vol passion n85v4 - FFVL · Suite à la proposition de « concours » faite par la commission «...

EditoN˚85

Photo de Couv’: Laurent Guyot pendant le 1er Championnat

d’Europe de Mountainboard.Photo : Stéphane Bodou.

Juin 2014 – N˚ 85 – Trimestriel – 36 pages – France 1,5 euro

CPPAP N ˚ 1015 G 87872 – ISSN 1274-2007

Directeur de la publication : Jean-Pierre Pouleau, 4 rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 82, [email protected] Directeur de la rédaction : Bertrand Burlot. Administration & réalisation : FFVL, 4 rue de Suisse 06000 Nice, Tél : 04 97 03 82 86, Fax : 04 97 03 82 83, [email protected] Coordination : Véronique Gensac [email protected] Relecture : Bertrand Burlot, Dany’Aile, Marc Lassalle. Conception & réalisation : Atelier Design Alysson SAS, Benoît Pichot, 338 Chemin des Favrands 74400 Chamonix-Mont-Blanc, [email protected] Impression : Nevada Nimifi , 30 allée de la recherche – B-1070 Bruxelles Belgique. Distribution : Transport Presse. Société éditrice : FFVL, 4 rue de Suisse - 06000 Nice. Publicité : Atelier Design Alysson SAS, [email protected]

Ce numéro de Vol Passion a été diffusé à 10 100 exemplaires.

LE PROCHAIN VOL PASSION PARAÎTRA LE 15 SEPTEMBRE. VOS TEXTES ET PHOTOS DOIVENT NOUS PARVENIR

AVANT LE 1er AOÛT.

VOLpassion

Juin 2014 – N˚ 85 – Trimestriel – 36 pages – France 1,5 euro

N˚85

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SommaireACTU. FFVL

RECORDS

SPEED-RIDING

KITE

DELTA

CERF-VOLANT

BOOMERANG

CLUBS

Septembre2014

18-21

St Hilaire du Touvet - Lumbin

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41e

CoupeIcare

www.coupe-icare.org

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Notre assemblée générale fédérale qui se tenait cette année près de Paris a suscité une belle mobilisation des représentants de nos structures et les débats animés ont donné à voir une fédération bien vivante. Parmi les décisions concernant directement le licencié, il a été una-nimement décidé de hausser le prix de la part fédérale des licences 2015. En effet, avec un nombre de licenciés en constante augmenta-tion, le volume fi nancier disponible a jusqu’à présent été suffi sant pour permettre à la fédération d’assurer ses missions en maintenant un niveau de cotisations stable ces dix dernières années, soit sans même suivre l’augmentation du coût de la vie. Avec l’inversion, en 2013, de la courbe du nombre de licenciés (30 990 pour 32 350 en 2012) et le désengagement de l’État de l’ordre de 10 % par an, cette mesure est nécessaire si nous voulons maintenir un égal niveau d’activité. Cette mesure s’accompagne du réajustement de la participation d’activités émergentes qui avaient jusqu’à présent été soutenues par les plus anciennes. Il est à noter que la comparaison avec le prix des licences d’autres fédérations demeure à notre avantage. � La toute récente réunion du Comité directeur a, elle aussi, été studieuse et constructive, ce qui nous fait dire que la FFVL est en bonne santé et va de l’avant ! � Autre signe de vitalité : la courbe des prises de licence de cette année s’annonce plutôt prometteuse : nous comptons à ce jour, de date à date, plus de licenciés en 2014 qu’en 2013. �Côté terrain, l’activité n’est pas moindre puisque l’on ne compte plus les manifestations qui se sont déjà déroulées dans toutes nos activités et ont été de vrais succès. Pour exemples, les rencontres de cerf-vo-lant de Houlgate et de Dieppe ont chacune accueilli une foule nom-breuse ; en kite le Mondial du vent a particulièrement bien porté son nom cette année à Leucate, le Festikite de Villeneuve-lès-Maguelone peut être qualifi é d’énorme, le Défi Kite de Gruissan a remporté un franc succès et le championnat Vagues en Aquitaine a été une vraie réussite ; en parapente il y en a eu pour les fi lles et pour les jeunes, une splendide coupe du monde en Cœur de Savoie, sans parler de la moisson de records de France, d’Europe et du monde récoltée par notre pôle France et des championnats du monde de boomerang ; tout ceci en attendant le mondial delta qui se déroulera à Annecy cette année. �Toutes ces actions, qu’elles soient conviviales ou compétitives, nous les devons au dévouement des bénévoles qui se donnent sans comp-ter aux quatre coins de notre territoire ; qu’ils en soient ici félicités et remerciés. �Au moment où nous entrons dans le cœur de la saison de nos pra-tiques, continuons de cultiver l’esprit fédéral commun à tous les membres de notre grande famille, soyons attentifs à notre matériel et à sa mise en œuvre et gardons toujours les yeux grands ouverts sur les forces de la nature pour profi ter pleinement des visites qu’elle tolère que nous lui rendions. �Un bel été à chacune et à chacun, �

Jean-Pierre Pouleau.

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next generat ion of the legend

Aspen5_FFVL.indd 1 9. 6. 2014 14:42:01

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Merci à tous les participants qui nous ont envoyé les beaux « Moments aériens » ayant mis en valeur l’espace de l’assemblée générale 2014 par des clichés de très grande qualité !

Suite à la proposition de « concours » faite par la commission « Vie associative » en mai 2013, trente photos envoyées par des pilotes et des clubs ont été sélectionnées. L’objectif était de réunir les clubs et leurs « photographes » autour d’un projet fédérateur qui permette de construire une exposition traduisant au maximum les moments magiques de nos activités, ceci dans le cadre des 40 ans de la FFVL. Trois thèmes ont été donnés : les paysages, les gens, le matériel. Chaque image a été imprimée sur un support « Aluplanel » en 50 x 70 cm ; ces tirages sont destinés à être exposés (événements, assemblées générales, etc.). Les ligues, CDVL et clubs intéressés par une programmation d’expo-sition peuvent nous contacter. Un espace sera réservé à cet effet lors de la Coupe Icare 2014. Un tirage papier a été offert à chaque participant présent à l’assemblée générale de la FFVL (ceux qui n’ont pas pu être présents pourront récupérer leur affi che au moment de la Coupe Icare ou en nous contactant). Par ailleurs, la sélection sera visible prochainement sur le site de la FFVL. � Hélène Davit

� [email protected]

Merci à tous les participants qui nous ont envoyé

➜ MOMENTS AÉRIENS

➜ L’AG DU 40e ANNIVERSAIRE Boomerang

Delta Parapente Cerf-volant Kite Speed-riding

Bien sûr les Alpins nous diront qu’ils sont plus vite à Lyon qu’à Paris, mais à l’inégalable accueil du lycée hôtelier, autant qu’à son très faible coût, vient s’ajouter la facilité d’ac-cès à la capitale pour les licenciés d’Île-de-France, de l’Est, du Nord, de l’Ouest et même du Sud-ouest de notre pays.

Sur les murs de la salle étaient expo-sés les splendides clichés réalisés par les participants au concours « Moments aériens » lancé par la commission Vie associative fédé-rale, un vrai plus dans le décor ! �Dès l’heure dite, le quorum est largement atteint avec 41 316 voix présentes ou représentées pour les 35 557 nécessaires, ce qui donne à voir l’intérêt que portent les membres de notre fédération à la politique qui y est menée. � Des invités de marque nous ont fait l’honneur de leur présence : Isa-belle Eynaudi, directrice de l’École na-tionale de voile et des sports nautiques, Bruno Delor, président de la Fédération française d’aéromodélisme et adminis-trateur au Comité national olympique et sportif et François Pernette, directeur général adjoint de l’UCPA. �Les différentes mises à jour et modi-fi cations de nos textes offi ciels ont été l’occasion d’une longue série d’échanges, preuve que les participants ne se sont pas déplacés pour faire de la fi guration, que la maison FFVL est bien vivante à travers ses débats, même si les avis peuvent naturellement diverger sur certains points et que la commis-sion dédiée aux statuts et règlements a accepté de revoir sa copie à certains endroits.

Le rapport moral du président Jean-Pierre Pouleau et le bilan fi nancier de l’année 2013 présenté par le trésorier Thomas Sénac – malgré un défi cit dû à la baisse du nombre de licenciés l’année passée – ont tous deux reçu un accueil favorable, les deux exposés

ayant été entrecoupés par l’excellent diaporama de l’historique de la FFVL concocté par Stéphane Malbos et visible ici : www.ffvl.fr/mediatheque/diaporama/FFVL%20DIAPORAMA.pdf

Pour en fi nir avec la partie formelle de notre AG fédérale, le projet politique pour l’olympiade fut détaillé par le pré-sident et unanimement validé.

La grand-messe annuelle de notre fédé-ration c’est aussi une pause de midi aussi conviviale que gastronomique avec cette année une délicieuse collec-tion de gâteaux d’anniversaire !

Et venant clore notre réunion, les parti-cipants ont pu vivre le suspense de la tombola, particulièrement bien dotée cette année, comme vous pourrez le découvrir dans ces mêmes pages...

Un relevé de décisions, contenant les documents préparatoires, est acces-sible depuis le menu déroulant de la une du site Internet fédéral, en atten-dant la validation du compte rendu complet par la prochaine assemblée générale. � Bertrand Burlot.

Nicole Raibon nous a quittés.Nicole tu es et resteras à nos cœurs une inspiration au dynamisme et à l’engage-ment. Ton énergie s’est exprimée active-ment pendant plus de quarante ans au service de l’Offi ce du tourisme de Saint-Hilaire-du-Touvet et, dès la première heure, à l’organisation de la Coupe Icare. Tour à tour présidente, secrétaire et trésorière de l’une ou l’autre de ces

associations, ton savoir-faire ne s’appliquait pas seulement à ces rôles, mais s’étendait, par tes qualités humaines, à faire vivre avec bonheur le tissu associatif que tu aimais et savais si bien animer. � Généreuse, et en cela en partage avec Michel, ton mari, tu as fait tout d’abord de votre foyer le nid d’une mère aimante ; vous y accueillerez une fratrie de deux garçons. Puis votre maison deviendra le lieu de rencontre et de par-tage d’innombrables amis qui trouveront là l’affection simple et directe de deux personnes unies et très actives.Aujourd’hui ton départ nous impose de trouver en nous la vitalité qui te caractérisait. Nicole, nous poursuivrons avec toi le chemin de vie du Plateau des Petites Roches et de la Coupe Icare.

P.P. Menegoz

Nicole Raibon nous a quittés.➜ LA COUPE ICARE

EST EN DEUIL

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LOTS DE LA TOMBOLA DE L’AG FÉDÉRALE 2014

1. Un abonnement numérique à Parapente Mag, un passe-mon-tagne ITV, un parapluie et un stylo Air Courtage

2. Un abonnement numérique à Para-pente Mag, une paire d’enceintes pour téléphone portable Air Courtage et un tee-shirt ITV

3. Un jeu Parapente Poursuite, un passe-montagne ITV, un parapluie et un stylo Air Courtage

4. Un jeu Parapente Poursuite, une paire d’enceintes pour téléphone por-table et un stylo Air Courtage et une casquette ITV

5. Un jeu Parapente Poursuite, une paire d’enceintes pour téléphone portable et un parapluie Air Courtage, un passe-montagne, une mini manche à air et une casquette ITV

6. Un chèque de 200 € FFVL



9. Un stage d’application alpinisme ou vol libre à l’ENSA

10. Un séjour d’une semaine pour deux personnes dans le catalogue de l’UCPA (valeur 1 100 €)

de notre fédération à la politique qui y ayant été entrecoupés par l’excellent

1.Parapente Mag,tagne ITV, un parapluie et un stylo Air Courtage

2. Un abonnement numérique à

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EN BREF

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� � � �Depuis des années je rêvais d’une petite balise que je puisse facilement installer sur mes spots favoris de parapente et de kite. Le rêve n’était cependant jamais devenu réalité. Il y avait un gros obstacle : le coût. � À l’automne dernier, j’ai fait un

sondage auprès des clubs pour voir s’il y avait le marché pour une balise produite en plus grande série, et donc à prix réduit. Cela a provoqué un bel enthousiasme. Je me suis donc lancé. �Ainsi est né « Pioupiou »L’objectif : une balise pas chère, facile à installer, pour voir le vent sur Internet ou via une application mobile. � Je me base sur un anémo-mètre du commerce que j’adapte en changeant l’électronique. Grâce aux dernières innovations technologiques issues des smartphones et des « objets

connectés » je simplifi e et je miniaturise. On obtient une

consommation électrique moyenne de 0,0015 watt. Même plus besoin d’un gros panneau solaire. � La balise est directement reliée à Internet via la technologie Sigfox, une espèce de GSM version code morse longue distance. Pas besoin de carte SIM ni de paperasse pour l’abonne-ment. �Réinventer l’usage

C’est toujours expérimental, ça ne résistera pas forcément aux

conditions extrêmes de la haute montagne, mais ça

ouvre des possibilités nou-velles. C’est également moins de craintes vis-à-vis de la foudre ou des dégradations.À ce tarif là, on peut multiplier les balises. Le club OneKite en a par exemple commandé

quatre, une pour chaque terrain de snowkite.

� On peut mettre une balise au décollage pour voir s’il est alimenté et une à l’atterro pour voir s’il y a de la brise en vallée. � Pour une compétition, on peut imaginer placer une dizaine de balises dans des endroits clés, afi n de donner un meilleur aperçu des conditions aux organisateurs. � Ou ma préférée : la balise au bord de la plage, avec l’application sur le smartphone qui réveille de la sieste lorsqu’il y a assez de vent pour aller kiter. �Des balises, mais pas seulesNous allons disposer d’un des plus gros réseaux français d’observation du vent. Ça peut être utile à pas mal de monde : agriculteurs, BTP, usagers de la mer, chercheurs… C’est là que les choses deviennent intéressantes. Pour moi, la météo du futur passe par l’ouverture et

le partage. Dans cet esprit, les mesures de nos Pioupiou pourront être utilisées librement – y compris pour faire du com-mercial – mais à la condition essentielle de réciprocité. Par exemple, si Météo-France veut exploiter nos données, ils auront obligation de nous ouvrir l’accès à l’intégralité de ses stations. Ainsi les autres communautés pourront bénéfi -cier de nos balises tout comme nous pourrons bénéfi cier des leurs. �Vous trouverez l’histoire complète et tous les détails de la balise sur http://pioupiou.fr � À l’heure où vous lisez ces lignes, une vingtaine de prototypes devraient maintenant être installés dans la nature. � Les commandes sont ouvertes sur le site Internet. La première série de Pioupiou est vendue au prix de 199 €, ce à quoi il faut ajouter un abonnement de 20 € par an pour la communication.

Nicolas Baldeck

Open Meteo Foundationhttp://ometfn.org

[email protected] 06 79 76 59 83 �

�Du 8 au 11 mai, la commission Jeunes fédérale proposait un stage de pilotage aux jeunes licenciés du niveau du brevet de pilote.Comme l’an passé, ce stage a fait le plein au centre des Alérions, encadrés par Pierre Braëms et un conseiller tech-nique de la fédération. C’est certain, on remettra ça en 2015... � En attendant, notez bien les deux rendez-vous « parapente jeunes » de l’été : Démenciel à Orcières-Merlette du 6 au 13 juillet, et notre stage habituel du 25 au 29 août à Font-Romeu.http://parapente.ffvl.fr/stage-jeunes-parapente

Depuis des années je rêvais d’une petite balise que je puisse facilement installer sur mes spots favoris de parapente et de kite. Le rêve n’était cependant jamais devenu réalité. Il y avait un gros obstacle : le coût.

consommation électrique moyenne de consommation électrique moyenne de 0,0015 watt. Même plus besoin d’un gros panneau solaire.

La balise est directement reliée à Internet via la technologie Sigfox, une espèce de GSM version code morse longue distance. Pas besoin de carte SIM ni de paperasse pour l’abonne-ment.

Réinventer l’usageC’est toujours expérimental, ça ne

résistera pas forcément aux conditions extrêmes de la haute montagne, mais ça

ouvre des possibilités nou-velles. C’est également moins de craintes vis-à-vis de la foudre ou des dégradations.À ce tarif là, on peut multiplier les balises. Le club OneKite en a par exemple commandé

quatre, une pour chaque terrain de snowkite.On peut mettre une balise au

décollage pour voir s’il est alimenté et une à l’atterro pour voir s’il y a de la brise en vallée.

Pour une compétition, on peut imaginer placer une dizaine de balises

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consommation électrique moyenne de consommation électrique moyenne de ➜ PIOUPIOU :

UNE NOUVELLE BALISE

La petite balise météo à emporter partout

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Du 8 au 11 mai, la commission

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COMPÉTITIONCOMPÉTITION

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COMPÉTITION

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Une semaine exceptionnelle de mai pour le stage distance et records organisé par le Pôle France.

En 1997 il y a déjà... dix sept ans ! Yves, l’entraîneur de l’époque avait lancé une semaine de vol cross pour l’équipe de France. Avec une bonne météo et une forte motivation la semaine était devenue épique. Les gros vols s’étaient enchaînés et avaient culminé par une distance de 268 km qui avait marqué les esprits et nous a laissé à jamais des étincelles dans les yeux. � En reprenant la coordination du Pôle France je rêvais de pouvoir faire vivre la même chose à la génération ac-tuelle. Pour cela il fallait quelqu’un ayant l’intuition et le culot de dire : « ok il pleut dans les Alpes ? et alors ? venez, on va faire des kilomètres en bus mais on en fera aussi beaucoup en l’air ! ». Cette personne c’est Stéphane Drouin, notre bourru préféré. Je suis ravi (mais pas surpris) qu’il ait eu le nez creux. Merci à lui. Merci aussi à Charles Cazaux et à Luc Armant qui l’ont suivi dans son délire et qui ont eux aussi beaucoup apporté. Merci également à Seiko qui s’est donnée à fond et qui nous a tous impressionnés. Quelle dynamique ! À refaire ! Fred Escriba

Tout commence mal : les prévisions météo sont pourries ; peu réjouissant a priori pour notre « stage cross et records». � Mais dès le mercredi avec la traîne de nord-est annoncée, je contacte des pilotes de plaine et plani-fi e notre escapade pour le week-end. Dans l’après-midi, nous migrons tous vers Gourdon et y réalisons de beaux parcours le lendemain. � Le samedi, Roland Wacogne, découvreur du site, ne peut cacher son émotion de nous voir au décollage de

Jeufosse. La journée de vol est excep-tionnelle : plusieurs pilotes se posent en Vendée et jusqu’à quelques kilomètres de la plage ! � Le dimanche, nous sommes à Houéville et réussissons à faire des vols jusqu’à 230 km en thermique bleu. Lundi, retour dans les Alpes pour s’atta-quer au record de vitesse sur 100 km en triangle.

Au fi nal, une semaine très riche qui restera dans les mémoires. Remercie-ments à Michel Levisse, Martin Morlet, Franck Arnaud et Jérôme Hulin pour leurs conseils, et à tous les pilotes qui nous ont accueillis sur leur site. � L’ambiance était extraordinaire malgré les kilomètres et la fatigue accu-mulée. Merci aux 16 pilotes qui ont par-ticipé à cette semaine. Merci à Bernard et Keriku nos super chauffeurs. � En tant que chef d’orchestre, je suis comblé par une moisson de records inespérée.

Stéphane Drouin �Jeudi 1er mai « Décollage de Gourdon à 10 h ! » Luc Armant est à la baguette pour orches-trer cette journée de cross et de perfor-mance ! Les fi chiers GPS sont arrivés sur nos smartphones dans la nuit... � À deux heures du matin je termi-

nais l’optimisation des parcours au Clair Logis de Saint André... � Les affamés pourront se gaver au-delà de 200 km et Seiko (la chas-seuse de records) devrait en avoir son compte ! « Go ! Go ! Go ! » Il est temps de décoller, prendre un peu d’altitude et rallier pour Seiko le départ au col de Bleine d’un triangle FAI de 150 km qu’il faudra réaliser le plus vite possible pour accrocher le record du monde. Devant, les lièvres Luc Armant et David Dagault enchaînent les reliefs comme des pla-neurs et distillent les infos. Un peu en retrait, c’est la quasi ligne droite jusqu’à l’Estrop. Étant donné la couverture nuageuse, je conseille à Seiko le virage à gauche sur le pic des Têtes direction l’Ubac, une remontée sur Pompe dans la brise renforcée par le sud-ouest qui décidément ne veut pas tourner en ouest nord-ouest ! Ensuite Coupe, Barême, Castellane, le Teillon toujours en duo, le col de Bleine se rapproche, l’euphorie avec. Elle boucle son 5e record (féminin et général sur 150 km) dans la lancée des triangles 25, 50 et aller-retour 100 km des semaines précé-dentes.

Charles Cazaux

Samedi 3 mai « L’ambiance au décollage est élec-trique. Je suis tellement excité depuis mon réveil que j’ai perdu tous mes

papiers mais ça ne m’inquiète pas plus que ça. J’ai une aile et une sellette.» � À la radio : « On y va ? - c’est parti ! ». Cette plaine m’intimide, j’ai les chocottes de tomber dedans. On y voit les rafales de vent secouer champs et lacs. Pour moi, cela relève beaucoup trop du miracle ces ther-miques et ces nuages dans ce pays si plat, froid et venté. Je ne veux surtout pas descendre. J’observe les spécia-listes, je temporise tant que je peux. À la fi n du vol pourtant, il ne reste plus que Jojo (Alexandre Jofresa) et moi devant, les deux alpins trouillards qui se font des politesses pour savoir qui quitte le nuage en premier ! Les rues s’essouffl ent brutalement. Nous ne prenons plus rien ; je laisse Jojo faire son dernier plané pendant que je racle les ultimes zéros. Un grand champ de labour avec un tracteur au milieu attire mon attention et me rappelle certaines

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SUITE PAGE 10...

Une semaine

➜ LA SEMAINEDE TOUS LES RECORDS

Parapente « Les affamés pourront se gaver

au-delà de 200 km et Seiko (la

chasseuse de records) devrait en

avoir son compte ! »

Charles Cazaux

DÉCOLLAGE DE CHARLES SUR LE SITE DE NEUFCHATEAU.

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10 ParapenteCOMPÉTITIONCOMPÉTITION

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lectures. Quelques barbules au-dessus et Jojo qui rebondit un peu. Là, miracle, ça repart dans un bon 1 m/s, mais qui dérive dangereuse-ment sur la TMA de La Rochelle. Je suis obligé de quitter l’ascendance pour un dernier glide qui m’emmène à quelques kilomètres de la mer, plage en vue. Seul dans mon champ, soleil couchant, je me sens comme un enfant gâté qui a profi té d’un joyau magnifi que, fruit du travail de toute la belle communauté des « plaineux » parisiens. Merci à tous de l’avoir par-tagé, merci à mes camarades de vols, merci à Stéphane pour l’organisation, à la fédération pour l’initiative, merci à plein d’autres pour leur générosité. C’était grandiose ! J’en garde le souve-nir d’un des plus beaux vols de ma vie.

Luc ArmantLe récit en détail de Luc sur le site FFVL

de la CFD :http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2013/

vol/20143597

Dimanche 4 mai 4 h du matin. Après cette journée épique depuis Jeufosse je peux enfi n m’allonger sur le lit du Formule 1... Énorme... Bip bip ! Déjà le réveil il est 6 h 30, il faut rallier le décollage d’Houé-ville près de Chaumont au sud-ouest de Nancy. Je me traîne jusqu’au camion et m’endors rapidement... Réveil, après deux ou trois heures de route, au pied du décollage ! Au programme : une descente sur un axe sud-ouest poussé par le fl ux d’est nord-est pour se glisser entre les zones aériennes de Saint Yann et Avord : cap sur Avallon puis Nevers ! Didier et Stéphane nous préparent les points de contournement du jour, Jérôme Hullin nous briefe sur l’aérologie et la topographie de la région. Je fi na-lise le parcours sur mon GPS. Décollage et ensuite enchaînement pendant près de 8 heures de thermiques tout au long du chemin ! Je coupe plus tard la ligne TGV, puis l’autoroute et découvre le vallon d’Arcy sur Cure avec quelques voiles en soaring. Je poursuis en direc-tion d’une plaine parsemée d’arbres, ça change des champs de colza ! La

fatigue arrive et je survis à l’ombre d’un voile épais en sautant d’une butte à l’autre, surfant le fl ux... Posé à Premery ! 230 km. Trop bon !

Charles Cazaux

Lundi 5 mai Après encore une courte nuit a Annecy, le petit groupe va se reposer..., en pulvérisant le record féminin et masculin de distance sur 100 km entre le col du Tamier, la pointe d’Areu et le Veyrier du Lac.

Synthèse de cette cascade et moisson de records :

01/05/2014Record du monde overall et féminin de vitesse sur triangle FAI de 150 km : Seiko Fukuoka, 32 km/h à Bleine (PACA).

03/05/2014Record d’Europe de distance libre : Luc Armant, 363,6 km depuis Jeufosse.Record d’Europe de distance libre féminin : Seiko Fukuoka, 331,6 km depuis Jeufosse.

04/05/2014Record du site de Houéville avec 230 km : Charles Cazaux.Le précédent record était détenu par Étienne Coupez en 2013 ; il était de 203,51 km.

05/05/2014Record du monde féminin de vitesse sur triangle FAI de 100 km, 30,59 km/h : Seiko Fukuoka à Annecy. Record du monde overall de vitesse sur triangle FAI de 100 km, 36,57 km/h : Stéphane Drouin à Annecy.

Didier Mathurin

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COMPÉTITIONCOMPÉTITION

lectures. Quelques barbules au-lectures. Quelques barbules au-

« L’ambiance au décollage est élec-

trique. Je suis tellement excité depuis

mon réveil que j’ai perdu tous mes

papiers mais ça ne m’inquiète pas plus

que ça. J’ai une aile et une sellette. »

Luc Armant

SUITE DE LA PAGE 09

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12 ParapenteREPORTAGE REPORTAGE

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Encore une fois la météo de cet hiver n’aura pas été très favorable aux compétitions de speed riding. Pas un week-end de « beau » avant la fi n février !

Sur cinq épreuves prévues, seules deux ont donc pu être courues. � La première s’est déroulée aux Deux-Alpes pendant les va-cances scolaires. Les compétiteurs ont pu s’affronter sur deux jours dans des conditions météo exceptionnelles. Trois manches de freeride le samedi et deux manches de derby le dimanche, sur une piste qui avait d’ailleurs été fermée pour l’occasion et réservée aux compé-titeurs. Un grand merci à la mairie de Vénosc, à l’Offi ce du tourisme et au club de ski des Deux-Alpes, ainsi qu’à l’orga-nisateur Jean-Baptiste Berlioux, DTE de l’école « Air Deux-Alpes ». � Côté podium : Martin Schrik (Gin), Omar Zeiter (Gin) et Arnaud Lon-gobardi (Swing) composent le classe-ment « hommes » ; Gaby Vandersteen (swing) fi nit quant à elle première femme et 4e du classement général. � La deuxième épreuve s’est déroulée sur la station de La Toussuire

qui reçoit la « coupe de la fi délité » en tant que station organisatrice. C’est effectivement un plaisir de retrouver l’organisateur Philou Costanza, DTE de l’école « Parapente air line » qui, grâce à son enthousiasme et sa gentillesse, parvient toujours à nous faire vivre un très bon moment de convivialité. Remer-cions également les partenaires de cette épreuve qui sont le club « Speed bel’air » et l’Offi ce du tourisme de la Toussuire. � Donc deux épreuves de freeride le samedi et deux épreuves de derby le dimanche dans des conditions météo là aussi exceptionnelles. � Côté podium : Valentin Deluc, Omar Zeiter et Hoel André-Lefort pour les « garçons » ; Gaby Vandersteen réitère sa performance des Deux-Alpes. �

� � Le podium masculin est complété par Arnaud Longobardi et Hoel André-Lefort. � En 2015 le championnat de France sera composé de plusieurs épreuves et d’une fi nale aux Deux-Alpes sur une période de trois ou quatre jours. � Je tiens également à remercier l’ensemble des bénévoles sans qui ces épreuves ne pourraient avoir lieu, ainsi qu’Eric Roussel et François Bon (concepteurs Néo et importateurs Gin et Skywalk) pour leur participation en tant que juges du freeride. � Jean-Marc Ardhuin

REPORTAGE REPORTAGE

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COMPÉTITION DES DEUX ALPES. DE G À D : OMAR ZEITER, MARTIN SCHRIK, ARNAUD LONGOBARDI.



➜ SAISON DE SPEED 2014

« À l’issue de ces deux

compétitions, Omar Zeiter est

donc sacré champion de France

pour la catégorie masculine,

Gaby Vandersteen étant son

homologue pour la catégorie

féminine.»

➜ PHOTO REPORTAGE

PAR STÉPHANE GAUTIER

«Le speed riding c’est aussi une pratique en toute liberté sur les espaces de montagne... Ici Arnaud Longobardi vice-champion de France dans la face nord de l’aiguille du Midi.» .

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EN BREFINFOINFO

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➜ MONDIAL DU VENT

UNE 18e ÉDITION DE HAUT VOL !

Rendez-vous incontournable du début de saison, le Mondial du vent organisé par la mairie de Leucate sur la plage des Cous-soules, lieu d’accueil du centre d’excellence sportive kitesurf, a la particularité d’offrir aux riders la possibilité de se confronter sur les disciplines majeures.

La Sosh Cup, épreuve de vitesse sur 500 m entre windsurfeurs et kiteurs, a ouvert son premier run avec José Garcia, parrain du Mondial du vent. L’acteur français a ensuite fait un tour dans le village de la glisse pour prendre sa licence en présence du président de la ligue d’accueil, Yves Gilles. Dans son sillage les meilleurs de la discipline Antoine Albeau (FRA) vingt et une fois champion du monde en windsurf, Rob Douglas (USA) et Alex Caizergues ont chaque jour bataillé pour la pre-mière place jusqu’à ce que l’américain prenne défi nitivement le dessus. Côté féminines, Charlotte Consorti, triple championne du monde de kitesurf, s’est imposée devant Marie Desandre Na-varre et Angélie Bouillot, sélectionnées grâce au stage d’entraînement organisé

début mars par Brice Laquièze (école Windy Kite). Pour sa première com-pétition Angélie a fait une très belle course en passant même devant ses deux adversaires sur plusieurs runs et devant les windsurfeuses.

� Côté freestyle, l’étape française du Championnat du monde PKRA (reconnue par l’ISAF, fédération internationale de voile) a fêté sa hui-tième année de présence sur notre ter-ritoire. Un plateau international de riders a permis au public venu en nombre de profi ter de toute la technicité, mais aussi de l’engagement nécessaire à cette discipline. Alex Pastor, actuel champion du monde, était parmi les têtes d’affi che avec les Français Louis Hutter, Paul Serin (champion de France sénior en titre), Sébastien Garat et son frère Valen-

tin, mais aussi la féminine Marie Switala. � Les Français se sont rattrapés à la double élimination pour tous terminer à la 9e place ex aequo, Marie se clas-sant à la même place que ses collègues du collectif France. � Pour clôturer cette fête de la glisse, le dernier week-end a laissé place à la Sosh Cup Pro/Am, confron-tation entre amateurs et professionnels sur un parcours de longue distance. La tramontane, établie à plus de 45 nœuds les deux premiers jours, a demandé aux 72 participants d’attendre le dimanche pour prendre le départ du parcours, mouillé entre les Coussoules et le large de Port-la-Nouvelle sur une distance de 13 km. Trois manches ont pu être cou-rues ; Max Nocher et Charlotte Consorti s’imposant au scratch. �Tous les résultats sur :www.mondial-du-vent.com Retrouvez toutes les informations sur la compétition kite sur www.afck.fr

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➜ VAGUES EN AQUITAINE

L’ApcKite a organisé, ces 3 et 4 mai, la première étape du championnat d’Aquitaine de kitesurf Vagues sur la plage de La Salie (La Teste-de-Buch) en Gironde.

Samedi 10 h, confi rmation des ins-criptions, 24 riders, 5 femmes et 19 hommes dont quelques sudistes qui ont fait le déplacement. � Avec l’arrivée du thermique de 15 à 20 nœuds et des vagues de 50 à 80 cm, les heats s’enchaînent et per-mettent de terminer les simples élimina-tions. Les sudistes ne sont pas venus pour rien car c’est le couple Dominique et Olivier Cartan qui termine premier dans leur catégorie respective ainsi

qu’Alexia Fancelli à la deuxième place, la troisième place revenant à Bénédicte Marie. � Chez les hommes on trouve Bertrand Beauchet à la deuxième place et François-Xavier Bonnefous à la troi-sième. � Ce week-end était aussi l’occa-sion de fêter les dix ans de notre club l’APCKITE avec tous ses membres, les riders, les bénévoles et les juges, le tout au son d’un bon groupe de musique qui nous a bien mis le feu : JAHDDICT ! � Le dimanche, le vent étant arrivé tard, on a décidé de lancer la KDC Expression Session, freestyle strapless afi n d’assurer le show pour les nom-breux spectateurs. Chez les femmes, c’est Bénédicte Marie qui se dé-

tache du lot. On retrouve Bertrand Beauchet à la première place chez les hommes, suivi de Nicolas Raffi , Olivier Cartan et Théo Kitaddict. � On enchaînera directement avec la remise des prix au cours de laquelle de nombreuses récompenses ont été remises dont un gros lot offert par Slingshot : un surf kite. � L’APC remercie tous les béné-voles, riders, juges, partenaires (Slingshot, Kitaddict, Mystic, Glissup, les beachs bugs, Bench, Reef, Xcel, Manera, F-One, la FFVL), et bien sûr la mairie de La Teste-de-Buch sans laquelle rien n’aurait été possible. � S. Bodou

« Les Sudistes ne sont pas

venus pour rien .»

JOSÉ GARCIA ET YVES GILLES

« Un plateau international

de riders a permis au public

venu en nombre de profi ter de

toute la technicité. »

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PODIUM FEMMES SPEED.

DOSSIER

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INFO

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L’IKA, international kiteboarding association (classe kite de l’ISAF), s’ouvre à l’ensemble des glisses aérotractées en reconnaissant le premier championnat d’Europe de kite mountainboard. Le Flysur-fi ng club de Dunkerque, club ayant organisé le premier championnat de France de kitesurf freestyle en 2001, a permis de lancer la saison les 19 et 20 avril, en réunissant 55 riders venus d’Angleterre, d’Allemagne, de Hollande et de toute la France.

Le freestyle et la longue distance étaient au programme, rythmés par les marées et la météo diffi cile du fait de seulement 6 à 10 nœuds de vent. Florent Caulier,

directeur de course, a utilisé au mieux les fenêtres exploitables, permettant de courir deux manches de longue dis-tance le samedi et les tableaux freestyle juniors et séniors le dimanche. Les représentants des deux autres étapes, Allemagne et Hollande, ont pu échanger avec l’AFCK, représentée par Rémy Kauffmann, sur la nouvelle structuration européenne qui permettra à la FFVL de continuer à être reconnue par les instances internationales. � Côté sportif chez les hommes, Laurent Guyot (champion de France de snowkite freestyle 2014) garde son titre acquis en 2013 à Leucate en rempor-

tant l’épreuve freestyle, mais aussi la longue distance du championnat de France. Il se classe en tête du classe-ment provisoire européen. � Chez les femmes, le club organisateur avait positionné Mathilde Demeester qui prend la seconde place derrière l’Allemande Louisa Bodem et la troisième en freestyle. � Chez les juniors, trois Allemands ont assuré le spectacle en freestyle mal-gré le vent léger, permettant de prouver si c’était nécessaire le fort potentiel de cette discipline qui n’a rien à envier côté aérien aux autres disciplines du kite. � Toutes les informations et résul-tats sur www.afck.fr � Stéphane Bodou

organisé le premier championnat de France de kitesurf freestyle en 2001,

tant l’épreuve freestyle, mais aussi la longue distance du championnat de

➜ UNE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE

POUR LE KITE MOUNTAINBOARD !

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GDF SUEZ Énergies France soutient la Fédération Française de Vol Libre (FFVL) depuis 2008 pour le développement et la promotion du kitesurf. Un sport dont les valeurs rejoignent celles de GDF SUEZ Énergies France pour ses clients entreprises et collectivités : engagement et partenariat durable au service de la performance.À travers ce partenariat, GDF SUEZ Énergies France soutient notamment le Championnat de France de speedcrossing, appelé GDF SUEZ Énergies France Kite Tour, le rider Alexandre Caizergues, recordman du monde de vitesse en kitesurf, et le développement de l’accessibilité de cette pratique aux publics défavorisés.

entreprises.gdfsuez-energiesfrance.fr – Twitter : @GDFSUEZEF

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INFO

KiteKiteINFO

KiteKite

LAURENT GUYOT.

DeltaFORMATION FORMATION

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Voulu par le Comité national delta et organisé par Guillaume Alberti, moniteur au Delta club Annecy, ce stage qui s’adressait aux BE para-pente leur a permis de s’initier au delta. Deux d’entre eux et pas des moindres vous livrent leur ressenti et leurs sensations :

�Comment avez-vous vécu la période de pente-école ?Sylvain Lejeune (BE à Annecy) : « J’avais déjà eu la chance de faire de la pente-école dans les années 2000 avec le DCA, lors de stages de découverte ouverts aux parapen-tistes. � Donc pas une découverte totale et, sans vouloir me vanter, plu-tôt une sensation de facilité. Pas de gonfl age, de recentrage, de tempo-risation, de course pilotée. Je serais tenté de dire que c’est plus simple que le parapente dans les conditions que nous avons eues. � La pente paraît bien raide et son atterro petit. Mais rapidement j’ai eu envie d’aller au sommet pour pro-longer le plaisir. Un petit arbre histoire de bien imprimer le bon geste pour faire tourner la bête (non, trop lent, ça ne tourne pas...). »

François Ragolsky : « Très bien ; les deltas-école étant très légers j’ai pu faire une bonne vingtaine de décos et atterros sur une pente douce d’une quinzaine de mètres de haut et cin-quante de long. »

Décrivez vos sensations lors de vos premiers grands vols et les différences entre parapente et delta.

François Ragolsky : « Un grand moment de bonheur juste après le décollage. Une vision totalement nouvelle qui m’a rendu euphorique. Très heureux d’être en l’air dans cette position, je me suis régalé. Le point d’attache unique donne une sensation très agréable. »

Sylvain Lejeune : « Étonnamment, le stress était très bas. La pente-école s’était bien déroulée, les moniteurs bien compétents et détendus, et puis voler ne m’étant pas inconnu, c’était plutôt relaxe sur la moquette.

� Donc déco plutôt beau, le « relâchement » étant plutôt facteur de réussite (vs crispation). � Par contre une fois en l’air, je me suis trouvé un peu dépourvu face à un virage quand même différent du parapente. Nous avions été briefés sur la neutralité spirale, bien sûr, mais en pratique c’est un paramètre important à gérer pour nous, pilotes d’engin stable-spirale. Donc une trajectoire en zigzag, une approche un peu chaotique (la prise de terrain zigzag) avec un moni-

Voulu par le Comité national delta Comment avez-vous vécu la période de pente-école ?Comment avez-vous vécu la

➜ QUAND LES MONITEURS DE PARAPENTE

SE METTENT AU DELTA...

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teur à la radio qui me dit de prendre de la vitesse en fi nale, il n’est pas un peu fou celui-là ? Résultat, un posé sur le ventre, mais ce sera le dernier ! � Les vols suivants se sont dérou-lés bien plus sereinement en ce qui concerne le virage, les prises de vitesse (ouah, la sensation ! même en simple surface école c’est déjà top !), et les décrochages. � Autre différence avec le para-pente où l’on fl ippe de penser décro-chage pour un élève. Le « en transitant pour Doussard tu me feras quelques petits décrochages » ont été suivis (en pensée seulement) par un bon « tiens, tu vas voir tes décros où tu te les mets. » Finalement je me suis exécuté et en ai redemandé. Trop bon cette (re)

prise de vitesse face planète ! � Donc des approches bien plus détendues et plus effi caces, sur les pieds, comme des grands. � J’ai pu passer rapidement au Nuage 13, ai beaucoup apprécié cette machine. Dire qu’il est sorti dans les années 80... »

François Ragolsky : « La sensation de glisse est incroyable. Tout le monde devrait essayer au moins une fois. Sur-tout les parapentistes. »

Pensez-vous continuer à pratiquer le delta ?François Ragolsky : « Oui j’ai acheté un delta dès le lendemain de mon stage ; il est révisé et j’ai déjà volé plusieurs fois avec. J’attends avec impatience

le retour du soleil pour aller voler à nouveau. »

Sylvain Lejeune : « Oui, sans hésita-tion ! J’en suis à chercher un bout de grange chez une vieille voisine pour stocker le fagot. Reste à trouver une aile pas chère, car je n’ai pas forcement de gros moyens à y consacrer. � Je vais essayer de voler le plus rapidement possible pour être prêt à tâter du thermique printanier. Donc on se reverra, Guillaume ! »

FRANÇOIS RAGOLSKY

SYLVAIN LEJEUNE

FRANÇOIS RAGOLSKI, PREMIER GRAND VOL EN DELTA.

« La sensation de glisse est

incroyable. Tout le monde devrait

essayer au moins une fois. Surtout

les parapentistes. »

François Ragolsky

« La pente paraît bien raide

et son atterro petit. Mais

rapidement j’ai eu envie

d’aller au sommet pour

prolonger le plaisir. »

Sylvain Lejeune

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REPORTAGEREPORTAGE

20 CERF-VOLANT

Petit festival dans les années 80, le festival international de cerf-volant de Dieppe est devenu le plus important rendez-vous cervolistique au monde.Il réunit plus d’un millier d’amateurs et professionnels venus des cinq continents. Créé il y a maintenant plus de 30 ans, le festival convie le public à une rencontre des cultures du monde pour terminer l’été en beauté.

À chaque édition, trente à quarante pays participent offi ciellement à l’évé-nement, représentant un panel complet des disciplines cervolistiques dans le ciel de la Côte d’Albâtre : cerfs-volants traditionnels, artistiques, acrobatiques, de combat, mais aussi innovants…

Le festival de Dieppe célébrera, du 6 au 14 septembre prochains, la 18e édition de ces rencontres hors du commun sur le thème de la « luminescence ».Unique en son genre, ce grand festival a pour particularité de ne se dérouler que tous les deux ans.

À chaque édition, près de 750 000 visiteurs se rendent sur le site dieppois. Construit pour l’occasion, un village du cerf-volant s’étend sur les huit hectares de pelouse face à la mer (la plus grande pelouse d’Europe !).

Durant les neuf jours du festival, un esprit de sérénité et de paix fl otte sur ce rendez-vous international.

Grâce à la diversité des activités qui y sont proposées, cette manifestation gratuite permet d’accueillir absolument tous les publics, de toutes les tranches d’âge. Des activités spécifi ques sont mises en place pour les enfants, les publics défavorisés ou encore le public handicapé. Des actions de sensibilisa-tion sur la protection de l’environnement y sont menées depuis plusieurs années. L’accès aux délégations offi cielles y est permanent et libre.

L’équipe organisatrice revendique l’esprit du monde du cerf-volant qui se veut humain, amical et solidaire. Durant les neuf jours du festival, le slogan inter-national des cerfs-volistes « Un Ciel, Un

Monde » prend alors tout son sens.

Le rythme biennal du festival et son importante concentration de cerfs-vo-listes du monde en font un événement exceptionnel. C’est le seul festival au à réunir autant de pays en un même lieu et au même moment, autour d’une même discipline.

Il est reconnu comme l’un des 300 plus grands événements au monde toutes catégories confondues ; ce festival novateur présente toutes les disciplines du cerf-volant.

Les meilleures équipes et pilotes de cerfs-volants acrobatiques, les plus

REPORTAGEREPORTAGE

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➜ LE FESTIVAL INTERNATIONAL DE CERF-VOLANT

DE DIEPPE

Il est reconnu comme l’un des

300 plus grands événements

au monde toutes catégories

confondues ; ce festival

novateur présente toutes les

disciplines du cerf-volant.

talentueux artistes créateurs, mais aussi une large variété de cerfs-volants traditionnels sont fi dèles au rendez-vous.

Le festival développe des actions inter-culturelles et novatrices. Il permet d’ini-tier également tout un travail artistique de création et de découvrir des artistes du monde entier (sculpture, peinture, musique, etc.).

Le rendez-vous dieppois assure la visi-bilité et la lisibilité du patrimoine cervo-listique mondial ainsi que du savoir-faire qui s’y rattache.

Le « Village des cerfs-volants » : embar-quement pour le rêve.

Qu’elle s’inscrive dans les catégories du cerf-volant traditionnel, artistique, sportif, de combat ou historique, la pratique du cerf-volant s’impose comme

une parenthèse « zen » dans l’esprit du public, créant une impression d’éva-sion.

Chacun des pays invités dispose de son propre espace d’exposition et de rencontre.

Effl uves et parfums, tels l’encens indien ou encore le thé du Japon, fi ltrent des stands animés et décorés avec goût par les délégations venues des quatre coins du monde.

Comme un écrin au milieu d’une muraille de falaises, les huit hectares de pelouse offrent un cadre exceptionnel

d’évolution aux cervolistes, comme une sorte d’amphithéâtre naturel entre la ville et la mer.

À cette période de l’année, le site est traversé par cette lumière si particulière de la Côte d’Albâtre qui inspira peintres, écrivains et poètes.

Un formidable rendez-vous à ne pas manquer !

Renseignement et inscriptions sur le site web : www.dieppe-cerf-volant.org

talentueux artistes

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RENCONTRERENCONTRE

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Pourquoi Panam’Air, me direz-vous ? Tout simplement car notre équipe est de la région parisienne. En effet, notre spot de vol principal est tout proche de la tour Eiffel : la plaine de jeux de Bagatelle.

�Petit aparté historique :

La plaine de jeux de Bagatelle est un haut lieu du monde du cerf-volant et de l’aéronautique car c’est là que Santos Dumont, le 26 octobre 1906, fi t voler son aéronef pour la première fois sur une distance de 60 mètres, ce qui pour l’époque était un exploit.

Bon, revenons au Team Panam’Air ; tout démarra fi n 2009 avec cinq pilotes : François, Nicolas, Thomas, Gérard et Rodolphe, qui se retrouvaient tous les dimanches pour de bonnes sessions

de vol, à l’époque avec des cerfs-vo-lants noir et jaune, les fameux « Black Birds ». � Mais très rapidement les attentes et motivations de chacun fi rent que le team continua seulement avec trois pilotes :• François Perriau, ancien membre du team FFF, est le leader de l’équipe, il écrit les chorégraphies des ballets et routines techniques, et donne également les ordres ;• Nicolas Gérard s’occupe des arrangements musicaux et des montages et réglages des cerfs-volants ;• Thomas Chavinier gère la partie « public relations », la communica-tion quoi, grâce à sa maîtrise de l’anglais, et aussi via notre page Facebook et notre site www.panamair.fr

Les entraînements continuèrent régulièrement sur Bagatelle, avec ces conditions de vent très spé-

ciales, mais de plus en plus souvent à Berck (62) pour rechercher des condi-tions de vent optimales. � Bien sûr également sur de nombreux festivals : Trouville, Houlgate, Soissons et surtout les RICV « Ren-contres Internationales de Cerf-Volant » à Berck sur Mer, où en 2011 Gérard Clément nous a permis de passer avec les meilleurs pour présenter notre ballet.

Et là tout s’est accéléré, notre motivation était à 100 % car Gérard nous proposa de faire la coupe du monde l’année suivante en « Open », mais hélas nous

n’avons pas pu honorer son offre pour des raisons professionnelles.

À ce moment-là nous n’avions qu’un but : être prêts pour la prochaine édition de 2014 (la WSKC - World Sport Kite Championship - n’a lieu que tous les deux ans). Les entraînements se sont enchaînés ainsi que les festivals, pour nous forger une expérience. Nous avons aussi choisi de changer de machine, pour passer à des « Fury » de Carl Robertshaw, un cerf-volant des plus titrés utilisé par des équipes répu-tées comme les « Scratch Bunnies » pour l’Angleterre ou encore« Start’Air » pour la France. � Nous nous sommes donc équipés de cinq kites chacun afi n de répondre aux exigences de la compé-tition : être capables de voler de 5 à 45 km/h.

C’est en 2012 que nous nous sommes lancés dans la compétition, avec les régionales d’Île-de-France (merci au club de Plaisir dans le 78) où nous avons terminé deuxièmes.

Puis, grâce à notre qualifi cation au championnat de France en septembre 2013 à Ouistreham, organisé par le club Cerf-volant folies, où nous avons terminé cinquièmes, 2013 fut également

RENCONTRERENCONTRE

23

marqué par l’arrivée dans l’équipe d’un 4e pilote. � Édouard Brodiez a rejoint le team et nous permet d’envisager de nouvelles perspectives d’évolutions dans nos ballets et routines. Et il faut être honnête, voler à quatre donne une autre dimension visuelle. � C’est donc à quatre que nous sous sommes entraînés à partir de novembre 2013 à Berck et sur Paris, à la fréquence d’un dimanche sur deux, afi n d’être prêts pour le « Cervoling 2014 » de Berck.

Nous sommes arrivés très motivés au Cervoling pour nous mesurer aux 15 autres équipes de 9 pays différents pen-dant 10 jours. � Et malgré un niveau très élevé de l’ensemble des équipes en com-pétition, nous avons pu constater que nos heures d’entraînement nous avaient bien servi car nous avons terminé cette compétition avec un score très hono-rable pour une première participation. � En effet, si nous nous référons au classement offi ciel, nous terminons à la 9e place, à moins de trois points

de l’équipe colombienne ATEMOC, nos concurrents directs. � Nous n’espérions guère faire mieux et sommes vraiment satisfaits de ce résultat qui ne fait que renforcer notre motivation pour les prochaines compétitions. � Nous allons donc continuer à

travailler, mais aussi à nous amuser en retrouvant les autres équipes sur les divers festivals. À très bientôt sur les terrains.

Le Team Panam’Air : François, Nicolas, Thomas et Édouard

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Nous nous sommes donc

équipés de cinq kites chacun

afi n de répondre aux exigences

de la compétition : être

capables de voler de 5 à

45 km/h.

REPORTAGEREPORTAGE

24 boomerang

Même si pour le commun des mortels le boomerang est l’un des symboles de l’Australie, la pré-histoire montre que l’origine du boomerang est mal connue et bien plus ancienne que les populations aborigènes de ce pays.

�Les Australiens sont pour autant les « inventeurs » du boomerang moderne, tel qu’on le pratique depuis quarante ans. � Il s’agissait pour nos deux équipes de France, féminine et mas-culine, de répondre à un défi : créer un groupe homogène de lanceuses et de lanceurs à partir de plusieurs entités clubs et d’intégrer au mieux des petits nouveaux « en formation », aux côtés de lanceurs plus expérimentés. � Le travail a commencé lors de préparations, pour certains dès l’été 2013 avec la Coupe d’Europe, mais plus précisément en équipe avec le rassemblement du Collectif France à Besançon en janvier en indoor, puis à celui de Bordeaux en mars. � Cette année les forces en pré-sence ont évolué ; en effet l’Allemagne, sept fois championne du monde par équipe, ne propose pas d’équipe nationale « forte », mais une équipe de réserve avec de très bons lanceurs. Nous ne retrouvons pas d’équipe brési-lienne, laquelle fusionne avec l’équipe allemande tandis que les Suisses et les Italiens collaborent pour former la fameuse « Boomergang » qui avait remporté au scratch la dernière Coupe du monde en 2012 à Sao Paulo en tant qu’équipe internationale. � Mais nos amis américains sont là avec deux équipes complètes, l’une composée de jeunes lanceurs et l’autre des légendes vivantes américaines. � Les Japonais ne proposent qu’une seule équipe cette année, mais elle est de haut niveau, avec leur capi-taine féminine Yuko Kundo. Enfi n les Australiens présentent deux équipes.

Nos fi lles seront toutes seules, il reste du travail à faire pour inciter d’autres lanceuses étrangères à venir… � Nous voyons donc de nouvelles équipes internationales de très bon niveau s’intercaler dans les nations, c’est probablement une bonne chose pour le niveau global de la compétition, mais peut-être plus problématique pour l’avenir de la Coupe du monde ? �Team Events !Ils ont eu lieu sur trois jours avec un temps sec et chaud, même très chaud avec près de 38 °C le premier jour, le vent est fort en rafales, le terrain est sec sur une grande partie de sa surface et parfois peu stable, avec de lon-gues scarifi cations, qui d’ailleurs sont peut-être à l’origine de deux graves blessures, l’une au genou et l’autre à la cheville. �Team Relay, petite histoire du titre de champion du monde :Tout d’abord qu’est-ce que le Team Relay ? (cf. Vol Passion n° 84) � Le Team Relay : le premier lanceur sprinte sur 30 m pour rejoindre la zone de lancer, lance son boom, le rattrape et revient à la ligne des 30 m passer le relais au deuxième lanceur. Les quatre lanceurs passent deux fois. Le temps est chronométré et deux équipes passent en même temps. Une épreuve assez spectaculaire ! � Nous nous sommes entraînés

pour cette épreuve, elle nous plaît, elle nous parle, c’est une épreuve d’équipe, on a tous envie de bien faire. L’équipe est choisie, on aura une première manche avec des « coureurs ». Nous tombons contre le Boomergang, avec en son sein le champion du monde en titre, les meil-leurs lanceurs italiens, le meilleur lanceur espagnol et le meilleur hollandais… � Les conditions de vent sont bonnes mais il va bientôt faire nuit car le soleil se couche rapidement en Austra-lie. L’ordre des lanceurs est déterminé, Benoît fait le premier passage, Jay le second, Michel le troisième et Yvan fait le fi nish ; on mise la stratégie sur les lan-ceurs plus rapides à la course en début et fi n de manche. Ben part, il prend de vitesse le champion du monde, il lance en premier, mais le boomerang du champion est plus rapide il revient dans la même trajectoire que Ben et là, le champion crie, il semble déboussolé, il demande aux juges ce qu’il doit faire, Ben vient de se tromper de boome-rang… Les arbitres laissent jouer, Ben lâche le boomerang et relance le sien qui est tombé au sol.

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Nous fi nissons la manche devant les Boomergang, mais l’étourderie de Ben nous coûte cher, les Boomergang ont droit à un deuxième passage, nous conservons notre temps… On perd plus de 10 secondes sur le coup… On n’en veut pas à Ben, la visibilité était très dif-fi cile, nous avons tous lancé dans l’axe du soleil couchant, quiconque aurait pu faire la même erreur, d’ailleurs à trente mètres nous n’avons pas compris de suite le problème. �Journée « off », initiations et rencontre avec les « Français de Perth » :Cette journée est consacrée habituel-lement au public, mais cette fois-ci les Australiens n’ont quasiment pas fait de communication. Il y a beaucoup de Français expatriés sur Perth (près de 15 000), cet état de fait nous a donné l’idée d’organiser, avec la collaboration du Consulat de France, des associa-tions locales, l’Alliance française en Australie, la Chambre de commerce et d’industrie franco-australienne et la Maison de France à Perth un après-midi d’initiation et d’atelier de décoration de boomerangs en carton pour les plus petits, avec notre partenaire POSCA. � Près de 150 Français ont parti-cipé et nous avons eu tout au long de la compétition de nombreux supporters. Ce fut une superbe expérience, à renou-veler sur nos prochaines compétitions internationales. �Les épreuves individuelles :Elles ont lieu sur deux jours, les condi-tions de vent sont changeantes, mais la température a baissé légèrement. � Les corps sont fatigués par les épreuves par équipes, les blessures se succèdent, Jay au coude, Michel à la cuisse et à l’épaule ; Sonia fait l’infi r-mière et répare tout ce petit monde. � Nos chances de podium sont réelles, mais les conditions météo peuvent troubler les classements. � Sur ces deux jours d’épreuves in-dividuelles, chacun a pu voir la diffi culté de lancer dans du vent en rafales, mais il y a eu des bonnes choses, parfois des surprises, mais aussi des déceptions. � Au fi nal, nos espoirs féminins

s’en sortent très bien avec une troisième place au général féminin pour Marie Appriou, deux titres de championne du monde, en MTA (maximum de temps de vol) et en Aussie round. Axelle Barbaud, pour sa première participation, fi nit quatrième avec deux belles deuxièmes places en Aussie round et en précision. Pour nos deux autres lanceuses, Juliette et Sonia, blessées au genou, cela a été plus diffi cile, même si cette expérience reste une source de progression. � Pour les garçons, Jay Royo décroche une treizième place ; il n’a pas fait d’exploits, mais – sixième place tout de même en Aussie round – il est resté constant durant toute la compétition, les places étant chères dans les dix premiers. � La bonne surprise vient d’Yvan Madec avec une vingt-troisième place au général, et surtout une troisième place en rattrapage acrobatique. Yvan était déterminé sur cette épreuve, il s’était beaucoup entraîné ces derniers mois. � À féliciter aussi Benoît Rancoule pour sa première Coupe qui fi nit à la vingt-neuvième place avec une belle septième place en Aussie round. � Pour les autres, les résultats sont décevants, mais à ce niveau le moindre faux pas ou la moindre blessure est catastrophique à ce niveau. �Longue distance :Dernier jour d’épreuve, le matin pas de vent, c’est un comble, nous en avons justement besoin pour cette épreuve ! Nous commençons la première manche de huit lancers, le vent est orienté à environ 45° par rapport au grand axe du terrain, il est faible et très instable en direction. � Nous nous retrouvons tous les Français dans le même groupe, c’est sympa pour la motivation. � La première manche arrive à la fi n ; nous avons toutes et tous un score sauf Marie, qui a du mal à poser son boomerang à plat (l’inverse de ce que l’on fait habituellement). Benoît Rancoule est à 107 m, Sonia à 83 m, Axelle à 63 m et Michel obtient la meilleure performance de la matinée avec 118 m et des sueurs froides,

grâce à un lancer à plus de 150 m qui fi nit dans un eucalyptus à 20 m de hauteur, proche du bush, après une inversion totale du sens du vent. � La manche est interrompue par le repas, ce qui n’est pas courant et peu sportif, le groupe du champion du monde passera ses deux manches dans l’après-midi. � L’après-midi est parfait, le vent est monté, les cinq nouvelles tentatives ne permettront cependant pas d’amé-liorer les performances, peu de réussite au retour malgré de très beaux vols pour tout le monde. � Le champion du monde est Manu Schutz, intouchable avec un jet à 185 m, suivi de l’étonnant Espagnol Alejo Palacio qui bat le record d’Es-pagne avec un jet à 141 m, puis vient en troisième position l’Américain Steve Kavanaugh avec un vol à 128 m, Michel fi nit quatrième à 118 m. � C’est fi ni, la prochaine Coupe du monde est dans deux ans ; les propo-sitions sont japonaise, allemande et française ! � Michel Appriou .

REPORTAGEREPORTAGE

Nous fi nissons la manche devant les Boomergang, mais l’étourderie de Ben nous coûte cher, les Boomergang ont

s’en sortent très bien avec une troisième place au général féminin pour Marie Appriou, deux titres de championne du ➜ COUPE DU MONDE DE BOOMERANG,

PERTH 2014, RETOUR AUX SOURCES ?

pour cette épreuve, elle nous plaît, elle

➜ EN BRÈF

Stage animateur boomerang 2014Du dimanche 24 août 12 h au mardi 26 août 18 hChâteau Moulerens, Gradignan (Gironde)Hébergement possible sur placeRenseignements pour l’inscription auprès de Michel Appriou :[email protected] .

REPORTAGE

grâce à un lancer à plus

REPORTAGE

BENOÎT RANCOULE.

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AXELLE BARBAUD.

INFO

Et puis un jour, parce que vous avez rejoint une famille de pilotes, vous apprenez enfi n. Et puis, plus tard encore, vous rejoignez une autre famille plus grande, plus précisément le club des Arcs en Ciel. C’est tout plein de fous, comme vous, et surtout, oh ! bon-heur ! de folles aussi, parce que vous n’êtes pas la seule femme. On serait même assez nombreuses à en croire les statistiques, 20 % des membres, soit deux fois plus que la moyenne natio-nale. Notre président est très fi er de sa statistique – et il a de quoi – le club et tous ses membres aussi.

Toutes les généralités que l’on peut dire ou lire sur les femmes qui volent en parapente, je crois que je les illustre : émotive, timorée, mal assurée, lente, hé-sitante, manquant de temps, d’engage-ment... Mais malgré tout persévérante, déterminée, impertinente, contempla-tive, obstinée, avec une immense envie

de progresser. Sereinement si possible. Sans l’adrénaline qui stimule la plupart des hommes et décourage la plupart des femmes.

Il ne faut donc pas s’étonner s’il attire les femmes, ce club qui démarre la saison par une sortie « remise en l’air encadrée », qui programme des sessions d’ouverture et de pliage de secours, des révisions théoriques, un stage pilotage spécial fi lles pour progresser en douceur, un stage cross pour permettre d’étendre sa pratique, et des sorties le week-end pour découvrir des sites plus éloignés.Déjà on trouve ça très bien.

Ajoutez à ça que les pilotes les plus expérimentés du club ont la délicatesse d’inviter les moins aguerris à voler avec eux, et la générosité de partager leur connaissance des sites – très confi den-tiels pour certains –, leurs observations

du ciel, leur lecture d’un tas de signes infi mes, leurs petits trucs pratiques et leur immense répertoire d’anecdotes.On trouve ça classe !

Dans ce grand mélange des âges, des genres, des nationalités et surtout des personnalités que représente le club, chacun, chacune trouve sa place. Alors plus personnellement, un grand merci à tous les anciens qui ne me trouvent pas trop nulle, à tous les jeunes qui ne me trouvent pas trop vieille, à toutes les copines pour la solidarité partagée et à notre président pour son dévouement !

Jullia, club des Arcs en ciel (38)

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�Les 5 et 6 avril, notre club a orga-nisé deux journées de découverte du parapente pour des jeunes du Pays d’Aix ayant entre 14 et 18 ans. �Il s’agissait de jeunes déjà impliqués dans un sport de nature puisqu’ils pratiquent l’escalade avec l’association Sud Grimpe de Puyloubier animée par Daniel Gorgeon. Leur donner l’idée et l’envie d’un autre sport et peut-être d’une autre approche future de leur terrain de jeu favori nous a paru inté-ressant et nous avons apprécié leur enthousiasme et leur dynamisme. � C’est ainsi qu’ils se sont retrou-vés un beau matin de printemps sur la pente-école du « champ du Chinois » au bas de la Sainte-Victoire, juste au pied des falaises de calcaire blanc qu’ils escaladent habituellement. Les conditions étaient parfaites pour une initiation au sol et les bénévoles du club étaient venus nombreux pour épauler Loïc, notre moniteur fédéral, et Pierre, notre animateur. � On a sorti d’abord les petites voiles du club, faciles à mettre en œuvre, puis certains ont pu essayer ensuite de plus grandes ailes. Un régal que d’apprendre les bases du gonfl age dos voile, puis face voile quand les conditions sont devenues plus fortes après le pique-nique dans l’après-midi. � Déjà Nikita s’envole pour de pe-tits sauts de puce avec la Valluna ! C’est qu’ils progressent vite ces « djeuns » ; ils nous impressionnent et ne sont jamais fatigués. Et ce ne sont pas les fi lles qui mettent le moins d’ardeur ! �Le lendemain, un peu de nord est an-noncé et nous choisissons de nous dé-placer vers Séderon pour les biplaces découverte. Sept biplaceurs du club se sont proposés pour l’occasion, ce qui va permettre une totale effi cacité. Nous occupons à nous tout seuls le décollage nord ; le vent est faible, mais de jolis cumulus commencent à paver le ciel et

c’est parti pour un vol thermique qui va se prolonger un peu pour certains, entre les antennes et le Buc. � Magnifi que site dans ce pay-sage pur et sauvage des collines de la Drôme provençale avec le mont Ven-toux en toile de fond. � Atterrissages impeccables, encore un pique-nique avec quelques parents supporters et en route pour Oraison afi n de profi ter de l’ouest annoncé en fi n d’après-midi. Ce sera l’occasion de découvrir un autre site connu de la région et de rencontrer d’autres pilotes et l’ambiance d’un beau dimanche de printemps. � Le vent est un peu irrégulier, mais chacun fait son deuxième vol en biplace de la journée dans de bonnes conditions. �Ces journées, nous les reconduirons dès que possible, car elles sont riches en échanges et permettent à des jeunes de découvrir notre activité et peut-être de continuer l’an prochain par un stage d’initiation. � En tout cas c’est avec le sourire que toute la troupe est rentrée à Aix, les yeux encore rivés au ciel avec plein de

rêves dans la tête. � Merci aux bénévoles du club « Parapentes de Sainte-Victoire », aux parents des jeunes, à la ligue de Vol libre PACA et à tous ceux qui nous aident pour ces projets. � Bravo à Mélissa, Antonina, Élise, Tom, Jules, Nikita et Ludovic et à bientôt sur la pente-école ! � � Béatrice Mathieu � Parapentes de Sainte-Victoire

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➜ LES FILLES SONT BIEN LÀ-HAUT !

Quand vous êtes petite, on vous dit que vous êtes dans la lune, alors qu’en fait, vous êtes plutôt dans le ciel. De préférence le plus près possible, perchée sur le toit de la maison ou sur celui de l’église voisine. On vous dit aussi que vous êtes folle, surtout si vous dites vouloir voler.« Juste essayer ! » prétendez-vous.

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Les 5 et 6 avril, notre club a orga-

➜ PARAPENTES DE SAINTE-VICTOIRE

JOURNÉES DÉCOUVERTE DU PARAPENTE POUR LES JEUNES

Parapentes de Sainte-Victoire Parapentes de Sainte-Victoire .

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➜ VOUS AVEZ DIT :« BISCOTTE ? »

➜ LE B-STOF,UNE COMPÉTITION PAR ÉQUIPES

➜ VOLER AU MAROC

Le Comité départemental de vol libre de Savoie a décidé d’organi-ser des activités à destination de l’ensemble des clubs du départe-ment pour permettre aux pilotes de se rencontrer.

Le séjour de huit ou neuf jours au Maroc a vocation de faire découvrir les sites magnifi ques des différentes régions du Maroc : Aglou, le Nid d’Aigle, Legzira, Tiznit, Tafraoute, le Tizi n’test, MZouda, Aguergour, Ait Ourir, Ait Barka, etc. en fonction de la météo. Ce séjour a aussi vocation à favoriser des contacts interclubs afi n que ceux-ci se prolongent au retour en France par des échanges. � Nous organisons ces séjours depuis maintenant sept ans. Devant le succès nous sommes passés de deux séjours en février la première année à aujourd’hui six séjours de janvier à mars et à quatre en octobre et novembre. À ce jour près de 350 participants en ont profi té, avec des fi dèles pilotes depuis le début. Ce séjour est très dépaysant ; il offre des vols très différents comme des soarings en bord de mer, des vols thermodynamiques sur les premiers reliefs, des vols thermiques sur les montagnes de l’Atlas ou sur les plaines autour de Marrakech. � Quatre séjours sont proposés en octobre et novembre, avec un spécial vacances scolaires de la Toussaint pour les enseignants, les scolaires et les étudiants. Le séjour se déroule sur 8 à 9 jours pour 496 € ou 553 €. Tout est com-pris : l’hébergement en gîte de préfé-rence, quelquefois à l’hôtel, les repas et le déplacement sur les sites. Les pilotes doivent être autonomes sur terrains inconnus. Vous êtes pris en charge sur place par la Compagnie des airs qui assure la logistique et un des moniteurs du CDVL (G. Delorme, S. Caylet, M. Flory) encadre ce séjour.

� Le CDVL 73 pourra proposer des places aux pilotes d’autres CDVL dans la limite des places disponibles ; si vous êtes intéressé vous pouvez contacter

Michel Flory par mail à : � m.fl [email protected] � Merci, bien cordialement. � Michel Flory .

L’ASUL VOL LIBRE organise au Sapenay le 28 juin (report au 29 si la météo est mauvaise) un sympathique rassemblement de biplaceurs delta et parapente destiné aux pilotes licenciés à la FFVL, qualifi és et assurés. �Vous pouvez bien sûr venir pour voler en solo et/ou en biplace, que vous parti-cipiez à l’organisation ou pas. � Nous aurons tous le loisir de voler, les beaux jours c’est fait pour ça !Cette manifestation se dénomme : Biscotte.Ce nom découle d’un acronyme : Bi comme Biplace, S comme Sympathique, C comme Concentration, O comme Ouvert aux, T comme Tandems de, T comme Toutes, E comme Espèces. � Les pilotes seront appréciés par leurs pairs sur la base de critères dont la performance et l’exploit sont exclus, mais où sécurité et plaisir sont privilé-giés (cf. la grille de classement). � Le titre (envié !) de monsieur « Biscotto 2014 » et de madame « Biscot-tine 2014 » seront attribués. C’est dire si cela va attirer du monde !

� http://asulvl.sportsregions.fr/actualites-du-club/biscotte-2014-310217 .

Le CDVL 78 et le club du thermique Francilien orga-nisent à Saint-André les Alpes la B-STOF 2014 du 27 juillet au 2 août 2014.

Comme pour l’édition précé-dente, il est proposé un peu d’innovation dans le format de la compétition. Cette fois, c’est une compétition par équipes.Toutefois les points en indi-viduel seront pris en compte dans le tableau de la FFVL. L’épreuve est inscrite au calendrier sport de la FFVL.

Les équipes seront compo-sées de quatre pilotes, de différents niveaux.

Nous voulons développer le partage entre pilotes, gage de convivialité, et également d’émulation, de progression par une compétition longue construite sur un nouveau format.

Il existe de bons, voire très bons, pilotes sur tout le territoire français, qui peuvent donner l’envie et les moyens de progresser à des groupes de pilotes locaux, un réservoir de pratiquants qui ne demandent qu’à être accompagnés dans leur pro-gression par la compétition. Un classement sera effectué à la fi n de chaque manche et des lots seront distribués aux trois premières équipes. À La fi n de cette semaine de compétition seront désignés les vain-queurs de cette B-STOF 2014 le premier trophée par équipes.

Je profi te de cet article pour solliciter, de la part des acteurs du vol libre, le

don de lots qui seront distribués aux valeureux pilotes de cette compétition. À chaque manche ces lots seront mis en valeur par les organisateurs : objets publicitaires, abonnements ou autres sont les bienvenus.

Pour en savoir plus : www.thermiquefrancilien.org/ .

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➜ SELLETTES

La sellette, bien que d’un coût inférieur à celui de la voile, est un élément essentiel de votre équipement et de votre sécurité. En effet on y passe des heures assis, elle nous transmet des informations, elle peut sauver notre colonne, et bien souvent on la garde plus long-temps qu’une aile.

De même que pour le choix d’une voile, on est souvent soumis à des dilemmes et des compromis à faire. Sellette légère ou renforcée ? Couchée ou assise ? Vais-je pouvoir progresser avec cette sellette ? L’airbag est-il mieux que la mousse ? Autant de questions aux-quelles cet article tâchera de répondre en reprenant les questions fréquentes des pilotes aux revendeurs. � Ce guide sera traité par cri-tères de choix décisifs. Il comporte un descriptif de chaque critère, puis un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients de chaque paramètre du choix. � Un dernier point. Les sellettes sont testées selon la norme EN 1651 qui nous dit que : � « Cette homologation permet de vérifi er la résistance mécanique en traction sur les points d’attache des élé-vateurs et du parachute de secours. La sellette chargée au PTV maximum prévu par le constructeur doit supporter 8 g pour être conforme à cette norme ». �

Les types de protection. � • Sellette string � • Sellette airbag � • Sellette mousse bagNous pouvons trouver trois types de protection, de son absence, à la plus effi cace (airbag), en passant par le compromis (mousse). � L’airbag est recommandé pour les personnes les plus fragiles, la mousse est privilégiée par les sportifs et amateurs de free-style, et les sellettes « string » sont utilisées en vol-rando ou en voyage. � On notera que les très pratiques sellettes réversibles sont pratiquement toutes dotées d’un airbag.

-- voire tableau Protection --

À noter que certains constructeurs proposent maintenant des « packs » qui peuvent s’ajouter à un modèle de base sans protection. Cela peut être un compromis intéressant. �Les styles d’assises.Autrement dit, là où l’on pose ses fesses. Historiquement et dans la majo-rité des produits on trouve des plan-chettes. Il existe également des sellettes à cuissardes, plus légères et agréables au gonfl age, ou encore des sellettes hamac (certains cocons).

-- voire tableau Style d’assise -- � Quelle position adopter selon mon niveau et ma pratique ? � • Sellette assise � • Sellette semi-inclinée � • Sellette couchéeIl est vivement recommandé d’augmen-ter l’inclinaison de la sellette en fonction de son niveau, ou plutôt, il n’est pas recommandé à un débutant de trop s’incliner. J’ai défi ni sommairement les types de pratiques ci-dessous. Il est évi-demment réducteur de résumer le para-pente à six styles de vol, mais la plupart des pilotes peuvent s’y retrouver.Type de pratique : Sellette adaptée- Vols balistiques (< 30 min) :Sellette assise classique

- Mini voiles, speed riding, vol rando :Sellette légère, réversible, ou à cuis-sardes- Vols sur site de ½ h, 1 h :Sellette assise ou semi-inclinée- Petits cross, vols de durée :Sellette assise à couchée- Voltige, free-style : Sellette assise- Cross, compétition :Sellette semi-inclinée à couchée � Évidemment, on peut faire du cross avec une sellette d’école ou de l’ « acro » avec une sellette à cuis-sardes… ce n’est juste pas le plus adapté.

-- voire tableau Position -- �Poids et prix, facteurs décisifs du compromis. Le matériel de parapente s’allège, mais ce n’est pas forcément une priorité pour tous. � Une chose est sûre, plus on monte en gamme, plus c’est cher et lourd. Ainsi, une sellette assise airbag classique coûte un peu plus de 500 €, tandis qu’un cocon de compétition dépasse les 1 200 €. � Pensez qu’une sellette de para-pente peut se conserver pendant de nombreuses années. Le prix ne doit donc pas être le premier critère de choix. Il existe un marché de l’occasion qui doit vous permettre de faire le bon choix sans pour autant vous « ruiner » si vous ne pouvez pas investir dans du matériel neuf. �Poche parachute intégrée, sellette réversible, que choisir ?Si certaines pratiques excluent le parachute de secours comme le speed-riding, le vol rando ultra light, ou le gon-fl age au sol, l’emport du parachute de secours est aujourd’hui une évidence en termes de sécurité. � Certaines sellettes sont livrées sans poche parachute intégrée, ce qui oblige le pilote à prévoir un conteneur ventral. � Pensez-y, la manipulation du secours ventral présente une contrainte

supplémentaire qui peut être pénible si on n’a pas vraiment besoin du gain de poids généré par une sellette « rando ». � Ces dernières sont souvent réver-sibles pour les modèles les plus raffi nés. C’est un système qui se fait de plus en plus pour gagner du poids, du volume, et ainsi manipuler plus aisément son sac qui pèse souvent un bon kilogramme.

Le choix de la taille. Les constructeurs proposent des tables de choix de la sellette en fonction de votre taille et de votre poids. Je vous invite à les consulter sur leurs sites web. �Conclusion : avantages et incon-vénients de chaque catégorie de sellette.Vous l’aurez sûrement compris, il est impossible qu’une sellette soit parfaite sur tous les points. On ne peut pas avoir la légèreté et le confort absolu, l’aérody-namisme et la facilité… � En réfl échissant un peu, il est possible de faire le bon choix sans essayer une sellette. Néanmoins, pour confi rmer un choix, nous vous conseil-lons de contacter un revendeur et de passer du temps sur un portique pour le réglage puis en l’air pour être sûr que le modèle vous convient parfaitement. � Il peut être également pertinent de posséder deux sellettes destinées à des usages différents. Une sellette ran-do réversible et une sellette cocon, par exemple, ou bien une sellette spéciale et une sellette de tous les jours, comme un automobiliste peut rouler en moto le week-end et en voiture la semaine. �

RECOMMANDATIONS FÉDÉRALESUne fois que vous aurez acheté votre sellette, il restera un point essentiel à ne pas négliger :

S’ATTACHER !Que ce soit en pratique solo ou biplace, nous avons constaté en 2013 une recru-descence du nombre d’accidents dus à un oubli d’accrochage. � En 2014 nous avons déjà deux défauts d’accrochage en biplace. � Il n’existe pas de méthode miracle ; il faut juste répéter systémati-quement un certain nombre de points qui font partie d’une check-list incon-tournable !

� Un pilote d’avion ne décolle jamais sans avoir effectué ce travail même après des milliers d’heure de vol. Pourquoi ne serions-nous pas capables d’avoir la même rigueur ? � L’oubli d’accrochage arrive presque toujours lorsque le pilote, pour une raison ou pour une autre, subit un changement dans sa « routine ». � Les exemples ne manquent pas et sont malheureusement connus : « Pilote qui rate son décollage et défait ses sangles de cuisses pour avoir plus d’aisance en remontant la pente » ; « Pilote qui est déconcentré par un ami qui vient le saluer et entame une conver-sation lors de la phase d’attache » ; « Événement suffi samment important pour déconcentrer le pilote pendant la phase d’attache ». � Cette liste n’est pas exhaustive, mais ces exemples nous montrent bien qu’à l’origine il y a toujours un problème de concentration. �Aucune vie ne mérite d’être mise ne danger à cause de ce type d’oubli. PENSEZ-Y ! � Commission sécurité,

� avec la participation de � Cyrille Marck

PROTECTION Avantages Inconvénients

Airbag

- La protection la plus effi cace.- Permet un rangement plus compact.- Légèreté.

- Protection diminuée après le premier impact.- Esthétique qui ne plaît pas à tout le monde.- Moins d’aérodynamisme.- Usure en cas de chocs répétés.- Protection à 100 % après quelques secondes de vol.

Mousse

- Sellette plus profi lée et compacte lors de l’utilisation.- Protection continue durant les chocs répétés et les glissades.

- Protection moins effi cace.- Encombrement de la sellette dans le sac.- Poids.

Aucune protection

- Légèreté.- Plus de mobilité au décollage.- Aérodynamisme.

- Impact interdit !

STYLE D’ASSISE Avantages Inconvénients

Cuissardes

- Gain de poids.- Ressenti de la masse d’air accentué.- Confort, sur les modèles pas trop radicaux.- Liberté de mouvements au gonfl age.

- Mouvements parfois perturbants en termes d’équilibre.- Inconfortable après 1 ou 2 h de vol.

Planchette

- Stable et robuste.- Protection supplémentaire à l’impact.- Appuis sellette amplifi és (effet levier).- Précision de pilotage.

- Lourd en bois.- Fragile et cher en carbone.- Sellette dans les mollets au gonfl age.

Hamac (cocons)- Gain de poids.- Confort d’une planchette.- Moins de creux d’assise.

- Pilotage en incident de vol plus exigeant.- Ne convient pas à tous les pilotes au niveau des sensations.

POSITION Avantages Inconvénients

Assis- Passage assis-debout facile.- Bonne visibilité devant soi.- Facilité à gérer les incidents de vol.

- Perte d’aérodynamisme.- Utilisation du cale-pieds coupant la circulation après 1 h.

Semi-incliné- Confort en vol prolongé.- Pilotage au cale-pieds agréable.- Polyvalence : cross, petits vols.

- Passage assis-debout moins rapide.- Vol assis inconfortable.- Visibilité devant soi réduite.

Couché/ cocon

- Confort en vol prolongé.- Aérodynamisme.- Usage accélérateur plus facile.

- Passage couché-debout diffi cile.- Vol assis impossible.- Faible protection dorsale sur la plupart des sellettes (mousse).- Faible visibilité devant soi / en dessous.Risque de twist en cas d’incident de vol.

RÉVERSIBLE Avantages Inconvénients

Réversible- Dispense de sac de portage (> 1kg) airbag inclus.- Pack plus compact.

- Plus fragile au transport.- Airbag uniquement.

PARACHUTE Avantages Inconvénients

Poche parachute non intégrée

- Gain de poids sur la sellette.- Possibilité de voler et gonfl er sans secours.- Enlever et remettre le parachute prend 1 minute.

- Manipulation supplémentaire pour fi xer le secours en position ventrale.

Poche parachute intégrée

- Pas de manipulation à effectuer.- Léger surpoids de la sellette dû au conteneur.

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Je vole, Je KITe, Je m’assure …

• Pour les dommages que je peux causer aux autres

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➜ VOL LIBRE ET ASSURANCES,

CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

« Apprenez par les erreurs des autres. Vous ne vivrez pas assez longtemps pour toutes les faire vous-même (E. Roosevelt) ». Cette citation est riche d’enseigne-ments, tant dans la vie de tous les jours que pour la matière qui nous intéresse, à savoir l’accident ! � � En effet, qui n’a pas entendu un jour ou l’autre les mésaventures arrivées à un collègue ou ami(e) qui a malheu-reusement été victime d’un accident. Quelles qu’en soient les causes (mau-vaise météo, mauvaise manœuvre ou encore matériel mal entretenu...) et, étant entendu que le risque « zéro » n’existe pas, certaines précautions d’usage peuvent permettre de limiter les risques encourus, non seulement pour soi, mais également pour son éventuel passager... �Nous allons donc tenter à travers cet article de déterminer quelle est la bonne conduite à adopter en cas de sinistre. �Toutefois et avant de rentrer dans le vif du sujet, faisons une rapide mise au point sur l’avant sinistre car comme chacun le sait : « mieux vaut prévenir que guérir ».Ainsi, la première préoccupation du pratiquant, qu’il soit professionnel ou amateur, doit être à tout moment la sécurité.

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Avant toute chose, il convient au préalable de vérifi er certains points dont, notamment : le bon état de son matériel (nœuds dans les suspentes, bon fonc-tionnement de la radio et du GPS, état de la voile, bon état de la planche…), la confor-mité avec la réglementation et/ou les règles fédérales de la pratique sportive à entreprendre, les condi-

tions météorologiques, les particularités du site, et aussi la prise en considération pour tout vol biplace d’une chose déterminante : l’état psy-chologique du passager.

Une attention particulière doit être consacrée à ce dernier point. Rappe-lons que le passager est censé avoir accepté les risques inhérents à la pratique sportive à laquelle il a décidé de se livrer… Toutefois et malheu-reusement, la « judiciarisation » de notre société actuelle est propice à de nombreux litiges et des réclamations de plus en plus lourdes envers le pilote biplaceur responsable d’un accident.

Avant tout vol, charge au pilote bipla-ceur de prendre le temps nécessaire pour « jauger » son passager et vérifi er son état psychologique, car en cas de contentieux suite à un sinistre ce dernier pourra vous reprocher de l’avoir fait voler alors qu’il n’était pas prêt !

Dans l’éventualité où le vol tournerait mal (ce qui malheureusement n’arrive pas qu’aux autres…), il est opportun de rester en contact avec son passager afi n qu’il ne se sente pas délaissé.

D’un point de vue assurances, il est enfi n nécessaire de se poser une question essentielle avant de débuter toute activité (kite, parapente, delta…) à savoir : suis-je bien assuré pour mon activité ?

Cette question doit raisonner comme

un leitmotiv pour tous les pratiquants et trouver une réponse simple et sans appel : OUI !

Pourtant, la réalité est beaucoup plus mitigée car force est de constater qu’un bon nombre de licenciés se rendent compte, malheureusement après un accident, qu’ils ne sont ne pas couverts correctement.

Ce constat nous conduit donc à présen-ter de manière synthétique l’utilité et la nécessité de souscrire une assurance fédérale proposée avec la licence (1) mais pas seulement. Nous allons éga-lement aborder la question des assu-rances hors contexte fédéral (2) qui est trop souvent mise de côté. Une fois que ces deux points auront été étudiés, nous parlerons de l’après sinistre. � �

1LES ASSURANCES

PROPOSÉES PAR

LA FFVL

Avec votre licence, vous bénéfi ciez désormais automatiquement d’une garantie responsabilité civile puisque cette dernière est incluse d’offi ce (•A•), comme l’impose la loi sur le sport (article L 321.1). Rappelons que cette garantie vous couvre pour les dom-mages que vous êtes susceptible de causer aux autres. Vous avez également le choix de souscrire pour vos propres dommages corporels une garantie Individuelle Accident (•B•). De même, vous avez la possibilité de souscrire une garantie Assistance Rapatriement ayant pour objet l’organisation et la prise en charge des secours en cas d’accident. �•A• La garantie responsabilité civile : une garantie obligatoire et indispensableSi vous êtes licencié auprès de la Fédé-ration française de vol libre, sachez que la FFVL garantit automatiquement tous ses licenciés (pratiquants encadrés ou autonomes) pour les dommages qu’ils peuvent causer aux tiers (en cas de col-lision par exemple) ou à leur passager

(en cas de vol biplace par exemple). �L’assurance fédérale est de la plus grande qualité tant au niveau des ga-ranties (le plafond de 5 000 000 € est le plus élevé du marché et les conditions ont été rédigées de manière spécifi que pour tous les membres de la FFVL) qu’au niveau tarifaire. En effet, celle-ci a été négociée par achat groupé en bénéfi ciant de la force de frappe de plusieurs fédérations associées(1) et toutes les pratiques sont couvertes de la même manière sans limitation en termes d’âge, de nationalité ou de caractère privé ou professionnel de la pratique comme on le trouve régulièrement dans les contrats d’assurances proposés par d’autres groupements…

Pour les pilotes biplace, votre licence fédérale biplace vous couvre d’offi ce pour les réclamations dont vous pour-riez faire l’objet si votre passager est blessé ou décède des suites d’un accident (rappelons néanmoins que la Qualifi cation Biplace est obligatoire-ment requise en amont pour bénéfi cier de l’assurance fédérale).

En vertu du contrat d’assurances, l’assureur se substituera à vous pour indemniser le passager à concurrence de 5 000 000 € si un jour un accident vraiment grave se produit. Il s’agit de l’assurance minimale obligatoire.

Enfi n, il convient de souligner un avan-tage supplémentaire et qui n’est pas des moindres. En effet, les structures affi liées à la FFVL bénéfi cient, gratuite-ment et automatiquement dès lors que le Président de la structure a renouvelé sa licence à la fédération, des garanties suivantes :

• Responsabilité civile aéronautique groupement sportif. Cette garantie couvre les réclamations introduites à l’encontre du groupement affi lié du fait des dommages corporels et/ou maté-riels causés à des tiers à l’occasion d’accidents survenus lors des activités volantes exercées dans le cadre de l’agrément de la FFVL. • Responsabilité civile des risques

terrestres d’exploitation. Cette garantie couvre les réclamations et les frais de défense dont peuvent faire l’objet le club, ses dirigeants, ses préposés en cas de dommages pouvant survenir du fait des activités terrestres coordonnées et/ou organisées (enseignement, organi-sation de compétitions, de formation…). • Responsabilité civile du dirigeant. Cette garantie couvre les réclamations introduites à l’encontre des dirigeants de droit (président élu, membre du bureau…) et/ou des dirigeants de fait en raison des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions de diri-geant. Cette garantie prévoit également la prise en charge des frais de défense (notamment au pénal), et des dom-mages et intérêts.• Protection juridique. Cette garantie permet, pour la structure affi liée, non seulement d’avoir des renseignements juridiques par téléphone, mais égale-ment, en présence d’un litige, d’avoir une assistance juridique tant pour la phase amiable du dossier que pour la phase judiciaire (prise en charge des frais de défense et/ou de recours). �•B• La garantie Individuelle Acci-dent : une garantie facultative mais nécessaire Afi n d’être couvert pour vos propres dommages corporels, vous pouvez souscrire en option l’assurance Indi-viduelle Accident fédérale. Si vous cochez cette option lors de votre prise de licence, vous aurez un capital décès/invalidité garanti à hauteur de trois niveaux au choix (10 k€, 16 k€, 20 k€), avec une prise en charge des frais médicaux dans la limite de 500 € pour la garantie de niveau 1 et de 1000 € pour la garantie des niveaux 2 et 3 (déduction faite des remboursements effectués par votre caisse primaire et éventuelle mutuelle). �Il est également possible pour les pilotes biplace de souscrire au profi t de leur passager non dénommé au jour de l’accident la garantie Individuelle Acci-dent Passager. À quoi sert-elle ? �L’IA Passager, qui n’est pas obliga-toire, permet de garantir un capital

contractuel, versé automatiquement à la personne assurée (le passager dans ce cas) sous réserve des cas d’exclusions ou à ses ayants droit en cas de décès. La notion de faute du pilote n’intervient pas et il n’y a pas de longues enquêtes pour déterminer la valeur des préju-dices. Plus tard, parfois beaucoup plus tard, l’indemnisation relative à l’assu-rance Responsabilité civile viendra s’ajouter au capital « premier secours » que constitue l’IA Passager. Les deux assurances sont donc complémen-taires :

- l’une (RC) est obligatoire et l’indem-nisation est très longue ;- l’autre (IA Passager) est à votre dis-crétion et l’indemnisation est contrac-tuelle et plus rapide.

�En tout état de cause, ce type de contrat est essentiel car il permet non seulement de vous protéger vous-même, mais aussi vos proches. Votre situation personnelle, familiale et pro-fessionnelle nécessite de prévoir des capitaux et garanties adaptés, alors n’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller afi n de pratiquer ensuite en toute sérénité. Nous sommes encore trop souvent confrontés à des familles démunies qui s’étonnent soudain de la faiblesse des capitaux décès qui leur sont versés après la disparition de l’être cher... �Nous ouvrons ici une parenthèse pour parler d’une option qui peut intéresser les pilotes professionnels, sportifs de haut niveau ou membres des collectifs France. Il s’agit de l’option « Indemnités journalières » que peuvent souscrire les personnes précitées avec deux mon-tants journaliers forfaitaires au choix (30 €/jour ou 50 €/jour) ce qui est loin d’être négligeable en pratique. �•C• L’assistance rapatriement : une garantie essentielleOù que vous partiez, pensez impérati-vement à prendre quelques précautions d’usage et souscrivez, si vous n’en avez pas déjà une, une garantie Assistance Rapatriement qui vous couvrira pour l’organisation des éventuels secours, soins, rapatriement, etc. SUITE PAGE 34...

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ASSURANCES 35

DOSSIER DOSSIER

� � � � � � � � � � �Le coût des prestations d’assistance est élevé lorsqu’il s’agit de faire intervenir des avions sanitaires et/ou même de payer des hôpitaux locaux, sans comp-ter la diffi culté d’appréhender le niveau et le fonctionnement du réseau local de soins… � Si vous avez souscrit à la garan-tie Assistance Rapatriement fédérale, vivement conseillée dès lors que vous ne volez pas « dans le bocal » près de chez vous, pensez notamment à :

- avoir toujours sur vous les coordon-nées de l’assistance ainsi que le nu-méro de votre contrat ; n’hésitez pas d’ailleurs à communiquer également ces informations à vos proches ;- vérifi er les conditions d’application de la garantie ;- vérifi er la zone géographique cou-verte par votre contrat surtout si vous partez à l’étranger ;- vous informer sur les conditions de vie et de sécurité du pays de desti-nation. Sur ce point, le site Internet du ministère des affaires étrangères propose des pages « Conseils Aux Voyageurs » contenant des infor-mations spécifi ques à chaque pays (www.diplomatie.gouv.fr) ; l’onglet « Santé » fait notamment un point sur la situation sanitaire du pays et donne des numéros d’urgence : hôpitaux, médecins agréés par le consulat, pompiers…

�Après avoir étudié le panel des assu-rances proposé par la fédération, il convient de se pencher sur les assu-rances qui ne sont pas des assurances fédérales mais qui sont néanmoins importantes. �

2LES ASSURANCES SE

SITUANT EN DEHORS

DU CONTEXTE FÉDÉRAL

�Nous venons de voir à quel point les assurances proposées par la fédération sont utiles, voire indispensables, quand elles ne sont pas imposées par la loi (cf. RC). Ceci étant dit, il faut également se placer, pour avoir la vision la plus complète qui soit, en dehors du cadre des assurances fédérales. Il convient en effet de s’interroger sur certains types d’assurances tels que la GAV (Garantie Accidents de la Vie) (•A•), la garantie Individuelle Accident (•B•), l’assurance emprunteur (•C•) et enfi n nous termi-nerons par les contrats d’assurance souscrits à titre personnel ou profession-nel (•D•). � •A• la Garantie Accidents de la VieIl est important d’étendre sa réfl exion au-delà du contexte fédéral car certains contrats d’assurance sont susceptibles de vous couvrir pour votre pratique. Il en est ainsi des assurances de type Garan-tie Accidents de la Vie si votre pratique sportive est bien entendu prévue au contrat (à vérifi er). Toutefois et contrai-rement à l’offre Individuelle Accident fédérale qui propose une indemnité forfaitaire(2), il faut rappeler que :

- ces contrats prévoient que les pré-judices subis sont évalués et indem-nisés selon le droit commun français ; il n’y a donc pas de certitude préa-lable quant au montant des sommes qui seront versées ;- ces contrats sont limités en âge ;- ces contrats ne jouent que pour une pratique sportive privée et non professionnelle.

�•B• les garanties de type Individuelle AccidentSi vous avez souscrit une garantie Individuelle Accident via la fédération, le capital souscrit peut vous paraître insuffi sant, notamment au vu de votre situation personnelle ou professionnelle. Dans ce cas, vous avez la possibilité de souscrire des capitaux plus élevés pou-vant aller jusqu’à 700 000 €. Un contrat

spécifi que a été créé par Air Cour-tage Assurances. Il s’agit du contrat Sup’Airsport. �•C• l’assurance emprunteurSuis-je bien couvert en cas d’acci-dent ou de décès par mon assurance emprunteur ? �Cette question est primordiale ! �En effet, bien souvent il convient de demander confi rmation que toutes vos pratiques sportives sont bien couvertes. �À défaut, négociez l’inclusion de ces pratiques ou n’hésitez pas à consul-ter d’autres assureurs pour la mise en place de solutions sur mesure. �•D• les assurances professionnelles et personnellesDes contrats d’assurances souscrits à titre personnel (ex : contrat de pré-voyance) ou professionnel (ex : contrat d’assurance collective souscrit par un employeur pour le compte de ses salariés ou contrat d’assurance pré-voyance souscrit par un chef d’entre-prise) peuvent vous couvrir également et il convient dans ce cas, de les lire attentivement, notamment au niveau des exclusions. �Après ces quelques réfl exions en amont, projetons-nous maintenant au jour du sinistre si malheureusement celui-ci devait survenir. Vous trouverez ci-après le vademecum de ce qu’il convient de faire d’un point de vue administratif.

Quand déclarer mon sinistre ?Tout sinistre doit être déclaré dans un délai de cinq jours ouvrés (48 heures en cas de vol) à compter de la date de survenance, auprès de la FFVL. En cas de blessures, et si l’état du pilote nécessite un rapatriement ou la mise en place de secours, une demande d’ouverture de dossier doit aussitôt être faite auprès d’AXA Assistance si la garantie rapatriement a été souscrite. �

Attention ! Il conviendra d’obtenir leur accord préalable avant de prendre toute initiative ou d’engager toute dépense. �Comment déclarer mon sinistre ?a) En ligne sur le site de la fédération.Vous devez déclarer votre accident à la fédération à partir du formulaire corres-pondant à votre activité : delta, para-pente, speed-riding, cerf-volant, kite et boomerang :

1. Aller sur le site Internet de la FFVL : http://federation.ffvl.fr.2. Sur la page d’accueil, à gauche de l’écran cliquez sur « Licences et Assurances ».3. Dans le menu déroulant qui s’ouvre sous « licences et assurances » cli-quez sur « Déclarer un accident ».4. Dans la page qui s’ouvre, vous trouverez les formulaires de déclara-tion d’accident.

�b) Par courrier.Vous devez compléter un formulaire d’accident correspondant à votre acti-vité. Ce dernier est accessible directe-ment sur le site de la FFVL. �Quelles mesures dois-je prendre ?Il vous appartient d’apporter la preuve de votre préjudice.Il est donc vivement recommandé de :

- prendre des photos sur le lieu de l’accident ;- relever les coordonnées des témoins éventuels ;- s’il s’agit de biplace, bien relever l’identité complète du passager et la nature des blessures subies ;

- déclarer le sinistre aux autorités compétentes ;- prendre toutes les mesures néces-saires pour éviter l’aggravation des dommages et mettre à l’abri les biens endommagés en cas de dom-mages matériels ;- adresser une lettre de mise en cause au tiers responsable, en recommandé avec AR, s’il s’avère que la responsabilité d’un tiers peut être recherchée ;- conserver les biens endommagés en cas d’expertise ;- faire établir un devis de remise en état par un professionnel ;- ne jamais réparer sans accord préa-lable des assureurs ou des experts.

�Au fi nal, et même s’il n’existe pas de recette miracle pour éviter un accident, plusieurs précautions d’usage endi-gueront en partie les risques inhérents à toute activité sportive. Il est donc important de bien préparer son vol et aussi d’adopter la conduite adéquate en cas de sinistre. Ces deux éléments combinés vous permettront d’aborder votre activité en toute sérénité. � � Francesco Abawi

� Responsable Service Sinistres � Air Courtage Assurances

�(1) UFEGA : Union des Fédérations Gestionnaires d’Assurances(2) En cas de décès : versement du capital décès prédéterminé à la souscription ; en cas d’invalidité : taux d’indemnisation applicable au capital souscrit prédéterminé

Abonnez-vous !Au magazine de la Fédération française de vol libreoui, Je m’abonne à Vol Passion, 1 an 4 numéros pour 6 euros.Je règle ci-joint en chèque à l’ordre de la FFVLNom ............................. Prénom ...............................Adresse ......................................................................Mail ........................................... Tél ........................... FFVL 4 rue de Suisse 06000 Nice.Mail ........................................... Tél ...........................

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• La fédération : FFVL 4, Rue de suisse06000 NiceTél.: 04.97.03.82.77Fax : 04.97.03.82.83Email : [email protected] �• Le courtier d’assurances : Air Courtage Assurances Hôtel d’entreprises pierre blanche Allée des lilas – bp 70008 01155 St vulbas cedexTél. : 04.27.46.54.00 (Taper 1)Email: [email protected]

• L’assistance rapatriement : Axa assistance (si la garantie a été souscrite)6, Rue andré gide92320 ChâtillonTél. : 01.55.92.92.24.42 Fax : 01.55.92.40.50N° de contrat : 0802087



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