Volume 4, Numéro 4 | Décembre 2012 · Durzee Odkhuu. La discussion a porté sur le plaidoyer pour...
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Newsletter Date
LE FINANCEMENT DURABLE DE LA VACCINATION Relevé sommaire
Volume 4, Numéro 4 | Décembre 2012
Dans ce numéro :
Mission jointe de
GAVI/SIF au
Vietnam
Le plan de
plaidoyer se
déploie en
Mongolie
Mali: MinSante et
L’Assemblée
Nationale
promeuvent le
projet de loi pour
le financement de
la vaccination
Le Liberia
progresse
6 pays participent
a l’atelier sur les
stratégies
législatives et
financières pour la
vaccination
Le projet de loi de
l’initiative
parlementaire
ougandaise sur la
vaccination
conduit a l’action
régionale
L’équipe de Sabin
prend part au 5
Forum de
Partenaires GAVI
Progrès vers
l’appropriation par
les pays
Champions de
Vaccination SIF
Les résultats du
Programme pour
cette Période
Du 29 Octobre au 2 Novembre 2012, une mission jointe de
GAVI/Sabin s'est rendue au Vietnam. GAVI été représenté
par Santiago Cornejo et Raj Kumar. Sabin été représenté
par Mike McQuestion, directeur du programme SIF, et
Khongorzul Dari, point focal du programme (Mongolie). La
visite visait deux objectifs: évaluer les perspectives
nationales pour le financement de nouveaux vaccins et des
vaccins sous-utilisés, avec le soutien de GAVI, inviter le
Vietnam à devenir le plus jeune pays à rejoindre SIF. Des
réunions ont eu lieu avec des hauts fonctionnaires du
Ministère de la Santé, du Ministère des Finances et de
l'Assemblée nationale.
Avec son économie robuste, le Vietnam continue à
accroître ses investissements annuels dans la santé. Les
maladies évitables par la vaccination ont pratiquement été
éliminées à cause de la haute performance du programme
PEV. Le pays fabrique et exporte une gamme de vaccins
traditionnels. Les récents chocs économiques ont conduit à
des coupes dans d'autres secteurs, mais le secteur de la
santé a été épargné. Selon la loi, le gouvernement ne peut
pas réduire le budget annuel du PEV par rapport aux années
précédentes. Une analyse du budget montre que le
gouvernement a entièrement financé la vaccination de
routine et le programme a fonctionné à près de 100 pour
cent de sa capacité d'absorption en 2011.
L'une des préoccupations sont les rapports financiers
provenant de 63 provinces du pays, certains d'entre eux
collectent et dépensent leurs propres revenus sur la
vaccination. Les homologues gouvernementaux ont théorisé
que ces provinces craignent que leurs budgets de
contrepartie seront coupés s'ils déclarent leurs dépenses au
niveau fédéral. Le total des investissements du
gouvernement sur la vaccination de routine, qui s'élevait à
US $7 par enfant en 2011 selon le formulaire commun de
l’OMS/UNICEF, l'indicateur 6730, est donc sous-estimé.
Pour résoudre ce problème, le Programme SIF va co-
parrainer un briefing avec les fonctionnaires provinciaux et
les gestionnaires de vaccination. Le financement, le budget et
l'exécution des programmes seront discutés. «Nous voulons
rendre les parties prenantes dans les provinces actifs dans le
programme. Ils investissent aussi. Les responsables locaux
doivent être crédités pour cela et d’avoir fait un bon travail
en vaccinant leurs propres enfants. Quand ils verront cette
logique la déclaration de l'information financière va
s'améliorer », a prédit le point focal Dari, qui fait face à des
problèmes similaires dans son pays natal, la Mongolie et
gérera les activités SIF au Vietnam. La séance d’information
est prévue en février 2013.
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Mission Jointe de GAVI/SIF au
Vietnam
Du 22 au 26 Octobre 2012, le directeur du programme SIF,
Mike McQuestion, et le point focal, Khongorzul Dari, ont
rencontré leurs homologues gouvernementaux, parlementai-
res et les partenaires externes à Oulan-Bator, Mongolie. Le
sujet de discussion était le financement national de vaccina-
tion dans ce qui ne sera bientôt plus un des pays éligibles
pour GAVI. La visite faisait suite à une mission conjointe de
l’OMS/GAVI/Sabin, en Avril dernier, avec les homologues
nationaux qui ont accepté de se joindre au Programme SIF
[voir article dans le Résumé Condensé 4 (3)]. Les Mongols
élisent leur président et parlement directement; le parle-
ment élit ensuite le gouvernement. Les élections ont eu lieu
en Juin 2012. Lors d'une réunion au Grand Khoural
(Parlement), McQuestion et Dari ont partagé leurs idées
avec le Conseiller principal du Président de la Chambre, M.
Durzee Odkhuu. La discussion a porté sur le plaidoyer pour
le financement durable de la vaccination et la façon dont les
parlements dans les autres pays SIF aident à y parvenir. Avec
le gouvernement et le parlement nouvellement installé, c’est
le bon moment pour réfléchir à ces initiatives, a commenté
M. Odkhuu. La Mongolie a un bon programme PEV avec une
longue expérience de réussite dans le contrôle des maladies
évitables par la vaccination. Le financement de la vaccination
(en effet, le financement de tous les programmes gouverne-
mentaux) est une préoccupation étant donne que le soutien
de GAVI pour le vaccin pentavalent prendra bientôt fin et
que le gouvernement aura besoin d'acheter la totalité de ses
vaccins. Le Fonds de Vaccination du pays s'apprête à gérer
cela (suite p 2)
Les equipes de GAVI et SIF en mission a Vietnam, de gauche a
droite: Raj Kumar (GAVI), Santiago Cornejo (GAVI), Mike
McQuestion (Sabin SIF), Trung Dao (Assemblee Nationale de
Vietnam), Khongorzul Dari (Sabin SIF).
Le plan de plaidoyer se deploie en
Mongolie
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Le plan de plaidoyer se deploie en Mongolie (continué)
Mali: Le Ministère de la Santé et l’Assemblée Nationale promeuvent le projet de
loi pour le financement de la vaccination
La Direction Nationale de la Santé du Mali a organisé un atelier de cinq jours sur le financement durable de la vaccination avec le soutien du
programme SIF de Sabin. L'atelier s'est déroulé dans le parc national à Bamako les 5-9 Novembre 2012. Y ont assisté plus de cinquante repré-
sentants du gouvernement, du parlement et des partenaires. L’OMS/Mali été représenté par le Dr Baba Tounkara. L’UNICEF/Mali été repré-
senté par le Dr Etienne Dembélé. La réunion était facilitée par les représentants de Sabin, le point focal SIF pour le Cameroun, le Mali et le
Sénégal, Mr Jonas Mbwangue et l’Officier du programme basée a Washington, Mariya Savchuk.
Il s'agissait du quatrième briefing soutenu par Sabin depuis 2009. Le Mali a réalisé des progrès remarquables dans le financement des vaccina-
tions, à commencer par l'inclusion d'une ligne budgétaire pour l '«achat de médicaments et de vaccins» dans la loi de finances annuelle. Cette
ligne a été introduite pour la première fois en 1994, grâce à l'Initiative d'indépendance vaccinale, et a permis au Mali de payer pour tous les
vaccins de routine depuis près de 20 ans maintenant. Plus récemment, le Mali a introduit de nouveaux vaccins plus coûteux dans le program-
me PEV de routine. Compte tenu de la hausse des coûts des vaccins, conjuguée à une population croissante, les autorités nationales sont à la
recherche de nouvelles sources de financement durables pour la vaccination, ce qui était le thème principal de l'atelier.
L’atelier a généré des recommandations suivantes :
Faire la relecture de la loi n° 98 - 036 du 20 juillet 1998 «Régissant la lutte contre les épidémies et les vaccinations obligatoires contre
certaines maladies» prenant en compte le draft qui a été élaboré par le groupe de travail de l’atelier;
Organiser un atelier sur le volet communication et la recherche dans le domaine de la vaccination;
Créer un Fonds National de Vaccination au Mali;
Créer un comité de suivi des recommandations.
En 2011, le Mali a dépensé US $ 7,9 millions sur la vaccination de routine, soit une augmentation de 30% par rapport au chiffre de 2010 (6,1
M $).
Une question plus difficile est de savoir comment les coûts d'exploitation sont fi-
nancés au niveau sous-national. Les transferts fédéraux couvrent environ 92 pour
cent des coûts opérationnels de la vaccination de routine. La nouvelle loi ordonne
la création de fonds de développement locaux, qui sont contrôlés par les gouverne-
ments locaux. Chacun de ces 21 pays aimags (districts) et des soums (municipalités)
crée et administre son propre budget de la vaccination provenant de ces fonds. Les
aimags et les établissements de santé centraux déclarent leurs dépenses deux fois
par an au Ministère des Finances et de l'Économie tandis que le ministère de la
Santé rend compte de ses dépenses chaque trimestre.
Comme de nombreux pays, la Mongolie sous-estime ses investissements de vacci-
nation, car les coûts d'exploitation au niveau infranational ne sont pas correctement
saisies et présentées. Lors de réunions avec le Ministère de la santé et les homolo-
gues du Ministère des finances et de l’économie, l'équipe a appris que les deux mi-
nistères souhaitent améliorer la déclaration des dépenses de vaccination, en parti-
culier aux niveaux des aimags et des soums. L’engagement des nouveaux élus dans
ce processus pourrait apporter des améliorations nécessaires. Dari et ses homolo-
gues prévoient une série de briefings parrainés par SIF pour discuter des pratiques
de déclaration des budgets et du financement de la vaccination aux niveaux national
et sous-national. Les briefings vont réunir les parlementaires, les élus locaux et les
agents de santé et leurs homologues fédéraux. Le premier briefing parlementaire national est prévu pour le 24 Janvier 2013.
Le Grand Khoural (Parlement), Ulan Bataar, Mongolie.
Les
participants
de l’atelier
sur les
strategies
financiers
et
legislatives
a Bamako,
Mali, du 5
au 9
novembre
2012.
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Les élections en milieu d'année ont conduit à de nombreux
changements au sein du Congrès du Libéria. Pour renouer des
liens, le point focal SIF, Clifford Kamara, a effectué une mission à
Monrovia du 12 au 16 Novembre, 2012. La, Mr Kamara a
rencontré le co-président du Comité permanent de la Chambre
sur la santé et le bien-être social, l'honorable Chea Johnson, et le
représentant Honorable William Dakel. Ils ont discuté des plans
pour le prochain briefing législatif parrainé par Sabin pour les
Représentants et les Sénateurs.
En tant qu’échangeur de pair de Sabin, Représentant Dakel a
assisté à une réunion similaire sur la législation pour la
vaccination à Kampala, en Ouganda en Juin dernier. Là, il a
observé le travail du Forum parlementaire ougandais pour
l'immunisation (voir l'article dans ce numéro). Hon. Dakel est en
train de prendre des mesures pour mettre en place un Forum
parlementaire pour la vaccination au Libéria. «Ceci fut l'une des
«meilleures pratiques» que l’Honorable Dakel a observé en
Ouganda» a dit Kamara. «Il veut créer un groupe central, une
masse critique, des députés libériens qui plaidera à l'unisson pour
les questions de vaccination et de financement au sein du
parlement».
Kamara a également rencontré le sénateur Frédéric Doe Cherue
du comté de River Gee, membre du comité du Sénat sur le
pouvoir judiciaire, des réclamations, pétitions et droits de
l'homme. Le sénateur Cherue aidera avec la révision de la
législation existante sur la santé, ainsi que les procédures et les
règlements. La Chambre et le Sénat devront agir à l'unisson pour
atteindre le but de financement durable de la vaccination dans le
pays.
Kamara a également participé à une réunion du Comité de
coordination technique du PEV, qui a été présidée par le Ministre
adjoint de la Santé pour les Services préventifs, Honorable
Nyenswah, Directrice du PEV Mary Momolu et d'autres membres
de l'équipe du PEV. Les homologues des organisations partenaires
étaient également présents, le Dr Sei Parwon, le Dr Wambai et
Roland Tuopileyi pour l’OMS, Chantal Umugoni Agente des
programmes de sante de l’UNICEF, Cefannie Kanneh-Kesselly, le
directeur du PEV et Terry Hart, le logisticien régional du PEV.
Les sujets abordés comprenaient les campagnes contre la polio
récemment conclus (NIDS) en Octobre et en Novembre 2012; la
stratégie nationale de vaccination en milieu urbain; la mise à jour
sur la vaccination de routine et sur la surveillance du PEV, ainsi
que d'autres questions du programme du PEV. Il s'agit notamment
de la nécessité d'intensifier la supervision et l'appui aux comtés, si
la couverture vaccinale doit être augmentée. Les nombreux défis
comprennent les difficultés d'accès à cause des mauvaises routes.
La réunion s'est terminée avec une ferme résolution d'articuler
des recommandations concrètes pour s'assurer que les faiblesses
et les lacunes sont correctement prises en charge en temps
opportun.
Le Liberia Progresse
Six pays participent a l’atelier sur les
stratégies législatives et financières
pour la vaccination
Les participants de l’atelier legislatif a Kinshasa, RDC, 14-16 novembre 2012.
Du 14 au 16 novembre 2012, un atelier parrainé par SIF sur les
stratégies législatives et financières pour la vaccination a eu lieu à
Kinshasa, République Démocratique du Congo. L’atelier a ras-
semblé 33 représentants des ministères de la santé, des ministè-
res des finances et des parlements, de six pays d’Afrique franco-
phone dans lesquels SIF travaille: Cameroun, Congo, Madagascar, Mali,
République Démocratique du Congo et Sénégal. Le programme SIF de
Sabin était représenté par les points focaux SIF, Helene Mambu-Ma-
Disu, Jonas Mbwangue et l’Officier de programme basé a Washington,
DC, Mariya Savchuk. Les agences partenaires de SIF étaient représen-
tées par les Dr Chouaïbou NCHARRE et Yolande MASEMBE (OMS/
Kinshasa) et le Dr. BA ABDERRAHMANE (UNICEF/Kinshasa).
L'objectif de l'atelier était d'examiner les projets de lois en cours d’éla-
boration par les pairs dans les six pays et de partager des stratégies
pour renforcer les programmes de vaccination de routine par la législa-
tion. Décrivant le processus, le facilitateur, Mariya Savchuk, a énuméré
les différentes dispositions dans les projets de lois, qui portent sur des
thèmes tels que les mécanismes de financement par l'état, les rapports
financiers et l’obligation de la population à faire vacciner leurs enfants.
«Il y avait beaucoup d'énergie», a ajouté Savchuk. «Les délégués ont
analysé et commenté ces textes en profondeur, donnant leurs points de
vue, des suggestions d'améliorations et clarifications à la fois sur la pré-
sentation et le contenu».
Les pays sont confrontés à des contraintes communes. Les systèmes de
gestion et de surveillance des programmes sont relativement faibles. Le
public est largement inconscient et ignorant au sujet de la vaccination.
Les gouvernements ne déboursent pas les fonds budgétisés toujours à
temps et les programmes dépendent fortement du financement exté-
rieur. Sur le plan législatif, les données de surveillance et financières ne
sont pas facilement partagées entre les gouvernements et les parle-
ments, ce qui rend difficile pour les députés de suivre et défendre les
programmes. Les députés n'ont pas de base factuelle pour évaluer les
demandes budgétaires. Les gouvernements et les parlements n'ont pas
les ressources institutionnelles nécessaires pour élaborer une loi en-
semble. Une fois les lois passent, de nouveaux mécanismes, tels que le
contrôle parlementaire régional, peuvent être nécessaires pour s’assu-
rer que la loi sur la vaccination est vraiment mise en œuvre dans chaque
pays.
Les délégués de chaque pays ont reçu des recommandations spécifiques
sur les projets de lois de la part de leurs pairs. Ils vont les examiner et
intégrer ceux qui ajouteront de la valeur à leurs projets et seront réali-
sables, compte tenu des systèmes politiques et législatifs en place dans
les pays.
Chaque délégation a présenté les prochaines étapes à prendre pour
faire avancer leur projet législatif. La première étape dans la plupart des
pays est de présenter le rapport de l'atelier au ministre de la santé. La
deuxième étape consistera à réunir un comité d'experts et de partenai-
res pour approfondir l'analyse du projet de loi et tenir compte des
suggestions faites par les pairs à l'atelier. La troisième étape est soit de
soumettre le projet de loi au Ministère de la santé, qui le soumettra
ensuite au Conseil des ministres, ou le soumettre à un parlementaire/
comité parlementaire afin qu'il puisse être porté à l'attention de l'As-
semblée nationale dans son ensemble.
Les participants ont promis que, dans 10 ans, leur pays aurait des pro-
grammes de vaccination efficaces et adéquatement financés. Pour en
savoir plus sur cet atelier législatif de SIF, cliquez ici.
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Les représentants du gouvernement et du parlement ougandais
poursuivent leurs efforts visant à renforcer le programme de
vaccination du pays. Le 22 Novembre 2012, Honorable James
Kyewalabye Kabajo a introduit une nouvelle législation sur la
vaccination au Parlement. Le projet de loi a été appuyé par
l'honorable Dr Mathias Twa Twa et l’Honorable Mutwalante
Jérémiah Kasamba. L’Assemblée a accepté que le projet de loi sur
la vaccination de 2012 soit rédigé (qui inclura la participation des
intervenants), publié dans la Gazette et soumis en première
lecture.
Les propositions de loi venant d’une initiative parlementaire sont
rares dans la plupart des parlements. Parce que la proposition de
loi sur la vaccination a des incidences financières, il appartient
désormais au gouvernement d'analyser ses coûts et de rendre la
proposition de loi au Parlement avec sa certification pour
continuer.
La semaine suivante, trois membres du Parlement ougandais,
représentants du Forum parlementaire de l'Ouganda pour la
vaccination (voir article à ce sujet dans le Résumé Condense 4
(3)), ont visité l'Assemblée législative est-africaine (EALA) à
Arusha, en Tanzanie. Ils étaient accompagnés par le député
ougandais à l’EALA l'Hon. Mike Sebalu, les points focaux de Sabin
SIF Diana Kizza Mugenzi et Mariya Savchuk.
Les cinq pays membres de l'EALA sont le Burundi, le Kenya, le
Rwanda, la Tanzanie et l'Ouganda. L'instance interparlementaire
encourage les parlementaires de ses pays membres à soumettre
des questions à l'échelle régionale. Les députés d’EALA ont
chaleureusement accueilli leurs homologues de l'Ouganda. Les
parlementaires ougandais ont été reçus par la Présidente d’EALA
l’Honorable Dr Margaret Nantongo Zziwa et ont rencontré les
membres du Comité des Affaires Générales, qui s'occupe des
affaires de santé. Les parlementaires ougandais ont présenté la
proposition de loi qui a récemment été introduite au Parlement et
a plaidé pour l'adoption d'une proposition de loi similaire sur la
vaccination au niveau régional.
La délégation ougandaise a souligné les principales dispositions de
leur proposition de loi sur la vaccination:
Les normes techniques de la vaccination claires, complètes et
a jour
Définition claire des sources de financement de la vaccination
Sanctions en cas de manquement à vacciner les enfants
Une définition claire des rôles des différents acteurs
institutionnels
En plus de la proposition de loi ougandaise, les législateurs ont
abordé divers thèmes connexes, ainsi que des arrangements
communs d'approvisionnement en vaccins, la nécessité pour les
parlements de contrôler les niveaux de couverture vaccinale et la
meilleure façon d'atteindre l'objectif d'appropriation par les pays.
Il ya plusieurs raisons pour l'action législative interparlementaire
pour la vaccination. Les maladies évitables par la vaccination
traversent facilement les frontières. La Communauté d'Afrique de
l'Est aspire à une plus grande intégration économique et a la libre
circulation des services et des personnes. En même temps que ces
objectifs se réalisent, le risque de transmission des maladies
augmente. Plus précisément, chaque pays membre doit
automatiquement accepter toute proposition de loi adopté par
EALA.
Convaincre les membres du Comité des affaires générales qui se
connaissent en santé, à prendre des mesures pour la vaccination
Le projet de loi d’initiative parlemen-
taire ougandaise sur la vaccination
conduit a l’action régionale
Reunion avec la Presidente de East African Legislative Assembly (EALA), Margaret
Nantongo Zziwa, 25 novembre 2012.
n'est que la première étape, convaincre les pays membres à agir sera
plus difficile. Les pays diffèrent considérablement, non seulement en
termes géographiques et socio-économiques, mais aussi dans leurs
politiques de santé, les activités de vaccination et les résultats. Cer-
tains des membres EALA, comme le Rwanda, ont maintenu une cou-
verture vaccinale élevée pour les trois dernières décennies, et mon-
trent systématiquement les impacts résultants sur la santé. D'autres,
comme l'Ouganda, ont été performants au début et une fois bénéfi-
ciaient d'une protection élevée, cependant, pour diverses raisons,
leurs niveaux de couverture ont diminué ces dernières années.
Les membres du comité ont convenu de poursuivre un projet législa-
tif régional sur la vaccination. Ils ont également invité le Rwanda à
partager ses meilleures pratiques des programmes de vaccination avec
les pays voisins et ont demandé à ce que ces bonnes pratiques soient
adoptées dans l'ensemble de la région. Le Comité a décidé de conti-
nuer à enquêter sur les taux nationaux de couverture vaccinale et les
pratiques de vaccination et d'examiner les cadres législatifs nationaux
sur la vaccination. Suite à cette évaluation globale, les députés d’EALA
auront une idée claire sur où les pays membres en sont et ce qu'ils
doivent faire afin d'assurer un avenir sain de tous les enfants de la
Communauté d'Afrique de l'Est.
Le jour suivant, les députés ougandais ont assisté à l'ouverture offi-
cielle de la session plénière de la 3ème réunion de la 1ère session de
la 3ème Assemblée de l'EALA, qui s'est déroulée du 26 Novembre au
6 Décembre 2012.
Le travail de vaccination inspirant et réussi du parlement ougandais a
été publiquement reconnu la semaine suivante lors du cinquième
Forum des partenaires de GAVI (voir l'article principal sur le Forum
dans ce numéro). Représentant le Forum parlementaire ougandais
pour la vaccination, l'honorable Oleru Huda a accepté le prix
«Inspire» de GAVI, devant 650 dirigeants de vaccination qui etainet
réunis à Dar es-Salaam, en Tanzanie.
«Nous espérons que ce prix motivera encore plus de députés à se
joindre au Forum parlementaire ougandais pour la vaccination. Et
j'espère que cela encouragera les parlementaires d'autres pays à adop-
ter une législation complète sur la vaccination", a déclaré le point
focal du programme Diana Kizza Mugenzi.
Dans les prochains mois, Kizza-Mugenzi, qui est basée à Kampala, va
travailler avec ses homologues gouvernementaux et parlementaires
pendant qu’ils vont pousser la proposition de loi ougandaise sur la
vaccination à l’adoption. Pour sa part, l'hon. Oleru Huda prévoit de
placer les questions d'abordabilité et l'accessibilité des vaccins sur
l'ordre du jour de la 25e Assemblée de l'Union interparlementaire
Afrique-Caraïbes-Pacifique-Europe, qui se tiendra à Bruxelles, en
Belgique, du 20-25 Mars 2013.
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Les 4-7 Décembre 2012, l'équipe de Sabin SIF a pris part au
cinquième Forum des partenaires de GAVI sur la vaccination, un
gala qui a réuni plus de 650 dirigeants de vaccination à Dar es
Salaam, Tanzanie. Membre du comité d'organisation du Forum, le
Vice-président exécutif de Sabin, Ciro de Quadros a présidé deux
séances. L'équipe SIF et ses homologues de GAVI ont travaillé
ensemble pour élaborer un programme particulier pour les
parlementaires. Seize députés ont participé, représentant 13 pays
africains, asiatiques et européens. Neuf des députés ont participé
en tant qu’échangeurs pairs du programme SIF: SE Ouk Damry
(Cambodge), l'Hon. Norbert Amougou-Mezang (Cameroun),
l'Hon. Grégoire Lusenge Kakule (RDC), l'Hon. Johnson Chea
(Libéria), l'Hon. Kalifa Doumbia (Mali), l'Hon. Bayartsogt Sangajar
(Mongolie), l'Hon. Mike Sebalu, l’Hon. Hudah Oleru et l'Hon. Sylvia
Ssinabulya (Ouganda).
Un moment fort du Forum était un atelier où les députés ont
partagé leurs meilleures pratiques de plaidoyer et les défis
auxquels ils sont confrontés dans la promotion du financement et
de renforcement des programmes de la vaccination dans leurs pays
respectifs. Dans l'atelier, les députés européens, dont les pays
fournissent le financement de la vaccination, ont demandé plus de
preuves que des résultats sont obtenus en utilisant leur
financement. Ces éléments de preuve rendraient leurs efforts de
plaidoyer plus fructueux. Les parlementaires venant des pays
mettant en œuvre ont accepté ce défi et ont décrit certains des
problèmes institutionnels et politiques auxquels ils sont confrontés
en tant que défenseurs de vaccination.
Obtenir des informations sur les performances des programmes
de vaccination est difficile pour une multitude de raisons. La
décentralisation en cours crée des lacunes de coordination entre
les autorités locales et nationales. La responsabilité du secteur de
la santé à tenir le Parlement informé n'est pas entièrement définie
par la loi mais par des mandats ad hoc politiques. Les députés ont
expliqué que dans les pays SIF, les efforts de réforme législative et
budgétaire sont en cours pour remédier à cette situation et pour
s’assurer que les informations programmatiques et financières sont
régulièrement transmises par le gouvernement au parlement.
L’équipe de Sabin prend part au 5ieme
Forum de Partenaires GAVI
Session speciale sur la «Volonte Politique pour la sante et la Vaccination»,
l’Honorable Mike Sebalu decrit le processus de la collaboration regionale au niveau
d’EALA au public et ses collègues panelists, Lord Paul Yaw Boateng et Dr Ciro de
Quadros (Sabin).
Les députés nationaux ont convenu que le problème fondamental est
l'insuffisance du financement. Les budgets gouvernementaux de vacci-
nation sont généralement insuffisants. Les fonds pour la vaccination ne
sont souvent pas libérés à temps et les budgets approuvés ne sont pas
toujours entièrement décaissés. Les députés ne sont souvent pas cons-
cients des problèmes programmatiques qui en résultent, comme la
couverture vaccinale qui baisse et les ruptures de stock de vaccins,
jusqu'à ce qu'il ya des épidémies. Si les parlements sont appelés à jouer
un rôle plus constructif dans la vaccination il ya clairement un besoin
de résoudre les problèmes structurels et de gestion aux différents
niveaux de gouvernement. La réunion s'est terminée par une déclara-
tion signée par tous les députés présents.
L'atelier des députés a été facilité par l'équipe du Programme SIF.
«C'était vraiment très intéressant d'entendre les deux points de vue,
ceux des pays européens et ceux en développement», a commenté
Mike McQuestion, Directeur SIF. «On a l’impression qu’il ya un mou-
vement interparlementaire qui se réunit pour soutenir la vaccination
mondiale. Chaque pays veut participer et montrer qu'il fait sa part.»
Session parlementaire speciale, 5 decembre, 2012 (gauche a droite, derriere):
Hon Jim Dobbin; Hilary Obioma Ibegbulem, SE Ouk Damry; Lord Paul Yaw
Boateng,; Hon Dr Augustin Sawoure Dougrou; Hon Kalifa Doumbia; Hon
Gregoire Lusenge Kakule; Hon Brig Gen Dr B Chituwo; Hon Johnson Chea; Hon
Bayartsogt Sangajav; (gauche a droite, devant): Senator Dr Ifeanyi Arthur Okowa;
Hon Eleni Theocharous; Hon Sylvia Ssinabulya; Hon Olearu Huda; Hon Elisabeth
Bjornsdotter Rahm; Hon Mike Sebalu; Hon Norbert Amougou-Mezang.
Les échangeurs pairs de SIF partagent
leurs expériences à la Conference
Régionale Africaine sur la Vaccination
Certains membres de l'équipe SIF sont restés à Dar es-Salaam pour
assister à la conférence Régionale Africaine sur la Vaccination de
l'OMS, du 10 au 13 Décembre 2012. Le deuxième jour de la conféren-
ce, les pays ont eu l'occasion de présenter leur travail sur le finance-
ment de la vaccination. Parmi eux figuraient deux échangeurs pairs de
Sabin SIF. L’Honorable James Kyewalabye Kabajo a présenté l'expé-
rience parlementaire ougandaise (voir l'article dans ce numéro), lors-
que le budget sur la sante proposé pour 2013 a été augmentée en
raison de la pression parlementaire.
Le Directeur du PEV Sierra-léonais, Dr Thomas Samba, a présenté un
outil que lui et ses collègues ont développé pour aider à suivre les
dépenses locales de vaccination. C'était la quatrième fois consécutive
que l'équipe du Programme SIF a participé à l’ARIC.
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Depuis sa création, les objectifs du programme SIF ont été cohérents: Aider les pays à accroître leurs budgets de vaccination et d'adopter une
législation assurant le financement durable de vaccination du gouvernement à perpétuité. Ces objectifs sont maintenant intégrés dans la Dé-
cennie des Vaccins et le Plan d'action mondial. Voici un regard sur les progrès vers ces objectifs dans les pays pilotes SIF. Comme montre la
figure 1, la moyenne des budgets nationaux SIF a augmenté de 3,5 M $ US en 2008 à 6,1 M $ en 2012 - une augmentation d'environ 15 pour
cent par an. Bien encourageant, le résultat n'est pas concluant, car les données budgétaires n'ont pas encore été rapportées par la moitié des
pays du SIF.
La figure 2 montre l'état des propositions législatives sur la vaccination dans les pays SIF (pour janvier 2012). Des projets législatifs sont en
cours dans tous les pays sauf deux. Au moins neuf pays ont rédigé des projets ou propositions de lois. Jusqu'à présent, un seul pays, l'Ougan-
da, a présenté son projet de loi au Parlement.
Progrès vers l’appropriation par les pays
Les experts partagent leurs pensées sur le financement de la vaccination à Phnom
Penh, Cambodge
Le ministère cambodgien de l'Economie et des Finances a été le lieu de diverses discussions sur le financement de la vaccinat ion entre pairs en
provenance du Népal et du Cambodge. C'était à l'occasion d'un échange entre pairs, parrainé par Sabin, qui a eu lieu à Phnom Penh les 10-12
Octobre. Le thème a été le développement d'innovations institutionnelles pour le financement durable de la vaccination. Parlant au nom de
l'institution qui accueille l'événement, Son Excellence Ratanak Hav, directeur adjoint de la Direction du Budget, a présenté le cycle budgétaire
du Cambodge et a expliqué aux visiteurs comment les allocations pour la santé et d'autres secteurs dépendent d'un cadre de dépenses à
moyen terme. La vaccination est bien financé, a ajouté M. Kim Phalla, directeur de l'Economie et des Finances, car elle est accordé une haute
priorité dans les plans nationaux de santé du Cambodge.
Tout cela pourrait changer à mesure que les nouveaux vaccins plus coûteux sont adoptés et le financement externe cesse, a souligné M. Lok-
darshan Regmi, chef de la Division du budget et de la programmation au sein du ministère des Finances du Népal. Au Népal, at-il poursuivi, la
hausse des coûts de vaccination et de l’avance vers l'appropriation par le pays motivent le pays a la création d'un fonds pub lic-privé d'affecta-
tion spéciale pour la vaccination. Les Cambodgiens ont trouvé cette idée intéressante.
Alors que les budgets de vaccination sont en train de croître, les pairs ont convenu que la performance financière devient plus importante. Le
sous-secrétaire de la Direction du Budget népalaise, M. Yagya Prasad Dhungel, et son collègue M. TP Pagyani, sous-secrétaire du budget cen-
tral, ont décrit leur travail sur une évaluation récente de la Banque mondiale sur les dépenses publiques et la responsabilité financière (PEFA),
dans laquelle les flux financiers dans le secteur de la santé du Népal ont été étudiés. Les cinq experts se sont mis au défi de développer une
autre innovation: adapter la rigoureuse méthodologie PEFA pour analyser leurs programmes nationaux de vaccination.
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Progrès vers l’appropriation par les pays (continué)
Dans ce numéro, nous tenons à souligner le travail accompli par tous les membres du Parlement qui ont travaillé en étroite collaboration
avec Sabin et d'autres partenaires, à la fois internes et externes, afin d'accroître le financement des programmes de vaccination dans leur
pays. En 2012, des progrès ont été réalisés dans 13 des 15 pays pilotes SIF sur le plan législatif. Les députés ont participé activement à l'éla-
boration et la discussion des projets/propositions de loi. Les députés ont également été actifs du côté budgétaire. Ils ont examiné les pro-
positions budgétaires de vaccination et ont plaidé pour des augmentations budgétaires. Ils ont vérifié avec les homologues gouvernemen-
taux à quel point les budgets alloués ont été effectivement décaissés. Et ils ont vérifié la manière dont les décaissements ont été dépensés.
Le plaidoyer pour la vaccination a souvent aidé d'autres causes. En Ouganda, les députés ont refusé d'adopter le budget 2013 jusqu'à ce
que le budget du secteur de la santé n’ait pas été augmenté.
Les députés ont formé des réseaux et des forums parlementaires pour renforcer la voix de la vaccination, tant au sein des assemblées
nationales que dans les institutions gouvernementales. Ils forment des masses critiques qui exercent une influence et veillent à ce que la
vaccination soit financée. Certains députés ont fait en sorte d'informer leurs électeurs des avantages de la vaccination et des conséquences
négatives de ne pas vacciner les enfants, à travers les médias, lors de rencontres personnelles et de rencontres internationales.
Les parlementaires avaient beaucoup à voir avec le fait que les gouvernements des pays pilotes SIF ont augmenté leurs budgets de vaccina-
tion de 52 pour cent de 2011 à 2012.
Ces progrès n'auraient pas été possibles sans le dévouement et les efforts de ces personnes:
Cambodge: Hon. Ouk Damry (deputé), Hon. Ho Naoun (deputé), Hon. Mrs. Chhun Sarim (deputé), S.E. Uy Visal; Cameroun: Hon.
Norbert Amougou-Mezang (deputé), Hon. Gaston Komba (deputé); RDC: Hon. Gregoire Lusenge Kakule (deputé), Hon. Gregoire Kiro
(deputé), Hon Vicky Katumwa (ancien deputé); Kenya: Hon. Dr. David Eseli (deputé); Liberia: Hon. Johnson Chea (deputé), Hon. Corpu
Barclay (deputé), Senateur Peter Coleman; Hon William Dakel (deputé); Hon Edwin Power Gaye (ancien deputé); Mali: Hon. Kalifa Doum-
bia (deputé), Hon. Lassana Traore (deputé), Hon. Fanta Mantchini Diarra (deputé), Dr Beffon Cisse (Secretaire executif, Comite de la
santé); Madagascar: Hon. Dr Rajoelina Aro Tafohasina (deputé); Mongolie: Hon. Bayartsogt Sangajav (deputé); Népal: Hon Ms.
Sandhya Devi (ancien deputé), Mr. Thakur Prasad Baral, Secretaire au Parlement; Sénégal: Hon. Ndeye Fatou Diouf (deputé), Hon. Alpha
Balde (deputé); Sierra Leone: Hon. Alimamy Kamara (deputé), Hon. Mohamed Albert Tarawallie (ancien deputé), Hon. Bintu Myers
(ancien deputé); Sri Lanka: Hon Mr. Lalith Chandra Buddhisiri Dissanayake (deputé), Deputy Health Minister; Hon Dr. Ramesh Pathirana
(deputé), Mrs. Nandini Ranawaka, Secretary, Health Committee; Ouganda: Hon. Sylvia Ssinabulya (deputé), Hon. Olearu Huda (deputé),
Hon Mike Sebalu (deputé d’EALA), Hon. Mathias Kasamba (deputé), Hon. Anne Auru (deputé), Hon. Margaret Nantongo Zziwa (deputé
d’EALA), Hon. James Kyewalabye Kabajo (deputé).
Nous saluons chacun d'entre vous et les nombreux autres députés qui continuent à plaider pour un financement durable de la vaccination.
Les Champions de la Vaccination SIF
Pays pilotes SIF
Phase I Phase II Phase III Phase IV Phase V Phase VI
Recherche
context legi-
slatif
Strategie
legislative
selectionne
Redaction
du projet de
loi/ amend-
ments
Consultation
avec les par-
ties prenan-
tes
Projet/ pro-
position de
loi soumis au
parlement
Adoption de
la loi
Cambodge
Cameroun Phase IV
Congo (Brazzaville) Phase III
RDC Phase III
Ethiopie
Kenya Phase III
Libéria Phase I
Madagascar Phase IV
Mali Phase III
Népal Phase V
Nigeria Phase I
Sénégal Phase III
Sierra Leone Phase I
Sri Lanka Phase II
Uganda Phase V
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Le Financement Durable de la Vaccination est une initiative de l’Institut de Vaccin Sabin. Financée par une subvention généreuse de la fondation Bill et Melinda Gates
2000 Pennsylvania Avenue NW, Suite 7100
Washington, DC, USA 20006
www.sabin.org/sif — www.sabin.org/fr (en français)
Dar es-Salaam, Tanzanie, 5-7 Décembre 2012. Au
cinquième Forum des partenaires de GAVI, l'hon. S.
Bayartsogt, vice-président du Parlement et l'hon. Udval,
ministre de la Santé, ont accepté le GAVI "Co-Financement
& Sustainability Award", qui a reconnu la Mongolie pour
avoir outrepassé ses exigences de cofinancement pour les
vaccins soutenus par GAVI et pour avoir fourni des fonds
pour les vaccins non soutenus par GAVI en 2011.
Washington, DC 10-11 Octobre 2012. Directeur SIF,
Mike McQuestion, a participé à l’atelier sur le suivi du
financement en cours de la collaboration sur la Décennie
des Vaccins discutant du Plan d’action mondial pour les
vaccins (GVAP).
Manille, Philippines, 15-16 Octobre 2012. Directeur
SIF, Mike McQuestion, et les points focaux Devendra
Gnawali et Khongorzul Dari, ont conféré avec leurs
homologues de l'OMS/WPRO/PEV sur les stratégies
régionales de plaidoyer pour le financement durable de la
vaccination.
Kintélé, République du Congo (Brazzaville), 30
Octobre-3 Novembre 2012. Les homologues du Ministère
de la Santé et du Sénat ont participé à l'atelier législatif
soutenu par Sabin pour analyser le budget de la
vaccination.
Jalon/Activité (1.X.12 - 31.XII.12)
Réalisé ce
trimestre
Cumulatif (1.IX.09–
31.XII.12) Détails:
Visite de terrain dans les pays 14 115 Mali (3), Cambodge, Sénégal (3), Sri Lanka, Kenya, Congo (Brazzaville) (3), Libéria, Kenya, Vietnam
Séance d’information parlementaire nationale 5 77 Mali, Sri Lanka, Sénégal (2), RDC
Séance d’information parlementaire sous-régionale
0 14
Rencontre internationale des partenaires 8 65
• Réunion SIF avec l’OMS/WPRO (Manille 11/12) • Réunion SIF avec l’OMS/SEARO (Bangkok et New Delhi, 12/12) • Réunion du Groupe technique de la Vaccination pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest (Ouagadougou, 12/12) • 5ieme Forum de Partneraires GAVI (Dar es Salaam 12/12) • Reunion de Sabin SIF avec les partenaires ( Dar es Salaam 12/12) • Conférence Annuelle Régionale sur la Vaccination ARCI/Conférence Régionale Inter-Agence Africaine ARICC (Dar es Salaam, 12/12)
Les activités de plaidoyer insérées dans le PPAc 2 41 Mali, Cameroun
Les échanges entre pairs impliquant des pays cibles FIS
7 54
Echangeurs de pairs du Népal se sont rendus au Cambodge; échangeurs de pairs du Cameroun, Mali, Sénégal, Congo et Mada-gascar se sont rendus en RDC; échangeurs de pairs de l’Ouganda se sont rendus en Tanzanie
Augmentation du budget national habituel EPI 5 38 Cameroun, Mali, Liberia, RDC, Sri Lanka
Lima, Pérou, 26-29 Novembre 2012. Vice-président exécutif de Sabin, Dr
Ciro de Quadros, et le directeur SIF, Mike McQuestion, et leurs collègues de
Sabin ont participé au Deuxième cours de Sabin sur la vaccinologie pour
l'Amérique latine.
Yaoundé, Cameroun, le 28 Novembre 2012. En présentant son program-
me économique et social 2013, à la session budgétaire ordinaire du Parlement,
le Premier Ministre Hon. Philemon YANG a déclaré que la vaccination est un
programme hautement prioritaire et qu'il allait demander CFA 7,6 milliards
(US $ 15 millions) pour le budget 2013 du PEV, soit près du double du budget
2012 de US $ 8,7 millions.
Dar es-Salaam, Tanzanie, 6 Décembre 2012. L’équipe de SIF a fourni des
mises à jour pays par pays à la quatrième réunion SIF avec le groupe de parte-
naires.
Bangkok, Thaïlande, 11-15 Décembre 2012. Pont focal, Devendra Gnawa-
li, a présenté à la réunion de l'OMS/SEARO sur l’introduction de nouveaux
vaccins et le financement.
Kinshasa, RDC, 11 Novembre 2012. Le Champion SIF, l’honorable Gré-
goire Lusenge, représentant de la circonscription de Mambasa dans la Provin-
ce Orientale et président du Sous-comité sur les femmes, les enfants et la
famille, a l'Assemblée nationale, a été présenté dans un article paru dans les
Nouvelles du Congo pour son appel passionné pour un budget plus important
alloue a la santé au cours des audiences budgétaires des dernières années
Dar es-Salaam, Tanzanie, 13 Décembre 2012: L'équipe SIF africaine a
conféré avec leurs homologues de l'OMS/AFRO/IVD sur les stratégies régio-
nales de plaidoyer pour le financement durable de la vaccination.
Resumé des Nouvelles SIF
Les Resultats du Programme de Financement Durable de la Vaccination pour
cette Période