Volet EPS du projet d’école

Philippe Nouvian CPC EPS IEN Pompey mars 2010

Volet EPS du projet d’école

Méthode et outils


Sommaire Des programmes à la

programmation Elaborer un module d’apprentissage La séance et l’organisation de la

classe L’échauffement La trame de variance


Des programmes … à la programmation…

…de l’éducation physique et sportive à l’école primaire


Vers une année, une scolarité primaire d’ÉPS …

… cohérente, complète et équilibrée.


Le programme de l’école maternelle L’activité physique et les expériences

corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant.

Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer, d’agir dans des environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels.

Elles permettent de se situer dans l’espace.


Le programme de l’école maternelle L’enfant découvre les possibilités de son corps ;

il apprend à agir en toute sécurité tout en acceptant de prendre des risques mesurés, et à fournir des efforts tout en modulant son énergie.

Il exprime ce qu’il ressent, nomme les activités et les objets manipulés ou utilisés, dit ce qu’il a envie de faire.

Les enseignants veillent à proposer des situations et des activités renouvelées d’année en année, de complexité progressive ; ils s’attachent à ce que les enfants aient assez de pratique pour progresser et leur font prendre conscience des nouvelles possibilités acquises.


Les activités proposées permettront aux enfants de développer leurs capacités motrices dans des

déplacements, des équilibres, des manipulations ou des projections et réceptions d’objets (activités physiques libres ou guidées dans des milieux variés). Des jeux de balle, des jeux d’opposition, des jeux d’adresse viennent compléter ces activités.

développer leurs capacités d’adaptation et de coopération, de comprendre et accepter l’intérêt et les contraintes des situations collectives (activités qui comportent des règles).

développer l’expression par un geste maîtrisé et le développement de l’imagination (activités d’expression à visée artistique).

acquérir une image orientée de leur propre corps.


À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : adapter ses déplacements à des

environnements ou contraintes variés ; coopérer et s’opposer individuellement ou

collectivement ; accepter les contraintes collectives ;

s’exprimer sur un rythme musical ou non, avec un engin ou non ; exprimer des sentiments et des émotions par le geste et le déplacement ;

se repérer et se déplacer dans l’espace ; décrire ou représenter un parcours simple.


Le programme du CP et du CE1

L’éducation physique vise le développement des capacités nécessaires aux conduites motrices

L’éducation physique offre une première initiation aux activités physiques, sportives et artistiques.

Tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger, elle permet de développer le sens de l’effort et de la persévérance.

Les élèves apprennent à mieux se connaître, à mieux connaître les autres ; ils apprennent aussi à veiller à leur santé.

La pratique des activités est organisée sur les deux années du cycle en exploitant les ressources locales.


4 compétences au CP et au CE1 réaliser une performance adapter ses déplacements à

différents types d’environnement coopérer et s’opposer

individuellement et collectivement concevoir et réaliser des actions à

visée expressive, artistique, esthétique.


Le programme du CE2, du CM1 et du CM2

L’éducation physique et sportive vise le développement des capacités motrices et la pratique d’activités physiques, sportives et artistiques.

Elle contribue à l’éducation à la santé en permettant aux élèves de mieux connaître leur corps, et à l’éducation à la sécurité, par des prises de risques contrôlées.

Elle éduque à la responsabilité et à l’autonomie, en faisant accéder les élèves à des valeurs morales et sociales (respect de règles, respect de soi-même et d’autrui).

La pratique des activités est organisée sur les trois années du cycle en exploitant les ressources locales.


4 compétences spécifiques au CE2 et au CM réaliser une performance mesurée (en

distance, en temps) adapter ses déplacements à différents

types d’environnement coopérer et s’opposer individuellement

et collectivement concevoir et réaliser des actions à visée

expressive, artistique, esthétique.


Programmer ? C’est … organiser collectivement l’ÉPS dans

l’école (cohérence, complémentarité, équilibre) ;

offrir aux élèves un menu équilibré ; mettre en cohérence objectifs,

compétences, activités, espaces et temps.


Autrement dit, la programmation de l’ÉPS, c’est … …la planification (répartition dans le

temps et l'espace) des compétences et connaissances (données par les IO) …

… en tenant compte des contraintes et des ressources locales (matérielles, humaines et financières) …

…dans le cadre des projets institutionnels d'école et de cycle.


Quelques principes en maternelle (programmes 2008) Les activités proposées doivent

offrir de multiples occasions d’expériences sensorielles et motrices en toute sécurité … sans horaire contraignant … l’organisation du temps y respecte les besoins et les rythmes biologiques des enfants...


Quelques anciens principes en maternelle (document d’application 2002) une séance d'activités corporelles par jour

d'une durée de 30 à 45 minutes, à l'extérieur, chaque fois que c'est possible ;

les 4 compétences spécifiques sont abordées chaque année dans des modules de 5 à 6 séances minimum ;

les compétences transversales sont abordées au travers des différentes activités physiques.


Quelques principes à l’école élémentaire (programmes 2008) 108 heures volume annuel. La

déclinaison de l’horaire hebdomadaire sera fonction du projet pédagogique des enseignants, dans le respect des volumes annuels fixés pour chacun des domaines disciplinaires.


Quelques anciens principes à l’école élémentaire (document d’application 2002) 3 heures hebdomadaires réparties au

minimum sur deux jours distincts de la semaine ;

les 4 compétences spécifiques sont abordées chaque année dans des modules d'apprentissage de 10 à 15 séances (minimum fixé à 5 ou 6 séances) ;

chaque compétence est traitée au travers d'une ou plusieurs activités ;


Quelques anciens principes à l’école élémentaire (document d’application 2002)

un module d'apprentissage sur les jeux collectifs, traditionnels ou non, chaque année ;

les compétences générales et les connaissances sont abordées au travers de chaque activité ;

les activités de natation seront programmées en priorité pour les élèves du cycle 2 (module d'au moins 12 séances chaque année).


Progressivité (2002) des apprentissages, de l’école maternelle… à l’école maternelle : construction

du répertoire moteur de base locomotions équilibres manipulations projection et réceptions d’objets


… au cycle 3 au cycle 2 : enrichir et perfectionner le

répertoire moteur, au travers des différentes activités physiques, sportives et artistiques.

au cycle 3 : complexifier les actions motrices, dans leur réalisation, leur enchaînement, dans leurs différentes formes et combinaisons, dans la maîtrise de leur exécution.


Programmation : la démarche en 3 étapes faire l’inventaire des ressources et des

contraintes environnement fonctionnement de l’école réglementation et attentes institutionnelles

retenir les activités ou thèmes qui peuvent être proposés aux élèves (cf projet en EPS de l’école)

Établir un tableau de programmation pour le cycle (ex C2), pour la classe (ex CP)

http://www3.ac-nancy-metz.fr/IENPompey/spip.php?rubrique164





Élaborer un module (une unité) d’apprentissage Structure d’un module

d’apprentissage Un exemple : jeux traditionnels ;

jeux collectifs Un module d’apprentissage : les

engins roulants au cycle 3 (pages 62 à 92)


La séance et l’organisation de la classe à l’école maternelle

un regard particulier sur la petite section (cf l’EP en maternelle p. 17 et 18)

cf gd3 p. 53 à l’école élémentaire (cf gd3 p. 54

et 55)


Différents types d’organisation utilisation libre d’un aménagement du

milieu parcours parallèles à tâche identique grand groupe à tâche identique au même

moment parcours parallèles à niveaux de

réalisation différents ateliers tournants à tâches différentes petits groupes de travail (cf gd3 p. 56)


L’échauffement

À partir du document de Jean-Charles THOMAS PIUFM


Le rôle de l’échauffement Il permet d’entrer dans l’activité Il permet également une préparation

physiologique, psychologique à l’effort et à l’activité envisagée

Il prévient les blessures Il permet aux enfants d’évacuer un trop

plein d’énergie, d’excitation L’EPS a entre autres, un rôle

d’éducation à la santé et à l’hygiène


Le rôle de l’échauffement Sa durée peut varier de 5 à 15 minutes Son intensité est variable et progressive Il doit être ciblé en fonction des

exigences musculaires, physiologiques, biomécaniques de l’activité.

Il est souhaitable de le rendre le plus ludique possible

Un petit retour au calme peut être effectué après l’échauffement


La structuration de l’échauffement Il comporte avant toute chose une mise

en route du système cardio-vasculaire Il s’agit ensuite d’échauffer les grands

groupes musculaires souvent toujours sollicités quelle que soit l’activité

Enfin on l’oriente vers les groupes musculaires particulièrement sollicités par l’activité

L’intensité de l’échauffement va alors être augmentée et proche de celle demandée par l’activité.


Exemples de situations Document JCT


La trame de variance la trame de variance est, pour

l’enseignant, un outil qui permet de diversifier les séances, faire évoluer les situations pédagogiques, relancer l’activité de l’élève et complexifier les tâches proposées.

en effet, les variables choisies par l’enseignant jouent sur la difficulté de la situation et sollicitent de manières différentes les ressources chez l’enfant, qu’elles soient d’ordre moteur, affectif ou cognitif.


La trame de variance la trame de variance met en évidence les

différents paramètres sur lesquels peut intervenir l’enseignant :

le matériel utilisé, le milieu dans lequel se déroule l’action, les composantes de l’acte moteur (le corps, l’espace,

le temps…), les relations aux autres.

le contenu de chaque séance sera élaboré en faisant jouer certains éléments pris dans ces variables en fonction du niveau d’habileté de l’enfant et de la place de la séance dans l’unité d’apprentissage.


Des exemples de trames de variance Trame générale Un premier exemple en natation Un second exemple en natation

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