000 Niagara, en partenariat avec le RDÉE Ontario et SOFIFRAN, tandis qu’à Windsor c’est le RDÉE Onta-rio qui gère le projet en partenariat avec la Place du partage et le Centre franco-phone pour immigrants Windsor. Les subventions nous ont permis d’embau-cher deux personnes à la coordination. À Niagara, Yvette Plentai a été nommée coordonnatrice. Elle est dotée de toute une gamme de compétences qui ont déjà porté fruit dans la résolu-tion de quelques défis que nous avons encourus. Yvette détient également deux baccalauréats en philosophie des universités McGill et Brock. Elle était propriétaire d’un restaurant familial populaire à Welland et plus récemment, occupait le poste de chef de projet/dé-veloppeur économique pour le Centre d’agrotourisme au Club 2000 Niagara. Dans ce dernier poste, Yvette a su éta-blir une coopérative dans le domaine agroalimentaire. Elle a aussi été chef de

file pour trois projets pilotes : le festival de la nourriture de Niagara, les marchés organiques pour le défilé du Père Noël de Niagara Falls et le marché pour le festival Springlicious et Niagara Falls et a démarré un marché organique à Nia-gara Falls.

Grâce à son énergie, tout un réseau de contacts avec les fermiers lo-caux s’est établi. Ce sont eux qui nous ont permis de trouver un terrain chez Renée’s Greenhouse pour créer le jar-din communautaire qui sera la base de notre coopérative agricole. Infatigable, le projet et les participants immigrants lui tiennent à cœur. Jarrett Bézaire vient tout juste d’être sélectionné comme coordonnateur du projet à Windsor. Lui aussi apporte des compétences connexes au projet. Il détient un Bac-calauréat en relations internationales et développement et une maîtrise en planification urbaine. Il a agi comme agent de support personnel au « Com-munity Living d’Essex », adjoint à la planification de la ville d’Essex ainsi que conseiller au « Small Business Centre » à Kingsville pour appuyer les entrepre-

neurs à démarrer leurs entreprises. Plus récemment, Jarrett a occupé le poste de coordonnateur de développement communautaire pour l’ACFO, la régio-nale Windsor-Essex-Chatham-Kent. Sa formation lui a permis de développer des connaissances liées aux analyses de

marché, de clientèles, à la connaissance des réseaux de distribution, de la publi-cité et des médias de masse. Étant lui aussi du milieu et demeurant à Tilbury, il connait très bien les enjeux entre les groupes communautaires et immi-grants, ainsi que plusieurs contacts par-mi les fermiers de la région. Nous sommes sûrs que ces deux nouvelles recrues pourront bien coordonner les projets et nous aider à atteindre nos objectifs. Nous leur sou-haitons bonne chance.

Photo du haut : Jarrett Bézaire, Coor-donnateur Jardins communautaires de Windsor. Photo à gauche : Marie-Christine Mako-lo, Yvette Plentai et Fété Kimpiobi, Jar-dins communautaires à Niagara.

Projets agricoles à Niagara et à WindsorPar Léo Audette

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Les données du recensement 2006 ont confirmé que la démographie canadienne change en raison des politiques de l’immigration canadienne, de sorte que plus d’immigrants s’établissent au pays et en Ontario. Dans les dernières an-nées, la communauté francophone de partout au pays a fait des représentations afin de faire valoir les besoins spécifiques des immigrants francophones face à leur établissement. Ainsi, il a été documenté que les services et l’appui accordés aux immigrants issus de l’immigration francophone ne sont pas au même niveau que ceux offerts aux immigrants faisant usage de l’anglais. C’est ainsi que le gouvernement fédéral a établi une stratégie d’accueil et d’établissement particulière pour les immigrants francophones. L’immigra-tion francophone contribue notamment à faire croître la population francophone et c’est pourquoi l’ACFO travaille maintenant à améliorer et renforcer les services offerts aux immigrants francophones de la région de Kingston et des Mille-Îles. Grâce au soutien et à la confiance de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), l’ACFO a ouvert un nouveau bureau le 3 mai 2010 au 2795, rue Princess, dans l’Ouest de la ville. Une agente d’établissement et une conseillère à l’emploi en immigration, la directrice générale de l’ACFO Mille-Îles et l’adjointe à la direction assurent les services auprès de la clientèle d’immigration francophone à l’ACFO. Le but du projet en immigration est d’offrir des ser-vices d’accueil, d’établissement et d’employabilité pour les immigrants francophones qui choisissent de s’établir dans la région de Kingston et des Mille-Îles. Deux personnes ont été embauchées spécifiquement à ces fins dans le cadre de ce projet grandissant, soit Catarina Macedo, agente d’établisse-ment et Galina Abelyasheva, conseillère en emploi aux immi-grants. L’agente d’établissement est notamment chargée d’offrir des services d’accompagnement et de représentation dans la recherche d’informations sur le logement, la santé, les finances, les services sociaux et juridiques et l’orientation dans la communauté. Elle offre conseil et soutien aux immi-grants afin de résoudre leurs difficultés liées à leur établisse-ment. La conseillère en emploi se spécialise dans l’aide à la rédaction du curriculum vitae et de la lettre de présentation, la préparation aux entrevues et de l’offre de formation. Elle appuie aussi les immigrants afin de leur donner accès à des programmes de subventions gouvernementales et aussi dans l’accréditation de leurs diplômes afin de faciliter leur intégra-tion en emploi. L’ACFO vise à offrir un service d’accueil au point d’entrée des nouveaux arrivants francophones et les orienter vers les services nécessaires et utiles afin d’assurer leur inté-gration progressive dans la nouvelle communauté d’accueil. Elle dirige également les nouveaux immigrants vers des grou-pes, associations et activités organisées pour les francopho-nes afin d’accroître leur sentiment d’appartenance à la nou-velle communauté d’accueil. Nous vous encourageons donc à faire connaître ces nouveaux services aux gens de votre entourage.

Photo : Catarina Macedo, agente d’établissement pour les Services aux immigrants ACFOMI.

Une lancée en immigration!Par Marilyne Lavoie, ACFO Mille-Îles

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Le 29 août 2010 a eu lieu la pre-mière édition de la Foire gourmande Outaouais-Est ontarien! On estime à plus de 5 000 visiteurs l’achalandage sur les deux rives. Plus d’une quarantaine de producteurs ont offert des dégustations de produits du terroir. L’événement a eu un tel succès que les producteurs et le comité organisateur ont dû très tôt et très vite, à seulement 10 h 30 du matin, refaire le plein de produits. La Foire gourmande est un pro-jet interprovincial dont le concept est basé sur ceux de l’Abitibi-Témiscamin-gue et du Nord-Est ontarien. Le RDÉE Ontario, la Société de développement communautaire de Prescott-Russell et le Bureau de développement économi-que des Comtés Unis de Prescott-Rus-sell se sont ralliés afin de trouver une façon innovatrice de promouvoir les produits locaux et d’organiser un évé-nement agro-touristique fort, permet-tant aux producteurs agroalimentaire de la région de présenter leurs produits à une clientèle intéressée et consciente de l’importance de l’alimentation et de l’achat local. Le projet est structuré autour de deux sites, l’un situé au Qué-bec (Montebello) et l’autre en Ontario (Lefaivre). Tous deux sont reliés par une traversée de la rivière des Outaouais valorisant sa richesse environnementa-le, paysagère, historique et touristique, celle-ci unissant les deux provinces. Les partenaires ont identifié une région et développé une entente in-ter-provinciale. Une première expérien-ce qui a été concluante pour les deux provinces. Ci-après la liste des membres du Comité organisateur :

Ontario :• Réseau de développement écono-

mique et d’employabilité de l’Onta-rio (RDÉE Ontario)

• Société de développement commu-nautaire de Prescott-Russell

• Le bureau de développement éco-nomique et touristique de Prescott Russell

Québec :• La Table de concertation agroali-

mentaire de l’Outaouais (TCAO)• Le Centre local de développement

Papineau (CLD)• Le Ministère de l’Agriculture, des

Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)

• La Municipalité de Montebello• Conférence régionale des élus de

l’Outaouais (CRÉO)• Tourisme Outaouais• Société d’aide au développement de

la collectivité (SADC de Papineau)

Les partenaires ont travaillé à développer le concept pour la Foire gourmande Outaouais-Est ontarien. Dans un premier temps, les organisa-teurs ont pensé à une foire d’une durée de deux jours et demie. Faute de temps, de financement et ne connaissant pas l’intérêt du public, ils ont préféré de-meurer conservateurs et ont débuté une première année avec un événement d’une seule journée. Celle-ci ayant eu beaucoup de succès, le concept devra incontestablement être amélioré dans le futur. La nature du projet était de pro-poser une expérience originale, basée sur le goût et les spécialités alimentaires d’un territoire, à travers un événement dynamique, structurant et rassembleur. Les producteurs ont servi leurs produits à une clientèle désireuse de découvrir la richesse agroalimentaire de la région. Ils étaient offerts en bouchées à dégus-ter, mais aussi proposés à la vente dans leur format habituel.

La Foire gourmande a permis un rap-prochement entre les producteurs, les transformateurs et les chefs de la région. Parallèlement, l’événement a aussi favorisé un intérêt réciproque des deux régions riveraines et des gens de la région et d’ailleurs, avec l’animation of-ferte de chaque côté des rives ainsi qu’à l’embarcadère du traversier de piétons.

Retombées économiques : • Contribuer à la visibilité ainsi qu’à

la promotion des produits et des entreprises agroalimentaires de l’Outaouais et de l’Est ontarien;

• Améliorer les connaissances des consommateurs envers les produits régionaux, mais aussi envers celles et ceux qui les produisent;

• Contribuer à la notoriété de nos ré-gions en l’associant à des spécialités alimentaires et culinaires;

• Contribuer à l’offre agro-touristi-que de nos régions;

• Renforcer le sentiment d’apparte-nance chez les citoyens;

• Augmenter le chiffre d’affaires des entreprises par la mise en valeur de leurs produits;

• Stimuler des partenariats d’affaires entre nos producteurs régionaux;

• Explorer de nouveaux marchés de proximité.

Un coordonnateur a été em-bauché pour l’organisation du projet de Foire gourmande mais aussi afin de sou-tenir le développement de notre Réseau agroalimentaire de l’Est ontarien.

Un succès phénoménal pour la première édition de la Foire gourmande Outaouais-Est ontarienPar Kathy Chaumont

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C’est dans le but de promouvoir la culture franco-caribéenne et de rompre les barrières culturelles que le festival Kompa Zouk de l’Ontario (Fkzo) a vu le jour en 2008 sous la supervision de Jennyne Mayard, directrice générale. Avec l’appui du RDÉE Ontario, le Fkzo a mis sur pied durant l’été 2010, la première édition de son festival. Il a comblé tout le mois de juillet par ses nombreuses présentations culturelles, tantôt en solo, comme lors du festival de Toronto, tantôt avec d’autres organismes, comme pour le premier

Festival créole de Welland. Le festival d’été de Toronto échelonné sur plusieurs jours, du 21 juillet au 1er août 2010, a débuté par une exposition à la galerie Céline Allard d’œuvres d’artistes haïtiens, intitulée « Haïti chante et danse encore ». Elle avait pour objectif de souligner l’évolution de la culture caribéenne (haïtienne, guadeloupéenne et martiniquaise) et de mettre en relief les instruments de musique, les costumes traditionnels, etc. Suivie d’une journée du film créole, le 30 juillet, avec la projection de documentaires, longs et courts métrages. Le grand spectacle musical qui a constitué l’attraction principale du festival a eu lieu le 1er août au Metro Hall Square, avec un beau concert en plein air. Divers spectacles d’animations musicales se sont déroulés sur la scène musicale au cours desquels se sont succédés une vingtaine d’artistes et danseuses. Différents styles de musique avaient été proposés aux festivaliers. Les excellentes prestations scéniques avaient encouragé le public à danser. Les amoureux de la cuisine créole avaient également pu savourer de succulents mets, car les kiosques culinaires répondaient au goût des uns et des autres. Le festival Kompa Zouk a suscité l’enthousiasme de la communauté. Cet engouement s’est manifesté notamment par une forte participation du public venu de différents coins du Canada : Montréal, Ottawa,… et même des États-Unis! Les organisateurs estiment que l’événement a attiré plus de 5 000 personnes. Cet afflux a constitué une bonne source de revenus touristiques, bénéfique pour l’économie de Toronto. De plus, 64 partenaires et commanditaires ont apporté leur soutien et 45 bénévoles se sont également engagés dans ce projet. Avec cette première édition, l’événement a rencontré un franc succès qui ouvre la porte à une deuxième édition en 2011.

Photo : Paulin Mayama agent de déve-loppement au RDÉE Ontario et Sabine Raboteur, agente des communications du Centre francophone de Toronto, le 1er août lors du festival Fkzo.

Festival d’été Franco-Caribéen de Toronto avec le

Par Paulin Mayama

Fkzo

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Comment permettre aux entre-prises sociales et coopératives d’attein-dre leur autonomie financière, voilà l’objectif que se fixe le prochain forum de développement des produits et des marchés. Prévu pour le 26 octobre à Cornwall, ce forum a été conçu dans le cadre du projet conjoint RDÉE Ontario-Conseil de la coopération de l’Ontario de développement de l’entrepreneuriat social et coopératif financé par la Fon-dation Trillium de l’Ontario. Dans sa vision, le forum veut aller au-delà de l’angle « mission sociale » souvent mis en relief dans les analyses et forums sur l’entreprise sociale pour attirer une attention parti-culière sur l’importance de développer l’aspect « affaires ». Le forum cible par conséquent, aussi bien les opérateurs d’entreprises sociales et coopératives soucieux de renforcer leur autonomie financière, que les responsables de groupes com-

munautaires intéressés à cibler des acti-vités novatrices qui leur permettront de diversifier leurs sources de revenus et de diminuer leur dépendance aux subven-tions. En définitive, une belle occasion pour éveiller les entrepreneurs, interve-nants en développement économique et gestionnaires de groupes commu-nautaires sur l’ouverture de nouvelles opportunités. Au programme, des présenta-tions théoriques mais également des échanges pratiques de développement et conduite d’entreprises sont prévus. Ils porteront notamment sur les approches et outils de sélection et développement d’idées d’entreprises, de promotion et marketing, sur les meilleures pratiques en matière de mise en marché, de dis-tribution et de réseautage communau-taire. Outre le renforcement de capa-cités que le forum va procurer aux par-ticipants, une des visées importantes est de pouvoir constituer des groupes

de travail durables autour des axes de discussion développés ci-dessus. Ces derniers auront pour mission, non seu-lement de participer au suivi des actions prioritaires retenues par les partici-pants, mais aussi de poursuivre et main-tenir les liens entre divers intervenants intéressés par ces questions. À terme, un excellent cadre d’échange pour la continuité de la réflexion sur le déve-loppement d’opportunités régionales va s’ancrer. Différents partenaires, convaincus de l’importance de cette nouvelle vision, se sont joints au forum et appuient financièrement ou en natu-re sa préparation. Il s’agit notamment de la SADC-SDG, de la Fromagerie coo-pérative St-Albert, du Groupe Convex, du Centre Canadien pour le Renouveau Communautaire, de la Commission de Formation de l’Est Ontario, de l’Uni-versité Guelph-Campus d’Alfred, de Causeway, du CESOC et d’autres enco-re à venir.

Forum sur le développement des produits et des marchés pour les entreprises sociales et coopératives de l’Est de l’OntarioPar Jean-Berchmans Hatungimana

Franco-fiers inspire le changement à Sault-Sainte-MariePar Christine Ouimette

En 2009, le Centre Francophone de Sault-Sainte-Marie s’était donné pour mission de rassembler les Franco-phones et de faire la promotion de leur présence auprès du grand public avec sa méga campagne « Franco-Fiers ». Si la tendance se maintient, ce sera mission accomplie! La campagne comprend une série d’activités de pro-motion et d’événements spéciaux avec une nouvelle image et un message positif servant à rehausser la fierté des Franco-phones, de faire reconnaître leur apport sur les plans social et économique et donner le goût aux autres cultures de décou-vrir celle franco-ontarienne. L’initiative, financée en grande partie par la Fondation Trillium de l’Ontario, a permis au Centre francophone de faire de nombreuses présentations dans les écoles, de produire et remettre des outils promo-tionnels, de lancer un site Web interactif et éducationnel, et même lancer auprès des jeunes un concours de design d’une mascotte francophone qui sera ensuite fabriquée et utilisée lors d’événements. L’établissement de partenariats est l’une des stra-tégies principales de la campagne, déjà bien fructueuse. Le

Centre francophone a réussi, en partenariat avec le Centre d’éducation et de formation pour adultes (CÉFA) et le groupe New to the Sault-Ste-Marie qui accueille les nouveaux arri-vants, à organiser une fête spéciale qui a eu lieu le 25 septem-bre dernier dans le cadre la Journée Franco-ontarienne. La communauté entière a été invitée, et la Ville de Sault-Sainte-Marie a même proclamé le 25 septembre Journée de la franco-phonie, un point tournant dans l’histoire parfois tumultueuse des francophones de cette région. Le Centre francophone réussit aussi à faire la pro-motion des francophones auprès de toute la communauté en collaborant et participant à des projets et des événements, dont la traduction de l’interprétation du Musée Norgoma, la parade du Rotaryfest, la foire Home and Outdoor Show et Passport to Unity. « C’est tellement impressionnant ce que l’on peut accomplir avec une approche constructive, collaborative et un sourire. On a fait du chemin et on poursuit le trajet, » a déclaré Madame Lise Joyal, présidente du Centre franco-phone.

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 13

Les membres du Consortium Haïti- Afrique (CHA) ont pris part à une série de trois ateliers en gouvernance. Le premier a eu lieu le 31 mars 2010, dans les locaux du campus Boréal à Toronto et les deux autres dans leur bureau à Scarborough les 31 juillet et 7 août derniers. Ces trois ateliers ont été animés par moi-même en tant qu’agente de développement au RDÉE Ontario. Les membres des organismes composant le Consortium ainsi que ceux de la communauté y ont participé avec beaucoup d’intérêt. Nous avons remarqué qu’avant ces ateliers, plus de 70 % des participants n’avaient aucune connaissance en gouvernance. Ils les ont fortement appréciés et plusieurs ont mentionné de bonnes recommandations dans leurs évaluations, pour n’en citer que quelques unes : • « Je recommanderais ces ateliers à tout organisme qui

souhaiterait réussir dans la communauté ».

• « Je n’ai pas assisté à tous les ateliers mais je souhaiterais que le RDÉE Ontario organise à nouveau ce genre de formation pour nous, afin de renforcer nos capacité en gouvernance ».

• « Les informations reçues lors des ateliers me permettront de mieux m’impliquer dans la communauté et de savoir ce que je dois faire là où je vais ».

Le consortium Haïti – Afrique a chaleureusement remercié le RDÉE Ontario pour ces formations et l’appui qu’il leur apporte dans leur fonctionnement et celui des organismes membres.

Photo : (à l’arrière) Placide Kayembe Musasa, Rose Kabeya, Georgine Kabala, Joseph Abner Rémy, Ruthnie, Tonia Dominique, Marlène Thélusma, (et à l’avant) Rose Cambronne et Chrismene Vil.

Le renforcement des capacités des membres du Consortium Haïti-Afrique

Par Yollande Dweme M. Pitta

L’AFNOO (Association des francophones du Nord-Ouest de l’Onta-rio) en partenariat avec le RDÉE Onta-rio, a rassemblé une délégation de 46 ré-sidants de la municipalité de Greenstone pour une journée de réflexion intitulée « Réflexion vers une transition ». Le but de cette journée était d’identifier les be-soins de la communauté francophone de la région, d’encourager la communauté de se prendre en main et d’identifier des opportunités de développement écono-mique pour la région.

M. Ronald Bisson (Ronald Bis-son et Associé.e.s), expert conseil d’Ot-tawa, a animé la conférence. Il a pré-senté des statistiques étonnantes pour la municipalité selon les données les plus récentes de Statistique Canada et a partagé des exemples de succès dans d’autres petites communautés qui ont vécu des difficultés semblables à cel-les que vit présentement Greenstone. M. Bisson a dirigé les participants à étu-dier une série de questions profondes afin d’encourager une réflexion qui a su les inspirer à faire un partage sur les réa-

lités de la région et à identifier des solu-tions aux défis. À partir des résultats de cette journée de réflexion, M. Bisson prépare-ra un rapport avec ses recommandations pour la communauté de Greenstone. Les participants se rassembleront enco-re pour étudier les recommandations et créer un plan de mise en œuvre. Cette journée de réflexion s’est réalisée grâce au financement reçu par Industrie FedNor/Industrie Canada dans le cadre du fonds de l’Initiative de développement économique (IDE).

Les résidants de Greenstone osent rêver!Par Chantal Bohémier

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C’est parti pour la Table sectorielle des femmes : une première à TorontoPar Rose-Cathy Handy

Tout a commencé par une frustration, puis une sug-gestion, puis encore, après deux ans de planification, la Ta-ble sectorielle des groupes de femmes en entreprenariat du Grand Toronto a démarré ses activités de formation, d’enca-drement et d’accompagnement des femmes francophones et immigrantes qui décident de choisir l’entreprenariat comme option pour leur développement. Formée de cinq organismes - dont le Centre de Bien-Être de la Femme Immigrante (CEBEFI), le Groupe Artisanal Féminin Francophone de l’Ontario (GAFFO), la Coopérative de couture Mokonzie, OASIS centre des femmes, le Regrou-pement des Femmes Immigrantes Francophones (REFIF) - en partenariat avec le RDÉE Ontario, cette table unique en son genre s’est donnée de grandes ambitions : former annuelle-ment cinquante femmes sur l’entreprenariat et accompagner celles qui sont prêtes à démarrer leur entreprise. Grâce au premier financement reçu de la Fondation Trillium de l’Onta-rio, combiné à celui reçu par Oasis Centre des femmes et de Condition Féminine Canada, une première ronde de forma-

tion en entreprenariat a été offerte, à laquelle une vingtaine de femmes ont participé. La deuxième débutera le 16 octobre et toutes les femmes voulant y prendre part sont vivement encouragées à s’inscrire le plus vite possible. Le renforcement de la capacité des groupes de femmes à mieux desservir les femmes francophones et im-migrantes dans le Grand Toronto, ainsi que l’appui à l’épa-nouissement et le développement économique de la femme francophone sont derrière cette volonté sans précédent des cinq groupes à travailler ensemble, partager les ressources et miser plus sur la complémentarité pour rendre la femme francophone et immigrante gagnante. Au-delà de l’appui du RDÉE Ontario, la table sectorielle m’a offert le mandat d’aider à coordonner et à accompagner ce mécanisme et surtout as-sister la table à aller chercher d’autres financements. L’appel est donc lancé à tous les bailleurs de fonds qui s’intéressent au développement économique des femmes francophones et immigrantes, d’appuyer l’initiative.

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 15

En raison de la tendance des jeunes à quitter la région rurale pour poursuivre leurs études postsecondai-res et ensuite faire carrière à l’extérieur de Stormont, Dundas et Glengarry, le RDÉE Ontario a pris l’initiative d’enta-mer un projet Place aux jeunes en région (PAJR). Celui-ci vise à prévenir et freiner l’exode des jeunes de notre région en les informant sur les possibilités d’emploi reliées à leur domaine d’études. Comme nous avons pu le dé-couvrir dans le rapport TOP en 2010, les priorités clés du marché du travail sont les suivantes :

1. Renforcer notre avantage concur-rentiel en créant une main-d’œuvre hautement qualifiée et instruite.

2. Créer un système de soutien favo-risant une culture d’apprentissage dans le milieu de travail.

3. Encourager un milieu favorisant la planification continue et inclusive afin de maximiser les perspectives d’emploi, les ressources et les réus-sites des travailleurs dans SDG.

4. Renforcer les liens entre l’infor-mation du marché du travail et le besoin de développement sur le marché du travail.

En effet, le projet PAJR pour-rait non seulement freiner l’exode des jeunes mais également répondre à plu-sieurs des défis de main-d’œuvre iden-tifiés par les employeurs. Un tel projet attirerait des jeunes diplômés dans notre région afin qu’ils occupent des emplois dans les secteurs en pénurie de travailleurs qualifiés. Grâce à une subvention de la Société d’aide aux collectivités de SDG et à un octroi de la Fondation Trillium de l’Ontario, une agente de migra-tion de Place aux jeunes en région fut embauchée le 19 juillet dernier pour entreprendre les démarches de déve-loppement du projet dans l’Est onta-rien. Le financement lui permettra de promouvoir la région auprès des jeunes diplômés, de participer à des missions exploratoires au Québec et d’organiser des activités répondant au manque de

main-d’œuvre dans la région. Le comité de Place aux jeunes en région de SDG, appuyé par l’orga-nisme PAJR du Québec, a également entamé des démarches pour développer une entente intergouvernementale en-tre le Québec et l’Ontario. Cette entente permettra à PAJR du Québec de soute-nir le RDÉE Ontario et ses partenaires dans leurs efforts de rétention et de recrutement des jeunes par le biais de service-conseils et de transfert d’exper-tise nécessaire au bon développement de l’initiative ontarienne. De nombreux partenaires dans les domaines de l’employabilité, du dé-veloppement économique communau-taire, de la formation et de l’éducation se sont rencontrés au mois de septem-bre pour préparer les premières étapes des séjours exploratoires pour les étu-diants postsecondaires et des activités « ados » pour la région de Stormont, Dundas et Glengarry.

Photo : Emily Cholette, agente de migra-tion de Place aux jeunes en région.

Place aux jeunes en région : une initiative vibrante!

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16 Vox RDÉE • Été/Automne 2010 • No17

L’industrie du tourisme et le RDÉE Ontario Le RDÉE Ontario, à l’instar du RDÉE Canada, a fait du tourisme un de ses principaux secteurs de développement économique communautaire. Chaque année, plusieurs projets sont appuyés ou menés par le RDÉE Ontario dans ce créneau. Voici quelques thèmes soutenus par ces projets.

• le développement des compétences• le soutien aux promoteurs des projets• la promotion de la valeur économique du tourisme

francophone• la collecte et l’analyse des données• la préconisation de stratégies de développement

L’industrie du tourisme et le Canada

L’industrie du tourisme est l’une des industries mondiales les plus dynamiques avec une croissance annuelle prévue de 4,1 % jusqu’à 2020. Plus de 200 destinations touristiques sont concurrentielles dans le monde. Selon l’Office Mondial du Tourisme (l’OMT), le Canada se situe au 15e rang des destinations touristiques mondiales, en termes d’arrivées internationales et de recettes. Les marchés les plus en croissance sont les marchés Asie-Pacifique, notamment la Chine et l’Inde (tourisme d’intérieur et d’extérieur). Les tendances des principales thématiques de voyage sont le tourisme de charité, médical (dont l’Inde sera bientôt leader), d’aventure, l’écotourisme, le golf, le tourisme culinaire. Les voyageurs de 55 ans et plus représentent la plus grosse segmentation de la clientèle. Les marchés traditionnels pour le Canada sont : États-Unis, Mexique, R.U., France, Allemagne, Japon (dans l’ordre de fréquentation entre janvier et mars 2010). Les principaux marchés émergents intéressés à visiter le Canada sont : le Brésil, la Chine, l’Inde, le Mexique, la Corée du Sud, la Russie, l’Europe de l’Est et certains pays du Proche-Orient (Égypte, Émirats-Arabes-Unis). Entre janvier et mars 2010, c’est la France qui a généré la plus forte croissance de visites au Canada (+12 %). L’industrie est dominée par les petites et moyennes entreprises dont 90 % emploient 20 personnes et moins. Les ressources humaines canadiennes en tourisme représentent 653 400 personnes, avec une croissance de 2.8 % entre 2006 et 2007. Le taux de roulement des employés au sein de l’industrie du tourisme est de plus de 50 %. C’est l’un des principaux défis de cette industrie. Le Conseil Canadien des Ressources Humaines en Tourisme (CCRHT) prévoit qu’à partir de 2010 la pénurie de main-d’œuvre potentielle dépassera 13 000 emplois à l’année, et d’ici 2025, ce chiffre pourrait atteindre près de 257 000 emplois.

L’industrie du tourisme et l’Ontario

Le tourisme en Ontario représente 3,4 % du PIB de la province (2 % au Canada) et se classe au 7e rang des industries exportatrices. L’Ontario est la première province du Canada en termes de revenus touristiques avec 42.5 % de parts de marché. Cette industrie contribue d’avantage au PIB que tout l’ensemble des secteurs : primaire, forestier et industrie minière de la province. Selon l’Ontario Tourism Market Assessment Research Study – TNS 2009, la France et le Québec font partie des six principaux marchés touristiques (tous marchés confondus). Le Québec étant le premier marché de proximité pour l’Ontario. En 2012, la France se classera en 5e position en nombre de visiteurs et en 8e en terme de chiffre d’affaires pour l’Ontario. Les Américains voient le Canada (et l’Ontario) comme une destination sécurisée mais ennuyeuse.

Les thématiques des voyageurs sont :• Les loisirs : 42 % pour le Canada, 39 % pour l’Ontario• Visite d’amis ou de la famille : 33 % pour le Canada,

37 % pour l’Ontario• Affaires : 14 % pour le Canada, 18 % pour l’Ontario• Autres : 11 % pour le Canada et 6 % pour l’OntarioLes saisonnalités des visiteurs (selon les arrivées) :• Été : 40 % pour le Canada et l’Ontario• Printemps : 26 % pour le Canada et 28 % pour l’Ontario• Automne : 19 % pour le Canada et 20 % pour l’Ontario• Hiver : 15 % pour le Canada et 13 % pour l’Ontario En 2009, fort du constat de l’important retard pris par l’Ontario en terme de compétitivité, le ministère du Tourisme de l’Ontario commande une importante étude ayant pour mandat : « D’élaborer un programme, assorti de jalons précis pour les secteurs privé et public, afin de soutenir la croissance et la viabilité à long terme du tourisme en Ontario » :

• 13 études sont livrées permettant une vision précise de la situation et les stratégies à développer

• L’objectif est fixé de doubler les recettes touristiques de la province d’ici 2020.

L’industrie du tourismePar Alain Brosius

Sources des informations énoncées : Global Tourism Opportunities Research Study, Deloitte 2009 • Ontario Tourism Market Assessment Research Study, TNS Canadian Fact 2009 • Ontario Tourism Product Assessment Research Study, Deloitte 2009 • Ontario Tourism Industry Structure Assessment Research Study, 2009 • Ontario Mix of Tourism Marketing and Promotion Research Study, TNS Canadian Fact 2009 • Rapport sur l’avenir du tourisme, Greg Sorbara, Président de l’étude pour le Gouvernement, 2009 • La Commission Canadienne du Tourisme (CCT), rapport annuel 2009 • Global marketing and Sales Plan 2010 (CCT) • Le Conseil Canadien des Ressources Humaines en Tourisme (CCRHT), 2010 • L’Ontario Tourism Education Corporation (OTEC), 2010

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 17

D’après le profil socioéconomique réalisé par le RDÉE Canada, la région de Stormont-Dundas-Glengarry compte près de 24 800 francophones. Environ 4 % des francophones de l’Ontario demeurent dans cette région, où ils forment plus de 20 % de la population totale. La majorité des francopho-nes de SDG habitent dans les subdivisions de Glengarry Nord, Glengarry Sud et Cornwall. À cet effet, une variété de program-mes et services en français ont été élaborés pour desservir cette population francophone durant les prochaines années. Dans le but de sensibiliser la population aux différents services offerts à la collectivité francophone de cette région, la Société d’aide au développement des collectivités de SDG a piloté la première édition d’un répertoire de services en français. Grâce à une contribution financière de l’Agence fédé-rale de développement économique pour le sud de l’Ontario (FedDev), cet outil d’information sur les ressources destinées à la communauté francophone est mis à la disposition des nom-breuses agences de services sociaux et communautaires, ainsi que des municipalités et des bureaux d’information touristi-que dans la région de SDG et Cornwall. Le répertoire des services en français de la région de SDG-Cornwall est destiné aux francophones et aux fran-cophiles qui y puiseront une foule de renseignements utiles touchant une vaste gamme de services en français. Le lance-ment officiel du répertoire fut tenu le 30 septembre dernier à Cornwall. Plusieurs organismes offrant des services en français étaient présents lors de cette annonce à la communauté. Cette première édition est maintenant disponible en formats électronique et papier. Ce dernier format sera gracieu-sement remis aux organismes qui figurent dans le répertoire. Un fichier électronique peut également être téléchargé en li-gne sur le site Web : www.sdgcfdc.on.ca. Dans le but de faciliter la recherche, les services sont répertoriés dans les sections suivantes : aînés, arts & loisirs, clubs de services, développement économique, éducation, emploi, enfance, religion, santé, services communautaires, services juridiques et du tourisme. De façon concertée, la Société d’aide de dévelop-pement des collectivités de Stormont, Dundas et Glengarry (SADC SDG) a développé cette initiative en collaboration avec les organismes francophones suivants : le RDÉE Ontario, l’AC-FO SDG, le Centre culturel Les trois p’tits points…, le Réseau de soutien à l’immigration francophone de PR-SDG, la Com-mission de formation de l’Est ontarien et l’ACFO de Prescott-Russell. Cherchant à uniformiser le gabarit du répertoire de services en français dans l’Est ontarien, l’ACFO de Prescott-Russell a travaillé étroitement avec la SADC de SDG dans le but de développer une version similaire pour les Comtés unis de Prescott-Russell. Celle-ci permettra également de fournir une vision à jour des organismes qui procurent des services en français à la collectivité.

C’est le 19 mai dernier qu’une soixantaine de membres de la communauté francophone de North Bay se sont rassemblés à l’hôtel Clarion Re-sort Pinewood Park afin de se pencher sur la ques-tion suivante : « Que devons-nous faire ensemble pour assurer une communauté francophone dyna-mique et unie à North Bay? » La session s’est déroulée sous le format du Forum ouvert, une méthode qui inspire la commu-nication, l’initiative, le choix et la responsabilisa-tion. L’ordre du jour a été dressé sur place à partir des questions qui intéressaient les participants. Par la suite, ils ont participé à des équipes avec d’autres gens ayant à cœur les mêmes sujets afin de mettre à contribution les expériences et les connaissances de tous. Cette session a permis d’énoncer et déve-lopper des idées et d’établir des priorités portant sur la vitalité et l’essor de la communauté franco-phone. Les participants provenaient de divers mi-lieux, tels que le Centre culturel, la Ville de North Bay, la Caisse populaire, les services de santé en français, l’éducation post secondaire, le secteur privé, différents ministères, les conseils scolaires et la jeunesse. Une dizaine de jeunes de l’intermé-diaire et du secondaire ont eu congé de leur salle de classe afin de participer activement aux discussions de planification communautaire. Ils ont présenté à eux seul, une grande panoplie d’idées pour en finir avec une piste d’action, parmi les cinq priorités ob-tenues lors de cette journée.

• Organiser des activités et des comités ciblant les adolescents

• Consolidation communautaire francophone (collaboration, inclusion et participation)

• Formation, recrutement et rétention de profes-sionnels francophones

• Les communications mobilisatrices• La santé en français

Au mois de juin, les participants intéressés se sont regroupés en vue de former des sous-comi-tés chargés de démarrer chacune des priorités. Ceci a pu être réalisé grâce à une collaboration entre le RDÉE Ontario et le projet « Élargir l’espace franco-phone », une initiative du ministère de l’Éducation. Nous assurerons donc, avec un comité parapluie, un certain suivi auprès des groupes afin de veiller à la mise en œuvre des pistes d’action.

Un répertoire de services en français pour la région de SDG par Marie-Eve LaRocque

On se prend en main à North BayPar Rachel S. Quesnel

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18 Vox RDÉE • Été/Automne 2010 • No17

L’ACFO Mille-Îles est fière d’annoncer la programmation 2010 de la Franco-foire qui, pour sa 14e édition, s’est offerte une cure de rajeunissement et une organisation sans pareil. En plus de la quarantaine d’exposants de services et de produits disponibles en français, la foire s’offre

un look automnal ainsi qu’une théma-tique plus festive en intégrant à sa pro-grammation une multitude d’activités pour toute la famille. Sous ce thème, un concours de fabrication d’épouvan-tails et un concours du meilleur dégui-sement d’Halloween ont été organisés pour susciter une implication directe des familles francophones et francophi-les de la région des Mille-Îles. De plus, des prestations de danses multicultu-relles par la troupe de danseurs folk-

loriques du Centre culturel portugais de Kingston ainsi que par le Studio de danse 5678 viendront agrémenter cette journée. L’auteur-compositeur-inter-prète local Norbert Lepage interprètera également quelques chansons lors de cette journée. Du maquillage de fantaisie, des ateliers créatifs pour les enfants ainsi que les prestations ambulantes du ma-gicien Eric Leclerc complèteront la por-tion divertissement de cet événement qui promet beaucoup de succès. Cette année, l’ACFO Mille-Îles et le Centre culturel Frontenac ont travaillé de pair afin qu’après la foire, un film d’anima-tion en français soit présenté pour que petits et grands aient la chance de voir « La princesse et la grenouille », à 14 heures dans le théâtre l’Octave au coût de 5,00 $ par personne. « Nous sommes confiants que ces activités inciteront les gens à visi-ter la Franco-foire et répondront mieux aux attentes des exposants. La Franco-foire est une occasion privilégiée pour les pourvoyeurs de services en français des secteurs privés, communautaires et gouvernementaux de faire connaître leurs produits et services au public fran-cophone et francophile résidant dans notre région. Ces derniers auront aussi la chance de connaître d’autres fran-

cophones de la communauté dans une ambiance de fête », mentionne Annie Thibault, directrice générale par inté-rim de l’ACFO Mille-Îles. « Cette année, les exposants ont répondu très positivement à l’invitation à la foire afin de présenter au public de langue française leurs divers produits et services. La grande majorité provient de la région immédiate de Kingston et ils offrent à longueur d’année leurs ser-vices en français à notre communauté. Nous sommes convaincus que les visi-teurs seront ravis des améliorations apportées à la foire et sauront en tirer profit », complète Marilyne Lavoie, agente de communication de l’ACFO Mille-Îles. La Franco-foire se déroulera le samedi 16 octobre 2010, de 10 heures à 14 heures dans le Centre scolaire-com-munautaire situé au 711, avenue Dal-ton à Kingston. Vous trouverez plus de détails sur le site Internet de l’Associa-tion canadienne-française de l’Onta-rio, conseil régional des Mille-Îles : www.acfomi.org, dans la section des Nouvelles.

Photo : Michèle LeLay, présidente de l’ACFO Mille-Îles, lors de la Franco-foire 2009

La Franco-foire s’offre une cure de rajeunissement

Festival Créole à WellandPar Paulin Mayama

Pour sa première édition du 10 juillet 2010, le festival de Welland a convié les amateurs de musique et de danse à une fête multiculturelle destinée à un public de toutes origines et de toutes générations. Cet événement a été organisé par deux organismes partenaires, Sofifran (Solidarité des Femmes Immigrantes Francophones de la région de Niagara) et FKZO (Festival Kompa Zouk de l’Ontario). Il a débuté à 15 heures par les allocutions de Fêté Kimpiobi, directrice générale de Sofifran, et Jennyne Mayard, directrice générale de FKZO, ainsi que de celle du Vice-maire de Welland, Pat Chiochio. Une vingtaine d’artistes de différents horizons se sont produits sur une scène musicale flottante sur le canal Welland offrant à un public enthousiaste une programmation très variée. Ce fût en même temps une excellente occasion de faire la promotion de la culture caribéenne. De talentueux artistes et groupes haïtiens, africains, canadiens et latino-américains ont ravi le public jusque très tard dans la nuit. Un public enchanté qui a pu goûter à la cuisine créole et visiter le kiosque d’information dans une ambiance festive. Environ 1 800 personnes ont participé à cet événement. Un franc succès!

Annie Dell (directrice régionale du RDÉE Ontario pour la région du CSO) et Jennyne Mayard (directrice générale de Fkzo) lors de la conférence de presse du 25 mai 2010.

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 19

Le 27 août dernier, au Invista Centre, l’ACFO Mille-Îles a tenu une Célébration de reconnaissance visant à souligner le travail accompli par les étu-diants et les employeurs ayant décidé de prendre part au Programme d’emplois d’été pour les jeunes. La contribution et l’implication des employeurs et des jeu-nes impliqués dans le projet ont gran-dement contribué à son succès. Nombreux étaient les souri-res de jeunes reconnaissants de l’enga-gement des employeurs qui leur ont donné la chance de vivre une expé-rience d’été enrichissante. Depuis juin, l’ACFOMI a aidé 32 jeunes âgés de 15 à 18 ans voulant acquérir des compétences en milieu de travail, grâce à un emploi d’été. « Les employeurs ont fait preuve d’une grande ouverture, accueillant les jeunes à bras ouverts au sein de leur entreprise. Ces entreprises ont pu pro-fiter d’un programme d’emplois d’été intégralement subventionné, tout en aidant les jeunes de notre collectivité à acquérir une précieuse expérience pro-fessionnelle », relate Mme Sonia Scho-field, conseillère à l’emploi et agente d’encadrement pour l’ACFO Mille-Îles. En plus de leur procurer du soutien dans leur démarche pour trou-ver un emploi d’été, ce projet a permis à une clientèle prioritaire d’acquérir une première expérience de travail bien encadrée. « Par le biais de la Stratégie Perspectives Jeunesse, de jeunes onta-riennes et ontariens ont eu la possibilité d’obtenir ce travail crucial et des com-pétences fondamentales. Grâce à ces

programmes, les jeunes ont acquis une expérience professionnelle précieuse, rencontré des employeurs et des men-tors et amélioré leur CV. Pour nombre d’entre eux, il ne s’agissait pas simple-ment d’un emploi d’été – c’était leur premier pas sur le chemin de la réalisa-tion de leur plein potentiel », considère Laurel Broten, ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse. « Les forma-tions m’ont vraiment aidé à structurer mon CV et écrire une lettre de présen-tation convaincante, qui m’ont entre autres permis d’obtenir mon emploi d’été », note Christian Varin, partici-pant au programme. Ces deux mois en milieu pro-fessionnel les aideront peut-être à pren-dre des décisions plus éclairées quant à leur choix de carrière ou de domaine d’études. « L’embauche d’un étudiant d’été dans le cadre de ce programme a été une belle occasion pour le CCF. En plus d’être une expérience enrichissante pour cet étudiant, son appui dans la réa-lisation des tâches accomplies a été fort remarquable et il a apporté une belle énergie dans notre équipe. Du fait que le milieu de l’administration l’intéres-sait beaucoup, nous avons donc réparti ses tâches en fonction de ses points forts et intérêts », a commenté Sylvie Russel, directrice générale du Centre culturel Frontenac . « J’ai vraiment apprécié mon séjour au CCF. Ça m’a permis d’accom-plir des tâches variées et de toucher un peu à tout. J’ai même eu la chance de faire quelques trucs en administration,

ce qui est directement lié au domaine dans lequel je vais étudier, l’administra-tion des affaires », ajoute M. Varin. « Chapeauté par l’ACFO Mille-Îles, ce projet cadre bien dans l’un des objectifs de notre Association, qui est d’assurer l’offre de services d’aide à l’em-ploi en français aux chercheurs d’emploi de la région de Kingston. L’ACFOMI tente également de demeurer présente auprès de la jeunesse franco-ontarienne et ce projet nous a permis d’atteindre ces deux objectifs », se réjouit Nathalie Dion, directrice des Services d’employa-bilité ACFOMI. Rappelons que le Programme d’emplois d’été pour les jeunes a été financé par le gouvernement de l’Onta-rio dans le cadre de sa Stratégie Pers-pectives Jeunesse et administré par le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse. L’ACFO Mille-Îles espère que ce programme sera reconduit en 2011 et permettra à d’autres jeunes ambitieux et enthousiastes de profiter d’un emploi d’été valorisant et ainsi accroître leurs compétences. L’ACFO Mille-Îles œuvre au dé-veloppement, à l’épanouissement et à la vitalité de la communauté francophone de la région des Mille-Îles. Nos services s’adressent aux quelque 12 000 franco-phones de la région qui s’étend de Tren-ton à l’ouest, jusqu’à Brockville à l’est. Tous les francophones et francophiles résidant sur ce territoire peuvent se pré-valoir, sans frais, des services offerts par l’ACFO Mille-Îles.

Une reconnaissance bien méritée!Par Marilyne Lavoie, ACFO Mille-Îles

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L’ é v o l u t i o n démographique du Canada réduisant

davantage le nombre de nouveaux travailleurs sur le marché chaque année, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée est déjà très apparente dans certains secteurs de la région d’Ottawa. Par ailleurs, les personnes formées à l’étranger sont de plus en plus représentés dans le segment le plus qualifié et le plus instruit de la main-d’œuvre. D’ici un an, on l’a lu un peu partout, on s’attend à ce que la croissance de la main-d’œuvre locale soit

entièrement attribuable aux travailleurs immigrants. Ainsi, lorsqu’on saura reconnaître leur potentiel, ce bassin de travailleurs qualifiés pourra faire partie des solutions aux problèmes croissants de gestion des talents que connaissent les employeurs et les aider à assurer la relève. Bien que certains employeurs aient modifié leurs processus de recrutement afin de faciliter l’embauche de personnes formées à l’étranger, ils ne savent pas toujours que les mêmes considérations devraient s’appliquer à leurs pratiques de gestion des talents et de planification de la relève. Une entreprise a de fortes chances de se priver du meilleur candidat ou de la meilleure candidate pour pourvoir un poste de niveau supérieur si ses employés formés à l’étranger ont un accès restreint aux promotions à cause de facteurs systémiques qui les désavantagent. On sait déjà, c’est prouvé, que les personnes formées à l’étranger bénéficient moins d’occasions de formation importantes. Or, afin de pouvoir disposer en temps opportun de personnes très qualifiées des niveaux intermédiaire à supérieur, un employeur doit s’assurer que ses services de RH savent reconnaître et développer les compétences de ses employés formés à l’étranger.

Voici quelques exemples de pratiques efficaces en matière de RH :

• La formation interculturelle des ges-tionnaires de l’organisation pour les aider à repérer et à développer le poten-tiel et les compétences du personnel formé à l’étranger, et à développer un cheminement professionnel approprié.• Des occasions pour les personnes formées à l’étranger de développer des compétences générales, qui sont habituellement requises pour être promu dans le marché du travail canadien et qui leur permettront de cultiver plus efficacement des relations professionnelles. • Des évaluations et recommandations complètes, précises et détaillées sur une base plus fréquente pour que le personnel formé à l’étranger puisse apprendre à cultiver plus efficacement son potentiel dans un environnement de travail canadien.• Un programme de mentorat interne pour faciliter les discussions sur le perfectionnement professionnel (ce qui est quasi impossible avec des superviseurs directs). Le mentorat est un moyen éprouvé et efficace d’améliorer l’intégration de personnes formées à l’étranger et la compétence culturelle dans le milieu de travail.

L’intégration et le maintien en poste d’un employé qualifié devraient représenter un investissement à long terme. Comme le précisait Laurie Blake dans le numéro de janvier 2009 de workplace-mag.com, les frais de recrutement peuvent représenter entre 75 et 150 pour cent du salaire de la première année d’un nouvel employé. Embaucher des immigrants qualifiés et développer adéquatement leur potentiel peut éviter aux employeurs d’assumer de tels coûts trop souvent. Ainsi, la prise en compte des employés formés à l’étranger peut constituer une stratégie efficace pour éviter les déficits de talent à long terme aux niveaux intermédiaire à supérieur.

Recherchés : cadres supérieurs

Embauche Immigrants Ottawa (EIO) propose des ressources, outils et ateliers pour aider les employeurs à recruter et à intégrer les immigrants qualifiés. EIO est subventionnée par le gouvernement de l’Ontario et par Citoyenneté et Immigration Canada.

Communiquez avec nous dès maintenant en composant le 613-683-3370 ou visitez notre site Web à www.embaucheimmigrantsottawa.ca

Page 20 : « Help wanted — seeking senior executives » a été publié en anglais dans numéro de mars 2010 du magazine de la Human Resources Professionals Association d’Ottawa, Up-Date.

Page 21 : « The Link Between Cultural Diversity and the Bottom Line » a été publié en anglais dans numéro de mai 2010 du magazine de la Human Resources Professionals Association d’Ottawa, Up-Date.

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No17 • Été/Automne 2010 • Vox RDÉE 21

Comme le disait Marcus Buckingham, un éminent expert en gestion : « Les différences de caractère et de talent sont comme les groupes sanguins. Elles se retrouvent parmi les variations superficielles de race, de sexe et d’âge et elles saisissent les particularités de chaque individu. » (trad.) Ce sont ces particularités qui peuvent échapper aux propriétaires d’entreprise et aux cadres supérieurs lorsqu’ils négligent le curriculum vitae d’un immigrant formé à l’étranger qui possède toutes les compétences voulues pour occuper un poste vacant. Il existe d’ailleurs de nombreuses preuves venant attester qu’un ensemble d’antécédents et d’expériences diversifiés au sein d’un effectif, accroît l’innovation, la créativité et la productivité, autant de caractéristiques pouvant donner un avantage concurrentiel à l’entreprise. Dans le rapport intitulé Diversity – The Competitive Edge: Implications for the ICT Labour Market, Dr. Wendy Cukier, The Diversity Institute, Ryerson University, mentionne que la productivité des compagnies américaines dotées de pratiques encourageant la diversité dépasse de 18 % celle de l’ensemble de l’économique américaine. Les gens d’affaires progressistes sont réceptifs à cette réalité. « Nous croyons également que la diversité contribue directement à la réussite commerciale. Mettre à profit les compétences et les perspectives culturelles des nouveaux arrivants au Canada favorise l’innovation et nous donne un avantage concurrentiel », explique Dennis Jackson, vice-président de district, Banque Scotia, Ottawa et Ouest du Québec et membre du Conseil des employeurs champions (CEE) d’Embauche immigrants Ottawa. Parmi les facteurs clés de réussite des entreprises qui se sont dotées de pratiques inclusives de recrutement et de maintien en poste d’immigrants qualifiés, citons : des dirigeants engagés envers la diversité et des gestionnaires qui offrent la formation nécessaire pour favoriser la sensibilisation, accroître les compétences interculturelles et aider les employés à comprendre le lien existant entre la diversité culturelle et les résultats de l’entreprise. Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) le comprend. En reconnaissant la valeur de la diversité et en offrant un moyen pour les immigrants d’acquérir une expérience professionnelle de qualité, les gestionnaires supérieurs se sont faits les défenseurs du Programme pilote de stage pour les immigrants afin de recruter de nouveaux professionnels formés à l’étranger. Ce programme, qui en est à sa deuxième année, aide RHDCC à diversifier son personnel et à mettre à profit les compétences des nouveaux arrivants grâce à une formation en compétences interculturelles que reçoivent les responsables des ressources humaines et au mentorat offerte à chaque stagiaire immigrant. Le travail de RHDCC dans le cadre de ce projet démontre que l’intégration d’employés immigrants dans le milieu de travail est une responsabilité partagée par l’employeur et l’immigrant. « Grâce à ce programme pilote, RHDCC peut

recruter et encadrer des professionnels formés à l’étranger. Cela nous permet non seulement d’accroître la diversité de notre milieu de travail mais aussi de fournir à ces professionnels une expérience de qualité qui favorisera leur intégration dans le marché du travail », précise Janice Charette, sous-ministre, Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Pour son leadership, RHDCC a obtenu un Prix employeur d’excellence d’Embauche immigrants Ottawa (EIO) en 2009. Le départ à la retraite de milliers de baby boomers au cours des 20 prochaines années représentera un défi de taille pour les milieux de travail sur les plans du repérage et du développement de nouveaux talents. Selon Compas, une société renommée de recherche et de sondage d’opinion publique de Toronto, 73 % des dirigeants d’entreprise canadiens ont avoué que le recrutement de candidats qualifiés représentait une de leur grande source de stress professionnel. La forte croissance anticipée de la population née à l’étranger des 20 prochaines années fera partie de la solution. Les immigrants qualifiés apportent une solide expérience professionnelle à l’étranger, et plus de 60 % d’entre eux ont fait des études supérieures. Ce pourcentage est encore plus élevé parmi les immigrants en âge de travailler. Dans de nombreuses régions métropolitaines, des cadres supérieurs de plusieurs organisations ont formé des réseaux afin de renforcer leur capacité d’attirer et d’intégrer des immigrants dans leurs milieux de travail. Embauche immigrants Ottawa et ces réseaux ontariens d’employeurs comprennent notamment le Toronto Region Immigrant Employment Council (TRIEC) et des initiatives dans les villes de Waterloo et de Niagara. Ces réseaux collaborent tout en étant conscients qu’ils sont en concurrence sur le marché des talents. Comme le mentionne Rosemarie Leclair, présidente et directrice générale du Groupe Hydro Ottawa et coprésidente du Conseil des employeurs champions d’EIO, « Nous devons faire plus pour bien intégrer nos immigrants hautement qualifiés et éduqués dans nos milieux de travail, si nous voulons maintenir notre position de destination de choix. » Découvrez comment devenir un leader de la diversité en utilisant les outils et ressources en ligne de www.embaucheimmigrantsottawa.ca.

Kelly McGahey, directrice principale, Relations avec les intervenants : 613-228-2502 ou [email protected]

Le lien entre diversité culturelle et santé des entreprises

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22 Vox RDÉE • Été/Automne 2010 • No17

3349,cheminNavanOttawa(Ontario)K4B1H9Téléphone:613834-1300Télécopieur:613834-1346

Nicole SauvéDirectrice généraleTéléphone:613834-1300,[email protected] Lyn AyotteAdjointe exécutive à la direction généraleTéléphone:613834-1300,[email protected]

Diane KydAdjointeTéléphone:613834-1300,[email protected]

Roch ArchambaultDirecteur des communicationsTéléphone:613834-1300,[email protected]

Patrick CloutierContrôleurTéléphone:613834-1300,[email protected]

François DésormeauxDirecteur des servicesTéléphone:613834-1300,[email protected]

DIRECTIONRÉGIONALE

CENTRE-SUD-OUEST2,rueCarlton,bureau1305Toronto(Ontario)M5B1J3Télécopieur:416596-7968

Annie DellDirectrice régionaleTéléphone:[email protected]

Patricia GasparAdjointe régionaleTéléphone:[email protected]

Yollande Dweme M. PittaAgente de développementTéléphone:[email protected]

Wescar Eliscar Agent de développement Téléphone:[email protected]

Chantal GabriotAgente de développementTéléphone:[email protected]

Paulin Mayama PAgent de développementCollègeBoréal,CampusSud130,rueDundasEst,bureau406Mississauga(Ontario)L5A3V8Téléphone:905277-8885Télécopieur:[email protected]

Lynne MaherAgente de développement7515,promenadeForestGladeWindsor(Ontario)N8T3P5Téléphone:519944-8284Télécopieur:[email protected]

Léo AudetteAgent de développement 38,CourRainbowWelland(Ontario)L3C6R4Téléphone:[email protected]

DIRECTIONRÉGIONALE

NORD531,avenueNotre-Dame,2eétageSudbury(Ontario)P3C5L1Téléphone:705560-1121Télécopieur:705560-9699

Guy RobichaudDirecteur régional [email protected]

Caroline H. BrousseauAdjointe ré[email protected]

Monique Hébert Agente de dé[email protected]

Rachel Quesnel Agente de dé[email protected]

Christine Ouimette Agente de développement111,rueElgin,bureau305Sault-Sainte-Marie(Ontario)P6A6L6Téléphone:705759-9909Télécopieur:[email protected]

Francine Lecours Agente de développement 523,Route11EstCasepostale1647Hearst(Ontario)P0L1N0Téléphone:705372-0029Télécopieur:[email protected]

Chantal Bohémier Agente de développement292,rueCourtSud,bureau200ThunderBay(Ontario)P7B6C6Téléphone:807684-1950Télécopieur:[email protected]

DIRECTIONRÉGIONALE

EST3349,cheminNavanOttawa(Ontario)K4B1H9Télécopieur:613834-1346

Martine PlourdeDirectrice régionaleTéléphone:613834-1300,[email protected]

Lyne LerouxAdjointe régionaleTéléphone:613834-1300,[email protected]

Alain RoyerAgent de développement Téléphone:613834-1300,[email protected]

Jean-Berchmans HatungimanaAgent de développement Téléphone:613834-1300,[email protected]

Kathy ChaumontAgente de développement176,ruePrincipaleEstHawkesbury(Ontario)K6A1A5Téléphone:613632-5156Télécopieur:[email protected]

Marie-Eve LaRocque Agente de développement72,rueMechanicOuestCasepostale45Maxville(Ontario)K0C1T0Téléphone:613527-1430Télécopieur:[email protected]

Lynn de MontignyAgente de développement 629,rueDivision-BureaudeMCFKingston(Ontario)K7K4B7Téléphone:613547-6346Télécopieur:[email protected]

DIRECTIONGÉNÉRALE

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